Actuellement recruteur pour l'AS Monaco après avoir exercé les mêmes fonctions à l'ASSE lors de la saison 2010-2011, l'ancien milieu offensif stéphanois Gérald Passi glisse un petit tacle à son ex-coéquipier Sylvain Kastendeuch dans la Pravda du jour.

"C'est le joueur le moins drôle que j'aie connu dans ma carrière. Je ne devrais pas le dire car c'est quelqu'un que j'aime bien, mais il était vraiment trop sérieux. Un jour, alors que l'équipe ne tournait pas, je propose d'organiser une réunion entre joueurs. On s'assoit et d'entrée il balance : "De toute façon, ça ne sert à rien ta réunion !" Jacques Santini passait pour quelqu'un d'incompréhensible. Mes potes me disaient sans arrêt : "Mais qu'est-ce qu'il a dit là ?" J'avais l'impression d'être l'un des seuls à comprendre ce qu'il disait et c'est comme si je traduisais aux autres."

Déplorant comme son entraîneur "le manque de réalisme dans le dernier geste", Loïc Perrin commente dans Le Progrès le choc dont a été victime Vincent Pajot à Bastia en fin de première période.

"La blessure de Vincent Pajot fait partie des moments que l’on n’aime pas vivre sur un terrain. Cela choque, il avait perdu connaissance. Heureusement que Habib Maiga a eu un bon réflexe de lui tenir sa langue. Il me semble qu’il commençait à l’avaler. C’est dur de reprendre après cela. Heureusement, il y a eu la mi-temps et, surtout, nous avons eu des nouvelles rassurantes."

Après avoir passé la nuit en observation à l'hôpital, le milieu de terrain stéphanois devrait regagner Sainté dans la journée.

En conférence de presse, Christophe Galtier a une nouvelle fois pointé le manque de justesse de ses joueurs devant le but hier soir à Furiani.

"On a eu de belles situations, avant même l’expulsion, par Jordan Veretout et Henri Saivet. Je ne dis pas des occasions puisqu’elles ne sont même pas cadrées. C’est ce qui me fait râler parce qu’on avait identifié des points faibles de cette équipe de Bastia. C’est là que les ballons devaient arriver mais on n’a pas eu le geste juste. En fin de match, on s’est créé une belle occasion avec Benjamin Corgnet. Quand on vient à Bastia et qu’on n’y arrive pas, quand on ne prend qu’un point sur neuf, sans manquer de respect à nos adversaires, évidemment que ça ne colle pas avec nos ambitions. La faute à qui, à quoi ? Il y a les absents. Sommes-nous orphelins de Romain Hamouma ? Peut-on marquer sans lui ? Apparemment non. C’est comme ça depuis un moment. La défense tient, mais si elle ne tient pas on repart avec une défaite. Si on continue comme ça, on sera très loin de la bagarre. J’espère qu’on va récupérer des joueurs. On aura besoin de plus de justesse et de plus de détermination. Le match peut durer deux heures, on ne peut pas marquer."

L'infirmerie est vraiment "the place to be" cette saison à l'ASSE ! Selon la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer n'était pas à Bastia hier car il s'est fait une entorse du genou lors d'une chute à ski.

Auteur de son 14e pion de la saison hier à Charleroi d'un bel extérieur du pied droit, Idriss Saadi a vivement réagi après avoir été insulté par un spectateur. Ayant quitté le terrain dans les arrêts de jeu, l'ancien attaquant stéphanois a voulu monter en tribune pour s'expliquer avec ce décérébré. S'il en a été empêché, le buteur de Courtrai s'est lâché au micro de la RTBF.

"Quelqu'un dans le public m'a regardé et m'a dit "sale arabe, sale terroriste !". Je ne comprends pas qu'on puisse tenir ce genre de paroles. C'est comme un bruit de singe, c'est honteux ! Je trouve ça inadmissible. Je ne peux pas me taire. Ces mots-là ont une certaine portée, c'est très grave. Si on laisse faire, on va tout entendre et n'importe quoi. Moi je suis solidaire de tous ceux qui dénoncent ça et qui condamnent ça. C'est très, très grave. Dans un stade il y a toute les origines, toutes les religions, on est là pour jouer au football. Il n'y a pas de différences. Les stades sont équipés de caméras, ces gens-là on peut les retrouver et ils doivent être interdits de stade."

