Champion Achouri !

26/05 12:52

Buteur puis passeur décisif, Elias Achouri a été le grand artisan du succès (3-0) du FC Copenhague hier contre Nordsjælland, synonyme de titre de champion du Danemark, le 16e de son histoire pour le club que les Verts avait battu 3-1 en Europa League le 23 octobre 2008 grâce à des buts de Bafé Gomis, Loïc Perrin et Dimitri Payet. Formé à l'ASSE (de juillet 2012 à janvier 2016), l'international tunisien de 26 ans jouera ce jeudi la finale de la Coupe du Danemark contre Silkeborg.

 

Neyou relégué mais récompensé

26/05 11:08

Elu par les journalistes 3ème meilleur joueur de Leganes cette saison, Yvan Neyou, blessé, n’a pas participé à la dernière journée de championnat qui a vu son équipe remporter une victoire aussi facile qu’inutile face à Valladolid (3-0). 18ème et premier relégable, Leganes finit avec 40pts, 1pt seulement derrière Gérone et Séville (16ème et 17ème) et à 2pts de la 13ème place.

Désormais libre, il devrait surfer sur sa belle saison (30 matchs, 1 but) pour quitter Leganes et prolonger son aventure en Liga, après un bail à Leganes qui a manifestement convaincu la presse espagnole :

Le Camerounais est arrivé il y a trois saisons, à l'époque il ne comptait pas pour l'entraîneur ni n'était l'un des joueurs marquants de cette saison où Leganes a failli être relégué. Il est aujourd'hui l'un des piliers fondamentaux du vestiaire. Après avoir été promu la saison dernière et être devenu l'un des joueurs les plus appréciés et les plus en vue de Borja Jiménez, Yvan Neyou a une fois de plus démontré qu'il avait l'ADN de Leganés avec son caractère et sa constance sur le terrain.

Hugo Durin va rejoindre les Verts

26/05 07:07

Attaquant de Chambéry Hugo Durin (13 ans) a annoncé sa signature à l'ASSE dans une vidéo publiée ce lundi matin sur la chaîne youtube Savoie News.

Champion Mirallas !

26/05 06:51

Alors que son homologue stéphanois Romain Hamouma (38 ans) a hélas terminé par une relégation en Ligue 2, l'entraîneur des attaquants de l'Union Saint-Gilloise Kévin Mirallas (37 ans), a été sacré hier champion de Belgique après sa victoire 3-1 contre La Gantoise. Un titre que son club n'avait plus remporté depuis 90 ans !

Le compatriote de Lucas Stassin a livré sa réaction au quotidien Le Soir. "C’est quelque chose d’incroyable. Ce n’était pas prévu que je vienne dans le staff de l’Union cette saison. Mon rôle a grandi avec le temps parce qu’on m’a donné des responsabilités au fil des rencontres et jusqu’à ce titre totalement mérité. Quand je suis arrivé, il y avait quelques difficultés sur le plan offensif. Tous les attaquants ont eu  un déclic en zone de finition ?  Le travail a été collectif et n’est pas seulement venu de moi. Je suis fier parce qu’on a été chercher ce titre avec eux.  C’est mon titre numéro un dans ma carrière. Ce titre représente beaucoup parce que je suis avec une personne [Sébastien Pocognoli, ndp2] qui me tient à cœur et avec qui j’ai vécu quelque chose de sentimental. Il est aussi important pour ma famille. Dont mon fils qui joue à l’Union."

Juste avant le sacre de l'ancien Diable Rouge des Verts, le célèbre quotidien belge a rappelé à quel point son apport avait été important. Extraits.

"Au plus fort de la tempête, alors que l’Union glisse lentement mais sûrement vers les tréfonds du classement, et que ses attaquants patinent tant et plus, Sébastien Pocognoli décide d’appeler à la rescousse son ami d’enfance Kevin Mirallas. Les deux Liégeois se sont connus au centre de formation du Standard et ne se sont jamais perdus de vue. Sa mission : remettre les avants saint-gillois en selle, l’USG n’ayant marqué jusque-là que 14 buts en 18 matchs, toutes compétitions confondues.

Pour ce faire, l’ancien joueur, passé notamment par Lille et Everton, met en place une méthode très simple, qu’il nous avait détaillée en décembre dernier. "J’ai les attaquants en fin de session d’entraînement et parfois également Anouar Ait El Hadj et Anan Khalaili. Les trois premières semaines, on a juste travaillé des petites choses dans le rectangle, afin qu’ils reprennent confiance. On a fait beaucoup d’analyses vidéo de leurs matchs, pour leur montrer ce qu’ils faisaient de bien, mais aussi ce sur quoi ils devaient progresser. Au début, ce fut donc beaucoup du mental et du psychologique. Il a fallu les rassurer."

