Sans club depuis qu'il s'est fait virer de l'ASSE le 5 décembre 2021, Claude Puel (63 ans) parle des Verts dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Je ne sais pas trop quelle politique ont les nouveaux dirigeants stéphanois.  Ils ont apporté de l’argent, il y a eu des dépenses qui n’ont jamais été faites au mercato depuis plus de dix ans.  Ils ont beaucoup recruté. Après, est-ce que c’étaient les bons profils ? Je ne suis pas à même de juger. Le seul petit regret que j’ai, c’est que l'ASSE n'ait pas continué le projet qu’on a mis en place lors de mon arrivée. Il y avait 70 M€ de déficit, aucune possibilité de recruter donc on a fait jouer les jeunes. Maintenant, ces jeunes jouent un peu partout en Europe, certains en Ligue des champions, et ils performent : Saliba, Fofana, Gourna-Douath, Sow, Camara qui fait les beaux jours de Brest ou Neyou titulaire en Espagne… Il y avait plein de joueurs qu’on a fait monter, et qui sont sacrifiés. Ils ont répondu aux plus offrants."

Alors que son ancien entraineur stéphanois Laurent Batlles est désormais antépénultième et barragiste (tenu en échec par le SC Bastia d'Ayman Aiki entré à la 71e minute), Clermont s'est fait dépasser par le Red Star de Dylan Durivaux, vainqueur 1-0 contre Martigues), Jean-Philippe Krasso s'est confié à la Pravda avant défier l'USL Dunkerque de Maxence Rivera. Extraits.

"Dans le vestiaire, on est tous conscients qu'on a un effectif bâti pour monter. Collectivement mais aussi au niveau de notre amour-propre, si on ne monte pas, ce serait un échec. Maintenant, la vie continue. Je veux dire que le club continuera d'évoluer, surtout depuis son rachat. L'objectif, c'est de monter dans les deux ans. Tant mieux si c'est cette année. On est dans la course et on travaille pour ça.

8 mois après mn arrivée au Paris FC, tout se passe parfaitement. Je prends beaucoup de plaisir à être là. La proposition du club cet été était au-delà de ce que j'attendais, alors que je n'étais pas au courant du rachat, juste que des choses allaient changer. Mais la confiance que les dirigeants m'ont apportée, cette envie de me faire venir, c'était énorme. Je suis bien, on vit dans un coin tranquille avec ma femme et mon fils. Franchement, tout baigne.

On me dit que j'en fais parfois trop. J'essaie de faire le meilleur choix possible. Des fois, c'est risqué et il y a peu de chances que je réussisse. J'essaie d'être le plus efficace. Ce qui me gêne le plus, ce sont les occasions qui auraient pu changer le cours du match. Je pense par exemple à celle que j'ai eue en début de rencontre lors du match qu'ona  perdu contre Lorient. Cela veut dire que je peux encore progresser."

Via un papier intitulé "Verts au bord de la crise de nerfs", Bernard Lions se paye KSV dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.

"Les résultats de Horneland (une victoire, deux nuls, trois défaites) laissent craindre que les Verts effectuent l'ascenseur. Le manque de liant entre joueurs a conduit à une vice altercation entre Irvin Cardona, Zuriko Davitashvili et Mickaël Nadé, et à des tacles musclés à l'entraînement, depuis Rennes. Leurs dirigeants optent pour le silence. Malgré nos sollicitations, le directeur sportif Loïc Perrin a refusé de tirer le bilan du mercato d'hiver.

Tout en exhortant les médias, notamment locaux, à le soutenir - ce qui n'est évidemment pas son rôle - KSV continue à piloter depuis l'étranger, via d'incessantes visioconférences et autres appels téléphoniques. Tout en poursuivant sa chasse aux gains marginaux de performance à l'aide d'audits internes. Ils plombent l'ambiance entre salariés de plus en plus inquiets. La gestion des dirigeants laisse infuser le poison du doute."

Claude Puel parle dans Le Progrès de son ancien joueur Mickaël Nadé, meilleur élément de l'avant-dernière défense de l'élite (45 pions encaissés en 21 journées de L1). "C’est un bon gars, fiable. Il est facile à entraîner, n’est pas imbu de sa personne et veut toujours progresser. C’est une forme d’intelligence de se pencher sur son niveau et prendre en compte ce qu’on essaie de lui apprendre. C'est un garçon gentil, ce qui ne l’empêche pas de savoir se faire respecter. Il partait de loin. Il était naïf, se faisait facilement dribbler."

Alain Blachon souligne également dans le même quotidien régional les progrès de l'actuel numéro 3 de l'ASSE. "Il avait un beau potentiel physique et était discipliné, mais ses choix dans le jeu n’étaient pas toujours bons. Il a pris des responsabilités et confiance en lui. C’est un joueur incontournable désormais, Des joueurs qui ont galéré pour réussir, on ne sait jamais où ils peuvent aller, ça va se jouer dans la tête. S’il garde cette hargne, toutes les portes lui sont ouvertes."

