Beric se régale

10/10 14:20

Image

 

Le site slovène Ekipa24 a publié hier soir un longue interview de Robert Beric. Extraits choisis et traduits par le potonaute Faiseur de Tresses.

 

"A l'été 2015, j'ai reçu des offres de France qui semblaient appropriées. Je voulais jouer dans l'un des cinq meilleurs championnats d'Europe. J'ai regardé un peu l'histoire de la Ligue 1 et j'ai vu que Saint-Etienne est l'un des meilleurs clubs, le plus titré. Au cours des dernières années, il était encore au sommet en Ligue Europa, ça a joué dans mon choix. Je sortais d'une très bonne saison avec le Rapid de Vienne. Il y avait quelques offres de bons clubs rapidement refroidis en raison de l'indemnité de transfert demandée. Ils étaient prêts à payer un certain montant, au-delà duquel ils renonçaient. En fait, il n'y avait que trois ou quatre offre concrètes, et j'ai opté pour ce club français. Je n'ai jamais pensé que l'indemnité de transfert serait de 5,5 M€. Cela m'a surpris ! (rires)

Avant de signer chez les Verts, je me suis déplacé à Saint-Etienne, j'ai posé des questions. On m'a dit qu'ils avaient des supporters fantastiques et que ce club avec un gros palmarès avait restauré son stade. Dans l'ensemble, je n'ai eu que des informations positives. Quand je suis arrivé, j'ai vu que les supporters étaient vraiment étonnants et je me suis aussi rendu compte que l'équipe jouait à un niveau élevé. Je ne connais pas exactement la situation dans les autres clubs, mais je pense que Saint-Etienne est l'un des meilleurs clubs français avec le PSG, Lyon et Monaco.

Nos objectifs de cette saison sont similaires à ceux de la précédente saison. Nous voulons terminer la saison parmi les quatre premiers clubs du classement. Si nous ne nous qualifions pas pour la Ligue des Champions, il faut au moins se qualifier pour la Ligue Europa. La domination du PSG en France devient un peu ennuyeuse ? J'espère que ça va changer cette année ! (rires) La saison passée le PSG était vraiment impérial,: les saisons précédentes ils n'ont été champions que vers la fin du championnat mais l'année dernière, Paris était quasiment sûr d'être champion à la mi-championnat. La bataille pour les deuxième, troisième et quatrième places était plus intéressante.

La saison dernière, je me suis blessé pour la deuxième fois de ma carrière aux ligaments du genou. Il y a huit ans c'était le gauche, lors du derby c'était le droit. Maintenant j'espère que c'est fini ! Après m'avoir blessé au genou, le joueur lyonnais Jordan Ferri n'a pas eu de sanction. Il n'a jamais présenté ses excuses, il ne m'a pas appelé non plus. Il doit penser qu'il n'a pas besoin de s'excuser. Je n'ai pas de problème avec cà, je ne suis pas en colère. J'espère cependant qu'il n'a pas fait ça intentionnellement et que ce n'était qu'un malheureux concours de circonstances. J'ai revu les images, je me suis coincé la jambe et malheureusement mon genou a tourné.

Ma rééducation n'a pas été plus dure que la première fois, car je savais ce qui m'attendait. La première fois que je me suis fait les croisés, j'avais peur de tout. J'étais jeune et je ne savais pas exactement à quel point j'étais blessé. Je peux dire que j'avais peur encore six mois après avoir recommencé à jouer. Pour la seconde, ça va beaucoup mieux parce que je sais que le genou est stable après la chirurgie. C'est vrai que pour la remise en état, on a besoin d'un certain temps mais aussi après. C'est essentiel pour la stabilité du genou.

Au début, j'ai été un un peu surpris par le jeu pratiqué en France. On met beaucoup l'accent ici sur la vitesse et la condition physique, les joueurs sont très doués techniquement. C'a été un grand pas en avant par rapport à la ligue autrichienne. La vie en France n'est pas très différente de ce que nous connaissons en Slovénie, la langue est le seul problème important (rires). Par contre, les Français sont de vrais gourmets, la nourriture est excellente. Mais il n'y a pas de risque que je prenne du poids car je garde un œil sur ce que je mange. On m'a dit qu'il est beaucoup plus facile de trouver un bon restaurant en France que partout ailleurs.

J'ai eu beaucoup de problèmes de communication au début parce que j'étais le seul étranger dans le club, les autres avaient des passeports français ou afro-français. En termes de communication, au début c'était une catastrophe, car très peu ici parlent anglais. Et puis deux Norvégiens et un Néerlandais sont arrivés et c'est devenu un peu plus facile pour moi parce qu'ils parlent couramment l'anglais. Je commence à comprendre le français, mais pour l'instant je ne parle pas. Quand je veux dire quelque chose, je ne trouve pas les mots appropriés (rires) Je dois encore apprendre. En attendant je parle un peu en anglais, j'utilise quelques mots français aussi. En ville, les gens ne parlent pas du tout anglais. Même dans les restaurants. Si vous ne disposez pas d'un traducteur, vous ne pouvez pas commander. Parfois même j'ai encore des petites surprises quand mon assiette arrive (Rires)


Je vis sur une des collines proches du centre d'entraînement de l'ASSE. L'emplacement est très bon, car je réside dans un quartier calme. En voiture, je ne suis qu'à dix minutes, un quart d'heure du centre historique. Beaucoup de gens vivent dans des maisons, mais je n'ai pas souhaité en prendre une car ça beaucoup de travail. (Rires) Je vis dans un appartement de 90 mètres carrés, le loyer est beaucoup moins cher qu'à Vienne. C'est moi qui paye le loyer et pas le club, c'est normal. Le foot est presque la seule chose pour laquelle les gens vivent ici. Parfois les gens me prennent en photo et me demandent de signer des autographes. Je n'ai jamais été arrêté par les policiers mais j'ai entendu dire qu'ils sont stricts. Je les vois dans la ville et des radars sont placés sur les routes. Le flash est si puissant qu'il t'éblouit. A ce moment là, il est trop tard pour pouvoir répondre quoi que ce soit, tu n'as plus qu'à sourire. (Rires)


