Récemment présélectionné comme Ben Karamoko et le néo-tourangeau Axel Kacou en équipe de Côte d'Ivoire Espoirs, Habib Maïga a finalement été privé de Burkina. Mais le jeune milieu de terrain stéphanois espère s'imposer chez les Eléphants comme chez les Verts, comme l'atteste son entretien paru avant-hier sur le site Sport-Ivoire. Extraits.

"Suite à ma blessure aux cervicales l'été dernier lors d'un match amical avec la réserve, j’ai connu 10 mois de galère et je peux vous assurer que c’était loin d’être facile pour moi. J’ai terriblement souffert physiquement mais aussi et surtout moralement. Le plus difficile dans ce moment-là, c’est de rester à la maison suivre les matches de mon équipe à la télévision. Mais grâce aux soutiens et aux conseils des uns et des autres je me suis remis plus vite que prévu.

J’ai bénéficié du soutien de mes encadreurs. Ils ont été là pour m’encourager. Il y a eu aussi le soutien du coach des Espoirs ivoiriens Kamara Ibrahim qui prenait régulièrement de mes nouvelles. J'ai récemment été appelé en équipe première à l'ASSE. Aujourd’hui, il est important pour moi de continuer à travailler et à progresser. Je ne suis pas encore à mon meilleur niveau et je dois poursuivre le travail pour y arriver. J’ai fait une superbe préparation d’avant saison et je dois rester sur ce cap sinon le dépasser.

Je fais partie des Eléphants cadets champions d’Afrique en 2013. C’est vrai qu’il y a eu un trophée  mais le plus important c’est de pouvoir gravir les échelons et faire en sorte que le maximum de ces joueurs atteigne le haut niveau afin de pouvoir servir en équipe nationale. La sélection nationale quelle que soit la catégorie, vient comme la récompense de toutes vos performances en club. Elle se mérite. Et moi j’entends bien la mériter par le travail tout comme certains de mes copains que je regarde avec plaisir en A."

   

Dans le groupe retenu par Galette pour défier le QSG au Parc demain soir en match d'ouverture de la 4e journée, on notera la première apparition de Léo Lacroix mais aussi les retours des deux premières recrues estivales Bryan Dabo et Cheikh M'Bengue, enfin remis de leur blessure. On notera les absences de Jérémy Clément, Benjamin Corgnet, Oussama Tannane et Alexander Söderlund.

Gardiens : Ruffier, Moulin

Défenseurs : Théophile-Catherine, Malcuit, Perrin, Pogba, Lacroix, M'Bengue

Milieux : Dabo, Selnaes, Lemoine, Veretout, Pajot, Saivet

Attaquants : Hamouma, Monnet-Paquet, Roux, Beric

Lors de la conférence d'avant-match au Camps des Loges, le mot d'ordre était à la prudence. Il en a ainsi été d'Unai Emery lorsqu'il a été invité à donner son point de vue sur les Verts :

"Cette équipe vise le top 5, elle possède de bons joueurs comme Saivet et Veretout, les dernières recrues. Saint-Etienne s’est qualifié en Europa Ligue. Ils ont démarré la saison avec quelques doutes. Leur entraîneur travaille bien tactiquement et l’équipe peut passer facilement du 4-3-3 au 3-5-2. On rejoue à la maison, après la défaite à Monaco, je m’attends à un match difficile."

Il a également été question pour lui de faire le point sur l'état de son effectif :

"Marquinhos, Cavani et Di Maria nous retrouvent ce jeudi après-midi. On va voir comment ils se trouvent. À part les quatre joueurs qui reviennent de blessure, Aurier, Pastore, Thiago Silva et Jesé, ça va pour les autres. Maxwell a ressenti une petite douleur au mollet mardi-mercredi. C’est très important que tous les joueurs soient en forme, à 100% pour jouer."

