Après Thierry Laurey, Kévin Théophile-Catherine, Jean-Philippe Krasso, Julien Stéphan et Morgan Guilavogui, Jean-Claude Giuntini nous parle à son tour du nouveau défenseur stéphanois Maxime Bernauer, qu'il a eu sous ses ordres en équipe de France U16 et U17.

"Je garde le souvenir d’un garçon très appliqué. Son parcours est intéressant. Il n’a pas pu percer en pro dans son club formateur mais le Stade Rennais lui a permis d’avoir un bon bagage de footballeur. Maxime a voyagé, il s’est imposé en National 1, puis en L2 avant de vivre une belle aventure à l’étranger qui lui a permis de jouer plusieurs matches de très haut niveau en Ligue des Champions.

Dans les sélections de jeunes, ce n’était pas le premier joueur qu’on mettait sur la liste. Dans cette génération 1998, il y avait sans doute des joueurs plus talentueux. Mais Maxime était un joueur intéressant, intelligent et polyvalent. J’aimais bien sa capacité à lire le jeu, à l’analyser. J’ai apprécié aussi son état d’esprit. C’était un vrai joueur d’équipe. Il avait vraiment le sens du collectif.

Je l’ai utilisé tantôt comme latéral, tantôt comme défenseur central. Parfois il jouait un cran plus haut. C’est un garçon qui s’est nourri de cette polyvalence. Il l’a d’ailleurs gardée quelque part quand il est devenu adulte. A la fin de sa période rennaise, il a brillé en 6 avec la réserve. En National, il s’est imposé au poste de latéral qu’il a d’ailleurs occupé au début de son aventure parisienne. Mais je crois que ça fait deux ou trois ans qu’il s’est fixé en défense centrale.

Je lui souhaite plein de bonnes choses à Saint-Etienne. Maxime a d’ailleurs joué en équipe de France avec des joueurs formés à l’ASSE comme Anthony Maisonnial, Rayan Souici, Arnaud Nordin. Maxime n’a pas pris part à l’Euro U17 qu’on a gagné en 2015, il s’était fait les croisés quelques mois auparavant. S’il n’a plus été appelé dans les équipes de France de jeunes par la suite, c’est un garçon qui a su franchir en club des paliers année après année

A 26 ans, c’est un joueur qui arrive à maturité dans le Forez. Ça va être intéressant de suivre son parcours chez les Verts, qui sont hélas dans une situation délicate cette saison. Force à Maxime dans cette opération maintien ! Car au-delà d’être un bon footballeur, c’est un jeune homme équilibré. Il a le savoir être, le savoir vivre ensemble. Pour moi, c’est très important. Maxime, c’est un garçon attachant."

La Ligue vient de communiquer le nom des arbitres pour la 22ème journée de Ligue 1.

En déplacement à Marseille ce samedi (coup d'envoi à 17 heures), pour y affronter l'OM, dauphin du PSG, les Verts d'Eirik Horneland seront arbitrés par Abdelatif Kherradji, dont c'est la première saison dans l'élite.

A 39 ans, celui qui officiera pour la première fois au Vélodrome, a déjà arbitré les Olympiens à une reprise, lors de leur victoire à Rennes. Les Stéphanois ont de leur côté croisé la route de l'homme en noir lors de leur nul à Nantes (2-2), pour leur premier point pris à l'exterieur.

Arbitre de Ligue 2 l'an passé, Abdelatif Kherradji réussit bien aux Stéphanois : Après avoir débuté par 2 défaites, les Verts avaient enchaîné par  4 victoires consécutives...

Souhaitons de passer la série d'invincibilité à 6 unités. En espérant que les arbitres préposés à la VAR Benoît Bastien et Ludovic Rémy soient plus compétents que leurs homologues de samedi dernier à Geoffroy-Guichard...

La Direction Technique de l'Arbitrage a confirmé ce lundi soir ce que tout le monde avait compris (sauf les incompétents Cyril Gringore et Mehdi Mokhtari, arbitres préposés à la VAR) samedi dernier en revoyant les images de la semelle de Jordan James sur Benjamin Bouchouari : le milieu de terrain de terrain aurait dû être expulsé à la 16e minute de ce match remporté 2-0 par les Bretons.

"Le joueur stéphanois n°6 conduit son ballon balle au pied et franchit la ligne médiane lorsqu’il est victime d’une faute de la part du joueur rennais n°17. En effet, ce dernier est intervenu sur le joueur stéphanois en lui écrasant avec la semelle l’intérieur de la cheville gauche, sans toucher le ballon, ce qui a occasionné la perte de la chaussure du joueur stéphanois. L’arbitre siffle la faute et adresse un avertissement au joueur rennais. L’arbitre vidéo vérifie la nature de ce contact et estime qu'il n'est pas clairement erroné de considérer cette infraction comme ne relevant pas d'une faute grossière : il valide alors la décision prise sur le terrain.

Les images montrent clairement la mise en danger de l’intégrité physique de l’adversaire, avec un geste du joueur rennais n°17 non maîtrisé, effectué avec la jambe droite tendue et la semelle de la chaussure venant directement impacter la cheville de l'adversaire. L'intensité du contact et la conséquence immédiate de la torsion de la cheville sont des critères justifiant ici une faute grossière : un visionnage en bord de terrain était attendu pour que la décision finale soit un carton rouge."

Alors que Mathis Amougou est resté sur le banc lors de l'élimination de Chelsea à Brighton lors du 4e tour de la Cup, un autre ancien milieu de terrain formé à l'ASSE a fait ses débuts sous ses nouvelles couleurs avant-hier en tant que titulaire. Lucas Gourna-Douath a en effet joué près d'une heure lors du succès de la Roma sur le terrain de Venise lors de la 24e journée de Série A.

