Romain Hamouma, qui pourrait être reconduit en pointe ce soir à Old Trafford, parle de ce choc contre Manchester dans la Pravda du jour. Extraits.

"Les mecs auraient préféré passer quelques tours avant de tomber contre un gros. D'autres, comme moi, aiment s'y frotter tout de suite. Il est très difficile d'aller en finale de la Ligue Europa, même si on la joue à fond. Tout le monde a rêvé de jouer ce match, et on va le jouer. C'est le match d'une vie, car une telle opportunité ne se présentera plus. On va en profiter entre nous, en se rappelant tous les efforts fournis pour arriver jusqu'à Old Trafford. Si tu n'es pas heureux avec ça... On va prendre du plaisir, en nourissant beaucoup d'ambitions. Ce serait cool de les embêter en n'étant pas simples à jouer. Nous n'aurons jamais zéro occasion à Manchester, mais une ou deux. Et là, tu n'auras pas le choix, ni trop de questions à te poser. Tu devras jouer juste et te montrer le plus froid possible. Sur un match, c'est jouable d'éliminer Manchester. Sur deux, c'est plus compliqué, mais il y a toujours un espoir.

J'ai dit que cette fois-ci je ne jouerai pas Manchester à la PlayStation. Ce n'était pas du tout une pique adressée à Jean-Michel Aulas. Je parlais de moi. Je suis un joueur de PlayStation. Quoique, aujourd'hui, avec deux enfants, j'ai juste le temps d'allumer la console. Mais quand j'y joue, comme pendant nos stages en Espagne en janvier, je choisis Manchester United, Arsenal ou le Real. Je défonce Lemoine, qui prend le Barça. Mais il est nul. Gamin, j'étais fan du foot anglais. J'étais friand des matches d'Arsenal parce qu'il y avait beaucoup de Français et qu'ils gagnaient. Mon adolescence au centre de formation de Sochaux correspond à l'émergence de Cristiano Ronaldo dans ce club fantastique qu'est Manchester. Je suis super content d'être à Old Trafford.

Toutes mes blessures m'ont freiné mais je parviens à enchaîner les matches cette année. Comme nous ne savions pas d'où venaient mes problèmes, on s'est creusé la tête avec notre doc Tarak Bouzaabia. On a axé notre réflexion sur la récupération, en faisant attention à tout : la diététique, l'eau, le sommeil,. Attention, il faut se faire plaisir aussi. Je ne suis pas un moine. Et puis on a décidé de me faire fabriquer des semelles orthopédiques pour moins solliciter mes mollets. Et depuis deux mois et demi, ça marche. Elles m'ont rééquilibré le corps et corrigé la posture. Les appuis, c'est important. Cela me permet de prendre des repères et de me sentir bien physiquement. Je kiffe le foot et je compte y jouer jusqu'à 35 ans, tant que j'aurai envie d'avancer."

L'Ange Vert, qui avait affronté les Red Devils mais pas dans leur antre, évoque le match des Verts à Manchester dans Le Figaro.

"Je n’ai jamais joué à Old Trafford, et c’est un petit regret, mais j’ai eu l’occasion d’assister à quelques rencontres là-bas depuis. Notamment lors de l’Euro 1996 et pour un Manchester United -Lyon en Ligue des champions, en 2008. Christophe était d’ailleurs sur le banc de l’OL en tant qu’adjoint d’Alain Perrin. C’est fabuleux de pouvoir affronter Manchester United. Plus on joue des rencontres internationales, et notamment contre de grands clubs, plus on apprend. On a déjà rencontré l’Inter Milan, la Lazio Rome ou le FC Dnipro, mais, là, c’est encore un cran au-dessus.

MU est certes 6^e en Premier League, mais toujours en course pour se qualifier en Ligue des champions. Ce n’est pas n’importe qui, cette équipe est plus forte que ces dernières années. On sait comment rivaliser : il faut mettre tous les ingrédients nécessaires à un match de Coupe d’Europe, en particulier l’intensité. On a démontré en Ligue Europa et en Ligue 1, comme récemment lors du derby contre Lyon, qu’on était capable de se mettre au niveau des grandes équipes. Après, le talent fait la différence et on constate régulièrement en championnat que Manchester a des joueurs qui font la décision.

Le scénario parfait ? Que l’on se qualifie ! Face à de telles équipes, jouer le match retour à domicile est un avantage si l’on préserve ses chances à l’issue de la première manche, qui sera très importante. Sans minimiser l’ambiance des stades anglais, ce n’est plus celle que j’ai pu connaître dans les années 1970, comme à Anfield. Désormais, ce sont de grandes enceintes, magnifiques, mais un peu aseptisées. Nous, nous avons su garder cette ferveur. Au niveau ambiance pure, Geoffroy-Guichard est beaucoup plus impressionnant qu’Old Trafford. 42 000 supporters au retour, ça va faire du bruit !

Je vais essayer de transmettre votre expérience de la Coupe d’Europe. Je ne vais pas donner de conseils à Loïc, mais, quand je discuterai avec des jeunes, ce sera pour dédramatiser et évoquer le plaisir de jouer de telles rencontres. Il faut avoir en tête que cela ne se reproduit pas toujours : au début de ma carrière, j’ai disputé de grands matches européens, puis un peu moins au fil des années. Il faut prendre ce qu’il y a à prendre quand cela se présente."

