Caïazzo cause de Koziello

25/10/2015
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Dans la dernière édition de la Pravda, Nanard regrette que l'ASSE n'ait pas recruté la révélation niçoise Vincent Koziello.

 

"Avec le 7e ou 8e budget, on est 4e au nombre de points pris sur les 3 dernières années. Et pourtant, on n'est qu'à 50% de notre potentiel. Il existe encore des gisements de progression extrêmement importants. D'abord il y a une prise de conscience forte en interne de la nécessité d'avoir un esprit d'ouverture pour aller voir ce qui se fait de mieux ailleurs. Celui qui a le mieux compris l'importance de toujours innover, c'est Christophe Galtier. J'ai adoré quand il m'a dit : "On a l'impression que si on arrête d'être sur le qui-vive ne serait-ce qu'un mois, on peut être en retard."

 

Cette culture "recherche et développement" a envahi le centre de formation. Se situe-t-il désormais dans le top 5 français ? C'est discutable. Bravo pour Zouma, Guilavogui, Ghoulam. Mais il nous manque cette capacité des attaquants et des techniciens. Ce n'est pas une critique car tout le monde ici l'a compris. Un jour, je suis allé voir les U19 à Cannes. Un Cannois de 16 ans m'a crevé les yeux. Alors qu'il ne coûtait rien, on a  estimé qu'il n'avait pas le profil. Il s'appelle Vincent Koziello et est titulaire à Nice. Il faut être capable de ne pas pratiquer la monoculture en termes de profils et d'avoir aussi une ouverture vers l'étranger. Souvenons-nous de Bauthéac et Pastore...

 

On est en retard sur Lyon et Marseille dans le marketing et la communication, trop passive. Mathieu Malkany-Giraud, une pointure, arrive le 16 novembre. Il sera au développement commercial ce que Galtier est au sportif. Il a travaillé à l'OL de 2002 à 2009, quand Lyon était un top club. Bordeaux, Rennes et Lille étaient devant nous, on les a grattés. Restent Marseille, Lyon et Monaco. Mais on ne court pas en regardant les autres. Cela altère le jugement. S'ils progressent plus vite, tant mieux. Et si nous, on ne progresse que d'1%, on avance. Le déclic de la Coupe de la Ligue a réussi à sacraliser cette idée : quoi qu'il arrive, on est dans l'aventure humaine.

 

Le 3e de L1 ne passe pas le cut d'août. Le 2e se retrouve pris dans des perturbations considérables. Mais à un moment, jouer la Ligue des champions deviendra très possible. Il faut toutefois comprendre que le système de points et de têtes de série de l'UEFA revient au classement ATP du tennis. Il protège les plus gros, il te met un handicap qui n'existe pas en L1, et demande du temps pour exister.

 

L'an passé, notre plus grand adversaire, c'était nous. La Ligue Europa nous a appris à dépasser la charge émotionnelle d'un match et à jouer à notre niveau. J'attends de voir quel club français va gagner chez un finaliste de Coupe d'Europe comme nous l'avons fait jeudi. On ira au Parc pour se faire plaisir et jouer. Après, ça passe ou pas. Pas grave. Le tout, c'est de ne pas avoir de regrets."

 

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