




Les Verts ont obtenu un bon match nul un but partout à Marseille cet après-midi.
Les Stéphanois ont dominé la première période et ont ouvert la marque sur un coup-franc indirect dans la surface de réparation, transformé aux six mètres par Kenny Rocha-Santos (0-1, 35ème). Profitant de la seule erreur d'inattention des Foréziens lors de la première période, les Marseillais ont égalisé sur un pénalty concédé par Ilyès Rahmani à la suite d'un corner rapidement joué à deux (1-1, 45ème).
Malgré quelques situations intéressantes, les Verts ont eu globalement plus de mal en seconde période mais ont pu compter sur un Anthony Maisonnial très inspiré.
La composition: Maisonnial - Gomis, Halaimia, Nadé, Rahmani (Vogel, 46ème) - Fofana, Camara, Rocha-Santos - Bangoura A., Aulagnier, Abi (Pesqué, 70ème)
La réaction de Julien Sablé: "Ce fut un bon match dans lequel chaque équipe a eu sa mi-temps. On a eu beaucoup de situations après l'ouverture du score mais on n'a pas toujours fait les bons choix. En seconde période Anthony Maisonnial nous fait une grosse parade. Le match nul est équitable finalement. Il y avait trois 2000 titulaires à côté de joueurs plus expérimentés comme Anthony Maisonnial, c'est un bel après-midi d'apprentissage pour les plus jeunes."
Galette nous a fait le coup du groupe élargi (20) pour aller étriper les Normands demain (15h) à D'Ornano.
Ruffier et Polomat retrouvent le groupe chargé de rattraper à Caen les points abandonnées en route contre Dijon.
RUFFIER ; MOULIN
THEOPHILE-CATHERINE ; POLOMAT ; LACROIX ; MBENGUE ; POGBA ; PERRIN ; MALCUIT
SELNAES ; PAJOT ; DABO ; SAIVET ; VERETOUT
ROUX ; TANNANE ; MONNET-PAQUET ; SODERLUND ; BERIC ; NORDIN
Comme il l'avait fait il y a un an dans la Pravda, Nanard a regretté aujourd'hui sur SFR Sport 1 que l'ASSE n'ait pas recruté le milieu de terrain niçois Vincent Koziello quand ce dernier était surclassé en U19 à l'AS Cannes.
"Pour nous, à l'ASSE, le premier axe de progrès est le centre de formation, dont le budget comme pour tout le monde tourne aux alentours de cinq ou six millions d'euros. Bordeaux y consacre huit millions d'euros. On a fait de très gros efforts cette année sur le centre de formation. Le centre, ça repose sur des éducateurs. Pour moi il faut venir tous les joueurs ex-pros qui ont joué à Saint-Etienne et qui ont des capacités car c'est faire bénéficier les jeunes de leurs connaissances. Il y a aussi un style de jeu au centre de formation, un style de recrutement. Le gros costaud de 14 ou 15 ans, ce n'est peut-être pas celui qu'on retrouve au bout du compte chez les pros.
Moi je prends l'exemple de Vincent Koziello. Un jour j'assiste à un match Cannes-Saint-Etienne en U19. Je vois ce gamin cannois de 16 ans, à l'époque il avait les cheveux longs, un poids plume. C'était le seul joueur de ballon qui feintait, etc. Nous on avait des grands costauds comme Karamoko, on avait le fils de Youri Djorkaeff, etc.* Je regardais et je me disais : il y a un joueur de football sur le terrain , c'est Koziello. Bien sûr, je l'ai signalé à l'ASSE mais le rapport qui a été fait, c'est : "non, il ne sera jamais joueur pro, parce que c'est un poids plume."
