

Auteur d'une pauvre prestation hier soir à Gaston-Gérard, le milieu de terrain dijonnais Marvin Martin reconnaît la supériorité stéphanoise dans la dernière édition du Bien Public.
"On est déçu car on voulait vraiment prendre des points contre les Verts. On est tombé contre une équipe de Saint-Etienne qui avait vraiment envie, ils étaient un peu plus durs physiquement dans les contacts."
Grâce à Jordan Veretout, l'ASSE a remporté hier son 1000e succès dans l'élite. Le potonaute sam42 nous rappelle l'identité de nos 65 victimes en les classant par nombre de défaites.
Metz 53
Sochaux 49
Lille 42
Rennes 41
Lens 40
Bordeaux 39
Monaco 39
Nice 39
Lyon 38
Marseille 37
Strasbourg 37
Valenciennes 34
Toulouse 31
Nimes 30
Bastia 28
Reims 27
Angers 23
Montpellier 23
Nancy 23
Nantes 22
Rouen 19
Cannes 17
Red Star 16
Troyes 16
RC Paris 15
Sedan 15
Auxerre 14
Le Havre 14
Ajaccio 13
Paris SG 13
Brest 12
Toulon 12
Caen 11
FC Nancy 11
CO Roubaix 11
Laval 9
Lorient 9
Sète 7
Stade Français 7
Evian 6
Guingamp 6
Le Mans 5
Paris F.C. 5
Angoulême 4
Tours 4
Grenoble 3
Limoges 3
Mulhouse 3
SO Montpellier 3
Dijon 3
Antibes 2
Arles Avignon 2
Avignon 2
Istres 2
Aix 1
Alès 1
Boulogne 1
Colmar 1
Fives 1
Gazelec 1
Gueugnon 1
Lyon OU 1
Martigues 1
Niort 1
Olympique Lillois 1
Ancien directeur du centre de formation de l'ASSE, François Blaquart va quitter son poste de Directeur Technique National à la fin du mois. Dans France Football à paraître demain, cet ex-adjoint de Jacques Santini conduit les clubs pros à faire moins de blabla et plus d'actions en matière de formation. Extraits.
"Une stat en dit long sur l’intérêt économique de la formation en France : en 2016-17, un joueur de moins de 21 ans formé au club touche un salaire deux fois inférieur à celui d’une recrue avec un temps de jeu équivalent. Lors des réunions à la FFF, je martèle aux présidents : "Faites de la formation, et faites-la bien !" Je leur recommande de ne pas dépasser 45 jeunes et de privilégier le recrutement de jeunes de la région. Il est plus judicieux d’investir sur les structures et sur de bons éducateurs que de miser sur l’immédiateté.
Sur le coup, les dirigeants semblent convaincus mais oublient vite et se préoccupent surtout du prochain mercato. Si j’étais à la tête d’un club, je mettrais le paquet sur la formation. À commencer par les très jeunes. Une étude de la DTN montre que, en L1, un quart des moins de vingt et un ans ayant les plus gros temps de jeu de l’ effectif est passé par l’ école de foot. Cette saison, deux U18, Malang Sarr (Nice) et Alban Lafont (Toulouse), sont titulaires dans leur club formateur. Une première depuis six ans.
Avec 250 000 € par an consacrés aux U13, il y a moyen de préparer l’avenir. Les succès de nos sélections de jeunes (Euro U19 en 2010 et 2016, Mondial U20 en 2013, Euro U17 en 2015) sont les récompenses de la politique de formation lancée par la DTN. Regardez Hugo Lloris, Paul Pogba, Samuel Umtiti... Ils ont appris à gagner jeunes et confirment que la France est un grand pays exportateur de joueurs bien formés."
Auteur d'une bonne prestation à Dijon, Ole Selnaes s'est confié au site Nordisk Football. Extraits.
"Alexander Söderlund est un très bon ami, je le connais depuis quatre ans. C’est une bonne chose pour moi et, je pense, pour lui que nous soyons tous les deux à Saint-Etienne. Nous passons beaucoup de temps ensemble hors du terrain. Je suis heureux de jouer ici, c’est une grande opportunité pour moi. Je veux vraiment jouer plusieurs années à l’étranger.
Je sens que j’apprends beaucoup, c’est une très bonne expérience parce qu’en France tout est tellement différent que ça soit la culture, les personnes… Je sens que je me développe beaucoup à la fois en tant que footballeur mais également personnellement en dehors du terrain. J’apprends de nouvelles choses chaque jour ce qui est très bon pour moi.
