
Dieu sauve la Metz
12/03 17:11
Encore très médiocres cet après-midi et cueillis à froid dès l'entame par les Grenats, les Verts ont dû leur salut à leur capitaine Loïc Perrin. Passeur décisif sur la superbe égalisation de Robert Beric, il a sonné la révolte après le deuxième but messin. Après avoir sauvé une balle de 1-3 sur la ligne à la 93e minute, Dieu a marqué le but du 2-2 sur un coup franc de Jordan Veretout dans les ultimes secondes du temps additionnel.
Toujours 7e, l'ASSE revient à 2 points du 6e (Bordeaux, défait à Monaco) mais compte désormais 4 points de retard sur le 5e (Marseille, vainqueur contre Angers).
U19 : Sainté bat Saint-Priest
12/03 14:22
A Chasse-sur-Rhône (Isère), les U19 stéphanois ont battu leurs homologues san-priots 3-1 à la mi-journée lors d'un match amical qui a permis à Julien Sablé de procéder à une revue d'effectif en donnant du temps de jeu à de nombreux garçons qui en manquaient à cause de choix sportifs ou de blessures.
Les Verts ont ouvert le score sur un penalty obtenu par Alexandre Valbon et transformé par Augustin Bangoura (photo). D'une passe en retrait, ce dernier a permis à Benjamin Aulagnier d'inscrire le but du break. Si Hugo Contardo a ensuite dû s'incliner, Cyril Martin-Pichon a scellé le succès de la bande à Juju dans le temps additionnel grâce à une passe d'Idir Boutrif.
La compo : Contardo - Allaigre, Eriksson Da Cruz, Cali, Baumel - Etchebar, Fleury (Martin-Pichon, 60'), Valbon (Mersel, 75'), A.Bangoura - Djouahra (Gago, 85'), Aulagnier (Boutrif, 75').
Putain, 22 ans !
12/03 10:56
Nous bombardant de statistiques très favorables aux Verts avant le match de cet après-midi, Opta nous rappelle que cela fait 22 ans que Metz ne s'est pas imposé à GG en L1 :
- Sainté est invaincu lors de ses 9 dernières confrontations face à Metz en Ligue 1 (6 victoires, 3 nuls), sa dernière défaite remontant au 3 mars 2001 à Saint-Symphorien (0-3)
- L'ASSE est invaincue lors de ses 7 dernières réceptions face à Metz en L1 (5 victoires, 2 nuls), sa dernière défaite sur ses terres remontant au 15 avril 1995 (0-1, but de Cyrille Pouget).
- Sainté a préservé sa cage inviolée lors de 7 de ses 8 dernières confrontations face aux Grenats en Ligue 1. Seule exception : le 14 mars 2015 (3-2).
- Metz est resté muet lors de ses 6 derniers déplacements à Sainté en Ligue 1, sa 2e pire série en terres stéphanoises dans l’élite après ses 12 déplacements consécutifs sans trouver le chemin des filets entre novembre 1967 et mai 1979.
- Metz n’a gagné aucun de ses 7 derniers déplacements en Ligue 1 (1 nul, 6 défaites), restant muet à 6 reprises lors de cette série. Seuls Toulouse (10), Guingamp et Rennes (9) sont actuellement sur une plus longue disette.
- Sainté a préservé sa cage lors de 13 de ses 15 dernières réceptions d’un promu en L1. Seules exceptions : le 6 février 2015 contre Lens (3-3) & le 16 octobre 2016 contre Dijon (1-1).
Ça roule pour Losilla à la Mercedes-Benz Arena !
12/03 10:30
Leader de la L2 allemande, le VfB Stuttgart a été tenu en échec à domicile avant-hier par Bochum lors de la 24e journée. Ancien capitaine de l'équipe réserve de l'ASSE, l'Appelou Anthony Losilla a fêté ses 31 ans en claquant d'un tir du droit son premier pion de la saison sous le regard médusé des 45 300 spectateurs de la Mercedes-Benz Arena.
Pivot fier d'être supporter des Verts
12/03 09:46
A 81 ans, Bernard Pivot est toujours vert ! Le mythique présentateur d'Apostrophes le fait savoir dans la Pravda du jour.
"Dans mon dernier livre, le chapitre consacré au foot s'intitule : "Né à Lyon, supporter des Verts"… C’est à la fois une fierté et une malédiction. Mais j’aime beaucoup Lyon aussi. Je pensais qu’il ne pouvait y avoir de football que dans les villes populaires, comme Saint-Étienne, Lens, Turin, Marseille. C’était une erreur. Il y a beaucoup d’ouvriers dans la région lyonnaise et les bourgeois sont aussi fervents supporters que les ouvriers ou les employés.
