Appelé pour la 4e fois chez les A, Léo Lacroix risque fort d'être encore sur le banc ce soir à Carouge contre la Lettonie. Mais le défenseur central stéphanois se réjouit d'être revenu en Romandie à l'occasion de ce match des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018.

"Il y a 23 joueurs ici qui espèrent jouer ce samedi. L'important, c'est de se préparer et de donner le maximum. Voilà, c'est le coach qui décide. On a préparé ce match en s'entraînant à La Pontaise. J'ai vécu, je pense, à deux kilomètres du stade. J'ai aussi fait une partie de ma formation ici, au Lausanne-Sport. Je suis donc très content de revenir ici, à la maison" a déclaré le numéro 4 de l'ASSE hier dans 20 Minutes. "La Ligue 1, ça m'a permis de franchir une étape. C'est un championnat qui me convient bien. A Saint-Etienne, je continue ma progression et à travailler. En Ligue 1, j'affronte des attaquants de très grande qualité tous les week-ends, quand je joue. Ça a fait que j'ai été appelé en équipe nationale."

Avant de défier l'Ecosse demain soir à Hampden Park, Robert Beric évoque son expérience stéphanoise dans la dernière édition du quotidien slovène Delo. Extraits.

"Je suis content car depuis mon retour de blessure, j'ai pu jouer avec succès six ou sept matches. J'ai marqué contre Metz, c'est mon premier but depuis que je suis rétabli. C'est très important de retrouver le chemin des filets quand on est attaquant. J'ai fait le bon choix en signant à Saint-Etienne, mais je dois beaucoup travailler car le championnat de France est très fort. La Ligue 1 est exigeante physiquement, ça m'a un peu surpis. L'ASSE est un club très bien organisé, c'est un monument du foot français, on a les meilleurs supporters. J'ai signé un contrat jusqu'en 2019 et je compte bien l'honorer. Saint-Etienne est une petite ville, tous les gens ne respirent que pour le football. Dans des villes comme Lyon, Toulouse et Montpellier, il y a des équipes fortes en rugby ou en handball. A Saint-Etienne, le foot est le roi absolu."

Alors qu'il n'avait pas joué la moindre minute en 2016 lors de sa quatrième et dernière saison à l'ASSE, François Clerc (33 ans) a retrouvé du temps de jeu en Corse. Ayant claqué 2 pions en 17 titularisations en Ligue 2, l'ancien latéral stéphanois a inscrit hier d'une belle volée le but de la victoire amicale du Gazelec contre un SC Bastia privé de son international U20 Allan Saint-Maximin. Entré en jeu avant-hier lors de la victoire (3-0) contre le Sénégal, l'ancien attaquant stéphanois est annoncé titulaire ce soir contre l'Angleterre (match diffusé par la chaîne de la Pravda à 18h00).

Supersub Idriss a encore frappé hier soir ! Pour la troisième fois de la saison, Ech Chergui a marqué après être entré en jeu. Grâce au pion victorieux de l'ancien attaquant stéphanois contre la lanterne rouge Epinal, le Paris FC remonte à la 8e place du National, à 6 points du podium.

Un petit tour élite et puis s'en va... Champions d'Europe en titre, les U19 de l'équipe de France ne participeront même pas à la phase finale qui aura lieu en Géorgie du 2 au 15 juillet. Battus par la Bosnie mercredi, les petits Bleus ont été défaits (1-2) par la Bulgarie hier. Comme face à la Bosnie, Anthony Maisonnial a joué toute la rencontre et Ronaël Pierre-Gabriel est encore resté sur le banc.

Dans la dernière édition du Progrès, Jérôme Alonzo parle évidemment des Verts. Extraits.

"Christophe Galtier a appris le métier dans l’ombre et c'est aujourd’hui l’un des coaches les plus expérimentés de Ligue 1. Il y aura un virage le jour où il partira, il ne faudra pas le rater. Ça va être un moment important. Je suis qui pour dire s’il est temps pour lui de partir ? Dans son cœur, il a la réponse. Mais je ne pense pas qu’il fasse encore trois saisons ici.