Il s'est par ailleurs montré optimiste quant au cas de Blaise Matuidi qu'il estime "prêt physiquement et mentalement"

Thomas Meunier a lui aussi été interrogé sur Sainté, appuyant son avis sur le regard expert de Kevin Mirallas, son partenaire en sélection belge :

"Je ne suis pas un grand connaisseur de la Ligue 1. Je suivais plutôt la Bundesliga ou la Premier League. Après, Saint-Etienne a bonne réputation. Kevin Mirallas m’en a parlé. Il a notamment évoqué l’ambiance dans leur stade. Toujours une équipe dans le top 7, généralement en Coupe d’Europe. On s’attend à un match assez difficile vendredi, même si l’on évoluera à domicile. Saint-Etienne viendra pour prendre un point"

Alors qu'il devait signer avec le club italien de Palerme, c'est au Club Atlético San Lorenzo (D1 Argentine) que Gonzalo Bergessio va signer son prochain contrat. Il a annoncé la nouvelle sur son compte Instagram. C'est un retour aux sources pour l'attaquant argentin, qui en 2008-2009 (avant de signer à l'ASSE), avait effectué sa plus belle saison à... San Lorenzo (28 buts pour 70 matchs).

Comme le rapporte France Bleu, L'Asse est bien dans un nouveau cycle selon son entraîneur Christophe Galtier.

On est passé à autre chose. Il y a des joueurs importants avec qui je travaillais depuis des saisons qui sont partis, comme Bayal Sall ou Cohade. C'est bien, il fallait passer à autre chose. Ce cap là, il est pas facile à prendre, mais quand je vois l'arrivée de Bryan Dabo qui est un jeune joueur, celle de Jordan Veretout et d'Henri Saivet, ils me font penser aux autres joueurs qui sont venus avant eux et qui nous ont permis de vivre de belles saisons. Il y a du potentiel sur le front offensif, même s'il va y avoir du travail. Mais avec le nombre de matchs qu'il y a, je suis convaincu si untel ou untel ne peut pas jouer le match, il sera remplacé par un aussi bon joueur. On a de la profondeur de banc, c'est ce qu'on voulait.

Privé de 16 joueurs lors de la trêve internationale et se projetant déjà sur la réception d'Arsenal du 13 septembre prochain, Unai Emery va laisser au repos plusieurs titulaires contre les Verts, comme l'explique aujourd'hui Le Parisien. Extraits.

"L’entraîneur  devrait  laisser  souffler Cavani, auteur d’un doublé contre le Paraguay (4-0) dans la nuit de mardi à mercredi, ainsi que Di Maria, qui a, avec son équipe nationale Argentine, arraché le nul au Venezuela (2-2) dans le  même  temps  où  Marquinhos, avec le Brésil, dominait la Colombie (2-1). Le défenseur a d’ailleurs marqué  le  seul  but… colombien d’une tête contre son camp.

Le coach basque doit également évaluer les états de forme des internationaux européens. Verratti était titulaire  en  Israël lundi lors du succès de l’Italie (3-1), Matuidi sur le banc en Biélorussie (0-0) alors que Kurzawa a été titularisé  deux  fois  de  suite  avec les  Bleus. Krychowiak a joué le 4 septembre au Kazakhstan  (2-2) avec la Pologne quand Rabiot et Kimpembé ont disputé les deux rencontres avec les Espoirs.

Face à Saint-Etienne, Trapp devrait être protégé par la charnière Thiago Silva-Kimpembé. Maxwellpourrait débuter sa saison alors que Meunier va suppléer Aurier à droite. Le Belge devrait être en jambes puisqu’il vient d’enchaîner deux parties avec sa sélection dont une victoire mardi à Chypre (3-0). Thiago Motta, Matuidi, Verratti et Krychowiak vont se disputer les places au milieu, deux ou trois, selon le système choisi par Emery.