Cloué au lit par une grippe, l'Ange Vert n'était pas dans la délégation stéphanoise qui a rejoint hier Manchester. "Nous lui avons réservé une place sur un des vols qui part jeudi. On espère qu’il sera rétabli pour se joindre à  nous" déclare Roro dans Le Progrès du jour.

Dans un entretien accordé à RMC, Christophe Galtier parle de ses rapports avec Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. Extraits.

"Ça marche très bien. Le seul problème, c’est que je suis de plus en plus dans l’affectif parce que ça fait huit ans. Ce n’est pas un problème, je plaisante. Il faut se dire les choses, comme dans un couple, mais le problème c’est que là on est trois. Avec Roland Romeyer, ça peut péter. Avec toujours beaucoup de respect, jamais d’insultes bien évidemment. Il y a à la fois la hiérarchie et aussi l’âge. Mais ça peut péter. Des fois, il y a trente secondes où c’est très électrique, sur des points de vue différents, comment on pourrait améliorer les conditions de travail, comme par exemple avoir une nouvelle salle de projection vidéo. Ça va être très difficile ce que je vais dire, car j’ai perdu mon papa au mois d’août, mais c’est comme un père de plus de 70 ans et un enfant de 50 ans qui n’est plus un enfant, mais qui est quand même son enfant. Avec Bernard Caïazzo, c’est un peu différent. Il est plus politique, plus à l’aise dans les conversations pour arriver à contourner les conflits. Ils sont différents, très complémentaires et ça fait huit ans que je travaille en étroite collaboration avec eux. Souvent je pense que quand il y aura une fin à cette histoire-là, ce sera la fin d’une collaboration professionnelle mais jamais la fin d’une relation amicale et affectueuse.

Parfois je leur demande de faire attention de ne pas faire croire aux gens qu’on peut être comme les autres. On a d’autres atouts, mais on n’a pas les moyens des autres. Mais je ne leur demande pas de me donner plus de moyens. Je sais ce qu’on peut faire. Les supporters, je les comprends, mais à l’heure où l’on se parle le club a deux propriétaires : Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. On n’est pas sur des gens qui ont des fortunes comme peuvent avoir les investisseurs qui sont rentrés dans notre football. Il faut respecter ce qu’ils font depuis des années, le travail qui est fait. On ne pourra pas rivaliser avec les autres clubs. ça peut durer. Je suis loin d’être malheureux, par contre je ne veux pas rester pour battre des records de longévité ou de matchs par rapport à deux illustres entraîneurs qui ont créé l’histoire du club. Je ne suis pas là pour ça. Je ne suis pas parti. A partir du moment où les objectifs sont cohérents par rapport aux moyens donnés, il ne peut pas y avoir de frustration. On peut avoir du plaisir à faire éclore de jeunes talents. Quand je vois Aubame à Dortmund, Kurt à Chelsea, Faouzi à Naples, Blaise à Paris, Josuha à Wolfsburg, je prends du plaisir à les voir au très haut niveau. Je ne suis pas jaloux."

Fan d'Ole Gunnar Solskjaer, Ole Selnaes se réjouit de jouer à Old Tafford dans la dernière édition du Daily Mail.

"Le football anglais et Manchester United ont une grande importance en Norvège. La Premier League est de loin le championnat le plus populaire dans mon pays. Quand j'étais enfant, nous avons eu quelques Norvégiens à Manchester United, donc évidemment, je les ai suivis à fond. J'ai assisté à certains matches quand j'étais petit, mais ça fait longtemps maintenant.Ronny Johnsen et Henning Berg ont joué à Old Trafford, mais mon joueur norvégien préféré ayant joué pour les Red Devils, c'est Ole Gunnar Solskjaer. Quand j'étais enfant, il était peut-être à son meilleur et a vraiment fait de grandes choses. C'était probablement le meilleur joueur norvégien à cette époque.

Fouler la pelouse d'Old Trafford,  ce sera bien sûr un moment spécial pour moi. C'est l'un des plus beaux stades du monde. Mais à Saint-Etienne, nous avons des fans fantastiques, une grande atmosphère. Je sens à quel point le football et le club sont vraiment très importants dans la ville. Quand tu gagnes et que tu es performant, tout le monde dans la ville est heureux. Si tu n'es pas bon, ça fait un peu grise mine. Quand tu vis à Sainté, tu as une relation avec le club, tu comprends qu'il est vraiment important là-bas. C'est une ville spéciale. Je pense que nous avons les meilleurs supporters de France, nous avons des fans partout dans le pays.

Je considère que c'est une bonne chose pour nous de jouer le match aller à Manchester et le retour à la maison. Évidemment, ce sera vraiment un match difficile, mais je sais que l'ambiance va être énorme chez nous, comme chaque fois qu'on joue dans le Chaudron. On va essayer de jouer notre jeu contre les Red Devils. Nous devons tenir compte de leurs points forts, mais nous ne sommes pas le genre d'équipe qui bétonne 90 minutes. Cette confrontation mettra au prises les frères Pogba. J'ai un peu discuté avec Florentin et il m'a dit : "ça n'arrive qu'une fois dans ta vie de jouer contre ton frère." C'est amusant de les voir face à face. Quand le match commencera, peut-être qu'ils l'oublieront. Après, ils s'en souviendront longtemps."