La population de Saint-Etienne est légèrement inférieure à celle de Ljubljana, environ 200.000 personnes. En ce qui concerne la région, elle est étendue, avec un grand nombre de collines et environ 400.000 personnes vivent dans les environs. C'est une ville minière mais la mine est aujourd'hui fermée. Saint-Étienne est par conséquent une ville de travailleurs, tandis que Lyon est une ville bourgeoise. Les Français ne savent pas grand chose sur la Slovénie. Certains d'entre eux pensent que nous sommes proches de la Russie, tandis que d'autres nous confondent avec la Slovaquie. Il arrive souvent que quelqu'un vienne me demander d'où je viens, je lui répond et puis je demande s'il sait où c'est. Souvent, il me répond qu'il ne sait vraiment pas ! (rires)

La ville de Saint-Etienne est plutôt morte la nuit. Comme je l'ai dit plus tôt, c'était une ville minière et je ne sais pas où aller le soir. Je ne sais pas s'il y a des boîtes de nuit. Je vais plutôt à Lyon, il y a beaucoup de restaurants et de boîtes de nuit là-bas. Quand j'ai un jour de congé, je traîne avec l'équipe et ensemble, nous allons boire un verre. Nous allons soit à Lyon, soit vers la mer, nous sommes tout près. À Montpellier, Monaco... Il y a trois ou quatre heures de route pour aller au sud. Nous avons aussi d'excellentes connexions avec Paris .Avec le train à grande vitesse, il faut deux heures. Quand nous sommes libres, la plupart du temps, nous ne restons pas à Saint-Étienne.


Ce qui m'impressionne le plus en France, c'est la cuisine, ils sont vraiment maîtres en la matière. Il y a beaucoup de saveurs intéressantes. La nourriture est très bonne, je goûte beaucoup de nouvelles choses. Les Français savent comment profiter de la nourriture, en particulier dans les vins et les fromages. Vous avez toujours un verre de vin quand vous mangez. Quand vous allez dans un restaurant, vous pouvez rester de 20h jusqu'à minuit sans problème. Bien dîner pour eux est une sorte de rituel. Mais je ne bois pas trop, je ne suis pas amateur de vin. (Rires)

 

Es-ce que j'ai un plan de carrière ? Je déteste faire des plans, car il vous arrive rarement ce que vous aviez prévu. Je suis sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2019. Mon désir est de continuer ma carrière, de progresser pour atteindre une étape supérieure. Pour cela je travaille tous les jours et m'entraîne dur. En bref, mon objectif est de devenir encore meilleur qu'actuellement. Vivre en France à la fin de ma carrière ? Le sud, autour de Nice, est très agréable. La Côte d'Azur est très belle. Mais à cause de la langue il y a peu de chances que je m'installe ici. En Autriche, la vie est plus organisée, c'est plus étriqué, tout est ordonné et discipliné. En France, c'est différent, c'est plus improvisé ! (rires)"

A Sainté, on est du pays

10/10 14:19

Dans sa traditionnelle lettre hebdomadaire, l'Observatoire du football s'est penché sur le cas des joueurs nationaux, à savoir des joueurs ayant grandi et possédant la nationalité du pays dans lequel ils évoluent.

L'occasion de constater qu'à Sainté, 75% du temps de jeu total a été disputé par des joueurs nationaux, contre 35% au QSG ou 37% à Monacov.

 


On notera une statistique intéressante : sur l'ensemble des qualifiés des 5 grands championnats pour la phase de poule de la Ligue des Champions 2016/17, moins de la moitié du temps de jeu a été joué par des joueurs nationaux (exceptions faite des Vilains et de Leverkusen).

 

De quoi conforter nos dirigeants dans la nécessité d'ouvrir le recrutement à l'international pour ramener (notamment) des Beric et autre Selnaes pour jouer le top.

Roro très à cheval sur ce partenariat

10/10 07:33

Image

 

Le Progrès du jour nous apprend que Roland Romeyer sera cet après-midi au quinté de Feurs pour renouveler le partenariat entre l'ASSE, la Société Hippique de la Loire et la Société Hippique de Saint-Galmier.

Malcuit attend Lyon mais pas les Lions

10/10 07:22

Image

 

Dans la dernière édition du Progrès, Kévin Malcuit parle de Lyon et des Lions. Extraits.

 

"Le Parc OL est beau, on ne peut pas dire le contraire. Mais ça ne vaut pas Geoffroy-Guichard, jamais de la vie. Les supporters de Saint-Etienne, comparé à Lyon, il n’y a pas photo. Ce derby nous reste en travers de la gorge. On avait à cœur de faire un résultat, pour nous mais aussi surtout pour nos supporters. Ce qu’ils ont fait à L’Etrat, quand on est parti la veille du derby, c’est incroyable. Il n’y a que dans ce club où l’on peut voir ça. Même si on a réalisé un bon match, on est dégoûté d’avoir perdu. Heureusement, il y a un match retour. On les attendra à Geoffroy-Guichard, avec tous les supporters derrière nous.

 

J’ai la confiance du coach, j’essaie de la lui rendre sur le terrain. Si j’ai joué autant de matchs, c’est que je m’en suis donné les moyens. Je pense avoir franchi un palier cette saison. Avant, je n’étais pas trop foufou, mais j’allais toujours à 2000 à l’heure. Tu arrives dans un nouveau club, tu essaies de te montrer. Tu fais les choses à fond. Parfois, il faut savoir calmer le jeu. Avec le temps, tu prends de l’expérience, tu arrives à te canaliser. J’ai su rester patient. Aujourd’hui, je trouve que je suis plus concentré sur les actions, dans la gestion de mes matchs. Je travaille ça avec les coaches. J’ai encore des trucs à apprendre, des lacunes à éliminer.

 

Je ne pense pas du tout à la sélection. Je sais que les Lions de l'Atlas jouent des matchs en ce moment, je leur souhaite la victoire. [ndp 2 : Oussama Tannane et ses coéquipiers ont tenu en échec le Gabon d'Aubame] Mais, en ce qui me concerne, je ne me concentre pour l’instant que sur mon club. Ma tête est à 100 % à Saint-Etienne. Je serai 100 % vert cette saison. On va avoir beaucoup de matchs importants en janvier/février. Je me tiens prêt pour le championnat. La sélection, ce sera pour plus tard. J’attends. Ils m’ont appelé, j’ai eu une discussion avec le sélectionneur Hervé Renard. Cela s’est plutôt bien passé, il accepte mon choix.

U15 : la tête de Dieu n'a pas suffi

09/10 21:44

 

Hier, les jeunes U15 Elite de Gilles Rodriguez se déplaçaient en Ardèche, à St-Peray pour affronter leurs homologues de Rhône-Crussol. C'était l'occasion pour nos jeunes de se rassurer après la défaite de la semaine dernière contre Annecy.