Devant, si Di Maria et Cavanidevaient se reposer pour revenir plus forts contre Arsenal mardi, Ben Arfa et Jesé  se tiennent prêts. Après ses prestations contre Metz et à Monaco, il serait assez inconcevable de revoir Lucas plutôt que Ben Arfa à droite de l’attaque  parisienne. Dans le secret du camp des Loges comme  publiquement, Emery se montre assez dur avec l’ancien Niçois. Ben Arfa a aussi besoin de signaux positifs et une titularisation irait dans ce sens.

Si Jesé effectue ses grands débuts après vingt-six minutes à Bastia et une opération de l’appendicite ensuite, la troisième place en attaque se jouerait entre Pastore, qui semblait remis de ses douleurs au mollet hier à  l’entraînement,  et Lucas.  A l’arrivée, le  PSG pourrait s’articuler ainsi contre les Verts : Trapp - Meunier, Thiago Silva,  Kimpembé,  Maxwell - Verratti, Krychowiak ou Thiago Motta, Matuidi - Ben Arfa, Pastore ou Lucas, Jesé."

Ayant joué 135 minutes lors des 3 matches qu'il a disputés en 8 jours avec les sélections norvégiennes (A et Espoirs), Ole Selnaes est rentré à Sainté dès hier après-midi au lendemain de sa fessée anglaise. Le milieu de terrain stéphanois s'est dit prêt à défier le QSG selon Galette, interrogé hier à son sujet en conférence de presse.

"On va faire le point avec lui sur son état physique. Mais on a déjà échangé, il est en forme. Il se dit apte pour vendredi. J’aurais souhaité qu’il ne joue pas autant en sélection. Après, on se plie aux règlements et aux décisions des sélectionneurs. Il est rentré dimanche à 3-0 contre l’Allemagne sachant qu’il allait rejouer mardi. On aurait peut-être pu éviter."

L'hedomadaire lorrain La Semaine est revenu hier sur le mercato nancéien. Extraits.

"L'ASNL a cherché à se renforcer par tous les moyens. Une réunion « de crise » a même eu lieu lundi soir entre Jacques Rousselot, Pablo Correa et Paul Fischer, le directeur général adjoint du secteur sportif afin de trouver la perle rare dans l'entrejeu. La piste la plus chaude menait à Jérémy Clément, joueur confirmé de 32 ans des Verts de l'ASSE, passé auparavant par Lyon, le PSG et même les Glasgow Rangers. La principale pierre d'achoppement dans ce dossier était la femme du joueur qui se plaît à Saint-Etienne. Le couple n'a finalement pas bougé malgré des touches en veux-tu en voilà (Angers, Caen et Lorient notamment). Ses deux coéquipiers dans le Forez, Benjamin Corgnet et l'attaquant Dylan Saint-Louis, ont également été proposés. Tout comme Arnold Mvuemba (ex-Lyon) ou encore Fares Bahlouli (Monaco. A chaque fois refus du staff nancéien."

L'autoproclamée Bible du Football consacre ce jour un long entretien à Saint-Maximin. Extraits verts :

" Mon début de carrière est allé vite parce que je faisais ce qu’il fallait sur le terrain pour que ça aille vite. U15, U17, U19, CFA, et je suis allé directement avec les pros ensuite. Mes performances sur le terrain m’ont donné la chance de taper dans l’œil de Christophe Galtier. J’en suis content car je pense avoir plus d’expérience aujourd’hui que les jeunes de mon âge.

Si j’avais été quelqu’un qui manquait de respect aux gens, avec des problèmes de comportement, étant honnête, j’aurais été le premier à le reconnaître. Sauf que ça n’a jamais été le cas. Je n’ai eu aucun problème à Saint-Étienne. Et si j’ai bien quelque chose à leur reprocher, c’est de ne pas m’avoir assez protégé sachant qu’ils savaient que je n’avais jamais manqué de respect à qui que ce soit."