Comme tous les supporters, je suis un petit peu déçu par la saison de l'ASSE. Il y a des confirmations, des déceptions. Les tauliers sont là : Stéphane Ruffier, Loïc Perrin. J’aime bien comment Florentin Pogba et Kévin Monnet-Paquet progressent. Il manque peut-être deux ou trois joueurs de niveau supérieur pour passer de la 5e ou 6e place à la 3e ou 4e place.

Stéphane Ruffier, c'est du très haut niveau. Il revient de blessure, mais il est encore là. J’aime bien son attitude, ce qu’il dégage sur le terrain. Il forme un super trio avec Jessy Moulin et Fabrice Grange. Si Stéph est aussi bon, c’est aussi grâce aux deux autres. Il est devenu monstrueux et l’est de plus en plus. J’aime voir un match quand il est sur le terrain."

Florentin Pogba, qui n'avait plus joué depuis la défaite à Montpellier du 19 février dernier, a disputé ce soir au Havre en défense centrale les 45 premières minutes du match nul (2-2) de la Guinée contre le Gabon de Denis Bouanga. Convoité par l'ASSE, le jeune milieu offensif tourangeau a marqué le premier but des Panthères avant de délivrer une passe décisive à la 88e. A la demande du Borussia Dortmund, Pierre-Emerick Aubameyang n'a pas pas participé à ce match amical.

Courtisé par de nombreux autres clubs pros dont les vilains, le QSG, Rennes et Nantes, Noah Raveyre a donné son accord à l'ASSE le 15 mars dernier en présence de Roro. Licencié au Puy depuis l'âge de 5 ans, ce gardien très prometteur avait été sacré champion du monde avec les U11 stéphanois il y a un an.

Grâce aux Cahiers du Football, on tombe parfois sur des articles de la presse étrangère qui verdissent une journée grise au bureau. Selon une méthode qu'on vous laissera découvrir ici (if you speak English, oeuf corse), The Economist s'est amusé à classer les 20 remontada les plus improbables de l'histoire en C1.

Sans surprise (pour nous, en tout cas), les Verts s'y classent plutôt bien, et même à deux reprises :

- sur la troisième marche du podium, signée Tintin, la banane infligée à Split en 74-75

- au onzième rang figure le blocage in extremis de Blokhine et le 3-0 final contre Kiev

Peu utilisé à Bologne sur la première partie de saison (6 matchs, 4 titularisations), blackboulé à Sainté en janvier, Anthony Mounier poursuit son chemin de croix à Bergame.

il n'est pour l'instant rentré en jeu qu'à 3 reprises pour un total maigrelet de 50 minutes de jeu, dont les 29 dernières à l'occasion d'une fessée mémorable reçue par l'Atalanta le 12 mars contre l'Inter (1-7).

Moralité, à défaut de se vêtir de vert, l'ex-Vilain broie encore du noir.

Entré en jeu à un quart d'heure de la fin du match amical Sénégal-Nigéria (1-1) joué jeudi à Londres et qualifié de derby très physique par le coach Aliou Cissé, Cheikh M'Bengue en a profité pour prendre une biscotte à la 89ème.
Egalement appelé par Cissé, Henri Saivet est resté scotché sur le banc tout le match.

Nos deux Lions de la Teranga auront l'occasion de choper un peu plus de temps de jeu lundi soir contre la Côte d'Ivoire, à Charléty.

Evidemment, c'est les Verts - selon Ipsos en tout cas, dans le dernier Baromètre d'image des clubs professionnels de football (dont la publication par la LFP n'a pas encore eu lieu, ou alors on l'a loupée).