 

Malgré les nombreuses occasions qu'ils se sont procurées, les Verts restaient sous la menace des coups de pied arrêtés des Ardéchois. Mais rien ne sera marqué jusqu'au repos.

Ce furent les locaux qui ouvrirent le score à la 55ème minute à la suite d'un contre. La réaction verte ne fut pas très longue à se faire attendre, puisqu'un quart d'heure plus tard, à la 70ème, Eros Mongelli (photo) se trouvait à la réception d'un centre de Kenan Fakili, suite à un bon travail côté droit, pour conclure de la tête. Ce match se terminait donc sur le score nul de 1-1.

 

La composition : Mutombo - Fakili, Rolland, Sow, Compagnon - Mouton - Mongelli, Rivera, Bonnemain, Raymond (Hilaire 40ème) - Messalti (Raymond 70ème).

 

La réaction de Gilles Rodriguez : "C'est un résultat très décevant. Nous sommes dans le dur. Le terrain difficile n'est pas vraiment une excuse. Je suis déçu de tout, surtout de l'engagement. On ne se cache pas derrière les absences car j'avais une équipe intéressante. Les jeunes ne se sont pas mis dans l'idée qu'il faut se dépouiller, que porter le maillot vert ne suffit pas. Quand on a de l'ambition, il faut mettre de l'abnégation et tous les ingrédients pour satisfaire cette ambition. On se crée beaucoup d'occasions, mais la dernière passe n'est pas décisive et, de plus, on manque d'agressivité dans la surface de réparation adverse. Faute de convertir ces occasions, on n'est jamais à l'abri. "

U17N : Moueffek et Tormin trouvent le chemin

09/10 18:36

Image

 

Les U17 nationaux de l'ASSE ont battu leurs hoomologues de l'ETG 2-0 cet après-midi au stade Aimé Jacquet à l'Etrat.

 

Très convaicants dans le jeu en première mi-temps, les Verts n'ont pas réussi à convertir avant la pause leurs quatre occasions (deux pour Zakaria Bengueddoudj et deux pour Bilal Benkhedim). Sur un coup franc excentré tiré par Baptiste Gabard à la 68e minute, deux tirs stéphanois ont été repoussés par des défenseurs haut-savoyards mais Aïmen Moueffek a surgi pour ouvrir le score d'une frappe du droit.

 

Mis en danger sur les coups francs tirés dans la boîte par l'ETG, les Verts ont attendu la célèbre 94e minute pour faire le break sur un contre, Tyrone Tormin (photo, numéro 11) ayant éliminé deux joueurs avant d'enchaîner crochet et frappe du gauche imparable. Sainté consolide sa deuxième place à un point des vilains leaders, qui ont battu 3-0 Clermont Foot, prochain adversaire des Verts (le samedi 15 octobre à Montpied).

 

La compo : Bariol - Mezaber, Chaigneau, Saliba, Touit - Moueffek, Gabard, Benkhedim (Mersel, 79') - Boutrif, Bengueddoudj, Tormin.

 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "On a fait une très bonne première mi-temps. On a eu la maîtrise du jeu, le ballon. On a bien varié entre ballons en profondeur, sur le côté, débordements et centres. On a eu pas mal de situations favorables assez nettes, on aurait dû mener au moins avec deux buts d'écart à la mi-temps. En seconde période, on était un peu moins bien dans le jeu. Notre succès est mérité mais une fois encore on n'a pas réussi à se mettre à l'abri. On joue de mieux en mieux, l'état d'esprit est bon, mais le ratio buts/occasions est vraiment à améliorer."

U17R : comme les pros, à la 94ème

09/10 10:23

 

Les U17 Honneur Ligue de Razik Nedder recevaient hier sur le synthétique Georges Bereta de l'Etrat leurs homologues de Grenoble Foot 38. Les Isérois classés au 9ème rang, les Verts leaders avec 3 victoires pour 3 matches, ce match semblait une simple formalité. Il n'en a rien été, puisque les Stéphanois ont dû attendre la 94ème minute pour s'imposer, cette 94ème minute désormais célèbre depuis qu'elle a bien voulu confier ses impressions à Poteaux Carrés.

 

Les Verts ont bien maîtrisé leur sujet en première période, mais faute d'avoir su concrétiser leurs occasions, sur coup de pied arrêté notamment, et à cause d'un bon gardien grenoblois, ils sont rentrés au vestiaire sur le score nul (1-1) au repos. Ils avaient ouvert la marque sur un corner tiré par Victor Petit, repris de la tête par Théo Braillon. (1-0, 30ème). Juste avant le repos, Grenoble allait trouver la faille suite à un coup-franc : Stefan Bajic repoussait bien le tit, mais abandonné par sa défense, il s'inclinait sur la reprise d'un joueur grenoblois. (1-1, 40ème).

 

La seconde période allait être plus équilibrée : les Verts verrouillaient bien le jeu, de sorte que les Isérois ne se créaient pas d'occasions. Ils reprenaient l'avantage, toujours sur un coup de pied arrêté de Victor Petit, excellent dans cet exercice, repris de la tête par Marvin Tshibuabua. (2-1, 78ème). On croyait le match plié, mais, après un temps de conservation du ballon, une erreur de la défense centrale permettait aux Isérois d'égaliser. (2-2, 82ème).

Comme les pros, nos jeunes allaient dans un ultime effort arracher la victoire, suite à un corner de ....Victor Petit repris de ...la tête par Axel Gueton (photo). (3-2, 94ème).

 

La composition : Bajic - Pires, Tshibuabua, Braillon, Gueton (Durivaux 45ème) - Petit, Aymar (Kiran 45ème), Gago (Aymar 80ème) - Urie (Dupord 50ème), Bellakhdar, Moussy (Gueton 80ème).

 

La réaction de Razik Nedder : "C'est une victoire que nous sommes allés chercher avec nos valeurs, en équipe, à la 94ème minute. Dans le contenu, nous avons fait un match correct, avec de très bonnes choses défensivement, et dans la générosité, malgré les deux buts concédés suite à de grosses erreurs individuelles. Dans l'utilisation du ballon ça a été plutôt bien ainsi que dans la conservation et le jeu collectif. Néanmoins, nous avons eu du mal dans les 30 derniers mètres à nous créer de vraies grosses occasions dans le jeu. Nous avons obtenu de nombreux coups de pied arrêtés qui, bien tirés, ont fait la différence.