Avant cette rencontre, l'ancien matru de l'ASSE a évoqué ses vertes années dans un entretien diffusé sur la chaîne youtube du club romain. Extraits.

"Mes premières impressions à la Roma ? Je ne suis pas surpris, je sais à quel point ce club est grand. Donc je ne suis pas surpris par mes coéquipiers, la ville, le centre sportif. Ici, nous sommes au top, pour moi c'est un environnement sans excuse, tout est là : le terrain, les installations, les vestiaires, le staff. On a tout ce qu'il faut pour gagner.

Il y a deux ans, j'ai joué contre la Roma quand j'étais à Salzbourg. Nous avons perdu, les 20 premières minutes du match retour ont été les pires de ma vie sur un terrain de football à cause du stade, des supporters, des chants. Ensuite, quand mon agent m'a appelé pour me dire que l'entraîneur Ranieri voulait nous parler, j'ai accepté immédiatement.

Je voudrais remercier la Roma de m'avoir donné cette opportunité. Je suis vraiment heureux d'être ici. J'ai hâte de jouer à l'Olimpico devant tous les fans. Maintenant, je suis un joueur de la Roma et j'espère qu'ils me soutiendront comme ils l'ont fait lorsque j'ai joué contre eux." Avez-vous parlé à Koné pendant les négociations ?

La première personne à qui j'ai parlé, c'est William Vainqueur, qui a joué à la Roma il y a quelques années. C'est un peu mon grand frère, on se parle tous les jours. Il m'a expliqué un peu comment ils fonctionnent, comment se comporter avec les supporters, ce qu'il faut faire dans ce club et à quel point c'est important.

Ensuite, je suis allé voir Manu Koné et je lui ai demandé de me parler du club, de ses coéquipiers, de tout. Et il m'a dit de venir. J'aime bien Manu parce que c'est mon ami de Paris, on a joué ensemble en sélection. Il m'a parlé en très grand bien de la Roma et j'ai donc décidé de venir tout de suite. Je regarde la Serie A depuis que je suis enfant et sur FIFA je me mets souvent dans l'équipe avec Dybala et El Shaarawy.

Quand j'ai parlé à de nombreuses personnes qui ont joué en Serie A, tout le monde m'a dit que c'était un championnat très tactique et que j'allais apprendre beaucoup. Je suis donc heureux d'être ici et j'espère pouvoir débuter bientôt. Ce championnat m'aidera beaucoup au niveau de l'intelligence tactique, mais aussi techniquement et mentalement. Je pense que c'est le meilleur endroit pour continuer à grandir

Je suis juste un gars "chill". Je ne suis pas Pogba ou Kanté, ils sont fantastiques et ont fait beaucoup de choses. Je suis Lucas, un gars qui aime avoir le ballon, qui aime faire jouer l'équipe, je suis physique mais pas comme Koné. J'aime me battre pour le maillot, je veux me battre pour l'équipe. C'est comme ça que je me décris.

Ce transfert à la Roma signifie beaucoup pour moi : j'ai commencé à 17 ans à Saint-Etienne et je me suis senti chez moi là-bas, car je sortais de leur équipe de jeunes et j'y ai joué pendant deux ans. Ensuite, j'ai eu envie de grandir et c'est pour cela que je suis allé à Salzbourg, qui est un grand club pour un jeune joueur qui veut grandir : j'y ai joué pendant deux ans et j'ai disputé la Ligue des champions et l'Europa League. J'y ai acquis beaucoup d'expérience.

Ces derniers mois, j'ai pensé que je voulais faire un autre pas en avant et j'ai donc accepté la Roma. Ici, on joue avec beaucoup de pression et cela permet de prouver sa valeur. Je pense donc que la Roma est un autre pas en avant pour continuer à grandir. Je connais Ranieri depuis longtemps, car il a entraîné en France. Je regardais ses matchs, maintenant c'est mon entraîneur. Il sait comment travailler avec les jeunes joueurs pour les faire grandir.

Ranieri a fait beaucoup de choses partout où il est passé. Donc je pense que pour moi, le fait de pouvoir lui parler et partager des moments avec lui est important. Ranieri est l'un des meilleurs entraîneurs du monde et, quand on travaille avec l'un d'eux, on apprend tout simplement. C'est ce que je veux. Je suis très heureux de jouer dans un grand club. Forza Roma !"

Pisté vainement par l'ASSE il y a un an, l'excellent directeur sportif du Stade Brestois de Mahdi Camara (qui reçoit ce soir le QSG en barrage aller d'accession aux 8èmes de finales de Ligue des Champions) avait déjà suscité l'intérêt des Verts quand il était joueur. Grégory Lorenzi le rappelle aujourd'hui dans la Pravda du jour. Extraits.

"J'ai signé au Stade Brestois l'été 2008. J'étais en fin de contrat à Bastia, où j'étouffais un peu. J'avais d'autres possibilités : Guingamp, Montpellier, Saint-Étienne et Le Mans. J'aspirais à signer en Ligue 1, mais je n'avais pas reçu de proposition. Au départ, Brest ne m'a pas attiré, mais c'est le club qui m'a fait la meilleure proposition financière, avec un contrat de 3 ans. Je leur ai aussi demandé de prendre mon frère, Yannick, pour la réserve.

Quand je reviens au Stade Brestois en 2015, Denis Le Saint est d'accord pour que je continue à jouer, mais il me demande de commencer à penser au recrutement. Je suis resté à la fin de la saison, sur mes vacances, pour l'aider. J'ai 31 ans, je me sens bien et je me vois encore jouer. Mais c'était le deal et j'ai donc arrêté ma carrière. Ça a été dur, car je n'étais pas prêt, mentalement. On a 9 joueurs sous contrat, pas d'entraîneur, pas de terrain d'entraînement...