J'ai pris l'avion pour aller voir la finale des Verts contre le Bayern le 12 mai 1976, à Glasgow… Ça a été un bordel pas croyable après le match, on est partis à 3 ou 4 heures du matin. J’étais évidemment très chagrin, mais au lieu de ressasser la douleur et les tirs sur la barre transversale, je lisais un livre pour l’émission suivante. C’était un livre de Paul Guimard qui s’intitulait "Le Mauvais Temps"... À Glasgow, le bruit courait que les Allemands avaient priorité sur nous pour partir. On était absolument fous furieux. Je n’étais pas très germanophile ce soir-là !
Je ne suivais pas exclusivement les matches des Verts. Quand je me baladais en voiture dans la région parisienne, que je longeais une route où il y avait un match de foot, des rouges contre des blancs, sans savoir même qui était sur le terrain, je m’arrêtais et je regardais. J’aime voir tous les matches. Comme quelqu’un qui est mordu par le foot."
Quoi de neuf ? Cohade 10 !
12/03 09:21
Alors qu'il évoluait milieu relayeur en vert, Renaud Cohade joue numéro 10 en grenat, comme l'explique son entraîneur Philippe Hinschberger dans la Pravda du jour.
"Renaud, c'est un peu notre baromètre. Quand il est bien, il emmène toute l’équipe avec lui. En pur défensif, il manque parfois un peu de discipline. Ça peut nous déséquilibrer sur les contres adverses. En numéro 10, il perd peu de ballons, varie très bien jeu court et jeu long. Il a réussi quatre passes décisives, il lui manque peut-être encore un petit but pour valider pleinement sa position."
On espère que cette validation n'aura pas lieu dans le Chaudron... Evoluant à ses côtés dans l'entrejeu messin, Cheick Doukouré souligne l'apport de Coco dans le quotidien sportif.
"Sa façon de rebondir après avoir quitté Sainté démontre sa grande force mentale. C’est un vrai passionné qui, après avoir connu une grave blessure aux ligaments du genou comme moi, veut profiter de chaque instant. Il a un fort caractère et ça lui est arrivé de dépasser les limites au début, ce qui a créé des incompréhensions. Mais au sein du vestiaire, tout lemonde l’a assez vite apprécié. C’est un leader sur lequel on peut s’appuyer."
L'attaque n'est plus patraque ?
12/03 09:06
Dans la Pravda du jour, Galette explique que les problèmes offensifs ont un peu plombé la saison.
"Romain Hamouma, Oussama Tannane et Robert Beric ont débuté ensemble seulement 3 matches sur les 43 qu'on a disputés cette saison. Bien évidemment, je regrette de ne pas pouvoir compter sur mon attaque type. Cela fait deux saisons que ça dure. Comme tout entraîneur, quand vous avez fondé beaucoup d’espoirs, de façon individuelle, sur des joueurs, mais aussi sur des associations possibles et que, malheureusement, pour des raisons de blessure, vous ne pouvez pas compter sur eux, tout le monde peut être, à commencer par moi, quelquefois agacé et énervé. Mais les plus malheureux, ce sont les joueurs qui sont privés de leur passion. Ils ne jouent pas, ils n’existent pas. Quand je vois ce que Romain, Robert, et même Alex peuvent apporter quand ils sont sur le terrain, en forme et bien affûtés, et ce que je vois quand ils ne sont pas là…"
Rappelant que les trois hommes sont dans le groupe contre Metz, le quotidien sportif annonce que Romain Hamouma et Robert Beric seront associés dans l'axe alors que Nolan Roux évoluera côté droit et KMP côté gauche.
Coco nous souhaite bonne chance
12/03 08:36
Avant de retrouver le Chaudron cet après-midi, le milieu de terrain messin Renaud Cohade parle de l'ASSE dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Bien sûr, je suis encore en contact avec des joueurs stéphanois - Jérémy Clément, Fabien Lemoine et d’autres - ainsi qu’avec ceux qui sont partis tels François Clerc ou Jonathan Brison. Je retiens la victoire en finale de la Coupe de la Ligue. Gagner un trophée est une performance. Pour un joueur, c’est ce qui compte. Cette année-là, on avait un groupe formidable avec des joueurs tels Aubameyang et Brandao qui nous apportaient énormément. Mais, globalement, j’ai pris du plaisir durant les quatre années que j'ai passées à Saint-Étienne.