Dans la dernière édition de L'Eco di Bergamo, Anthony Mounier revient sur son passage éclair à l'ASSE.

"Je n'y suis resté que trois jours. Toute cette histoire a commencé parce que j'ai joué à Lyon, le grand rival de Saint-Etienne. Les supporters des Verts ne voulaient pas que je signe, mais je suis content d'avoir rebondi à l'Atalanta. Cette équipe a un bon classement et j'ai des perspectives intéressantes dans ce club. Le destin fait bien les choses car avant de revenir en France, je souhaitais rester en Italie. Quand je jouais à Nice, j'avais dit quelque chose sur Saint-Etienne. Ces propos ont été mis en ligne, je ne me souvenais même plus que je les avais tenus. Mais maintenant tout se retrouve sur le web, notamment sur les réseaux sociaux. Les jeunes en particulier doivent faire attention."

S'il a un Ruffier dans chaque jambe selon Loulou, Geoffrey Jourden a la guibolle qui flageole. Allez Paillade nous apprend en effet que le portier héraultais a stoppé son entraînement ce matin, ressentant une douleur à la cuisse droite, celle-là même qui l’avait empêché d’être du déplacement à Nancy. N'ayant pas participé à la séance du jour, Daniel Congré est également très incertain pour la réception des Verts programmée ce dimanche à 17h00.

Comme annoncé un peu plus tôt, Michael Carrick (19 matchs, 1 but, 1 passe décisive cette saison), Wayne Rooney (29 m, 5 b, 10 p) et Phil Jones (17 m)sont forfaits pour le match de demain.

José Mourinho a confirmé l'information en conférence de presse, annnoncant quele défenseur Marcus Rojo est quant à lui disponible.

Selon la Pravda, Wayne Rooney, Michael Carrick et Phil Jones ne se sont pas entraînés en cette veille de match. Si le défenseur Phil Jones est blessé depuis le 1er Février, ses compères étaient remplaçants le week-end dernier. A noter que, aussi ronflant que soient ces noms, les Mancuniens peuvent considérer ces joueurs comme des remplaçants cette saison...

Top Mercato publie aujourd'hui une interview de Dylan Saint-Louis, le plus Vert des Tangos. Extraits :

" Avec les Verts, j'ai réalisé de gros débuts et marqué contre Montpellier. Mais le coach m'a expliqué qu'il aurait été difficile pour moi de disputer une saison complète. Avec les joueurs d'expérience, je n'étais pas le premier choix. La décision a été prise de me prêter, pour que je puisse progresser et revenir plus fort.

Je suis en contact régulier avec les joueurs, un peu moins avec Christophe Galtier. Le club prend de mes nouvelles avec mes agents. Les dirigeants regardent mes matches, ils sont contents de ma première partie de saison.

Il y aura en fin de saison une discussion avec le coach et la direction pour évoquer ma situation. On verra quelle décision sera prise. Je serai content de prolonger, ce serait un aboutissement. C'est mon club de coeur, là où j'ai été formé. Mais j'ai 21 ans, il est temps pour moi d'avoir du temps de jeu. Sans cette condition, ce sera compliqué de prolonger. "

Dans Le Progrès, Florentin Pogba évoque une énième fois ses iminnentes retrouvailles avec son petit frère Paul. Extraits.

"Notre rêve se réalise. J’espère que ce moment va être très bénéfique pour nous et qu’on va profiter de ces deux rendez-vous. C’est plus qu’un match, c’est quelque chose de sentimental. Un moment de bonheur familial. On a parlé du match, mais une fois sur le terrain, on fera le taf et après, on rigolera. Je n’ai aucune pression, je ne me casse pas la tête avec ça. Je suis seulement impatient. Je me dis que je vais enfin pouvoir jouer contre l’un de mes frères. Ce n’est que du bonheur.

Je sais un peu comment Paul joue. Je donnerai des consignes aux milieux de terrain et aux défenseurs. Je vais les prévenir mais on ne peut jamais être sûr que ça fonctionne. De toute façon, ils le connaissent déjà un peu. Il sait que moi j’irai au duel comme si c’était un autre joueur. Il n’y aura pas de cadeau. Pourquoi ne pas faire un exploit et aller gagner à Old Trafford. Manchester se cherche encore un peu. Je ne sais pas s’ils vont jouer la Ligue Europa à fond."

Blessé par Bryan Dabo avant-hier à l'entraînement, Benjamin Corgnet est forfait pour le déplacement à Montpellier selon Le Progrès, qui ajoute que les Verts rejoindront Montpellier dès vendredi sans passer par Sainté. D'après le quotidien régional, Robert Beric ne sera sans doute pas sur la feuille de match à Old Trafford mais pourrait jouer à la Mosson, où il avait fait ses débuts en vert.

Dans Le Progrès du jour, Henri Saivet aborde avec détermination et ambition le déplacement à Manchester. Extraits.

"Manchester United reste le club phare en Angleterre même si sur les deux ou trois dernières années, ils ont eu de moins bons résultats. Là, je pense qu’ils sont en plein renouveau, avec un entraîneur qui est arrivé l’été dernier. Ils ont aussi pas mal investi. D’ici la saison prochaine, Manchester United va redevenir ce qu’il était avant.