Si elles ont réussi à se hisser dans le dernier carré de la Coupe de France en dominant facilement une équipe très limitée de deuxième division (Lille) dimanche dernier, les Vertes sont toujours à la peine en championnat.

Les protégées de Marc-Antoine Brihat ont lourdement chuté 4-0 à Charléty ce soir en ouverture de la 15e journée de Première Ligue. face au Paris FC. Alors que le score était nul et vierge à la pause, les Stéphanoises ont complètement craqué après la pause face aux deuxièmes de l'élite.

L'ancienne Amazone Maëlle Garbino a réalisé un doublé en début de seconde période, Mathilde Bourdieu a tué le match à la 72e et Kessya Bussi a corsé l'addition à l'entame du dernier quart d'heure.

La compo : Gignoux - Belkhiter (Bogi, 74'), Mayi Kith, Champagnac, Tapia - Bataillard, Martinez (Dehri, 61') - Connesson (Pierre-Louis, 74'), Stratigakis, Caputo - Cambot.

Lors de leurs 5 derniers matches en Première Ligue, les Vertes n'ont pris qu'1 petit point (à la maison, contre les promues nantaises), ont encaissé 18 pions et n'en ont claqué que 2... Elles devront impérativement renouer avec le succès lors de la prochaine journée à Salif Keita avant de défier une semaine plus tard dans le même stade le QSG pour une place en finale de la Coupe de France.

Après avoir pris de vitesse Jimmy Giraudon, Samy Baghdadi (auteur de son 8e pion de la saison) a marqué ce soir le 3e but de la victoire (3-2) du FC Versailles sur le terrain de l'US Orléans.

Le @FCVersaillesOff assomme le 3e du classement en cinq minutes grâce à une contre-attaque rondement menée et conclue par Samy Baghdadi. Son 8e but de la saison.
1️⃣ - 3️⃣ I 57e

Suivez le match en direct sur https://t.co/xUfX5btFzv #NationalFFF#FFFTV pic.twitter.com/pm0wSkhQC5

— Championnat National (@NationalFFF) February 14, 2025

Tandis que le FC Bourg-Péronnas de Darling Bladi fait relâche ce week-end dans ce bâtard championnat de National 1 à 17 clubs, le QRM de Beres Owusu (entré en jeu à la 70e) minute s'est fait surprendre à domicile (1-2) par la lanterne rouge (Tyrone Tormin étant resté sur le banc de la Berrichonne de Châteauroux).

Toujours privée de Cazim Suljic, l'ASNL a consolidé son statut de leader en ayant arraché à la 91e minute la victoire contre le FC Sochaux de Nassim Ouammou. Réduit à 9 dès la 68e minute de jeu, l'Aubagne FC d'Esteban Mouton a longtemps mené face aux Caladois de Lucas Calodat avant de se faire rejoindre à la 88e minute puis de s'incliner à la 93e... 

Le VAFC de Vincent Hognon n'a pu faire mieux qu'un match nul et vierge à la maison contre le FC Rouen de Charles Abi et Ahmad Allée. C'est également sur un 0-0 que se sont quittés le Paris 13 Atlético de Germain Sanou et Kenny Rocha Santos et le DFCO de Jules Meyer, privé de Lenny Montfort et Rayan Souici.

Le Nîmes Olympique de Brahima Doukansy a quant à lui écrasé 3-0 une équipe de Concarneau malgré la titularisation de Frédéric Injaï.

Eirik Horneland, qui fêtera ses 50 ans dans un mois pile-poil, découvrira le stade de la Mosson 2 jours plus tard, le match de Sainté à Montpellier ayant été programmé aujourd'hui le dimanche 16 mars à 17h15.  Heureux présage ? Les 2 dernières fois que les Verts ont joué un 16 mars, ils ont cartonné à l'extérieur (5-0 à Caen en 2019 et 4-0 à Bastia l'an dernier)...

Max Gradel (37 ans) a mis fin en début de semaine à une expérience de 4 ans et demi en Turquie. Après avoir passé 3 saisons à Sivasspor puis 1 an à Gaziantep, l'ancien attaquant stéphanois avait rejoint en juillet dernier Sakaryaspor, qu'il avait quitté 2 mois plus tard pour Amedspor. L'ex numéro 7 de l'ASSE, qui a résilié lundi son contrat avec ce club de L2 turque, est actuellement en Côte d'Ivoire où il soigne une blessure selon 225.Foot. Reste à savoir si le petit poulet d'Abidjan va raccrocher les crampons...

Eirik Horneland a donné le groupe qui ira défier l'OM demain à 17 heures pour le compte de la 22ème journée de Ligue1.

Aux absences connues de Ibrahima Wadji et Ben Old (dont le retour est prévu fin mars), s'ajoutent celles de Dennis Appiah, blessé et Aïmen Moueffek, toujours en phase de réathlétisation.

