Sahraoui a dit oui

23/05 16:51

A 3 ans de plus ! Le jeune milieu stéphanois, blessé au genou actuellement, a accepté une prolongation de contrat de son club formateur. Jebryl Sahraoui est donc lié à l'ASSE jusqu'en 2028.

Jebryl Sahraoui : "Continuer l'aventure avec mon club formateur est une très bonne chose. Je poursuis ma rééducation avant la reprise de la course en juillet. L'objectif, ensuite, sera de faire briller ce maillot Vert. Le meilleur est à venir !"

Loïc Perrin, Directeur sportif de l’ASSE : "Nous souhaitions voir plus loin avec Jebryl avant sa blessure. On veut lui donner la possibilité de franchir encore des paliers, car c'est un joueur mature, capitaine de notre Réserve. Sa blessure ne remet pas en question la confiance que le club lui porte."

Ça Chambon la reprise

23/05 12:08

Ce matin le club a donné quelques précisions sur l'intersaison. Si on savait déja que les hommes d'Horneland feront leur rentrée jeudi 19 juin, on sait désormais qu'ils quitteront l'Etrat pour 2 stages :

- le premier du 29 juin au 5 juillet au Chambon-sur-Lignon

- le second du 16 au 25 juillet à Aix-les-Bains.

La reprise du championnat est programmée le vendredi 8 août.

Le petit tacle de Roussier

23/05 07:56

Malgré un budget bien plus limité que celui ASSE (30 M€ contre 55 M€), un mercato à 0€ dépensé (contre 23 M€ pour les Verts) et un salaire médian nettement plus modeste que celui des Stéphanois (22 000 € contre 42 000€),  le HAC a comme le SCO déjoué les pronos en se maintenant dans l'élite tandis que Sainté s'est vautré en beauté.

"La plus grosse satisfaction, c’est d’avoir maintenu notre confiance à Didier Digard après la défaite contre Toulouse. Les trois qui sont derrière nous ont changé de coach là où nous on s’est maintenu sans le faire à raison. Avec une totale raison" a déclaré hier le président havrais Jean-Michel Roussier en conférence de presse.

On rappellera que KSV a viré ODO après une défaite contre Toulouse alors que les Verts étaient barragistes avec 1 point d'avance sur le club doyen...

Eymard et N'Guessan bien partis pour filer en demi

23/05 07:13

Trois jours après avoir débuté leur Euro U17 par une large victoire (3-0) contre l'Allemagne, Djylian N'Guessan et Paul Eymard ont fait 0-0 hier contre le Portugal. A nouveau titulaires, les deux Stéphanois ont eu les meilleures occasions mais le portier lusitanien a déjoué leurs tentatives. Dimanche soir, nos deux brillants petits Verts défieront le pays hôte (l'Albanie, déjà éliminée) pour se hisser dans le dernier carré de la compétition.

Bathenay commente la relégation

23/05 06:58

Dans la dernière édition du Progrès, Dominique Bathenay commente la descente des Verts en Ligue 2. Extraits.

"Je suis très déçu du finish. De toute façon, la saison avait démarré dans la difficulté et c’est compliqué d’en sortir. J’avais discuté avec Olivier Dall'Oglio cet été et il m’avait dit qu’il était très inquiet. Je pense que les nouveaux dirigeants, lorsqu’ils ont racheté le club, ne s’attendaient pas à monter. Ils n’ont pas corrigé les choses cet hiver, notamment défensivement, alors qu’on prenait beaucoup, beaucoup de buts. 

Il y a eu une succession d’erreurs, de maladresses, un manque de talent qui font que l’ASSE se retrouve en Ligue 2. Les supporters ne sont pas surpris. Ils avaient intégré que l’équipe n’avait pas le niveau. J’espère que le club va retrouver rapidement la L1, à condition de ne pas faire n’importe quoi. C’est un gros chantier, et puis la L2 n’est pas la L1. Saint-Etienne peut attirer des joueurs. C’est un club qui a encore des atouts, à commencer par son public."

Un futur Vert à Clairefontaine

22/05 21:22

Dans la liste des joueurs retenus à l'issue du très relevé concours d'entrée à l'Institut National du Football de Clairefontaine, saison 2025-2026, figure le futur Vert, Aïnour Ali Mze, né en 2012, milieu du terrain qui opère au RC Joinville et qui arrivera à l'Etrat en juillet 2027. 

D'autres Verts sont issus de ce club du Val d'Oise, tels Ayman AikiMeïvyn Agesilas, Enzo Mayilla et l'international U16 Nathan Kasia, tous repérés par le scout francilien de l'ASSE Hamdane Karouni ex-entraîneur du RC Joinville !

Robin n'est plus bisontin

22/05 19:03

Arrivé au Racing de Besançon à l'été dernier, avec un objectif de montée en N2, Claude Robin, l'ancien coach de la réserve stéphanoise (2005-2007) a décidé de quitter le Doubs,

Son équipe a terminé 2ème de la poule H de National 3, à un petit point du leader Colmar.

Traoré et Boukadida ont joué la CAN U20

22/05 08:15

Comme nous l'avait annoncé Christophe Chaintreuil, le futur latéral gauche des Verts Lassana Traoré  (photo) a participé à la CAN U20 en Egypte remportée le week-end dernier par l'Afrique du Sud.

Le Lionceau de la Teranga a joué en tant que titulaire l'intrégalité des matches contre la République Centrafricaine (1-1), le Ghana (0-1) et la République Démocratique du Congo (2-0). Ayant mangé une biscotte dans le temps additionnel de ces 2 dernières rencontres, celui qui a fêté ses 18 ans le 6 mai a raté le quart de finale fatal au Sénégal.

