Honteux et indigne
26/10 05:15

Capitaine de l'avant-dernière défense de L1 la saison dernière (77 pions encaissés) et de l'avant-dernière défense de L2 de l'actuelle saison de L2 (déjà 17 buts dans la musette), le capitaine stéphanois Gautier Larsonneur commente dans Le Progrès le naufrage de son équipe à Annecy.
"Il y a plusieurs sentiments qui se mélangent. D’abord de la honte, parce qu’en prendre quatre à Annecy, même si cette équipe a fait un très bon match, ça ne doit pas arriver. Quand, au bout de trente secondes à Montpellier, on prend un centre et ça tape le poteau, ça aurait pu nous servir de leçon. Quand on prend un but similaire la semaine passée, ça doit nous servir de leçon. Et au bout de six minutes de jeu, on prend un but de la même façon. On reproduit des erreurs qui nous coûtent cher. Ce n’est pas normal de commencer comme ça pour espérer gagner un match de football. Il faut que tout le monde comprenne qu’il est Stéphanois pour toute la saison, que tout le monde ait la même envie et qu’on tire tous dans le même sens. J’espère que mardi on répondra présents pour leur montrer que ce qui s’est passé sur les deux derniers matchs c’était indigne."
Horneland n'a pas vu du foot
26/10 00:06

Au micro de beIN Sports, Eirik Horneland a commenté sa 13e défaite d'entraîneur stéphanois, la 3e sur ses 4 derniers matches de L2.
"Je crois que l'on n'a pas vu du foot ce soir. Il y avait un manque de résilience, d'engagement. En ce qui concerne l'attitude aussi de mon équipe... elle ne semblait pas prête pour ce match. Il y a bien évidemment ma responsabilité à 100%. Je le dis, il va falloir analyser ce match, comment nous l'avons abordé, quelle a été notre attitude... C'est un problème que nous avons, qu'il faut résoudre, c'est ma responsabilité. Je crois qu'on a plusieurs talents mais qu'on n'a pas réussi à jouer un bon football. Dès le début, on n'a pas mis suffisamment d'énergie. C'est un problème sérieux, il est de ma responsabilité de le résoudre.
Si quelque chose est cassé, ne fonctionne pas dans le discours que je tiens aux joueurs ? C'est difficile de répondre à ça. Pour moi c'est une question d'engagement à mettre dans un match. On a perdu un peu le rythme, on manque de pressing et de concentration. Il va falloir remédier à cela sinon on ne va pas pouvoir continuer. Notre début de match a été très compliqué, je crois qu'il y avait une fragilité initiale. Il y a eu un problème de rythme dès le tout début, avant même le carton rouge qui a compliqué les choses. Dès le coup d'envoi on n'y était pas.
S'il y a urgence après ces 3 défaites en 4 matches alors qu'on va affronter les prochains les 3 meilleures équipes du championnat ? On ne peut pas perdre autant de matches avec tous les talents que nous avons dans notre équipe. Ce qui manque, c'est vraiment une attitude, de l'engagement, de la concentration pendant les matches de football. C'est vraiment quelque chose qu'il va falloir retrouver. Il y a évidemment de la pression dans le foot, à Saint-Etienne. Il faut l'accepter et l'assumer. Il faut savoir l'affronter."
La réserve perd son derby en banlieue
25/10 23:07

Contre le cours du jeu et malgré la titularisation dans l'axe de Maxime Bernauer (capitaine remplacé à la pause à la demande des décideurs de l'équipe première), la réserve s'est inclinée 2-1 contre les vilains en banlieue en début de soirée lors du Challenge Espoirs.
Dominés dans le jeu par des Verts hélas pas assez tranchants à l'approche de la zone de finition et privés de trop nombreux attaquants (Djylian N'Guessan, Mehdy Lutin Zidee, Jibril Othmann, Meïvyn Agesilas), les banlieusards ont ouvert le score 5 minutes avant la pause sur une frappe en pleine lucarne d'Enzo Molebe (18 ans). Sur un penalty obtenu sur un centre de Strahinja Stojkovic arrêté de la main par un vilain, Jules Mouton a égalisé à la 74e, 20 minutes après la sortie sur blessure du percutant Helmi Ben Tiba. Mais les Rhodaniens ont arraché la victoire à la 89e minute sur une tête de Nehemie Lurika (18 ans).
La compo : Delacroix - Stojkovic, Bernauer (Dodote, 46'), Pedro, Makhloufi - Gadegbeku (Mimoun, 60'), Mouton (Aït Amer, 90'), Eymard - Ben Tiba (Moulin, 55'), Cheikh (Konte, 65'), Maçon (Hornech, 80').
La réaction de Sylvain Gibert :
"Il y a énormément de déception d'avoir perdu ce match parce que c'est un derby et qu'un derby, quand on sait ce que ça représente pour nous en tant que Stéphanois, pour nos joueurs, le staff et tous les gens qui nous suivent... On est forcément affectés d'avoir perdu. Ce qui est encore plus dur à encaisser, c'est que, franchement, je trouve qu'on a, dans le contenu, fait plutôt un bon match et que du coup, la défaite passe encore un peu plus difficilement. On a maîtrisé ce match, on a une possession largement supérieure à nos adversaires, on les a mis en difficulté pour ressortir, on leur a posé des problèmes.
Sur la première mi-temps, ce qui nous a manqué, c'est d'être un peu plus tranchant dans les 25 derniers mètres où je trouve qu'on a la possession, on manque un peu de prise d'initiative. En deuxième mi-temps je pense qu'on les a asphyxiés, ils ne sortaient plus de leur camp. Nous, on insistait en prenant plus de risques. On a égalisé fort logiquemement mais hélas on se fait sanctionner en fin de match sur une transition où ils jouent bien le coup. Nous on a un petit peu de retard tout au long de l'action.
Il faut reconnaître que les Lyonnais ont mis deux superbes buts. Ils ont été beaucoup plus efficaces, beaucoup plus réalistes. On a eu des occases avec Noah Moulin. Cette défaite est dure à avaler car le groupe a fait beaucoup d'efforts, a fait un match plus que cohérent dans le contenu. On paye un peu le fait de manquer de joueurs offensifs, on a beaucoup de blessés à ce poste, donc on compose avec. Yvann Maçon a joué ailier, même Ewan Hornech a fini à ce poste alors qu'à la base ce sont des latéraux. Ils ont mis mis beaucoup de générosité, à l'instar de toute l'équipe mais ça n'a pas suffi à remporter ce derby. "
Ce derby peut être vu dans son intégralité ici.
Eparpillés façon puzzle
25/10 21:54

