


"Lorsque l'infirmerie était pleine, le coach a su trouver les mots pour mobiliser les valides et les convaincre, parfois, de jouer à des postes inhabituels pou eux. Il n'a surtout pas insisté sur les blessés mais plutôt sur l'état d'esprit que devaient avoir ceux qui étaient aptes" déclare le revenant Cheikh M'Bengue dans la Pravda du jour. "On a su répondre présent à travers des valeurs de solidarité et d'abnégation. On espère avoir mangé notre pain noir."
Bernard Caïazzo s'exprime dans la Pravda du jour. Extraits.
"En dépit des nombreuses blessures, on a réussi à limiter la casse en inventant des schémas différents. C'était du bricolage mais ça donne de l'espoir pour la suite. Ce qui ne tue pas rend plus fort, ça a obligé tout le monde à se sublimer. Christophe sait que, lorsqu'on est dans une situation subie, ce n'est pas en se mettant la tête dans le trou qu'on va résoudre les problèmes. Il a fait face et a su transmettre sa force de caractère aux joueurs. Christophe a profité de la coupure pour s'interroger sur tout : la différence de surface entre l'hybride de Geoffroy-Guichard et nos terrains d'entraînement, les crampons, les étirements, la cryothérapie... Christophe a tiré tous les enseignements possibles en fonction de ce qu'il a vu. Il a aujourd'hui des informations qu'il n'avait pas avant."
Le chef cuisinier Pierre Gagnaire, qui avait longuement parlé des Verts dans Le Monde du 30 avril dernier, évoque l'ASSE et sa faillite à Saint-Etienne lors d'un entretien paru hier dans le quotidien suisse Le Matin. Extraits.
"Je suis un cuisinier par obligation. Je crois que l’individu s’adapte à ce que la vie, l’environnement, la pression sociale lui imposent. J’ai repris l’affaire de mon père en 1977. J'ai dû trouver un sens à ce foutu métier que je n’aimais pas, le petit interstice dans lequel me glisser pour que je puisse faire quelque chose qui ait de l’allure. C’est devenu vraiment une façon de vivre, une façon de me relier au monde, d’exercer une espèce de sacerdoce qui va au-delà de l’assiette. La cuisine n'était pas ma vocation. Il y avait des choses qui me plaisaient comme tous les gamins, le cyclisme, le sport en général, le foot évidemment parce que je suis de Saint-Etienne.
La dernière fois que j'ai pleuré, c'était il y a deux ans, quand je suis revenu à Saint-Etienne pour la Fête du livre avec ma femme, Sylvie Le Bihan, invitée comme auteur. J’étais très content pour elle. Nous avons été reçus par le maire avec des mots vraiment touchants. Et là j’ai revu deux images : moi enfant sur les épaules de mon père sur la place de l’Hôtel-de-Ville pour voir le général de Gaulle. Et des années plus tard, de l’autre côté de la place, ma journée de travail terminée à me demander comment j’allais payer mon personnel le lendemain.
Je suis à la fois à l’aise et pas à l’aise avec l’argent. A l’aise parce que personne ne peut me reprocher de courir après l’argent. Le 11 mai 1996 j’ai tout perdu. Après avoir payé tous les artisans, j’ai fait le choix de me mettre en faillite personnelle. Pendant des années j’ai gagné 600 euros par mois. Aujourd’hui je gagne bien ma vie, je ne suis pas riche et je ne le serai jamais à cause de cette faillite. J’ai aussi divorcé deux fois, ça m’a coûté de l’argent. Mais j’ai toujours respecté les gens qui m’ont fait grandir, dont ces femmes."
On ne va pas se mentir : à la lecture des stats d'Opta, les Verts sont archi favoris face à Dijon. A confirmer bien sûr en fin d'après-midi sur le pré !
- Sainté a remporté ses 2 rencontres face à Dijon en Ligue 1 : le 17 décembre 2011 à Gaston-Gérard (2-1, buts de Sinama-Pongolle et Gradel) et le 29 avril 2012 à Geoffroy-Guichard (1-0, but d'Aubame, photo).