Et le déclic se produit bel et bien, surtout dans le chef de Promise David et Franjo Ivanovic, qui n’avaient respectivement trouvé le chemin des filets qu’à une et deux reprises avant l’arrivée de Kevin Mirallas. Et qui en sont aujourd’hui à quarante réalisations à deux, toutes compétitions confondues (22 et 18) ! "Personnellement, il m’a dit d’avant tout bien faire les choses simples. Même si je suis capable de réaliser des choses nettement plus compliquées, comme le fait de me retourner et d’éloigner de moi le défenseur", expliquait le Canadien.

"Il nous aide beaucoup. Il nous conseille notamment sur des petits détails qui peuvent faire la différence, sur la façon de se positionner dans le rectangle, sur les mouvements qu’on peut effectuer. Ce sont plein de petites choses qu’on peut mettre en pratique", réagissait quant à lui le Croate. Deux joueurs qui, grâce à leur progression fulgurante, ont récemment été convoqués pour la toute première fois en équipe nationale.

Plus globalement, la statistique est éloquente : depuis que Kevin Mirallas est arrivé, l’Union a marqué 81 buts en 38 rencontres. Soit plus du double par match en moyenne qu’avant sa venue. Peu à peu, son importance a également crû au sein du staff. Au point qu’aujourd’hui, il n’est plus surprenant de le retrouver le long de la ligne de touche à distiller des conseils aux attaquants, mais également à Sébastien Pocognoli lui-même."

U15 : the best contre Saint-Priest

25/05 22:45


Lucas Dagbo, auteur du dernier but

Avec la victoire d'il y a deux semaines à Oullins, les U15 avaient franchi un des trois marches menant au titre de champion régional. La deuxième se présentait cet après-midi à Saint-Priest. Jean-Philippe Primard connaît suffisamment bien la qualité de la formation san-priote pour savoir que ce déplacement ne serait pas une sinécure. Et il avait raison, car, si les Stéphanois l'ont emporté par 4 à 2, et ainsi franchi cette deuxième marche, ils ont dû s'employer à fond. Cet excellent résultat permet aux Verts de conserver leur place de leader, (devançant nos vilains voisins d'une longueur), avant la troisième marche qui les verra recevoir les voisins d'Andrézieux pour le derby ligérien.

Sous une lourde chaleur, le match commençait de la pire des façons pour les Verts qui encaissaient un but dès la 2ème minute, à la suite d'une perte de balle inopportune suivie d'un contre qui permettait à un adversaire, à l'entrée de la surface de placer un tir au ras du poteau. (Saint-Priest - ASSE : 1-0, 2ème).
La mise en jambes était difficile pour les Stéphanois qui allaient toutefois parvenir à égaliser : Naël Dani lançait Kellian Bufferne dans la profondeur, côté gauche. Ce dernier coupait sa course et prenait l'intérieur et plaçait un tir qui faisait mouche entre le gardien et le premier poteau. (Saint-Priest - ASSE : 1-1, 28ème)
Deux minutes plus tard, Ben Adam Kissoum recevait un ballon dans la surface, faisait un râteau, une feinte de frappe et son tir au sol trompait le gardien. (Saint-Priest - ASSE : 1-2, 30ème).
Après le repos atteint sur cet avantage de 2 à 1, les Verts vont montrer un meilleur visage et cela va rapidement se concrétiser au tableau d'affichage. Naël Dani débordait, rentrait vers l'intérieur et donnait un bon ballon, côté droit, à Sabri Sercu qui, sans contrôle, plaçait un bel intérieur du gauche pour inscrire le 3ème but. (Saint-Priest - ASSE : 1-3, 45ème)
Saint-Priest n'abdiquait cependant pas et allait réduire l'écart. Suite à une mauvaise relance, Haris Tiambo, à la lutte avec un adversaire aux abors de la surface, manquait de patience et provoquait un penalty. (Saint-Priest - ASSE : 2-3, 60ème)
Le match était relancé. Pour essayer d'égaliser, les San-Priots se livraient et sur un contre, les Verts se retrouvaient à 4 contre 2 : Lounes El Omari servait, côté gauche, Kellian Bufferne qui fixait le gardien et, altruiste, donnait à Lucas Dagbo pour le 4ème but, scellant ainsi la victoire des siens, malgré un temps additionnel de 11 minutes, le chronomètre de l'arbitre s'étant sûrement arrêté ! Malgré deux exclusions, une de chaque côté, le match se terminait dans un bon esprit. (Saint-Priest - ASSE : 2-4, 80ème+3) 