Le site officiel se fend ainsi d'un cocori-communiqué, où l'on apprend que "l'ASSE est toujours perçue comme le club le plus sympathique (81% des répondants) et surtout celui qui défend le plus les valeurs (81%). Les Verts apparaissent également au 2e rang pour leur caractère «prestigieux» (79%) et «formateur» (77%). Par ailleurs, l'ASSE reste également le premier club dont les connaisseurs de football diraient du bien (56%) et le dernier dont ils diraient du mal (6%)".

Christian Sarramagna (est-il besoin de le présenter ?) reprend du service dans son club de jeunesse, l'Aviron Bayonnais. Sud-Ouest annonce que le club basque vient d'introniser l'ancien joueur et entraîneur stéphanois au poste de directeur sportif, lui qui avait déjà entraîné l'Aviron entre 2000 et 2006.

Ayant encaissé un but le week-end dernier lors du spectaculaire match nul (4-4) des U13 chez les vilains, le gardien Eldin Lolic s'est confié hier au site bosnien Source.

"Quand j'ai commencé le foot à l'AS Buers, j'étais un joueur de champ. Mais comme je suis beaucoup plus grand que mes coéquipiers, je suis devenu gardien de but. Un jour, notre gardien habituel était absent, l'entraîneur a demandé à mon frère si je pouvais aller dans les cages. J'ai joué un très bon match et depuis ce jour-là je me suis fixé à ce poste. J'apprends beaucoup en regardant Manuel Neuer, j'aime la façon dont il joue et j'essaie de m'en inspirer. Je suis tous ses matchs et aussi les équipes de jeunes de Bosnie-Herzégovine, notamment celle de mon ami Cazim Suljic. ​​Il y a deux mois, j'ai signé un contrat de cinq ans avec Saint-Etienne. Je vis une très bonne expérience à l'ASSE. Je travaille dur et j'apprends tous les jours quelque chose de nouveau. Mon but est de signer un contrat professionnel avec Saint-Etienne. Je me consacre au football, sans oublier les études."

Passé des Verts aux vilains lors de l'été 2015, l'ancien défenseur stéphanois Quentin Vieira compare l'ASSE à la banlieue dans un entretien paru avant-hier sur le site Olympique et Lyonnais. Extraits.

"J’ai joué à Domtac, club partenaire des Verts. J'ai été ensuite été à Saint-Etienne, avec un titre de champion remporté en fin de saison. J’avais le choix de rejoindre l’OL à cette époque, mais dans la convention, il me fallait rester chez mes parents, géographiquement ce n’était pas compatible. C’est pour cette raison que j’avais fait le choix de rejoindre l’ASSE par la suite.

Il y a une grosse différence entre les centres de formation des deux clubs. A l’OL on va beaucoup se concentrer sur le plan individuel, tandis qu’à Saint-Etienne on va travailler par "bloc". Justement, en arrivant à l’OL, j’ai mis un certain temps à m’adapter aux nouvelles exigences.

On manque de soutien à Meyzieu, il n’y a pas de tribunes. Je vais prendre un exemple simple, même en U19, on a envie d’avoir les supporters avec nous lors d’un derby. À Saint-Etienne, les supporters peuvent venir. Quand tu es lyonnais, tu as de quoi avoir un peu la pression lorsque les ultras viennent encourager leur équipe et nous déstabiliser."

Confrontée au pays hôte pour son premier match d'un tour Élite qui verra le vainqueur de son groupe directement qualifié pour la phase finale de l'Euro 2017 en mai prochain, l'équipe de France U17 a été tenue en échec aujourd'hui par l'Autriche (1-1). Titulaire, Nathan Crémillieux a réalisé une parade décisive en première période mais a pris un but à l'heure de jeu, le ballon étant passé entre ses jambes. Le gardien des U19 stéphanois affrontera l'Ukraine (ce samedi à 11h00) puis la Suède (mardi prochain à 17h00).

Entrés en jeu avant-hier à Chantilly lors du match nul contre la Pologne, les trois Verts de l'équipe de France U16 ont battu aujourd'hui 2-1 cette même équipe en tant que titulaires à Nogent-sur-Oise. Alors qu'Aimen Moueffek et Tyrone Tormin ont été remplacés à la pause, William Saliba a joué l'intégralité de la rencontre.