- L'ASSE n’a perdu qu’une seule de ses 16 dernières confrontations face à un promu en Ligue 1 (12 victoires, 3 nuls), le 1er février 2015 à Caen (0-1, but de Féret).
- Sainté est invaincu lors de ses 13 dernières réceptions face à un promu en Ligue 1 (11 victoires, 2 nuls), préservant sa cage inviolée lors de 12 de ces 13 matches.
- Battus chez les vilains le 2 octobre dernier, les Verts n’ont pas encore enchaîné 2 revers de rang ni 2 matches sans trouver le chemin des filets cette saison de L1
- Dijon n’a gagné aucun de ses 8 derniers déplacements en Ligue 1 (2 nuls, 6 défaites), son dernier succès remontant au 17 mars 2012 à Marseille (2-1).
- Le DFCO est, avec Lorient, la seule équipe à ne pas avoir pris le moindre point en déplacement en Ligue 1 cette saison (3 défaites).
Sur penalty, l'ancien attaquant stéphanois Ricky Van Wolfswinkel a marqué hier soir sur le terrain de l'AZ Alkmaar son 5e but de la saison sous les couleurs de Vitesse Arnhem.
Dans la dernière édition du Progrès, Olivier Dall'Oglio espère que son équipe rivalisera en fin d'après-midi avec des Verts qu'il apprécie.
"On espérait un peu mieux mais je ne suis pas mécontent de notre début de parcours. L’équipe est capable de marquer des buts, de s’appuyer sur bon mental lorsqu’il faut réagir, ce fut le cas contre Lyon et Montpellier. Ça, ça me rassure quelque part. Nous devons être meilleurs dans nos temps faibles, moins prendre de buts. L’idée est de s’appuyer sur un collectif solide, de garder un peu plus le ballon. Je pense que l’on va y arriver. On souhaite grappiller des points à l’extérieur. Ce sera nécessaire pour notre maintien. Notre salut passe par du jeu et de l’investissement collectif. On s’accroche car chaque point comptera.
La popularité des Verts ne vieillit pas. J’ai 52 ans, je fais partie de la génération de l’épopée. Ça marque.J’ai joué à Geoffroy-Guichard avec Alès en D2, avec Rennes en Ligue 1. Ce terrain est mythique. On avait fait 0-0 avec Alès dans un match de haut de tableau. Pour nous, c’était très bien. Je me rappelle du bruit dans ce stade, du public. De très beaux souvenirs. Quant à l’équipe actuelle, je n’en pense que du bien. C’est une équipe solide, qui a des résultats réguliers. Je connais bien Christophe Galtier. On sent que c’est structuré, solide, qu’il y a une idée directrice. C’est devenu un très bon club de Ligue 1. On sent que c’est sérieux."
Dans Le Bien Public, l'entraîneur dijonnais rappelle qu'il a joué aux côtés de Galette.
"On se connaît bien car on a fait le bataillon de Joinville ensemble. On a fait une tournée ensemble en Chine avec l’équipe de France militaire. Il était un très bon défenseur et un joueur très technique, qui jouait à Marseille à l’époque et qui était un boute-en-train. Quand on était jeunes, on n’aurait pas pensé qu’il entraînerait."
Louis Mouton et Yvan Bonnemain
Les U15 de Gilles Rodriguez recevaient aujourd'hui à Michon leurs homologues de l'Olympique de Valence. Les deux équipes étaient au coude à coude au classement, et une victoire était nécessaire pour se hisser vers la première moitié du classement. Les Verts sont parvenus à l'emporter sur un large score (4-0), mais la manière a encore laissé à désirer, ne satisfaisant pas pleinement le coach.
Les Verts ont ouvert la marque par Nouredine Messalti, bien servi par Yvan Bonnemain. (1-0, 25ème)
Ils ont doublé la mise sur une tête d'Eros Mongelli, à la suite d'un débordement et d'un centre d'Yvan Bonnemain. (2-0, 35ème). C'était le score au repos.
Yvan Bonnemain, encore lui, allait aggraver la marque d'une frappe au sol. (3-0, 65ème).
Enfin, en toute fin de match, Maxence Rivera, après une frappe repoussée d'Yvan Bonnemain, ajoutait un ultime but. (4-0, 78ème).