La composition : Dubanchet - Fayolle, Tiambo, Dubien, Bufferne - Dagbo, Reynoudt (Thibaudat, 50ème), Kissoum - Dani, Gacem (Hadj Mebarek, 69ème), Sercu (El Omari, 72ème)

La réaction de Jean-Philippe Primard"Il faisait très chaud et très lourd. Il était difficile de mettre du rythme. Mais cela n'explique sûrement pas notre mauvaise entame puisque nous encaissons un but dès la 2ème minute. Nous avons eu du mal à nous mettre dans le match, commettant pas mal d'erreurs techniques. Nous étions trop loin dans les duels. Mais nous avons cette capacité à réagir, à marquer des buts. C'est ce que nous avons fait puisque en deux minutes, nous avons réussi à prendre l'avantage pour passer devant à la mi-temps. C'était plutôt heureux vu la physionomie de ce premier acte. Notre deuxième mi-temps a été meilleure, même si saint-Priest restait dangereux. Nous avons rapidement fait le break, mais notre adversaire restait dans le match et est parvenu à réduire l'écart suite à une erreur de notre part sanctionnée d'un penalty. Une contre-attaque rapide nous a permis de prendre un avantage conséquent et de l'emporter. Mais cette victoire, je peux le dire, a été acquise dans la douleur, après un match pas facile. Cela ne m'a pas étonné outre mesure car je connaissais la qualité de notre adversaire. Je me souvenais qu'au match aller, nous avions égalisé dans les arrêts de jeu. Aujourd'hui, c'est la capacité à marquer qui nous a permis de l'emporter. Maintenant place au dernier match contre les voisins d'Andrézieux qui viennent de l'emporter sur Oullins. Il faudra prendre ce match au sérieux."   

Eymard et N'Guessan dans le dernier carré de l'Euro U17 !

25/05 22:24

L'équipe de France s'est facilement qualifiée pour l'Euro U17 en écrasant 4-0 l'Albanie, pays hôte. Vu la faiblesse de l'opposition, Lionel Rouxel avait décidé de mettre sur le banc ses deux cadres stéphanois. Dès son entré en jeu, Djylian N'Guessan, qui avait déjà scoré en début de semaine lors du succès contre l'Allemagne a marqué le 3e but de la rencontre à la 66e avant d'enfoncer le clou 13 minutes grâce à un cadeau de la défense adverse.

Paul Eymard, dont l'élégance balle au pied a été mise en exegue par le diffuseur de la rencontre (la chaîne de la Pravda), est à son tour entré en jeu dans la foulée. Les petits Bleus, qui finissent en tête de leur groupe, affronteront jeudi en demi-finale le second du groupe (probablement la Belgique et possiblement l'Italie ou l'Angleterre).

 

 

 

Champion Djouahra !

25/05 21:50

Alors que son précédent club Leganés, pourtant vainqueur 3-0 hier (sans Yvan Neyou, blessé) contre le Real Valladolid, a été relégué en L2 espagnole du fait de la victoire de l'Espanyol Barcelone contre Las Palmas, Naïs Djouahra a été sacré ce dimanche champion de Croatie avec Rijeka. Formé à l'ASSE (génération 1999 comme Mickaël Nadé), l'ancien joueur de la Real Sociedad a en effet battu 3-0 Slaven Koprivnica. 

Celui qui avait évolué sous les ordres de Lilian Compan avec les U19 stéphanois finit avec le même nombre de points (65), la même différence de buts (+28) et une attaque nettement moins bonne que le Dimamo Zagreb, qui avait raflé 18 des 19 précédents titres de champion ! C'est grâce au goal average particulier que le natif de Bourgoin-Jallieu a détrôné le club de Kévin Théophile-Catherine, Ronaël Pierre-Gabriel... et Maxime Bernauer !

U16 : pas de soucis contre Annecy

25/05 21:42


Un triplé pour Mathéis Piskor

Pour la dernière journée du championnat régional U16 Avenir, les Stéphanois de Kevin De Jesus recevaient le FC D'Annecy, un équipe qui les avaient inquiétés lors de la journée inaugurale, menant 2-0 à la mi-temps avant de se faire rejoindre sur deux réalisations de Melvin Bijot. Les Verts s'étaient même payé le luxe de manquer un penalty. Cet après-midi, à l'Etrat, l'issue du match a laissé moins d'incertitudes, les Verts l'emportant largement par 3 à 0. 