Dylan Batubinsika, suspendu face à Rennes fait son retour en défense où il aura l'occasion de croiser Maxime Bernauer, recrue hivernale, qui fait sa première apparition dans le groupe.

Devant, Djylian N'Guessan est laissé à la disposition de la réserve, qui accueillera Thonon Evian dimanche (15 heures)

Déjà battus à 2 reprises par l'OM en championnat et Coupe de France, les Verts voudront cette fois ne pas revenir bredouilles de leur escapade dans le Sud.

A 32 ans, Kevin Mayi, formé au club et ayant disputé 13 matchs (1but) en pro sous la tunique verte (saisons 2011-2013) retrouve la France.

Après avoir silloné la Turquie et connu des expériences aux Pays-Bas (Nimègue) et en Bulgarie (Lokomotiv Sofia), l'ancien joueur de Niort, Gazelec Ajaccio ou Brest vient de s'engager avec le Vendée Fontenay Football club .

En National 3, et actuellement leader, le VFF coaché par l'ancien stéphanois Loic Lambert, pourra compter sur sa nouvelle recrue pour conserver la tête d'un groupe où les 6 premiers se tiennent en 3 points. 

... font plus que force ni que rage dit le proverbe.

C'est ainsi qu'Eirik Horneland aurait pu conclure sa conférence de presse hier. Mais La Fontaine est-il enseigné à l'école en Norvège ?

"Saint-Etienne traverse une période difficile. Je pense que Saint-Etienne sera de nouveau un grand club dans le futur. Mais ça ne se fait pas en cinq-six mois, on a besoin de plus de temps. On a besoin de stabilité, de conviction, d’unité, on doit travailler ensemble. On doit travailler aussi bien sûr pour gagner des matchs à court terme, mais également travailler pour améliorer le club sur tous les aspects à long terme. Tout le travail que nous réalisons en interne ne se voit pas immédiatement à court terme, mais permettra de connaître le succès à long terme. On comprend l’attitude des supporters qui sont impatients, car Saint-Etienne est un grand club. Nous sommes aussi impatients. Mais en football tout ne se fait pas d’un simple claquement de doigts, on a hérité d’une équipe qu’on essaye de reconstruire en fonction du foot qu’on veut jouer dans le futur. On doit y aller étape par étape. J’ai déjà été une fois dans un projet de ce style, ça prend un peu de temps mais si les bonnes décisions sont prises, ça va le faire."

Alors qu'elle a 26 ans, Cindy Caputo fait partie des 23 joueuses sélectionnées hier en équipe de France U23 pour affronter l'Italie (le jeudi 20 février à Clairefontaine) puis l'Angleterre (le mardi 25 février à Stevenage). Avant de rejoindre les Bleuettes, l'attaquante stéphanoise, qui a claqué 7 pions cette saison (5 en Première Ligue, 2 en Coupe de France), défiera le Paris FC ce soir avec les Amazones à Charléty en ouverture de la 15e journée du championnat.

Sur penalty, Ricky Van Wolfswinkel (36 ans) a marqué hier en Europa League à la 95e minute le but victorieux de Twente (Pays-Bas) contre Bodo Glimt (Norvège). L'ancien avant-centre stéphanois a claqué 8 pions toutes compétitions confondues cette saison.

Twente menang 2-1,twente mendapat hadiah penalti di menit menit terakhir,ricky van wolfswinkel berhasil mengeksekusi nya dengan baik,mees hilgers main full pic.twitter.com/FwwHLBtPf7

— Banteng merah (@Redbullidn) February 13, 2025

Arrivé à Amiens deux petites semaines avant Thomas Monconduit lors du mercato hivernal, Victor Lobry s'est exprimé hier lors d'une conférence de presse relayée par Le 11.

"J’ai passé 8 mois à bosser. Je me suis entraîné tous les jours pendant 8 mois. Je me suis dit que dès qu’on ferait appel à moi, il faudrait être prêt. On dirait que ça a marché. La motivation, c’est aussi un métier. Je me dis "je n’ai pas de club, mais je suis quand même footballeur". Il faut bosser. Je l’ai fait. J’avais un jour où c’était de l’intermittent. Un jour où c’était du cardio plus long. Tous les jours, pour faire simple, c’était 45 minutes de physique, 45 minutes de technique et 45 minutes de musculation. Mentalement, il faut être fort. 

Ça fait plaisir de voir quelqu’un qu’on connaît. Je m’entendais bien avec Thomas Monconduit à Saint-Etienne. Il a sa petite légende ici, donc ça va faire du bien. C’est un mec qui a connu aussi des moments difficiles, qui a connu des moments très positifs, notamment ici. Donc voilà, il a tout ça à nous apporter. Et puis, en dehors du footballeur performant qu’il est, c’est un mec top. Donc il fera que du bien dans le groupe.