La composition : Mutombo - Fakili, Khoutri, Sow, Compagnon (Rolland 45ème) - Fatah (Bonnemain 60ème), Mouton, Bonnemain (Hilaire 55ème), Mongelli (Raymond 55ème, Mongelli 60ème) - Rivera, Messalti.
La réaction de Gilles Rodriguez : Sur le plan comptable, c'est un bon résultat, mais pas au niveau du contenu. On se complique trop le jeu. On est sur le fil car on a des occasions qu'on ne concrétise pas. Ca reste compliqué. Mais c'est bien de gagner avant la coupure des vacances."
Alors que Jonathan Bamba n'est pas impliqué dans les buts marqués ce soir par Saint-Trond contre Westerlo (2-2), Idriss Saadi a conforté son statut de meilleur buteur du championnat belge (8 pions) lors du prolifique match nul (3-3) entre Courtrai et le Standard de Liège.
Le défenseur central, Baptiste Roudon, n'a pu empêcher la défaite des Verts
Les U17 régionaux de Razik Nedder, invaincus, faisaient cet après-midi le court déplacement dans l'enceinte de l'Envol Stadium pour rencontrer leurs homologues d'Andrézieux, qui, eux, n'avaient encore remporté la moindre victoire. Les Verts y ont concédé leur première défaite de la saison sur le score de 1 à 0.
Ils sont tombés sur une équipe arc-boutée en défense, combative, dégageant le plus loin possible pour écarter le danger. Ils n'ont pas su trouver la solution pour contourner ou transpercer ce bloc. Ils ne pouvaient être battus que sur coup de pied arrêté : c'est ce qui arriva, à la 34ème minute, lorsque les Andréziens ouvrirent le score à la suite d'un coup franc lointain, tiré dans la boîte et repris de la tête. Juste avant le repos, un joueur local écopa d'un carton rouge : son équipe recula encore, mais les Stéphanois, manquant de justesse, ne réussirent jamais à trouver la solution.
La composition : Bajic - Durivaux, Tshibuabua, Roudon, Bardel - Petit, Kiran, Gago - Urie, Bellakhdar, Moussy.
Sont entrés en jeu : Pignol, Derkum, Bernocolo.
La réaction de Razik Nedder : "Aujourd'hui, tous les ingrédients du piège idéal étaient réunis : un adversaire combatif qui a joué bas, sans nous laisser d'espace, sur un terrain synthétique plutôt petit, dans un mini-derby. Notre adversaire du jour avait besoin de prendre des points. Si on ajoute à cela notre prestation sans qualité, avec un manque de justesse technique, notre incapacité à faire la différence dans les un contre un, nous n'avons donc, malgré notre bonne volonté, jamais pu trouver la solution contre l'ASF qui, au courage, mérite sa victoire. Cela montre aux garçons que, sans technique, le football est très très compliqué et qu'il va falloir hausser le niveau d'exigence dans ce domaine : c'est primordial dans leur formation."
L'homme qui aurait un Ruffier dans chaque jambe a oublié de sauter ce soir face à Alaeddine Yahia, auteur de son premier but de la saison et qui retrouvera les Verts lors de la prochaine journée, le dimanche 23 novembre à 15h00 à D'Ornano.
Qabala, qui restait sur six succès consécutifs en championnat, a été tenu en échec 1-1 cet après-midi par son dauphin, l'Inter Baku. Ayant concédé l'ouverture du score en début de seconde période, les prochains adversaires européens des Verts (jeudi prochain à 21h05 dans le Chaudron et le 3 novembre à Bakou) ont égalisé à la 69e minute : sur une belle ouverture en profondeur d'Assif Mammadov, l'international estonien Sergei Zenjov (photo) a profité d'une déviation de l'ancien Espoir croate Filip Ozobic pour claquer son 5e pion de la saison (il avait marqué ses 4 premiers buts en Europa League). Qabala compte toujours quatre points d'avance sur le nouveau deuxième, Qarabag, vainqueur 3-0 contre Sumqayit.