Le groupe change beaucoup chaque semaine, mais j'ai la satisfaction que chacun soit impliqué et très investi à chaque fois. "

Selnaes s'énerve

09/10 10:21

Image

Passablement énervé par sa défaite d'hier soir en Azerbaïdjan, Ole Selnaes déplore le manque de réalisme de ses attaquants sur la chaîne norvégienne TV2. Reste à savoir si sa remarque vise aussi son coéquipier stéphanois Alexander Söderlund, non retenu pour ces matches des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. C'est probable, l'avant-centre des Verts n'ayant claqué qu'un seul petit pion en 24 sélections !

 

"On manque de tueurs, dans la préparation comme dans la finition. C'est quelque chose qu'il faudrait travailler dès le plus jeune âge. Il faudrait former davantage de vrais buteurs, intelligents dans leur placement et qui sentent le but. Aujourd'hui nous n'en avons pas. Nos chances de qualification pour la Coupe du Monde 2018 s'amenuisent. Nous nous sommes mis dans une situation difficile, il va falloir s'en dépêtrer. On pourra tolérer une défaite en Allemagne, mais il faudra gagner les autres matches."

Aude là

09/10 09:15


Image


Ravie d'avoir retrouvé les Vertes, l'ancienne capitaine des Amazones Aude Moreau se confie aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

 

"Tout se passait bien, mais j’allie football et vie professionnelle. Ma famille est en région parisienne et j’ai trouvé un travail là-bas, ce qui n’était pas garanti ici. J'ai donc quitté Saint-Etienne pour Juvisy il y a deux ans. Pour m’imposer là-bas, j’aurais peut-être dû sacrifier mon emploi. Sauf qu’aujourd’hui, le foot féminin ne le permet pas. Si on me proposait un meilleur salaire au foot peut-être que je le choisirais, mais ce n’est pas le cas. Je pense faire quelques années à l'ASSE, pourquoi ne pas y finir ma carrière. Sinon tenter une année à l’étranger. Mon objectif est d'être un maximum titulaire et d'accrocher la quatrième place."

Kastendeuch réélu

09/10 08:59

Image

 

Réélu hier pour un sixième mandat de co-président de l'UNFP (Union Nationale des Footballeurs Professionnels), l'ancien défenseur stéphanois Sylvain Kastendeuch se réjouit de son bilan positif à la tête du syndicat des joueurs.

 

"Grâce au travail de nos anciens, le statut du footballeur français est partout cité en exemple, et contrairement à ce qui se passe dans un grand nombre de pays, parfois proches du nôtre, les contrats, en France, sont respectés et les salaires payés. Mais même si les dérapages se comptent, chez nous, sur les doigts d’une seule main, nous avons voulu aller plus loin encore pour sécuriser totalement votre carrière en obtenant, notamment, des interdictions de recrutement pour les clubs qui ne respecteraient les décisions prises, en la matière, par la Commission juridique de la LFP, dont nous sommes membres, évidemment.

 

D’autres avancées sont aujourd’hui parfaitement intégrées par les clubs, d’autant que nous les avons fait inscrire dans la Charte : la notion de temporalité, les mêmes conditions de travail et d’entraînement pour les joueurs mis à l’écart, qui à l’inverse de ce qui se passe en Angleterre, un championnat pourtant référence, ne sont pas la règle chez nous. Que dire encore de l’abandon du groupe cible, qui n’avait pas de sens dans un sport où l’on sait, presque chaque jour de l’année, où se trouvent les pratiquants. L’Agence Française de lutte contre le dopage nous a, finalement entendu en faisant reposer sur les clubs employeurs les questions de localisation.

 

Mais si nous sommes satisfaits, il ne reste pas moins vrai – et les derniers évènements nourrissent nos craintes – que le dialogue social, en France, est quasiment au point mort. Voilà un an maintenant que les clubs règlent leurs problèmes et que nous n’avons pas pu aborder comme nous le souhaitons, par exemple, les questions liées aux minimas de salaires pour les jeunes et les premiers contrats pros…"

Selnaes zéro chez les Azéris

08/10 23:38

Image

 

L'Azerbaïdjan a battu la Norvège 1-0 ce soir à Bakou. Opposé à deux joueurs de Qabala (le latéral droit Magomed Birzabekov et l'avant-centre Ruslan Qurbanov), Ole Selnaes a joué l'intégralité de ce match des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. Auteur d'une prestation moyenne, le milieu de terrain stéphanois a eu des mots avec l'arbitre en regagnant les vestiaires. Selon Dagbladet, le numéro 17 de l'ASSE fera l'objet d'un rapport et aurait pris un rouge pour son attitude dans le tunnel. On espère qu'il obtiendra un bien meilleur résultat lors de son prochain match à Bakou, le 3 novembre prochain en Europa League...

 

Oussama tient tête à PEA

08/10 19:10

Image

Réveille-toi Oussama !

 

Au terme d'une partie médiocre, le Gabon a concédé un match nul et vierge à domicile face au Maroc en début de soirée lors de la 1èrre journée du groupe C des éliminatoires africains de la Coupe du Monde 2018. Comme Pierre-Emerick Aubameyang, Oussama Tannane a joué l'intégralité de la rencontre. A l'instar de PEA, le numéro 10 des Verts n'a pas été très en vue, dans la lignée de ses derniers matches avec l'ASSE.

Souici sans souci contre l'Estonie

08/10 18:51

Image

 

Alors qu'Anthony Maisonnial et Arnaud Nordin sont restés sur le banc, Rayan Souici, buteur avant-hier contre la Slovénie, a joué l'intégralité de la rencontre largement remportée (4-0) cet après-midi par l'équipe de France U19 contre l'Estonie. Les petits Bleus joueront leur troisième et dernier match du premier tour qualificatif de l'Euro 2017 ce mardi contre la République Tchèque.

Les Louloutes nous dégoûtent

08/10 18:42

Image

 

Vous avez pu suivre ce match de la 4e journée du championnat de france féminin en direct sur notre forum : les Louloutes ont battu les Amazones 3-0 sous le soleil de Montpellier. Séduisantes dans le jeu en première période, les Vertes ont concédé l'ouverture du score de la tête sur corner juste avant la mi-temps. Audrey Chaumette a failli égaliser à la 50e minute mais son tir lobé a été repoussé par la barre transversale. Sur un contre rondement mené, les Héraultaises ont fait le break a la 56e. Mylène Chavas (photo), qui a superbement détourné un penalty à la 64e minute, s'est inclinée une 3e et dernière fois à l'entame du dernier quart d'heure.