Les fans de Saint-Etienne sont vraiment les meilleurs, vraiment, ils sont juste incroyables. Chaque fois que je joue, je me sens fier parce que les supporters sont très bons. Je pense que je peux encore beaucoup progresser en tant que joueur parce que je n’ai que 22 ans et que je me sens de mieux en mieux au fur et à mesure que le temps passe.
Je veux être un joueur important ici, après on ne sait jamais mais actuellement je pense seulement à ma progression avec Saint-Étienne. Je pense à mon football ici à Saint-Étienne et à progresser. Ce n’est pas une bonne chose pour moi d’être suspendu en sélection, mais je dois me concentrer sur mon club. Je regarde vers l’avant et je suis impatient de jouer à nouveau avec la Norvège."
Si les Verts avaient fait preuve de largesse défensive la semaine dernière contre Metz (2-2), ils ont retrouvé hier à Dijon (0-1) leurs bonnes habitudes en gardant comme à Bastia leur cage inviolée.
Ils en sont désormais à 13 clean sheets en 30 journées de championnat, ce qui leur permet de retrouver la 2ème place au classement des défenses (24 buts encaissés, comme Nice, derrière le QSG et ses 21 buts).
Sur le plateau de Canal Plus Sport, Florentin Pogba a évoqué la fin de saison des Verts hier soir lors de l'émission J+1. Alors que les vilains comptent six points d'avance sur les Verts et un match en moins, l'international guinéen croit encore au Big Four !
"Il nous reste encore de très bons matches à jouer. Notre objectif, c'est qu'on soit en Europa League. Vous avez l'impression qu'on est peu moins fort cette année ? Non, ouais, si, c'est vrai. Cette 7e place ne nous correspond pas. Ce qui nous correspond c'est 4 ou 5. Cette possible d'aller chercher ces places. J'étais blessé mais j'espère revenir après la trêve et aider l'équipe à se qualifier en Europa League. C'est important. La 4e place n'est pas une évidence, mais on a pu la décrocher les précédentes années. On a pu se qualifier en Europa League. Bon, l'année dernière on a fini à la 6e place parce que Paris avait gagné le championnat. On est à deux points de Marseille et on doit encore les jouer donc tout est possible. Il faut y croire."
Auteur d'une bonne entrée en jeu sur un terrain où il s'était révélé dans le monde pro, Benjamin Corgnet s'exprime dans la dernière édition du Bien Public.
"C’est mon premier retour à Dijon et c’est vrai que je l’attendais depuis quelques années. Le DFCO est l’une des plus belles étapes de ma carrière et je leur souhaite vraiment de se maintenir. On savait que ça allait être un match difficile car c’est une équipe joueuse. Là, on a attendu et on a réussi à marquer ce but puis on a été solidaire. Défensivement, on est content de ne pas avoir encaissé de but. Même si ce n’est pas un grand match, le plus important était d’arrêter cette spirale négative en termes de résultat. C’est ce qu’on a fait et c’est encourageant pour la fin de saison. De mon côté, je veux apporter le maximum et si je dois le faire par des entrées, j’essaie d’animer offensivement, d’apporter ce que je sais faire. Sur les derniers matches, ça me réussit plus ou moins, maintenant, il faudra être décisif."
"Il fallait stopper l’hémorragie, cette victoire à Dijon ce va faire beaucoup de bien à tout le monde, à mes joueurs, aux supporters et à mes dirigeants…" a décalaré Galette hier en conférence de presse. "Cela nous permet d’être en embuscade derrière et d’avoir une cible devant. Il est important de pouvoir être présent dans les huit derniers matches."
Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à huit journées de la fin du championnat. Les Verts n'ont que 2% de chances de terminer dans le Big Four cher à Jérôme. Mais Sainté a encore 17% de chances de terminer dans le Top 5 et 41% de chances d'achever la saison dans les 6 premiers.
Pour rappel, la 6e place sera qualificative pour l'Europa League en cas de victoire du QSG ou de Monaco en Coupe de France mais aussi en cas de succès de Bordeaux dans cette même compétition sous réserve que les Girondins finissent dans les 5 premiers du championnat.
"Il a été malade durant le déjeuner. Il est sorti en raison d’une douleur au genou liée à un choc et une gêne musculaire au mollet. Nous avons trois semaines pour remettre tout le monde sur pied" a déclaré hier Galette en conférence de presse quand on l'a interrogé sur son capitaine.