Dans un entretien accordé à Denis Chaumier et paru le 16 février dernier dans "Secrets de présidents" (éd. Hugo Sports), Nanard nous narre une anecdote sur l'arrivée d'Aubame chez les Verts.

"Au mercato d'hiver de janvier 2011, on souhaitait recruter Alejandro Alonso de Monaco. Mais comme il connaissait quelques problèmes avec son agent, on avait également sollicité Aubameyang, en nous disant qu'il serait une bonne solution de remplacement. En fait, Alonso a fini par signer un contrat de deux ans et demi et le staff technique a alors estimé qu'il n'avait pas besoin d'Aubameyang dans le groupe. On s'est interrogés, Roland et moi, et il ne nous a pas semblé correct de renvoyer le joueur chez lui. Il se trouvait dans nos bureaux en comapgnie de son agent. On a  donc décidé de le prendre en prêt avec option d'achat. Quelques mois plus tard, on levait cette option auprès du Milan AC et, deux ans après jour pour jour, on le vendait 15 M€ au Borussia Dortmund. Cette histoire montre qu'en étant loyal et honnête avec les gens, on en retire toujours un bénéfice, quel qu'il soit. Autre conclusion, toute personnelle : il ne faut jamais faire aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse."

C'était moche ce soir sur l'Ile de Beauté. Inoffensifs et maladroits, les Verts ont concédé un match nul et vierge ce sur le terrain de Bastia, réduit à dix à la 44e minute suite au coup de pied de Nicolas Saint-Ruf sur la tête de Vincent Pajot, qui a brièvement perdu connaissance avant d'être sorti sur civière et transféré à l’hôpital. Entré en jeu pour le remplacer au milieu de terrain, Fabien Lemoine a vu rouge à la 65e suite à son coup de pied sur Abdelhamid El Kaoutari. L'ancien banlieusard Gaël Danic aurait mérité d'être expulsé cinq minutes plus tard pour son vilain tacle sur la cheville de Kévin Monnet-Paquet. Cette rencontre a été marquée par la première apparition en équipe première du milieu international espoir ivoirien Habib Maïga, titularisé arrière gauche, et par l'énorme raté de Benjamin Corgnet à la 79e minute.

Grâce à un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang, le Borussia Dortmund a écrasé 6-2 le Bayer Leverkusen cet après-midi lors de la 23e journée de Bundesliga.  Aubame est désormais le seul meilleur buteur du championnat allemand, ses deux plus sérieux concurrents (Lewandowski, 19 pions ; Anthony Modeste, 17 réalisations) n'ayant pas trouvé le chemin des filets lors de la victoire du Bayern à Cologne.

Opta nous bombarde de statistiques défavorables au club d'Allan Saint-Maximin, qui reçoit l'ASSE ce soir à 20h00 :

- Bastia a perdu 10 de ses 12 dernières confrontations face à Saint-Etienne en Ligue 1. Seules exceptions: 2-2 le 28 septembre 2013 et 1-0 le 2 mai 2015

- Le club corse est resté muet lors de 8 de ses 11 derniers matches face à l'ASSE en Ligue 1

- Bastia a perdu 4 de ses 5 derniers matches à domicile face à Sainté en Ligue 1 (1 victoire), soit autant que lors de ses 20 premiers (8 victoires, 8 nuls)

- Le Sporting n'a gagné que 2 de ses 20 derniers matches de Ligue 1 (8 nuls, 10 défaites), c'était contre Metz (2-0) le 10 décembre dernier et à Rennes (2-1) le 17 décembre

- Bastia reste sur 9 matches sans succès en L1 (4 nuls, 5 revers), pire série en cours

- Le SCB totalise 5 victoires en Ligue 1 2016/17, plus faible total au sein de l'élite

- Bastia n'a gagné qu'un seul de ses 10 derniers matches à domicile en Ligue 1 (7 nuls, 2 défaites), c'était contre le promu messin (2-0) le 10 décembre dernier

Titularisé seulement à 15 reprises depuis son arrivée à Sainté à cause de ses blessures, Robert Beric espère poursuivre son aventure à l'ASSE, comme l'atteste son entretien paru aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