C'était l'autre surprise du dernier jour de mercato : la possibilité de Lorient pour Fabien Lemoine. Lors de sa conférence de presse d'aujouurd'hui relayée par But!, Galette a confirmé que Papy n'était pas contre un retour dans sa Bretagne natale :

« C’est difficile de dire non quand on a une proposition et qu’un joueur veut partir. Mais là, la proposition est tombée à six ou sept heures de la fin du Mercato. J’ai compris la position de Fabien mais lui aussi a compris la mienne. Le timing n’était pas bon. C’est un joueur cadre. Cela fait cinq ans que je travaille avec lui. Je le connais parfaitement. J’aime travailler avec lui. La proposition de Lorient est tombée trop tard. On ne pouvait pas le remplacer. Il nous était impossible de compenser son départ. Fabien n’avait pas eu de préparation l’an dernier. Il avait vite été diminué par une douleur musculaire. Mais là, il s’est bien préparé. Il va être associé à des joueurs qui évoluent dans d’autres registres pour être plus à l’aise dans le sien. »

Comme nous le rappelle le site de l'UEFA,  l'ASSE a perdu 9 de ses 17 matches disputés contre des équipes allemandes (5 nuls, 3 victoires). Le bilan des Verts Outre-Rhin n'est pas fameux : sept défaites, un nul et une seule victoire, éclatante, à Hambourg.

Lors de ses cinq derniers matches à domicile, Mayence a remporté trois victoires, fait un match nul et perdu une fois ; la seule équipe qui ait battu le club allemand à domicile en compétition européenne reste le FC Séville, qui allait remporter la Coupe UEFA, en 2005/06.

Alors que le match Mayence-Sainté du jeudi 15 septembre à 19h00 sera diffusé par beIN Sports 2, W9 retransmettra selon le site Footao les trois matches de poule que les Verts joueront à la maison à 21h05 : contre Anderlecht le 29 septembre, contre Qabala le 20 octobre et contre Mayence le 24 novembre.

Pierre-Yves Polomat est désormais tout seul à l'infirmerie ! Alexander Söderlund, qui souffrait du tendon d'Achille, a retrouvé le terrain d'entraînement hier selon le potonaute patatos, envoyé spécial à l'Etrat.

Alors que Galette avait mis le holà pour Ole, Selnaes a été titularisé hier lors des éliminatoires de l'Euro Espoirs 2017 qui se déroulera en Pologne. Fessé 6-1 par l'Angleterre, le milieu de terrain stéphanois a mangé une biscotte à la 51e minute de jeu avant de céder sa place à la 68e.

Titulaire mercredi dernier contre la Biélorussie et entré en jeu avant-hier contre l'Allemagne, Ole Selnaes a été sollicité par la fédération norvégienne pour jouer avec les Espoirs norvégiens aujourd'hui. Mais Christophe Galtier s'y est opposé selon la dernière édition du Progrès.

A l'instar de Romain Hamouma et Benjamin Corgnet, Cheikh M'Bengue et Brian Dabo ont suivi de bout en bout la séance d'entraînement d'hier basée essentiellement sur la conservation du ballon et l'aspect technico-tactique selon Le Progrès. Reste à savoir si les deux premières recrues du mercato estival stéphanois sont suffisamment remises pour jouer contre Paris vendredi...

Selon la dernière édition du Progrès, de nombreux membres de l'ASSE ont assisté samedi à Sète aux obsèques du père de Christophe Galtier.

France Football publie ce jour un intéressant entretien de Henri Saivet. Quatrième et dernier extrait.

"Je suis sous contrat jusqu'en juin 2021 avec les Magpies. Retouner là-bas ? Pourquoi pas si l'équipe remonte en Premier League et que l'entraîneur me veut. On ne sait jamais comment ça va évoluer. Mais pour l'instant, je ne pense qu'à Saint-Etienne. Je n'ai pas eu peur qu'on m'oublie quand j'étais à la cave. Ce n'était que six mois. Six mois, pour m'enterrer, six mois pour me déterrer. Je ne me fais pas de souci sur mes qualités. Il s'est passé six mois où j'ai pris une bonne claque. Maintenant je dois repartir de l'avant. Six mois, c'est quoi dans une vie ? 