Loïc Perrin nous donne des nouvelles rassurantes avant de revenir sur la courte victoire des Verts à Dijon dans la dernière édition du Progrès.
"Je suis sorti parce que cela fait un petit moment déjà que mon genou me gêne et là, je n’en pouvais plus mais il n’y a rien de grave. Avant le match, j’ai eu un petit problème de digestion mais rien de grave non plus. On a fait dans l’ensemble un match solide et on est récompensé de nos efforts. Cette victoire arrive avant une bonne trêve pour nous. Elle nous permet de nous replacer derrière Bordeaux et Marseille. C’est une bonne chose. On a eu une période très compliquée et j’espère qu’on va enchaîner sur une belle série.
Vous vous inquiétez peut-être mais pas nous sur notre destin européen. On voit qu’on revient à deux points des places européennes mais il faut repartir sur une série positive. En huit matches, il peut se passer beaucoup de choses. Servons-nous de celui de ce soir pour bien préparer cette dernière ligne droite. Ce qui peut faire la différence, c’est d’avoir confiance en ce que l’on fait. On a de la qualité dans l’effectif. Les confrontations directes vont être déterminantes. On travaille bien depuis un moment et d’être récompensés, ça fait du bien."
Très laborieuse mais ô combien précieuse, la millième victoire de l'ASSE en L1 a eu lieu aujourd'hui à Dijon grâce à Jordan Veretout, auteur à la 77e minute du seul but de cette rencontre de la 30e journée marquée par la sortie sur blessure (au genou) de Loïc Perrin à l'heure de jeu. Les Verts, qui ne joueront plus avant le 9 avril, reviennent à deux points de l'OM et des Girondins.
Lors de la 22e journée du championnat des U17 nationaux, l'ASSE a battu sur le terrain sythétique Georges Bereta son club partenaire Saint-Priest, qui avait eu le bon goût de battre les vilains le week-end dernier.
Dominateurs les vingt premières minutes mais maladroits à la fination, les Verts ont été sauvés par le poteau à la 34e minute sur une belle frappe enroulée des San-Priods. Suite à un joli déboulé du néo-international U16 William Saliba, Zakaria Bengueddoudj a marqué en se jetant d'un pointu en pleine lucarne juste avant la mi-temps.
A l'origine de l'action, le remuant Tyrone Tormin (photo) a marqué le but du break à la 73e d'une frappe du droit à ras de terre sur un ballon repoussé par les visiteurs. Poursuivant leur belle série, les Verts sont toujours devancés au goal-average particulier par les vilains leaders, qui ont battu 1-0 Annecy, prochain adversaire de l'ASSE.
La compo : Green - Mezaber, Halaimia, Saliba, Touit - Moueffek, Mersel (Gabard, 85'), Benkhedim - Abi, Benguddoudj (Touati, 85'), Tormin (Ménétrieux, 79').
La réaction de Jean-Philippe Primard : "On est tombé sur un adversaire plus costaud que les clubs qu'on a affrontés les journées précédentes. On a fait un bon math dans l'ensemble, avec de l'impact dans les duels. A nous de poursuivre cette bonne série lors de la prochaine journée à Annecy pour aborder au mieux le match suivant contre l'OL."
Les U19 se sont inclinés sur la plus petite des marges ce midi face à l'OM.
Très dominateurs, les Stéphanois se sont créés de nombreuses oppotunités de marquer durant la rencontre. On peut citer en particulier des frappes de Lamine Ghezali et Augustin Bangoura difficilement repoussées en deux temps par le gardien marseillais.
Les Verts se sont fait surprendre à l'heure de jeu par un jeu long sur lequel la défense a mal géré la profondeur et qui a finalement permis à un attaquant phocéen de frapper en force à angle fermé et d'attraper la lucarne de Hugo Contardo (0-1, 60ème).
La composition: Contardo - Vogel, Gomis (cap), Fofana, Rahmani - Valbon (Pesqué, 75'), Fleury, Martin-Pichon (Djouahra, 83'), Rocha-Santos - Ghezali, Aulagnier (A.Bangoura, 65').
La réaction de Julien Sablé: "C'est une grosse déception. On a eu beaucoup d'occasion alors que l'OM n'est sorti qu'une fois et a marqué. C'est le coup parfait pour eux. Je ressens de la frustration car en termes d'investissement et de qualité de jeu c'était satisfaisant pour quasiment tous les garçons. Il y a des dimanches comme ça où les choses ne veulent tourner en ta faveur. Certaines choses ont été positives quand même."