"Ce qui m’embête vraiment, c’est de ne pas avoir pu enchaîner une saison complète depuis que je suis arrivé  à Saint-Étienne. Aujourd'hui je vais bien.  J’ai subi une arthroscopie en décembre. Il s’agit d’une petite intervention. On ne savait pas s'il fallait la faire cet hiver ou attendre cet  été. Le docteur a opté pour cet hiver, en pensant que je serais de retour au bout de trois semaines. Mais il y a une petite complication. Après l’opération, mon genou s’est rempli d’eau et il a gonflé. Ensuite, j’ai eu un problème musculaire à la cuisse gauche. Rien de méchant. Mais cela m’a fait perdre du temps. L’important, dans ces cas-là, c’est le mental. Je travaillais dur pour revenir et ma première blessure ne date pas d’aujourd’hui. Je n’en avais d’ailleurs jamais connu autant depuis le début de ma carrière.

Le plus important, c’est de ne jamais abandonner, de se préparer pour revenir, encore et encore. Je ne ressens pas d'appréhension en entrant sur le terrain car la blessure  fait partie du football et tu n’y retournes que lorsque que tu te sens à 100 %. Ce qui est perdu est perdu. Je ne peux plus revenir en arrière. Je veux juste rejouer au football, le mieux possible, et redevenir le joueur que j’étais. Il est normal que je ne puisse pas être dans  les  starting-blocks dès les premières minutes. Je dois suivre un processus classique pour retrouver mon niveau. Je suis bien sûr d’accord avec mon entraîneur Christophe Galtier quand il dit que je dois me faire violence. S’il le dit, c’est que ça doit être vrai. J'y travaille.

Mon instinct du buteur est intact, je ne l’ai pas perdu. Simplement, quand on est un buteur, c’est toute une préparation, une question de sensations. On a besoin de réapprivoiser tous ses réflexes pour  être en mesure de les reproduire en match. Cela demande du temps. Je ne sais pas si mon don de buteur est inné. Probablement. Mais il y a aussi le fait de regarder d’autres attaquants à l’entraînement,  à la télé. Mon principal modèle, c'est Ronaldo. Ronaldo. Le vrai, le Brésilien. C’était un phénomène. En France, Ibrahimovic et Cavani désormais. J’aime beaucoup son style et il n’abandonne jamais. C’est un battant. J’aime bien aussi Lacazette. Il est calme, rapide et il marque beaucoup.

Suis-je capable de redevenir le “Terminator vert”? C’est un joli surnom. Rester calme et froid devant le but ? Oui. Je ne sais d’ailleurs pas d’où ça me vient. Ou plutôt si : je ne suis pas comme Cristiano Ronaldo. Lui, comme il veut  toujours marquer, il tire de n’importe où, n’importe comment. Moi, je veux gagner. Donc j’analyse la situation. Si elle me paraît bonne, je tire. Mais si je vois un équipier mieux placé, je préfère lui donner le ballon. C’est sans doute pour ça que je possède un bon ratio tirs/tirs cadrés. Mon ambition pour cette fin de saison ? Le  football  reste un sport collectif. Ce qui compte, ce ne sont pas les buts mais l’esprit d’équipe. Mon objectif est donc  le même que celui de  tout  le club : regoûter à la Ligue Europa. On ne sait jamais dans le football mais oui, j'espère être toujours stéphanois la saison prochaine. Je ne veux pas partir. Ma volonté, c’est d’avoir la chance de  faire une saison pleine à Saint-Étienne et de pouvoir profiter de ce public merveilleux du Chaudron."

Le messin Fallou Diagne ne sera pas du déplacement à Geoffroy Guichard le week end prochain, suite à une accumulation de biscottes. Le défenseur central revenu cet hiver en Moselle a été titularisé 6 fois depuis mi-Janvier

Le groupe de 18 joueurs convoqués par Christophe Galtier pour le déplacement à Bastia demain soir ne contient pas Nolan Roux, ni les nombreux blessés annoncés Pogba, Malcuit, Mbengue, Selnaes, Hamouma, Soderlund, Tannane.

On notera en revanche les retours de Jorginho et Benjamin Corgnet, et les présences de Bryan Dabo, Habib Maïga et Arnaud Nordin.

