Titularisé dès son match de reprise après deux mois d'absence, Neal Maupay a remporté (2-0) à Lens le match au sommet de la L2 ce samedi après-midi.

Lui décernant une note de 14/20, Le Télégramme salue la prestation du joueur prêté par l'ASSE sans option d'achat au Stade Brestois.

"Il a râlé contre ses coéquipiers, s'est fait huer par le public de Bollaert à sa sortie aux chants des "Maupay est une salope", mais le buteur finistérien a montré qu'avec lui, Brest pouvait assumer son statut de patron. Bagarreur sur tous les ballons, c'est lui qui a obtenu la faute sur le coup-franc victorieux de Battocchio avant de perdre son duel avec Nicolas Douchez juste avant la mi-temps. Remplacé à la 81e minute, il a ensuite pris un carton jaune lors des échauffourées de la fin de match. Mais le Franco-Argentin a montré qu'avec lui dans l'équipe, le visage du Stade Brestois était totalement différent. Un visage de leader assumé."

Rival de l'ASSE dans la course à l'Europa League, l'OM a commis un faux pas en fin d'après-midi lors de la 31e journée de Ligue 1. Malgré le retour de blessure de Bafé Gomis, titularisé en pointe par Rudi Garcia, les Phocéens n'ont pu faire mieux qu'un match nul à domicile contre un DFCO que les Verts avaient battu juste avant la trêve internationale. Marseille aurait même pu perdre ce match sans le magistral coup franc égalisateur de Dimitri Payet.

Le Borussia Dortmund a été tenu en échec 1-1 par Schalke 04 cet après-midi, mais Pierre-Emerick Aubameyang en a profité pour claquer son 24e pion de la saison en championnat et pour enfiler un nouveau masque lors de ce derby. S'il reste le meilleur buteur de Bundesliga, Aubame doit désormais partager la tête avec Robert Lewandowski, auteur d'un triplé pour le solide leader munichois contre Augsbourg.

Maxence Compagnon, auteur des deux premiers buts

La large victoire des U15 de Gilles Rodriguez, acquise contre Rhône Crussol (7-0), s'inscrit dans la lignée des deux précédentes, à Annecy (1-2) et contre Roannais Foot (8-1). L'équipe, un peu remodelée, a répondu aux attentes de son coach en faisant une large différence en seconde période.

Les Verts sont vite entrés dans cette rencontre en scorant à deux reprises dans le premier quart d'heure,  par Maxence Compagnon, repositionné en milieu excentré gauche, ce qui lui permet d'être plus offensif, les deux fois sur un service de Brahim Fatah. (1-0, 8ème et 2-0, 13ème). Après ce bon début, les Verts, sans vraiment tomber dans la facilité, ne réussirent pas à trouver la faille.

La différence, ils allaient la faire après le repos, tout d'abord par Brahim Fatah, qui s'échappait et gagnait son face à face avec le gardien. (3-0, 50ème). Ensuite, Mouad Ouroui, un U14 qui avait déjà marqué la semaine dernière, y allait, lui aussi, de son doublé, sur un centre de Téo Rolland (4-0, 57ème), et sur une passe d'Eros Mongelli (5-0, 64ème), ce même Mongelli qui profitait d'un centre en retrait d'Yvann Bonnemain pour inscrire le 6ème but. (6-0, 68ème). C'est Brahim Fatah qui clôturait la marque sur un service de Kenan Fakili, encore excellent aujourd'hui. (7-0, 72ème).

La composition : Abdallah - Trevez (Esteban Mouton 40ème), Khoutri, Sow, Rolland (Trevez 63ème) - Fakili - Mongelli, Bonnemain, Fatah, Compagnon - Raymond (Mouad Ouroui 40ème)

La réaction de Gilles Rodriguez : "C'est une belle victoire. Mais il faut relativiser car elle a été acquise face à un adversaire en difficulté, qui a cependant bien résisté en première mi-temps. Les garçons ont été sérieux et ont su se rendre le match facile après le repos"