À Mons, tous les matins, je prenais un café avec Enzo Scifo, mon entraîneur. On parlait de l'équipe, de tactique et de foot, en général. Aujourd'hui, c'est rare de trouver un mec qui pense foot, matin, midi et soir. Moi, quand j'étais gamin, je lisais France Football, de A à Z. Je ne suis pas sûr que les nouvelles générations soient aussi curieuses. En 9 ans, pas un joueur est venu me voir pour me demander comment fonctionnait mon rôle de directeur sportif.

J'ai choisis 4 entraîneurs. Je n'en ai pas eu beaucoup parce que je me suis toujours dit que, si on voulait avoir des résultats, ça passait par une stabilité. Généralement, les clubs qui réussissent sont ceux où les entraîneurs restent longtemps. Parfois, on peut arriver au bout d'un cycle, on a besoin d'un nouveau discours. Ça a été une volonté commune de se séparer de Furlan.

Pour lui succéder, on a préféré Dall'Oglio à Pélissier car il avait un côté un peu plus joueur, plus dans la continuité de Furlan. Quand Dall'Oglio est parti, il y a un vrai changement de style, avec Michel Der Zakarian. Je trouvais que mon équipe manquait de caractère. C'étaient des agneaux. Ça a été un choc pour les joueurs, car ils sont passés d'un extrême à l'autre.

Mon meilleur coup ? Savez-vous comment j'ai fait signer Gaëtan Charbonnier ? Il était en béquilles ! Il se fait les croisés à Reims, en février (2017), je le fais signer en avril. Il a été ton joueur phare d'une époque, en L2."

"Ognjen Mimovic (20 ans) devrait bien s’engager à l’ASSE pour 5,5M€ (plus 2,5 M€ de bonus)" assurait Le Progrès le 23 janvier dernier. "Il faudra attendre le dernier match de Ligue des Champions de l’Étoile Rouge face aux Young Boys, le 29 janvier, pour voir le latéral droit débarquer dans le Forez" ajoutait le quotidien régional. On l'a attendu, attendu, il n'est jamais venu. Zaï, zaï, zaï, zaï ! Le prometteur défenseur espoir serbe s'est finalement engagé avec Fenerbahce le 31 janvier (le club turc à déboursé 6,7 M€ selon Transfertmakt). Comme le rapporte le média B92, l'ancien coéquipier de Jean-Philippe Krasso a justifié son choix.

"J'ai beaucoup réfléchi. J'ai reçu une offre de Saint-Etienne, club évoluant dans un des 5 grands championnat européens. C'était bon pour mon développement, mais... J'ai préféré l'appel de Fenerbahçe, parce que c'est un club qui se bat pour le titre, qui joue en Europa League, et le facteur Tadić, Džeko et même Filip Kostić a décidé de tout cela. Et bien sûr Mourinho. Qui refuserait d'être entraîné par Mourinho ? Je dois dire que j'ai aussi parlé avec Krunić, qui était à Fenerbahçe et qui m'a dit tout le bien du club. Il a fait l'éloge des supporters, ainsi que des gens qui vivent pour le football. J'ai déjà vu de mes propres yeux que le football est constamment évoqué en Turquie et je suis sûr d'avoir pris la bonne décision."

On aura noté que le joueur n'a pris part à aucun des trois matches joués par Fenerhabce depuis qu'il a quitté la Serbie pour la Turquie...

Devenue suite sa défaite contre Rennes la plus mauvaise équipe de L1 à l'extérieur (2 points pris en 11 matches, soit 25 de moins que les meilleurs voyageurs phocéens), l'ASSE est la seule équipe de l'élite qui ne s'est pas encore imposée hors de ses bases cette saison. 

Les Verts tenteront de décrocher enfin leur premier succès loin du Chaudron ce samedi au Vélodrome contre une équipe de l'OM qui mine de rien a déjà lâché autant de points à la maison que les Verts (14 en 10 matches).

Les Phocéens, qui ont été tenus en échec à domicile par Angers et se sont inclinés chez eux contre Auxerre, arriveront-ils enfin à battre un promu dans les Bouches-du-Rhône cette saison ? Réponse samedi vers 19h00...

Le prometteur milieu de terrain stéphanois Paul Eymard (16 ans), qui a fait sa 5e appaition en N3 avant-hier soir lors de la défaite de la réserve à La Duchère, fait partie des 22 joueurs sélectionnés aujourd'hui en équipe de France U17  pour une double confrontation avec l'Italie les 18 et 20 février à Clairefontaine

L'ASSE a réussi à convaincre Lionel Rouxel de ne pas sélectionner pour cette préparation au 2e tour de qualification à l’Euro Djylian N'Guessan, qui préparera sous les ordres d'Eirik Horneland la réception du SCO d'Angers (le 22 février à 19h00), concurrent des Verts pour le maintien.

Et si le matru en profitait pour marquer son premier but en pro lors de ce match de la 23e journée de L1 ?

Vêtu d'un magnifique vert de la tête aux pieds, Yvan Neyou n'a pas été plus heureux que les (vrais) Verts ce week-end en concédant une fâcheuse défaite sur le pelouse de Valence (0-2).

Avec son club de Leganes, il recule à la 17ème place de la Liga, avec 1pt d'avance sur ... Valence, premier relégable. Pilier de son équipe, il a connu hier sa 18ème titularisation de la saison, récoltant au passage mine de sa 10ème biscotte !