A Sainté on jouait les premiers rôles, à Metz on joue le maintien. Pour l’heure, nous sommes dans les clous mais tout reste à faire. J'entends que l'ASSE est moins performante cette saison. Elle est tout de même en haut du tableau. Mais je n’ai pas envie de juger mon ancienne équipe. Je me concentre sur Metz. Je souhaite à l’ASSE de finir européenne même si cette année, ce sera difficile car trois équipes survolent le championnat et, derrière, il ne reste pas beaucoup de places. Mais les Stéphanois peuvent le faire. Je leur souhaite bonne chance."
Les U15 n'ont pas croqué le FC Lyon
11/03 21:15
C'était aujourd'hui, sous un soleil printanier que reprenait le championnat des U15 qui se déplaçaient sur le stade du Clos Layat pour affronter le FC Lyon, une équipe qui les avait battus lors de l'ouverture en septembre dernier. Ils n'ont pu prendre leur revanche, s'inclinant sur le score de 3 à 1, après un match au cours duquel ils n'ont pas mis tous les ingrédients pour pouvoir prétendre l'emporter.
Les Verts sont tombés sur une belle équipe, homogène, physique et très motivée qui a ouvert le score en première période, doublé la mise à la suite d'un beau tir lobé et inscrit le troisième but à dix minutes de la fin sur une belle action individuelle terminée par un crochet et une frappe dans le petit filet. Les poulains de Gilles Rodriguez réduisaient l'écart dans la temps additionnel à la suite d'une puissante frappe au sol de Maxence Rivera, frappe repoussée par le gardien et reprise victorieusement par Mehdi Raymond. Ils se procuraient ensuite une ultime occasion, mais la réaction était bien trop tardive.
La composition : Abdallah - Trevez (Rivera 73ème), Sow (Fatah 50ème), Tshibuabua, Compagnon (Rolland 40ème) - Mouton, Fatah (Fakili 28ème), Mongelli, Rivera (Raymond 50ème), Bonnemain - Messalti.
La réaction de Gilles Rodriguez : Sur l'ensemble du match, le résultat est mérité et la victoire du FC Lyon logique. Les conditions étaient bonnes, on n'avait aucune excuse pour ne pas faire un bon match de football. On a été en dessous dans beaucoup de domaines, notamment dans le mental, dans l'abnégation et l'implication de tous. Les cadres n'ont pas apporté ce qu'ils pouvaient et ce qu'ils devaient. Quand on est un club pro, on doit savoir se remettre en question. On n'avance pas assez vite. Il n'y a pas de confirmation sur la durée. On est capable de battre l'OL, mais on ne confirme pas. C'est regrettable."
Avec Bryan et Nolan
11/03 18:48
Galette a convoqué 19 joueurs pour la réception du FC Metz ce dimanche à 15h00. On notera les présences de Bryan Dabo et Nolan Roux ainsi que le grand retour de Cheikh Mbengue, Pierre-Yves Polomat étant donc relégué en CFA2.
Ruffier, Moulin - Malcuit, Théophile-Catherine, Perrin, Pierre-Gabriel, Mbengue, Maïga - Selnaes, Dabo, Corgnet, Veretout, Saivet - Hamouma, Monnet-Paquet, Jorginho, Roux, Soderlund, Beric.
Mirallas met KO WBA (2)
11/03 18:30
Comme au match aller, Kévin Mirallas a marqué cet après-midi contre West Bromwich Albion lors de la 28e journée de Premier League. Grâce à leur victoire 3-0 contre les Baggies, les Toffees confortent leur 7e place, à 2 points des Red Devils.
PEA marque contre le Hertha
11/03 18:04
Lors de la 24e journée de Bundesliga, le Hertha Berlin a battu 2-1 le Borussia Dortmund cet après-midi. Pierre-Emerick Aubameyang, qui avait réalisé le triplé il y a 3 jours contre Benfica, en a profité pour claquer son 29e pion de la saison, le 22e en championnat.
Ravet se surpasse
11/03 14:30
Largement en tête au classement des passeurs de Super League (15 assists) qu'il avait déjà dominé la saison passée (18 galettes), l'ancien Vert Yoric Ravet (Young Boys de Berne) s'est confié au média vaudois 24 Heures avant d'affronter demain Lausanne Sport, son premier club suisse.
"A mes yeux, cela représente quelque chose de dominer le classement des passeurs. Cela veut dire que mon travail est bien fait. Il est valorisant d’être ainsi mis en avant. En faisant une bonne dernière passe, je facilite la tâche de l’attaquant. C’est aussi important que de marquer des buts. Guillaume Hoarau a facilité mon intégration dans l’équipe, je crois que cela se voit sur le terrain. Cette saison il a mis 16 buts en championnat, moi seulement 3. Je dois encore m’améliorer à la finition. Parfois, je cherche trop la solution en force lorsque je suis bien placé. J’y travaille.