Ruffier, Moulin - Polomat, Théophile-Catherine, Perrin, Lacroix, Pierre-Gabriel - Pajot, Dabo, Corgnet, Saivet, Veretout, Lemoine, Maiga - Monnet-Paquet, Jorginho, Beric, Nordin

On préfère l'interviewer plutôt que de relayer cet article de la Pravda : Julien Cétout est en garde à vue, suspecté d'avoir violenté sa femme. Il ne fait donc fort logiquement pas partie du groupe convoqué par Pablo Correa pour se rendre à Paris ce week-end.

Loïc Perrin a fait ses débuts en pro sous le maillot Vert en 2003 (un 15 août, c'est-à-dire le jour où Marie est entrée dans la gloire de Dieu selon le dogme chrétien ; on vous laisse en tirer les conclusions mystiques que vous voulez).

Ces 13 saisons et demi ne suffisent pas encore à faire de lui le joueur pro le plus fidèle de L1 en activité, mais presque : seul Nicolas Seube fait mieux dans l'Hexagone, selon le CIES.

A l'échelle des 5 grands championnats européens, Dieu se classe à la 9è position derrière (par ordre décroissant)

* Iniesta, Pellissier, Weidenfeller et Palombo : 14,5 saisons

* Gigi Buffon (et Nicolas Seube) : 15,5

* John Terry : 18,5

* et enfin Francesco Totti, 24 saisons déjà sous le maillot giallorosso ! A ses débuts, Loïc Perrin n'avait pas encore 8 ans et Moravcik se préparait à conduire les Verts vers une mémorable victoire contre l'OM en Coupe de France...

Aligné seulement deux fois depuis 2017, le meilleur buteur brestois Neal Maupay ronge son frein, comme l'explique son entraîneur Jean-Marc Furlan dans Le Télégramme.

"Il s'est refait mal au genou en milieu de semaine dernière alors qu'un retour face à Reims était envisagé. Il n'est pas encore prêt à reprendre. Si ça ne tenait qu'à lui, il jouerait, il veut jouer tout le temps. Mais le problème, c'est qu'il peut jouer sans douleurs et, brusquement, il ressent une décharge électrique dans le genou ! Et après, il perd ses moyens. Le corps médical a bien défini ce que c'était. Il fait de la musculation. C'est l'affaire de huit, dix ou douze jours. Je rigole avec Neal. Il est très attachant, mais il est hyperactif. Il faut le tenir le mec ! Je lui ai demandé s'il avait des frères et soeurs. "Oui, une soeur plus âgée..." Et alors ? "C'est tout l'opposé de moi !" Ouf pour tes parents !"

Selon la dernière édition du Progrès, Gaël Perdriau et Roland Romeyer sont loin d'être d'accord sur le prix de Geoffroy-Guichard. "Le maire, qui ne veut pas s’appuyer sur la simple estimation des domaines, parle de 150 millions d'euros quand l'ASSE propose trois fois moins" affirme le quotidien régional.

Christophe Galtier a évoqué son statut et son avenir hier en conférence de presse.

"Je suis sous contrat et, jusqu’à preuve du contraire, je n’ai jamais dit que je voulais quitter le club. Heureusement qu’il y a des désaccords. Être en opposition avec le président, ça nous a permis de sortir quelques fois de situations catastrophiques comme quand j’ai pris l’équipe. Et chaque saison, le club a progressé. Heureusement que je divise, sinon, je n’aurais que des courtisans autour de moi et je n’aurais pas fait huit ans ici. Quand on passe 24 heures sur 24, pendant neuf ans ensemble, il y a des désaccords, comme dans un mariage, mais cela ne veut pas dire divorce. Tant qu’il y aura des débats contradictoires, je progresserai et le club progressera. J’accepte qu’on dise qu’on joue mal, qu’on ne soit pas d’accord sur tout. C’est comme ça dans tous les clubs quand il y a une relation forte entre le président et l’entraîneur. Est-ce que je songe à mon avenir ? Comment penser à la saison prochaine avec le rythme qu’on a..."

Titularisé en 16e de finale de l'Europa League à Old Trafford comme à Geoffroy-Guichard, le gardien international argentin de Manchester Untided Sergio Romero a rendu hommage aux supporters des Verts aujourd'hui sur ESPN.

