"Les supporters de Saint-Étienne écoeurés et résignés ne croient plus au maintien". C'est le titre du nouveau papier négatif et affligeant pondu par Bernard Lions dans la Pravda, qui a pris le parti de mettre en exergue les propos désabusés et défaitistes d'une serveuse septuagénaire. Extraits.

"Nicole, 78 ans, ce 7 mars, s'est résignée à ne pas remplir sa cafetière. Avec Gilbert, l'autre fidèle serveur bénévole de la maison des Associés supporters de l'AS Saint-Étienne, ils se préparent à servir moins de fans vagabonds des Verts, samedi après-midi. "Contrairement à la même période de l'an dernier, le stade ne sera pas à guichets fermés car les gens sont plus que déçus, ils sont en colère et écoeurés. Je n'ai jamais été aussi dégoûtée. C'est minable et honteux, ce que l'on voit. Les joueurs ne se sont même pas battus 10 minutes, à Marseille. On a l'impression qu'ils s'en fichent tous" (...) Retraitée de Norauto - "J'ai arrêté de travailler à 69 ans car mon patron me trouvait trop âgée", regrette-t-elle - Nicole confirme : "Si des milliers de supporters ne se déplaceront pas pour ce match pourtant si important, c'est parce qu'il y a bien longtemps que l'on ne croit plus au maintien. Et puis, pas mal ont peur de revivre les problèmes du barrage retour contre Auxerre."

Alors qu'il découvre l'élite française seulement cette saison après avoir bourlingué à l'étranger (Portugal, Grèce, Belgique, Norvège, Suisse), le plus vieux latéral du championnat Florent Hanin (35 ans) devrait être titularisé pour la 20e fois de la saison de L1 ce soir à Geoffroy-Guichard. Avant d'affronter son ancien coéquipier du Paris FC Maxime Bernauer, le défenseur formé au HAC est mis à l'honneur dans Ouest-France. Extraits.

"Le parcours de Florent prouve que tout est possible dans le football", sourit son ancien entraîneur au Paris FC Thierry Laurey, "Oui, il découvre la L1, mais il a quand même joué dans des premières divisions à l’étranger, notamment au Portugal, un très bon championnat qui ressemble à la L1. Il a aussi joué la Coupe d’Europe. Et au Paris FC, le projet devait aboutir à une montée. Donc si on l’a pris, c’est qu’on pensait qu’il pouvait nous aider à y aller et surtout y jouer. Avec le ballon, il est très habile. D’ailleurs, il m’est arrivé de le faire jouer plus haut dans le couloir, quand on voulait sécuriser un peu plus. Et il a été performant. Florent, c’est un garçon de devoir, intelligent, à qui on peut confier des missions : il les respecte."

C’est comme doublure de Jacques Ekomié que Florent Hanin a débuté la saison. Mais l’ancien Bordelais s’est vite blessé. Le natif du Havre a donc étrenné ses galons de titulaire le 15 septembre à Strasbourg, avec une passe décisive pour Bamba Dieng, et il ne les a plus quittés depuis ! "Florent est assez impressionnant, car il est très constant, performant et il mérite sa place", assure son entraîneur Alexandre Dujeux. "J’ai forcément envie de le reconduire. Découvrir ce niveau à son âge, c’est quasiment inespéré et ça met en éveil. Donc il profite au maximum, c’est ce que je ressens quand je le vois jouer et s’entraîner."

Au fil des matches, Florent Hanin bluffe les observateurs. À Reims, la semaine dernière, il a régné dans son couloir, autant défensivement qu’offensivement. "Je ne suis pas surpris, plutôt content", reconnaît le garçon. La L1, je voulais la découvrir pour voir si j’avais le niveau. Je n’étais pas sûr que j’allais performer, bien sûr que je me suis questionné, j’ai douté. Au final, je pense que j’ai le niveau. Après, je n’ai rien à perdre : j’ai 35 ans, je suis plus proche de la fin que du début. Je ne pense pas que je vais signer un contrat à un million à la fin de la saison. Donc je prends chaque moment, je profite au maximum. Mes enfants sont fiers de voir papa à la télé."

Seuls deux anciens Verts participeront aux 8èmes de finale de la Ligue des Champions : William Saliba (Arsenal) défiera le PSV Eindhoven, Rémy Cabella (Lille) affrontera le Borussia Dortmund.

Titulaire lors des 9 autres matches de Ligue des Champions disputés par le Stade Brestois, Mahdi Camara n'a joué que la dernière demi-heure il y a 3 jours lors de la fessée (7-0) prise par son équipe au Parc car Eric Roy avait décidé de faire tourner suite à la nette défaite (0-3) du barrage aller à Francis Le Blé.

"Déçus de finir comme ça, mais c’est la fin d’une aventure qui nous aura apporté beaucoup d’émotion, de la joie et des leçons. Restons fiers du chemin parcouru par l’équipe et le club. Un grand merci aux supporters, vos chants nous ont fait vibrer et ont résonné dans l’Europe entière ❤️" a posté l'ancien capitaine stéphanois sur son compte instagram.