U19 : les Verts gagnent dans la ville rose

08/10 15:09

Image

 

Vous avez pu suivre cette rencontre de la 8e journée du championnat des U19 nationaux en direct sur notre forum grâce au potonaute ForeverGreen, envoyé spécial au stade Robert Barran : alors qu'ils restaient sur une inquiétante série de 5 matches sans victoire (3 nuls puis 2 défaites), les Stéphanois ont renoué avec le succès à Toulouse, jusqu'ici invaincu !

 

Cueillis à froid par les Violets dès la 2e minute sur un coup franc indirect, les Verts ont égalisé à la 27e minute sur un coup franc d'Augustin Bangoura dévié par un défenseur. Après une bonne récupération de Wesley Fofana, Benjamin Aulagnier (photo) a marqué le but victorieux dès la 32e minute. Sauvé par sa barre transversale à la la 35e, le gardien de l'équipe de France U17 Nathan Crémillieux a été décisif à la 39e. Dominés en seconde période, les Verts ont rarement été mis en danger et auraient même pu faire le break à la 88e sur un centre-tir de Benjamin Aulagnier.

 

La compo : Crémillieux - Gomis, Halaimia, Nadé, Vogel - Fortes da Luz (Pesqué, 86'), Fofana (Etchebar, 69'), A.Bangoura - Allaigre, Aulagnier, G.Bangoura.

 

La réaction de Julien Sablé: "Je suis très content pour les garçons qui n'ont pas été très récompensés de leurs efforts ces derniers temps. Quand on prend un but très rapidement comme ça, on se dit que ça va être compliqué. Mais après dix premières minutes compliquées, on a très bien réagi. On a aussi eu la chance que notre gardien fasse l'arrêt qu'il fallait pour nous laisser à 1-0. Mais après on a commencé à mettre notre jeu en place, a gagné des duels. La deuxième période a été conforme à ce qu'on peut attendre, avec beaucoup de solidarité. Ils ont poussé mais on a bien défendu, on n'a pas concédé d'occasions. Les garçons ont réussi en équipe à sortir d'une situation très inconfortable, ça fait partie de l'apprentissage du haut niveau. Maintenant il va falloir progresser dans les matches où on a le monopole du ballon. C'est quelque chose que nous n'avons pas encore réussi à faire cette saison."

Tom est Charlie

08/10 10:42

Image

 

La Pravda Mag, qui publie aujourd'hui un reportage sur les bâches, a recueilli les propos de Tom, étudiant en droit, employé d'un relais de presse et surtout capo des Green Angels.

 

"Je fais partie de ceux qui décident des slogans qu'on met sur nos banderoles. J'ai l'humour Charlie, je ris de tout. S'il n'y avait que moi... Nos décisions sont collégiales. On se réunit au local, on répète les chants, on affine les slogans, on tape dans le stock de tissu et de peinture, et s'il faut de la place on s'étale sur un parking. Notre banderole "Lyon merda" déployée lors de la réception de Lille ? A Lyon ils metttent toujours ASAB (All Stéphanois Are Bastards). Alors... Nos banderoles lors de la réception de Paris ? On appuie là où ça fait mal. On est un peu des syndicalistes et ça dérange. Nos banderoles, c'est le jeu du chat et de la souris."

 

L'hebdomadaire nous informe que l'ASSE a sanctionné la société de sécurité chargée des contrôles à l'entrée à l'issue d'une enquête interne. "En principe, les banderoles sont annoncées et vérifiées. En vrai, un sac par dessus les clôtures, une banderole découpée en morceaux ou dissimulée parmi d'autres ou la complicité des stadiers qui souvent sont aussi des supporters, voire du club. Pour les fumigènes, c'est encore plus simple : dans le slip de monsieur ou dans le soutien-gorge de madame" s'amuse le journaliste Stéfan Lhermitte.

 

Responsable de la sécurité à l'ASSE, Samuel Rustem avoue son impuissance. "La loi dit qu'on a droit à la palpation, pas à la fouille. Comment contrôler 20 000 personnes en une heure ? On n'est pas un aéroport. On essaye de responsabiliser les supporters, de travailler en transparence."

Veretout parade à Varades

08/10 09:31

Image

 

Selon le site Foot Amateur, Jordan Veretout sera ce dimanche après-midi à Varades (Loire Atlantique) pour donner le coup d'envoi du match de 5e tour de Coupe de France qui opposera le club local (district 1) à Orvault SF (DH). Comme le rappelle So Foot, c'est à quelques kilomètres de là (Belligné) que le numéro 14 de l'ASSE a tapé dans ses premiers balllons.

Dernis s'éclate à Lattes (2)

08/10 08:26

Image

 

L'ancien amant de la 94e minute s'éclate à Lattes ! Dans son bar-brasserie-sports Le Stadium mais aussi dans le club local, comme Passe-Partout l'explique dans un entretien paru hier sur le site On a tous un côté foot. Extraits.

 

"Je me réjouis de pouvoir reprendre le chemin des terrains, de retrouver cette ambiance de vestiaire, de compétition, de rejouer au foot tout simplement. A partir du moment où je m’engage quelque part, je le fais à fond. J’ai toujours fonctionné comme ça, je vais continuer même si ce n’est plus en L1 ou en L2 mais en DH. Peu importe le niveau, ce qui compte c’est la passion et l’envie qu’on met à relever des challenges. Je vais tout faire pour aider l’équipe à atteindre ses objectifs : la montée en CFA2. Le projet du club est intéressant.

 

J’intègre un groupe avec des joueurs jeunes que je vais essayer de conseiller, pour apporter mon expérience. Je suis dans un autre football, différent, celui des entraînements en semaine, le soir après le boulot. Je ne suis pas surpris car même lorsque j’étais pro, je connaissais cette réalité. L’esprit amateur ne m’a jamais été étranger. Je savais à quoi m’attendre. Il faut juste que je prenne le rythme car ce n’est pas évident de se mettre à fond dans le foot en fin de soirée après une journée de travail. Même si ça permet de décompresser.