"J'avais affronté Saint-Etienne quand je jouais à Monaco donc je savais à quoi m'attendre. Les supporters stéphanois mettent l'une des meilleures ambiance en France et même en Europe. Ils ont un tel amour pour leur club !"

Comme il l'avait déjà révélé en 2010 dans France Soir et confirmé en 2012 dans So Foot, Benoît Hamon a déclaré aujourd'hui sur France Bleu qu'un ancien joueur de Bastia et de l'ASSE était son idole.

"J'avais le poster de Jean-françois Larios. J'avais le goût pour ce style de milieux de terrain. Ensuite j'ai beaucoup aimé Didier Deschamps, Gennaro Gattuso, Claude Makelele. J'aime bien ces types qui tricotent et qui déblaient au milieu de terrain. J'aime bien ces types qui sont des régulateurs du milieu, qui savent relancer proprement, qui ont un sens tactique. Ce ne sont pas les plus beaux à voir mais ils sont précieux. Le pied que l'on met dans les pattes du milieu ou attaquant adverse, le petit tirage de maillot qui permet de récupérer un ballon et de le renvoyer à un créateur qui en fera le meilleur usage... Je trouve que ces gestes-là sont indispensables. Il faut avoir le sens du placement, la capacité à faire l'essuie-glace entre l'attaque et la défense. Dans ce registre, N'Golo Kanté est exceptionnel. Leicester sans lui, ce n'est plus Leicester. Par contre avec lui Chelsea domine la Premier League. On voit que ce genre de joueur est absolument décisif."

Sainté va tenter de décrocher samedi dans l'Ile de Beauté sa 1000e victoire en L1. Comme le souligne Le Figaro, seulement deux clubs ont déjà franchi cette barre symbolique : l'OM (1050) et les Girondins de Bordeaux (1017). Les Verts comptent 2341 matches dans l’élite pour un bilan de 999 victoires, 615 nuls et 727 défaites.

Face aux Verts, le Sporting Club de Bastia sera privé de son capitaine Yannick Cahuzac, qui a écopé ce soir de trois matches ferme de suspension pour avoir frappé dans le panneau d'affichage du quatrième arbitre au moment de son remplacement samedi dernier à Angers. Le milieu défensif corse a pris à cette occasion son quatrième carton rouge de la saison, égalant ainsi le record détenu par l'ancien vilain Florian Laville et l'ex-Girondin David Jemmali.

Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de référence du football marocain Mountakhab, l'ancien réserviste stéphanois et actuel joueur de Leganés (16e de Liga) Nabil El Zhar (30 ans) clame son envie de retourner en sélection et explique que l'ASSE lui a fait payer son choix de jouer pour les Lions de l'Atlas.

"Tant que je jouerai au haut niveau, je garderai toujours l'espoir de revenir en équipe nationale, parce que c'est toujours une fierté et un honneur pour tout joueur de défendre les couleurs de son pays. Pour le moment je me concentre sur mon club, et mon objectif est de réaliser de belles performances. Si je le mérite, on fera appel à moi. Il ne faut pas oublier qu'en équipe nationale, il y a pas mal de joueurs à mon poste. De ce fait, la concurrence est énorme, mais pour l'instant, il n'y a pas eu d'approche. J'ai toujours été disponible pour l'équipe nationale et j'ai toujours répondu présent. Il y a longtemps, quand j'étais encore à Saint-Etienne, on m'avait demandé de ne pas y aller, mais je tenais vraiment à défendre les couleurs de mon pays et disputer la CAN junior.

Un jour, j'étais au centre de formation de l'ASSE et j'ai reçu un appel de la part du directeur technique de l'époque, Damien Comolli me disant qu'il m'attendait sur le terrain. Au départ, je pensais qu'il allait me dire qu'il était content de moi, mais en réalité il voulait me parler d'une convocation qu'il a reçu de la part de la FRMF. Il m'avait demandé de ne pas partir et d'attendre l'équipe de France, alors que moi je souhaitais vraiment y aller. Il m'avait dit une phrase que je n'oublierai jamais : "Si tu pars, le train ne passe qu'une fois." C'est ce qui s'est vraiment passé, parce que quand je suis rentré au club après un mois que j'ai passé avec l'équipe nationale au Bénin, je ne me suis plus entrainé avec l'équipe pro jusqu'à la fin de saison."