Les Verts ont été balayés 4-0 ce soir à Annecy.
Horneland avait aligné, à son habitude, la même équipe. Seul Batubinsika remplaçait Maçon, Ferreira reprenant sa place à droite.
Dès les premières minutes, les Verts étaient fébriles, pris dans l'intensité et perdus sur le terrain. A la 5e minute, Larose reprenait au 2e poteau un centre venu de la gauche (1-0, 5e). Puis Miladinovic laissait trainer sa semelle sur toute la jambe de Billemaz et se trouvait logiquement expulsé.
Les Verts tenaient malgré leur infériorité et auraient pu égaliser par Lucas Stassin dont le lob sur Callens était bien lu par ce dernier, qui avait la main ferme. C'était le seul tir cadré des Verts en 1e période.
Mais au retour, rien ne changea. Ou en pire. Si les Verts espéraient un pénalty pour une faute sur Stassin de la part de Callens, ils virent surtout Paris doubler la mise en devançant Batubinsika (2-0, 67e) avant que Touré n'aggrave la marque sur corner (3-0, 71e). A ce moment là, très propice, Horneland choisit de faire 4 changements, en remplaçant toute sa ligne d'attaque.
Dans le temps additionnel, Rambaud lancé à la limite du hors jeu allait défier Larsonneur et clôturer le score (4-0, 91e)
Au classement, les Verts sont 4e à 4 points du leader troyen, mais avec une différence de buts bien inférieure (+4 vs +11). Avec 17 buts encaissés, les Verts sont la 17e défense de L2. Seul Guingamp (22 buts) fait pire.
Le résumé vidéo du naufrage de ce soir est à voir (ou pas) ici.
FCA - ASSE en commentaires live
25/10 19:21

Annecy - ASSE en commentaires live ce soir sur la chaine youtube de Poteaux Carrés.
Venez vivre le match avec nous ici: https://www.youtube.com/@poteauxcarres/streams
Stassin classe ses célébrations
25/10 18:03

Pressenti pour retrouver le chemin des filets ce soir au Parc des Sports d'Annecy après être resté muet lors de ses 3 derniers matches sous le maillot vert, Lucas Stassin a livré hier sur le compte insta de l'UNFP le top 5 des célébrations de ses buts marqués pour l'ASSE.
"En 5, la montre après mon 10e but en L1 marqué contre Brest [son père Stéphane avait promis de lui offrir une montre s'il atteignait la dizaine de pions, ndp2]. En 4 mon premier but contre Lyon. Je saute avec les supporters. Je tombe après, mais ça on ne va pas le dire (sourire). En 3, mon premier but du match d'il y a un mois contre Reims, quand je suis assis comme Mohamed Salah. En 2, mon but après Clermont, où on mitraille tout le monde. Et en 1, bien sûr, la panthère, contre Lyon. Elle était incroyable celle-là (large sourire)."
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Les Montpelliérains reviennent provisoirement à 3 points !
25/10 16:10

Ayant renversé 4-1 une ASNL privée de Cazim Suljic cet après-midi à la Mosson, les Montpelliérains remontent à la 5e place du classement de la L2, à 3 points des Verts qui jouent ce soir à Annecy. Titularisé pour la 10e fois par un Zoumana Camara qui l'avait fait souffler le week-end dernier, l'ancien ailier stéphanois Nathanaël Mbuku a marqué le dernier but de la rencontre.
Mbuku, auteur du 4e but de Montpellier contre Nancy. Le MHSC remonte à la 5e place et revient provisoirement à 3 points des Verts ! pic.twitter.com/DzBlMXYCTU
— Poteaux Carrés (@poteauxcarres) October 25, 2025
L'ex-protégé d'Olivier Dall'Oglio n'avait plus scoré en L2 depuis son doublé en vert du 16 mars 2024 à Bastia. Pour rappel, c'est lui qui avait marqué en mai 2024 le second but victorieux de l'ASSE contre Rodez en play-off.
Saint-Etienne a réveillé la France
25/10 10:18

Dans Verts 76, les joueurs racontent leur légende, joli bouquin de Denis Chaumier paru ce mois d'octobre aux éditions Solar, le mythique Ivan Curkovic revient sur la fameuse épopée de son équipe. Extraits.
"J'aimais le travail bien fait. Pour moi, le métier de footballeur était un métier sérieux et exigeant. J'avais été éduqué comme cela. A Saint-Etienne, avec une équipe jeune, j'ai voulu imposer une certaine rigueur, en accord avec notre entraîneur, Robert Herbin, qui était sur la même longueur d'onde. Je suis arrivé au moment-même où il est devenu entraîneur de l'équipe. Nous avons intallé un mode de fonctionnement qui a pu surprendre. Dès le départ, nous avons beaucoup échangé, comme je l'ai fait aussi avec Aimé Jacquet, avec qui j'ai partagé la chambre de mon premier stage avec l'ASSE.
En Yougoslavie, la tactique revêtait une importance particulière, pas trop en France. J'en ai souvent parlé avec Herbin : comment positionner une défense ? Comment associer Lopez et Piazza dans l'axe ? Comment rendre une équipe cohérente ? Comment assurer le lien entre les différentes lignes ? Nous corrigions ensemble, nous cherchions à prolonger nos réflexions en les adaptant au terrain, mais c'était lui qui tenait le poste de commande.
J'avais de l'expérience et un certain savoir-faire. J'étais un bon exemple pour les jeunes, et plus généralement, pour tous mes coéquipiers. J'insistais auprès d'eux sur l'application, la rigueur et l'humilité. Je sais que certains disaient à mon sujet : "Avec Ivan on ne rigole pas !" Il est vrai que je ne plaisantais pas souvent. Mais je leur répondais qu'après ma carrière ils me remercieraient. J'étais le plus âgé de l'effectif, j'avais un peu plus de bouteille que d'autres.
Nous n'étions pas des extraterrestres mais il y avait une telle synergie entre nous et toutes les composantes du club, du président à la personne qui nous distribuait les équipements, que tout fonctionnait de manière exceptionnelle. Les valeurs individuelles se fondaient dans une organisation sans faille, comme dans un orchestre symphonique.
L'avènement d'une nouvelle génération à Saint-Etienne et sa réussite internationale ont comblé un manque et rendu sa fierté à un pays qui a vécu des moments inoubliables. La fierté, c'est le plus important pour une nation. Saint-Etienne a réveillé la France. Chacun d'entre nous a connu un destin différent après Saint-Etienne mais une profonde amitié nous lie toujours. Une amitié vraie, sans rancune, sans intérêts mal placés. Nous éprouvons toujours un réel plaisir à nous revoir."
Annecy peine à domicile, Sainté brille à l'extérieur
25/10 08:36