C'est cette vision erronée que nous avons mais que les Argentins et les Espagnols n'ont pas qu'il faut revoir. Messi ne mesure pas un 1m90. Maradona non plus. Il faut qu'on change complètement d'optique, y compris dans nos recrutements. On voit qu'à l'ASSE ça commence à venir, on a une génération des 17 ans qui est très, très forte, on a vu l'autre fois le petit Nordin qui a été bon contre Lyon alors qu'il n'a que 18 ans. C'est typiquement ce genre de joueurs de ballon qu'il nous faut au centre de formation. C'est un axe essentiel. Si vous n'avez pas minimum un tiers de votre effectif, si ce n'est pas la moitié, qui vient de votre centre de formation, jamais vous ne pouvez revenir ou passer dans le top 3. Jamais ! Vous resterez toujours quatrième ou cinquième du championnat maximum."
* Nanard a la mémoire qui flanche, il ne se souvient plus très bien... Oan Djorkaeff n'avait que 15 ans à l'époque et n'était pas encore stéphanois lors de ce match des U19 nationaux (il n'a d'ailleurs jamais joué dans cette catégorie sous le maillot vert). Pour rappel, Jonathan Bamba et Dylan Saint-Louis avaient par contre participé à cette rencontre.
Invité aujourd'hui de l'émission "Transversales" sur SFR Sport 1, Nanard a incité Galette a produire plus de spectacle.
"Saint-Etienne souffre d'un handicap, sa taille, par rapport des grandes villes comme Paris, Lyon, Marseille (…) Lyon est la deuxième ville de France. Au Parc OL, il y a quelque chose comme 1 000 personnes par jour en séminaire, c'est fabuleux. C'est une merveilleuse réussite, on ne peut pas comparer ça à Geoffroy-Guichard. Nous, un de nos objectifs, c'est de racheter notre stade, mais on n'aura jamais les revenus que l'Olympique Lyonnais aura. On vit avec d'autres valeurs à Saint-Etienne, qui ne sont pas obligatoirement celles de l'argent, même si dans le foot à haut niveau ce sont des contingences financières qui comptent. Le but de la vie c'est d'être heureux. Je ne suis pas sûr qu'avec des valeurs essentiellement financières on soit toujours heureux.
Si vous êtes à l'intérieur du club, il y a sincèrement une chose qui rend extrêmement heureux. Avec des Dominique Rocheteau, des Christophe Galtier, des Roland Romeyer, Michel Saez, les gens du staff, etc., nous n'avons aucun tordu. Nous n'avons que des gens bienveillants, conviviaux, collectifs. On a cette chance, pour moi c'est le plus important. On est le seul club en France qui depuis sept ans est économiquement positif. On ne gagne pas des millions mais on n'en perd pas alors qu'on voit de lourdes pertes dans le football français. En football, il y a une règle d'or : il ne faut pas vivre le problème sportif en même temps que le problème économique.
Notre budget a beaucoup progressé. Il y trois ou quatre ans, il était d'une cinquantaine de millions d'euros. Il est monté à 58, puis 64, aujourd'hui il peut dépasser 70 M€, ça dépend des performances. La masse salariale a augmenté, bien sûr, mais on est toujours dans notre démarche de salaires contrôlés. Regardez le nombre des joueurs que nous avons, il y a eu des efforts très importants qui ont été faits. Nous, on veut tout mettre sur le sportif, on a une ambition. Mais notre augmentation de budget a des limites.
On voit des clubs comme Bordeaux et Lille avec des budgets d'une centaine de millions d'euros, voire l'OM avec 115 M€. Vous avez Monaco autour de 160 M€, Lyon autour de 220 M€ et le PSG autour de 500 M€. Bien sûr, on n'est pas à ce niveau-là, mais si on compare l'ASSE et l'OM sur les cinq dernières années depuis l'arrivée des Qataris, en termes de classement sportif moyen, on est au-dessus. Et au niveau financier, je ne vous dis pas la différence !