À Manchester, le danger peut venir de partout. Ce sont des joueurs de haut niveau. Ils peuvent faire la différence à tout moment. Il faudra donc bien défendre, être costaud et vigilant. Il n’y a pas meilleur test pour nous. On veut se faire plaisir. Pour ça, il faudra aussi avoir le souci de jouer. Si on ne joue pas, on va se prendre une valise.

On sait qu’on a un groupe de qualité. Tout le monde court. On fait les efforts les uns pour les autres.Si on joue comme en ce moment, on peut vraiment les faire déjouer et les mettre en difficulté. Le scénario idéal ? C’est difficile à dire. Pourquoi pas un score de 2-1 là-bas et une victoire 1-0 chez nous au match retour. Ce serait parfait !"

Dans la dernière édition du Progrès, Jacques Santini estime que les Verts ont des chances de créer l'exploit contre les Red Devils. Extraits.

"Depuis décembre, les Mancuniens sont sur une belle série. Mais je suis persuadé que l’ASSE a ses chances notamment en raison de son organisation défensive. Cette rigueur défensive peut contrarier une équipe parfois inefficace sur le plan offensif. C’est d’autant plus vrai si, à l’aller, l’ASSE préserve ses chances. Depuis le tirage, beaucoup me disent : “On va en prendre trois ou quatre.” Ils font fausse route. Si, à notre époque, nous avions été dans cet état d’esprit, nous n’aurions pas renversé Split et Kiev. L’ASSE n’est pas favorite mais elle n’est pas condamnée non plus. Ça dépend de pas mal de paramètres dont un me paraît déterminant : il est primordial qu’elle puisse s’appuyer sur toutes ses forces vives, qu’il n’y ait pas de blessé, de suspendu.

Même si on dit qu’aucun joueur n’est indispensable, Romain Hamouma l’est sur plusieurs matches. On l’a vu à Toulouse, lors du derby également. Il possède une force de percussion que n’ont pas forcément les autres attaquants stéphanois. Pour la plupart des joueurs stéphanois, ce sera leur plus grand match européen. Le staff va gérer ça au niveau de la préparation psychologique. Pour avoir ses chances, l’ASSE devra aborder la rencontre comme elle l’a fait lors du derby. Elle devra être en mode derby. Pas besoin de discours, la motivation est toute trouvée. Les joueurs vont en parler entre eux et seront dans leur bulle. Avec le staff bien sûr. Il ne faut pas se laisser polluer par tout ce qui se dit ou se passe à l’extérieur."

Deux matches se sont déroulés depuis notre dernière édition du Club par Club, juste après le derby. SI les scores du déplacement à Nice et de la réception de Lorient sont différents de ceux de la saison passée, les résultats de diffèrent pas, ce qui ne change pas grand chose. Hormis un détail : en plus d'avoir une meilleure défense, les Verts cuvée 2017 ont désormais également une meilleure attaque (30 buts contre 29) !

Le tableau complet :

La suite du championnat se partage en deux phases sur nos résultats de la saison 2015-2016 : 15 points pris lors des 7 prochains matches (5 victoires pour 2 défaites) ; 4 points pris lors des 6 suivants (4 nuls et 2 défaites). On devrait donc voir apparaître un léger retard sur la prochaine période, qu'il sera possible de rattraper lors de la deuxième. Notons cependant que sur ces 6 derniers matches, on trouve comme adversaires l'OM, Rennes, Guingamp, Bordeaux, le QSG et enfin Reims. Il ne faudra pas laisser beaucoup de points en route dans la deuxième moitié de février et au mois de mars...

Dans la dernière édition du Dauphiné Libéré, les frères Revelli évoquent avec optimisme le choc contre Manchester United.

Hervé : "Manchester, on va les éliminer. Ils ne sont que 6e en Angleterre, c’est pareil pour nous en Ligue 1 [ndp2 : l’ASSE est en réalité 5e]. Il ne faut pas avoir peur. Nous, à notre époque, on n’a jamais eu peur. D’abord, il ne faut pas prendre trop de buts là-bas, chez eux. Il faudra serrer les miches, mais ça ne veut pas dire qu’il faudra rester derrière."

Patrick : "Manchester United nous avait éliminés en 1977. Suite aux incidents du match aller, on avait joué le retour à Plymouth. Et ça avait été laborieux. Après ce match-là, le ressort était en quelque sorte cassé. Cette fois on a la chance de recevoir au match retour, on en a bien profité lors de notre épopée. Aujourd’hui, c’est pareil. Le retour se déroulera à Saint-Étienne et ça doit être un gros avantage pour l’équipe."

Nos anciens ont connu des fortunes diverses ce soir en 8e de finale aller de la Ligue des Champions ! Bien plus fort que son vilain coéquipier tricolore Samuel Umtiti, Blaise Matuidi a écrasé le Barça 4-0. Pierre-Emerick Aubameyang s'est incliné contre le cours du jeu sur le terrain de Benfica après avoir raté une énorme occase à la 20e puis un pénalty en seconde période.

Dans la Pravda à paraître demain, l'Ange Vert nous rappelle qu'il avait affronté Manchester en tant que joueur en 1977, mais pas à Old Trafford. Extraits.