Quand Saint-Etienne est arrivé, ça ne m'a même pas rassuré. Ce n'est pas comme si je n'avais pas joué pendant un an. Je n'ai disparu que six mois. Un an, ça aurait été plus compliqué. Mais Saint-Etienne, c'est vraiment bien. C'est une bonne opportunité dans un club stable, qui progresse. C'est l'idéal. Le coach Galtier n'a rien dit par rapport à mes six derniers mois. Il connaît mes qualités, il m'a dit que j'allais jouer. Tout de suite, il a été rassurant.

Un endroit où on veut de moi, ça fait vraiment du bien. Marseille aussi me voulait, mais j'ai choisi les Verts. J'ai envie d'aller loin en Europa League pour faire encore grandir le club. Et pourquoi pas finir troisièmes et jouer le tour préliminaire de la C1 ? La Ligue 1 ne m'avait pas manqué ! (rires) J'avais voulu partir pour voir autre chose. Mais je suis content d'être là !"

L'autoproclamée "bible du football" publie aujourd'hui une longue interview de Henri Saivet. Troisième extrait.

"Quand je suis arrivé là-bas, je me suis dit que les Français qui s'étaient plantés à Newcastle avait sûrement lâché. Ce n'était pas possible autrement. Puis j'ai beaucoup observé. Et je me suis vite rendu compte que les Français qui jouaient peu, étaient aussi bons voire meilleurs que les Anglais. Je me suis donc demandé quelle était la politique de ce club. Pourquoi faire venir des Français pour ne pas les faire jouer ? C'était bête. Gouffran ou Obertan, par exemple, étaient, pour moi beaucoup plus forts que les titulaires.

Quand je suis arrivé, le discours du coach a été éclair. Je devais jouer. La concurrence ne me fait pas peur à partir du moment où le meilleur est aligné. Pour mon premier match, je suis entré contre West Ham, ça s'est bien passé. Ensuite on est allé à Watford, on a perdu et j'ai été sorti à la 55^e. Le coach m'a dit qu'il m'avait sorti pour un choix tactique. Pas de problème. Ensuite, on joue à Everton. Je sors à la même minute avec la même explication. Quand je suis arrivé sur le banc, un joueur anglais m'a demandé pourquoi j'étais sorti. Il me disait que j'étais le meilleur sur le terrain. A partir de là, plus rien. Je n'ai plus joué.

Le coach venait me voir pour me dire qu'il était content de moi, qu'il n'avait rien à me reprocher, que je devais continuer. Mais les matches passaient et il me répétait toujours la même chose. A un moment, je lui ai demandé ce qu'il se passait. Je voulais savoir ce qu'il avait contre moi. Si je ne jouais pas, c'est que quelque chose n'allait pas. Mais il continuait à me dire qu'il était content de moi. C'était bizarre… L'arrivée de Rafa Benitez n'a rien changé à ma situation. Il m'a dit que j'étais un joueur de qualité, que j'étais bon, et m'envoyait en réserve. L'entraîneur de la réserve ne comprenait pas. Il montrait les images de mes matches à Benitez, qui m'a réintégré dans le groupe, sans me faire jouer.

Dans des moments comme ça, il faut mettre son ego de côté. C'est très compliqué pour un entraîneur de concerner tout le monde. Des joueurs ne voulaient plus s'entraîner. Franchement, la mentalité de certains, c'était n'importe quoi. Alors que nous, les Français, on n'était pas du tout comme ça. Je n'allais même plus en réserve. Ils avaient peur que je me blesse et que je ne puisse pas revenir dans le groupe. Je n'avais pas de compétition. J'avais été recruté pour jouer et je ne jouais pas. C'était horrible. T'es là, tu ne sers à rien. Ça a été long et compliqué. Parfois, aux entraînements, j'étais à la limite de basculer, de péter les plombs. Mais ça aurait été complètement bête. Je prenais sur moi, il fallait que je tienne jusqu'à la fin de la saison. Je savais que je n'allais pas rester.