Comme le souligne Opta, le FC Annecy n'a pris que 15 points à domicile en 2025 (3 victoires, 6 nuls et 4 défaites). Seul Clermont en a glané moins (12) parmi les équipes présentes en L2 toute l'année.
A l'inverse, l'ASSE reste sur 4 succès à l'extérieur (à Boulogne, Clermont, Amiens et Montpellier) et a de bonnes chances d'en enchaîner un 5e ce soir pour la première fois depuis 1979 !
A Annecy, l'attaque tique
25/10 08:14

Meilleure attaque de L2, l'ASSE a marqué plus du double de buts que le FC Annecy (21 pions contre 10). Seuls Montpellier et les 3 derniers du championnat (Boulogne, Laval et Bastia) ont encore moins scoré que l'équipe de Haute-Savoie, qui reçoit ce soir les favoris stéphanois. Nettement moins bien armé qu'Eirik Horneland, Laurent Guyot évoque les difficultés offensives de son équipe dans Le Dauphiné Libéré.
"Lors des 10 premières journées, j'ai composé 7 attaques différentes dont 6 lors des 7 derniers matchs. Personne n’émarge à plus de 2 buts inscrits cette saison. Je n’ai pas un trio idéal, j’en ai plusieurs en tête. Ce sont des postes où on peut interchanger les joueurs sans perdre en qualité mais avec des caractéristiques différentes. Si j’avais un trio qui me mettait 5 buts par match, j’aurais sûrement un discours différent.
Ce n’est pas évident pour les joueurs que le trio offensif change souvent mais on n’a personne avec des stats de fou. Il y a vraiment beaucoup de travail à faire dans la manière dont on construit nos transitions à la récupération du ballon. On a redonné quasiment systématiquement le ballon à l’adversaire lors de notre dernier match à Clermont. On a quand même gagné mais contre Saint-Etienne, ça pourrait se payer cher."
Pau de chagrin
24/10 21:55

Privé de son avant-centre Omar Sadik (touché au pied), de son milieu de terrain Steeve Beusnard (touché aux ischios) et de sa charnière centrale habituelle (Jean Ruiz est blessé au quadriceps et sera forfait à GG, Anthony Briançon ne s'est pas encore remis de sa grosse contusion à Grenoble), le Pau FC de Noah Raveyre, Setigui Karamoko (titulaires) et Cheikh Fall (entré en jeu à la 61e minute) a lourdement chuté à domicile (0-3) contre l'USL Dunkerque d'un excellent Enzo Bardeli. Suivi par Sainté, le ch'ti milieu de terrain a réalisé un doublé qui lui permet de rejoindre Tawfik Bentayeb en tête du classement des buteurs avec 6 pions.
Attendus mardi prochain dans le Chaudron, les Palois seront privés de leur capitaine de ce vendredi, le défenseur central Ousmane Kanté ayant vu rouge. Le Red Star de Dylan Durivaux (titulaire et averti), vainqueur à Bauer contre le GF38, en profite pour prendre la 2e place à un petit point du leader troyen, tenu en échec à Reims.
Provisoirement 4èmes ce soir, les Verts devanceront à la différence de buts les Audoniens demain soir si les protégés d'Eirik Horneland font respecter la logique dans l'antre d'un FC Annecy diminué par de nombreuses absences (Escales, Makutungu, Koutoune, Nsakala et Pajot).
Cette soirée a été marquée par le but victorieux marqué par Ilhan Fakili pour le Clermont Foot au Roudourou contre l'En Avant Guingamp d'Alpha Sissoko.
Avec Batu pour battre Annecy
24/10 20:53

Alors qu'il avait été écarté du groupe pro après avoir joué la dernière demi-heure du premier match de la préparation estivale remporté 3-1 à Andrézieux contre la modeste équipe de Carouge (D2 suisse) le 5 juillet, Dylan Batubinsika fait partie des 18 joueurs convoqués par Eirik Horneland pour affronter Annecy demain soir en Haute-Savoie.
Les 2 joueurs ayant occupé successivement le poste de latéral droit samedi dernier lors de la défaite contre Le Mans (Yvann Maçon et Strahinja Stojkovic) n'ont pas été convoqués, le coach norvégien ayant rappelé Dennis Appiah. Maxime Bernauer (suspendu) et Chico Lamba (blessé) sont encore indisponibles pour cette rencontre de la 11e journée.
Le groupe : Larsonneur, Maubleu - Ferreira, Appiah, Nadé, Batubinsika, Annan - Jaber, Tardieu, Moueffek, Miladinovic, El Jamali - Boakye, Stassin, Davitashvili, Cardona, Ben Old, Duffus.
Ils étaient des porteurs de joie
24/10 14:57

Dans Verts 76, les joueurs racontent leur légende, joli bouquin de Denis Chaumier paru ce mois d'octobre aux éditions Solar, Jean-Michel Larqué met en exergue les valeurs de l'équipe qui fêtera le 12 mai prochain les 50 ans de la mythique finale de Coupe d'Europe des Clubs Champions. Extraits.
"Nous étions des porteurs de joie, sans même avoir conscience que nous rendions les gens fiers autour de nous. Nous étions des enfants de la rue, des enfants d'ouvriers, des jeunes gens bien élevés et bien éduqués. Que ce soient Christian Synaeghel, orphelin de sa maman, Dominique Bathenay ou Christian Sarramagna, on peut prendre tous les joueurs un par un : ils ont tous reçu une belle éducation. Tous dans le même registre : humbles, consciencieux, jamais jaloux de leurs voisins, admiratifs de l'équipe dans laquelle ils jouaient. Elle était composée de personnalités aux origines différentes, avec une immense complicité entre jeunes et anciens, une extraordinaire confiance mutuelle et beaucoup de respect.
Aujourd'hui encore, notre groupe reste totalement uni. Je ne suis pas sûr que beaucoup d'équipes résistent à cette épreuve du temps (...) Je pense que les Verts ont suscité de l'émotion et de la fierté chez les gens. Dans une ville comme Saint-Etienne, c'est une marque indélébile. Il y a eu une forme de sacralisation de nos rendez-vous européens. Ces fameuses soirées en famille ou avec les copains devant la télévision, avec le jambon, le saucisson, le pain et le beurre. Quand tu as 18 ou 20 ans, c'est une époque dont tu te souviens toute ta vie (...) Quand des quinquas ou plus t'arrêtent dans la rue pour te dire : "Vous nous avez fait passer des instants inoubliables !", c'est un vrai bonheur.
Il n'y avait pas de locomotives pour tirer le football français, il n'y avait pas de droits télé, il n'y avait pas de réseaux sociaux, il n'y avait pas de rendez-vous iconiques. C'est dans ce contexte que Saint-Etienne a fini par émerger avec une équipe d'anonymes. On ne comptait pas beaucoup d'internationaux, mis à part Ivan Curkovic et Osvaldo Piazza, que personne ne connaissait, et de nombreux joueurs étaient issus du centre de formation. Pourtant, cette équipe, partout en France sauf à Marseille, jouait dans des stades où le vert dominait la couleur du club local. Le public comptait sur nous pour sortir le football français de l'ornière. Et c'est ce que nous avons fait."
Pas une question de tactique
24/10 14:05