Si l'ASSE accuse toujours 5 points de retard sur le SCO (attendu le 22 février dans le Chaudron), les Verts peuvent compter sur un vrai 12e homme dans leur opération maintien contrairement aux Angevins. Agacé d'avoir perdu hier soir dans son antre majoritairement acquis à la cause des visiteurs, Florent Hanin s'exprime dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"J’avais déjà poussé un coup de gueule contre Lyon, j’en pousse un autre ce soir. Les supporters, OK c’est bien, ils sont contents de voir jouer des gros clubs à Angers, ils voient l’OM, le PSG, Lyon, mais il ne faut pas qu’ils oublient que si on descend, ils ne les verront pas. Franchement ça fait chier ! On est chez nous, on espère quand même de l’appui. Je ne vise pas tous les supporters, je sais qu’il y en a qui sont là à tous les matches et je le remercie mais franchement… On a un peu les boules ! Déjà, à l’échauffement, on entendait les supporters de Marseille chanter, donc on le ressentait. On sait très bien que pour se maintenir, il faut faire de bons résultats à domicile. Je pense qu’avec l’aide des supporters c’est un peu plus facile. Ou au moins, qu’ils ne supportent pas l’équipe adverse, ce serait pas mal..."

Logiquement averti avant-hier pour une faute sur Ludovic Blas après avoir mangé une biscotte pour une charge sur Valentin Rongier en Coupe de France, Pierre Ekwah ratera la réception des Aiglons s'il prend un nouveau carton jaune au Vélodrome ce samedi. Dylan Batubinsika, Augustine Boakye et Ibrahim Sissoko ont la même épée de Damoclès au-dessus de la tête comme le rappelle notre fidèle potonaute ozzy dans son incontournable tableau des cartons.

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Dans la dernière édition du Progrès, Patrick Guillou revient sur le match qui a opposé ses deux anciens clubs avant-hier soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"En coulisses, les stratèges transgressent les codes du recrutement pour trouver les perles. Ces joyaux rares avec un "p’tit truc en plus" pour briller au milieu de cet océan de médiocrité. Face aux réalités financières, voici le décryptage en règle du football à Sainté. Face à Rennes, les pépites aux crampons de plomb avaient surtout un "p’tit truc en moins". Le talent. Quelques séquences dans les surfaces sont édifiantes, pour certaines consternantes. Offensivement pour s’approcher du but adverse, un jeu stéréotypé sans prise de risques. Même si Stassin a progressé dans le relationnel et les connexions avec ses partenaires. Défensivement c’est très léger. Frilosité sur les côtés, placement très naïf des centraux par manque d’anticipation et un milieu sans personnalité."

Ecrasée 5-0 au Roazhon Park le 30 novembre dernier, battue 2-0 avant-hier dans son Chaudron, l'ASSE n'aura vraiment pas brillé cette saison contre le Stade Rennais... On repense avec nostalgie à l'inoubliable saison 2012-2013, quand les Verts prenaient 4 points sur 6 aux Rouge et Noir avant de les battre en finale de Coupe de la Ligue. L'ancien milieu de terrain rennais Fabien Lemoine évoque cette période dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"J’avais rejoint Evian, j’avais fait ma photo officielle avec le maillot, numéro 12, j’avais dîné avec le coach Casoni, le président et Pascal Dupraz, le directeur sportif. J’avais fait ma visite médicale le dimanche, et je devais signer le lundi matin. En sachant ça, Saint-Étienne, qui m’appréciait, était passé à l’action dans la nuit de dimanche à lundi. Je n’avais pas dormi de la nuit, j’étais en négociations avec les Verts jusqu’à 7 heures du matin. Dans la foulée, j’ai pris la direction de Saint-Étienne pour signer. Evian n’était pas content, c’était compréhensible, mais c’était un rêve de jouer à Saint-Étienne.

Un entraîneur marquant dans ma carrière ? Christophe Galtier, forcément, j’ai fait 6 ans avec lui à Sainté. Ensuite, Guy Lacombe, qui m’a lancé à Rennes, alors qu’il y avait de la concurrence devant moi. Il a eu le cran alors qu’il y avait des Didot, Cheyrou. C’était couillu. Lors d’un Auxerre - Saint-Étienne, Christophe Galtier avait pété un plomb à la mi-temps. Il ne ressentait pas d’envie sur le terrain. Les attaquants et les milieux avaient dû prendre dans la tronche. C’était très tendu. Je ne l’avais jamais vu comme ça. Tout volait sur la table, notamment la cafetière, et un joueur avait pris du café sur lui. Le café n’était pas chaud, ça allait !

À Saint-Étienne, on avait un rituel la veille des matches, on prenait un verre de rouge en jouant au tarot, avec Jérémy Clément, Loic Perrin, Laurent Batlles, Jean-Pascal Mignot. Un jour, on s’était fait griller à cause du bouchon qui était resté dans la poubelle. On était pourtant précautionneux… Et on avait gagné le lendemain à Dijon, donc ça marchait bien, on faisait souvent des bons matches. Mais ce jour-là, on avait pris une soufflante. Il faut dire que certains avaient aussi mangé McDo, il y avait des paquets de bonbons, tout était étalé sur la table. Donc hygiène de vie catastrophique…

Ma plus grosse fête d'après-match ? Au retour de Strasbourg après le maintien avec Lorient, c’était très bien. Même si le trajet retour casse un peu l’ambiance. Mais je vais retenir l’après victoire en Coupe de la Ligue avec Saint-Étienne contre Rennes en 2013. Dans l’avion et à l’aéroport, il n’y avait plus de filtres. Il n’y a plus de président, de coach, de joueurs, tout le monde tutoyait tout le monde, c’était spécial. On se permettait des choses, certains avaient pris le micro dans l’avion. En rentrant à Saint-Étienne, on avait fini vers 9 heures du matin."