"J'avais le sentiment d'être passé complètement à côté de ce rendez-vous. C'était l'époque du hooliganisme en Angleterre. Et c'était chaud. Les ultras de Manchester, qui étaient des purs et durs, s'étaient retrouvés mélangés avec les Stéphanois dans les deux kops. Et ça avait dégénéré. Après le match, j'avais déclaré : "Pour l'éthique, ce n'est pas bien si on se qualifie comme ça. Il faut jouer le match retour." Mais l'UEFA a donné match perdu à Manchester. Le président Rocher s'était alors comporté comme un seigneur. Tandis que tous les médias britanniques réclamaient une sanction très lourde, il a demandé à l'UEFA de ne pas évincer Manchester de la Coupe d'Europe. Roger Rocher a été entendu. On a été cools et sportifs. C'est bien. Le match retour a été maintenu, mais délocalisé à Plymouth. C'est bête d'avoir joué Manchester et pas dans son vrai stade anglais des années soixante-dix.

Autant je n'ai jamais trop accroché avec les stades italiens, trop bétonnés et "mussoliniens" à mon goût, autant j'adore les stades anglais. Ce sont de vrais stades, avec une sonorité et une âme. Aujourd'hui, à l'image de ceux de la Premier League, Old Trafford est plus beau, plus accueillant. Seuls des stades comme ceux de Fulham ou des Glasgow Rangers ont gardé leurs tribunes en bois. Et puis, si Manchester n'était pas encore la référence absolue, c'était quand même le club de George Best. C'était mon idole. Avec ses cheveux longs et son maillot sorti du short, Best incarnait la liberté balle au pied. Je ne dis pas que je l'ai copié. Mais inconsciemment, oui. J'ai tout fait comme lui. J'ai sorti mon maillot du short et je me suis laissé pousser les cheveux. Jusqu'à ce qu'ils me tondent au Bataillon de Joinville. Je me suis alors laissé pousser la moustache. Jouer en Angleterre, c'était mon rêve et ça reste un regret.

Enfant, j'avais adoré la Coupe du monde 1966 en Angleterre. Puis la musique anglaise a bercé mon adolescence. J'étais rock. J'ai démarré avec les Beatles et suis vite passé aux Rolling Stones. Je rêvais de me rendre au festival de l'île de Wight, mais j'étais trop jeune, en 1970. Et après le PSG, j'étais trop vieux pour aller à Ipswich ou à Chelsea. Les Français ne s'exportaient pas encore et j'ai laissé passer mon tour. Je jouerais aujourd'hui, j'irais en Angleterre. Et pas pour l'aspect financier. Jeudi soir, nos joueurs joueront pour se qualifier. Le fossé financier est énorme et ce système de match aller-retour donne moins de chances au petit. Mais Saint-Étienne n'est pas n'importe qui. On possède un palmarès en France et une histoire en Europe. Le retour se jouera à Geoffroy-Guichard. Et croyez-moi, il y aura plus d'ambiance dans le Chaudron qu'à Old Trafford."

Stadito a publié avant-hier un joli papier sur Hamidou Keyta. Ancien joueur du SC Frileuse, celui que Galette surnomme "Doudou" savoure son expérience stéphanoise. Extraits.

"Les relations se passent très bien avec Monsieur Galtier, il me fait confiance. Même si le coach me demande de jouer arrière, ou dans les buts, je réponds présent. Je n'ai pas joué contre Lyon mais ce n’est pas une déception, un derby ça se gère. On a gagné, c’est très très bien et moi, j’ai pu voir ce que c’était un derby, ce que ça demande. Ça me donne encore une motivation supplémentaire, en me disant qu’il va encore falloir cravacher, il n’y a rien qui est acquis. J'ai découvert Geoffroy, un stade qui sent le football.  L’ASSE est l'un des cinq plus grands clubs de France. Je ne vais pas à Saint-Étienne en me disant "oui je vais aller à Saint-Étienne pour jouer avec la réserve". Ça serait mentir. Moi je suis un compétiteur, je taffe toujours pour aller au plus haut niveau.

Il faut que je réponde présent tout au long de ma carrière et que je donne totalement satisfaction aux supporters, au président et au coach parce que c’est eux les premières personnes à m’avoir fait confiance. C’est un autre monde, on n’est plus dans la passion, on est dans le travail. C’est du sérieux, c’est des personnes, des supporters qui ne touchent pas forcément beaucoup d’argent, qui ont des abonnements, qui demandent seulement un retour sur investissement. Et le seul retour qu’on peut leur donner c’est de mouiller le maillot. Aujourd’hui je porte quand même un maillot, c’est Saint-Étienne ! Pour moi Saint-Étienne, c’est Saint-Étienne, ce n’est pas n’importe qui ! Travail acharné, répétition d’efforts, mentalement et physiquement."

Prêté par Estoril (D1 portugaise) à Manisa (D2 turque) lors du dernier mercato hivernal, l'ancien milieu offensif des U19 et de l'équipe réserve de l'ASSE (de 2009 à 2012) Billal Sebaihi (24 ans) a marqué samedi dernier le 5e but de la victoire de sa nouvelle équipe sur le terrain d'Eskisehirspor (évidemment c'est les Verts).