Capitaine des U19 de l'ASSE, le défenseur central Rayan Boukadida (18 ans) a également pris part à cette compétition. Lui aussi titulaire dans l'équipe de Tunisie, le neveu d'Adel Chedli a perdu contre le Nigéria (0-1), battu le Kenya (3-1) avant de s'incliner contre le Maroc (1-3).

Larsonneur n'aura pas arrêté

22/05 07:33

Gardien de L1 ayant encaissé le plus de buts cette saison (77), Gautier Larsonneur est le 2e portier de l'élite française au nombre d'arrêts (132) derrière l'Angevin Yahia Fofana (135) et devant le Rémois Yehvann Diouf (130).

Nul doute que Larso sera beaucoup moins sollicité et beaucoup mieux protégé par ses coéquipiers la saison prochaine. Pour rappel, le natif de Saint-Renan (Finsitère) n'a encaissé que 46 buts en 53 matches de L2 lors de ses 18 premiers mois à l'ASSE.

Lorenzi respecte Mahdi (2)

22/05 07:16

Pisté vainement en 2008 et l'an dernier par l'ASSE), l'excellent directeur sportif brestois Grégory Lorenzi évoque le cas du meilleur joueur de la remarquable saison des Ti-Zefs et ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara dans un entretien paru aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

"La Ligue des champions nous permet d'avoir l'argent pour nous garantir de passer la DNCG, mais on ne roule pas sur l'or. On va peut-être devoir vendre avant d'acheter. Le projet est donc toujours le même : assurer notre maintien en Ligue 1, avec la volonté de faire le meilleur Championnat possible. Il ne faut pas vendre du rêve aux gens sous prétexte que Brest a été en Ligue des champions.

Notre futur effectif ? 22 joueurs et 3 gardiens. Et s'il faut faire 20, ce sera 20. On n'aura plus de Coupe d'Europe, ça ne sert à rien d'entasser les joueurs. Mahdi Camara ? On a eu une discussion avec lui, on sera à l'écoute, il a donné beaucoup. Si demain, il souhaite aller voir au-dessus, pas de problème. Mais il est sous contrat (2027), on ne le met pas dehors. Aujourd'hui, il n'y a pas d'offre ni de tarif plancher."

 

Galatasaray sur Davitashvili ?

21/05 23:39

Sacré champion de Turquie pour la 25e fois de son histoire le week-end dernier, Galatasaray s'apprête selon La Gazetta Georgia à faire une offre à l'ASSE pour s'attacher les services de Zuriko Davitashvili en lui triplant son salaire (estimé à 60 000 € par la Pravda).

Ayant claqué 9 pion et délivré 8 passes décisives cette saison, le joueur de 24 ans actuellement sous contrat avec les Verts jusqu'en juin 2028, a la plus grosse valeur marchande de l'effectif stéphanois selon Transfertmarkt (10 M€).

Sibierski tout schuss vers Sainté ?

21/05 22:22

"Arrivé en juillet dernier à l’ESTAC en tant que patron du sportif pour redresser un club en perdition qui était relégué en National, Antoine Sibierski (50 ans) a réalisé en Ligue 2, après un repêchage de dernière minute, une saison remarquable. L’ancien directeur sportif du RC Lens a changé beaucoup de choses dès son arrivée au club, permettant de finir 10ème de Ligue 2" a souligné ce mercredi Foot Mercato. "L’ancien joueur de Manchester City, qui est bilingue français-anglais, a tapé dans l’oeil de l’AS Saint-Etienne fraichement reléguée en Ligue 2, qui aimerait bien en faire un homme clé du projet de l’ASSE. Affaire à suivre."

L'ancien milieu offensif du LOSC, de l'AJA et du FC Nantes semble plus "Kilmer compatible" que Loïc Perrin si l'on se fie aux propos qu'il a tenus dans L'Est-Eclair à son arrivée dans l'Aube en juillet dernier et il y a 5 jours. Extraits.

"Il est hors de question que je m'engage dans un projet si je ne me reconnais pas dans ses valeurs. J'ai besoin de m'identifier aux supporters, comme j'aimerais qu'ils s'identifient à moi. Je ne suis pas né avec une cuillère d'argent dans la bouche. Je suis né dans la banlieue de Lille, mes parents étaient ouvriers. Je n'ai jamais accédé à des choses gratuitement, j'ai toujours travaillé. J'aime travailler. Je sais que pour obtenir des résultats, il faut travailler. J'ai besoin de sentir cet état d'esprit autour de moi.

Gérer la question des "emerging talents" qui restent le fonds de commerce de City Group, c'est un vrai challenge. J'ai la chance d'avoir joué et vécu en Angleterre, en particulier à Manchester. Je connais la mentalité des Anglais dans le travail, ça facilite la compréhension. Il faut savoir combiner, travailler avec leur façon de voir les choses, utiliser leurs ressources. Mais tout en ayant sa propre personnalité dans le travail. Je ne suis pas venu pour être un homme de paille, j'ai ma propre façon de voir les choses. J'ai une vision du foot qui est la mienne, qui correspond à ce qui se fait au City Group.

Sans prétention, je me considère, sur le plan sportif, comme un capitaine de bateau. Avec une vision, des objectifs à atteindre. Je veux être le référent, le responsable sportif : tout le monde doit le comprendre, le respecter (...) Lors des 3 dernières années, j'ai fait des entretiens pour être directeur sportif. Je n'ai pas été choisi, un président de club a jugé que j'avais trop de compétences ! Je me suis donc dit que je devais ajouter une corde à mon arc, en passant mes diplomes d'entraîneur.