A un moment donné, tu rentres chez toi et tu te demandes : "Je suis devenu si nul que ça ?" Parfois j'avais des doutes. Je me disais que j'étais nul. J'allais au stade, je regardais le match, et je me disais : "Je ne peux vraiment pas jouer dans cette équipe-là ?" Je rentrais chez moi, j'avais envie de péter les plombs. Les mecs n'étaient pas meilleurs que moi. Si ça avait été le cas, je l'aurais accepté sans problème. Je suis honnête. Je donnais tout à l'entraînement, des fois on me mettait même en défense centrale… C'est quoi ce délire ? Un jour, un adjoint est venu me dire : "Je te mets au milieu, t'es bon. Je te mets derrière, t'es bon. La prochaine fois je te mets où ?" Ouais, OK, je suis bon mais je ne joue pas."

Deuxième extrait du long entretien de Henri Saivet paru ce jour dans France Football.

"A 25 ans, je suis content de mon parcours. Mais ce n'est pas fini. Il y a, peut-être, juste des choses qui auraient pu se passer différemment. Ma progression a été freinée par des blessures. Je me fais une fracture du métatarse sur le pied droit et gauche, dans la même année. Après ça, j'ai senti que mon jeu n'était plus pareil. J'avais moins de vivacité. J'étais un joueur  tonique, bon sur les prises de balle et les contrôles orientés, mais après ces blessures, c'était différent. Je ne suis jamais arrivé à retrouver mes sensations, même si je me sens bien. Il y a des choses que ej pouvais faire que je ne peux plus faire maintenant.

Je dois faire quoi ? Arrêter ? Hors de question ! Je dois continuer à travailler, même si c'est différent. Sur des prises de balle ou sur des changements de direction, je ne suis plus le même. Le temps d'avance que j'avais avant, je l'ai un peu moins. J'ai perdu sur des gestes que je maîtrisais bien. Je pouvais aller défier trois joueurs sans avoir peur, parce que je savais que j'allais m'en débarrasser avec mes dribbles et ma vivacité. C'était ma force. Mais, aujourd'hui, je vais en dribbler un, deux, mais le troisième, pas sûr, parce qu'il va peut-être me manquer ce petit truc… Mais je ne me plains pas. J'ai adapté mon jeu et compensé avec autre chose.

Je reviens de loin. J'ai enchaîné pas mal de blessures. Une, notamment, qui m'a éloigné des terrains pendant huit mois. J'ai été en centre de rééducation. J'ai vu des gens qui avaient des blessures plus graves que les miennes et qui ne se plaignaient jamais. Alors, bien sûr que c'était frustrant, mais je n'avais pas le droit de dire quelque chose. Je devais prendre mon mal en patience et attendre."

France Football publie aujourd'hui un long entretien de Henri Saivet. Premier extrait.

"Depuis toujours, je traîne cette étiquette d'éternel espoir. Ce n'est pas moi qui ai mis cette étiquette. Je n'ai donc pas de souci avec ça. J'avais des notes de dingue dans le plus célèbre des jeux vidéos de management, sans qu'on m'ait vu jouer. Je pense que celui qui a fait le jeu, c'était un membre de ma famille, sans que je le sache. C'est pas possible autrement ! (rires) Une fois, j'ai joué, je me suis pris, et je ne comprenais pas pourquoi j'étais aussi fort. C'était bizarre. J'ai signé très tôt à Bordeaux, j'avais 17 ans. Forcément, ça suscite beaucoup d'attente.

Ce qui était dur, c'était de ne pas pouvoir me montrer. Quand tu ne joues pas, tu montres tes capacités à qui ? On est jugé sur ce qu'on est capable de faire en match. Mais je ne pouvais pas le faire. Pendant la période de Laurent Blanc, il y avait une forte concurrence. C'était normal. Ensuite, Jean Tigana est arrivé et m'a dit qu'il ne comprenait pas pourquoi je ne jouais pas. Finalement, il ne m'a pas fait trop jouer non plus. Ensuite, j'ai été pas mal blessé. J'aurais dû partir pour aller jouer et m'aguerrir. Je l'avais demandé mais le club ne voulait pas.