Grand spécialiste du football d'Outre-Quiévrain, le potonaute lethal nous informe que l'ASSE a demandé et obtenu des entrées pour ses scouts en vue du match qui opposera ce soir Charleroi (ancien club du très oubliable Lynel Kytambala) à Ostende (ex-formation de Samy Houri). Les recruteurs stéphanois superviseront notamment le latéral droit angolais des Zèbres Clinton Mata (24 ans), révélation du championnat belge cette saison, mais aussi deux talenteux joueurs offensifs visiteurs : le diablotin Landry Dimata (19 ans), auteur de 13 buts et 4 passes décisives, suivi entre autres par Monaco, Dortmund, le PSV et Valence; l'international zimbabwéen Knowledge Musona (26 ans), milieu offensif polyvalent très rapide et technique ayant claqué 12 pions et donné 4 caviars cette saison.

Vous avez pu suivre cette rencontre de la 23e journée du championnat des U19 nationaux en direct sur notre forum grâce à Nanou, envoyé spéciale à Meyzieu : les Verts ont gagné 2-0 cet après-midi chez les vilains alors qu'ils ont joué 40 minutes en infériorité numérique !

Grâce à une passe latérale d'Adrien Fleury côté gauche, Arnaud Nordin a ouvert le score à la 19e d'une superbe frappe enroulée avant de faire une passe décisive cinq minutes plus tard à Thomas Vogel, qui a inscrit le but du break grâce à un poteau rentrant. Impérial, Ryan Bouallak a permis à son équipe de conserver cet avantage de deux buts d'écart à la pause.

Les Verts l'ont conservé jusqu'au bout malgré l'expulsion de Rayan Souici à la 50e minute. L'arbitre a donné l'occasion de réduire le score à la 88e minute en sifflant un penalty pour une faute imaginaire de Cyril Martin-Pichon. Mais Ryan Boullak a arrêté le péno sous les yeux du sélectionneur de l'équipe de France U18 Bernard Diomède, venu superviser Mickaël Nadé (mais ce dernier était blessé).

On compte sur les protégés pour remporter eux aussi leur derby demain après-midi à l'Etrat lors du match au sommet du cchampionnat des U17 nationaux !

La compo : Bouallak - Vogel, Souici, Gomis, Rahmani - Camara, Fleury (Martin-Pichon, 82'), A.Bangoura - Ghezali (Aulagnier, 73'), Nordin, Rocha-Santos.

La réaction de Julien Sablé : "C'est une belle victoire, avec nos valeurs. Un beau derby. On a fait un match à rebondissements. On a fait un gros début de match, on est allé les chercher haut et on a réussi à mener 2-0. Les Lyonnais ont eu deux grosses occases avant la mi-temps mais on a tenu bon avec courage. Rayan a été rapidement expulsé en début de seconde période. C'est devenu Fort Alamo. Les gamins ont été énormes : tout le banc, tout le groupe, tout le staff. On a fait front. Ryan a arrêté un péno en fin de match. On est passé par tous les états. C'était bon. On savoure cette victoire."

Comme la plupart des autres candidats à la présidentielle, Marine Le Pen a avoué dimanche dernier à Jacques Vendroux qu'elle avait un faible pour les Verts lors de l'émission Stade Bleu.

"Dans mon adolescence, c'était la pleine période du foot. C'étaient les Verts bien sûr ! On chantait ça, j'ai encore la ritournelle dans la tête. Vous savez : "Qui sont les meilleurs, évidemment c'est les Verts, ils ont les meilleurs joueurs, les meilleurs supporters", etc. Je me souviens de ça. Parfois je me souviens de choses qui sont anecdotiques. C'est comme ça, la mémoire est ainsi faite. Il y a des images que je revois. En plus mon père aime le football, lui pour le coup regardait les matches. On regardait ça. Les Verts, Michel Platini, ça faisait partie de notre vie. A l'époque il n'y avait pas internet et toutes ces chaînes de télé. Quand il y avait un match, c'était un peu un évènement !"

Le stade Félix-Bollaert, qui sera à guichets fermés cet après-midi lors de la réception de Brest, devance Geoffroy-Guichard au classement des dix meilleures affluences moyennes de la saison publié aujourd'hui dans la Pravda.