Châteauroux a fait appel à moi en février 2024 pour assister l'entrepreneur principal. Je suis arrivé avec mon dynamisme, mes valeurs et on est sorti de la zone de relégation. Après, il y a eu un creux, la direction a décidé de se séparer de l'entraîneur et m'a demandé à 3 journées de la fin, si je voulais prendre le poste. J'ai accepté la mission, le club voulait me prolonger mais je me sens plus à l'aise dans ce rôle de directeur sportif.

J'aime les footballeurs, jouer au ballon, certains principes de jeu. L'agressivité dans le pressing par exemple. Je ne supporte pas de voir un de nos joueurs ne pas presser le porteur du ballon qui est à 3 mètres. Il faut avoir cette intensité qui peut faire mal à l'adversaire. Quand on me parle d'un joueur à recruter, je regarde cet aspect : presse-t-il de manière agressive, dans un premier temps pour couper les angles de passe et dans un second pour lui prendre le ballon dans les pieds ? Ou va-t-il le regarder et le laisser centrer ?

C'est ma vision. Dans le jeu, c'est essayer de jouer au ballon, créer et trouver des espaces pour franchir les paliers et se créer des occasions de but. Quand je valide un joueur, j'ai besoin de voir ça, en plus de sa personnalité et de ses valeurs. Je pourrai même privilégier un joueur avec un état d'esprit irréprochable et des valeurs de combattant plutôt qu'un joueur plus doué mais qui va performer une fois sur 10.

Pour ma part, ma remise en question a déjà commencé après cette saison à l'Estac. Les aspects que je souhaite voir progresser ? Le professionnalisme, la mentalité du gagneur. Pour la Ligue 2, c'est l'exigence du haut niveau. Le très haut niveau, c'est la Ligue 1, la Ligue des Champions, la Premier League. J'ai connu ces compétitions en tant que joueur ou par mes autres postes dans le football. A travers mon parcours et ma personnalité, je veux insuffler ces caractéristiques du très haut niveau.

Il faut que l'on joue plus avec le ballon, qu'on ait davantage de possession, que l'on presse plus haut et plus souvent. Stéphane Dumont a eu l'intelligence d'identifier les profils de joueurs dans son équipe et d'adapter sa façon de jouer. Sans ballon, on avait un bloc médian, on patientait et à la récupération, on allait vite vers l'avant, en transition, avec des joueurs rapides et explosifs. J'ai envie d'une qualité supérieure en termes d'intelligence de jeu, de technique, pour garder le ballon plus souvent.

Quand je suis arrivé et que j'ai lu les contrats, je me suis dit qu'ils étaient trop haut pour un club de L2. Quand des joueurs ont un bon contrat, avec un salaire trop conséquent pour la Ligue 2, ils sont moins investis, pensent que c'est acquis. J'ai réussi à vite contrer ça, malgré les contrats en cours, pour revenir à quelque chose de plus normal, indépendamment de notre actionnaire City Group, qui est une chance pour l'Estac. On sera toujours plus armés que d'autres clubs de L2 mais il ne faut pas faire n'importe quoi.

On veut avoir plus de qualités pour avoir plus de possession. On veut des joueurs qui vont amener de la valeur sur le plan mental, le goût de l'effort. Il y a des réflexions sur toutes les lignes, depuis plusieurs mois, pour construire un groupe plus fort, qui peut faire plus d'efforts athlétiques. Car pour presser haut et faire les replis défensifs, il faut le vouloir... et le pouvoir.

L'objectif, c'est de construire un groupe avec une base de joueurs matures pour la Ligue 2, entre 23 et 34 ans, l'âge de Monfray. Quand on a cette base, on peut mettre des jeunes comme Irié, Diaz, Deourbet et Ouzenadji. C'est aussi le projet de City Group, de mettre en valeur des jeunes, de créer de la valeur. La priorité, ce sont les résultats mais aussi de former des jeunes, de les amener en équipe première, de créer de la valeur pour les vendre.

Je suis un éternel insatisfait. Dans un contexte très difficile quand je suis arrivé, on a fini 10e. Sur la saison, entre 15 à 20 joueurs du centre de formation se sont entraînés avec le groupe pro. On a créé de la valeur avec des joueurs comme Diaz ou Irié, que l'on vend à prix conséquent pour un club de L2 [8,5 M€ à Fribourg, ndp2]. On peut dire que c'est bien mais on doit toujours faire mieux.

Là où je dois progresser, c'est d'accepter que certains n'ont pas eu la chance de connaître comme moi le très haut niveau, et donc de les aider et d'être plus mesuré au lieu d'être sec et brut. On ne peut pas me reprocher d'avoir cette exigence du très haut niveau, c'est mon ADN, mais je dois avoir une approche plus délicate."

Hognon bientôt lionceau

21/05 20:24

Vincent Hognon risque de ne pas rester longtemps sans club. Même s'il avait ramené Valenciennes à la 9ème place du classement, le club nordiste ne l'a pas conservé et a enrôlé Stéphane Moulin. 

Vincent Hognon est rapidement entré en négociation avec le FC Sochaux (National) , et selon la Pravda "l'ancien défenseur devrait signer ce jeudi son contrat pour devenir l'entraîneur du club franc-comtois à partir de la saison prochaine. Il pourrait s'engager pour deux ans, avec une année optionnelle qui s'activerait automatiquement en cas de montée en Ligue 2."

Un ancien Vert chez les Bleuets

21/05 20:03

Dans la très large liste communiquée par le sélectionneur des Bleuets,  Gérald Baticle, pour le stage de préparation à l'Euro Espoirs (11 juin-28 juin) figure un ancien Vert, en la personne du milieu de terrain Saïmon Bouabré, qui évolue actuellement à l'AS Monaco avec le numéro 42..
Cette liste de 29 donnée par Gérald Baticle sera réduite pour déposer une liste définitive de 23 noms le 4 juin. Cependant, certains jeunes joueurs appelés pour la première fois (Bouabré, Detourbet, Gomis, Edjouma) pourraient quitter le stage de préparation et rejoindre le groupe de Bernard Diomède (entraîneur des moins de 20 ans) qui disputera le tournoi de Toulon (à partir du 3 juin).