Capitaine d'Ayman Aiki et Darnell Bile en équipe de France U20 le 18 novembre dernier contre les Etats-Unis, Jérémy Jacquet (19 ans), finaliste du dernier Euro U19 aux côtés de Mathis Amougou, a mis sous l'éteignoir les attaquants stéphanois avant-hier soir à Geoffroy-Guichard. Ayant remporté tous ses duels et réussi 8 interceptions, le prometteur défenseur central rennais est dans l'équipe type de la 21e journée de la Pravda et a droit aux éloges de son entraîneur Habib Beye dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"On est content de l'avoir fait revenir de son prêt à Clermont [où il avait brillé sous les ordres de Laurent Batlles, ndp2]. Il ne nous a pas bluffés, parce qu’on le connaît. La réalité, c’est qu’il est regardé par de très bons clubs en Europe. Pourquoi on ne le reprendrait pas tout de suite, alors qu’on estime qu’il est aujourd’hui au niveau ? On avait l’impression qu’il jouait ici depuis vingt matches. Quand vous êtes bon, vous jouez, et si en plus vous représentez cette identité rennaise, on ne s’en privera pas, parce que c’est ce qui permettra de ressembler au club que l’on doit être."

Alors que l'avant-dernière attaque de L1 (19 pions en 21 matches) est encore resté muette avant-hier soir à Geoffroy-Guichard, l'ancien avant-centre stéphanois Ricky Van Wolfswinkel (36 ans) a marqué hier son 7e but de la saison (le 5e en L1 néerlandaise) lors du spectaculaire match nul (3-3) de son club Twente à Heerenveen.

Ricky van Wolfswinkel zet 1️⃣0️⃣ man van FC Twente opnieuw op voorsprong in Friesland: 2️⃣-3️⃣!#heetwe

— ESPN NL (@ESPNnl) February 9, 2025

En clôture de la 21e journée de Ligue 1, les 2 prochains adversaires de l'ASSE s'affrontaient ce soir à Angers. Si le SCO a longtemps résisté, l'OM a fini par concrétiser sa domination en s'imposant 2-0, Neal Maupay ayant inscrit le but du break.

🤯 | Ça y est, l' @OM_Officiel est lancé et le match change de physionomie ! 0️⃣-2️⃣

🔗 https://t.co/0P44frAnMm#SCOOM pic.twitter.com/WJpNQ0bd09

— DAZN France (@DAZN_FR) February 9, 2025

Ayant mangé sa 3e biscotte de l'année 2025, Jean-Eudes Aholou sera suspendu le 22 février à Geoffroy-Guichard. Joueur de champ angevin le plus utilisé cette saison en championnat (20 titularisations), l'ancien milieu de terrain stéphanois avait trompé Gautier Larsonneur au match aller.

Sans surprise, le préfet de police des Bouches-du-Rhône a pondu le 4 février un arrêté interdisant aux supporters des Verts de se rendre au Vélodrome samedi prochain. Pour justifier cette mesure, Pierre-Edouard Colliex pointe les multiples confrontations entre ultras stéphanois et marseillais. Extraits.

"Le 22 décembre 2024, lors des 32èmes de finale de la coupe de France de football, les supporters marseillais n’étaient pas autorisés à se déplacer à Saint-Etienne. 250 supporters marseillais n’ont pas respecté ces mesures et se sont rendus aux abords du stade Geoffroy-Guichard où ils ont été pris en charge par les forces de l’ordre et escortés en direction de Marseille.

Le 8 décembre 2024, à Saint-Etienne, trois militaires de la gendarmerie hors service dont l’un était porteur d’une écharpe aux couleurs de l’Olympique de Marseille, étaient pris à partie à la fin de la rencontre par des ultras stéphanois. Après avoir décliné leur qualité, ils ont été victimes de menaces et de violences et l’un a tiré en l’air à cinq reprises avec son arme de service pour se dégager. Ils ont été pris en charge par les effectifs de la police municipale.

Le 28 août 2021, à Marseille, les supporters stéphanois n’étaient pas autorisés à se déplacer pour le match. A l’arrivée au stade, l’autocar logoté aux couleurs de l’ASSE a été la cible de jets de projectiles

Le 5 février 2020 à Saint-Etienne les supporters des deux équipes se sont violemment affrontés. A leur arrivée à proximité du stade, le convoi d’autocars marseillais, sous escorte policière, a fait l’objet d’une attaque par une centaine d’ultras stéphanois. Les forces de l’ordre sont intervenues en faisant usage de moyens lacrymogènes pour repousser les stéphanois et contenir les supporters marseillais qui tentaient de sortir des autocars. De nouveaux incidents se sont produit lorsque les supporters marseillais se dirigeaient vers le parcage visiteurs (jets de projectiles entre groupes de supporters et vers les forces de l’ordre). Les supporters marseillais ont par la suite tenté de pénétrer dans une tribune dédiée aux ultras stéphanois en commettant des dégradations. Les forces de l’ordre ont dû s’employer durant 1h45 pour contenir les supporters marseillais et les confiner dans leur zone en utilisant, en plus des moyens lacrymogènes, des lanceurs d’eau. Durant la première mi-temps, les forces de l’ordre ont été la cible de ets de projectiles. Le préfet de la Loire a alors pris la décision de faire repartir la totalité des supporters marseillais sous escorte policière. Huit policiers ont été blessés lors de ces affrontements.