L'épopée européenne du Stade Brestois restera dans les mémoires et aura particulièrement marqué Laurent Paganelli. Devenu la nouvelle coqueluche des Ti Zefs, l'ancien attaquant stéphanois s'est confié hier au Télégramme. Extraits.

"Comment je me suis retrouvé à suivre Brest tandis que Paris, Monaco et Lille étaient aussi engagés dans la plus belle des compétitions ? D’une entente cordiale avec Canal. Un, je le voulais et j’y croyais. Deux, ça leur rendait service parce que les autres se battaient plus pour avoir les trois autres clubs français (rires). Moi, ça m’allait très bien. Je savais la passion qui entourait ce club, que je me glisserais plus facilement dans cette aventure dans laquelle je me reconnais.

Avec eux, pas besoin d’aller à la pharmacie ! J’ai 62 ans et à mon âge, c’est ressourçant, ils m’ont fait du bien à un moment où je croyais un peu moins au foot pognon. C’est plaisant de se replonger dans un football nature qui représente les vraies valeurs. L’expérience fait qu’à un moment donné, on se rapproche plus de ce que l’on aime. J'aime la vie autour de cette équipe brestoise, la sympathie du public, le football proposé. J'ai été immédiatement porté par un engouement collectif dans lequel tu ne contrôles plus rien.

Malheureusement, ce n’est pas ce qu’on vend le plus de nos jours mais c’est ce qu’on devrait mettre le plus en avant. C’est un exemple à l’état pur dans le football actuel, qui est devenu le plus individuel des sports collectifs. Mais eux, ils souffrent, pleurent et rient ensemble. J'aurais adoré jouer dans cette équipe. J’ai eu droit à un maillot personnalisé avec mon nom et le numéro 29 derrière. Je ne garde rien chez moi, mais ça, oui. C’est touchant car il y a des gestes que tu ne peux pas oublier.

Les applaudissements des supporters brestois qui ont scandé mon nom avant le match contre le Real ? Quand je vais à Saint-Étienne ou Marseille, ça arrive. Mais comme ça ? Non, jamais. J’avais les larmes aux yeux, ça prend aux tripes. Il s’est clairement passé quelque chose avec les supporters. Aux commentaires, je n’ai pas été calculateur, je me suis lâché, j’étais un vrai fan du Stade Brestois, chauvin. Avec Brest, j’ai partagé des moments de vie, quelques bringues, des trucs extraordinaires. Je me souviens qu’à l’antenne, j’ai même dit que maintenant, je suis Breton."

La Pravda a publié aujourd'hui un papier sur l'ancien responsable du recrutement de l'ASSE David Wantier, condamné il y a 2 mois par le tribunal correctionnel de Marseille à 3 mois de prison avec sursis, 3 ans d'inélégibilité une amende de 5 000 euros. Extraits.

"Depuis novembre 2022, il est une sorte de directeur sportif "externe" à l'AJA. Externe car il n'est officiellement qu'un prestataire du club. La loi empêche un agent d'exercer des fonctions de dirigeant, d'où ce statut initial. Il l'a déjà occupé auprès de l'ASSE de 2015 à 2017, avant de "rendre" sa licence, d'observer le délai légal d'un an et de devenir salarié du club. Limogé en 2020, le natif de Chambéry a repris sa licence en 2021 et fondé sa société, Constellium.

En novembre 2022, Wantier a signé un contrat de prestataire de 8 mois avec l'AJA, soit jusqu'en fin de saison. Ce dernier prévoyait alors un forfait mensuel de 18 000 euros. Malgré un mercato d'hiver 2023 intéressant, le club est redescendu. Sans grand changement dans l'organigramme : le coach Christophe Pelissier est resté en poste et la mission de Wantier a été renouvelée jusqu'en juin 2025.

À la manoeuvre sur le mercato hivernal, l'intéressé, qui ne collabore qu'avec l'AJA aujourd'hui, passe ses semaines entre Lyon, sa base, Auxerre, de temps en temps, où il dispose d'un bureau, et les matches, mais pas tous. Il demeure un intermédiaire estimé dans le milieu et l'effectif auxerrois a bien gagné en qualité depuis son arrivée.

Son réseau a permis au club d'orienter son marché vers l'étranger, de faire des gros coups comme le prêt d'Hamed Junior Traoré par Bournemouth, en plus de la restructuration d'une cellule autonome de vidéo et data. Son contrat, indépendant des résultats, lui ôte tout pouvoir décisionnel et l'interdit d'être lié à des joueurs entrants ou sortants."

Comme le souligne Opta, l'ASSE est avec le TFC la seule équipe n'ayant pas marqué après la 90e minute cette saison alors que seul le Stade Brestois (6) compte plus de buts qu'Angers dans le temps additionnel de la seconde mi-temps (5). Le SCO a tenté 31 tirs après la 90e minute, 2e total derrière le LOSC (32), tandis que l'ASSE est l'équipe ayant tenté le moins de frappes durant ce laps de temps (10).