Saïmon Bouabré est né à St-Etienne le 1er juin 2006 et a fait ses premiers pas de footballeur à l'ASSE où il est resté jusqu'en 2017.  

Il y a deux ans, son beau-frère Samy avait expliqué à RMC les raisons de son départ de l'ASSE. "Saïmon est parti de l’ASSE en U11 car il n’avait plus de plaisir. Il a besoin d’affect, d’un entraîneur qui lui fasse confiance. A Saint-Etienne, à un moment donné, ça n’a plus matché. Il s’est retrouvé arrière droit, il ne comprenait pas pourquoi. Le coach lui disait : "Il ne faut plus que tu marques de but." Sans lui expliquer les choses, on l’a un peu perdu sur le terrain. Du coup il a perdu le plaisir. Il a dit à mes beaux-parents : "j’en ai marre, je n’ai plus envie de jouer au foot." Ils l’ont écouté et l’ont sorti de Sainté. Il a rebondi à Andrézieux deux mois plus tard à la mi-saison. Il a retrouvé le plaisir de jouer là-bas."

Il a ensuite rejoint le club phocéen d'Air Bel, où il a d'emblée impressionné son entraîneur en U14 Hichem. "J'ai tout de suite vu que c'était un leader, on l'a mis capitaine. C'était le meneur de jeu. Il jouait souvent numéro 10, parfois numéro 8. On ne l'a pas fait jouer arrière car là où il était le plus utile à l'équipe et là où il prenait le plus de plaisir, c'était dans le coeur du jeu. Nous à Air Bel, on a l'habitude de voir de bons joueurs voire de très bons joueurs. On a eu par exemple Momo Simakan et Wesley Fofana. Saïmon Bouabré ne joue pas au même poste qu'eux mais pour moi il est au-dessus au même âge sur le potentiel. Il a une aisance technique, une vision du jeu assez incroyables pour son âge."

Saïmon Bouabré est arrivé au Centre de formation de la Principauté fin juillet 2021 et a signé son premier contrat professionnel en juin 2023, juste après avoir remporté la Coupe Gambardella (4-2) face à Clermont Foot. Il avait marqué un but et délivré une passe décisive. Il a eu, cette saison 2024-2025, un temps de jeu de 97 minutes en championnat (3 matchs) et 21 minutes en Coupe de France (1 match). 

Neyou imite les Verts ?

21/05 15:11

A une journée de la fin de la Liga, Yvan Neyou est dans la même situation que les Verts samedi dernier. Son équipe de Leganes, 18ème et première relégable, doit pour se sauver gagner son dernier match en espérant que l’Espanyol Barcelone (17è avec 2pts d’avance) s’incline.

Lors de cette ultime journée programmée samedi, chacune des 2 équipes jouera à domicile, Leganes contre Valladolid (20ème et déjà reléguée), et l’Espanyol contre Las Palmas (19ème et déjà reléguée).

Pour les Pepineros de Leganes l’affaire s’annonce bien compliquée. Sauf motivation improbable de Las Palmas ou foirade totale de l’ancien club de Cardona, comme Sainté Leganes risque de redescendre immédiatement après être montée.

Absent lors de la dernière journée pour cause de blessure au pied, Neyou fait tout son possible pour participer à cette finale pour le maintien. Lors du match précédent il avait été pris à partie par un supporter agacé par les rumeurs de départ à Valence du milieu qui sort d’une saison pleine (27 titularisations) et est en fin de contrat. Suite à cette embrouille, il a voulu calmer le jeu en publiant le message suivant sur ses réseaux : « Je tiens à remercier les fans pour tout le soutien reçu après l'incident d'hier. Je sais que cette personne ne vous représente pas. En ces temps difficiles, nous devons tous nous unir et nous battre jusqu'au bout, de tout notre cœur, pour atteindre l'objectif de survie. Allez Lega ! »

Dans les airs, Nadé et Batu sont rarement battus

21/05 08:27

Seuls le banlieusard Duje Caleta-Car (76,5%) et le Rennais Lilian Brassier (75,8%) ont remporté plus de duels aériens que Mickaël Nadé (75,7%) cette saison de L1. On aura noté que Dylan Batubinsika (72,6%) est 4e à ce classement, ex-aequo avec le Dogue Bafodé Diakité.

Saivet bien parti pour se sauver

21/05 07:46

Ayant fini la saison de L2 antépénultième, le Clermont Foot a gagné 3-1 hier soir sur le terrain de Boulogne-sur-Mer (3e de National 1), l'ancien milieu offensif stéphanois Henri Saivet (34 ans) ayant délivré une passe décisive sur le dernier but de ce barrage aller. Le numéro 10 sénégalais, qui a encore un an de contrat avec le club auvergnat, devrait valider le maintien de son club en L2 ce dimanche au stade Gabriel-Montpied.

 

 

Bamba marque contre un Charlotte aux fraises

21/05 07:28

En bon ancien Vert, Jonathan Bamba (29 ans) a marqué il y a 3 jours à la 42e minute le premier but de la victoire (4-1) de Chicago Fire sur le terrain d'un Charlotte aux fraises.

 

Cabella chez Retsos

21/05 07:20

Après avoir ponctué ses 3 saisons lilloises de la plus belle des manières (but d'une aile de pigeon contre Reims), Rémy Cabella (35 ans) s'est engagé hier avec l'Olympiakos de Panagiotis Retsos (26 ans). Sacré champion de Grèce le 13 avril dernier (8 ans après avoir remporté le même titre avec le même), l'ancien défenseur central stéphanois a remporté samedi dernier la finale de la Coupe de Grèce.