Vous me dites qu'on ne pourra jamais rejoindre les clubs que j'ai cités en termes de budget et qu'on s'ennuie en regardant jouer Saint-Etienne. Pour moi ce sont deux sujets différents. Vous pouvez avoir des budgets plus faibles et ne pas vous ennuyer, regardez Nice et Toulouse par exemple. Mais Nice fonctionne bien depuis à peu près un an, il faut juger les choses dans la durée. Saint-Etienne est dans cette situation depuis cinq ans. Moi j'ai beaucoup d'admiration et d'amitié pour Jean-Pierre Rivère. Je lui dis souvent qu'il fait des choses très intelligentes. L'année dernière Ben Arfa, cette saison Balotelli, un entraîneur suisse qui joue l'attaque…
Vous voulez qu'il y ait plus de spectateurs au stade, il faut jouer plus le spectacle, c'est une évidence. Moi, c'est ce que je dis au club. Après, il faut que les messages passent. Mais moi je dis au club qu'il faut qu'on ait une orientation beaucoup plus tournée vers le spectacle. Je pense sincèrement que des supporters, des spectateurs qui viendraient voir un match où on perdrait 4-3 à domicile seraient plus heureux que de voir le 1-1 qu'on a fait contre Dijon. Nous, à la direction du club, on peut impulser. Roland Romeyer pense la même chose que moi, nous sommes sur la même longueur d'onde. Moi je pense que Christophe a une vision, mais il y a tout un staff – je ne veux pas critiquer quiconque - je pense que malheureusement en France on a une culture, il faut qu'on la change.
Moi je pense qu'on va dans le bon sens. Les exemples de Nice et Toulouse démontrent qu'avec des budgets inférieurs mais avec une certaine vision, on peut arriver, soit par l'énergie en mettant sur le terrain beaucoup d'ingrédients comme Toulouse, soit dans un style de jeu, on peut arriver à produire du spectacle et donc à surperformer par rapport aux résultats. Christophe, je pense qu'il le sait aussi. Pour passer lui aussi un cap supérieur, il faut qu'il produise un football d'une nature différente.
Regardez la Bulgarie. On est mené mais on lâche les chiots (sic), on lâche les chiots et on fait une belle performance. On va en Hollande, on mène 1-0, on peut facilement aller chercher le deuxième but. Mais qu'est-ce qu'on fait ? On a une certaine prudence et derrière on n'est jamais à l'abri. Ce que je veux dire, c'est que c'est notre culture. On a une conception en France, c'est terrible, il faut qu'on sorte de cette conception. En France, la notion de spectacle passe après la notion de résultats."
Avant le match de demain après-midi (15h), la Ligue qu'on adule a publié sur son compte Twitter une statistique qui, si elle ne surprendra personne, souligne avec des chiffres la pugnacité des joueurs de Christophe Galtier.
Les Verts sont en effet l'équipe des 5 grands championnats européens qui inscrit le plus de buts après la 90e minute, devant les Gunners et les banlieusards. L'occasion également de constater que mine de rien, Roux tourne.
Très problement titulaire au poste de latéral gauche demain après-midi suite au forfait sur blessure d'Emmanuel Imorou, l'ancien Canari Vincent Bessat évoque la réception des Verts aujourd'hui dans Ouest-France. Extraits.
"On va tomber sur une équipe très compliquée à jouer, qui a beaucoup de matches dans les jambes aussi. Mais ce qui va compter, c’est surtout ce que nous, on sera capable de mettre dans ce match pour lui poser des problèmes. On a besoin de points, car tout va très vite dans les deux sens dans ce championnat, et là on est dans le mauvais sens... On a envie de repasser le plus vite possible dans la première partie de tableau, et ça passe déjà par une victoire contre Saint-Etienne. Si on ne prend pas de points, ça va devenir de plus en plus compliqué, et la pression montera en bas de classement... On a des objectifs qui ont été fixés en début de saison, et pour les tenir ça passe par des victoires rapides.