Interrogé hier sur l’éventualité de réajustements tactiques pour régler les problèmes défensifs de l’équipe, Eirik Horneland, après avoir rappelé qu’ils ne dataient pas d’aujourd’hui est resté droit dans ses bottes sur ses choix :
"Cela fait un an et demi qu’on a des problèmes défensifs. Cette saison on a pris 3 fois 3 buts, soit 9 des 13 buts encaissés. Mais quand on regarde les buts encaissés, par exemple contre Le Mans, ça n’a pas à voir avec la tactique, mais plutôt avec la concentration, l’instinct de tueur dans la façon de défendre sur les situations chaudes. C’est une question de discipline. On est l’équipe qui domine les matchs, ça demande beaucoup de concentration pour les 4 de derrière quand on perd la balle. Il faut être en éveil de la première à la dernière minute. Nous en parlons avec les joueurs, nous faisons des séances vidéo, nous nous entraînons pour augmenter cette discipline. Nous devons rester humbles, respecter tous nos adversaires, préparer tous les matchs comme ceux de Reims ou Montpellier.
Je pense que vous l’avez compris maintenant, je n’aime pas changer le système. J’aime la concurrence, c’est une bonne concurrence entre Stassin et Duffus. Je rappelle que Duffus découvre le monde pro, pour lui, être en compétition avec Stassin est une bonne chose. Et c’est une bonne chose pour Stassin d’avoir quelqu’un derrière lui qui se bat pour la place. J’aimerais bien donner plus de temps de jeu à Duffus, mais la priorité est de donner confiance au titulaire, et puis on a beaucoup de bonnes options devant, donc la concurrence est forte devant. Mais j’aime ce que je vois de Duffus à l’entraînement, j’apprécie son attitude. Il sait que la concurrence est difficile, mais Stassin aussi a attendu avant d’être titulaire avec le succès que l’on sait."
Nos anciens milieux ne sont pas au mieux
24/10 11:47

Si les anciens défenseurs centraux stéphanois William Saliba et Wesley Fofana ont brillé et gagné cette semaine en Ligue des Champions, plusieurs milieux de terrain formés au club sont actuellement à la peine.
N'ayant joué que 147 minutes toutes compétitions confondues cette saison, Lucas Gourna-Douath est resté sur le banc hier en Europa League lors de la défaite à domicile de Salzbourg contre Ferencvaros. Pendant ce temps là, Mathis Amougou était titulaire en Conference League à la Meinau mais il a encore déçu lors du match nul concédé par Strasbourg contre Białystok (Pologne) et s'est vu décerner un 4/10 par la Pravda comme par les DNA.
"En perdition à Brastislava lors de la 1ère journée, il était de retour dans le onze après 3 rencontres passées en totalité sur le banc. Mais le joueur arrivé de Chelsea n'a pas redoré son image face aux Polonais. Il a paru perdu, souvent à contretemps. Trop neutre dans le jeu et trop loin de ses adversaires, il a été remplacé à la 62e minute" souligne le quotidien sportif. "L'ancien joueur de Saint-Etienne, débarqué cet été de Chelsea, a manqué de précision dans beaucoup de ses gestes en début de rencontre. Il a légèrement haussé le ton par la suite mais n'a pas vraiment pesé dans l'entrejeu" abonde le quotidien régional.
S'il enchaîne les titularisations sous les ordres de Habib Beye, Mahdi Camara a également récolté un 4/10 dans Ouest-France le week-end dernier après le match nul de son équipe contre Auxerre. "Ses débuts compliqués à Rennes se confirment avec une nouvelle prestation discrète. On est encore loin de revoir le Camara de Brest." Mais chez les Ti-Zefs, l'ancien capitaine stéphanois n'a pas vraiment été remplacé, comme l'a déploré Eric Roy dans Le Télégramme après le nul concédé par les Finstériens au Moustoir.
"On est fautifs dans l’engagement. Quand il y a un ballon entre deux, 7 fois sur 10 c’est Lorient qui le gagne. On a manqué d’impact, de détermination. Est-ce qu’on est capables de hausser le niveau d’intensité, comme on le faisait il y a quelques mois ? Je ne suis pas sûr, parce qu’on a des joueurs différents. Je ne peux pas demander à Kamory Doumbia de faire du Mahdi Camara."
Raveyre garde la tête sur les épaules
24/10 10:49