Perraud en a encore des frissons

21/05 07:08

Ancien gardien de l’ASSE et actuel responsable commercial du DFCO, Florent Perraud (42 ans) revient dans Le Bien Public sur la finale de Coupe Gambardella qu'il a perdue aux tirs au but à l'issue d'un match nul et vierge le 15 mai 1999 contre l’AJA de Philippe Mexès et Djibril Cissé.

"26 ans après, j’en ai encore des frissons. Je me souviens du premier ballon, je me souviens de la paire de gants que j’avais. C’est Jérémie Janot qui me l’avait donnée. Je me souviens de mon match, je me souviens de la préparation. C’était exceptionnel parce que Saint-Etienne avait mis les petits plats dans les grands. Ce qui m’avait marqué, c’est que c’était la première fois que notre équipe et notre bus avaient été escortés par la police dans Paris pour aller au Stade de France.

Tu commences le match, tu peux te parler sans problème. Plus ça avance, moins tu peux le faire tellement il y a de bruit. Je me souviens que lors des tirs au but, il y a 60 000 à 70 000 personnes. En deuxième mi-temps, il y a 45 000 spectateurs. Et ça ne fait que monter. J’ai deux un contre un à gérer. Une fois, c’est Pedro Kamata, une fois c’est Djibril Cissé. Je me souviens vraiment des tirs au but. A ce moment-là, tu as une grosse pression. Mais finalement, tu n’as pas grand-chose à perdre.

Je n’ai pas de souvenir de la finale de Coupe de France Nantes-Sedan qui a suivi. A ce moment-là, la pression retombe et la déception est immense. Je souhaite à nos jeunes du DFCO de ne pas perdre leur finale comme je l’ai fait. Parce qu’aujourd’hui encore, ça reste un grand regret. Il ne faut pas être submergé par l’évènement. Il faut vraiment qu’ils vivent l’évènement à fond, qu’ils se libèrent. Ils sont outsiders contre Rennes ce samedi, c’est le meilleur des costumes."

Lacazette n'a pas digéré le derby

20/05 23:23

Dans la dernière vilaine édition du Progrès, le banlieusard Alexandre Lacazette évoque le derby remporté par les Verts il y a un mois pile-poil.

"L'élimination à Manchester, ça a été une grande déception parce que je nous voyais vraiment gagner la Ligue Europa. Ce match, je l’ai refait longtemps dans ma tête. Après j’ai refait le derby. C’est incroyable ce qui est arrivé à Old Trafford. Perdre un derby, ça ne se digère pas. Je n’en ai pas perdu beaucoup et en plus c’était mon dernier, alors ça fait mal. C’est vexant et c’est totalement différent que de perdre à Manchester. On sait que l’on a une responsabilité pour toute la ville, pour tous les supporters, sur ce match. Et il n’y en a que deux dans la saison, et on en a loupé un."

Clap de fin pour Akim Orinel ?

20/05 22:55

Bel exemple de fidélité et de longévité, l'ancien pensionnaire du Centre de formation de l'ASSE, Akim Orinel, évoluait à l'Entente Fréjus Saint-Raphaël depuis janvier 2015 après de premiers passages entre 2008 et 2011 puis 2013 et 2014. Il a disputé samedi 17 mai son dernier match de N2 avec le club varois, match qui s'est soldé par une défaite contre l'AS Saint-Priest. La question est de savoir s'il a définitivement rangé ses crampons ou s'il s'est fixé un nouveau défi dans un autre club ?

Né le 27 juillet 1986, Akim Orinel avait rejoint les Verts en 2000, en provenance d'Arles. A l'ASSE, il a opéré sous les ordres de Gilles Rodriguez en U15 et U16, de Jean-Philippe Primard en U18, de Gérard Fernandez puis Claude Robin en CFA.

Il a quitté l'ASSE en 2006, après y avoir effectué toute sa formation, pour passer deux saisons à l'US Orléans (2006-2008), avant de rejoindre le Var en 2008. On peut dire que l'Etoile Fréjus Saint-Raphaël est son club puisqu'il y a effectué sa quinzième saison, ne lui étant infidèle que de 2011 à 2013, deux saisons où il a opéré à la Berrichonne de Châteauroux. et quelques semaines en 2014-2015, ayant signé à l'Union Sportive de la Médina d'Alger.   

Eymard pro après l'Euro ?

20/05 22:07

Agent de Paul Eymard, qui a démarré hier son Euro U17 de la meilleure des façons aux côtés de son pote Djylian N'Guessan (victoire 3-0), Jean-Baptiste Michaud s'est exprimé dans le podcast de Loïc Tanzi et Hugo Delom L'avenir leur appartient.

"Paul est un 2008, il termine son contrat aspirant en juin 2026. Pour le moment, les discussions avec l’ASSE sont bien évidemment engagées et bien avancées pour signer son premier contrat pro avec Saint-Etienne et faire ses débuts à Geoffroy-Guichard. Tout est en cours. Mais la priorité, c’est l’Euro U17. C’est très important et ensuite on fera en sorte que Paul signe pro dans son club formateur, qui a démontré sa capacité à mettre en avant des jeunes et à les valoriser. L’ASSE l’a montré avec Djylian NGuessan, lui aussi un 2008, il y a une faire volonté du club de mettre en avant de jeunes talents.