1. QSG : 44 988

2. Vilains : 38 646

3. OM : 36 726

4. LOSC : 29 505

5. Lens : 26 801

6. ASSE : 26 333

7. Bordeaux : 23 346

8. Nantes : 22 565

9. Rennes : 22 565

10. Nice : 21 881

Sur le site de France Football, Bernard Caïazzo tacle le Stade de France.

"Il est déjà has been, bien sûr un peu vieillot pour le foot moderne. Allez au Stade de France et demandez un sandwich : à l'Euro 2016, il fallait au moins une heure pour en avoir un ! En vivant l'expérience stade dans des enceintes modernes, on constate qu'il est totalement obsolète en termes de services aux spectateurs. C'est le jour et la nuit. Il faudrait se bouger sérieusement et réinvestir pour en faire un stade conforme à la modernité. N'oublions pas que le Stade de France, c'est le stade de la France, qui représente notre pays ! Si on compare par rapport aux autres grandes capitales, c'est une catastrophe ! C'est notre image qui se dégrade à l'étranger. Une entente entre les instances fédérales du foot et du rugby, ça peut être une bonne idée. Je pense que plus l'état français se désengagera, mieux ce sera. Si le secteur privé est capable de mieux faire et de mettre en place un modèle économique correct, autant le laisser faire."

Faute d'avoir trouvé un adversaire pour meubler la trêve internationale allongée par le report du match à Monaco, Galette a organisé une opposition à onze contre onze hier à l'entraînement. Alors que Romain Hamouma a ouvert le score suite à une belle combinaison entre Benjamin Corgnet et Kévin Monnet-Paquet, Jérémy Clément a marqué le but égalisateur sur un centre de Nolan Roux.

Comme le souligne aujourd'hui Le Progrès, Léo Lacroix, Ole Selnaes, Henri Saivet et Alexander Soderlund ont été ménagés. Remis de leurs blessures, Loïc Perrin, Florentin Pogba et Kévin Malcuit se sont entraînés à part mais devraient reprendre l’entraînement collectif lundi, même si un doute subsiste concernant ce dernier.

Ayant joué récemment avec le Sénégal contre le Nigéria et le Cameroun, Cheikh Mbengue évoque les blessures qui ont contrarié sa saison. Extraits.

"J’ai eu des soucis physiques en début de carrière mais depuis trois ou quatre ans tout était rentré dans l’ordre. Mes blessures sont dues au fait que je suis arrivé sans préparation. Et je suis quelqu’un qui en a besoin. J’ai tout de suite enchaîné deux matchs d’affilée. Puis j’ai joué de malchance en prenant un coup sur le genou. Je ne suis pas parvenu à enchaîner les matches. Les blessures sont encore plus problématiques lorsqu’on arrive dans un club parce que l’on a envie de se montrer, d’être tout de suite performant. Les blessures te freinent. Cela fait partie du foot, je ne me prends pas la tête avec. J’essaie, au contraire, d’aller de l’avant, d’être positif. J’espère que tous ces soucis sont derrière moi, j’espère ne pas me blesser. J’ai envie de bien finir cette saison ne serait-ce que pour préparer la prochaine. Cela fait quatre ans que l'ASSE est habituée aux rendez-vous européens. Il nous reste huit matches pour donner le maximum et éviter la fausse note que constituerait une non qualification en Coupe d'Europe."

Ancien coéquipier de Jordan Veretout, Bryan Dabo, Valentin Eysseric et Jean-Christophe Bahebeck en équipe de France Espoirs, le défenseur brestois Alexandre Coeff évoque la marée verte dans Nord-Eclair avant de retouver son club formateur à Bollaert. "Pour moi, en France, il existe Saint-Etienne et Lens. Lens, c’est plus qu’un club, plus qu’un public en or, c’est une institution."

Dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest, Elie Baup évoque la lutte pour la qualification en Europe League qui oppose trois de ses anciens clubs. Extraits.

"Je ne l’imaginais pas il y a peu mais je pense que l’OL peut être rattrapé. Ils ont une vraie ouverture en Ligue Europa, vont tout mettre là-dessus. Je ne les imagine pas se démobiliser en Ligue 1 mais ce genre de compétition exige beaucoup d’énergie et occupe les esprits. Même s’ils sont plus réguliers, on voit qu’ils ont du mal à enchaîner après leurs rencontres européennes. Ils peuvent laisser des points.