 

Entraîner, cela ne m’a jamais vraiment attiré. Si j’avais du faire quelque chose après avoir raccroché, ça aurait été dans le commentaire de matchs à la télé, comme consultant. Mais je n’ai pas su m’ouvrir les portes. Les candidats sont nombreux et les places sont devenues chères. Je ne désespère pas d’y parvenir un jour car je pense que ça me plairait beaucoup. Pour le moment, entre le Stadium et l’AS Lattes, je n’aurais de toute façon pas la possibilité de me dégager du temps. Plus tard… Tant que je peux courir et jouer, je privilégie le jeu."

 

 

 

 

On va les niquer prédit Mickey

08/10 07:55

Image

 

Avant le concert qu'il a donné hier soir à Yssingeaux, le chanteur de Mickey 3D Mickaël Furnon a évoqué les Verts avec des lecteurs altiligériens du Progrès.

 

"J’ai de très bons souvenirs du Puy. J’étais aussi footballeur à Mons, ailier gauche, mais pas très bon. On jouait avec des maillots jaunes et tous les jeunes de la cité étaient dans l’équipe. On était trop forts ! Le COP n’arrivait jamais à nous battre. Je suis supporter de l'ASSE, c’est normal, je suis de Saint-Étienne. Le club a su garder une âme et n’est pas dans le foot business. Ils ne payent pas les joueurs au-dessus d’un certain prix grâce au salary sap. Le club a un côté familial. J'ai regardé le derby, les Verts ont bien joué. On battra l'OL à Saint-Etienne au match retour !"

Dimitri rit contre la Bulgarie

07/10 22:51

Image

 

Alors que Léo Lacroix est resté sur le banc lors de la victoire (3-2) arrachée par la Suisse en Hongrie, la France a écrasé la Bulgarie 4-1 ce soir au Stade de France. Titulaire comme Blaise Matuidi, Dimitri Payet a permis aux Bleus de prendre l'avantage d'une frappe enveloppée du droit.

 

Ben s'enterre à Leicester

07/10 18:13

Il y a Leicester, le champion d'Angleterre surprise, qui joue la Ligue des Champions, et qui essaye tant bien que mal de défendre son titre. Il y a Mahrez, il y a Vardy.

Et puis il y a l'équipe réserve de Leicester. Transféré à Leicester à l'été 2015 et très peu utilisé (4 matchs) par Ranieri, Yohan Benalouane avait été prêté à la Fiorentina l'hiver dernier. De retour en Angleterre, il est (éric) cantonné à l'équipe réserve.

Il a brillé lors de son dernier match en marquant le but de Leicester sur la pelouse de Manchester City (nul 1-1) ... devant 553 spectateurs.

A 29 ans, notre ex-spécialiste es-amorties de la poitrine qui a fait le tour de la série A (Cesena, Atalanta, Parme, Fiorentina), est dans une sérieuse impasse. Comme d'autres il  a été bluffé par le mirage Anglais. Il a un profil, et il faut lui souhaiter, à revenir dans l'Hexagone l'hiver prochain.

Galtier, l'Européen

07/10 16:15

 

 

Dans un très long entretien paru sur le site de l'UEFA, Christophe Galtier, en européen convaincu, nous parle de la saison européenne des Verts et de l'histoire de l'ASSE. 

  

Le dernier match nul a permis de rester au contact d'Anderlecht. Si Anderlecht l'avait emporté, ils avaient deux fois trois points. Le fait d'avoir égalisé à la dernière minute nous évite un écart plus important. On est à la fois à deux points de Mayence et à deux points d'Anderlecht. Nous allons avoir une double confrontation avec la réception de Gabala et puis nous allons jouer à Gabala.

 

Je pense que la double confrontation va être déterminante dans cette compétition. Après, le match en lui-même n'était pas un match de très haut niveau. On a fait une bonne première période mais en second on a souffert. Il y'avait tellement d'absences dans le groupe que c'était difficile de faire un très bon match. On est très satisfait de pouvoir arracher le point de match nul à la dernière minute.

 

Même si Gabala sera une équipe difficile à jouer, elle n'a pas encore gagné un match mais sur ce que j'ai vu et ce que nous avons observé, ils ont de la qualité. Ils ne lâchent rien. Ils marquent des buts. Cette équipe-là a éliminé dans les tours préliminaires une équipe française, Lille. Il faut évidemment les prendre au sérieux, mais sur cette double confrontation, l'idéal serait de faire un maximum de points. Comme la saison dernière, après deux journées on n'avait qu'un point, un match nul face à Rosenborg, on avait perdu face à Lazio de Rome. On a gagné la double confrontation contre Dnipro. Si on arrive à faire la même chose on aura fait un grand pas pour envisager la qualification.

 

Il y a deux saisons on est allé à Qarabag. On a joué dans un stade où il y'avait du monde. Là on ne joue pas dans le même stade mais dans un stade plus petit ou il y a aussi une grosse ambiance. On est prêt dans l'organisation parce qu'on a eu cette expérience-là, ce vécu. Il y a un voyage et un peu de décalage horaire. On joue bien de l'expérience acquise depuis deux saisons. On va se déplacer dans les meilleures conditions pour permettre à l'équipe de faire un résultat là-bas.

 

À défaut d'avoir la qualité dans le jeu, parce qu'il y a beaucoup de mouvement dans l'équipe à cause de blessures... Avec l'absence des joueurs c'est difficile de trouver des automatismes. On a cette qualité là, cette force mentale. J'ai un groupe qui est irréprochable dans la détermination, la mentalité. Chacun joue pour l'autre, chacun joue pour l'équipe. C'est une satisfaction pour moi. Il faudra avoir dans les prochains matches de Coupe d'Europe, j'espère retrouver l'intégralité de l'effectif, garder cet état d'esprit, cette force collective, mais aussi améliorer notre jeu pour être plus efficace.

 

Je ne peux pas dire qu'il y ait un travail spécifique, mais le fait d'avoir arraché dans les matches de championnat les victoires ou des matches nuls, je pense à Paris à la dernière minute pour un match nul, contre Bastia à la dernière minute pour le gagner, ça permet de toujours y croire. Cela nous permet de croire qu'on peut toujours gagner un match sur la fin. Tant qu'il n y a pas un écart de buts important on peut toujours revenir au score. On est arrivé à le faire deux fois en Coupe d'Europe et c'est très important, c'est significatif. Mais il n'y a pas un travail spécifique là-dessus. C'est une prise de conscience collective et ça il faut l'entretenir, il faut faire en sort de le développer. On essaie de le faire tous les jours par le dialogue qu'on a avec le groupe.