Malgré un budget 5 fois plus faible que celui de l'ASSE et un effectif valant 6 fois moins que celui des Verts selon Transfermarkt, le Pau FC surperforme au point de devancer d'une longueur les protégés d'Eirik Horneland après 10 journées. Le surprenant dauphin des leaders troyens compte la meilleure défense de L2 avec son ancien gardien stéphanois Noah Raveyre (20 ans), plus jeune portier titulaire cette saison dans son championnat.
Ex-portier du Milan AC où il aura appris aux côtés de Mike Maignan, le natif du Puy garde la tête sur les épaules dans La République des Pyrénées avant de recevoir Dunkerque ce soir et de retrouver mardi prochain un Chaudron où il avait pris 3 buts lors de sa seule apparition stéphanoise en pro (avec seulement 7 joueurs de champ, contre le HAC, suite aux expulsions d'Anthony Briançon, Mathieu Cafaro et Etienne Green). Extraits.
"On a actuellement la meilleure défense mais je ne suis pas un super héros, j'ai besoin de tout le monde : de l'attaquant pour défendre autant que de mes défenseurs et de mes milieux. C'est un travail collectif avant tout. On reçoit peu de frappes, ça veut dire que c'est l'ensemble du groupe qui défend bien.
Je pense que c'est surtout sur la communication qu'on est bon. Un gardien de but et ses défenseurs, s'ils communiquent bien, ils peuvent des actions avant même qu'elles existent. L'adversaire va avoir du mal à centrer, à tirer, à se créer des occasions dangereuses. C'est vraiment sur ça qu'on s'appuie.
Pau en haut de tableau, est-ce que ça peut durer ? Il faut beaucoup d'humilité dans ce championnat qui est très long. On n'a joué que 10 matches. On vit match par match. Je ne pense pas que le groupe s'enflamme à penser quoi que ce soit. Il pense à être concentré, déterminé, puis on verra ce qui se passe à l'avenir.
On se sent forts, confiants mais il faudra l'être aussi quand ça ira mal, tout simplement. Là on va jouer à la maison, c'est important de faire une bonne performance. Si on pense aux 2 matches suivants à Saint-Etienne et contre Troyes ? Non, on est focus sur la réception de Dunkerque. Chaque chose en son temps.
On fait un bon début de championnat mais j'ai beaucoup de choses à travailler, beaucoup de détails à gommer petit à petit avec le travail : prendre les informations avant, communiquer sur tout ce qui est les pertes de balles, essayer de tuer les actions vraiment avant qu'elles arrivent. On travaille beaucoup à la vidéo sur les choix à faire, les prises de décision."
Partir, revenir...
24/10 10:40

En conférence de presse hier, Eirik Horneland s’est longuement confié sur le retour aux affaires (momentané ?) de trois joueurs qu’on pensait définitivement écartés :
"Dylan (ndp² : Batubinsika) peut bien sûr être une solution, il a rejoué avec la réserve dimanche, c’était ses premières minutes depuis la précédente période internationale. Il a fait un bon match et marqué un but, il était fatigué après 60-70 minutes de jeu. Il s’est bien entraîné cette semaine, donc il est bien sûr une alternative possible pour Annecy. En défense centrale, le choix sera dur. Batu est une bonne option, Joao peut être une alternative mais il a eu un match compliqué contre le Mans, Dennis est aussi une alternative. Mais Dylan est peut-être la meilleure option. Yvann et Batu ont cherché à changer d’air cet été, raison pour laquelle ils n’ont pas pris part de façon active aux matchs de préparation. Mais ils ne sont pas partis, ils font donc partie du groupe et il faut les remettre en forme.
Bien sûr ce n’est pas optimal quand les joueurs ne font pas la préparation estivale, ils doivent construire ce qu’ils n’ont pas construit durant l’été, Yvann a joué 60 minutes contre Le Mans et joué quelques matchs en réserve en plus que Batu. Paul Eymard a été avec nous au début de l’été, puis est parti avec la réserve et il est revenu s’entraîner avec nous depuis 2 semaines ½. Ca se passe bien, même s’il a un manque de rythme à combler. Pour lui il est bon de trouver de la continuité dans les entraînements, en jouant avec la réserve ou avec l’équipe 1 s’il est appelé. C’est très important pour son développement, c’est comme ça que je vois sa situation même si d’autres ont un avis différent.
J’ai un boulot compliqué ! Maçon et Batu étaient en partance, donc bien sûr le club a investi sur d’autres joueurs, Joao (ndp² : Ferreira) et Strahinja (ndp² : Stojkovic). Nous avons 4 latéraux droits, ce n’est pas idéal dans un groupe d’entraînement. Mais Chico est blessé pour plusieurs semaines, donc on doit gérer et c’est bien d’avoir Batu. Ce n’est pas ce qu’on avait imaginé cet été quand on pensait qu’Yvann et Batu allaient partir. Je ne pense pas que l’équipe soit parfaitement équilibrée aujourd’hui sans doute avec un sureffectif derrière et devant aussi, mais cette situation pourra évoluer lors du prochain mercato."
Pascal Françoise à la Coupe du Monde !
24/10 09:09

Ayant joué 3 saisons à l'ASSE (de 1986 à 1989) et vivant désormais à Ciré-d'Auris (Charente-Maritime), Pascal Françoise (67 ans) va jouer à la fin du mois la Coupe du monde de football en marchant, comme il l'explique dans la Pravda du jour. Extraits.
"En janvier 2023, j'ai reçu un coup de fil du sélectionneur de l'équipe de France de football en marchant. Il venait en stage sur l'île Oléron, où je possède une maison. Il m'a invité à venir le voir. Je me suis demandé : c'est quoi, ça ? Cela faisait longtemps que je n'avais plus entendu la Marseillaise sur un terrain. Je me suis dit qu'il s'agissait d'une reconnaissance. Après, ce n'est pas facile de devoir se contenter de marcher, quand tu as toujours couru sur un terrain. Mais ce sport a été pensé pour la santé. C'est pour cette raison qu'il se joue à 6 contre 6, sur un demi-terrain, sans contact, ni jeu de tête, et avec le ballon à terre.
Fin avril, je jouais et, soudain, je me suis assis, puis allongé sur le terrain. Je me suis réveillé, en entendant mon prénom par des équipiers. Je me suis ensuite relevé. Sans aucun souvenir. Ce n'est qu'après, lors de mes vacances à Oléron, que le SAMU est venu me chercher pour me conduire aux urgences à Rochefort, puis à La Rochelle, le 1er mai. Ma prise de sang a révélé que j'avais fait un infarctus et que j'avais toujours une boule au coeur. Les docteurs n'appellent pas ça, un caillot. Mais bon, boum ! Ils l'ont fait exploser. Après 3 semaines sans rien faire, un cardiologue m'a prévenu : "Le foot, c'est niet".
Je suis allé en voir un second. Il m'a dit : "OK, mais vous passez un test d'effort avant". Il s'est révélé positif et je suis heureux d'avoir été sélectionné pour la Coupe du Monde. La France est partie de loin. Elle est passée en 3 ans d'un 0-13 contre les Anglais lors d'un tournoi à Bilbao à un 0-3, lors de la dernière finale. On va monter jusqu'en haut. C'est notre Everest. Je n'ai pas peur de grand-chose. Je pourrais mourir sur un terrain. Que veux-tu de mieux ? Cela ferait du mal à ma famille. Mais ce serait une belle mort. Comme pour un navigateur en mer ou un artiste sur scène. Je n'ai plus rien à prouver. Mais le foot reste ma passion."
Bibi allait au charbon
24/10 08:50