Un mois pile-poil après son dernier match perdu en Ligue des Champions contre Arsenal, le seul nouveau visage du dernier mercato stéphanois devrait démarrer ce soir à Geoffroy-Guichard. La Pravda annonce en effet le onze de l'ASSE suivant contre Angers : Larsonneur - Maçon, Bernauer, Nadé, Pétrot - Ekwah, Bouchouari, Mouton - Cardona, Stassin, Davitashvili. Le Progrès prévoit la même compo à une exception près (Tardieu à la place de Mouton dans l'entrejeu).

Parmi les 4 joueurs de l'ASSE prêtés à des clubs français cette saison, seul Ayman Aiki a joué ce vendredi. Titularisé pour la première fois sous le maillot bastiais, l'ailier de 19 ans a été remplacé dès la la mi-temps après avoir raté 2 occasions. Les Corses ont finalement battu 1-0 le Red Star de Dylan Durivaux.

Les Audoniens gardent 1 point d'avance sur le barragiste clermontois, l'équipe de Laurent Batlles ayant été balayée 3-0 par l'USL Dunkerque d'un Maxence Rivera (entré en jeu à la 67e minute) qui remonte à la 3e place, juste derrière le Paris FC des Kolo, Krasso (titulaires) et autres Cafaro (entré en jeu à la 70e), qui ont battu Troyes.

Une fois de plus, Karim Cissé n'a pas été convoqué dans le groupe annécien, qui s'est incliné 2-0 à Martigues. Le feu follet guinéen de 20 ans, qui avait raté le tir au but fatal à son équipe en Coupe de France le 15 janvier contre Saint-Brieuc, n'a joué que 110 minutes en championnat depuis le début de l'année.

Darling Bladi était encore absent à Bourg-Péronnas, qui s'est incliné face au Mans. Depuis deux mois et demi, le piston gauche de 20 ans n'a joué que 150 minutes alors qu'il enchaînait les titularisations à son arrivée dans l'Ain. Beres Owusu n'a pas joué non plus lors de cette 22e journée de National 1car QRM (premier non relégable) était dispensé de match dans ce bâtard championnat à 17 clubs.

Avant de recevoir la lanterne rouge pailladine ce dimanche en fin d'après-midi, l'entraîneur niçois a annoncé aujourd'hui en conférence de presse qu'il avait été suspendu 3 matches par la FFF pour avoir contesté de façon trop véhémente un corner accordé à juste titre à Saint-Brieuc le 5 février dernier en quart de finale de Coupe de France. Franck Haise suivra donc depuis les tribunes le match que ses Aiglons joueront à Geoffroy-Guichard le 1er mars à 17h00.

Deux jours après avoir écrasé l'Irlande du Nord (4-0), l'international roumain U16 de l'ASSE Samuel Fuleki s'est incliné aujourd'hui 2-0 face à l'Ecosse. Après avoir joué l'intégralité de la seconde période mercredi, l'ailier stéphanois a joué la première mi-temps ce vendredi. Il affrontera lundi l'équipe de Chypre, pays hôte de ce tournoi organisé par l'UEFA.

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Eirik Horneland, le coach norvégien a communiqué la liste des 20 joueurs pour recevoir le SCO demain à Geoffroy-Guichard (coup d'envoi à 19 heures).

Pour ce match, les Verts qui restent sur 4 défaites et 2 nuls pourront compter sur un "retour" par ligne. En défense, le latéral Yvann Maçon est apte et remplace Anthony Briançon, blessé. Pierre Cornud, malade est également absent.

Au milieu, Aïmen Moueffek fait son grand retour, au détriment du serbe Igor Miladinovic, laissé à la disposition de la réserve.

Enfin, en attaque, Djylian N'Guessan, non retenu pour le déplacement à Marseille est rappelé dans le groupe.

Ben Old, qui a repris la course et  Ibrahima Wadji sont toujours indsponibles.

On souhaite à ces 20 joueurs d'offrir à leur coach son 2ème succès en Vert, après ses débuts réussis face à Reims (3-1).

En conférence de presse hier, le coach angevin Alexandre Dujeux  a réhabilité le concept de dalle angevine, en expliquant que son effectif savait gérer les confrontations directes pour le maintien :

"Ce n’est pas une balle de match, car mathématiquement ça ne sera pas fini. Mais si on gagne à Sainté, ce nous fera faire un pas de plus vers l’objectif, donc à ce titre là c’est un match très important.

Il faut faire abstraction des conséquences éventuelles de ce match-là. Il faut mettre tous les ingrédients, on doit être dans l’action. On n’est pas favori quand on va à Saint-Etienne, avec la ferveur de Geoffroy Guichard, c’est une équipe qui est performante à domicile. On part avec beaucoup d’envie, une solidarité, une ambition, mais on sait que Saint-Etienne, ce n’est jamais évident de s’imposer là-bas. Sainté c’est toujours particulier, c’est un des stades en France avec le plus de ferveur, donc c’est toujours un avantage pour l’équipe qui reçoit.