Quand le mercato d’été s’est terminé, je savais que Tom avait connu une expérience sans club.. Donc j’ai pris mon téléphone, je l’ai appelé, je lui ai dit "Comment tu avais géré le truc ?" Thomas, c’est un mec qui, à chaque fois qu’il peut aider, il va le faire. Donc quand je lui ai demandé quelques conseils, il l’a fait vraiment en rentrant dans les détails. Il n’a pas joué la langue des bois ou quoi que ce soit, donc je l’ai déjà remercié, mais si je peux le faire publiquement, je lui dis merci.

C’est marrant de se retrouver avec Tom à Amiens. Des fois, la vie offre des trucs un petit peu rigolos, parce que quand j’ai eu cette discussion avec lui, il me disait « Écoute, moi c’était mon moment de galère pendant un an, je n’ai pas eu de club, je suis arrivé à Amiens, c’est là où j’ai le plus kiffé. » C’est des petits trucs qui font que la vie nous met en commun avec des gens ou des choses, ce qui fait que c’est marrant."

Alors que les dirigeants des antépénultièmes stéphanois se murent dans le mutisme, ceux des relégables ont pris la parole cette semaine. Après le président du HAC hier dans Paris-Normandie, c'est au tour de celui du MHSC de s'exprimer aujourd'hui dans Midi Libre à 3 jours de la réception des vilains. Extraits.

"Comment on est arrivé à cette situation de lanterne rouge ?  C'est un tout. Il faut associer le sportif au financier. Quand tu te retrouves fin juillet et qu'on t'enlève plus de 10 M€, et encore, c'est plus que ça... Je n'ai pas de baguette magique. Si tu as de l'argent, tu recrutes des joueurs pour obliger à s'en aller ceux que tu voudrais voir partir. Mais dans la mesure où tu ne peux pas recruter, parce que tu n'as pas d'argent et que tu es obligé de vendre, c'est le serpent qui se mord la queue. 

On n'a pas de capitaux étrangers. On n'a pas de gros groupes derrière nous pour nous soutenir. On est tout seuls avec mon frère. Sans départ, c'était compliqué de recruter. D'où peut être le fait que le coach Der Zakarian a lâché à un moment, parce qu'il n'avait pas de nouveaux éléments et qu'il restait avec d'autres. D'habitude, c'est un coach qui ne lâche pas, mais là, il a lâché.

On a changé 4 fois d'entraîneurs en 2 ans ? Le problème n'est-il pas plus profond ? Dans l'effectif, les cadres ? On a ciblé, on sait. Mais quand tu n'as pas les moyens financiers de recruter des joueurs aux postes où tu veux changer, c'est compliqué... Des gens ont des contrats. On est essentiellement concentré sur l'objectif, accrocher les barrages. Si on peut faire mieux, tant mieux. L'important, c'est de donner toutes nos forces, toute notre âme et de se battre jusqu'au bout pour le maintien en Ligue 1.

Si on ne vend pas Tamari et certains autres joueurs au mercato d’hiver, c’est peut-être un dépôt de bilan. Malgré les 17 M€ récupérés au mercato d’hiver, il va manquer un peu d’argent pour finir la saison, mais la holding familiale mettra ce qu’il faut. C’est plus facile si c’est 1 M€ que 10 M€. On parle du sportif, mais à cause de cette crise financière, on se sépare de personnes salariées au club. On a la chance d’avoir le groupe Nicollin, qui a permis de recaser 10 à 12 personnes."

En conférence de presse ce jour, Lucas Stassin, visiblement tendu, a multiplié les réponses courtes. Extraits :

"En tant que joueur, j’essaye toujours d’aller chercher plus haut. Aujourd’hui je me suis adapté et me sens de mieux en mieux dans le groupe. Le coach me demande de descendre un peu plus bas, c’est un peu différent, ça demande de l’effort défensif, car je suis plus bas. Pour l’instant je suis bien physiquement donc j’arrive à m’en sortir. Je comprends la frustration des supporters, ils veulent des résultats, ils veulent des points. Nous aussi, on veut gagner des matchs, c’est à nous de travailler. Il ne faut pas rentrer dans ce mood de bagarre, car ils sont toujours là pour nous, la saison est encore longue, c’est à nous de ramener des victoires.

La situation au classement est compliquée, il ne faut pas trop voir le négatif, et on fait tout pour remonter le plus vite possible. La pression, dans ce gros club, je savais que j’allais l’avoir, donc j’essaye de faire avec et de la transformer en pression positive."

Sorti en toute fin de match contre Rennes, Dennis Appiah était blessé. Eirik Horneland a confirmé en conférence de presse son absence pour le déplacement à Marseille samedi (17h) :

"Dennis Appiah ne sera pas disponible pour cette rencontre. On va réfléchir concernant Yvann Maçon qui a toujours une gêne à son genou, tandis qu’Aïmen Moueffek poursuit sa réathlétisation. Ça se présente bien pour Maxime Bernauer, mais on attendra la dernière séance. Enfin, on devrait voir Ben Old en séance d'ici début mars et en match à la fin du mois."

Alors que l'ASSE affronte l'OM après-demain au Vélodrome, Fabien Boudarène est revenu dans Dessous de Verts sur l'écrasant succès des Verts contre les Phocéens l'inoubliable soirée du 12 décembre 1999.