C’est Laurent Roussey qui m'avait fait venir à Lausanne. Je portais alors les couleurs de l’AS Saint-Etienne. Il me restait un an de contrat chez les Verts, mais je jouais peu. Lausanne m’a permis de découvrir quelque chose de nouveau et de faire parler de moi. Venir en Suisse m’a surtout donné la possibilité d’enchaîner les matches. Et c’est exactement ce dont j’avais besoin. Désormais, j’ai plus de confiance en moi. Une forme de régularité s’est mise en place, qui me permet d’éviter les périodes creuses que j’avais, par exemple, au début de ma carrière. Dans ce contexte, tu tentes plus de choses. Et, ainsi, tu progresses.
Notre récente élimination en quart de finale de la Coupe, face à Winterthour, c’est vraiment le gros point noir de la saison. On a loupé je ne sais combien d’occasions. Nous étions tous abattus. Mais il a fallu très vite rebondir, c’est notre job. J'ai raté le tir au but décisif, c’est la première fois que ça m'arrive. Mais si l’occasion se présente à nouveau, je n’hésiterai pas à me proposer pour tirer. Notre objectif est de défendre notre deuxième place synonyme de barrage pour la Ligue des champions. On a envie de retrouver l’ambiance de ces grands matches, d’entendre ces musiques qui font qu’on kiffe tellement le foot."
Metz au -quasi- complet
11/03 14:16
Si l'on excepte le milieu défensif suspendu Fallou Diagne (7 titularisations, toutes depuis le 15 janvier), Philippe Hinsberger a annoncé un groupe de 18 quasiment au complet , une rareté à Metz cette saison, pour le déplacement dans le Chaudron demain (15h).
On note chez les Grenats la présence des 3 ex-Verts (Benoît Assou-Ekotto, Renaud Cohade, Mevlut Erding) et de l'ex-vilain Bisevac.
1000e victoire, 100e péno ?
11/03 09:22
Si tout se passe bien, l'ASSE décrochera ce dimanche le 1000e succès de son histoire dans l'élite. Peut-être grâce au 100e penalty sifflé cette saison en Ligue 1 ? Comme le souligne aujourd'hui la Pravda, la L1 est le championnat européen qui compte le plus grand nombre de pénos accordés cette saison (99).
Les vilains en ont hélas obtenu le plus (12), mais si on se rapporte au nombre de ballons touchés dans la surface, le grand bénéficiaire de cette razzia est... le FC Metz ! L'équipe lorraine en obtient un tous les 48 ballons dans la surface (8 penalties). Méfiance pour demain...
Le jeune ailier des Grenats Ismaïla Sarr est le joueur de L1 qui en a provoqué le plus (4) devant Romain Hamouma (3). Le numéro 21 des Verts reste le grand spécialiste en la matière, puisqu'il a obtenu pas moins de 10 pénos ces 3 dernières saisons !
Il a dégusté à GG, Hinschberger !
11/03 08:28
Attendu dans le Chaudron ce dimanche après-midi lors de la 29e journée de L1, l'entraîneur messin Philippe Hinschberger revient sur son premier match joué à GG dans la dernière édition du Républicain Lorrain.
"On avait perdu 9-2 lors de la dernière journée de la saison 1981-1982. On étale de la honte après un score comme ça. Personne n’aime prendre une branlée. Déjà, on n’aime pas perdre 1-0 mais alors en prendre neuf… À la fin du match, on passe pour des cons !
C’était le dernier match qui pouvait amener Saint-Étienne au titre de champion et le dernier match de Michel Platini avant qu’il ne parte à la Juve. Il y avait un contexte hyper favorable pour que ce soit une grande fête. Et on y a bien participé, en tant que sparring-partner...
Quand une équipe a beaucoup à jouer et l’autre rien, les forces sont déséquilibrées. Obligatoirement, il y a eu du relâchement. Saint-Étienne était porté par une certaine adresse et a bénéficié de quelques largesses de notre défenseur central, Branko Tucak. Notre entraîneur Henryk Kasperczak l’avait même remplacé avant la mi-temps.
C’est un score trop rare pour sembler logique, vraisemblable. Ce qui est gênant, c’est qu’il y a eu des soupçons sur ce match. Si Monaco n’avait pas gagné contre Strasbourg, ça aurait prêté à d’énormes suspicions. Ce match est à ranger aux oubliettes. C’était il y a 35 ans. C'était le début de ma carrière, j’étais encore à l’armée."
Bergougnoux admire Perrin
11/03 07:59


Le vilain milieu de terrain tourangeau Bryan Bergougnoux évoque la rivalité entre les Verts et les banlieusards dans un entretien paru ce samedi sur le site Olympique et Lyonnais. Extraits.