Après notre défaite à Montpellier, on s’est dit certaines choses, avec le coach, les joueurs... Mais c’est là où justement, on a peu d’inquiétudes : on a un groupe uni, sain, qui sait se parler quand ça ne va pas. Il n’y a pas d’animosité ou d’éléments qui tirent vers le bas. Seuls les résultats traduiront ce que je viens de dire. On prend trop de buts. Il y a tout un travail collectif à revoir, des attaquants aux défenseurs. Que tout le monde fasse les efforts. Et si on veut être meilleur offensivement, c’est pareil, tout le monde doit accompagner pour qu’on créé plus de problèmes à l’adversaire. Le classement ne reflète pas ce qu’on aurait voulu, c’est vrai, mais pour l’instant il n’y a pas lieu de s’inquiéter, il reste encore beaucoup de matches."
S'étant blessé à la cuisse avant-hier à l'entraînement, le jeune et prometteur attaquant caennais Yann Karamoh est forfait pour la réception des Verts alors que cet international U19 avait joué tous les matches depuis le début du championnat, sept fois en tant que titulaire. Un coup dur de plus pour Patrice Garande, qui devra également se passer des services d'Emmanuel Imorou, Mouhamadou Dabo, Syam Ben Youssef et Jeff Louis.
Dans le quotidien Ouest-France, l'ancien buteur des Verts et actuel entraîneur de Malherbe incite ses joueurs à se racheter face à Sainté. "Je suis toujours en colère, encore plus qu'après le match car j'ai revisionné plusieurs fois cette rencontre contre Montpellier. J'espère que les joueurs aussi sont en colère. On s'est dit ce qu'on avait à se dire, maintenant il ne faut pas que le groupe perde confiance en ses moyens. On ne peut pas gagner un match de L1 si on ne met les ingrédients au niveau de l'attitude."
La laborieuse victoire des Verts contre la modeste équipe de Qabala ne rassure pas le Sphinx dans Le Progrès du jour. Extraits.
"L’ASSE ne parvient pas à se faire craindre de ses adversaires. C’est regrettable et cela nuit au spectacle. Il va falloir qu’elle corrige cela en jouant sur un rythme plus élevé. ll y a eu également quelques mauvais choix au moment de conclure des situations intéressantes, un manque de lucidité, de précision. Avant de recevoir le ballon, il faut savoir ce que l’on va en faire. L’analyse doit être spontanée. Cela n’est pas le cas. L’ASSE a pourtant eu l’opportunité de prendre rapidement l’avantage. Mais les Verts sont gênés dans la maîtrise du ballon."
Une fois de plus impeccable avant-hier contre Qabala, Jessy Moulin s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"On a été très conquérants, présents dans les duels. On est allé de l’avant. Même si on a eu un brin de réussite, il y a eu quand même la manière. On n’a rien lâché. L’objectif est de se qualifier. Cela passe forcément par des résultats à l’extérieur, à commencer par le déplacement en Azerbaïdjan contre Qabala dans quinze jours. C’est peut-être l’équipe qui nous a mis le moins en danger. Chaque match est différent. Ce n’est pas parce qu’on ne marque qu’un but contre Qabala que l’on n’en marquera pas plus face à Mayence ou Anderlecht. On savoure cette victoire.
J’étais incertain, je n’ai pu m’entraîner cette semaine. Je n’ai pas pu tester ma jambe avant l’échauffement. C’était assez stressant mais, à l’arrivée, cela s’est bien passé. Dans les toutes dernières minutes, ils ont poussé, sont tous passés devant. On a bien négocié cette période. J'ai joué trois matches européens, c’est magnifique. C’est un grand mot mais, je le répète, c’est magnifique. Je me suis régalé même si je sais que cela ne durera pas aussi longtemps que les impôts (Rires)… Bien sûr, cela me donne envie d’en jouer d’autres. Je travaille pour cela tous les jours pour déjà conserver ma position et essayer d’aller plus haut."
Entraîneur des gardiens à l'ASSE, Mickaël Dumas est en stage d'observation à Chelsea depuis hier et jusqu'à lundi. Il a retrouvé chez les Blues un certain Kurt Zouma, qui n'a toujours pas rejoué depuis sa grave blessure du 7 fevrier dernier mais devrait reprendre l'entraînement la semaine prochaine.