"La saison de la montée, c’était terrible ! Quelle ambiance ! On était 24 heures sur 24 ensemble. On allait manger ensemble. C’était la folie. La folie ! Le stade est passé de 3000 personnes à guichets fermés à tous les matches. On jouait à l’extérieur, c’était blindé de Verts. On se dit « ah ouais, là on est en train de toucher quelque chose, les gars. Moi je suis Stéphanois, je vous dit qu’on est en train de faire un truc énorme. » C’était la folie, il y avait du vert de partout !

On est resté proche les uns les autres, on a un groupe WhatsApp, on est tous dedans. On se parle toujours, on s’envoie des messages tous les jours, on est une centaine de joueurs de Saint-Etienne dedans. Il y a des animations qui sont faites, les matches des anciens Verts, il y a toujours nos Brésiliens Alex et Aloisio qui nous envoient des vidéos à mourir de rire. C’est un groupe vivant. On a toujours quelque chose à faire dans ce groupe. On est toujours ensemble. C’est le mot : on est ensemble. A la vie à la mort !

Le 5-1, j’entre en cours de partie et donne le dernier but à Alex. Il y a aussi cette tentative de lob qui passe à quelques centimètres et il y a tout le stade qui fait « waouh ». C’est terrible. Pour tous ceux qui étaient sur le terrain ce jour-là, ce n’est pas des blagues, le terrain tremblait… Il faut savoir que le terrain de Geoffroy-Guichard est fait sur des mines, il y a des galeries en-dessous. Le terrain tremblait. On avait trop peur en fait. C’est la première fois qu’à Geoffroy-Guichard j’avais des frissons pareils.

Sur le terrain, tellement on était en confiance et qu’on était chauds bouillants, on chantait. On chantait pendant qu’on courait. On chantait ! C’était terrible. C’est une anecdote réelle, on chantait le chant des supporters pendant qu’on jouait tellement on était dedans, tellement le public nous a transportés. C’était la folie. Je n’avais jamais vu ça. Je n’ai jamais reconnu ça. Ce 5-1 contre Marseille, c’était fantastique."

Président du HAC, revenu à un petit point des Verts suite à sa surprenante victoire sur le terrain du LOSC, Jean-Michel Roussier s'est exprimé hier dans Paris-Normandie.

"La victoire à Lille nous a fait beaucoup de bien. Elle nous conforte dans l'idée que le maintien est quelque chose d'accessible. Je n'ai jamais douté de tout ce que nous avons mis en place pour l'obtenir, à commencer par le coach. Quand j'entends les déclarations de Bruno Genesio après le match, cela confirme ce que j'ai toujours pensé, à savoir que Didier Digard était le mieux à-même d'atteindre l'objectif.

Il était indispensable de réoxygéner l'ensemble du groupe. C'était essentiel et c'est ce que nous sommes parvenus à faire lors du mercato. Ce mercato d'hiver est satisfaisant dans la mesure où, considérant notre situation économique, nos obligations, nos limites fixées par la DNCG, il a permis de répondre à la double équation qui était à la fois de réduire l'effectif tout en recrutant des joueurs capables d'apporter ce qui nous manquait.

Quand je vois les deux ou trois dernières semaines, les trois ou quatre derniers matches, je pense que notre mercato est plutôt réussi. Mis financièrement, il n'a répondu qu'incomplètement à nos attentes. En gros, par rapport à ce que nous avions imaginé sur l'ensemble de la saison, l'addition du mercato d'été plus celui d'hiver, nous sommes à peu près à la moitié de ce que nous avions envisagé. Nous avons un peu amélioré la situation mais sommes encore très loin des objectifs fixés. Il nous manque encore plusieurs millions d'euros."

Tidiane Vibert, auteur du 4ème but.. 

Cet après-midi, les U16 de Kevin De Jesus ont pris la route de Mâcon, plus précisément de l'espace sportif Antoine Griezmann, pour affronter la sélection régionale de la Ligue Bourgogne-Franche-Comté dirigée par le CTD Aurélien Miconnet. Cette sélection, dans un programme de rencontres amicales contre des centres de formation, a déjà joué en décembre contre le Dijon FCO (victoire 4-0), jouera, en mars contre nos vilains voisins avant de se mesurer en avril au FC Sochaux. Le match de cet après-midi aura permis aux Verts de retrouver le goût de la victoire (4-1) après l'unique défaite de la saison, il y a dix jours à Valence (3-1).

Au repos, le score était encore nul et vierge. La sélection allait ouvrir le score dès la reprise à la 46ème minute, sur un coup-franc repris de la tête. Dix minutes plus tard, les Verts égalisaient par Mathéis Piskor à la suite d'un penalty repoussé par le gardien (56ème). Et ce que les Verts n'avaient pu faire en première mi-temps, ils allaient le réaliser en fin de match avec de belles phases de transition et des percussions efficaces : Mady Gary  (82ème), Samuel Fuleki (85ème) et Tidiane Vibert (90ème) profitaient de services de Théo Jolivet, Aboubakar Traoré et Noham Akil pour sceller le sort de cette rencontre.