Le 3 mars 2019 à Marseille, 250 supporters stéphanois ont été autorisés à se déplacer. Les supporters stéphanois sont arrivés au point de rendez-vous avec plus d’une heure trente de retard ce qui a eu pour conséquence une arrivée sous escorte policière dans un flux important de circulation. Le convoi a été la cible des supporters marseillais (jets de projectiles). L’intervention des forces de sécurité et l’utilisation de moyens lacrymogène ont permis de contenir l’attaque des bus par les supporters marseillais et la riposte des supporters stéphanois. Le bilan a été de trois autocars sérieusement dégradés et de deux supporters stéphanois légèrement blessés par des éclats de verre.

Le 6 janvier 2019, lors d’un 32ème de finale de la coupe de France de football contre le club
d’Andrézieux qui se jouait à Saint-Etienne, les supporters marseillais, mécontents de l’élimination de leur équipe ont essayé à la fin de la rencontre d’affronter des supporters stéphanois présents dans le but d’en découdre. Un portail métallique a été dégradé et les forces de l’ordre ont utilisé des moyens lacrymogènes pour éviter l’affrontement et rétablir l’ordre 

Ces débordements interviennent également en dehors des rencontres entre les deux équipes comme ce fut le cas, le 24 mars 2024, où lors d’un retour de déplacement à Clermont-Ferrand, huit autocars transportant des supporters marseillais étaient pris pour cible par des supporters stéphanois sur l’autoroute A72, à hauteur de la sortie Saint-Étienne, conduisant à une rixe entre les Marseillais et les Stéphanois, notamment avec un supporter stéphanois qui se trouvait derrière les bus marseillais dans son véhicule personnel ; qu’au mois d’août 2024, à Marseille, des dégradations de fresques réalisées par les groupes olympiens signées par le groupe des « Greens Angels », ainsi que des tags injurieux à l’encontre des Marseillais ont été constatés."

Si elle n'a plus qu'1 petit point d'avance sur le HAC (surprenant vainqueur hier à Pierre-Mauroy), l'ASSE conserve 3 longueurs d'avance sur la lanterne rouge, le MHSC ayant été logiquement défait à la Meinau.

N'ayant que 6 points de moins qu'une équipe auxerroise encore tenue en échec à la maison et n'ayant plus décroché le moindre succès depuis 2 mois et demi, Sainté est toujours à 3 longueurs du 15e (Nantes, défait avant-hier à Brest) et 4 du 14e, le Stade de Reims écrasé ce dimanche en banlieue et n'ayant plus gagné depuis 3 mois.

Et si la seule (faible) équipe battue par Eirik Horneland poursuivait sa chute libre au point de finir la saison derrière les Verts ? On rappellera que l'ASSE se rendra à Auguste-Delaune lors de l'avant-dernière journée. Reste à savoir si les Verts auront déjà assuré le maintien avant cette rencontre en Champagne....

Jibril Othman n'a pas attendu longtemps pour entrer dans le bain du championnat belge de la Division 1B.

Défait une semaine plus tôt par Patro Eisden pour ses débuts (peu après l'heure de jeu) avec son nouveau club de Royal Francs Borains, l'attaquant tunisien se déplaçait hier sur le terrain du RFC Liège. Il a débuté sur le banc et est entré à la 79ème minute, soit 3 minutes avant que Mondy Prunier, l'attaquant haïtien passé par le FC Rouen et le FC Versailles, n'ouvre le score et ne donne la victoire au Royal Francs Borains. 

Désormais 9ème, le club de la ville de Boussu (en région wallonne) compte 8pts de retard sur Lierse, 6ème et dernier qualifié pour les play-offs.

En début d'après-midi, les leaders U17 stéphanois ont écrasé 4-0 la lanterne rouge (JS Ajaccio) sur le terrain synthétique Georges-Bereta du centre Robert-Herbin.

Opposés à de très faibles Corses (toujours à la recherche de leur premier point de la saison et affichant désormais une différence de buts de -80 après 18 journées), les (très) jeunes Verts ont dû attendre la 33e minute pour ouvrir le score sur une frappe de leur avant-centre Daniel Epanya après un tir d'Ilyès Mansouri repoussé par le portier visiteur.

5 minutes après la pause, l'ailier international Mylan Toty a inscrit le but du break après un centre de Samuel Fuleki dévié par un défenseur corse. Sur un centre de ce dernier (international U16 roumain), Nathan Mouton a plié le match juste avant l'heure de jeu. Noah Moulin a profité d'un centre en retrait de Mylan Toty pour corser l'addition à la 85e.

La compo : Massé - Akil, Mnemoi, Kasia (Jolivet, 46'), Lengi - Mouton, Traoré, Mansouri (Moulin, 72')- Vibert (Thouilleux, 72e), Epanya (Fuleki, 46'), Toty.

Très bien parti pour jouer les plays-offs en fin de saison, les Verts comptent désormais 10 points d'avance sur un quatuor de plus proches poursuivants : l'OGC Nice de Cédric Varrault (tenu en échec à la maison par Saint-Priest), le Cavigal de Nice (vainqueur à Grenoble), l'AS Monaco (battue chez les vilains) et La Duchère (tenue en échec à Marseille par l'ASPTT alors qu'elle menait 2-0 à la 87e).

Les Verts joueront justement à la Duchère dimanche prochain et tenteront de venger la réserve, battue hier par ce club en N3.

La réaction de David Le Moal : 

"Je suis un peu déçu du travail, de la prestation des garçons par rapport à nos attentes. Certes, notre effectif était remanié. Il ne restait que 3 U17, il y avait beaucoup de U16. On a eu des difficultés dans les connexions, notre jeu manquait de liant. Les garçons avaient peu de repères entre eux donc ils ont eu du mal à combiner. On n'a pas eu une seule frappe contre nous, Ajaccio n'a pas réussi à venir une seule fois dans notre surface. On a réussi à beaucoup déséqulibrer nos adversaires sur les couloirs.