"J’ai eu l’occasion de côtoyer Anthony Mounier et je sais que c’est un bon mec. Maintenant, je comprends le comportement des supporters des Verts car après les déclarations qu’il a faites sur Saint-Etienne, il est normal que les fans soient opposés à son arrivée. Je pense que le problème était davantage ses paroles passées que le fait qu’il avait été formé à Lyon. En tout cas, je préfère le voir à l’Atalanta.
Le derby est toujours un événement à part. Il y a beaucoup d’engagement, beaucoup de coups. Personnellement, j’ai beaucoup de bons souvenirs des derbys. Après, il y a une rivalité certes mais je pense qu’il y a aussi du respect. J’admire un joueur comme Loïc Perrin qui a l’amour du maillot et c’est ce type de joueurs fidèles qui symbolise aussi le derby. Je pense sincèrement qu’il aime autant Saint-Etienne que moi j’aime l’OL.
Maintenant, il est aussi important de les chambrer, ça fait partie du folklore et c’est bon enfant. Mettre un match de suspension à Anthony Lopes parce qu’il a mis un scotch sur Saint-Etienne est une aberration totale. Parfois, les instances dirigeantes du football français sont anti-football.
Un derby doit également se jouer avec les supporters des deux camps. Plus largement, tous les matchs doivent se jouer avec les fans des deux équipes. A trop encadrer les choses et à vouloir tout contrôler, à l’image de la société actuelle, on arrive à ses situations ubuesques. Les instances tirent le football français vers le bas. Elles devraient prendre exemple sur l’Angleterre. Voir une tribune entière de supporters adverses à chaque match, c’est ça le foot !"
Ne leur parlez plus d'Europe !
11/03 07:45
Galette s'est exprimé hier en conférence de presse avant la réception de Metz programmée ce dimanche à 15h00. Extraits.
"J'ai demandé à mes joueurs de ne plus parler d’Europe et je n’en parle plus, jusqu’au dernier match, donc après Paris. Il faut des victoires à domicile et à l’extérieur. Être bien à la maison, ça ne suffira pas. On a pris un point sur neuf, c’est le constat, sec. À force de parler Europe, on met trop d’attente, trop de nervosité. On doit bien travailler. En étant sérieux, appliqué, professionnel à l’entraînement, ça se passera bien en match. La double confrontation avec Manchester nous a beaucoup coûté. J’ose espérer que la phase de décompression est terminée. Et que je ne suis pas naïf en le pensant."
Ricky, numéro 13 !
10/03 22:28
Auteur d'un doublé ce soir pour Marseille Consolat contre Dunkerque en National, David Gigliotti n'est pas le seul flop stéphanois à avoir trouvé le chemin des filets ce soir ! En match d'ouverture de la 26e journée de la Eredivisie, Ricky Van Wolfswinkel n'a fait qu'une bouchée du Sparta Rotterdam de Mathias Pogba (frère jumeau de Florentin écrasé 5-0 et remplacé à la pause). Profitant d'une grosse boulette d'un défenseur, le numéro 13 de Vitesse Arnhem a claqué son 13e pion de la saison. L'ancien attaquant des Verts monte sur le podium des meilleurs buteurs du championnat néerlandais, derrière le Danois de Feyenoord Nicolai Jorgensen (15) et l'Iranien de Heerenveen Reza Ghoochannejhad Nournia (14).
Gasset agacé
10/03 20:31
Agacé par la faible affluence à la Mosson, l'entraîneur montpelliérain Jean-Louis Gasset fait référence à sa victoire contre Sainté dans la dernière édition de Midi Libre.
"Si on prend trois points contre Nantes ce samedi, on met un orteil de plus dehors. Je lance un appel au peuple. On fait une superbe seconde période contre l'ASSE, on marque deux buts, on gagne le match, on prend de l'air. Mais pourquoi il y avait 16 000 contre Saint-Étienne et 9 000 le match suivant contre Guingamp, c'est quelque chose qui me dépasse."
Brison pense à sa reconversion
10/03 20:00
N'ayant joué que 7 matches toutes compétitions confondues cette saison avec les Chamois Niortais, Jonathan Brison revient sur ses vertes années avant d'évoquer sa reconversion dans un entretien paru aujourd'hui sur le site Foot365.