La composition : Vial (R.Fuleki, 45ème) - Lengi (Akil, 45ème), Bagelli, NGindu, Marliac (Jolivet, 45ème) - Thouilleux (Traoré, 60ème), Gary, Verhoeven (Toty, 60ème) - Piskor (Vibert, 60ème), Royet, Roche (S.Fuleki, 60ème).

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons fait un match satisfaisant, avec de belles séquences de jeu, notamment en deuxième mi-temps. En première mi-temps nous avons manqué de créativité et de prise d'initiative dans les zones de déséquilibre pour aller chercher des occasions. Nous avons réussi à le faire après le repos et cela s'est concrétisé au tableau d'affichage." 

Humiliés (8-0) par les Aiglons le 20 septembre dernier à l'Allianz Riviera, les Verts tenteront de prendre leur revanche le 1er mars à 17h00 dans le Chaudron devant les caméras de beIN Sports. Les protégés de Franck Haise sont actuellement 3èmes de Ligue 1 après 21 journées en ayant pris 2  fois plus de points que les Verts (37 contre 18)...

S'ils souhaitent décrocher enfin leur premier succès à l'extérieur de la saison ce samedi au Vélodrome, les Verts devront cette fois museler Adrien Rabiot, dont les qualités de buteur ont été mises aujourd'hui à l'honneur dans La Provence. Extraits.

"Le milieu enchaîne les buts depuis novembre. Sélection et club compris, il en inscrit 7. Dont 5 de la tête : 2 en équipe de France, 3 avec l'OM. "Il a plus de liberté que quand il était à Paris par exemple, il ne marquait pas aussi souvent de la tête" souligne Olivier Echouafni, recordman de buts consécutifs du crâne dans le championnat de France (8 de suite avec Strasbourg la saison 1999-2000)."Pour conclure dans les airs, il y a plusieurs paramètres : le premier est la qualité du centre ou du coup de pied."

Le numéro 25 marseillais n'a pas à se plaindre. A Rennes, il a profité d'un excellent centre de Mason Greenwood; contre Lyon d'une déviation parfaite de Pierre-Emile Hojbjerg; et à Angers d'un corner très bien frappé par Amine Gouiri. Une partie du mérite de Rabiot leur revient sur ces actions précises. Mais il est coutume de dire que l'appel déclenche la passe. "Il est grand mais il faut parvenir à se démarquer, à sauter au bon moment. Il a le bon timing et se déplace bien" poursuit Echouafni.

Aux Olympiens de continuer de servir sur un plateau celui qui peut convertir chaque bon centre en but, même si l'effet de surprise n'existe plus. "Il n'y a pas tant d'Olympiens que ça à surveiller sur les corners : Leonardo Balerdi, un autre défenseur central qui monte" conclut Echouafni. "C'est devenu rare les très bons joueurs de tête donc les adversaires vont se dire que Rabiot est le principal danger et il ne fait pas le lâcher". Prochain élément de réponse samedi face à Saint-Etienne, contre qui il a déjà marqué deux fois en décembre... ses deux seuls buts du pied de la saison !"

Ayant déjà marqué autant de but(s) en 23 minutes avec le Paris FC qu'en 813 minutes sous le maillot vert cette saison, Mathieu Cafaro était présent ce mercredi à Vincennes comme le rapporte la chaîne Equidia. 

"Il a vu sa pensionnaire Mélinda du Loisir se produire sur la cendrée. Rapidement dans le groupe de tête, la pouliche de 3 ans, montée par Océane Briand, a fait facilement la différence pour ouvrir son palmarès dès sa troisième sortie publique, au plus grand bonheur de son propriétaire. "C'est un immense plaisir", savoure le footballeur professionnel. "C'est ma deuxième victoire ici (après Khéops du Persil en décembre 2023), et la première fois je n'étais pas présent. Voir sa pouliche gagner, c'est magnifique. Pour l'instant j'ai trois trotteurs et une galopeuse aussi. J'ai quitté l'ASSE pour le Paris FC avec l'ambition de remonter le club comme l'année dernière avec les Verts."

Si Sainté a quitté la Ligue 2 (provisoirement ou durablement ?), le championnat actuellement dominé par Lorient et le Paris FC regorge d’anciens Verts. Au point qu’on peut bâtir une équipe type qui sur le papier n’est pas vilaine :

Maisonnial (Bastia)

Durivaux (Red Stard) M’Vila (Caen) Kolo (PFC) Sissoko (Guingamp)

            Pajot (Annecy)

Monconduit (Amiens) Lobry (Amiens)

Cafaro (PFC) Krasso (PFC) Bamba (Clermont)

Remplaçants : Rivera (Dunkerque), Saivet (Clermont), Cissé (Annecy), Diarra (Lorient), Aiki (Bastia)

Pour l'entraîner, on a le choix entre Pantaloni et Lolo Batlles !