L'équipe réserve s'est imposée 1-0 sur le terrain de la lanterne rouge en fin d'après-midi lors de la 6e journée de CFA2.
Dans les ultimes secondes d'une première mi-temps assez équilibrée, les Verts ont profité d'un coup franc mal négocié par leurs adversaires pour les surprendre en contre. Dylan Chambost (photo) a marqué d'une frappe croisée du gauche à ras de terre l'unique but de la rencontre sur une passe en retrait de Benjamin Aulagnier.
Alors que le portier stéphanois Théo Vermot a fait un arrêt décisif à la 70e sur un centre tir qui prenait la direction de sa lucarne, les Verts n'ont pas réussi à convertir leurs nombreuses balles de break, les Corses ayant joué le dernier quart d'heure à dix suite à une expulsion provoquée par le milieu de terrain Florian Milla.
La compo : Vermot - Nyemeck, Cabaton, Nadé, Pétrot - Souici, Allée (Camara, 60'), Chambost, Milla - Aulagnier (Roussey, 76'), Adam (Rocha-Santos, 68').
La réaction de Laurent Batlles : "C'est une victoire acquise dans la douleur avec beaucoup de solidarité et beaucoup d'envie. On a marqué juste avant la pause et on a eu pas mal d'occases de mettre un second but. On a mal joué les coups sur un terrain difficile. Je craignais qu'on prenne un but un peu bête à la fin mais on a bien tenu. Je suis très content pour les garçons. Ils ont beaucoup travaillé, ils ont fourni beaucoup d'efforts. Ce précieux succès valide beaucoup de choses. Je pense que pas beaucoup d'équipes vont venir gagner ici, on a réussi à le faire."
Le groupe de 18 joueurs convoqués par Christophe Galtier pour la reception de Dijon est tombé. Si les retours de Pogba, Perrin, Théophile-Catherine et Saivet étaient prévus, l'incertitude planait toujours sur la présence ou non de Cheikh M'Bengue et Pierre-Yves Polomat dans le groupe. Au final, seul le premier est de retour, ce qui nous fait pas moins de 4 retours rien qu'en défense tout de même. En revanche, Ole Selnæs, qui sort de deux semaines compliquées avec sa sélection de Norvège, ne fait pas partie du groupe.
Gardiens : Ruffier, Moulin
Défenseurs : Théophile-Catherine, Lacroix, M'Bengue, Pogba, Perrin, Malcuit
Milieux : Pajot, Clément, Dabo, Saivet, Veretout
Attaquants : Roux, Tannane, Monnet-Paquet, Soderlund, Nordin
En bon Stéphanois, Neal Maupay a attendu cet après-midi le temps additionnel pour inscrire (de la tête !) le but de la victoire (2-1) de Brest contre le RC Strasbourg de Thierry Laurey. Auteur de son 7e pion de la saison, le deuxième meilleur buteur de Ligue 2 permet à son équipe de reprendre la tête après 11 journées.
Coéquipier de Léo Lacroix les trois dernières saisons au FC Sion, le latéral droit dijonnais Vincent Rüfli s'est blessé au genou contre Montpellier. Selon Le Bien Public, l'international suisse est donc forfait pour le déplacement à Saint-Etienne, à l'instar du défenseur Arnold Bouka Moutou (mollet), du milieu défensif Jordan Marié (élongation) et du milieu offensif Marvin Martin (adducteurs).
Meilleur buteur du championnat belge avec sept pions en neuf journées, l'attaquant de Courtrai Idriss Saadi évoque ses vertes années lors d'un entretien paru hier dans le quotidien belge L'Avenir. Extraits.
"Cet été, je suis parti en vacances. À Marrakech, même s’il faisait 40°C, j’ai continué à travailler mon physique. J'ai été titularisé et j'ai réalisé un doublé contre Bruges, qui n’est pas n’importe quel adversaire… A Saint-Etienne, je n’entrais pas dans les plans du coach. C’est un regret. Quand vous êtes formé dans un club, c’est là que vous avez envie de percer. Et être obligé de prendre une autre route à cent mètres de l’arrivée…
Après mon expérience à Cardiff, j'envisageais initialement de retourner en France. Je voulais prendre le moins de risques possible et retrouver des bases de travail que je connaissais. J’ai appelé d’anciens équipiers qui m’ont dit du bien du championnat belge. Le niveau est plus élevé qu’en Ligue 2 française et le style de l’entraînement et des matchs me fait penser un peu à la France et un peu à l’Angleterre."