Entraîneur du FC Villars l’Isle Saint-Maurice-Colombiers Blussans (R2), qui affrontera Belfort (N3) demain lors du 6e tour de la Coupe de France, l'ancien milieu de terrain stéphanois Fabien Boudarène (47 ans) revient sur ses vertes années et sur sa reconversion dans la dernière édition de L'Est Républicain. Extraits.
"L'ASSE, c'est une institution. Mon papa était policier et, avec mon frère, il nous emmenait sur le bord du terrain car il assurait la sécurité du stade. On était assis à côté des policiers sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. C'était magique pour nous, les petits gamins de quartier. J'étais à l'Olympique de Saint-Etienne, le club présidé par Gérard Rocher, le fils de Roger Rocher. C'était l'antichambre des Verts. On tabassait tout le monde, on était premier en U15 Nationaux. Chaque année, l'ASSE voulait me récupérer, venait me chercher mais je ne suis parti qu'après les U15.
C'est Jean-Michel Larqué et Christian Larièpe qui sont venus à la maison. Ils m'ont fait signer mon premier contrat d'aspirant. A 16 ans, je rejoins l'ASSE et à 17 ans, je suis dans le groupe pro, ça a été super vite. Les jeunes, on avait une valeur marchande. Sur le Saint-Etienne-Marseille, il y avait Jean Fernandez dans les tribunes avec Adel Chedli, un bon copain à moi. On gagne 5-1, je rentre à la 70e, je tente un lob du milieu de terrain, je fais la 4e passe décisive. Et Jean a dit : "C'est qui ce gosse ?" Il m'a recruté à Sochaux après ce match.
Sur le terrain, je n'étais pas Zidane, je n'étais pas technique mais je courais partout, je taclais partout, je donnais le maximum. C'est mon côté stéphanois, j'allais au charbon. Robert Nouzaret a dit que j'étais "un garçon très gentil mais frappadingue." J'étais un rouleau compresseur. Je savais qu'un quand un milieu de terrain arrivait face à moi, il avait le choix de tenter de passer... ou pas !
J'avais un jeu dur. J'aimais ça. Il y en a qui savent faire des passements de jambes, des trucs techniques qui vont vite. Moi, c'était la récupération du ballon. J'adorais courir, sortir du match plein de boue, les chaussettes déchirées, me plier en quatre pour les copains. Et rendre le ballon propre. Ça, c'était mon but. Et des fois, je marquais des buts ! C'était l'apothéose. Par je ne sais quel miracle, le ballon arrivait dans la cage.
Durant ma carrière de joueur, jamais je n'aurais imaginé m'asseoir sur un banc d'entraîneur. Mais un jour à Feurs, le coach s'en va 4 jours pour raisons personnelles et nous demande, à 3 anciens, de prendre en charge la semaine d'entraînement. Alors qu'on ne gagnait pas un match, on joue contre Marseille et on gagne 3-0. Le déclic ! J'avais transmis quelque chose et découvert des émotions beaucoup plus grandes que sur le terrain. J'arrête tout et je passe mes diplômes.
Je suis parti du bas de l'échelle, avec des jeunes et en district à La Roche Saint-Genest. J'ai voulu passer tous les diplômes possibles et j'ai bien fait. Gardien, futsal, beach, handicap, foot-fauteuil qui m'a mis une claque, j'ai tout appris. Soi-disant, je n'en avais pas besoin mais ça a été super enrichissant. Cela m'a ouvert au monde extérieur. J'étais trop dans ma petite bulle, dans mon confort.
A Lure, je suis venu entraîner la R3 et on est monté jusqu'en R1. On a créé une 4e équipe, la section collège, les féminines. Après 8 ans, il était temps pour moi d'arrêter. Après un titre de champion de R1 avec Saint-Appolinaire, j'ai rejoint le FC Villars L'Isle-sur-le-Doubs. On structure le club, ça prendra encore quelques années. On est dans le vrai. Et tout ça grâce à nos bénévoles. Les joueurs, le coach, on ne serait rien sans eux. Ce sont eux les vraies stars à mettre en lumière : les bénévoles.
Je n'ai jamais été aussi professionnel qu'en amateurs. Quand j'étais pro, je faisais n'importe quoi. Et peut-être que si je ne l'avais pas fait, je n'aurais pas réussi. Chez les amateurs, l'entraînement est dur mais les joueurs ne doivent pas se faire chier, on joue au ballon. Il faut gérer le côté amateur mais pas trop. Je leur donne des billes pour qu'ils soient un peu plus professionnels dans leur alimentation. Ça marche une semaine puis je les revois avec les packs de bière. Mais vous avez raison les gars ! Vous avez 20 ans, sortez ! Profitez de la vie !
Je ressens la défaite fois mille ! Je n'arrive plus à dormir. C'est terrible. Les joueurs boivent des canons mais je suis triste pour eux. Si j'arrive à prendre un peu de leur peine, tant mieux. Par contre, quand on gagne, je suis le premier à faire du ventriglisse dans le vestiaire ! Je passe mes diplômes dans l'espoir d'entraîner chez les pros. J'ai besoin d'aller le plus on possible. Je veux voir ce que ça donne là-haut. Si je n'y arrive pas, si je n'ai pas le niveau, tant pis. Mais j'ai cette faim en moi qui me dit que c'est ma vie. Je suis entraîneur de football, c'est ma vie."
Raveyre explique pourquoi il a quitté les Verts
24/10 07:30