"Mon passage à Saint-Etienne, ’était génial. J’ai évolué dans un groupe compétitif qui jouait entre le 7eme et la 4eme place chaque année. J’ai eu la chance de gagner une Coupe de la Ligue là-bas. Même si j’ai moins joué lors de mes dernières saisons, défendre les couleurs des Verts c’est mythique. Alors que j'arrivais en fin de contrat à Sainté, je me suis fait une grave blessure à la cheville il y a un an et ça a fait fuir certainement pas mal de clubs. J’étais prêt à accepter une aventure en Ligue 2. J’ai eu deux offres concrètes en Ligue 2 et j’ai fait le choix de signer chez lesChamois Niortais. C’était un projet ambitieux. Le club souhaite évoluer et progresser.
A Niort, les deux tiers de l’effectif à 22 ans ou moins. Je ne suis pas un aboyeur qui va prendre la parole à tout bout de champ. En revanche j’aime beaucoup donner des petits conseils discrètement. Je dis les choses qui vont et qui ne vont pas. Moi aussi j’ai été jeune et j’ai fait des erreurs. Quand je vois qu’un joueur s’éloigne du bon chemin, je me permets de lui apporter mon expérience. Cela ne m’empêche pas de rigoler avec tout le monde. Pour être honnête, je ne sens pas de grosses différences entre la Ligue 2 et la Ligue 1. Les exigences physiques sont les mêmes et tactiquement le travail est le même. Il y a juste un peu plus de talent en L1.
J’ai eu la chance d’aller jouer à Rosenborg en Ligue Europa avec Saint-Etienne et j’ai adoré la Norvège. Maintenant je sais que je finirai ma carrière à Niort, sauf erreur. A la fin de mon contrat, j’aurai 36 ans, cela risque d’être un peu compliqué d’aller jouer ailleurs. Je préfère être sur le banc que faire la tête et être en dehors du groupe. Je pense un peu à ma reconversion. C’est compliqué car j’aimerais faire quelque chose qui me plait, comme avec le football. Pour le moment, je n’ai pas l’âme d’un entraîneur. Si je pouvais faire quelque chose en dehors du football ce serait super. Après on ne sait pas de quoi la vie est faite."
Chère Europe !
10/03 15:29
La Ligue qu'on adule a publié hier son traditionnel rapport financier.
Il y est question du bilan de la saison 2015/16. On y cause pognon beeaucoup, flouze un peu, brouzoufs aussi, sans oublier l'oseille. Bref nous sommes là au coeur du foot business.
Et le premier enseignement qu'on peut en tirer porte sur l'importance prise par l'Europe dans le budget de Sainté.
Ainsi la Ligue divise les recettes des clubs de Ligue 1 en 4 postes (hors mutations de joueurs) :
- Les droits TV qui pèsent 45% en moyenne (mais 61% à Sainté),
- Le sponsoring et la publicité qui pèsent 22% en moyenne (mais seulement 14% à Sainté),
- La billetterie, qui pèse 11% en moyenne (et 12% à Sainté)
- Et enfin, le traditionnel fourre tout appelé Autres, qui pèse 22% en moyenne (mais seulement 13% à Sainté).
Qu'en conclure ?
D'abord que les Verts sur-performent sur l'item droits TV dont ils représentent 6,6% du total en Ligue 1 et sous-performent sur l'item sponsoring, publicité et merchandising, item sur lequel ils ne représentent que 2,8% des recettes de la Ligue 1.
Le deuxième enseignement est que l'Europe pèse désormais d'un poids conséquent dans nos recettes puisque elle compte pour 22% de nos droits TV et 23% de nos recettes billetterie, soit au total 10,6M€ sur un total de 67M de recettes (hors mutations, valorisées à plus de 13M l'an dernier) !
Moralité, le flouze et le sportif restent très liés, et il serait de très bon ton de l'emporter dimanche pour caresser encore l'espoir d'une cinquième qualification consécutive en Europa League.
Une Metz sans Lacroix
10/03 13:56
En conférence de presse aujourd'hui, Christophe Galtier a annoncé le forfait de Léo Lacroix pour la réception de Metz en plus de celui déjà connu de Vincent Pajot, de l'absence de longue date d'Oussama Tannane et de Fabien Lemoine, suspendu. On notera néanmoins les retours d'Ole Selnæs, Kevin Malcuit, Cheikh M'Bengue, Romain Hamouma et Alexander Søderlund, tous aptes, même si ce dernier a assuré avoir besoin d'une semaine supplémentaire pour être au top de sa forme, lors de cette même conférence de presse.
Une partie de Cheick
10/03 09:18
S'il est aligné dimanche par Christophe Galtier, Cheikh Mbengue devra mettre en échec deux Cheick : l'ancien bourreau des Verts Diabaté et l'ex-Merlu Doukouré. Défait lors de ses deux précédentes venues à Sainté, ce dernier espère cette fois décrocher un bon résultat, comme il l'explique dans le Luxemburger Wort.