Décidément Mickaël Citony, qui a porté les couleurs de l'ASSE de janvier 2003 à janvier 2005, avec à la clé le titre de Champion de France de L2 en 2004, nous étonnera toujours. Alors que d'autres rangent leurs crampons, lui, à l'âge de 36 ans, n'en finit plus de jouer. Le natif de Villiers le Bel vient en effet de s'engager avec l'Entente Sportive Valois-Multien, club de l'Oise qui opère en Promotion Inter District et qui vise la montée en DH d'ici 3 ans.
Après avoir joué à Cannes, Rennes, Laval, Saint-Etienne, Sedan, Créteil Lusitanos, FC Brussels, UGS Genève, Wydad Casablanca, Beauvais, Gueugnon, FC Liège, Le Pontet, Chambly, St Leu d'Esserent, Claye Souilly, Mickaël Citony est toujours motivé à l'arrivée dans son 17ème club, ainsi qu'il l'a confié sur le site du Parisien : "Mon corps est marqué par les blessures à répétition subies pendant ma carrière. Je veux surtout reprendre plaisir à jouer, et faire comprendre aux jeunes que sans rigueur, travail ni passion, on n'arrive à rien. Ce n'est pas simple. La plupart d'entre eux pensent qu'ils n'ont pas besoin d'écouter les anciens. Mais je ne les lâcherai pas jusqu'à ce qu'ils comprennent..." Chapeau Cito !
Axel Kacou, arrivé à l'ASSE en 2010, parti en janvier 2016 pour Evian TG, avait signé au Tours FC en fin de mercato le 30 août dernier.
Cet ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE n'a pas tardé à faire des apparitions en pro, puisqu'il il a disputé hier son 2ème match chez les professionnels à l'occasion de la rencontre de L2 Orléans - Tours FC (0-0). Il avait été titularisé pour la 1ère fois le 23 septembre dernier (Troyes-Tours : 3-1).
Une bonne nouvelle pour la formation des gardiens stéphanois qui voit un de ses valeureux gardiens intégrer le monde professionnel, comme l'avait fait, avant lui, Jérémy Vachoux au RC Lens.
Comme la rappelle aujourd'hui Le Bien Public, Loïc Perrin fait partie avec Romain Danzé (Rennes), Yannick Cahuzac (Bastia), Nicolas Seube (Caen), Geoffrey Jourdren (Montpellier) des seuls trentenaires évoluant encore en L1 avec leur club formateur sans jamais l'avoir quitté. Contrairement aux quatre autres joueurs, le capitaine stéphanois est le seul à être né dans la ville dont il défend les couleurs. Avant le Sainté-Dijon programmé ce dimanche à 17h00, le quotidien costalorien a recueilli les propos divins. Extraits.
"Rester dans son club, ça se perd et c’est le foot actuel qui veut ça. Les joueurs changent souvent de club et il est rare de voir quelqu’un rester plus de cinq années au même endroit. Je prends aussi du plaisir et on fait des supers saisons depuis quelques années. Si ça n’était pas le cas, j’aurais peut-être un autre discours. Dans les catégories de jeunes, je n’ai jamais été le meilleur. Mais j’ai toujours essayé de progresser, d’écouter et d’être discipliné. J’ai aussi vécu les saisons galères. Les entraîneurs que j’ai eus ne sont pas forcément restés longtemps. Avant Christophe Galtier, il y avait des changements presque tous les ans. Frédéric Antonetti m’a pariculièrement marqué, je n'oublie pas que c’est lui qui m’a fait confiance au départ.