Christophe Galtier a décidé d'emmener 21 joueurs dans l'antre de Manchester United.

On note la présence de 3 gardiens, et les retours de Bryan Dabo (Corgnet n'étant pas sur la liste UEFA des joueurs qualifiés pour ce match) et du très attendu Bob Beric.

Le groupe des Verts contre les Red Devils :

Maisonnial, Ruffier, Moulin

Théophile-Catherine, Polomat, Lacroix, Pogba, Perrin, Malcuit, Pierre-Gabriel

Pajot, Dabo, Saivet, Veretout, Selnaes, Lemoine

Roux, Hamouma, Monnet-Paquet, Jorginho, Beric

Vendredi dernier, Marseille Consolat a battu 2-1 le Paris FC lors de la 21e journée de National. Maigre consolation, c'est Idriss Ech Chergui qui a réduit le score dans le temps additionnel. L'ancien attaquant stéphanois n'avait claqué qu'un seul but cette saison... contre la même équipe au match aller.

Yoric Ravet a marqué avant-hier sur le terrain de Lucerne. Malgré le 6e pion claqué cette saison par l'ancien atatquant stéphanois (le 3e en championnat), les Young Boys de Berne ont perdu ce match 4-1. S'ils conservent la deuxième place, ils comptent désormais 15 points de retard sur le leader bâlois, bourreau des Verts la saison dernière.

Les Red Devils, c'est un palmarès et un effectif à mal dormir les nuits prochaines. Du côté du bilan face aux clubs Français, rien de très rassurant non plus.
En 26 confrontations contre des clubs de Ligue 1, ils présentent un bilan pour le moins écrasant : 13 victoires, 11 nuls et seulement 2 défaites.
On se rassurera (comme on peut) en constatant que leurs défaites ne sont pas de l'histoire très ancienne : en octobre 1999, Marseille avait tapé MU 1-0 au Vélodrome en phase de groupe de C1.
Même compétition, même résultat pour Lille en novembre 2005.
Aux Verts de Galette de relever le défi et faire mieux que ceux d'Herbin qui, un triste soir d'octobre 1977, au premier tour de feu la Coupe des coupes se faisaient sortir, sans envie ("il nous a manqué cette flamme qui nous habitait la saison précédente. Le match fut relativement quelconque et Manchester l'a emporté parce qu'il le désirait davantage" dit à l'époque le Sphinx), après un nul houleux à GG (1-1) par un MU délocalisé à Plymouth (0-2).

Calme plat côté cartons face à Lorient : le tableau d'ozzy n'évolue guère. Seuls Polo et Théo risquent d'être privés de voyage à Furiani en cas de biscotte dimanche dans l'Hérault.

Nouvelle version du tableau des suspensions entre la réception de Lorient et le déplacement à Montpellier:



.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Auteur de 9 pions cette saison dont 2 lors des 2 derniers matches des Red Devils, le petit milieu de terrain international espagnol Juan Mata évoque la réception de l'ASSE sur son blog. Extraits.

"On arrive à la mi-février dans la partie la plus décisive de la saison, on commencera à savoir si on peut  atteindre nos objectifs. Au sein de l équipe, nous sommes sur la même longueur d'onde pour aborder au mieux cette fin de saison. Notre victoire contre Watford, notre troisième match consécutif sans prendre de but, montre que l'équipe se sent bien, qu'elle est unie, motivée et impatiente de poursuivre sur sa lancée. Nous devons prendre les matches les uns après les autres, à commencer par celui contre Saint-Etienne ce jeudi en Europa League. Il faut se concenter sur ce match, c'est le plus important en ce moment.

On se doit d'obtenir le meilleur résultat possible contre les Verts à Old Trafford. C'est assurément l'un des plus grands clubs du football français, non seulement en raison de leurs titres ou de la finale de Coupe d'Europe qu'ils ont jouée une fois, mais aussi parce que l'équipe était phénoménale quand Michel Platini jouait là-bas. Ce qui importe surtout, c'est que Saint-etienne est actuellement l'une des meilleures équipes de son pays. les Verts sont sortis d'un groupe vraiment difficile en Ligue Europa. Nous nous réjouissons à l'avance de ce choc, on veut aller loin dans cette compétition."

Lors de la première journée de D2 thaïlandaise, l'ancien attaquant stéphanois Florent Sinama-Pongolle (32 ans) a réalisé le week-end dernier un doublé grâce à une magnifique bicyclette.

Vincent Pajot évoque le déplacement des Verts à Manchester dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"On va tout faire pour l’emporter. On sait que c’est une grosse écurie et que l’on n’est pas favori. On va jouer avec nos armes et tout donner. C’est le coach qui décidera de la tactique. Nous joueurs, on sait qu’on est prêt à batailler. On a la tête à l’endroit. On sait que ce sera un match compliqué mais on a confiance en nous. Zlatan est un grand attaquant. On espère juste qu’il sera moins performant qu’il ne l’était lorsqu’il jouait contre Saint-Étienne. Manchester n’est pas mon équipe favorite. Je suis plus Liverpool parce que j’étais un fan de Steven Gerrard. J’avais beaucoup d’admiration. Je ne me vois pas déjà à Old Trafford. Il y a quelques jours pour s’y projeter. On va apprécier et essayer de donner le maximum. Il y a de l’excitation mais il faudra s’en servir à bon escient."