Les U17 régionaux de Razik Nedder ont confirmé et même conforté leur place de leaders à Annecy, puisque leur dauphin l'Olympique de Valence a perdu contre les vilains. Pourtant tout ne fut pas facile contre un adversaire déterminé à sauver sa place en Honneur Ligue. Les Stéphanois sont sortis vainqueurs (2-3) d'un match âpre et engagé dans lequel ils n'ont pas concédé d'occasions dans le jeu.
Les Verts ont ouvert la marque par Victor Petit d'un maître coup-franc qui se logeait dans la lucarne opposée. (0-1, 7ème). Ils ont par la suite maîtrisé leur sujet, sortant proprement les ballons.
Les Hauts-Savoyards revenaient cependant dans le match sur un coup-franc excentré (1-1, 35ème).
Mais les Verts ne s'en laissaient pas conter et réagissaient immédiatement : Louka Aymar alertait Samy Messili, qui, déséquilibrant la défense, décalait victorieusement Idir Boutrif (photo). (1-2, 40ème).
Il a fallu attendre la 85ème pour voir les protégés de Razik Nedder faire le break par Hadrien Derkum qui reprenait de volée au 2ème poteau un coup-franc de Victor Petit. (1-3, 82ème).
Dans un ultime effort, Annecy parvenait à recoller, toujours sur coup de pied arrêté (2-3, 85ème), mais le résultat n'était pas remis en question et les Verts préservaient leur précieuse victoire;
La composition : Bariol - Leleux, Roubat, Petit - Durivaux (Dupord 45ème), Hammouche, Aymar (Gago 50ème), Bernocolo (Derkum 45ème) - Messili - Boutrif, Bellakhdar.
La réaction de Razik Nedder : "On a joué un match bien plus équilibré que les précédents face à une belle équipe d'Annecy. On a su faire preuve de maîtrise collective ce qui a forcé notre adversaire à jouer bas et contrer. On s'est mis le feu sur tous les coups de pied arrêtés, c'est dommage, car on n'a concédé aucune occasion dans le jeu. On aurait pu être plus dangereux en jouant plus juste dans les 30 derniers mètres, néanmoins, ça reste un bon match où les garçons ont, une nouvelle, fois, su mettre de l'intensité dans les courses. "
Après leur déconvenue de la semaine dernière contre le FC Lyon, les U15 de Gilles Rodriguez recevaient, hier, sur le terrain synthétique Georges Bereta de l'Etrat, le club partenaire de Roannais Foot 42. Les jeunes Stéphanois avaient bien compris qu'il était nécessaire de produire une prestation digne de leur statut et on peut dire qu'ils ont réussi dans leur entreprise en l'emportant par 8 à 1.
Après quelques minutes d'observation, les Verts ouvraient la marque par Marvin Tshibuabua qui faisait parler sa détente et marquait d'un coup de tête rageur. (1-0, 15ème).
Quelques minutes plus tard, Eros Mongelli, excentré, doublait la mise d'un tir dans le petit filet opposé. (2-0, 27ème).
Avant la mi-temps, Yvan Bonnemain, qui demandait à sortir, lancé dans la profondeur lobait le gardien visiteur. (3-0, 35ème).
En seconde période, Maxence Rivera scorait d'une frappe puissante (4-0, 60ème), imité par Eros Mongelli, toujours d'une belle frappe (5-0, 68ème).
Justa après, Nouredine Messalti, fixait le gardien pour le 6ème but (6-0, 70ème). Les Roannais réduisaient la marque (6-1, 76ème), avant que Nouredine Messalti ne marque de nouveau (7-1, 79ème). Enfin, Brahim Fatah, entré en jeu quelques minutes plus tôt clôturait le score juste avant le coup de sifflet final. (8-1, 80ème)
La composition : Abdallah - Trevez (Rolland 70ème), Sow, Tshibuabua, Rolland (Compagnon 62ème) - Fakili, Mouton, Rivera (Fatah 62ème) - Mongelli, Raymond (Rivera 70ème), Bonnemain (Messalti 35ème).
La réaction de Gilles Rodriguez : "Il était nécessaire de se racheter après la prestation de samedi dernier. Les garçons ont mis l'envie et la conviction qu'il fallait, certes devant un adversaire en difficulté. Il faut donc relativiser. Mais les jeunes ont réussi à marquer et à ne pas se relâcher après le repos alors qu'ils auraient pu tomber dans la facilité. Ils ont mis de jolis buts et pris du plaisir à jouer ensemble, en équipe."