Mathis Amougou a joué quelques matches et a été transféré à Chelsea. Il y un vrai savoir-faire à l’ASSE. C’est une vraie chance pour Paul d’évoluer dans un environnement comme celui-ci. Je pense que Paul a la potentialité pour être un joueur de Ligue des Champions et pour être un joueur de l’équipe de France A. Mais on ne va pas brûler les étapes et partir dans tous les sens. Il faut y aller "step by step". La priorité, c’est de réaliser un bon Euro. Ensuite de faire une belle préparation avec l’effectif pro de l’ASSE pour montrer au coach et à la direction sportive qu’il mérite d’avoir des minutes pour la saison à venir. Ensuite on verra."

Razik Nedder, qui a fait jouer 7 matches de N3 au prometteur milieu de terrain stéphanois, ne tarit pas d'éloges sur le garçon dans le même podcast.

"Paul a vraiment cette singularité d’avoir des jambes qui lui permet de percer par la conduite les milieux de terrain adverses. Il a des plongées qui le rendent décisif. Il a cette singularité des milieux de terrain modernes, box to box. C’est un garçon sur lequel on a dû faire un boulot singulier et vraiment intense sur sa disponibilité, sa relation aux partenaires, de manière à ce qu’il progresse dans son jeu collectif et dans sa relation aux autres. C’est vraiment là où il a réussi à franchir un cap. Il est capable de jouer court, de jouer long, de varier et de ne plus être seulement ce joueur longiligne capable de transpercer balle au pied.

C’est vraiment LE grand joueur. Pour en avoir eu quelques-uns à Saint-Etienne - car ça travaille bien à la formation - que ce soit Saliba, Fofana ou d’autres, ce sont des garçons qui passent la marche assez facilement. Paul a cette signature. Paul est un impact player, un joueur capable de mettre de l’intensité. Très jeune, il pouvait avoir une certaine nonchalance mais il l’a très vite gommée avec l’âge. Son développement vient surtout du dépassement de fonction qu’on peut lui demander en club ou en sélection comme la plongée des deux 8. Il a le profil d’un vrai athlète, il est élégant.  

Paul a vraiment une denrée rare au milieu de terrain. Il a du volume, la capacité à percer par la passe ou par la conduite, avec le ballon et surtout sans ballon. Ce serait dommage de se priver d’un garçon comme ça. Il n’a pas l’âme du défenseur, ça va être l’un de ses marges de progression. Cette agressivité, le fait de cogner, d’être méchant.  

On a cette singularité de jouer très jeune en réserve. Il est rarement seul, il a souvent son compère Djylian N’Guessan, qui n’est pas loin. Ils sont très proches. On a quelqu’un sur les U16 qui s’appelle Kévin de Jésus. Il est très proche des joueurs et leur permet de se développer. Paul est un garçon qui est ouvert avec nous, on peut le chambrer. Il est en train de s’ouvrir. Il a toujours le sourire aux lèvres mais a besoin d’être rassuré. Sa « timidité » est une forme d’inquiétude qu’il peut avoir. Mais ses performances en club et en équipe de France lui donnent de l’assurance.

Est-ce qu’il jouera avec l’équipe première la saison prochaine ? C’est difficile à dire. Le football on le connaît, on dépend d’un coach, d’un contexte, des ouvertures, des opportunités. Après 14 saisons à l’ASSE, 6 ans sur la réserve, j’ai eu la chance de voir des joueurs, quelques beaux joueurs. Si on arrive à bien travailler tous ensemble et à emmener le joueur au maximum de ses capacités, Paul sera dans la lignée de ce que l’on a vu de mieux ces dernières années à l’ASSE, c’est-à-dire des joueurs qui ont réussi à aller gratter des matches de Ligue des Champions avant 21 ou 22 ans. Que ce soit Saliba, Fofana, Gourna. On est dans ces joueurs-là.

Paul et Lucas Gourna ont des profils différents. Lucas a une grosse maturité. En tant que joueur et en tant qu’homme il est plus mature que Paul au même âge. A l’inverse Paulo a d’autres qualités que n’a pas Lucas. Il est plus aérien. Si Paul travaille bien, il a les capacités pour faire du très haut niveau, dans la lignée de ces garçons qui touché des grands clubs européens et joué la Ligue des Champions assez tôt dans leur carrière."

Sélectionneur de l'équipe de France U17, Lionel Rouxel loue aussi les qualités du garçon tout en soulignant ses axes de progression.

"C’est un garçon qui beaucoup d’activité sur les 3 temps d’effort, c’est-ce que l’on demande au niveau international : d’attaquer, de défendre et de réattaquer. Paul a des qualités athlétiques assez exceptionnelles. Au niveau du jeu – il s’est beaucoup amélioré dans ce domaine – il a quand même une alternance du jeu court et du jeu long, il est capable de le combiner. C’est sa grosse progression depuis qu’il est avec moi en sélection. Il a pris conscience qu’il fallait mieux utiliser, mieux exploiter ses qualités.

Je demande à nos milieux de pouvoir finir nos actions. Sur les centres en retrait, la fameuse demi-lune doit être occupée par un des deux milieux. Paul a pris conscience qu’il pouvait marquer, qu’il pouvait être décisif. Il a marqué contre la Finlande. Il est dans cette zone préférentielle milieu axe gauche, ce que j’appelle le petit couloir. Paul est capable de finir des actions sur des centres en retrait qui viennent de la droite quand on attaque. Il est dans cette zone-là, sur son bon pied, le droit. En une ou deux touches, il est capable de ranger ces ballons dans le but.

Il a gagné en maturité dans son jeu et en tant qu’homme. Il était un peu timide, un peu réservé mais il est en train de franchir ce palier-là de prendre conscience, d’être responsable de ce qu’il fait. Son second pied est toujours à améliorer. Ce n’est pas un pied faible mais il doit améliorer son pied gauche. Dans le jeu opposé, il a cette qualité quand il joue axe gauche de renverser le jeu. C’est une qualité forte. Son jeu de tête est correct mais il doit encore le renforcer. Il doit aussi récupérer les ballons dans la lecture du jeu sur les passes adverses. Il est bon mais il doit encore être meilleur.