Quand j'ai été appelé en équipe de France, je ne m’y attendais pas du tout. J’espère encore, mais je sais qu’il faut qu’il y ait des absences pour y prétendre. J'ai soulevé la Coupe de la Ligue en 2013. Tout le monde attendait un trophée depuis des années et ça a fait du bien au peuple vert. Vous me demandez si je terminerai ma carrière à Saint-Etienne ? Les propositions font réfléchir. Certains clubs ne se refusent pas, mais ce serait pour franchir un palier et pas pour un club du même niveau que Saint-Etienne. En tout cas je suis très heureux de pouvoir rejouer contre Cédric Varrault ce dimanche. Je l’ai régulièrement au téléphone et on se voit au moins une fois par an. Je suis venu le voir à Dijon il y a peu. C’est un joueur très important dans un groupe, avec énormément d’expérience."
Trois anciens Verts restés très proches de Bafé Gomis parlent de l'actuel capitaine de l'OM dans la Pravda du jour.
Yohan Benalouane : "J'ai connu Bafé à treize ans et notre amitié est née tout de suite. C'est une personne en or. Il aime bien aider son prochain mais ne s'en vante pas. Il a le coeur sur la main."
Josuha Guilavogui : "Quand j'étais en échec à l'Atlético de Madrid, il a fait l'aller-retour dans la journée pour passer du temps avec moi. En août dernier, après ma grave blessure aux cervicales, on est allés se receuillir ensemble à Lourdes."
Laurent Roussey : "Bafé perd beaucoup d'énergie dans son rôle de capitaine et de leader. Un attaquant ne doit penser qu'au but, il doit être un peu égoïste. Il doit travailler son pied gauche, son objectif est de mettre 15 à 20 buts cette saison."
Selon Opta, Allan Saint-Maximin est le joueur qui compte le plus de dribbles réussis cette saison en L1 (67,5%) devant le Canari Amine Harit (65,2%), le Rennais Benjamin André (60%), le Monégasque Bernardo Silva (57,6%) et le Montpelliérain Ryad Boudebouz (56,5%).
L'ancienne pépite stéphanoise est l'attaquant de moins de vingt ans qui compte le plus de temps de jeu après huit journées depuis la saison 2000-2001. ASM (684 minutes) devance l'ancien Girondin Juan-Pablo Francia (676), l'ex-vilain Karim Benzema (599), l'ancien Monégasque Emmanuel Adebayor (578) et un certain Anthony Le Tallec (543 minutes).
Dans la Pravda du jour, Bernard Casoni ne tarit pas d'éloge sur le joueur formé à Sainté.
"Il provoque beaucoup, tente, souvent de manière spontanée. Et puis il va très vite, c'est un dragster. On peut le comparer au style de Paul-Georges Ntep, mais avec lui, tout est plus fin, délié. Il est plaisant à voir car il a quelque chose que les autres n'ont pas et dès qu'il remonte le ballon, tout peut arriver. Sa marge de progression est importante. A lui d'être régulier dans la performance. Défensivement, il doit penser plus vite à se replier. Quand il évolue côté gauche et rentre à l'intérieur pour se mettre en position de frapper, il devient fou-fou et il dénote. On se déplace au stade pour voir des joueurs comme lui."
Forfait demain comme Ronaël Pierre-Gabriel, Fabien Lemoine et Romain Hamouma, Robert Beric est selon Le Progrès "plus prêt d'une reprise, peut-être jeudi pour la réception de Qabala."
Beric dans Ekipa24, Selnaes à Bakou et Pogba au Fil ont animé la trêve internationale. Galette les a défendus hier en conférence de presse.
"Robert a rapidement fait un démenti concernant sa vie à l’extérieur. Par contre, moi, je peux confirmer l’avoir vu souvent faire des footings en dehors des entraînements. Je dis aux joueurs de profiter de leur temps libre. Si c’est en dehors de Saint-Etienne ou au soleil, cela n’est pas un problème.
Il y a l’image que vous en avez et le Ole que je côtoie au quotidien. Il a de la personnalité. Mais avoir du caractère c’est une chose. Quand on parle de son équipe, de ses coéquipiers il faut faire attention. Avec la déception, il y a parfois de la colère et ça peut vite glisser.
Florentin est un bon danseur et un bon patriote puisque le chanteur est franco-guinéen…. Il n’y a aucun problème. Ce ne sont pas deux ou trois pas de danse, magnifiques, qui vont le fatiguer. Je sais que Florentin est sérieux. Il n’était pas en boîte et il ne serait pas allé à ce concert si on avait joué samedi."