Hier, à Trevoux (Ain) sur le complexe sportif de Fétan, la ligue Rhône-Alpes a organisé un rassemblement U16/U17. Participaient à ce tournoi quadrangulaire une sélection U16 de la Ligue Rhône-Alpes, une sélection U17 de cette même Ligue et les équipes U16 de l'ASSE et des vilains. Chaque formation a donc disputé 3 rencontres de 45 minutes.

Les jeunes Verts, en fait l'équipe U17 régionale, sous la houlette de Razik Nedder, ont concédé le nul face aux U16 de la Ligue (0-0). Ils ont été battus par les U17 (1-0), mais le match attendu était bien celui qui les opposait à leurs voisins d'outre A47. Et comme lors de la rencontre de championnat du 10 décembre dernier, il n'y a pas eu photo puisque les Stéphanois se sont imposés sur le score flatteur de 5 à 0.

De match, disons qu'il n'y en eut pas, tant les vilains furent étouffés par des Verts virevoltants, très présents à la récupération, faisant preuve d'habileté technique pour conserver le ballon et gérant avec efficacité les phases de transition.

Le 1er but fut inscrit par Dylan Durivaux, de la tête sur un corner de l'inévitable Victor Petit. Azdine Bellakhdar (déjà auteur d'un doublé en championnat) inscrivait le 2ème du pied gauche suite à un jeu combiné dans l'axe avec Alan Urie. Il marquait le 3ème d'une frappe croisée sur un bon ballon d'Halkan Kiran. Samy Messili servait Janis Moussy pour le 4ème et Azdine Bellakhdar, alerté par Janis Moussy, s'offrait un triplé d'un ballon piqué sur le gardien, clôturant ainsi le festival.

La composition : Bajic -  Leleux, Petit, Tshibuabua - Aymar, Kiran (Gago) - Durivaux, Messili, Bardel - Urie (Moussy), Bellakhdar.

La réaction de Razik Nedder :"Ce plateau était d'un niveau intéressant et nous a permis de donner du temps de jeu à tout le monde notamment sur les matches contre les sélections. L'opposition de 45 minutes contre l'OL était la rencontre qu'attendaient les garçons et ils ont su répondre présent. On a su défendre haut et récupérer les ballons rapidement à la perte de balle. Dans l'utilisation du ballon, notre qualité technique nous a permis de leur confisquer le cuir. Il y a des jours comme ça où, en plus de cette maîtrise, l'efficacité devant le but est au rendez-vous. Malgré tout, on ne va pas se gargariser de ce 5-0 face à nos voisins lyonnais et on va continuer à travailler pour se former."

La rencontre de la 31e journée entre Monaco et les Verts vient d'être officiellement reportée à une date ultérieure, en raison de la finale de la Coupe de la Ligue entre Monaco et le QSG le 1er Avril.

Voilà qui va simplifier les sempiternels problématiques de calendrier puisqu'entre le déplacement à Dijon du 19 Mars et la réception du FC Nantes le 8 Avril, les Verts auront 3 semaines sans matchs. 

De quoi bien préparer le sprint final et la victoire au Vélodrome...

Nanard évoque l'arrivée d'un nouvel actionnaire dans la Pravda du jour.

"Saint-Étienne a réussi à devenir le quatrième club français à l’indice UEFA derrière le Paris-SG, Lyon et Monaco. Mais il s’agit d’un exploit qu’on risque de ne pas être capable de reproduire. Un homme averti en valant deux,  une remise en cause est une nécessité absolue. C'est l’heure de la "glocalisation"  (globalisation + localisation). Tout en gardant nos valeurs locales, le club doit rentrer dans une dimension internationale. 

Je suis satisfait de voir que Roland Romeyer ait accepté l’idée d’un nouveau partenaire. La pérennité d’une organisation ne doit pas dépendre d’individus, surtout à nos âges. Avoir laissé Roland pendant un an sans DG a été une erreur. Michel Saez a notamment en charge de  constituer un dossier avec l’aide de consultants extérieurs. Puis le club mandatera une banque d’affaires chargée de dénicher un futur actionnaire.