Bien que non conservé par l'ASSE, Eliott Gattier avait fait un point d'honneur à clore son aventure stéphanoise à Cournon par un pion et un succès synonyme de maintien de la réserve le 4 juin dernier. Ayant annoncé son départ à Bastia le lendemain, le triple buteur de la finale du championnat de France U17 avait retrouvé son club formateur lors de la 1ère journée de CFA2 mais avait depuis disparu des écrans radars.
Victime d'une pubalgie, l'ancien attaquant des Verts a été indisponible six mois cette saison. Opéré avec succès à Bordeaux le 30 septembre par le docteur Gilles Reboule (un grand ponte qui avait soigné entre autres Marco Verratti), le natif de Clermont a fait son retour sur les terrains il y a un mois. Lors de la 19e journée de CFA2, il a retrouvé hier le chemin des filets lors de la défaite de la réserve bastiaise à Mende.
La Nouvelle République publie aujourd'hui une sympathique interview de Jérémie Janot. Extraits.
"Mon meilleur souvenir à l'ASSE, c'est la saison de la remontée de Ligue 1, en 2003-2004. C'était une année extraordinaire avec les Sablé, Hognon, Compan… Le club était interdit de recrutement, la masse salariale était encadrée, on avait un groupe de 18-19 joueurs avec Frédéric Antonetti comme coach et on finit champions. C'est le point de départ et de renouveau de la nouvelle belle histoire des Verts. Cette année-là, c'était un peu comme dans le film 300 : on était des Spartiates et avec Antonetti, on aurait pu renverser n'importe qui. C'est l'entraîneur qui m'a le plus marqué. J'ai eu de la chance, je n'ai connu que de bons coachs : Baup, Perrin, Galtier, Antonetti, Nouzaret, des hommes à la fois très forts tactiquement et des meneurs d'hommes. Sans oublier bien sûr l'entraîneur des gardiens Jeannot Dées, que j'ai eu pendant quinze ans, qui m'a formé, m'a entraîné en pro et m'a donné l'envie d'entraîner des gardiens.
Je suis très épanoui dans mon nouveau rôle d'entraîneur des gardiens, c'est ce que j'ai toujours voulu faire. Il ne s'agit pas uniquement de frapper les ballons, à gauche et à droite, il faut préparer les gardiens au haut niveau. Notre fierté à Saint-Étienne, c'est que nos gardiens n° 2, 3 et 4 sont issus du centre de formation, et on a aussi trois jeunes internationaux. J'ai joué dix-huit ans à l'ASSE, c'est forcément un plus. L'avantage, c'est que je suis passé par toutes les étapes : 15 ans, 16 ans, 17 ans, CFA, troisième gardien, deuxième gardien, numéro 1 pendant dix ans, puis à nouveau doublure, avant de partir. Je sais exactement ce que les jeunes vivent au moment où ils sont. Je peux leur faire gagner du temps sur des erreurs que j'ai commises. Aujourd'hui, tous les entraîneurs de gardiens travaillent de la même façon ; ce qui fait la différence, c'est l'approche et le mental du gamin, pouvoir gérer les séances, le stress, l'école, la famille. Le haut niveau est impitoyable, on doit les préparer dès le plus jeune âge.
Le club a retrouvé les standards qu'il n'aurait jamais dû quitter. Saint-Étienne a toujours été une place forte du foot français. Même quand on était en Ligue 2, il y avait du monde dans le stade. C'est un club mythique, on l'a encore vu en Ligue Europa contre Manchester United. Les Anglais n'en revenaient pas… En championnat, on est toujours en course. Un trio de tête se dégage mais tout est ouvert derrière. Ce n'est pas facile de jouer sur tous les tableaux, on espère vraiment obtenir une cinquième qualification européenne de suite, ça serait historique."
Dans la dernière édition du Bien Public, l'entraîneur dijonnais Olivier Dall'Oglio redoute le trident offensif des Verts.
"Les Verts ont peut-être un contrecoup par rapport à la coupe d’Europe, qui leur a demandé pas mal d’énergie. Mais Saint-Etienne est une équipe solide. Même s’ils ne marquent pas beaucoup, ils se procurent pas mal d’occasions. Ils ont des joueurs comme Romain Hamouma, Kévin Monnet-Paquet et Robert Beric Beric. On devra faire face à des sacrés clients ! Je n'ai plus que deux joueurs out, Cédric Varrault et Vincent Rüfli. Le fait d’avoir moins de blessés pourrait me permettre de compter davantage sur le banc. Les garçons doivent arriver à faire la différence sur 20-25 minutes."