Alors que Bajic (avec Bristol) et Aouchiche (Portsmouth) en avaient précédemment été éliminés, deux ex-Verts disputaient le week-end dernier le 4^ème tour de la Cup.

Jamais titulaire en championnat avec son équipe de Leeds qui caracole en tête du Championship, Josuha Guilavogui a ainsi connu sa 2^ème titularisation en Coupe d’Angleterre samedi. Ce sera hélas la dernière car Leeds s’est incliné 0-2 contre Milwall.

En championnat, Guil en est à 21 bancs pour 13 entrées en jeu d’un peu moins de 4 minutes en moyenne.

La Cup a plus souri à Etienne Green, resté certes sur le banc avec Burnley (son 5^ème banc toutes compétitions confondues) mais vainqueur à Southampton 1-0, et qualifié pour les 1/8^ème de finale contre Preston North End (en D2 anglaise comme Burnley). A défaut d’accomplissement individuel, sa saison est collectivement intéressante, puisque outre la Cup Burnley est 3^ème du Championship.

Le Ministre de l'Intérieur, qui avait interdit aux supporters marseillais de se rendre à Geoffroy-Guichard en décembre dernier, a interdit aux supporters stéphanois de se rendre au Vélodrome ce samedi dans un arrêté pondu hier et publié aujourd'hui au Journal Officiel. Extraits.

"Les déplacements de l'Association Sportive de Saint-Etienne (ASSE) sont très fréquemment source de troubles à l'ordre public du fait du comportement violent de certains supporters ou d'individus se prévalant de la qualité de supporter de cette équipe, manifesté de façon récurrente aux abords des stades et dans les centres-villes des lieux de rencontre, tant par des rixes entre supporters que par des violences contre les forces de l'ordre ou des jets de pétards, fumigènes ou bombes agricoles causes de blessures ou de dégradations.

Lors des rencontres organisées à Marseille, certains supporters de l'Olympique de Marseille (OM) adoptent fréquemment un comportement violent, manifesté aux abords et dans l'enceinte des stades, tant par des rixes entre supporters que par des violences contre les forces de l'ordre ou des jets de divers projectiles, pétards ou fumigènes. 

Les relations entre supporters de l'OM et de l'ASSE sont empreintes d'animosité depuis de très nombreuses années. Ce fort antagonisme s'est traduit à plusieurs reprises par de graves affrontements nécessitant l'intervention des forces de l'ordre dont certains membres ont été blessés, par des jets de projectiles et par l'allumage d'engins pyrotechniques.

Les troubles à l'ordre public et les comportements violents des supporters marseillais à l'occasion des rencontres entre l'OM et un club avec lequel il existe une rivalité particulière persistent à Marseille, malgré la mise en œuvre de mesures d'encadrement des déplacements des supporters par le préfet de police des Bouches-du-Rhône."

Sans le désigner nommément, la Direction de l'Arbitrage a pointé avant-hier soir la grosse erreur d'appéciation de Cyril Gringore, qui n'a pas jugé bon d'appeler Mathieu Vernice alors que la semelle du Rennais Jordan James sur Benjamin Bouchouari aurait évidemment dû être sanctionnée d'un carton rouge.

Celui qui avait longtemps officié sur la touche pour assister Clément Turpin avait pourtant évoqué les bienfaits de la VAR il y a 2 ans sur France Bleu Normandie. "C'est une aide appréciable. Avant, si on faisait une erreur de quelques centimètres, ce qui peut arriver, on est humains, on ne revenait pas dessus, et il y avait des discussions sur l'arbitre pendant des jours. Là, en une minute, on peut rétablir la justice sportive. Donc c'est une bonne nouveauté, cela évite toutes les discussions dans les médias ou sur les réseaux sociaux."

En l'occurrence, c'est raté...

Ouest-France est revenu hier sur la victoire de Rennes à Saint-Etienne. Extraits.

"Habib Beye exige un jeu énergivore, dont il va pouvoir davantage se permettre que ses prédécesseurs, compte tenu du « gap » qualitatif lié au mercato d’hiver, au sein d’un effectif à 23 joueurs de champ. Il y a du monde au portillon, plus de profils athlétiques qui collent à son idée d’intensité. Le nouvel entraîneur du Stade Rennais demande l’utilisation maximale de la largeur du terrain, avec des pistons positionnés hauts et des renversements de jeu fréquents. Les joueurs l’ont écouté à Saint-Étienne, en réduisant les intervalles défensifs dans l’axe, puis en utilisant bien l’espace et la vitesse d’Al-Tamari pour ouvrir les Verts. Mais chaque match a sa vérité. Lille ce dimanche sera forcément beaucoup plus costaud et moins naïf que ce Saint-Étienne aux moyens footballistiques pas en adéquation avec ses ambitions de jeu haut."