Je n'avais pas prévu de quitter la L1 l'hiver dernier.  Je compatis déménager et me racheter une nouvelle maison sur Bordeaux. Mais quand je suis revenu de vacances, on m'a dit qu'il y avait beaucoup de sollicitations pour moi et que si je voulais partir, je pouvais. Pendant les six premiers mois, j'étais pourtant l'un des joueurs les plus utilisés, parfois même capitaine. Je pensais être un élément important. Il me restait un an et demi de contrat, peut-être que le club avait besoin de récupérer un peu d'argent. S'il l'a fait, tant mieux. Mais, à la base, je ne voulais pas partir.

Quand on m'a dit que je pouvais quitter Bordeaux, je me suis dit que c'était sûrement le bon moment. J'ai vécu douze ans là-bas et passé presque la moitié de ma vie dans ce club. Je voulais également découvrir la Premier League. On m'en parlait, des amis y jouaient. J'ai voulu aller voir et aider ce club à se sauver. Je m'étais lancé ce défi. Quand on me dit que je suis parti pour gagner plus d'argent, ça me fait rire. Le contrat que j'avais à Bordeaux était plus complet que celui que j'avais à Newcastle avec davantage de bonus sur les qualifications européennes aussi."

L'équipe de France U19 a remporté ce soir contre l'Ukraine le match pour la 3e place au tournoi Stevan Vilotic qui se déroulait en Serbie. Alors qu'Anthony Maisonnial et Mahdi Camara sont restés sur le banc, Rayan Souici a joué en défense centrale l'intégralité d'une rencontre remportée 2-1 grâce au Toulousain Odsonne Edouard et au vilain Timothé Cognat.

Louis Mouton, capitaine et buteur

Pour les U15 de Gilles Rodriguez, ce déplacement à Lyon pour affronter le FC Lyon sur le stade du clos Layat, faisait figure de test face à un très bon club formateur de la Ligue Rhône-Alpes, club que nos Verts retrouveront dans 2 semaines pour l'ouverture du championnat U15 Elite.

Disons que ce test a surtout été une désillusion pour le coach qui admettait que son équipe avait été dominée de la tête et des épaules par une équipe plus athlétique, et ne mettait pas en avant le fait que les Verts jouaient avec 5 joueurs U14. Cela montre, disait-il, tout le travail à accomplir pour bien figurer dans ce championnat. 

Pourtant, après un début assez équilibré, les Verts auraient pu ouvrir la marque à 2 reprises. A la 25ème, les Lyonnais faisaient un sauvetage désespéré sur leur ligne, et à la 30ème une tête stéphanoise au ras du poteau aurait mérité de faire mouche. Les Verts allaient encaisser un but au coeur de leur domination, puis un deuxième juste avant le repos qui survenait donc sur le score de 2 à 0.

Dès la reprise, le capitaine Louis Mouton, redonnait espoir à son équipe d'un tir en pleine lucarne. Mais l'espoir était de courte durée, puisque, sur corner, le FC Lyon faisait le break avant d'enfoncer le clou en fin de match qui se terminait donc sur le sévère score de 5 à 1. Le FC Lyon, avait su prendre la mesure de nos jeunes en pratiquant un jeu simple, basé sur un potentiel athlétique certain.

La composition : Moulineau - Bastou, Sow, Rolland, Fakili - Mouton, Bonnemain, Koutri - Hilaire, Raymond, Mongelli.

Sont entrés en jeu : Lamrabtine, Zerrou, Rome.