L'UEFA a décidé ce soir d'infliger une amende de 50 000 euros à l'ASSE, les supporters stéphanois ayant eu l'outrecuidance de mettre le feu à Old Trafford lors du 16e de finale aller de l'Europa League.

"On a acheté Robert Beric 750 000 euros et on l'a vendu 7,5 M€" a déclaré le président du Rapid de Vienne Michael Krammer il y a une semaine au média autrichien Vox. Une somme rondelette qui fait de l'attaquant slovène le plus gros transfert de l'histoire de l'ASSE devant le flop argentin Gonzalo Bergessio.

Espérant être titularisé contre les Verts d'Irlande du Nord ce dimanche à Belfast, Alexander Söderlund s'est confié aujourd'hui au quotidien norvégien Nettavisen. Extraits.

"Joshua King fait une bonne saison avec Bournemouth. C'est évidemment le numéro un de notre attaque. A nous autres de nous battre pour gagner notre place dans l'équipe. Je pense que je peux être associé à lui, on peut travailler dur pour l'équipe. Je suis un guerrier, je donne tout ce que je peux pour aider l'équipe.

A titre personnel, je vis une mauvaise saison. J'ai été beaucoup blessé et je n'ai démarré que 7 matches en Ligue 1. J'ai commencé pas mal de matches alors que je n'étais pas dans la plénitude de mes moyens physiques. J'étais peut-être prêt à 80%. A ce niveau, quand tu n'es pas à 100%, c'est difficile d'être performant.

On a eu tellement de blessures à Saint-Etienne que j'ai parfois joué de façon prématurée. Je m'en veux car je voulais jouer. Bien sûr, j'aurais pu dire non et être épargné, mais j'ai toujours envie de jouer. Parfois, on fait des choix un peu stupides. 

Mes microtraumatismes aux cuisses ne datent pas de cette saison, j'avais déjà eu ce souci quand j'évoluais à Rosenborg. Je souffre un peu moins, j'espère que je serai épargné la saison prochaine. On doit faire attention, on avait deux matches par semaine depuis le mois d'août.

J'ai peu joué en club ces derniers matches mais je me suis entraîné pendant quatre semaines. J'ai besoin de cette semaine de préparation en sélection pour savoir où j'en suis et où j'évoluerai. Je me tiens prêt pour ce match des éliminatoires de Coupe du Monde contre l'Irlande du Nord."

Annoncé proche des Verts cet hiver, le Gabonais Denis Bouanga, prêté à Tours par Lorient, et qui avait déjà réagi sur Twitter à cette rumeur, a confirmé l'intérêt stéphanois au site MadeInFoot :

"Il y a eu des opportunités cet hiver. Porto et St-Etienne se sont renseignés. C’est flatteur. Ça fait du bien d’entendre que de tels clubs s’intéressent à moi et ça me motive encore plus à bien finir cette saison. C’était chaud avec Saint-Etienne, mais il restait quatre jours de mercato et je ne voulais pas abandonner Tours en plein milieu de la saison. Et puis, si je continue comme ça, ils reviendront cet été…"

Avant de défier l'Ecosse ce dimanche dans ce maudit Hampden Park, Robert Beric s'est confié hier au quotidien sportif slovène Ekipa.

"Ce match des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018 est important pour eux comme pour nous [ndp 2 : la Slovénie, deuxième de son groupe derrière l'Angleterre, compte quatre points de plus que l'Ecosse, avant-dernière]. Je m'attends à un combat difficile. On joue à l'extérieur, il y aura probablemnt un jeu très agressif. C'est important de préparer au mieux cette confrontation. L'idéal serait de remporter ce match, chaque joueur le souhaite. Mais on ne sait jamais comment le football peut tourner. Nous savons que l'Ecosse est un adversaire difficile et solide. Quand je regarde les joueurs qui composent la sélection, je vois que la plupart évoluent en Premier League. On connaît le niveau de ce championnat, on sait qu'il est très fort physiquement. Mais même en France le football est physique. Le match de dimanche ne sera peut-être pas très beau à regarder mais tel est parfois le football. Ce sera important d'être présent dans les duels et les deuxièmes ballons. C'est notre seule chance de l'emporter."