Avec le 4–3–3, les joueurs arrivés au mercato qui montent en puissance, Marseille trouve plus de constance. Sanson a équilibré le milieu, Thauvin se retrouve, Gomis revient… Il leur reste la problématique de la défense. Je pense que la différence se fera sur la capacité à imposer son jeu sans être inhibé : Bordeaux le fait bien depuis janvier, s’appuie sur son potentiel offensif, ses forces. Leur mauvaise passe est derrière eux et ils ne doivent plus se poser de question.

Les Verts sont durs à jouer, ce qui fait leur force mais à l’inverse des autres, ils n’ont pas trouvé leur équilibre, leur carburation. Il ne faut pas les écarter mais ça me semble plus compliqué sur la forme du moment."

Indisponible deux longs mois en raison de douleurs lancinantes au genou, Neal Maupay (20 ans) fait son grand retour dans le groupe brestois retenu pour affronter Lens demain après-midi. Comme le souligne La Voix du Nord, l'attaquant sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2019 a fait un séjour au centre médical de Clairefontaine afin d'être opérationnel pour ce match au sommet de la 31e journée de L1.

Ayant claqué 10 pions en championnat lors de la 1ère moitié de saison, le natif de Versailles avait inscrit l'unique but de la victoire de son équipe contre les Sang et Or au match aller. Il tentera de récidiver ce samedi dans un stade qui lui rappellera la ferveur du Chaudron. "L"ambiance de Bollaert ou de Geoffroy-Guichard, ça peut tétaniser ou galvaniser" a déclaré son entraîneur Jean-Marc Furlan en conférence de presse.

Avec 26 333 spectateurs et tateuses en moyenne, le Chaudron accuse pour l'instant une baisse de 13,2% de sa fréquentation cette saison (30 328 en moyenne l'an dernier).

Sainté figure au 5ème rang du championnat derrière le PSG, les Vilains, Marseille et Lille.

Deux éléments pour relativiser le constat : les réceptions de Nantes, Rennes, Bordeaux et du PSG, prévues à GG d'ici la fin de championnat devraient permettre de se rapprocher de la barre des 30 000, les fins de championnat à Geoffroy rimant souvent avec guichets fermés.

Par ailleurs on notera que si les Verts accusent une baisse de fréquentation, leur cas n'est pas isolé, le PSG (-2,5%), Lyon (-4%), Marseille (-12,6%) et Lille (-2,5%), pour ne citer que les clubs qui les devancent, voyant également leur stade se vider. Rappelons au passage, que nos honnis voisins vivent pourtant leur première saison "complète" au cochonou stadium...

Dans la dernière édition de But !, Nanard évoque la réorganisation de la cellule de recrutement.

"En voyageant en Europe, nous avons constaté que l’ASSE n’est pas organisée comme les meilleurs clubs pour observer et recruter de nouveaux joueurs mais aussi pour bien vendre. C’est pourquoi nous  avons décidé Roland et moi de mettre plus de moyens d’une part au niveau humain mais aussi de mettre en place une autre stratégie de recrutement plus innovante et plus dynamique. Nous avons demandé à Dominique Rocheteau et David Wantier de nous présenter un projet complet. A l’intérieur de ce projet, il doit y avoir la place pour des anciens joueurs de l’ASSE comme Ilan pour aider le club. Ilan est un homme intelligent qui, sur l’Amérique du Sud et Portugal par exemple, peut apporter une  contribution solide. D’ici quelques semaines, la structure doit se mettre en place pour aider à réussir notre prochain mercato mieux que les précédents. Nous aurons deux profils : les profils vidéos d’observation des matches et les profils terrain qui se déplacent en Europe. Nous devons également être meilleurs sur l’analyse psychologique du joueur en termes d’adaptation à l’environnement stéphanois."

Le Progrès du jour, qui consacre aujourd'hui sa une au "blues" du capitaine stéphanois, revient sur son interview parue hier dans la Pravda. Extraits.