Auteur d'un joli but contre Metz, Robert Beric a donné avant-hier des nouvelles rassurantes de son physique en conférence de presse.
"J’ai été longtemps blessé la saison dernière, j’ai eu quelques pépins physiques ces derniers mois. Je n’ai pas pu enchaîner les matches. Au niveau de la confiance, ce n’est pas évident. J’espère vraiment avoir retrouvé le bon rythme. Je suis en bonne forme. J’ai pu bien travailler ces dernières semaines. Je pense être désormais à 100 % de mon potentiel. Nous avons besoin de ce petit brin de réussite pour que les choses s’améliorent. Notre ambition est évidemment de revenir en Europe. C’est ce que l’on espère car il est vraiment très plaisant de participer à de telles compétitions. Nous allons tout faire pour y parvenir."
"Kévin Malcuit dynamise son côté quand il est bien. Contre Metz, il a été rapidement en difficulté, a souffert des adducteurs et comme c’est un bon et loyal soldat, il n’a pas demandé à sortir" avait déclaré Christophe Galtier avant-hier en conférence de presse. Dans la Pravda du jour, Galette s'inquiète pour son latéral droit. "Kévin est forfait à Dijon. Il risque même d'être absent pour de longues semaines". On espère que le numéro 25 ne couve pas une pubalgie et reviendra en pleine forme après la trêve internationale de trois semaines !
Supervisé par l'ASSE en 2013, le latéral dijonnais Fouad Chafik évoque la réception des Verts dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"À l’aller, ça, c’était plutôt bien passé. J’étais au marquage de Kevin Monnet-Paquet, qui est un joueur rapide et technique. Il faudra le serrer de près pour éviter qu’il prenne de la vitesse. Je suis né à Pierrelatte et passé par Valence. C’est vrai qu’il y a beaucoup de supporters stéphanois là où j’habite. C’est un club qui a une grande histoire et que l’on respecte totalement. C’est une belle équipe même si cette saison, les résultats ne sont pas très bons par rapport à leur vécu. Ils sont un peu plus prenables."
Alors que Neal Maupay (blessé) et Dylan Saint-Louis (écarté par Marco Simone) ne figuraient pas hier sur la feuille du match Brest-Laval (3-0), le 3e joueur offensif stéphanois prêté cette saison s'est éclaté ce soir ! Après avoir ouvert le score, Jonathan Bamba a délivré une passe décisive sur le deuxième but de la victoire (3-0) du SCO contre l'En Avant de Guingamp. Dépassant son adversaire du jour, Angers ne compte plus que deux points de retard sur Sainté, qui compte désormais 5 point de retard sur Bordeaux, les Girondins ayant écrasé Montpellier 5-1.
Jeu, set et match, Saint-Etienne ! L'équipe réserve s'est imposée 6-2 sur le terrain du 3e Louhans-Cuiseaux en début de soirée lors de la 19e journée de CFA2.
Après avoir raté un péno en début de match, Florian Milla s'est vite racheté en ouvrant le score sur un coup franc en pleine lunette à la 18e minute. Après avoir dribblé deux joueurs, Arnaud Nordin (photo) a inscrit en force le but du break à la 29e. Entré en jeu dès le retour des vestiaires suite à la blessure de Jerrold Nyemeck, Hamidou Keyta a définitivement tué le match : passeur décisif sur le csc du 3-0, il a enfoncé le clou à la 65e sur une percée plein axe. Intenable, Arnaud Nordin a réalisé le doublé cinq minutes après. Les locaux ont réduit le score à la 79e sur un coup franc suivi d'un petit cafouillage. Sur un centre de Dylan Chambost, Jorginho a claqué le 6e pion stéphanois à la 81e. Les Louhannais ont marqué leur second but en fin de match en profitant d'une faute non sifflée sur Anthony Maisonnial.
Comme le soulignent les potonautes Stéphanois et macrik, cela faisait plus de trois ans que la réserve n'avait pas marqué 6 buts (victoire 6-0 à domicile contre Moulins le 21 décembre 2013). Il faut remonter bien plus loin pour retrouver la trace d'un succès aussi prolifique à l'extérieur. Le 24 avril 1999, Sainté avait gagné 6-1 à Saint-Raphaël grâce un triplé de Pape Thiaw, un doublé d'Alassane N'Dour et un pion d'Adrien Ponsard.