C'est en tout cas le point de vue des internautes du site de l'UEFA invités à se prononcer sur le meilleur joueur de cette 3ème journée de phase de poules d'Europa League.
Déjà étonnement présent parmi les 8 nommés, à la suite d'un match correct, mais qui ne restera pourtant pas dans les annales, Kévin Monnet-Paquet termine à la 3ème place du classement, derrière Dani Quintana de Qarabag et Ibarbo du Panathinaikos, avec 8% des votes, et devance ainsi le petit frère de Florentin, Paul Pogba, ou encore Candreva ou Konoplyanka.
La programmation de la 13ème journée de Ligue 1 vient de tomber : l’ASSE recevra l’OGC Nice en match de clôture, le dimanche 20 novembre à 20h45.
Si on peut comprendre cette programmation en prime time par la qualité du jeu et du spectacle produit par les deux équipes, elle reste néanmoins incompréhensible d’un point de vue européen. En effet, les deux équipes joueront des matchs très importants dans leurs groupes de Ligue Europa le jeudi 24 novembre, les Verts accueilleront le FSV Mainz 05 et Nice se déplacera sur le terrain de Schalke 04.
Mais comme le diffuseur de ce match n’a pas aussi les droits de la Ligue Europa, les performances des clubs français en Europe ne sont probablement pas parmi ses priorités…
Le site officiel du SM Caen qui annonce une grosse chambrée dimanche (déja 16 000 place avaient été vendues mercredi) revient sur les vilaines stats Vertes à Caen.
Les Normands qualifient les Verts de leurs "victimes favorites" (sic) : en 14 déplacements à Caen en L1, nous nous y sommes inclinés 10 fois pour 1 nul et 3 victoires.
Nos deux derniers déplacements là bas se sont soldés par un piteux 0-1.
Finissons par une note plus gaie, avec notre dernière victoire à D'Ornano qui remonte au 21 avril 2012. Ce soir là, Aubame avait, par un doublé, grandement contribué à notre éclatante victoire 4-1. Ruffier, Perrin, Clément et Lemoine en étaient et pourront expliquer dimanche à leurs équipiers comment s'y prendre !
Expulsé pour avoir contesté trop vertement le pénalty égalisateur obtenu par son ami Loïc Perrin dans le temps additionnel, le capitaine dijonnais Cédric Varrault a écopé hier soir de 3 matches ferme de suspension.
Le site de l'UEFA a recueilli les propos du capitaine et du gardien des Verts à l'issue de leur victoire contre Qabala.
Loïc Perrin : "Il nous fallait cette victoire pour espérer à croire en une qualification dans cette poule. Cela a été difficile mais quand on ne marque pas rapidement, cela devient compliqué. On a été récompensé, même si on a marqué un but chanceux et je pense que la victoire est méritée. Gagner ce premier match c’est bien. Au classement, ça reste serré, on se retrouve à trois équipes à 5 points. Pour nous, il faut aller chercher une victoire à Qabala."
Jessy Moulin : "Nous avons réalisé un très bon match. On a raté des occasions mais on rencontre des équipes très regroupées derrière. À l’approche du but, c’est très compliqué de trouver les dernières passes. Dans le jeu, on a été très sérieux au niveau défensif et on a essayé de faire le jeu au milieu et devant. On a obtenu trois points donc on a bien fêté cette victoire car nous avons fourni beaucoup d’efforts. On recolle à la tête de ce mini-championnat, c’est ce qu’on voulait ce soir."
Suspendu, Christophe Galtier a regardé la laborieuse victoire des Verts contre Qabala à la télé dans son bureau à l'Etrat avant de confier sa réaction à W9.