"Vraisemblablement sur les conseils de son agent David Venditelli, il exprime sa lassitude de voir les négociations traîner en longueur. Au-delà de l’incertitude concernant la suite de sa carrière, se cache un mécontentement latent depuis quelques mois. Le capitaine reconnu et apprécié par ses partenaires et ses supporters, ne se sent pas considéré comme tel par ses dirigeants.

Loïc Perrin était persuadé de bénéficier de la rémunération la plus élevée tout au long de son bail. Un accord tacite et non contractuel. Perrin a rapidement compris que plusieurs de ses partenaires, au fil de l’évolution de leur carrière, avaient quelques longueurs d’avance à l’heure de passer au guichet. Ce que nie sans l’affirmer ouvertement l’ASSE mais son capitaine est suffisamment informé pour savoir où se trouve la vérité.

Selon l’ASSE, c’est l’agent du joueur qui a demandé le report d’une semaine du rendez-vous programmé désormais le 4 avril. Si la durée du contrat (deux ans) ne pose aucun problème comme on le confirme du côté de l’ASSE, on a bien compris qu’il en va autrement au niveau du salaire."

Jérôme Alonzo, qui sera dans la banlieue ce week-end pour commenter la finale de Coupe de la Ligue, parle avec émotion du Chaudron dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Mon plus beau souvenir dans les matches de Coupe de la Ligue que j'ai commentés ? On pourrait penser que c’est démago, mais ce n’est pas le cas : le Saint-Étienne - PSG qui se termine aux tirs au but, il était beau. Cette demi-finale à Geoffroy-Guichard [ndp2 : il 'agissait en fait d'un quart de finale], c’était quelque chose, avec les gens qui envahissent le terrain. Ce sont mes deux équipes de cœur, c’était un match super à commenter. Voir Geoffroy-Guichard vibrer, c’est plus sympa que de voir le Stade de France.

Évidemment, j’étais ravi que les Verts gagnent la finale. Tout le monde sait que je suis plus proche de Sainté que de Rennes. Mais j’ai plus vibré lors de la demi-finale face au PSG. Au Stade de France, j’ai connu des malheurs, même en tant que commentateur j’ai du mal à vibrer là-bas. C’est un stade un peu maudit pour moi. Tout le monde sait le rapport que j’ai avec Geoffroy-Guichard. Au niveau de mes émotions d’homme, j’ai préféré la demi-finale. C’est dur pour moi de commenter les Verts à Geoffroy-Guichard. Il faut que je prenne sur moi pour ne pas avoir l’air patriote."

A l'instar de Cédric Varrault, cité comme lui par Loïc Perrin dans la Pravda du jour, Alaeddine Yahia nous a expliqué ce soir pourquoi il soutient la demande de prolongation de contrat du capitaine stéphanois.

"Je remercie Loïc de m'avoir cité en exemple, c'est flatteur de sa part car c'est un très grand joueur qui a une carrière énorme. On a un point commun : nous sommes des joueurs qui ne lâchons pas. Tous les deux on s'est fait deux fois les croisés. La première fois, c'était dans un laps de temps d'un mois que ça nous est arrivé. On est resté solidaires. Sincèrement, je ne vois pas Loïc avec un autre maillot que le maillot vert. Ça me ferait trop bizarre de le voir porter d'autres couleurs. T'as des joueurs, ils partent, ils partent. Mais Loïc, c'est Loïc quoi ! J'aimerais qu'il finisse à Sainté. Comme Nicolas Seube que je côtoie à Caen, il est resté fidèle à son club. Hormis Yannick Cahuzac à Bastia, je ne vois pas d'autres joueurs en L1 dans ce cas.

Je comprends la réaction de Loïc. Il arrive à un an de la fin de son contrat. C'est un joueur majeur. Je crois qu'il a déjà marqué 4 buts en Ligue 1 cette saison, c'est énorme. Loïc n'est pas le plus grand, ce n'est pas non plus le plus costaud, mais c'est un super joueur. Il est toujours là et arrive à marquer chaque saison. Pour moi dans l'axe c'est clairement l'un des meilleurs joueurs français. Je comprends sa démarche. Lorsque tu arrives à un certain âge, tu aimerais avoir un peu plus de perspectives, un peu plus de vision. Il ne demande pas la lune, juste une prolongation de deux ans. Ça le mènerait jusqu'à 34 ans. Pour moi, Loïc peut jouer jusqu'à 36 ou 37 ans, facile, vu le coffre qu'il a !