"Sous les couleurs de Lorient, ma première fois à Geoffroy-Guichard s’était déroulée dans une ambiance particulière: les supporters avaient poussé leur équipe et les Stéphanois avaient su être agressifs en affichant également une belle intensité dans le jeu. Une défaite au goût amer car nous avions su faire face et égaliser. Avec Metz, la défaite avait été au rendez-vous devant une équipe technique. Là, il va nous falloir bien négocier les premiers instants et ensuite les espaces devraient être ouverts. Caen qui vient de s’y imposer est un bon exemple à suivre, cela doit nous donner des idées.
Cheick Diabaté est un atout pour nous: il est capable de garder le ballon et de faire descendre le bloc adverse. Avec la rapidité de Sarr et de Nguette et la qualité technique de Jouffre et Cohade, le jeu de Cheick nous apporte beaucoup. C’est un joueur qui tirera toujours le groupe vers le haut au niveau mental car, après une défaite, il est capable, de par son moral et ses qualités humaines, de faire du bien à tous, de redonner de l’espoir. Sur le terrain, Cheick est dur sur les défenseurs adverses mais c’est un bon mec de vestiaire et il possède donc un bon compromis."
Le meilleur et le pire de Nanard
10/03 07:25
Dans un entretien accordé à Denis Chaumier et paru le 16 février dernier dans "Secrets de présidents" (éd. Hugo Sports), Bernard Caïazzo commente ses décisions de dirigeant stéphanois.
"Je me souviens d'une réflexion du PDG de General Motors, au début des années 1980. Il avait hissé son entreprise au premier rang mondial de l'automobile mais il disait : "J'ai certes contribué à faire de General Motors le numéro un, mais sachez que j'ai pris 50% de mauvaises décisions." Je venais d'achever mes études et sa déclaration m'avait frappé. Chacun dans sa vie, prend de bonnes et de mauvaises décisions, l'essentiel étant de décider. Ma meilleure décision a consisté à prendre Roland Romeyer, puis d'avoir accordé ma confiance à Christophe Galtier. Ces deux décisions ont assuré la stabilité indispensable du club, qui a notamment conduit à notre victoire en finale de la Coupe de la Ligue en 2013.
Ma pire décision, c'était après la période Elie Baup. J'ai engagé un coach tchèque, Ivan Hasek, alors que le directeur sportif de l'époque, Omar Da Fonseca, était Argentin. C'était le mariage de la carpe et du lapin. Omar misait sur des joueurs techniques capables de jouer à une touche de balle, quand Hasek souhaitait prendre des arrières latéraux d'un mètre quatre-vingt-dix. Avec le recul, je me demande comment j'ai pu être aussi stupide pour former un tel duo ! Omar a réalisé du bon boulot, en faisant venir une bonne dizaine de sud-américains en stage à Saint-Etienne, dont la plupart ont été des internationaux par la suite dans leurs pays respectifs. J'aurais dû engager un entraîneur de culture hispanique, qui "sente" le même football que lui.
Aujourd'hui, on ne prendrait plus certaines décisions. Mais on peut aussi se tromper. Promouvoir un numéro deux en numéro un paraît être une bonne idée, pourtant Laurent Roussey fut un échec, Christophe Galtier un succès. Tout dépend de la personnalité de l'entraîneur. Il faut maintenir la stabilité de Christophe Galtier le plus longtemps possible mais personne n'est indispensable, moi le premier. L'essentiel est de donner les bonnes bases partout et à tous les niveaux. Aimer les hommes qui vous entourent, c'est aussi accepter qu'ils soient heureux sans vous. Si le bonheur d'un enfant le pousse à vivre en Australie, son père doit être heureux pour lui."
Son petit frère fait la panthère
10/03 07:16
Sur le plateau de SFR Sport, Fousseni Diawara a parlé avant-hier de son "petit frère" Bafetimbi Gomis.
"En 2006, on jouait contre l'OM en huitième de finale de la Coupe de la Ligue. Bafé me demande : "Qu'est-ce que je pourrais faire comme célébration si je marque aujourd'hui ?" Je lui dis : "Mais Bafé, on joue contre l'OM. Tu te souviens d'Alex ? Quand les Verts ont gagné 5-1. Il faisait la panthère quand il marquait. Fais la panthère !" Ce match-là, on le gagne 4-1. Je mets le premier but, Bafé met le troisième, il fait la panthère. Il a gardé cette célébration, aujourd'hui il fait toujours la panthère. C'est un petit hommage à Alex, qu'il aimait beaucoup. C'était vraiment un joueur exceptionnel, un super attaquant qui avait une telle adresse devant le but...