Les matchs face à des concurrents directs, il faut être focalisé sur ce qu’on doit y mettre. C’est la concentration max, il faut être dans l’instant. La conscience que ces matchs là sont importants fait partie de l’ADN du SCO. Jusqu’à aujourd’hui, ça s’est bien passé, mais il faudra prouver jusqu’à la fin. Le match aller était une satisfaction et un grand soulagement, c’était une première victoire qui validait quelque chose qu’on avait entrevu, des bons moments. Elle a fait un bien fou cette victoire.

En ce moment ça tire sur les organismes. Entre le temps, les terrains, tous ces matchs qui sont aux couteaux, on est toujours sous pression, ça fait beaucoup d’éléments qui font que ça tiraille un peu physiquement. On a besoin de tout le monde, et on doit continuer à avancer."

S'apprêtant à retrouver Maxence Rivera ce soir à Dunkerque, l'entraîneur du Clermont Foot (antépénultième de L2 donc barragiste) Laurent Batlles s'est confié à la Pravda. Extraits.

"Ce n’est pas simple et pour beaucoup de raisons. Les autres clubs relégués, Lorient et Metz, ont pu garder une ossature de la saison dernière, ce qui n’est pas notre cas, avec énormément de mouvements.Il faut un certain temps pour reconstruire une équipe et un certain état d’esprit. L’essentiel, c’est le travail pour aller chercher le maintien. J’aimerais refaire ce qu’on a fait à Troyes (avec qui il est monté en L1 en 2021, deux ans après son arrivée) mais cela demande deux, trois, voire quatre ans.Je crois que le club, dans son ensemble, s’est rendu compte de la difficulté de changer de logiciel, de L1 à L2.

Je sais ce que c’est, je l’ai vécu à Saint-Étienne. Il ne faut pas être dupe du classement ni se laisser aller. On pense que cela va être facile et la réalité vous rappelle à l’ordre. Il suffit juste d’en être conscient à un moment. Pas de panique. Tout n’est pas noir. On parle de mettre le bleu de chauffe, mais c’est vraiment cela, et ce n’est pas évident de vite basculer. On a un déficit athlétique qu’il faut combler Manu Da Costa, nous a rejoints, on a déjà collaboré à Saint-Etienne. Manu sait faire beaucoup de choses, tactiquement et techniquement. Il sait comment gagner et c’est une garantie de plus pour moi."

Fidèle au portrait que ses anciens entraîneurs Thierry Laurey et Julien Stéphan nous avaient fait de lui, Maxime Bernauer a parlé de ses qualités et de son positionnement hier en conférence de presse. Extraits.

"Je suis plutôt un défenseur relanceur. Défensivement, j'aime bien anticiper, j'aime bien lire le jeu. Je ne suis pas le plus costaud des défenseurs mais je joue aussi un peu plus avec ma tête. J'aime bien avoir le ballon, ressortir de derrière. Là-dessus, je pense que les idées du coach collent avec ce que je suis capable de faire. Ma polyvalence ? J'ai joué un peu latéral droit en formation quand je revenais des croisés, à un moment où je devais un peu refaire mon cardio, et ma première saison au Paris FC. Mais pour moi, je suis plus un joueur d'axe.

Je pense que le coach est d'accord avec ça. Après, si demain il y a une urgence et que je dois dépanner un bout de match, évidemment que je pourrais le faire. Mais latéral n'est pas un poste qui me correspond forcément. Je pense qu'il y a des joueurs dans l'effectif qui sont un peu plus appropriés pour jouer à ce poste-là. Après, jouer au même, c'est un peu plus sur mes qualités si demain je devais être amené à jouer sur un autre poste.

Je peux apporter à cette équipe. Batu et Mickaz, ce sont des mecs qui n'ont pas forcément les mêmes qualités. Ils ont des grosses qualités mais pas forcément les mêmes que moi. Ils n'avaient pas forcément ce profil-là. Je peux leur apporter sur ce point-là. Je suis là aussi pour apporter un peu de fraîcheur mentale dans cette opération maintien. Je suis là pour apporter sur le terrain mes qualités qui sont autres que celles que peuvent apporter Batu et Mickaz, pour être prêt au moment où le coach aura besoin de moi."

Dans l'indifférence quasi-générale (match non diffusé, 15 spectateurs selon Footoféminin), Cindy Caputo a joué aujourd'hui malgré ses 26 ans l'intégralité du match de l'équipe de France U23 perdu 0-2 contre l'Italie à Clairefontaine. Reste à savoir si l'attaquante des Vertes et des Bleuettes trouvera le chemin des filets contre l'Angleterre le mardi 25 février à Stevenage.

Préfet de la Loire, Alexandre Rochatte a pondu hier un arrêté limitant à 200 le nombre de supporters niçois autorisés à venir le 1er mars prochain à Geoffroy. Extraits.

"Un antagonisme ancien existe entre supporters stéphanois et niçois avec des heurts et des tentatives de heurts à l’occasion de leurs déplacements pour des matches à Saint-Etienne et à Nice, comme en témoignent les faits suivants :

Le 24 novembre 2013, lors de la rencontre entre l’OGC Nice et l’ASSE, des affrontements entre supporters des deux clubs ont eu lieu et des dégradations commises dans le stade, 9 individus ayant été blessés dont 3 membres des forces de l’ordre. Les supporters stéphanois ont dû être évacués pour que la rencontre puisse débuter.