Selon la dernière édition du Progrès, Benjamin Corgnet est sorti sur blessure hier à l'entraînement sur un tacle de Bryan Dabo.

"Ce n’est pas par défaut que j'ai rappelé Benjamin à l'occasion du match contre Lorient. C’est le travail fourni, ce que j’ai pu voir avec la CFA2" explique Galette dans le quotidien régional. "J’ai dit que les cartes allaient être redistribuées pour tout le monde et on a des absents pour blessure ou contre-performance. Il méritait d’être là. Peut-être aussi qu’au milieu, on s’était installé. Il y a de la concurrence. Il faut être bon pour jouer."

Le Daily Telegraph nous a offert ce lundi une grosse tranche de Galette.

"Mon ami Eric Cantona a vécu une histoire d'amour avec Manchester. Quand il a signé à Leeds, il s'est fiancé avec l’Angleterre. Quand il est allé Manchester, il l’a épousée. Il avait une relation tellement forte avec Sir Alex Ferguson. C'était comme un père pour lui. J'ai joué un match avec Eric à Old Trafford pour les proches des victimes de la catastrophe aérienne de Munich en 1998. Il y avait des drapeaux français dans les rues, dans les maisons, aux balcons. Le stade était plein, ils ont chanté la Marseillaise, c'était énorme pour lui. J'ai joué deux ans avec Eric Cantona en équipe de France Espoirs et on a gagné le titre. Je me souviens de la demi-finale contre l'Angleterre, à Highbury. Un match incroyable avec un sacré duel entre Eric et Paul Gascoigne, deux gros caractères.

Saint-Etienne c'est comme l'Angleterre. Saint-Etienne n'a aucun équivalent en France. Peut-être Marseille… Mais Marseille ressemble davantage à l'Italie. Je suis de Marseille, l'OM ressemble aux clubs du Sud de l’Italie comme Naples. Saint-Etienne ressemble à Liverpool. C'est une petite ville, pas très riche. Mais il y a une différence, Saint-Etienne ne compte qu’un seul club. Le club est appelé par sa couleur : les Verts. Marseille, Paris, Monaco ou Nantes ne sont pas désignés par leur couleur ! Ici à Saint-Etienne ce sont les Verts… A Liverpool on parle des Reds… Vous comprenez ? Geoffroy-Guichard est un stade à l’anglaise. Ici, seul le football est important. Et comme en Angleterre, toute la famille supporte le club, de génération en génération : le grand-père, le père, le fils. Quand je parle avec ma femme, qui est heureuse ici, elle me demande "Mais pourquoi tu restes ici ?" Je lui réponds : "Parce que c’est comme en Angleterre ".

J'ai été adjoint d'Alain Perrin à Portsmouth en 2005. J'ai d'ailleurs fait mon dernier match dans le foot anglais à Old Trafford le jour des funérailles de Georges Best. C'était très émouvant mais ça reste aussi après coup un mauvais moment car j'adorais la Premier League et j'ai dû la quitter. Harry Redknapp a fait son retour et il voulait son propre staff. Mais j'aimais et je continue d'aimer le championnat anglais. C'est un petit pays mais il y a beaucoup de derbies. Je me souviens de celui opposant Portsmouth à Southampton. Waouh ! J'imagine Liverpool contre Everton, Manchester United contre City, Arsenal contre Tottenham. C'est ça que j'aime dans le foot anglais. C'est Saint-Etienne contre Lyon. Ce n'est pas un match comme les autres, ce n'est match un match normal. C'est âpre, c'est dur. Ça va au-delà du foot, c'est une question d'honneur. En Angleterre il y a de l'argent mais ce n'est pas une question d'argent, vous comprenez ?

J'ai été sollicité par Aston Villa à l'automne 2015 mais je ne regrette pas de ne pas y être allé. Non pas parce que ce club vivait une mauvaise saison, mais parce que cette proposition est arrivée en cours de saison. Après avoir discuté avec Aston Villa, j'étais attiré par un départ en Angleterre. Mais je ne voulais pas partir en cours de saison et laisser l’ASSE en difficulté. J'ai respecté mon contrat et c'était la meilleure chose à faire. C'était impossible pour moi de partir. Beaucoup de gens pensent que mon objectif est d’aller en Angleterre, mais pas particulièrement. J’aime un peu, beaucoup, passionnément la Premier League, mais je ne fais pas une fixette dessus. Mais si je pouvais choisir entre l’Italie, l'Espagne, l’Allemagne ou l’Angleterre, ce serait l’Angleterre. J’ai été très déçu de ne venir ici que pour six mois. J'y ai pris goût et si je peux revenir, pourquoi pas ?

A Saint-Etienne, nous progressons saison après saison. Je ne connais pas la limite. On discute de ce match avec contre Manchester United avec Florentin Pogba. Je sais que pour sa famille c’est un match important. C’est une famille africaine vous savez. Et une chose est importante. Paul est le plus jeune. Il se doit de respecter son grand frère. Ce n’est pas un problème pour Flo d’affronter son frère. Il veut le tuer ! Je pense que ce sera seulement difficile pour leur mère…

Pour moi, Manchester United et le plus grand club du monde. C’est comme une montagne. Le Mont-Blanc. L'Himalaya. Il y a un très grand écart entre Manchester et nous. Mais j’ai mon plan… Notre objectif est de conserver nos chances de qualification au match retour. Les Mancuniens voudront faire la différence dès le match aller. J'ai regardé beaucoup de leurs mathces. Ils ont connu un début de saison difficile, mais maintenant c'est une équipe très forte, athlétique et solide, très bien organisée, comme toujours avec Mourinho. Et puis Ibra ça reste Ibra !