"On a beaucoup travaillé ces derniers jours avec mon staff pour parer à certaines éventualités. Tout dépendait du scénario. Après, René devait gérer avec Thierry Oleksiak et l'ensemble du staff le match de manière naturelle avec leur ressenti, sachant que le premier changement à faire en cas de résultat à aller chercher était l'entrée de Robert. Après, ils ont géré comme il fallait le faire. J'ai trouvé l'équipe mieux que d'habitude mais malheureusement avec trop d'imprécisions sur un plan offensif. On a gagné, c'est bien. On gagne sur un but contre son camp de l'adversaire. On a eu des situations, on n'a pas su les mettre au fond. C'est dommage, car je pense qu'on aurait mérité de gagner en marquant nous-mêmes. Mais on prend ces trois points avec plaisir. Ça nous remet dans la course puisque les équipes de devant ont fait match nul. Il y a trois équipes à cinq points. Il faudra avoir un résultat très positif à Qabala dans quinze jours."
"Nous n’avons pas été à l’abri d’une mauvaise situation. Sur les quatre corners d’affilée de Gabala, je n’étais pas très à l’aise devant mon écran. L’essentiel était de gagner, dans l’ensemble nous avons eu beaucoup plus de situations que lors des derniers matches. Nous devons améliorer notre finition, la qualité de nos centres et avoir le geste juste devant le but" a ajouté Galette sur le site de l'UEFA.
Privée de plusieurs joueurs cadres, la lanterne rouge du groupe C de l'Europa League Qabala a longtemps résisté ce soir à Geoffroy-Guichard face à des Verts ultra-dominateurs mais inefficaces. Sainté n'a dû son salut qu'à un but contre son camp inscrit d'un superbe coupe de tête par le Brésilien Ricardinho à la 70e.
Ce court mais mérité et très précieux succès permet aux Verts (5 points) de revenir à hauteur d'Anderlecht et Mayence, qui se sont neutralisés ce soir en Allemagne (1-1).
Seul Vert parmi l'équipe de France U17 participant au premier mini-tournoi qualificatif au prochain Euro de cette catégorie, l'an prochain, Nathan Crémillieux, titulaire pour l'occasion, a participé à la victoire inaugurale 2 buts à 1 face au Monténégro.
La France prend provisoirement la deuxième place du groupe et une option sur la qualification pour le prochain tour. Rendez-vous samedi face à l'Estonie et mardi face à l'hôte slovène pour savoir si les petits Bleus pourront atteindre le tour suivant.
Telle est la question qu'aimerait poser Laurent Paganelli au Sphinx Robert Herbin.
Dans une interview retranscrite par SoFoot, l'homme de terrain le plus célèbre de Ligue 1 revient sur sa carrière de footballeur et notamment sa relation avec Robert Herbin. Extraits.
"Pourquoi à un moment tu m’as laissé tomber ?" On ne parle pas de foot, mais de rapports humains. Il peut me répondre : " Pour savoir comment tu allais réagir dans le dur." Mais je pense que tu ne peux pas agir de cette façon avec tout le monde. Pourtant, si je n’avais pas eu autant d’amour pour Robert Herbin, je ne demanderais pas cette réponse. C’est quelqu’un que j’admire. Mais peut-être qu’il n’a pas la réponse, peut-être qu’il ne s’est pas rendu compte. Peut-être que ce n’était pas le meilleur moment de sa vie non plus. Mais c’est vrai que ça m’a (il souffle)... je te jure, je suis passé d’un joueur qui avait des capacités, de talent, à un joueur quelconque, en l’espace de 90 minutes.
(...)
Quand tu as une relation père-fils, tu attends que la démarche vienne du père, mais quand elle ne vient pas, la logique c’est qu’à un moment, l’enfant se rapproche, mais je crois que je n’en ai jamais eu le courage. Et puis à l’époque, on n’osait pas élever la voix, aller à l’encontre des parents, contredire quelqu’un de plus vieux. Tu sais, Herbin, je le vouvoyais. Pour nous, c’était une montagne. On ne pouvait pas dire : «"Hey pourquoi tu ne me fais pas jouer ? " On n’est pas dans le monde d’aujourd’hui. Tu devais presque prendre rendez-vous pour lui parler. Mais c’est ma vérité à moi, pas forcément la sienne, c’est ce que j’ai ressenti, ce que j’ai vécu. Peut-être que je me trompe. Je n’accuse personne, mais il manque un truc."