Le 4 décembre 2019, à l’occasion de la rencontre entre l’ASSE et l’OGC Nice, des incidents sont survenus au départ des supporters niçois. Un de leur bus a marqué un arrêt à la hauteur d’un groupe de supporters stéphanois, une altercation s’en est suivie. Les forces de l’ordre ont dû intervenir pour rétablir le calme.

Le 25 septembre 2021, les supporters de l’OGC Nice n’ont pas respecté l’arrêté préfectoral qui encadrait leur déplacement. Alcoolisés et souhaitant s’en prendre aux supporters stéphanois, ils se sont vu refuser l’accès au stade Geoffroy-Guichard et ont été invités à repartir à Nice, escortés par les forces de l’ordre jusqu’au péage de Vienne (38)

Le 20 septembre 2024, un groupe de 100 à 150 ultras niçois a tenté d’affronter le convoi des supporters stéphanois à Nice. L’intervention rapide des forces de l’ordre a permis de refluer ce groupe hostile et d’annihiler tout affrontement.

Les tensions entre les supporters ultras stéphanois et niçois demeurent toujours d’actualité. Les comportements des supporters ultras stéphanois sont souvent imprévisibles et peuvent évoluer pendant et après un match.

Cette rencontre est susceptible de générer des troubles à l’ordre public, en particulier de la part des supporters stéphanois. Ils ont déjà démontré à plusieurs reprises qu’ils étaient en capacité de se positionner sur le trajet des bus des supporters visiteurs afin de tenter une attaque."

L'équipe de France U17, qui avait remporté 2-0 la première manche de sa confrontation avec l'Italie avant-hier, a gagné 4-0 la seconde cet après-midi sur la même pelouse de Clairefontaine. Ayant joué 82 minutes mardi, le prometteur milieu de terrain stéphanois Paul Eymard est entré en jeu à la 88e ce jeudi.

Ouest-France a fait ce début d'après-midi l'état des troupes angevines à l'avant-veille du match qui opposera l'ASSE au SCO dans le Chaudron. Etxraits.

"Himad Abdelli devrait être de retour à Saint-Etienne. "Il va mieux," confirme Alexandre Dujeux. "Il a un programme de tout un tas d’exercices qui doivent le soulager. Maintenant, ce que j’attends, c’est qu’il s’inscrive dans la durée à ce niveau-là pour pouvoir profiter au maximum de son potentiel." Forfait ces dernières semaines,

Bamba Dieng a aussi repris l’entraînement et pourrait être du voyage à Saint-Etienne. Ce qui ne devrait pas être le cas d’Esteban Lepaul. Il s’est blessé aux adducteurs à Reims et est depuis en soins. Il devrait faire l’impasse sur le déplacement dans le Forez et peut-être sur le quart de finale de Coupe de France, mardi 25 février contre Reims.

Par ailleurs, toujours en délicatesse avec ses ischios, Emmanuel Biumla devrait une nouvelle fois être absent, ce samedi. Comme Carlens Arcus (mollet), en reprise mais toujours trop juste, et Cédric Hountondji, qui soigne un tendon d’Achille."

Eirik Horneland a donné l'état de ses troupes avant la réception d'Angers :

"Yvann Maçon et Aïmen Moueffek sont pleinement de retour à l’entraînement. Dennis Appiah poursuit sa réathlétisation, Anthony Briançon a quelques soucis physiques et Pierre Cornud a reçu un coup ce matin. Igor Miladinovic et Ibrahim Sissoko sont malades aujourd’hui."

Si le SCO sera très probablement privé de son meilleur scoreur (Esteban Lepaul) après-demain soir à Geoffroy-Guichard lors de la 23e journée de Ligue 1, Angers pourrait quand même mettre en danger Sainté, battu 4-2 au match aller le 26 octobre dernier. Les Verts devront notamment se méfier de Farid El Melali. Joueur de L1 ayant réussi le plus de dribbles cette saison (47), il est avec l'Auxerrois Gaëtan Perrin le seul joueur de l'élite à avoir marqué 2 buts sur coup franc direct (contre l'OM au Vélodrome le 4 octobre et contre le Stade de Reims à Auguste-Delaune dimanche dernier).

C'est également sur des CPA tirés par le petit international algérien de 27 ans que le SCO a marqué 4 autres buts : Ibrahima Niane à Toulouse, Jean-Eudes Aholou contre Saint-Étienne, Himad Abdelli au Havre, Sinaly Diomandé (csc) contre Auxerre. Alexandre Dujeux se réjouit d'avoir un tel atout dans son effectif. "Farid, il est assez spontané et il a une vraie qualité de pied, une technique de frappe très bonne, il fouette bien son ballon. On travaille beaucoup les coups de pied arrêtés à l’entraînement, et comme il fait partie des tireurs, il répète. Comme ça se passe bien, ça lui donne de la confiance."