La compo : Maisonnial - Mendy, Petrot, Nadrani (Roussey, 65'), Nyemeck (Keyta, 46')- Clément, Camara, Pinheiro (Chambost, 72') - Jorginho, Nordin, Milla (cap).
La réaction de Laurent Batlles : "C'est un match très abouti, avec beaucoup de cohérence tactique. On avait décidé d'avoir un bloc médian qui nous permettait d'avoir beaucoup d'espace dans le dos de la défense de Louhans. Avec la vitesse de nos joueurs de devant, on a bien joué le coup. On les a beaucoup mis en danger. Plus le match avançait, plus ils se découvraient. On aurait pu mettre encore plus de buts mais on ne va pas faire la fine bouche. C'est une grosse performance collective. On n'en menait pas large avant d'arriver ici contre la meilleure attaque du championnat. On ressort grandi d'un match comme ça. On a haussé notre niveau de jeu, c'est très intéressant."
Galette a retenu 19 joueurs pour le déplacement à Dijon. On notera la présence de Ronaël Pierre-Gabriel, qui s'était blessé au genou dimanche dernier contre Metz mais l'absence de Nolan Roux.
Ruffier, Moulin - Pierre-Gabriel, Théophile-Catherine, Perrin, Lacroix, Mbengue, Polomat, Maïga - Selnaes, Dabo, Lemoine, Corgnet, Veretout, Saivet - Hamouma, Monnet-Paquet, Soderlund, Beric.
Auteur de "Secrets de présidents" (éd. Hugo Sport, février 2017), série d'entretiens avec 14 présidents de club de foot dont notre inénarrable Nanard, Denis Chaumier érige l'ASSE comme modèle de management à la francaise dans une interview publiée aujourd'hui sur le site du mensuel économique Capital.
"Je trouve que le management de Saint-Etienne est particulièrement intéressant. C’est l’un de nos grands clubs historiques qui a réussi à rester 100% français, à la différence de Lyon, PSG ou l’OM où sont rentrés des capitaux chinois, qataris ou américains. Ils sont restés à un niveau sportivement intéressant et le stade est rempli. C’est quand même pas mal de tenir tête aux grosses écuries de cette façon. C’est en partie grâce au duo constitué de Bernard Caïazzo, qui est là depuis 2004 à la présidence du conseil de surveillance et Roland Romeyer en charge de l’exécutif, des gens pragmatiques et engagés, capables d’assurer la pérennité économique du club. S’il y a un modèle français, c’est plutôt celui de Saint-Etienne."
Selon l'agence de statistiques sportives Opta, les Verts ont marqué 97% de leurs buts depuis l’intérieur de la surface en Ligue 1 cette saison (32/33), plus fort ratio de l'élite. Le seul pion claqué hors des 16m50 est rentré grâce à Mathieu Peybernes, qui a détourné dans ses propres filets un tir de Jordan Veretout. L'ASSE est hélas peu entreprenante et surtout maladroite : 15e au nombre des tirs tentés (319), elle n'est que 17e au nombre des tirs cadrés (seulement 31,3%).
Dans la dernière édition du Bien Public, Jordan Veretout évoque ses imminentes retrouvailles avec Loïs Diony. Extraits.
"Je voulais revenir en France dans une équipe avec de l’ambition. Grâce au coach et tout le staff technique de l'ASSE, je pense avoir progressé au quotidien. On sait que l’on est dans une période compliquée, on reste sur six matches sans victoire. On a travaillé fort cette semaine, nous voulons renouer avec le succès et montrer une belle image de Saint-Etienne. Je suis conscient également que le DFCO voudra également décrocher la victoire. Ils ont aussi besoin de points pour se sauver. C’est une équipe joueuse, on s’attend à un match compliqué. Dijon a une belle équipe qui nous avait posé des problèmes à l’aller. Je vais retrouver Loïs Diony, que j'avais connu au FC Nantes. Je suis très content pour lui, il marque beaucoup de buts et réalise une très belle saison."
Alors que Robby a reproché mardi à Dieu de ne pas secouer le cocotier quand l'équipe est en difficulté, Galette a demandé à son capitaine de rester lui-même hier en conférence de presse.