Arrivé en prêt à Brest cet été, Neal Maupay est en passe de faire oublier Nolan Roux dans la rade. Il a été élu Joueur du mois d'Août de Ligue 2. Pour rappel, il a déjà claqué 4 pions depuis le début de saison : contre Orléans, le Red Star, le VAFC et Sochaux.

Déja qualifié avant le match pour la CAN 2017, le Maroc recevait hier Sao Tomé-et-Principe.
Sans briller mais sans souffrir, les hommes de Hervé Renard se sont imposés 2-0 à Rabat.
Titulaire et porteur du n°10, Oussama Tannane est sorti à la 58ème minute d'une partie où le coach des Lions de l'Atlas a pu faire tourner.
Pour ceux qui ont séché leur cours de géographie, Sao Tomé-et-Principe est un des plus petits pays d'Afrique, il s'agit de la réunion de 2 îles dans le Golfe du Guinée.

Champion de France de slalom et de descente médaillé d'argent aux JO d'Innsbruck en 1964, Léo Lacroix (78 ans) participait hier au dixième tournoi de golf Vert for ever. Dans Le Progrès du jour, il s'amuse du récent transfert à l'ASSE de son parfait homonyme.

"J'ai été marqué par la génération des Verts de 76, d’autant plus que j’aimais le foot. Je jouais dans l’équipe du Bois-d’Amont, dans le Jura. C’était une équipe de copains. J’aimais beaucoup jouer mais je n’aurais sûrement pas pu atteindre le haut niveau comme en ski. Un Léo Lacroix vient de signer à l'ASSE. C’est amusant. J’ai reçu beaucoup de messages et de photos. Il a fait la une dans des médias suisses. En arrivant ici, Laurent Blanc et pas mal d’anciens Verts m’ont dit "alors tu as signé à Saint-Etienne". Je leur ai juste répondu que j’ai pris le chèque de trois millions ! (rires)"

Désormais entraîné par Franck Priou, le FC Mulhouse s'est imposé 2-1 contre Chasselay dans la banlieue de la banlieue lors de la 5e journée de CFA grâce à un pénalty transformé à la 94e minute par l'ancien latéral stéphanois Damien Moulin (29 ans).

Dans la dernière édition du Progrès, le mythique Ivan Curkovic (72 ans) montre qu'il est toujours Vert.

"Saint-Etienne, c’est ma ville, l’ASSE est mon club, la France ma deuxième patrie. J’ai d’ailleurs la double nationalité. Je suis bien évidemment les matches des Verts  lorsque cela m’est possible. J’ai vu les matches contre Bordeaux et Montpellier en direct. L'ASSE est un club très bien structuré désormais. Il se classe dans le top 5 ce qui est remarquable compte tenu de ses moyens financiers. Je lui tire mon chapeau. L’ASSE est bien guidée par son président et possède un très bon entraîneur en la personne de Christophe Galtier. Dans l’équipe actuelle, et ce n’est pas une critique, il n’y a pas de vedette mais des éléments solides, consciencieux. C’est dans la philosophie de l’ASSE qui ne peut se permettre de folies au risque de mettre ses finances en péril. Dans ces conditions, elle ne peut terminer que cinquième ou quatrième dans le meilleur des cas. Il est toujours possible de faire mieux mais c’est vraiment compliqué."

Il a porté le vilain maillot, il joue actuellement pour l'OM mais il reste attaché aux Verts ! Comme l'atteste cette photo transmise par un de nos fidèles lecteurs, Bafé Gomis a profité de la trêve internationale pour assister cet après-midi au match nul des U19 contre Cannes au stade Aimé-Jacquet du centre de l'Etrat.

La Norvège n'a pas pesé lourd face aux champions du monde en titre ce soir à Oslo lors des élminatoires de la Coupe du Monde 2018. La Mannschaft s'est en effet imposée 3-0 grâce à un doublé de Thomas Müller et un pion de Joshua Kimmich. Entré en jeu à la 61e minute juste après le troisième pion allemand, Ole Selnaes n'a quasiment pas touché un ballon dans une équipe en totale perdition.