Saint-Étienne est le seul club européen 100% français et il doit le rester. Il devra donc s’agir d’un investisseur minoritaire avec une spécificité, celle d’être français. On estime la valeur du club à 100 M€. Les 20 M€, 25 M€ qu’il apportera, en échange de 20% à 25% des parts, permettront l’arrivée de deux à trois joueurs capables de nous faire passer un cap, sans perdre nos valeurs. Si c’est pour une participation majoritaire, ce n’est pas la peine. Je ne suis pas vendeur. Si on n’y arrive pas, alors  tant pis, on ira dans le sens de la mondialisation. La LFP a ouvert un bureau en Chine et elle va nous aider.

Les jeunes de talent se trouvent dans les pôles Espoirs. Aujourd’hui, il faut accepter de mettre de l’argent sur  les pépites de demain. Le recrutement est un art difficile, mais si je devais le noter je donnerais 10 sur 20. Le Portugal est le marché où il y a le plus de talents dotés du meilleur rapport qualité/prix. Les Allemands sont chers mais ils réussissent toujours en France. Des pays émergents comme la Hongrie et la Pologne ont créé des centres depuis sept ans. La solution, pour passer à une dimension supérieure, consiste peut-être aussi à prendre un ancien international  étranger, un expert du recrutement à l étranger. Il faut pouvoir considérer que, dans le cadre du  salary cap, il existe trois  exceptions. Comme dans le sport américain."

Dans la Pravda du jour, le maire de Sainté Gaël Perdriau pose ses conditions à la vente du Chaudron à l’ASSE. Extraits.

"Je n’ai pas d’a priori. Sauf que  cette  vente doit réunir un double intérêt : l'intérêt du club, pas celui des actionnaires. Si vente il y a, elle doit permettre à l’ASSE de passer un cap. Les Verts constituent un des premiers  ve cteurs de communication de la ville. Je suis donc  favorable à son développement. Mais il ne faudrait pas qu’au final des privés  fassent de  l’argent grâce au  stade en revendant leurs parts six mois après. N’oublions pas que, rien que cette année, beaucoup de clubs ont changé de main. Le second intérêt est celui de la  collectivité. Elle doit aussi y trouver son compte. Si c’est pour vendre le stade pour un euro symbolique, ça ne m’intéresse pas.

J’ai  fait une demande officielle aux services fiscaux pour connaître sa valeur béton. Mais il est hors de question que ce soit le prix final. Le Chaudron, c’est aussi un nom. Entre 150 M€ et 200 M€, on peut commencer à discuter. Cette  vente constitue un enjeu électoral car il s’agit d’un sujet très sensible. Comme l’ASSE. À la suite du premier article paru dans L’Équipe cet été, j’ai lu pas mal de réactions sur les réseaux sociaux. Des gens m’ont  également interpellé dans la rue. Ceux qui ne portent pas un intérêt particulier au football y sont favorables. Ceux qui y sont attachés se révèlent sensibles au discours des dirigeants du club. Mais il ne semble pas que ce soit un sujet assez mûr politiquement pour être abordé.

Si messieurs Caïazzo et Romeyer m’en offrent 250 M€,  ça peut aller très vite. Ce montant représente une part non négligeable de la dette de la collectivité. Donc,  ça mériterait réfl exion. Même à 200 M€, je ne pourrais pas balayer  cette proposition d’un revers de la manche. Mais je ne pense pas qu’ils se trouvent dans cet état d’esprit."

Nanard, qui a évoqué le rachat de GG pour un euro symbolique avant le match aller contre Manchester, s'exprime également dans le quotidien sportif.

"Il n’y a pas d’exemple de club européen de haut niveau qui ne possède pas son stade. Notre démarche, ce n’est pas de l’avoir pour mieux re vendre nos actions ou pour une question de spéculation immobilière – le prix au mètre carré à Saint-Étienne n’a rien à voir avec celui à Lyo n ou à Paris – mais pour mieux travailler, en ayant la
maîtrise. La valeur d’un bien est celle du marché et le prix que l’acheteur est prêt mettre. Or, nous sommes le seul éventuel acheteur."