 

 L'approche européenne à changé par rapport à la première campagne, nous avions perdu, je crois, qu'un match et on a fait cinq matches nuls. On s'est aperçu que, finalement, sans gagner c'est très difficile de se qualifier. On croit toujours qu'on peut mais l'analyse et ce que j'avais retenu de la première campagne, c'était qu'il fallait prendre beaucoup plus de risques dans le jeu pour gagner. C'était important de gagner. C'est ce que nous avons réussi à faire la saison dernière. On est arrivé à gagner des matches, ce qui nous a permis de se qualifier. Et là, même si on a égalisé contre Mayence et contre Anderlecht avec une équipe très diminuée, il faut prendre beaucoup plus de risques dans le jeu pour aller chercher la victoire.

 

Il y a quelques années en arrière, il y avait beaucoup d'usines, beaucoup d'activités professionnelles, il y avait la mine à Saint-Etienne. Dans les usines on fabriquait beaucoup ici. Ce temps-là est révolu et aujourd'hui il reste de cette époque-là les Verts. Déjà à l'époque c'était la fierté de tous les habitants du département ou la ville. Aujourd'hui il n y a plus cette activité professionnelle mais le club fait toujours la fierté des habitants, des supporters.

 

Cela se transmet de génération en génération. On voit souvent au stade le grand-père avec son petit-fils. Cela commence automatiquement. Quand le petit-fils a son enfant il va l'emmener au stade. Je trouve qu'il y a une grande similitude avec Liverpool. J'ai passé un peu de temps à Liverpool et je connais l'histoire de Liverpool. On se ressemble – pas avec les mêmes moyens – mais dans l'esprit et dans les valeurs on ressemble énormément à Liverpool.

 

Déjà on est la seule équipe qu'on appelle par sa couleur. On dit rarement Saint-Étienne, on dit les Verts. Les médias, les gens, je me rends compte quand je les croise, pour eux nous sommes les Verts. C'est la même chose à Liverpool. On dit les Reds. On est une des rares équipes en Europe qu'on appelle par sa couleur. La couleur verte est très importante, et on a une responsabilité, un devoir, quand on défend cette couleur, qu'on porte cette couleur

 

Les exploits, c'est l'histoire qui a fait ça. La grande épopée européene, les grandes épopées, dans les années 70 et 80. C'était évidemment la qualité des joueurs dans l'équipe, la qualité d'entraîneur, mais aussi la grande qualité de son public avec les gens qui étaient omniprésents, qui encourageaient, pour que son équipe ne baisse jamais les bras. Ils ont renversé des situations incroyables ici. On retrouve ça aujourd'hui, 40 ans après. Le même comportement, la même ferveur, la même passion dans les tribunes. Quand vous parlez avec les joueurs qui sont passés par ici, qui ont pu faire des grandes carrières après, ils disent toujours qu'ils n'oublieront jamais la passion, la ferveur qu'il y a dans Le Chaudron.

 

Même si il y a 40 ans, personne n'était né sauf moi. Bien sûr il y a aussi la volonté de la part du club et l'entraîneur de transmettre l'histoire "ici les gens ont fait ça". Il y a un devoir de mémoire important sur lequel on travaille aussi avec les joueurs qui arrivent qui ont entendu parler automatiquement des Verts. Ils n'ont pas vu les matches, mais ils ont la possibilité d'aller au musée. On transmet l'histoire et les joueurs sont très curieux de voir ce qu'il y avait avant.

  

On a fait une campagne européenne avec Lyon et on est allés en 8es de finale de Champions League face à Manchester. J'ai eu aussi une campagne européenne avec Marseille en Champions League en 1999, et ce vécu-là, à la fois Marseille, Lyon et la première campagne donne plus de lucidité sur les analyses et les choix à faire.

 

C'est difficile de dire que c'est une importance pour le foot français parce que Saint-Etienne a été dépassé depuis des années par d'autres clubs, des clubs hyper-médiatisés. On peut parler de la mondialisation du PSG avec un pouvoir financier extraordinaire.

 

Il y a Lyon, un voisin qui est aussi un concurrent énorme pour les Verts. Les Lyonnais qui depuis 20 ans ont fait des campagnes européennes. Et il y a Marseille, ce club très populaire en France, mais pour voyager assez souvent à titre professionnel ou en famille, quand vous parlez de Saint-Étienne on parle automatiquement du football et Les Verts.

 

Saint-Étienne c'est les Verts. Les Verts c'est Saint-Étienne.

Galette active trop tard son Reuzeau

07/10 13:32

Image

 

Christophe Galtier a appelé Bertrand Reuzeau en fin de saison dernière pour tenter de le faire revenir à la tête du centre de formation, qu'il avait dirigé de 2000 à 2003. Mais l'ancien boss de la formation du QSG venait de donner son accord à Monaco, qui a officialisé sa venue le 8 juin dernier.

Little Kévin

07/10 12:48

 

Interrogé hier par la chaîne ONZEO, Kévin Malcuit dresse un bilan de la défaite lors du dernier derby, des différentes blessures et du jeu stéphanois en général, extraits.

 

Perdre un derby, cela fait toujours mal. On avait à coeur d'aller faire un résultat là-bas. On savait que ce serait très compliqué, mais on est une équipe accrocheuse, on y a cru jusqu'au bout. Cette défaite nous fait mal. On a très bien joué, Dans l'ensemble c'est positif après il y a des choses à revoir. On va voir à la vidéo ce qui n'a pas été et le rectifier pour le week-end prochain.

 

Les supporters ici ne vivent que pour le club, on peut toujours compter sur eux, ils savent qu'il y a un match retour contre Lyon, on tachera de leur apporter la victoire.

 

Pour les blessures, le groupe le vit un peu mal, parce que perdre des joueurs comme ça par blessure, des joueurs très importants, On ne le vit pas bien. On essaie de bien récupérer pour éviter au maximum les blessures. On va essayer de récupérer des cadres durant la trêve, comme Florentin Pogba ou Loïc Perrin. Petit à petit, les joueurs vont revenir, Ca va faire beaucoup de bien à l'équipe.

 

Moi je m'adapte à tous les systèmes de jeu, ça ne change pas mon rôle de prendre mon couloir. Le 3-5-2 est plus porté vers l'avant, mais avant d'attaquer, je doit songer à bien défendre. A quatre défenseurs, on monte moins, mais cela ne me change pas beaucoup.