Avant-hier, des journalistes suiveurs du Stade Rennais avaient déjà pointé les faiblesses stéphanoises dans l'émission Pleine Lucarne diffusée sur TV Rennes.

"Saint-Etienne est une équipe qui manque de talent sur le plan offensif, une équipe qui manque de justesse. Ce n’est pas une grande équipe mais elle n’est pas ridicule non plus. Elle met quand même de l’intensité. Cette équipe est programmée pour jouer le maintien. On a encore vu les défauts de Saint-Etienne samedi soir. Pour ne pas les voir, il faudrait avoir un gros problème de vue. Leurs latéraux, c’est un désastre. Que ce soit Appiah ou Cornud… On aurait préféré avoir Bourgbarré à choisir ! [Bourgbarré est situé juste à côté de Corps-Nus, autre village de l'agglomération rennaise, ndp2]. Cornud, le pauvre… Assignon avait le temps de prendre un café, de refaire le tour et de centrer. Cornud a été catastrophique. Rennes a eu l’intelligence de s’appuyer sur les gros points faibles des Verts. Nadé est le meilleur défenseur de cette équipe, ça vous donne la nullité de cette défense... Mais ce n’est quand même plus la même équipe que celle qui en a pris 5 au Roazhon Park."

Titularisé systématiquement cette saison en L1 quand il était apte physiquement (hormis à Sainté où il n'a joué que 25 minutes car il revenait tout juste d'une blessure aux ischios l'ayant rendu indisponible 1 mois), le défenseur central montpelliérain Becir Omeragic a été opéré ce mardi matin à Montpellier, moins de 48 heures après sa blessure à un ménisque à Strasbourg. Selon Midi Libre, ce joueur cadre de Jean-Louis Gasset sera indisponible 6 à 8 semaines. Le Suisse ratera donc la réception de l'ASSE le week-end du 14 au 16 mars.

Malgré son effroyable bilan à domicile (6 points pris en 10 matches au Stade Océane qui accueillera les Verts le dimanche 9 mars à 17h15 lors de la 25e journée de L1), le HAC a cédé sa place de lanterne rouge au MHSC et n'est plus qu'à une petite longueur des barragistes stéphanois avant de recevoir coup sur coup Nice et Toulouse. Paris-Normandie nous explique les raisons pour lesquelles le club doyen se remet à croire au maintien. Extraits.

"Depuis que Didier Digard est passé d'une défense à 5 à une défense à 4, l'équipe subit moins et prend moins de buts. Le changement de gardien après la défaite contre Lens il y a un mois a également été bénéfique. Mathieu Gorgelin (34 ans), qui a succédé à Arthur Desmas, s'est montré bluffant, au-delà même des attentes. Plus serein dans le jeu au pied que son prédécesseur, plus rassurant dans ses sorties aériennes, il est également plus décisif comme il a pu l'être lors de la victoire à Lille (4 arrêts)."

Malgré des moyens financiers beaucoup plus limités que ceux de l'ASSE, le HAC semble avoir bien mieux négocié le mercato hivernal que le club détenu par l'opulent groupe Kilmer du richissime Larry Tanenbaum, comme le souligne le même quotidien régional.

"L'équation paraissait pourtant insoluble : dénicher des joueurs aptes à renforcer l'effectif, les convaincre de rejoindre la lanterne rouge de L1, tout cela sans un seul centime en poche et sous masse salariale encadrée. Mais le recrutement hivernal de Mathieu Bodmer et son équipe a d'ores et déjà changé le décor. Malheureux contre Brest (poteau) et maladroit à Angers, Ahmed Assan avait malgré tout démontré son flair dans la surface comme son apport dans le jeu. Le Pharaon a confirmé à Lille en y ajoutant un but plein de sang froid.

Mais c'est surtout au milieu que le HAC a semblé transfiguré dans le Nord, le dynamisme  athlétique et l'aisance technique du duo Mwanga-Diawara ayant marqué les esprits. "Ce sont des profils qui nous manquaient, des joueurs d'impact capables de donner du sens au jeu, de faire le lien entre la défense et l'attaque." Quant à Fodé Ballo Touré, ses 28 minutes à Angers, durant lesquelles le latéral gauche avat été le joueur à toucher le plus de ballons, donnent envie de le revoir. Ce pourrait être dès ce dimanche pour la venue des Aiglons.

L'arrivée de 4 renforts n'ayant pas vécu le marasme de la première partie de saison a fait souffler un vent de fraîcheur au sein du vestiaire havrais. Que les départs (Ngoura, Opéri, Grandsir, Taeghalline, Salmier, Sabi) ont également réoxygéné. Digard, qui s'est longtemps plaint d'avoir un groupe trop étoffé à gérer, n'a d'ailleurs pas manqué de tacler à sa manière certains partants de janvier. "Les joueurs sont désormais tous concernés par l'avenir du club. On le ressent au quotidien : quand vous arrivez à l'entraînement en étant beaucoup plus sérieux et tourné vers le collectif, cela porte ses fruits le week-end."