Attendu mardi prochain dans le Chaudron et s'apprêtant à recevoir ce soir Dunkerque, Noah Raveyre, gardien d'un Pau FC actuellement 2e de L2 avec un point de plus que son club formateur, revient sur ses vertes années dans la Pravda du jour. Extraits.
"L'ASSE m'a contacté à 8-9 ans. Il y avait aussi l'OL et le PSG. On supportait les Verts quand on était petits et, naturellement, le choix s'est porté sur eux. Ma seule apparition des pros, après l'expulsion d'Etienne Green lors du 0-6 contre Le Hqvre ? C'était un huis clos, un score lourd, mais j'en garde un bon souvenir. Avant, j'avais fait toute la prépa avec eux au retour de l'Euro U17 et joué 2 ou 3 amicaux. Du coup, j'étais numéro 2 en attendant une doublure attitrée.
Juste avant ce match de L2 où je rentre, une proposition est arrivée. Les négociations n'ont pas abouti, mais pas pour des questions financières. Le projet sportif m'intéressait avant tout. Puis Gautier Larsonneur a signé en janvier 2023, du coup il y avait 5 gardiens pros. Le projet sportif était un peu loin, un peu compliqué, alors que je sortais d'une prépa où j'avais montré de très bonnes choses pas forcément récompensées.
Mon expérience au Milan AC, marquée par une finale en Youth League, 9 feuilles de matches en équipe une et 14 matches de Série C, a été très enrichissante. Mais, en fin de saison passée, on s'est dit que, même si le Milan avait toujours ce projet de temps de jeu en équipe première, je devais continuer à évoluer, pas seulement faire des séances et du banc."
Janot et Debuchy auront les boules
23/10 19:43

Accompagnés d'Émilie Andeol (championne olympique de judo), Manon Houette (championne du monde et d’Europe de handball), Kylian Portal (nageur handisport), des escrimeurs Charlotte Lembach et Jean Philippe Patrice et de la basketteuse Héléna Ciak, Jérémie Janot et Mathieu Debuchy procéderont le mercredi 29 octobre (10h30) au tirage au sort des 7e et 8e tours de la Coupe de France.
Marqué par l'entrée en lice des clubs de Ligue 2 donc hélas de l'ASSE, le 7e tour est programmé le samedi 15 novembre, entre le déplacement à Troyes et la réception de Nancy. S'ils ne trébuchent pas d'emblée comme ils l'ont fait trop souvent, les Verts prendront part au 8e tour le samedi 29 novembre (avant la réception de Dunkerque).
Si les Stéphanois ne déçoivent pas lors de ces 2 premiers tours d'une compétition qu'ils n'ont plus remportée depuis 1977 (Eirik Horneland avait 2 ans à l'époque et Jef Soucasse n'avait pas encore 7 ans), ils joueront en 32e de finale (contre le QSG au Parc ?) le 20 décembre, une semaine après la réception du Sporting Club de Bastia, actuellement lanterne rouge avec 4 petits points pris en 10 journées.
Sans défense face à Annecy
23/10 13:57

Eirik Horneland a donné des nouvelles de son effectif avant le déplacement à Annecy samedi. Chico Lamba et Lassana Traoré sont toujours blessés. Maxime Bernauer purge son dernier match de suspension.
Si Joao Ferreira a été absent une partie de la semaine, c'est parce qu'il est devenu papa récemment. Il est de retour selon le coach des Verts qui attend aussi Djylian Nguessan, revenu de la CDM U20 et laissé au repos.
Qu'en dit Kouadio ?
23/10 09:35

Né en banlieue et neveu d'un joueur ayant gagné la Gambardella avec les vilains en 1997 (Igor Malet), le défenseur annécien Julien Kouadio (formé au Clermont Foot) s'est exprimé hier en conférence de presse avant de recevoir les Verts ce samedi soir à 20h00.
"Je pense que c'est une très belle affiche. On affronte Saint-Etienne qui descend de Ligue 1. Ça permet aussi d'avoir du monde au stade. Je pense que c'est la meilleure affiche pour revenir à la maison. Je sens de l'engouement. Je pense qu'il y aura vraiment beaucoup de monde. Comme Grenoble, l'année dernière, le dernier match, il y avait pas mal de monde. Mais je pense que là, ce sera plus. Le kop stéphanois se déplacera. Je pense que ce sera un bon match en tribunes et j'espère aussi sur le terrain. C’est l’adversaire idéal, les conditions sont réunies pour faire un gros match. On sera naturellement motivés parce que l'adversaire fait que… Le fait de retrouver notre stade aussi rajoute ce supplément-là.
Est-ce le moment idéal pour affronter les Verts ? Non, parce qu'une équipe comme ça, bâtie pour remonter, comme elle fait 2 ou 3 mauvais résultats, elle va chercher à de nouveau vite à regagner pour reprendre la tête du classement. A nous d'élever notre niveau de jeu. Je pense que les Verts sont du même calibre voire un peu plus que Lorient, le Paris FC et Metz la saison dernière. Ils ont quand même conservé des très bons joueurs donc ça fait que l'équipe est d'autant plus forte. Notre victoire à Clermont nous a permis de souffler un petit coup mais il ne faut pas se contenter de ça. Il faut continuer à faire tourner le compteur parce que c'est important dans ce championnat-là. Même un point, c'est un point."
Sainté en fait le plus, Annecy en concède le moins
23/10 07:08

Selon Opta, le FC Annecy n’a concédé que 85 tirs depuis le début de saison, personne ne fait mieux en L2. À l’inverse, Saint-Etienne est l'équipe qui a le plus tenté sa chance (146 tirs).
Guyot redoute la réaction des Verts
23/10 06:59

L'entraîneur annécien Laurent Guyot s'est exprimé hier en conférence de presse avant d'accueillir les Verts après-demain soir.
"Il y a beaucoup de satisfaction de retrouver nos supporters et notre environnement mais le danger est de mettre trop de plaisir, de joie et d’enthousiasme sur tout ce qui entoure le match et d’oublier qu’il y a un adversaire de qualité sur le terrain avec lequel il faut être capable de rivaliser. Je suis heureux mais vigilant. Les Stéphanois s’étaient relevés de leur défaite face à Guingamp en allant s’imposer à Montpellier grâce à un très bon début de match marqué par un doublé de Davitashvili. C’était impressionnant. Il n’y a presque rien à faire quand ils sont comme ça. Je m’attends à un match très difficile car c’est un adversaire blessé qui a montré par le passé qu’il sait réagir. Il faut être à 100 % de son maximum sur la durée du match pour espérer quelque chose."
Annecy diminué contre Sainté
23/10 06:43