Si c'est son âge qui pose problème à l'ASSE, que Loïc vienne à Caen, il sera accueilli à bras ouverts ! Le coach Patrice Garande ne fait pas de fixette sur l'âge. Moi j'ai 35 ans, mais il y a trois joueurs plus vieux que moi dans l'effectif ! Dans 90% des autres clubs je serais le plus âgé. Maintenant, malheureusement, beaucoup de clubs préfèrent prendre des plus jeunes et pensent à les revendre. Le football changé. Pour en revenir à Loïc, la question de sa prolongation ne devrait même pas se poser. On devrait traiter Loïc comme un Maldini ou un Baresi. Moi si j'étais président, je lui ferais un contrat illimité pour services rendus. Je lui dirais : "Ecoute Loïc, le jour où tu ne te sens plus de jouer, en toute honnêteté tu me diras, et on se serre la main."

Pour que Loïc fasse une telle sortie dans la presse, c'est qu'il doit en avoir gros sur la patate et ras la casquette. Attention, hein, Loïc c'est un Monsieur ! Quand je l'ai connu à Sainté, c'était un gamin, comme Bafé. Les deux petits 85 du vestiaire de l'époque. Des petits jeunes prometteurs et à l'écoute qui se sont imposés. Loïc est devenu un patron à Sainté, il faut le respecter. A chaque fois que je le revois, c'est avec énormément de plaisir. On sait qu'il y a un respect mutuel entre nous. Il a encore de très belles années devant lui. Personnellement, physiquement, je me sens en pleine forme, mieux qu'il y a deux ans. J'ai envie de continuer mais ma prolongation n'est pas à l'ordre du jour. Mon objectif, comme celui de mon club, c'est de tout faire pour que le Stade Malherbe soit encore en Ligue 1 la saison prochaine."

Cédric Varrault nous a livré sa réaction suite à la divine interview parue dans la Pravda du jour.

"Ça fait plaisir que Loïc m'ait cité dans L'Equipe. Franchement, moi je suis à fond derrière lui. Comme Loïc, je ne comprends pas la réaction du club pour le moment. Comme il le dit dans son interview, il a fait ses preuves à Saint-Etienne, il n'y a évidemment aucun doute à avoir sur lui. Je m'interroge sur cette stratégie attentiste du club. Elle amène quelque chose de négatif. On voit tous que cette équipe de Saint-Etienne n'est pas la même quand Loïc n'est pas là. Les chiffres parlent pour lui, les Verts ont de bien meilleurs résultats quand il joue. Loïc est un joueur très important au club et il le démontre sur le terrain. C'est un élément performant et constant dans le haut niveau. Je soutiens Loïc car il est fidèle, exemplaire. Il mérite la plus grosse considération qu'il puisse y avoir au club de Saint-Etienne. Une prolongation de contrat de deux ans serait à la fois une juste récompense et une évidence, d'autant plus qu'il est tout à fait capable de jouer encore plusieurs saisons au plus haut niveau.

C'est un des tout meilleurs défenseurs de Ligue 1, il le prouve encore cette saison. A Dijon, on est bien placé pour le savoir car il a été décisif à l'aller comme au retour. Non seulement Loïc est précieux dans ses interventions défensives, mais en plus il sait se montrer décisif offensivement. Chaque saison il claque plusieurs pions importants. L'équipe est moins sereine et montre un visage différent quand il n'est pas là. C'est curieux que le club le laisse mariner. Je ne vois pas comment le club ne pourrait pas accéder à ses demandes. C'est bizarre. Sainté, c'est son club. Il est reconnu dans le milieu du foot pour sa fidélité au maillot vert. Il s'est toujours donné à fond et a toujours été très bon. Loïc est un garçon discret médiatiquement, s'il s'est exprimé comme ça c'est qu'il doit vraiment être déçu de l'attitude du club. Moi j'ai cinq ans et demi de plus que Loïc mais je suis déjà en négociation avec Dijon pour prolonger d'une année mon aventure au DFCO, ça devrait se finaliser assez rapidement."