La Bibliothèque Municipale de La Flèche (Sarthe) a posté hier une délicieuse vidéo où l'on voit Ivan Curkovic échanger en avril 1976 avec le regretté Bernard Père à l'issue d'une séance intensive quelques jours avant la demi-finale retour de Coupe d'Europe des clubs Champions à Eindhoven.

Dans sa dernière édition, L'Est Républicain met à l'honneur la maison verte de Jean-Louis et Malika (couple de quinquagénaires basés à Audincourt, près de Sochaux), que le tiktokeur maamarbenchaa6 avait immortalisée depuis sa voiture. Extraits.

"Jean-Louis je le connais depuis que nous avons 4 ans. On habitait l’un à côté de l’autre à Beaulieu et on s’est mariés en 1992. Il m’a dit qu’il m’aimait mais que son cœur était vert", se souvient Malika. "Obélix est tombé dans un chaudron, mon mari aussi mais dans un autre", rigole-t-elle en indiquant l’écriteau qui surplombe l’entrée de son salon : « Ici, c’est le Chaudron », référence au surnom du stade Geoffroy-Guichard, l’antre des Stéphanois.

Lorsqu’une saleté de maladie a été détectée chez son mari, l’épouse décide de mettre les bouchées doubles pour que la vie soit encore plus belle, plus verte que jamais. Pour cela, elle a trouvé un allié de choix en la personne de… Damien Perquis, un ancien Vert venu poursuivre sa carrière au FCSM, en 2007. "Un jour, je l’ai abordé. C’était quelques jours avant les 7 ou 8 ans de mon fils. Le dimanche matin, alors qu’il n’avait rien promis, il est venu sonner à notre porte avec des cadeaux pour Erwan."

"Quand mon mari est tombé malade, Damien jouait au Gazélec Ajaccio. Il a pris l’avion pour venir le soutenir. Je n’oublierai jamais. Il a mis des étoiles dans les yeux de mon fils et plus tard, dans ceux de mon mari. En 2013, il lui a également fait la surprise de lui offrir une place pour assister, au Stade de France, à la finale de la Coupe de la Ligue quand Saint-Étienne a battu Rennes. En 2019, il a aussi demandé à Jessy Moulin et Loïc Perrin d’adresser un petit message vidéo à mon mari. Ça lui a fait un bien fou."

Aujourd’hui, Jean-Marie continue de se battre contre la maladie. Assis dans son canapé, il n’a alors qu’à lever les yeux pour admirer ce logo XXL qui trône sur le plafond de son salon. Quand le club a changé ses armoiries, une vente aux enchères a été organisée pour écluser tout ce qui était devenu caduc. Un enchérisseur avait alors supplanté Jean-Marie. Mais l’histoire ne pouvait s’arrêter là.

"Un jour, nous sommes allés au musée de l’ASSE. Au dernier moment, on nous a dit qu’il était fermé. J’ai expliqué la situation de mon mari au responsable", se souvient encore l’épouse. Elle a su se montrer persuasive. "J’ai aussi demandé s’il n’y avait pas un petit quelque chose que je pouvais acheter." C’est alors que le logo refait surface. Parce que trop imposant, l’acheteur initial n’avait pu l’embarquer. Le musée a accepté de le revendre au couple."

Dans Le Progrès, Robert Malm revient sur le limogeage d'Olivier Dall'Oglio.

"Sa série n’était pas catastrophique. Auxerre et Angers ne se sont pas séparés de leur coach. Peut-être qu’il faut un peu plus de temps pour la Ligue 1. Il n’y avait pas péril en la demeure. Mais je pense que les dés étaient pipés, les nouveaux propriétaires attendaient les mauvais résultats au coin du bois. Dans ces conditions, ils auraient pu changer dès l’été en disant “Merci pour tout, tu as atteint l’objectif mais on a un autre projet”.

Peut-être que Saint-Étienne ne serait pas dans cette situation aujourd’hui, dans de meilleures dispositions pour commencer sa saison. L’ASSE n’a pas suffisamment renforcé ce groupe. Je m’attendais à ce qu’il y ait des joueurs confirmés qui arrivent cet hiver. Ça manque de ce profil de joueur de L1 qui connaît les difficultés du maintien, qui a l’habitude de se battre. Il y a Abdelhamid, mais le pauvre est emporté dans une spirale."

Ayant joué l'intégralité de la seconde période sur un terrain catastrophique, Samuel Fuleki a écrasé l'Irlande du Nord 4-0 ce mercredi lors du tournoi UEFA que dispute l'équipe de Roumanie U16 à Chypre. Pour rappel, l'ailier stéphanois affrontera après-demain l'Ecosse avant de défier le pays hôte le 24 février.

Sainté, qui a pris 16 de ses 18pts à domicile, reste englué à la 16ème place après 3 défaites consécutives, et l'inquiétude grandit.

L'analyse du calendrier des 12 dernières journées peut éventuellement fournir une raison de lutter contre ce maudit blues. En effet, les Verts recevront 7 fois (Angers, Nice, PSG, Brest, Lyon, Monaco, Toulouse) pour seulement 5 déplacements (Le Havre, Montpellier, Lens, Strasbourg, Reims).