Salif Keita revient sur ses vertes années dans un entretien paru hier soir sur le site On a tous un côté foot. Extraits.
"J’ai atterri à Orly où devait m’attendre un dirigeant stéphanois mais comme il n’y avait personne, j’ai pris un taxi pour… Saint-Etienne. J’avais 20 ans, je quittais mon pays pour la première fois, et je n’imaginais pas qu’il y avait autant de kilomètres. Le club a payé la note ! J’allais très vite avec le ballon et pour marquer autant de buts il fallait que je possède encore d’autres qualités techniques mais je n’aime pas trop parler de moi. Ce n’est pas dans nos mentalités au Mali de se mettre en avant. Je retiens juste que j’ai trouvé à Saint-Etienne le contexte idéal pour me permettre de m’exprimer. Avec un tel coach, un tel public et un club qui montait en puissance, j’étais au bon endroit au bon moment comme on dit. C’était facile pour moi de jouer dans cet environnement.
Les jeunes d'aujourd'hui me connaissent un peu quand même, surtout à Saint-Etienne. Je suis toujours agréablement surpris par l’accueil qui m‘y est réservé. Les jeunes ne savent pas forcément quel joueur j’étais mais ils connaissent mon nom. Le club sait préserver son histoire et mettre en valeur ses anciens. Je suis invité deux ou trois fois par an et je reviens toujours avec plaisir car je suis un des ambassadeurs du club. J’étais là pour la victoire en coupe de la Ligue, pour les 80 ans du club, pour l’inauguration du musée des Verts à Geoffroy Guichard. Et je constate chaque fois que même si les résultats ne sont plus aussi fantastiques qu’à l’époque, l’engouement est toujours le même autour des Verts.
En 1972, après six années fantastiques à Saint-Etienne, beaucoup de grands clubs européens m’ont contacté, les meilleurs du moment, l’Ajax et le Bayern notamment. Je ne me doutais pas que le club allait continuer à grandir jusqu’à atteindre une finale de coupe d’Europe. Bien sûr, j’aurais aimé y participer mais je pense y avoir contribué en montrant la voie. On avait notamment éliminé le Bayern en remontant deux buts. C’est grâce à toute cette expérience que les joueurs d’Herbin, qui était passé entraîneur, ont pu faire tous ces exploits. Je ne regrette qu’une chose : être parti en mauvais termes avec le club. Je me suis retrouvé à l'OM par la faute des dirigeants stéphanois… alors que je ne voulais pas forcément y aller. Si ça c’était bien passé avec le président Rocher, j’aurais été prêt à rester à Saint-Etienne toute ma carrière.
Je ne suis resté à Marseille qu’une saison, l’ambiance n’était évidemment pas la même. Je me suis senti moins à mon aise dans un club qui plaçait les individualités au dessus du collectif, alors que c’était l’inverse à Saint-Etienne et ça correspondait mieux à l’éducation que j’avais reçue… et aux valeurs que j’ai ensuite essayé de transmettre à mon retour pour créer le premier centre de formation au Mali. J'ai joué trois ans en Espagne (Valence), trois autres au Portugal (Sporting) pour finir aux USA (Boston). Mais je suis avant tout Stéphanois ! Je suis à la retraite mais je fais encore partie du comité d’administration de mon hôtel. Je préside aussi un club, émanation du Centre Salif Keita que j’ai créé en 1994 et qui a déjà formé pas mal de bons joueurs, passés professionnels en France ou ailleurs, les Diabaté, Keita ou Diarra."
Le Borussia Dortmund a arraché ce soir le nul face au Hertha Berlin grâce à Pierre-Emerick Aubameyang, auteur de son 6e pion de la saison en Bundesliga.