Evoquée la semaine dernière par la Pravda, l'arrivée de Rudi Garcia à l'OM a été officialisée à la mi-journée par le club phocéen. L'ancien co-entraîneur des Verts s'est engagé pour trois ans avec le club de Bafé Gomis, qui pointe à la 12e place après 9 journées à 1 petit point de l'ASSE.
Arrivé pour la saison 2015 et prolongé fin 2015 au sein du staff technique (chargé de la cellule recrutement), David Wantier va continuer et renforcer sa mission à l'ASSE. Afin de mener à bien ses objectifs, le Site Off explique même qu'il a quitté ses fonctions d'agent de joueurs.
Je suis fier de pouvoir apporter mon expérience à une institution aussi prestigieuse que l’ASSE. Avec Bernard Caïazzo (Président du Conseil de surveillance), Roland Romeyer (Président du Directoire), Christophe Galtier (entraîneur général), Dominique Rocheteau (Coordinateur sportif) et Eric Blondel (Team manager), nous partageons la même vision du développement du club.
Meilleur buteur du championnat belge avec 8 pions, Idriss Saadi réussit l'exploit de mettre d'accord Donald Trump et Hillary Clinton, comme l'atteste cette amusante vidéo publiée hier par le club de l'ancien attaquant stéphanois (Courtrai).
Lens a annoncé aujourd'hui la résiliation du contrat de Guirane N'Daw arrivé chez les Sang et Or en 2015.
A 32 ans, celui qui ne nous avait pas laissé un souvenir impérissable (recruté par Alain Perrin il a disputé 39 matchs en championnat sous le maillot vert en 2009 et 2010) est dans une situation compliquée.
Après des passages à Saragosse, Birmingham, Ipswich, Tripolis puis Metz, il avait été recruté par Kombouaré et titularisé 9 fois avec Lens la saison dernière, mais n'a plus joué depuis près d'un an.
Comme le rappelle la Pravda du jour, sur ses 15 matches joués depuis le début de saison, l'ASSE a marqué 8 de ses 16 buts à partir de la 85e minute, dont 5 dans le temps additionnel, sans en encaisser un seul. En L1, les 11 buts stéphanois ont été inscrits en seconde période dont 6 par des remplaçants (Beric à deux reprises, Hamouma, Nordin, Roux, Soderlund), Sainté ayant le banc le plus efficace de l'élite.
L'incapacité des Verts à claquer en première période en championnat tracasse Galette, interrogé hier à ce sujet en conférence de presse. "Je sais que les joueurs n’y pensent pas. Moi, par contre, j’y pense beaucoup. On cherche les raisons, on cherche à modifier les choses. Pour l’instant, on n’y arrive pas. Cela donne des matchs où l’on est obligé d’arracher les points dans les dernières secondes. On y laisse beaucoup d’énergie. Peut-être qu’il faut qu’on démarre les rencontres avec une équipe qui les finit bien."
Eliminé par Qabala en août dernier au 3e tour préliminaire de l'Europa League , l'entraîneur lillois Frédéric Antonetti nous met en garde dans la dernière édition du Progrès.
"C’est une bonne équipe cohérente, bien organisée, très expérimentée. Elle a du métier, elle est rusée. Si elle mène au score, vous êtes mal. Elle joue un peu à l’italienne. Elle sait casser le jeu. Les deux fois contre elle, nous avons été menés et on s’est fait avoir. À cette période de la saison, ils étaient beaucoup plus prêts que nous. Mais, à mon sens, c’est en dessous de ce que l’on voit dans notre championnat même si cela peut paraître incongru de parler ainsi d’une formation qui nous a éliminés. À ce moment de la saison, Saint-Etienne ne devrait pas avoir de problème."
En conférence de presse, Galette a évoqué hier sa suspension et l'organisation qu'il a mise en place pour affronter Qabala ce soir à Geoffroy-Guichard.