Dans un entretien paru aujourd'hui dans But !, Bernard Caïazzo évoque l'avenir de Christophe Galtier. Extraits.

"Pour être clair et mettre fin à tout débat, nous avons Roland et moi rencontré Christophe il y a quelques jours. Nous lui avons dit que tant qu’il le souhaitera, il restera à l’ASSE. Si l’ASSE est devenue un club européen, elle le doit à Christophe en grande partie. Nous avons parmi les valeurs celles de la reconnaissance et de la considération. Quand j’entends dire que Christophe Galtier fait l’année de trop, je me demande s’il a 70 ou 75 ans ! A 50 ans, un coach n’est pas encore arrivé à son potentiel maximum. On peut parler d’année de trop pour un joueur de 34 ou 35 ans mais pas pour un coach de 50 ans.

La plupart des joueurs de l’ASSE n’étaient pas au club il y a deux ans et des garçons comme Ruffier ou Perrin adorent le coach. Parfois, Christophe me paraît déçu et las de lire dans les médias ces propos d’année de trop, de ressentir un manque de reconnaissance, surtout en local, mais je suis sûr que la majorité des supporters ont conscience de ce que le coach apporte avec bien moins de moyens que nos concurrents. Sincèrement, celui qui virera Christophe aura du mal à se regarder dans la glace. Mon souhait le plus cher est qu’il devienne le Arsène Wenger européen. Après, si un jour il vient nous voir pour nous dire qu’il a une offre qu’il ne peut refuser, on sera obligés de le laisser partir mais on pleurera beaucoup."

De retour de sélection, Robert Beric, Alexander Söderlund et Cheikh M’Bengue ont pris part à l'entraînement collectif d'hier selon la dernière édition du Progrès. Le quotidien régional précise que Henri Saivet était au repos et que Florentin Pogba était absent. Loïc Perrin et Kévin Malcuit devraient quant à eux réintégrer le groupe la semaine prochaine.

Dans une interview à paraître demain dans la Pravda, Loïc Perrin clame son envie de jouer la prolongation et s'étonne que le club joue la montre. Extraits.

"Est-ce que je serai Stéphanois la saison prochaine ? C'est mon envie. Après, il faut que toutes les conditions soient réunies. On a vu mes dirigeants en décembre, en janvier et le 9 février. Ils veulent que je reste. Mais il n'y a rien de concret. Et je ne veux pas me retrouver avec un an de contrat en juin. Je devais recevoir une proposition. Mais je n'ai plus eu de nouvelles depuis. Ils doivent avoir d'autres choses plus importantes à régler...

Je suis agacé car s'il y a bien quelqu'un sur qui ils peuvent compter et en qui ils peuvent avoir confiance, c'est moi. J'ai prouvé ma fidélité au club. Je n'ai pas envie de leur claquer dans les doigts. Mais à force de discuter, ça n'avance pas. Qu'au moins, on entame une négociation ! Je ne vois pas où ça pourrait bloquer. Je ne suis pas fou. Je ne demande pas à prolonger de cinq ans mais de deux. Cela m'amènerait à trente-quatre ans. Après, on verra.

Certains sont cramés à trente ans, d'autres ne sont pas usés à trente-cinq. Mettez Hilton de côté, parce que lui, il est exceptionnel, et regardez Varrault à Dijon ou Yahia à Caen. Ils sont encore là, titulaires et bons. Comme eux, j'évolue à un poste qui te permet de durer plus longtemps. Je ne vois donc pas en quoi mon âge pose problème. Quant à mes blessures, ça fait un moment que j'enchaîne les matches, non ? Au final, ce qui compte, c'est le terrain.

J'ai un accord moral passé avec mes dirigeants. Il prévoit que si la politique salariale change, le club doit, au moins, me rencontrer. Je ne vais pas pleurer sur mon sort. Mais quand il y a des choses de prévues, il faut les respecter. Ça coincera d'ailleurs peut-être là-dessus. L'interprétation de cet accord diffère entre eux et moi. Mais tu n'as pas besoin de sortir d'une école de commerce pour comprendre que si tu touches des primes fixes, il s'agit d'un complément de salaire.