Etienne Green
Mercredi 12 octobre, avait lieu à Colombier Saugnieu le dernier rassemblement régional avant les interligues U16-U17. Ces interligues se dérouleront du 25 au 27 octobre à Méjannes Le Clap (Gard) et opposeront les ligues Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et Auvergne. 4 Verts feront partie de la sélection Rhône-Alpes : Aïmen Moueffek (2001, milieu), Wesley Fofana (2000, défenseur central), Bilal Benkhedim (2001, milieu offensif) et le gardien Etienne Green (2000, gardien). Encore un gardien stéphanois dans une sélection après Stefan Bajic, Nathan Crémillieux, Anthony Maisonnial, preuve de la qualité de la formation sur ce poste spécifique, orchestrée par Mickaël Dumas et Jérémie Janot.
En bon capitaine, Paul Baysse a marqué ce soir dès la 5e minute le premier but de la victoire (2-0) de Nice contre les vilains, réduits à dix dès la 28 minute suite à l'expulsion de Nabil Fékir, qui a marché sur le bras de l'ancien défenseur stéphanois. Les Aiglons comptent désormais quatre points d'avance sur leurs dauphins monégasques, battus 3-1 à Toulouse en match d'ouverture de la 9e journée.
Avant d'affronter l'OM au Vélodrome avec le FC Metz, Mevlut Erding s'est brièvement confié au Républicain Lorrain. Extraits.
"L’un de mes derniers vrais bons souvenirs face à l’OM, c’est avec Saint-Étienne à Geoffroy-Guichard. Nous étions menés 2-1 et j’ai égalisé à la 91e minute. Un vrai bonheur ! (...) Affronter Marseille avec Paris, c’est l’assurance d’une affiche hyper-médiatisée. Mais le derby, c’est nettement plus chaud !"
Dans la dernière édition du mensuel Onze Mondial, Bryan Dabo parle de sa passion pour la musique.
"Quand j'étais petit, ma mère écoutait beaucoup de Michael Jackson, de Marvin Gaye, beaucoup de chanteurs africains aussi avec Manu Dibango, Salif Keita... J'ai commencé aussi à écouter du jazz avec mon père et à partir du centre de formation, j'ai vraiment commencé à écouter de tout : salsa, jazz, bossa nova, rap, rock... En fait, il n'y a que le hard rock que je n'écoutais pas.
Il y a vraiment trois styles que je me suis appropriés : le rap, Tupac, Biggie, Jay Z; le jazz à tendance soul avec beaucoup de George Benson, Donny Hathaway; et j'étais très branché salsa aussi avec des artistes sud-américains comme Michel Camilo et un groupe qui s'appelle Africando, le plus grand groupe de salsa du monde. C'est mon père qui me l'a fait découvrir. Le premier album que j'ai acheté, c'est Affirmation, de George Benson.
Quand on écoute beaucoup de musique jeune, on se construit un beau patrimoine musical. J'ai acheté un livre de solfège et j'ai appris à jouer tout seul. Mon oreille s'est développée assez vite même si j'avais des facilités. J'ai beaucoup joué, j'étais vraiment un acharné, je ne comptais pas les heures.
Après l'entraînement, après la sieste, je jouais de 18h00 à 20h30. Mais pour la petite histoire, je suis beaucoup plus fort à la basse qu'à la guitare ou au piano. Tout ça s'est fait naturellement. Il y a un peu de talent mais surtout beaucoup de travail. Un jour, j'ai voulu prendre des cours de piano, le prof m'a dit que je n'en avais pas besoin, que je savais déjà beaucoup de choses mais que je ne savais juste pas comment ça s'appelait.
Avant, j'écoutais énormément Eternel Recommencement de Youssoupha avant les matches. En balade, quand je suis tranquille, c'est toujours Donny Hathaway ou D'Angelo. En ce moment, dans mon casque, y'a de la salsa. Et Snarky Puppy, le meilleur groupe du monde."
MHD et Florentin Pogba font le mouv'. pic.twitter.com/Ea3YBwV0kA
— Martin Mosnier (@MM_eurosportfr) 13 octobre 2016
Si certains doutaient de son retour en forme, Florentin Pogba a démontré hier lors d'un concert du rappeur MHD à Saint-Etienne qu'il avait bien retrouvé toutes ses sensations... Une performance soulignée par Galette en conférence de presse “Ça ne m’agace pas, ça confirme que c’est un bon danseur.”