Ce n’est pas encore un leader mais je pense qu’il peut le devenir. C’est quelqu’un qui a un profond respect de l’autorité et de la hiérarchie. Il est respectueux de l’adulte. C’est une grosse qualité. Il a besoin de cadres, de repères. Il a des compétences relationnelles plutôt bonnes surtout avec des enfants, des joueurs de son âge. C’est un garçon qui est en train de s’ouvrir au monde adulte, s’ouvrir au groupe. Il prend de l’assurance et de la confiance car il en a pris sur le terrain."

Manon franchit les Alpes mais reste en jaune

20/05 22:06

Le site de la Pravda annonce que Manon Uffren, la milieu de terrain de bientôt 28 ans qui évolue à Nantes depuis un an et demi, va rejoindre, la saison prochaine, le club italien de Parme classé actuellement en 16ème position de la série A féminine. 

L'ex Amazone a évolué à Montpellier, Dijon, Saint-Etienne (2020-2022), puis à Nantes (2024-2025) après une interruption d'un an et demi.

Ayant signé en juillet 2020 à l'ASSE, Manon Uffren qui a inscrit le plus beau but de la saison de Première Ligue, a participé à la montée des Vertes en première division. Elle a quitté le club après être devenue capitaine de l'équipe, à la fin de la saison 2021-2022, durant laquelle elle a marqué un but lors du derby contre Lyon le 12 mars 2022. 

Pour Passi, Annecy c'est fini

20/05 18:52

L'Est Eclair annonce que Gérald Passi (61 ans) va quitter Annecy et rejoindre l'ESTAC dans les prochaines semaines.

"L’information a été révélée par Marc Mechenoua, journaliste suiveur du PSG. « Gérald Passi va quitter Annecy à la fin de la saison pour rejoindre City Group. Il va devenir responsable du recrutement de Troyes », a-t-il écrit sur X. L’information est bonne mais inexacte. Passi ne va pas prendre le poste d’Antoine Sibierski, directeur sportif depuis près d’un an de l’Estac. Il a été choisi par le DS troyen pour occuper le poste de responsable du scouting. Il se chargera de coordonner la cellule « repérages » chez les pros qui comprend actuellement quatre scouts. Le responsable du scouting chez les jeunes reste David Saintives. Et Sibierski reste évidemment le responsable du recrutement."

Gérald Passi a passé deux ans à l'ASSE de 1992 à 1994 (69 matchs disputés, 9 buts), après avoir évolué à Béziers, Montpellier, Toulouse et Monaco. Il avait ensuite tenté l'aventure japonaise, à Nagoya, où il avait retrouvé son entraîneur de la période monégasque, Arsène Wenger.

Dès la fin de sa carrière, de retour en France, après un courte pige dans le club gersois d'Eauze, il s'est installé à Annecy et a ouvert un cabinet de design puis une société d'import/export.

De retour dans le football en 2009/2010, il a mis ses sociétés en berne et a intègré la cellule de recrutement du centre de formation de l'ASSE. Non prolongé fin 2010, il a alors passé ses diplômes d'entraîneur et travaillé un temps pour le club espagnol de Villareal (scout en France en 2011/2012) puis il a intégré la cellule de recrutement de l'OGC Nice en . Il sera ensuite recruteur pour l’AS Monaco jusqu’en 2020. En 2022, il est devenu membre de la cellule de recrutement du FC Annecy qu'il va donc quitter pour rejoindre Troyes.

Rudi suit de très près Stassin (2)

20/05 18:32

"Lucas Stassin a mis un doublé contre Lyon, forcément ça ne m’a pas échappé (sourire). Le sélectionner ? Cela dépend aussi de la concurrence et il y en a de la concurrence et il y en a devant. Lucas Stassin est un joueur d’avenir pour la sélection. Il est en train de progresser et s’il continue comme ça… Oui, c’est quelqu’un qu’on suit de très près…" avait déclaré Rudi Garcia sur RTL le 24 avril.

Las, l'avant-centre des Verts aura joué son dernier match de la saison 2 jours plus tard lors d'une défaite à Strasbourg. Forfait lors des 3 dernières journées de L1 (contre Monaco, à Reims et contre Toulouse) à cause d'une blessure à la cuisse, le numéro 32 de l'ASSE devra encore patienter au moins 3 mois avant d'intégrer les Diables Rouges.

'"Rudi Garcia va le rencontrer à Tubize et avait prévu de le sélectionner [lors des éliminatoires de la Coupe du Monde le 6 juin contre la Macédoine du Nord et le 9 juin contre le Pays de Galles, ndp2] mais sa blessure aux ischios (5 semaines) est toujours en cours revalidation. Il n’est pas exclu qu’une opération ait lieu pour soigner définitivement son ennui physique" a indiqué aujourd'hui Sacha Tavolieri  ce journaliste belge qui avait révélé l'arrivée du Diablotin à Sainté l'été dernier

Comme on se retrouve !

20/05 10:18

Cette satanée Ligue 2, on ne l'a quittée qu'en juin 2024, il y a à peine 1 an. Et force est de constater qu'elle a bien changé !

Si la VAR n'y imposera toujours pas ses maudits ascenseurs émotionnels et si son diffuseur sera toujours Bein, elle est passée de 20 à 18 clubs

Et de cette cure d'amaigrissement il ressort que Sainté ne retrouvera que 11 équipes des 20 équipes affrontées par ODO et ses troupes :

Ajaccio, Dunkerque, Annecy, Grenoble, Bastia, Rodez, Laval, Amiens, Guingamp, Pau et Troyes.