Comme le rapporte Le Dauphiné Libéré, le FC Annecy sera privé de plusieurs joueurs pour la réception de l'ASSE programmée ce samedi soir lors de la 11e journée de L2.
"C’est la tuile de la semaine. Ce mardi matin, le gardien annécien Escales s’est blessé (mollet) et est annoncé très incertain pour la réception de Saint-Etienne ce samedi (20h), premier rendez-vous d’une séquence de trois matchs en six jours (à Rodez, mardi 28, 20h30 puis réception de Boulogne vendredi 31, 20h). S’il ne pouvait tenir sa place, c’est Callens qui assurera l’interim. Revenu contre Clermont (victoire 1-0) où il est entré en jeu, Makutungu est à nouveau forfait.
Tout comme Pajot, qui ne retrouvera pas son ancien club, toujours à l’arrêt après une commotion fin septembre. Guyot a offert à Benama une semaine de repos après la Coupe du monde U20 au Chili où il a terminé quatrième avec la France.Koutoune était ménagé ce mercredi mais devrait être opérationnel. Au rayon des bonnes nouvelles pour le staff annécien, Lajugie, Billemaz, Venot et Nsakala ont fait leur retour à l’entraînement."
Allaigre allègre
22/10 23:33

L'ancien Vert Gabay Allaigre (26 ans) peut être fier. Avec son club d'Espaly, sous la direction de Lionel Vaillant, il est leader du championnat de R1 et, à l'occasion de dernier match, le week-end passé, contre Ceyrat (victoire 3-0), il a inscrit un magnifique but en toute fin de match. Ce n'était pas le seul ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE à disputer cette rencontre, puisque Kaïs Bendriss et Mathis Mezaber figuraient dans le onze espaviot au contraire d'Albion Jetishi. Les altiligériens sont sur la bonne voie pour retrouver le championnat National 3 qu'ils ont quitté il y a 5 mois, mais la route est encore longue.
Gabay Allaigre, natif d'Echirolles, (génération 1999) a porté les couleurs de l'ASSE de 2013 à 2017. Auparavant, il avait opéré à l'entente Crest Aouste puis à l'AS Valence. Après son passage à l'ASSE il a joué au SC Cruas, puis à l'AS Andrézieux, au Puy Foot 43 et à Velay FC, avant de rejoindre Espaly dans l'été 2022.
Bonnevay cite Jacquet
22/10 22:07

Formateur à la DTN et vice-président de l'UNECATEF, l'ancien adjoint stéphanois de Claude Puel Jacky Bonnevay (64 ans) s'est confié à Ouest-France. Extraits.
"J’ai entraîné dans toutes les divisions. Quand je dis ça, ça va des U17, U19, U20, National 2, National, Ligue 2, Ligue 1, à l’étranger, et même des sélections nationales. J’avais donc cette envie de transmettre. Je crois qu’il y a un âge pour ça. A la DTN, j'accompagne les entraîneurs, notamment ceux qui préparent le BEPF. C'est pour moi une façon de partager, avec plaisir, aux jeunes éducateurs et entraîneurs, non seulement la passion, mais aussi des outils et des éléments concrets pour leur permettre, on l’espère, de fonctionner le mieux possible.
D’abord, on ne se met pas dans une posture de donneur de leçons. Il n’y a pas de solution miracle pour gagner un match. Il y a simplement des choses à bien faire. Aimé Jacquet disait souvent : "Quand on fait bien les choses, on n’est pas sûr que ça marche. Mais si on ne les fait pas bien, on est sûr que ça ne marchera pas." Cette phrase est essentielle. Ensuite, on accompagne les entraîneurs, 10 par session. Je travaille avec Francis Gillot et j’ai 5 personnes en tutorat.
J’ai eu Didier Digard il y a quelques années, Patrick Videira qui est aujourd’hui au Mans. Il faut rappeler que les éducateurs du monde amateur sont souvent les premiers et parfois les plus importants dans la carrière des joueurs. La grande qualité à développer chez les éducateurs, c’est la communication. J’en parlais l’autre jour avec Didier Deschamps, qui est venu passer près d’une heure et demie avec nos stagiaires avant un match. Il a insisté sur un point : gérer un staff, c’est d’abord savoir communiquer."
20 113 supporters abonnés cette saison !
22/10 20:15

Comme le souligne Ici Saint-Etienne Loire, 20 113 supporters se sont abonnés à l'ASSE cette saison.
"C'est un record historique pour un club de ligue 2. L'ASSE bat le précédent record de 16 608 abonnés en L2, record détenu par le Racing Club de Lens. C'est également la deuxième meilleure performance de l’histoire de l’ASSE. Le record absolu reste à 20 307 abonnés. C'était la saison dernière et c'était pour la remontée en Ligue 1."
La mobilisation du peuple vert a dépassé les espérances d'Anaïs Durand. "Si on atteignait un chiffre aux alentours des 17 000, ce serait vraiment historique déjà pour de la Ligue 2 et ce serait un très bon chiffre" avait en effet déclaré il y a 3 mois la responsable de la billetterie de l'ASSE sur les ondes de la même radio locale.
Bouanga nominé pour le Ballon d'Or africain
22/10 17:13

L'ancien Vert, Denis Bouanga, désormais au Los Angeles FC, fait partie de la liste de 10 joueurs, dévoilée par La Confédération Africaine de Football (CAF), nommés pour recevoir le titre de meilleur joueur africain de l'année 2025.
Ce Ballon d’Or africain, également connu sous le nom de « Joueur africain de l’année », représente la plus haute distinction individuelle exclusive aux footballeurs du continent africain. Elle récompense depuis 1990 ses individualités, qu’elle met ainsi en lumière quelques mois après la cérémonie du traditionnel Ballon d’Or en France. Les lauréats des CAF Awards 2025 seront annoncés lors de la cérémonie prévue à la fin de l’année au Maroc.
Parmi les 10 nominés, il y a du beau monde :
- Andre-Frank Zambo Anguissa (Napoli et Cameroun)
- Denis Bouanga (Los Angeles FC et Gabon)
- Serhou Guirassy (Borussia Dortmund et Guinée)
- Achraf Hakimi (Paris St-Germain et Maroc)
- Oussama Lamlioui (Renaissance Berkane et Maroc)
- Fiston Mayele (Pyramids et RD Congo)
- Iliman Ndiaye (Everton et Sénégal)
- Victor Osimhen (Galatasaray et Nigeria)
- Mohamed Salah (Liverpool et Égypte)
- Pape Matar Sarr (Tottenham Hotspur et Sénégal)
Deux favoris semblent se dessiner avec Mohamed Salah, quatrième du dernier Ballon d’Or et auteur d’une saison très consistante avec Liverpool en Angleterre, ainsi qu’Achraf Hakimi, sixième du dernier Ballon d’Or et vainqueur d’une multitude de titres (dont la Ligue des Champions) avec le Paris Saint-Germain.