Bafé, ça a été un super coéquipier. Aujourd'hui, c'est un petit frère. Je vais le voir de temps en temps à Marseille. C'est quelqu'un que je côtoie beaucoup. Il est sans cesse dans la demande, dans l'envie de progresser. Aujourd'hui il m'appelle encore "grand frère". Bafé est humble, à l'écoute. C'est surtout un grand travailleur. Quand il était jeune à Saint-Etienne, il était très maladroit devant le but. A force de travail, il a beaucoup progressé, notamment avec Laurent Roussey, qui lui a beaucoup apporté. C'est aujourd'hui le meilleur buteur de l'élite en activité, il a marqué près de 120 buts en Ligue 1."
Ruffier vu par Marichez
10/03 07:07
Ancien portier des Grenats et actuel entraîneur des gardiens du FC Metz, Christophe Marichez parle du dernier rempart des Verts dans la dernière édition du Républicain Lorrain. Extraits.
"Avec Baptiste Reynet, Danijel Subasic, Benoît Costil et Thomas Didillon, Stéphane Ruffier fait partie des cinq meilleurs gardiens de Ligue 1,. Il est régulier dans ses performances. Même après sa blessure en décembre, il a su revenir à son niveau. Grâce au travail. C’est un bosseur."
Papy en sursis
09/03 23:05
Expulsé à Furiani, Papy a écopé ce soir de deux matches de suspension dont un avec sursis. Lemoine, qui ratera donc la Metz ce dimanche, devra ensuite éviter de prendre une biscotte lors de ce dernier quart de championnat. Ayant mis KO Vincent Pajot, l'attaquant bastiais Nicolas Saint-Ruf a pris quatre matches ferme de suspension.
Quand Fousseni stoppe Sarkozy
09/03 21:12
Sur SFR Sport, l'ancien défenseur stéphanois Fousseni Diawara a expliqué hier que Nicolas Sarkozy n'était pas en odeur de Sainté dans le vestiaire.
"En 2005, le ministre de l'Intérieur de l'époque, Monsieur Nicolas Sarkozy, était en visite en Rhône-Alpes. L'intendant de l'ASSE nous a dit qu'il voulait venir nous voir au vestiaire le lendemain. Ça a fait pas mal de bruit. Moi, j'étais totalement opposé. Nicolas Sarkozy a eu des propos très graves sur la banlieue. C'était à l'époque de Zyed et Bouna. [ndp 2 : deux jeunes morts électrocutés à Clichy-sous-Bois après une course-poursuite avec la police]. Nicolas Sarkozy avait tenu des propos insultants. Je ne me voyais pas l'accueillir avec un tapis rouge les bras grands ouverts et le saluer dans le vestiaire. Je l'ai fait savoir. J'étais le premier devant la porte du vestiaire. J'ai prévenu l'intendant. Je lui ai dit : "Si Monsieur Nicolas Sarkozy vient, je ne lui dis pas bonjour". J'ai mes convictions. Je suis fier d'où je viens. Je ne me voyais pas aller le saluer par rapport à ce qu'il avait dit et ensuite aller voir mes potes au quartier et faire comme si de rien n'était alors que tout le monde avait été choqué par les propos qu'il avait eus. Le lendemain, on pensait qu'on allait voir Nicolas Sarkozy. Il n'est pas venu. On ne sait pas ce qu'il s'est passé, peut-être qu'il nous a entendus. A cette époque on avait un vestiaire composé de pas mal de "têtes brûlées" : Pascal Feindouno, Herita Ilunga, Zoumana Camara pour ne citer qu'eux. Il y avait aussi Jérémie Janot, Julien Sablé… On avait vraiment un groupe exceptionnel, très solidaire et très soudé. On savait ce qu'on voulait. A ce moment-là on ne voulait pas de Nicolas Sarkozy, avec tout le respect qu'on lui doit car c'était quand même un ministre. Mais il y a des choses qui ne passent pas. On avait du caractère et on l'a montré…"
Dans le Chaudron, c'est souvent Metz d'enterrement
09/03 15:50
Joué à 47 reprises à Geoffroy-Guichard, le Sainté Metz de dimanche est presque un classique du championnat.
Et le moins qu'on puisse écrire est que le bilan est Vert, comme l'espoir de voir notre mauvaise passe actuelle se terminer.
En effet, avec 35 victoires, 9 nuls et 4 défaites, les Verts ultra-dominent les Grenats.
Metz n'a marqué aucun but lors de ses 6 derniers déplacements dans le Chaudron, le dernier s'étant soldé en octobre 2014 par une courte défaite 0-1 sur le joli pion de Gradel, bien servi par Van Wolsfwinkel.