Selon la dernière édition de la Pravda, c'est ce jeudi que s'ouvre la procédure disciplinaire à l'encontre de l'ASSE. L'UEFA va étudier en détail le comportement des supporters des Verts à Old Trafford. L'instance leur reproche notamment  "l'usage de fumigènes, le jet de projectiles et une conduite incorrecte."

Selon la dernière édition du Progrès, seulement dix joueurs ont participé à la séance d'entraînement d'hier matin basée sur du jeu. Comme les huit internationaux, plusieurs cadres très sollicités lors des derniers matches ont été laissés au repos : Loïc Perrin, Kévin Théophile-Catherine, Jordan Veretout et Kévin Monnet-Paquet.

Mis K.O. à Bastia par Nicolas Saint-Ruf le 4 mars dernier, Vincent Pajot a repris doucement. Il s’est contenté de quelques tours de terrain en trottinant. Le quotidien régional précise qu'Oussama Tannane s'est lui aussi entraîné en marge du groupe mais sur un rythme beaucoup plus soutenu, en multipliant les accélérations.

La Bosnie a battu 2-0 l'équipe de France U19 cet après-midi à Romorantin en match d'ouvertue du Tour Elite de l'Euro. Alors que Ronaël Pierre-Gabriel est resté sur le banc, Anthony Maisonnial, titulaire, est hélas en cause sur les deux pions encaissés par les petits Bleus, qui tenteront de se rattraper contre la Bulgarie vendredi.

Invité dans l'émission Le Vestiaire, Ilan a -forcément !- évoqué l'ASSE en termes élogieux. Peut-être même en fait-il un peu trop :

"C'est une ville qui respire le foot. Geoffroy Guichard est un des meilleurs stades, parce qu'on est assez proches - même si les supporters sont fous, au delà des limites : ils vivent pour le foot. Les abonnements, les gens ils se saignent, ils ne donnent pas le petit yaourt aux enfants pour payer l'abonnement. C'est comme ça, ça vient de l'époque de l'Epopée, c'est transmis de père en fils."

Il y a 10 ans à Paris, Ilan n'en faisait pas trop, mais juste ce qu'il faut - souvenez-vous.

" C'était un pari un peu fou avec mon agent. J'avais parié avec lui que j'allais marquer le plus beau but de la saison. Ce jour-là, il m'avait envoyé un SMS, et je lui avais répondu, c'est pour aujourd'hui. "

Après avoir rencontré les supporters stéphanois à Quetigny (Côte-d'Or) dimanche matin avec Roro et l'Ange Vert, Hervé Revelli s'est confié au Bien Public. Extraits.

"Chez nous, le foot, c’est 24h/24. Parfois, la cocotte-minute déborde mais ça apporte tellement de joie que l’on y est obligé. On y baigne. On va y mourir dedans. On a marqué notre sport. Tout le monde s’est identifié à ce maillot vert et à cette équipe qui sortait de nulle part. De partout en France, on était chez nous. Aujourd’hui, on est encore reçu comme des papes.

Le défilé sur les Champs-Elysées nous a gênés. Quand on nous a dit “on atterrit à Paris”, on a tous pensé qu’il y avait un crash à proximité. On ne pensait jamais faire ça… On répétait : “Mais attendez, on n’a pas gagné, on a perdu !” On avait une certaine honte. Mais, finalement, ça a été fabuleux, je n’ai jamais vu ça. Ça reste gravé à jamais.