On a fait beaucoup de centres mais on a été pauvres dans le dernier geste. En plus des buts, on a eu quatre ou cinq grosses occasions qu'on n'a pas su convertir. On était très souvent dans les 30 derniers mètres adverses mais dans les choix de jeu, on n'a pas joué assez vite et assez juste. La semaine prochaine, l'adversité sera beaucoup plus forte que celle d'aujourd'hui. Il y a un contexte là-bas un peu partculier et la Duchère est l'une des bonnes équipes de notre groupe. Ce sera une super évaluation, moi je n'attends que ça."

Lucas Dagbo, de retour après deux mois d'absence.

C'était hier le match au sommet pour les U15 de Jean-Philippe Primard à Clermont : les leaders auvergnats recevaient en effet leurs dauphins stéphanois. Il faut rappeler que, lors de la première journée, ces Clermontois étaient venus s'imposer à l'Etrat, et qu'ils avaient confirmé par la suite, ne concédant qu'une seule défaite, à Valence, lors de la phase aller.
Après un match plus serré que ne l'indique le score, les Verts se sont inclinés par 3 à 0. 

Si, en première mi-temps, Clermont a eu la possession du ballon, les Verts auraient très bien pû marquer sur des contres rondement menés, notamment à la 30ème minute, lorsque Lounes El Omari, au point de penalty, face au gardien, se montrait trop long dans son enchaînement et se faisait contrer au dernier moment. Cinq minutes plus tard, sur une action apparemment anodine, un Clermontois en position de hors-jeu, sauf aux yeux de l'arbitre, ouvrait la marque (35ème). 
Dès la reprise, les Clermontois doublaient la mise de la tête sur corner (45ème). Les Verts, alors, se précipitaient pour revenir au score mais, trop impatients, se désorganisaient, et s'exposaient aux contres adverses. Sur l'un d'eux, Clermont enfonçait le clou à la 70ème, parachevant ainsi sa victoire. 

La composition :  Dubanchet - Fayolle, Dubien, Tiambo, Bufferne - Bensalem (Reynoudt, 50ème), Dagbo (Rogui, 55ème), Kissoum - Sercu (El Omari, 72ème), El Omari (Brouillat, 50ème), Dani. 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons fait une première mi-temps correcte. Certes nous étions menés 1-0, mais le score aurait pu tout aussi bien être l'inverse. Clermont a eu la possession, mais nous n'avons concédé que très peu d'occasions. Par contre, nous avons été dangereux dans les phases de transition, dès que nous récupérions le ballon. Je pense notamment à cette action de la 30ème minute. Après le repos, nous prenons rapidement un but sur corner. Il restait plus d'une demi-heure à jouer. On avait du temps pour remettre notre jeu en place, mais, au lieu de cela, nous nous sommes désorganisés et n'avons pas respecté les fondamentaux. Nous allons voulu aller beaucoup trop vite au lieu de consttruire et nous nous sommes exposés aux contres. A notre décharge, nous avons affronté un très bon adversaire, costaud, mais que ce soit individuellement ou collectivement nous n'avons pas été à la hauteur où il aurait fallu être. Nous avions su le faire contre Lyon, mais nous ne l'avons pas réédité cet après-midi."   

Assez largement au dessus de Lille (D2), les Vertes se sont qualifiées sans trembler pour les 1/2 finales de la Coupe de France cet après-midi.

Sur la pelouse synthétique de Lille, elles ont dominé assez largement la 1ère période mais ont dû attendre le retour des vestiaires, et une très belle mine de Pierre Louis pour prendre l'avantage (47ème).

Malgré de nombreuses situations, notamment pour Cambot, elles ont dû attendre les dix dernières minutes pour se mettre à l'abri, grâce à l'inévitable Caputo (sur un service de Cambot, 79ème), puis grâce à Cambot (84ème).

Seule ombre au tableau, la blessure au genou de la défenseure Mayi Kith en seconde période.

En 1/2 finale, le 9 mars, les Amazones recevront le QSG.

La compo : Templier - Belkhiter, Mayi Kith, Champagnac, Tapia - Martinez, Bataillard, Statigakis - Caputo, Cambot, Pierre-Louis

Le Progrès, qui a suivi le match d'hier soir aux côtés d'Alexandre Rochatte au PC sécurité du stade Geoffroy-Guichard, a relevé quelques propos tenus par le préfet de la Loire. "Je ne suis pas spécialiste en football, mais il me semble que pour marquer, il faut tirer… (...) C’est joli, les fumigènes ainsi alignés. Et surtout, plus facile à compter !"

La Pravda met aujourd'hui à l'honneur le potonaute Galette89 (Jordan Galtier), adjoint de Carles Martinez Novell au TFC depuis l'été 2023. Extraits.

"Malgré son jeune âge (35 ans), le technicien titulaire du BEFF obtenu haut la main en 2022 a vite tapé dans l'oeil de la direction toulousaine. C'est le comité stratégique du TFC, avec l'aide de la data, qui l'a choisi. Son profil atypique, validé a posteriori par Martinez Novell, est ressorti parmi les premiers dans une base de données de 350 entraîneurs du monde entier. Le fils de Christophe Galtier se démarque par une vision du football très affirmée. Son truc à lui, c'est la périodisation tactique.

"Il est très branché là-dessus", confirme le spécialiste en méthodologie d'un club pro français. "C'est une façon de modéliser la semaine d'entraînement, de guider les exercices par le style de jeu de l'équipe. Elle est cousine de l'approche catalane, plus centrée sur le joueur et sa manière de s'exprimer dans un contexte", précise l'expert, en référence à la méthode prônée par le coach des Violets et son autre adjoint Pol Garcia, issus de l'école barcelonaise. Le trio se complète bien.