"On a arraché un point contre Metz et c’est peut-être un signe. Il confirme, réalise de grosses performances et n’a pas plus de pépins qu’un autre joueur dans une équipe qui dispute 55 matches par saison. Il n’a pas besoin de parler, il est dans les actes et sur ce match, il a été parfait. Ce n’est pas un aboyeur comme Bernard Pardo, le plus grand que je connaisse. Loïc est à l’opposé, conseille, est exemplaire. On ne va pas le changer et il ne faut surtout pas qu’il cherche à faire autre chose."
Dans la Pravda à paraître ce samedi, Kévin Monnet-Paquet commente les chansons dont il fait l'objet. Extraits.
"La chanson de la "Divette de Montmartre" où les fans parisiens des Verts chantent, sur les airs du tube de Joe Dassin, les "Champs-Élysées" : "Pas attaquant, pas défenseur. On ne sait même pas si c'est un joueur. Mais ça ne nous empêchera jamais de l'encourager. Oh Monnet-Paquet, palapalapa. Oh Monnet-Paquet, palapalapa" ? Celle-là, c'est Jessy qui m'en a parlé. Comme il me taillait après le dernier derby, il m'a dit : "Regarde. Il y a celle-là aussi..." Mais cette chanson n'est pas sortie dans un stade. En vrai, c'est comme si elle n'existait pas. Sauf sur Internet. Il faut vraiment être fan de Saint-Étienne pour la connaître. Sincèrement, je m'en fiche. Elle ne m'a pas fait mal. Les gars, ils sont en train de boire des canons quand ils la chantent à la Divette.
Pour moi, je n'ai qu'une chanson : "Allez, allez, oho ! Allez, allez, oho ! Ne jamais oublier, ce soir on va gagner, grâce à Monnet-Paquet." Les supporters la chantent tellement fort que je ne peux pas ne pas l'entendre. Même au dix-huitième étage de notre hôtel à Manchester, je l'ai entendue ! Avant Lyon, Jessy, qui est au courant de tout ce qui se passe dans les tribunes, me dit : "Écoute..." On s'échauffait devant le kop Nord quand les supporters se sont mis à la chanter. Puis de nouveau, quand j'ai ouvert le score. Tu as beau faire abstraction, tu l'entends. C'était fort. Pendant le derby, nos supporters, c'étaient des "tueurs". Tu te dis alors , il faut que je mette un deuxième but. Je l'ai chantée un peu avec eux sur la pelouse. Mais dans ma tête. Après, j'ai arrêté car ils l'ont chantée longtemps et on a failli prendre un but derrière.
Au début, quand ça tournait moins bien pour moi et pour l'équipe et qu'ils s'ennuyaient dans les tribunes, les supporters ont sorti cette chanson pour s'amuser. Mon nom rentre bien dedans. Quatre syllabes, c'est parfait. Aujourd'hui, c'est pour saluer les performances et parce qu'ils ont vu que je n'ai jamais lâché. Ce chant est donc devenu positif. Mais si vous me dites que l'on ne va retenir de notre saison que ma chanson et le chant de la victoire que Olé Selnaes a ramené de Rosenborg, ce n'est pas bon. L'autre jour en allant à la boucherie, un livreur l'a chantée en déballant sa palette lorsqu'il m'a vu. En rigolant. Comme moi. Le fait d'avoir une chanson ne signifie pas que je suis le meilleur ou leur idole. Quand les gens parlent de Saint-Étienne, ils parlent de Loïc, notre meilleur joueur et l'emblème du club. C'est lui, l'icône."
Pierre-Emerick Aubameyang score à chaque fois qu'il rencontre Ingolstadt, il n'a pas dérogé ce soir à la règle qu'il a initiée la saison passée. C'est grâce à lui que Dortmund a marqué l'unique but de la victoire de ce match d'ouverture de la 25e journée de Bundesliga.
C'est le 30e pion claqué cette saison par PEA sous les couleurs du Borussia, le 23e en championnat ! Aubame a marqué à lui tout seul autant de buts en championnat cette saison que tous les joueurs offensifs stéphanois réunis (Hamouma+Beric+Roux+KMP+Söderlund+Tannane+Saivet+Nordin+Jorginho).
L'ASSE, qui a déjà joué 20 fois le dimanche depuis le début de saison, va remettre ça ce week-end mais aussi lors des 32e et 33e journées. La LFP a en effet décidé aujourd'hui de programmer la réception des Canaris le 9 avril à 17h00 et le déplacement à Marseille le 16 avril à 21h00.