Ibra est un bon gars. Comme pour José Mourinho, c’est quelqu’un de différent. Il a une très, très grosse personnalité. Mais à chaque fois que je l’ai rencontré, il y avait un respect mutuel entre nous. Nous avons beaucoup joué contre le PSG, et au début nous avons gagné. Mais après Ibra est arrivé et il n’a plus arrêté de marquer contre nous ! J’aime ce genre de joueurs. Ils sont forts, très forts. Quand je vois Ibra, je pense à Eric Cantona. Une grande personnalité. Ibra peut dégoupiller en une seconde, sortir des énormités et les assumer. Mais c’est avant tout un incroyable joueur. Un attaquant qui enfile les buts comme des perles. Beaucoup ont dit qu’il serait en difficulté en Angleterre, mais il a déjà claqué vingt pions.

Ibra est un grand professionnel, il donne l’exemple. Je pense que c’est pour ça que Manchester l'a fait venir. Comme Cantona. J’ai quelques amis à Paris qui m’ont tous dit : "Si tu lui ne donnes pas la balle au bon endroit, il veut te tuer !" Mais il est important pour les jeunes joueurs. Même après l’entraînement, il continue de s'entretenir pendant une heure. Les jeunes joueurs qui assistent à ça ne peuvent que l’imiter. S'il est encore à ce niveau à 35 ans, c'est qu'il a toujours agi de la sorte !"

Sur les ondes de France Bleu, Loïc Perrin a évoqué ce soir le choc contre les Red Devils. Extraits.

"Contre Manchester, on va s'appuyer sur ce qu'on a bien fait dans le derby, sur ce qu'on a bien fait contre Lorient. Il ne faut surtout pas faire de complexe d'infériorité, et jouer notre chance à fond. On a la chance de pouvoir jouer des matches comme ça. Il faut profiter de ces moments-là, ne pas avoir de regret à la fin du match. Si Manchester est vraiment meilleur sur les deux matches, on n'aura aucun regret, mais nous devons jouer le coup à fond et nous faire plaisir.

Quand on attaque un match, l'objectif c'est de ne pas prendre de but. On va tout faire pour contrarier cette belle équipe. Il nous faudra de la réussite, forcément. Mais pourquoi ne pas repartir avec un exploit. Mais en tout cas, il faut y croire. C'est excitant de jouer contre des équipes comme celles-ci, pour se mesurer aux meilleurs joueurs d'Europe. Parfois, cela ne se passe pas très bien et on en prend une bonne. C'est le jeu. Il n'y a aucune pression à avoir, on a de la chance de jouer ces matches-là.

C'est une affiche qui fait rêver et qui est exceptionnelle pour nous. Des derbies on en joue chaque année. Là Manchester ce sera une fois et cela n'arrivera peut-être pas une seconde fois. Je n'aurais pas imaginé jouer contre Manchester avec Saint-Etienne, et je pense que la plupart des Stéphanois n'imaginaient pas non plus voir cette confrontation. Mais c'est la chance que l'on a en jouant à fond la League Europa, c'est d'avoir ces belles surprises. On a déjà eu de belles affiches, par exemple contre l'Inter Milan, mais Manchester c'est au-dessus. C'est pour cela que l'on joue la Ligue Europa.

Le but c'est d'être prêt jeudi soir, pas de l'être avant. L'excitation elle va monter quand on va arriver à Old Trafford la veille du match, dans ce magnifique stade. Sainté réussit plutôt bien à Zlatan. C'était avec le maillot de Paris, j'espère que ça le sera moins avec celui de Manchester. Ce sera sympa de le recroiser. Mais bon, c'est comme dans toutes les grandes équipes. Il y a Zlatan, et ceux qui sont à côté, qui sont aussi de grands joueurs.

Je connais Paul Pogba que j'ai un peu croisé, Mkhitaryan, qui jouait à Dortmund et qui est un super joueur. Je regarde surtout les joueurs qui sont devant et que je devrai affronter. Je ne sais pas si Martial va jouer. Ils ont une armada offensive, ils peuvent mettre beaucoup de joueurs différents et performants. Florentin a beaucoup parlé de Paul dans la presse parce qu'il a été contacté de partout, mais pas énormément avec nous. On en a un petit peu parlé, pour lui c'est magnifique de jouer contre son frère, c'est extraordinaire.

Christophe Galtier a déclaré que les deux matches face à Manchester ne sont pas les plus importants du mois de février ? Je pense qu'il dit ça dans le sens où on a plus de chance de se qualifier pour la Ligue Europa par le biais du championnat que par la Ligue Europa elle-même. Il faut être lucide. Même si on fait un exploit, il reste pas mal de tours et de grosses équipes. L'objectif de la saison c'est de se qualifier pour la Coupe d'Europe, c'est pour cela qu'il dit ça."