Dans le staff actuel, Galtier est notamment chargé de tout ce qui englobe le secteur défensif lors des séances. Un domaine, et ce n'est pas anodin, en nette progression cette saison à Toulouse (8 clean sheets, record de Ligue 1). Avec lui, les ateliers se font toujours avec le ballon. Son passé de joueur, même vite stoppé par des blessures, n'y est pas étranger. "Jordan connaît ce milieu, il est tombé dans la marmite", rappelle un familier. "Il aime le foot, les entraînements. Pour en arriver là, il faut être mordu. C'est ce qui fait la différence."

Quand il n'est pas sur le terrain à délivrer ses consignes en trois langues (français, anglais et espagnol), il passe des heures devant son ordinateur à réaliser des montages vidéo. Un autre domaine dans lequel il a apporté son savoir-faire et un soutien à l'analyste Aurélien Dubéarn, sur les coups de pied arrêtés par exemple, malgré sa jeune expérience. "Jordan attache de l'importance au moindre détail. Il veut tout analyser", témoigne Martinez Novell. "Il est en demande permanente, il lit aussi beaucoup. Il essaie de s'améliorer et veut transmettre à tout le monde."

Comme l'a souligné hier le compte Stats de Foot, l'ASSE compte 13 défaites après 21 journées de Ligue 1 pour la 2e fois de l'histoire après l'exercice 2008/09. Comme nous l'a rappelé Kévin Mirallas il y a 3 mois, les Verts s'étaient sauvés lors de la dernière journée de L1 en écrasant Valenciennes 4-0 dans le Chaudron.

Alain Perrin, qui avait succédé à Laurent Roussey en novembre, disposait certes d'un effectif plus talenteux que celui d'Eirik Horneland. Les Bayal, Perrin, Matuidi, Payet, Dernis, Ilan et autres Gomis avaient d'ailleurs fait cette saison-là un joli parcours en Coupe de l'UEFA, qui s'était achevé en 8e de finale contre le Werder Brême.

Il reste 13 matches à nos Verts pour se sauver. Et si ça passait par une victoire dans le 13 samedi prochain ?

Buteur et vainqueur pour sa première apparition sous le maillot du Paris FC (2e de L3 à 3 longueurs du leader lorientais mais avec 2 points d'avance sur le 3e Metz), Mathieu Cafaro a évoqué sur beIN Sports son soudain départ de Saint-Etienne le dernier jour du mercato hivernal.

"On m'a appelé un peu en dernière minute pour venir au Paris FC, on m'a expliqué le projet. Ça m'a attiré tout de suite. L'envie de vivre une deuxième montée en deux ans, c'est ce que je suis venu faire. Ce n'était pas prévu que je parte de Sainté même si j'avais un peu moins de temps de jeu ces derniers temps chez les Verts. Quand le Paris FC m'a appelé, on m'a présenté le projet, l'envie de monter ce club en Ligue 1. On m'a demandé d'apporter mon expérience à ce groupe. Les moments que j'ai vécus la saison dernière à Saint-Etienne, c'était enrichissant et ça m'a permis d'engranger pas mal d'expérience."

Tandis que le DFCO de Rayan Souici et Jules Meyer a pris une manita à la maison face au Mans, le FC Versailles a mis un terme à une série de 7 matches d'insuccès hier aux dépens de l'Aubagne FC d'Esteban Mouton grâce à Samy Baghdadi. Après avoir claqué son 7e pion de la saison de National 1, l'ancien avant-centre de l'équipe réserve stéphanoise a délivré une passe décisive pour sceller la victoire des protégés de Jérémy Clément.

Samy Baghdadi ouvre le score pour le @FCVersaillesOff !

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— Championnat National (@NationalFFF) February 8, 2025

Cédric Odzoumo marque contre son ancien club ! 2-0 pour le @FCVersaillesOff !

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— Championnat National (@NationalFFF) February 8, 2025

Le Progrès rapporte les propos tenus hier soir par Pierre Ekwah après la défaite des Verts contre Rennes.

"De l’inquiétude ? Pas forcément, c’est plus de la frustration, on aurait pu faire quelque chose en début de match. Ce qui s’est dit va rester entre nous et les supporters, on sait qu’ils sont derrière nous pour nous donner de la force. On a eu des bons moments dans le match. Dès l’entame, cela aurait pu être différent si on marque nos occasions. Il faut continuer, il y a encore un bout de saison à faire. Peut-être qu’on n’en fait pas assez ou pas assez bien. Il faut se remettre en question."

30 385. C'est le nombre de spectateurs qui ont assisté  à la 14e défaite de la saison (la 13e en 21 matches de L1 et la 5e à la maison). Pour rappel, c'est la réception de Lens qui a attiré le plus de monde cette saison dans le Chaudron (36 832 spectateurs). De retour après deux matches de suspension qui ont également frappé les Magic Fans, les Green Angels ont allumé hier soir la commission de discipline de la Ligue, qui ne manquera pas de les sanctionner derechef pour usage d'engins pyrotechniques.

Arnaud Kalimuendo, qui a marqué 4 de ses 9 buts contre l'ASSE cette saison, a livré sa réaction au Progrès après avoir encore battu les Verts hier soir à Geoffroy-Guichard.

"On a mis beaucoup d’intensité. Si on les laissait mettre le tempo avec le stade derrière eux, ça aurait été compliqué. Ça fait du bien moralement de gagner à l’extérieur. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, le coach, le staff et certains joueurs qui sont arrivés. Je prends du plaisir. Sainté a joué le jeu, les Verts produisent un très bon football. Le score ne reflète pas forcément ce qu’ils ont proposé."