Les cinq, six ans que l’on a passés ensemble sont fantastiques avec tous ces matches à rebondissements. On a appris à ne jamais baisser les bras. Ce que j’ai vécu dans le passé, ça me sert maintenant, notamment pour aider mon fils [ndp2 : Franck Revelli est aveugle et amputé d’une jambe]. Il n’y a pas que le foot, il y a l’aspect humain. 

On n’a pas les mêmes armes financières que les autres mais avant c’était pareil. Et pourtant, on a éliminé le Bayern en 1969 en aller-retour et ses huit champions du monde. On se bat avec la population depuis toujours. Les autres, ça les emmerde, ils aimeraient avoir notre popularité. Ils n’y arriveront pas, ils peuvent avoir l’argent qu’ils veulent !"

Sélectionneur de l'équipe de France U19, Jean-Claude Giuntini savoure le jeu de son gardien Anthony Maisonnial dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Chaque sélection est unique et singulière, même si on est dans un processus de suivi. Il est quasiment logique de le revoir compte tenu de ses dernières prestations. Son plus gros progrès, c’est dans la maîtrise émotionnelle et sur son rayonnement, c’est-à-dire qu’il a plus d’influence sur les autres joueurs. Sa présence athlétique lui permet d’élargir sa zone d’évolution dans le domaine aérien. Son jeu au pied s’est aussi amélioré. Il doit être capable de prendre des décisions plus rapidement et mieux gérer les face-à-face en influençant les attaquants adversaires.

Sans vouloir ressembler à l’autre, il y a un principe de miroir. Il y a, à la fois un ajustement sur la référence que peut être Stéphane Ruffier, et sur son comportement qui est inspirant. C’est légitime et ça doit lui servir en le voyant évoluer. Quand il a été amené à jouer avec les pros, Son niveau d’implication a été intéressant. Il a été très constant dans la performance : après avoir réalisé des actions positives, il n’y a eu aucun relâchement ni un manque de concentration sur l’action suivante. Il a adopté une attitude apaisée, calme."

En marge de sa rencontre avec les supporters bourguignons de Sainté qui a précédé le match de dimanche à Dijon, l'Ange Vert s'est confié au Bien Public. Extraits.

"En Bourgogne, jai surtout joué à Auxerre, régulièrement. Mais pas que... Je me souviens d’une élimination face à Gueugnon (L2) en aller-retour durant la saison 77-78 en Coupe de France. Quand je suis arrivé à Saint-Etienne, j’avais 16-17 ans, j’ai joué en troisième division et dans pas mal d’endroits dont Beaune ou Louhans-Cuiseaux. Désormais, j’aime bien me promener en Bourgogne. J’ai d’ailleurs des amis à Ladoix-Serrigny et Aloxe-Corton.

"On essaie de faire perdurer nos valeurs. L’amour du maillot en fait partie. On a montré cet exemple-là. Aujourd’hui, l’argent prime. C’est le nerf de la guerre mais on persiste à croire qu’il n’y a pas que ça. A Saint-Etienne, on tient à cette image. On est attaché à cette proximité avec nos supporters notamment. Je ne sais pas si les autres clubs le font mais certainement pas comme nous. On a du plaisir à rencontrer les gens. On les aime !

Je ne sais pas si j’avais du talent, je n’en avais pas plus que d’autres mais mentalement, j’étais armé pour ça. Mon éducation entre en ligne de compte bien évidemment. Mon père et ma famille travaillaient dans un milieu rural assez dur puisque c’était celui de la pêche et les métiers de la mer. On en retire forcément des choses. J’ai été agent, j’ai organisé des stages pour les gamins, j’ai créé une académie au Vietnam. Ce sont des expériences marquantes.

Aujourd’hui, je me sens bien dans le monde du foot quand on aborde l’aspect footballistique, l’aspect du jeu. Pour le reste… A Saint-Etienne, je travaille depuis sept ans avec des gens que j’apprécie. Sans ça, j’aurais arrêté depuis longtemps. J’attache beaucoup d’importance aux relations humaines. C’est pour ça que je poursuis l’aventure et j’espère que ça continuera encore longtemps."