Au vu du pedigree des adversaires, on peut néanmoins imaginer que l’écart entre les points pris à domicile et à l’extérieur s’équilibre un peu.

On notera que Reims comme Montpellier ont la proportion inverse de matchs à domicile (5) et à l’extérieur (7), tandis que Nantes a la même répartition que Sainté, et Le Havre un programme équilibré (6 matchs à domicile, 6 à l’extérieur).

Pour éviter d'avoir à fredonner Avec le temps, il serait bon de confirmer nos stats dès samedi face à Angers.

S'il est hélas le gardien qui a encaissé le plus de buts cette saison en L1 (50, soit 2,27 par match), Gautier Larsonneur est aussi celui qui a fait le plus d'arrêts (91), juste devant Yahia Fofana (89). Mais le portier angevin a pris 19 pions de moins que son homologue stéphanois. L'Ivoirien est de loin le meilleur portier de l'élite au PSxG-GA (+9,2), qui mesure la différence entre les buts encaissés attendus après un tir (PsXG) et les buts réellement concédés (GA). A lui de faire mentir ces stats samedi soir à Geoffroy-Guichard...

Prof d'espagnol au Puy-en-Velay et auteur de L'Epopée d'un supporter des Verts (paru aux éditions du Joyeux Pendus), Eric Chouvier s'est confié au Progrès. Extraits.

"Depuis 1994, je n’ai pas raté un match à Geoffroy-Guichard, hors période Covid, une période sombre. Je faisais quand même la route depuis Le Puy à Saint-Étienne et je restais devant le stade, derrière les grilles avec vue sur la cage. Je me déplace aussi quasiment partout. En 2019, j’ai fait 17 000 km en un mois entre la tournée à Washington, le stage en Angleterre et le premier match à Dijon.

En 2016, lors du tour préliminaire de Ligue Europa à Athènes, Galtier a pris ma défense alors que la police voulait m’évacuer avant la séance d’entraînement. "He’s our best fan", leur dit-il. Il m’autorisera à partager la collation avec les joueurs et me donnera sa casquette. En novembre, alors qu’il fait -15°C à Bakou, il m’a fait rentrer dans le vestiaire. J’étais frigorifié… J’ai fait un aller-retour en voiture à Rome mais aussi à Rosenborg en avion en 24 heures pour la Coupe d’Europe. J’avais cours à 14 heures. Je suis arrivé à 13 h 55…"

Evoluant actuellement à Alès (N3) après avoir joué successivement à Monaco, Caen, Grenade, Nancy, Saint-Etienne, Sovetov, Saint-Petersbourg, Fulham, Al Rayyan, Sochaux, Panathinaikos, Orléans, Hyères et Istres, Yohan Mollo (35 ans) se confie aujourd'hui dans Midi Libre. Extraits.

"J'aurais pu faire beaucoup mieux dans ma carrière. Mais j'ai appris plusieurs langues, j'ai découvert des cultures et des footballs différents. Cela a été un enrichissement pour moi. J'ai réussi à m'adapter partout où je suis allé, à être performant. Mon meilleur souvnir est d'avoir gagné la Coupe de la Ligue avec Sainté en 2013 au Stade de France contre Rennes en finale.

J'ai choisi de rejoindre Alès cette saison car le club avait besoin d'un leader, d'un joueur pour faire évoluer l'équipe. Je me donne à 120%. Je suis quelqu'un de humble. Je ne suis pas quelqu'un qui me cache. J'apporte de la confiance, de l'expérience, des conseils et une direction. J'essaie de faire comprendre les rudiments du football, ce qui marche et ce qui ne marche pas."

Il a réussi à vendre Lenny Pintor pour 5 M€ aux vilains en 2018 et le joueur vaut 10 fois moins aujourd'hui selon Transfertmarkt. Il a acheté Mahdi Camara à Sainté pour 3 M€ alors que l'ancien capitaine stéphanois en vaut plus du triple selon le même site. Considéré par beaucoup comme le meilleur directeur sportif de l'élite française, Grégory Lorenzi, qui intéréssait Saint-Etienne en 2008 et l'an dernier, s'est confié le mois dernier au Télégramme et hier à Ouest-France. Extraits.

"Le métier de recruteur n’est pas très connu, ni très reconnu mais il me semble être fondamental. D’après Arsène Wenger, d’ailleurs, c’est le poste quasiment le plus important, car si vous loupez deux périodes de transfert de suite, vous mettez le club par terre. Pendant 3 ans, j'étais seul à sillonner les terrains, seul à conclure les deals. J'ai fait ça de mon côté avec mon feeling et mon réseau, tout en y intégrant le staff technique. Mais quand on est monté en Ligue 1, il y a eu une ambition de vouloir grandir, sans avoir non plus une cellule démesurée car je veux impliquer tout le monde. Les premiers à me rejoindre ont été mon frère Yannick, et Thierry Bonalair, à l’été 2019, un mélange d’expérience et de jeunesse. Ancien adjoint de Jean-Marc Furlan, Emmanuel Pascal a intégré à son tour le projet en 2022 pour centraliser les données et les rapports.