 

Cette année on a une qualité, celle de marquer dans les dernières secondes. Nous sommes un goupe très solidaire, qui ne lâche rien. On y croit jusqu'à la fin et je pense que toute la saison va se passer comme ça. Après, il faudra être capable de marquer les premiers pour ne plus courrir après le score car ça ne va pas forcément sourire tout le temps en fin de partie.

 

Pour l'Europa League, c'est bien d'avoir pris ce point en fin de match contre Anderlecht, mais on sait très bien qu'il faudra aussi gagner. Contre Quabala, il faudra gagner à la maison si on veut exister dans ce mini-championnat.

 

L'Europa League demande de l'énergie, qui forcément s'en ressent sur le championnat, mais c'est un réel plaisir de la jouer pour chaque joueur, on se donne à fond.

 

 

Lens nous devance

07/10 07:32

Image

 

Malgré leur début de saison décevant à la maison (2 nuls et une défaite lors des 3 premiers matches de L2 à Bollaert), les Sang et Or devancent les Verts au classement des affluences moyennes mis en ligne par le site lensois.

 

1. QSG : 44 443

2. Vilains : 42 848

3. Sardines : 30 290

4. Sang et Or : 26 709

5. Dogues : 25 991

6. Verts : 23 598

Des joueurs déjà prêts pour Dijon

07/10 07:08
Image   Image   Image
Image   Image   Image

 

Selon la dernière édition du Progrès, Cheikh M’Bengue, Pierre-Yves Polomat, Loïc Perrin, Florentin Pogba, Kevin Théophile-Catherine et Henri Saivet ont participé hier matin à différents ateliers durant une heure. Ils devraient reprendre l’entraînement collectif ce lundi pour préparer la réception de Dijon programmée le dimanche 15 octobre à 17h00. En Slovénie pour faire constater sa blessure à une cuisse au staff médical de la sélection nationale, Robert Beric devrait rejoindre Sainté lundi. Il ne sera pas en mesure de s’entraîner mais, selon Christophe Galtier, son indisponibilité ne devrait pas être trop longue.

Sanou abonné à Beauvais

06/10 23:12

Image

 

Après deux saisons à Beauvais, Germain Sanou (24 ans) n'avait pas souhaité prolonger son aventure dans l'Oise en mai dernier. Mais ne supportant plus d'être devenu oisif, le gardien finaliste de la Coupe Gambardella 2011 a décidé de revenir dans ce club évoluant en CFA. L'international burkinabé refoulera donc cette maudite pelouse du stade Pierre-Brisson.

Souici sauve les Bleus contre la Slovénie

06/10 17:25

 

Pour leur entrée dans le premier tour de qualification pour l'Euro 2017 en République Tchèque, l'équipe de France U19 n'est pas passée loin de la défaite face à la Slovénie, ne devant son salut qu'à un but de la tête sur corner de Rayan Souici à la 91ème minute, suivant ainsi l'exemple de ses aînés stéphanois. Il honore ainsi brillamment sa première cape et titularisation en match officiel dans cette catégorie. Arnaud Nordin était également titulaire et a été remplacé à la 63ème minute. Anthony Maisonnial s'est lui vu préférer Zidane junior et a dû suivre ce match nul inaugural depuis le banc.

 

Prochain rendez-vous samedi face à l'Estonie puis mardi face au pays hôte. Rappelons qu'il faudra finir parmi les 2 premiers de ce mini-tournoi pour s'assurer une qualification au prochain tour de ces éliminatoires.

Fin du deuxième round (2)

06/10 16:39
 
 
A la fin de la saison dernière, une analyse des buts marqués et encaissés par les Verts montrait qu'on marque la moitié de nos buts dans le jeu (un quart sur du jeu construit, un quart suite à des pertes de balle adverses) et un tiers suite à des coups de pied arrêtés (CPA). Mais aussi, qu'on encaisse deux tiers des buts dans le jeu (40% sur du jeu construit, ce qui est énorme).
 
Après un quart de la saison (déjà 14 matchs joués, en supposant que la saison sera aussi longue que la dernière, de 55 matchs), est-ce que des choses ont changé ?
 
 
 
En ce qui concerne les buts marqués, nous sommes maintenant à deux tiers dans le jeu : si ceux qui suivent une perte de balle adverse restent toujours autour d'un quart, les buts venant d'un jeu construit représentent maintenant 40% de tout ce qu'on marque (26,5% l'année dernière). La différence vient des CPA, où on marque moins qu'avant (20% et non plus 32%). 
 
Ceci est aussi visible si on regarde les joueurs qui ont marqué des buts : cette année, à l'exception du but de Lemoine à Jérusalem, tous les buts ont été marqué par un avant-centre ou un ailier. L'année dernière, Sall a marqué 6 buts et Perrin 3, pour ne compter qu'eux, tous suite à des CPA, évidemment...
 
 
En ce qui concerne les buts encaissés, on en prend moins dans le jeu qu'avant : seulement la moitié cette saison, quand la saison dernière c'était deux tiers. Et la différence est faite par les pertes de balle, un seul but pris cette saison comme ça, contre pas moins de 16 sur toute la saison précédente...
 
 
Quant aux nombre total des buts, on tourne pour l'instant à une moyenne de 1,07 buts marqués et 0,8 buts encaissés par match. Une attaque moins efficace que l'année dernière (1,24 marqués), mais une défense bien plus robuste (1,05 encaissés). Ceci est aussi visible dans le nombre de scores vierges, déjà trois cette saison quand il n'y a eu que deux la saison précédente.
 
 
On a donc une équipe plus solide dans le jeu, qui perd le ballon (ou se fait punir) moins souvent, mais aussi une équipe plus joueuse, qui dépend moins des CPA pour marquer des buts. Et tout ceci en bricolant trop souvent le onze de départ...

Du Vert au bleu-bite ?

06/10 13:47

Afficher l'image d'origine

 

Activ-Radio nous annonce que l'ASSE a trouvé une solution innovante pour trouver un débouché aux jeunes pousses qui ne finiront pas professionnels : un partenariat avec l'Armée de Terre. Concrètement, la Grande Muette "s'engage à proposer une information présentant les carrières" aux petits Verts en sortie de parcours.

 

On vous laisse à ce lien écouter Roland Romeyer se déclarer "pour la rigueur et l'autorité", évoquer sa nostalgie de son éducation "chez les Frères", et affirmer l'importance de "la patrie".

Partager