En effet pour d’heureuses ou sinistres raisons, Auxerre, Angers, Bordeaux, Caen, le Paris FC, Valenciennes, Concarneau et QRM ne croiseront pas les Verts l'an prochain.

Il n’y aura cependant pas de vraie nouveauté pour l’ASSE, qui a dans un passé plus ou moins lointain déjà croisé les 6 équipes qui n’étaient pas présentes en Ligue 2 en 2024 : Nancy, Le Mans, Montpellier, le Red Star et Boulogne (ou Clermont) Reims (ou Metz).

On Refait le Mastre ce soir à 20h45

20/05 10:07

On Refait le Mastre numéro 92, c'est ce soir à 20h45 en direct sur la chaine Youtube du site.

Suivez la bannière en haut du site et rejoignez-nous pour une session un peu déprimée mais toujours passionnée!

Un nouveau Robin dans les bois stéphanois ?

20/05 08:18

Après avoir compté dans ses rangs Huc, qui n'aura joué que 20 matches en 4 ans dans les bois stéphanois (1992-1996), l'ASSE pourrait enrôler un autre gardien prénommé Robin selon Mohamed Toubache-Ter "Saint-Etienne est sur le point de sortir le chéquier afin de s’attacher les services de Robin Risser. C’est dans les petits papiers du board stéphanois."

Jeune (19 ans), grand (1m93) et costaud (84 kg), le natif de Colmar (Haut-Rhin) est actuellement sous contrat (jusqu'en 2027) avec le Racing Club de Strasbourg, qui s'intéresse à Davitashvili selon l'influenceur susmentionné. Cette saison, il a été prêté au Red Star où il a contribué au maintien en L2 des Audoniens aux côtés de Durivaux.

Titulaire il y a 2 mois lors de l'écrasante victoire (4-0) de l'équipe de France Espoirs en Slovaquie, l'Alsacien est donc entraîné par Janot, qu'il a cité dans un entretien accordé il y a un mois à Onze Mondial. Extraits.

"J'essaie d'être un gardien propre, beau à voir. Mais comme Jérémie Janot me le dit quand je suis en sélection, le gardien est jugé sur sa ligne avant toute chose. Il ne faut pas l'oublier même si le poste évolue. Il faut être bon sur sa ligne. C'est ce que j'essaie d’être cette année : bon sur ma ligne. Les stats parlent pour moi, j’espère que ça va continuer. Oui, le poste a évolué, le jeu au pied est de plus en plus observé. Il est très important et influe sur le jugement des performances. Je veux être un gardien qui s'impose dans les airs et qui dégage une certaine sérénité et un leadership."

On rappellera que l'ASSE a déjà eu un gardien alsacien, qui comme l'autre Robin n'aura pas laissé de souvenirs impérissables : Matthieu Dreyer.

Trémoulinas avait mal

20/05 07:46

Arrivé à Sainté dans les dernières heures du mercato hivernal 2013-2014, Benoît Trémoulinas n'aura joué que 3 mois à l'ASSE. Mais ses 12 matches disputés sous le maillot vert auront donné raison à Alain Bénédet : c'était une bonne pioche ! Et pourtant l'ancien latéral gauche était diminué, comme il le rappelle aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

"En 2009, à Bordeaux, je me suis fait mal au genou à l'entraînement. Je n'ai pas voulu me faire opérer car on me l'avait déconseillé. Mais j'ai traîné cette blessure pendant des années. À Bordeaux, à Kiev et ensuite à Saint-Étienne, j'avais mal mais mes entraîneurs acceptaient de me laisser au repos pendant la semaine. Je m'entraînais moins souvent que les autres alors j'arrivais à gérer les douleurs et à jouer le week-end.

En 2014, je signe à Séville. Et là, tout change parce qu'Unai Emery, lui, voulait qu'on s'entraîne tous les jours. Les entraînements étaient plus longs, plus difficiles. La concurrence était énorme. À l'entraînement, tous les jours, c'était la guerre. Plusieurs fois, j'ai demandé à être ménagé. Mais le staff ne voulait pas. Et puis moi, j'étais un gentil. Si j'avais eu un peu plus de caractère, peut-être qu'on m'aurait davantage écouté.

À partir de la deuxième année à Séville, c'est devenu très dur. Je boitais tout le temps. Après les matches, je ne pouvais ni monter les escaliers, ni les descendre. Le genou gonflait à chaque entraînement, on m'enlevait sans arrêt de l'eau. Il y avait des mouvements de passe que je ne pouvais même plus faire. À la fin, je n'arrivais quasiment plus à centrer. J'étais au summum de ma carrière. Mais en réalité, j'étais dans une souffrance terrible.

La deuxième année, on m'a fait six ou sept infiltrations de corticoïdes, parce qu'il y avait des matches à enjeu. On ne m'a pas obligé. Mais on m'a dit : "Si tu veux aller sur le terrain, il faut faire ça." J'avais envie de jouer, je savais que derrière, ça poussait. J'ai dit : "Allez, on les fait". Mais les infiltrations de corticoïdes, ça te grignote le cartilage, les tendons. C'est de la merde. Ma vie quotidienne est vraiment devenue infernale.

J'ai continué à souffrir pendant des années mais j'ai eu de la chance. Quand je vois ce qui est arrivé à Bruno Rodriguez [il a dû se faire amputer, ndp2], cela interpelle. Moi, j'ai eu plusieurs opérations qui ont échoué mais j'ai fini par tomber sur un chirurgien qui m'a sauvé. Pourtant, il ne venait pas du monde du sport. Grâce à cette opération, je revis, je peux même jouer au padel plusieurs fois par semaine sans douleur."

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