"Contre Anderlecht, je suis rentré sur le terrain pour exprimer une joie incroyable. Le règlement est le règlement. Je savais que j’allais être suspendu. La prochaine fois, il faudra que je me maîtrise. Avec l’UEFA, c’est radical. Je ne vais pas pouvoir bosser. À partir de l’arrivée au stade, je n’aurai plus aucun contact avec l’équipe. Il y a toute une organisation à avoir. J’ai totalement confiance en mon staff. René Lobello aura la responsabilité de coacher. Il aura carte blanche. On va préparer différents scénarios, si on est mené ou pas. J’ose espérer que l’on ne va pas revivre ce que l’on a vécu à Nantes. Je ne pourrai pas suivre le match aux côtés de Stéphane Ruffier car avec l’UEFA, vous vous installez à une place bien précise. Je serai accompagné par un délégué jusqu’à la fin du match. Stéphane, lui, pourra se mettre partout sauf dans le couloir du vestiaire. Il pourra notamment être à côté du banc."
Alors qu'il venait d'aligner quatre matches de rang pour la première fois depuis de longs mois, Emmanuel Imorou est de nouveau stoppé par des pépins physiques. Souffrant notamment du dos, l'international béninois ratera donc la réception des Verts selon Ouest-France qui précise que l'ancien Canari Vincent Bessat devrait le remplacer au poste de latéral gauche. Toujours pas remis de sa déchirure au quadriceps, Mouhamadou Dabo nous a confirmé qu'il ne sera pas en état d'affronter son club formateur. Patrice Garande devra également se passer des services du défenseur central Syam Ben Youssef et de l'attaquant Jeff Louis.
Photo P.Masseguin
Dans une sympathique émission diffusée avant-hier par ESPN et dénichée par notre fidèle potonaute lusophone thomas99, Alex et Aloisio se sont remémorés leur passage à Sainté et en particulier une défaite arrosée à GG face à Nantes. Alors qu'ils étaient accablé d'avoir perdu contre une équipe quelconque et s'inquiétaient du niveau des Verts, la Panthère et le Taureau de Goias ont eu la surprise de voir débarquer le préparateur physique séphanois, les bras chargés de binouzes, leur expliquer que la bière hydratait plus que l'eau. Conclusion de José, dans un grand éclat de rire : "Là, on s'est dit que l'on était dans l'équipe idéale !"
Si Robert Beric est encore incertain pour demain, il figure bien dans le groupe des 19 joueurs retenus par Galette, suspendu pour avoir envahi le terrain sur le but égalisateur de Nolan Roux contre les Mauves.
Gardiens : Moulin, Maisonnial
Défenseurs : Malcuit, Théophile-Catherine, Perrin, Pogba, Lacroix, M'Bengue
Milieux : Selnaes, Pajot, Dabo, Veretout, Saivet
Attaquants : Monnet-Paquet, Roux, Tannane, Beric, Soderlund, Nordin
Alors que son équipe jouera demain à Mayence le match au sommet du groupe C de l'Europa League, le responsable de la communication des Mauves David Steegen déplore le côté peu sexy de sa poule sur le site Newsmonkey.
"Des clubs scandinaves proposent un championnat européen composé des meilleurs équipes des petits championnats, le DG du FC Copenhague en a parlé dans les médias. On a reçu des personnes qui sont venus nous faire des présentations. Mais c'est loin, loin, loin d'être concret ! On a écouté, point à la ligne. Mais il est vrai que certains clubs de certains championnats deviennent très, très riches et ils n'ont plus envie de jouer de petits matchs. Donc tout le monde est en train de réfléchir pour garder le football attractif pour tout le monde. Quand on voit aujourd'hui les affiches en Europa League, il n'y a pas beaucoup d'intérêt. Des matchs contre Qabala, Mainz et même Saint-Etienne, c'est pas terrible, tout le monde le voit. Et quand on voit que même en Champions League, Bruges n'arrive pas à remplir son stade..."