Si Saint-Etienne me pousse dehors, qu'ils me le disent ! Mais je ne le pense pas. J'ai encore eu le président Romeyer au téléphone la semaine passée. On est d'accord au moins sur un point : que je reste au club après ma carrière. Un quatrième rendez-vous est prévu mardi. S'il se passe mal, je peux ouvrir la porte à un départ. Il ne s'agit pas de mon objectif premier, mais je ne vais pas rester comme ça. La fin de saison va vite être là.

Je n'opterai pas pour une destination exotique. Je ne me vois pas déplacer toute ma famille au bout du monde. Je n'attendrai pas les vacances pour que mon cas soit réglé. Si je pars, ce sera pour un projet plus intéressant que Saint-Étienne. Et je ne pense pas que la Chine, par exemple, m'en offre un, à part l'argent. Il n'y a pas que ça qui compte. Mais il n'est pas sûr que je reste pour autant."

Comme l'ancien attaquant parisien Amara Simba, Florent Sinama-Pongolle est devenu un spécialiste de la bicyclette. Ayant marqué de la sorte il y a un mois et demi en match d'ouverture de la D2 thaïlandaise, l'ancien attaquant stéphanois a remis ça avant-hier, comme l'atteste cette vidéo publiée sur sa page facebook.

Trois ans et demi après son dernier but en sélection, l'ancien attaquant stéphanois Kévin Mirallas a retouvé le chemin des filets hier soir au Stade Olympique de Sotchi lors du spectaculaire match nul (3-3) des Diables Rouges contre la Russie.

Comme il l'avait annoncé, le numéro 10 des Verts Oussama Tannane a repris l'entraînement collectif hier aux côtés de Léo Lacroix, . Loïc Perrin, touché au genou à Dijon, n’a pas participé à la séance et s’est entraîné en salle selon la dernière édition du Progrès. Souffrant des adducteurs, Kévin Malcuit est toujours aux soins. Se remettant doucement de son KO en Corse, Vincent Pajot, qui a couru et touché le ballon à part, devrait reprendre l’entraînement collectif la semaine prochaine.

Le quotidien régional nous apprend qu'Alexander Söderlund, titu mais battu samedi à Belfast, est rentré à Sainté en début de semaine mais ne s’est pas entraîné contrairement à Léo Lacroix, resté sur la banc samedi lors de la victoire de la Suisse contre la Lettonie. Robert Beric, Henri Saivet, Cheikh M’Bengue, Florentin Pogba, Anthony Maisonnial et Ronaël Pierre-Gabriel seront de retour de sélection ce mercredi mais ne prendront peut-être pas tous part à la séance collective.

Titularisé dans l'axe de la défense guinéenne, Florentin Pogba a battu 2-1 le Cameroun ce mardi soir lors d'un match amical à Bruxelles. Alors qu'il avait été remplacé à la pause il y a trois jours contre les Panthères, le numéro 19 de l'ASSE a joué 85 minutes contre les Lions Indomptables.

Après avoir tenu en échec l'Autriche et battu l'Ukraine, le gardien stéphanois Nathan Crémillieux a battu la Suède 2-0 ce mardi soir lors de son trosième et dernier match du Tour Elite. Un succès synonyme de qualification pour la phase finale de l'Euro U17 qui se déroulera en Croatie du 3 au 19 mai prochain.

Déjà évasif il y a un peu plus d'un mois, Jordan Veretout ne nous a pas beaucoup plus avancé à la lecture de l'interview qu'il a donné à But !. Extraits

"Je sens que les coachs m’ont fait progresser. J’essaye de montrer sur le terrain ce que j’apprends, de faire le maximum. Je pense faire une bonne saison mais ce n’est pas fini.

Je suis très bien ici et ma famille aussi. Saint-Étienne, c’est un bon club pour moi. On me fait confiance. C’est un très grand club, avec de grands supporters.

Mon avenir, on aura les vacances pour en discuter. Rester à Sainté, je ne dis pas non, ni oui. Mais je veux juste penser au foot et on verra après la dernière journée."