Si  l’idée d’une vente sèche apparaît difficile en l’état actuel du dossier, une solution transitoire pourrait être trouvée sur la base d’un bail emphytéotique : comme à Lens, par exemple, le club obtiendrait la jouissance pleine et entière du Chaudron pour une durée déterminée.  À l’issue de cette mise àdisposition, il repasserait dans le domaine public. Entretemps, les frais d’entretien, dont la pelouse, et d’investissement reviendraient à la charge de  l’ ASSE, ainsi que le paiement d’une somme, sous la  forme d’un ticket d’entrée ou d’un loyer annuel. Ce montant pourrait  correspondre à la somme déboursée par les pouvoirs publics pour sa rénovation en vue de  l’Euro 2016 et ne pas dépasser les 100 M€. "3 M€, sur trente ou quarante ans, ça reste abordable", réfléchit Caïazzo.

Selon la dernière édition du Progrès, Romain Hamouma devrait reprendre lundi avec le groupe, comme Cheikh Mbengue, Alexander Söderlund et Ole Selnaes. Benjamin Corgnet a aussi quitté l'infirmerie et postule à une place dans le groupe contre Bastia. Alors que Kévin Malcuit est incertain pour ce match de la 28e journée, Florentin Pogba sera encore absent trois semaines d'après le quotidien régional.

Malgré le joli pion égalisateur de Dimitri Payet, Monaco s'est imposé 4-3 après prolongation ce soir lors des huitièmes de finale de Coupe de France. L'OM vient donc d'encaisser 9 pions en 3 jours !

Pas sûr à la lecture du papier qui paraîtra demain dans la Pravda. Extraits.

Bernard Caïazzo veut qu'il reste, "tant qu'il le souhaite, car c'est un compétiteur, sa motivation est intacte et il est capable d'apporter le changement." Après avoir mis, seul, un veto au départ du technicien stéphanois vers Aston Villa, Roland Romeyer, se montrerait moins hermétique à la thèse de l'année de trop. Il serait lassé par le spectacle proposé, d'entendre Galtier dire à chaque fin de saison "je peux partir, je reste" et de payer très cher pour des joueurs abonnés à la CFA 2 comme Jérémy Clément et Benjamin Corgnet.

Du côté de Galtier, la cassure daterait d'avril 2016 quand, à l'orée du sprint final, Romeyer avait fustigé un milieu de terrain vieillissant. Il avait alors dû recoller les morceaux avec Clément, Cohade et Lemoine, tous des tauliers du vestiaire. Depuis, David Wantier, chargé du recrutement, sert de tampon entre les cadres et Romeyer, qui apprécie le profil de Patrice Garande, un enfant du club à qui il reste un an de contrat à Caen. Michel Dussuyer, l'ancien sélectionneur de la Côte d'Ivoire, aurait déjà proposé ses services.

Saint-Étienne, qui avait songé à Antoine Kombouaré l'an passé, va-t-il se séparer de Galtier à un an de la fin de son contrat ? Il ne dispose plus de clause libératoire ni de date butoir pour se prononcer. "En réalité, ça ne dépend ni de lui ni de nous mais d'offres de clubs plus importants que le nôtre" estime Caïazzo. Galtier pourrait être tenté de sauter le pas en prenant enfin le risque de partir en juin, sans club derrière. Il en discutera avec David Venditelli, son nouvel agent, lors de la prochaine trêve internationale, fin mars. Ce scénario prendra de l'épaisseur s'il n'obtient pas des garanties de la part de ses dirigeants qui, comme l'an passé, l'obligeront à se décider à la fin du Championnat. "S'il reste, on le prolongera", assure Caïazzo.

Prochain adversaire des Verts (ce samedi à 20h00 à Furiani), le relégable Bastia a encore laissé des plumes ce soir lors de son match en retard contre Nantes. Les Corses ont joué la rencontre à 10 pendant 80 minutes suite à l'expulsion de leur latéral droit Alexander Djiku et ils ont perdu sur blessure leur attaquant guinéen Sadio Diallo dès la 25e (les deux hommes seront donc indisponibles contre Sainté). Malgré ces coups du sort, Allan Saint-Maximin et ses coéquipiers menaient 2-0 jusqu'à la 78e minute. Mais les Canaris ont arraché le nul dans le temps additionnel !