Rien ne remplace le terrain. On n'est pas opposé à la data, qui permet de préciser une vision sur deux joueurs au profil similaire, mais qui ne dira rien de l’état d’esprit ou du comportement. Notre cellule doit voir entre 800 et 1 000 matchs par an. Parfois en vidéo, pour dégrossir, mais prioritairement sur place. À la fin du mercato estival, on réalise un état des lieux, les postes où on pourrait avoir des besoins. De septembre à décembre, on cible la France, la Belgique, les Pays-Bas, la Scandinavie, la Suisse. Les gars s’organisent, ils tournent, à eux d’aller chercher. Après, moi je me renseigne, savoir si untel ou untel est compatible avec Brest, dans la mentalité ou l’aspect financier. De janvier à mars, on ouvre sur d’autres championnats comme le Portugal. On accentue en parallèle l’individualisation sur les joueurs qu’on a remarqués lors des quatre premiers mois.

Quand je suis dans la réflexion sur un poste clé, il faut que je puisse demander à notre cellule : "les gars, on fait qui ?" J’ai besoin de réponses. Donc fin mai, on établit une hiérarchie. À ce poste, lui en 1, lui en 2, lui en 3… L’objectif est d’éviter les "panic-buy". Juin, juillet et août sont la consécration du travail qui a été fait en amont. Le plus dur dans le métier, c’est d’anticiper. On a développé un logiciel en interne il y a un an et demi. Chacun a l’application sur son portable et peut rentrer depuis le stade les données sur les joueurs observés. Le scout renseigne le match, les conditions de jeu, la qualité de la rencontre, le système de jeu… Puis on a défini des codes couleurs. Un point vert, un joueur t’a marqué et on estime qu’on peut le recruter s’il en a trois. Jaune, à revoir. Mauve, on n’a rien vu d’intéressant.

Le recrutement, c’est la continuité d’un travail depuis des années et pas celui d’une semaine sur le marché des transferts. Il y a toujours deux sortes d’investissements. Un investissement sur des joueurs de valeur reconnue, c’était le cas de Steve Mounié ou celui cet été de Ludovic Ajorque, qui vont nous apporter un plus. Et après, il est aussi indispensable de créer de la valeur sur des joueurs qui ont un potentiel à développer pour que le club puisse survivre financièrement. Ça fait partie du modèle économique du club. Depuis maintenant 6 ans qu’on est en Ligue 1, on est capable de vendre un joueur par an, et c’est ce qui nous permet d’équilibrer nos comptes à chaque bilan de fin de saison.

Aujourd’hui, les gens, dans le recrutement, se rassurent en prenant des joueurs qui sont dans des gros clubs ou qui ont un CV un peu costaud, ou qui viennent d’un championnat un peu plus important. C’est très français de dire : « Voilà, on a pris tel joueur, pour faire plaisir aux supporters ». On n’est pas là pour faire plaisir aux supporters, on est dans une réflexion pour construire un effectif. Je n’ai pas peur d’aller chercher des joueurs de National. Peut-être qu’aujourd’hui, quand on est dans un club qui est un peu plus ’’bling-bling’’, aller chercher un joueur de National, ça ne fait pas vendre des abonnements, ça ne fait pas écrire du papier.

Aujourd’hui, il y a des clubs qui ont beaucoup plus de moyens que nous sur le mercato, et ce n’est pas pour autant que ça fonctionne mieux sur le terrain. Et ça, c’est la peur du regard des autres. Moi, j’ai toujours été dans la même lignée : s’il fallait chercher un joueur de CFA ou de National, j’allais le chercher. On est un club qui doit faire évoluer des jeunes de division inférieure qui pourront devenir des très bons joueurs de Ligue 1. On l’a déjà montré, et il faut continuer ainsi."

L'équipe de France U17 a battu l'Italie 2-0 cet après-midi à Clairefontaine grâce à un doublé du Caennais Soan Ameline. Titulaire et actif dans l'entrejeu, Paul Eymard a cédé sa place à la 82e minute. La Squadra Azzurra tentera de prendre sa revanche après-demain dès 11h00 sur la même pelouse.

Saint-Etienne reçoit Angers ce samedi à 19 heures pour un match très important, après les récentes défaites. Pour l'occasion, le SCO, qui compte 8 points de plus que les Verts, barragistes, sera très vraisemblablement privé de sa meilleure gâchette, Esteban Lepaul (9 buts toutes compétitions confondues cette saison). La Pravda nous apprend qu'il souffre des adducteurs et devrait manquer les 2 ou 3 prochains matchs de son équipe.

Recruté pour la modique somme de 150 000 € par le SCO, le fils du regretté ancien Vert Fabrice a claqué 5 pions en L1 cette saison, soit 1 de plus que Lucas Stassin, plus gros transfert de l'histoire de l'ASSE (10 M€). A notre Diablotin de profiter de la très probable absence de son homologue angevin pour le rejoindre voir le dépasser au classement des meilleurs buteurs de L1 ce samedi soir à Geoffroy-Guichard !