Le score était rapidement ouvert par Mathéis Piskor, dès la 7ème minute, sur une passe de Lucas Roche, repositionné en latéral gauche, ajoutant ainsi une palette à son jeu d'attaquant. La marque n'évoluait plus jusqu'au repos. Quelques minutes après la reprise, Mathéis Piskor y allait de son doublé (58ème), un doublé qui se transformait même en triplé puisque le virevoltant ailier, bien alerté par Mahé Royet, concluait en beauté ce match et la saison, en trompant le gardien annecien à la 89ème minute.
Le championnat est donc terminé, les Verts se classent à la deuxième place, derrière l'Olympique de Valence. Ils ont la meilleure défense et la 3ème attaque

La composition : Vial - Akil, Bagelli, Lengi, Roche - Verhoeven, Foray, Gary - Vibert (Royet, 48ème), Mansouri, Piskor. 

La réaction de Kevin De Jesus : "Ce match a été de très bonne facture. Nous l'avons bien maîtrisé, tant dans la possession que dans les phases de transition. C'est un bon indicateur sur les progrès réalisés par ce groupe au cours de la saison. Je voudrais souligner le bon état d'esprit des joueurs, qu'ils soient conservés ou non, tous ont joué le jeu jusqu'au bout. C'est le reflet de l'esprit qui règne dans le Centre de formation. C'est une saison réussie. Nous avons vu des joueurs se développer dans des équipes qui ont terminé leur championnat à de très bonnes places. Certains ont pu franchir une étape supplémentaire en signant un contrat professionnel. Plusieurs ont accédé à l'Equipe de France de leur catégorie. Ce sont des signes forts qui montrent la qualité de la formation, mais aussi de la préformation et de l'école de foot."  

Markarian ne croit pas à un repêchage

25/05 20:19

Ex-dirigeant de l'ASSE ayant tenté vainement d'en devenir propriétaire avant son rachat par KSV, Olivier Markarian a expliqué sur Carton Rouge TV pourquoi il ne croyait pas en un repêchage des Verts en L1, quand bien même le président de la DNCG n'a pas écarté avant-hier dans Ouest-France la possibilité de plusieurs rétrogradations administratives.

"Les gens de KSV sont arrivés avec un mode opératoire qui n’est pas celui de la L1, qui n’est pas celui de l’ASSE. Malheureusement, ils se sont peut-être trompés. Moi le premier, mon intention était de résider à Saint-Etienne et d’être au club tous les matins car c’est le mode opératoire qu’on a en Ligue 1. C’est comme ça ! Ça ne veut pas dire que ça ne changera pas avec Kilmer, ça ne veut pas dire qu’ils n’apprendront pas. On apprend tous de nos erreurs. Je reste persuadé qu’au départ, dans leur tête, ils pensaient qu’ils avaient raison. Ce qui est fait est fait, c’est malheureux mais c’est comme ça : au mois d’août, on joue en Ligue 2 les gars !

Je suis certain que la DNCG ne prononcera pas de descente administrative. Je n’y crois pas. Le patron de la DNCG ne peut pas faire ça, ce sera se désavouer lui-même. La DNCG appartient à la Ligue, la DNCG est pilotée par la Ligue. La DNCG ne peut pas prononcer de rétrogradation administrative pour défaut de droits télé quand c’est sa maison-mère qui est elle-même la cause du déficit économique des clubs. Si les clubs manquent d’argent aujourd’hui, c’est que les droits télé sont faméliques.

Il y a quelques années, j’étais encore dans le board de l’ASSE, on a eu des droits télé qui ont dépassé les 25 M€ à l’ASSE. Cette année, c’est 5 M€. Les 20 qui manquent, ils ne manquent pas qu’à l’ASSE, ils manquent à tous les clubs. Quand vous êtes "borde"r et que votre modèle dépend des droits télé, on ne peut pas vous reprocher que votre budget soit largement déficitaire puisque la Ligue la première ne vous verse plus d’argent. Ce serait quand même un sacré paradoxe. Ce serait extrêmement injuste.

Là où on a de la chance désormais à l'ASSE, c’est que s’il faut mettre 10 M€, on l’a vu avec le rachat des droits de Sportfive par le club, les propriétaires du club sont capables de mettre une telle somme sur la table. Qui était capable avant eux de faire ça ? Je l’ai vécu à l’ASSE, il y avait 2 lignes qui faisaient 80% des recettes : les droits télé et les ventes de joueurs. On ne regardait même pas la billetterie, le merchandising, les partenariats à droite à gauche qu’on pouvait faire. Quand t’as une des lignes qui tousse, tu bascules très vite dans la zone rouge.

Je trouverais très culotté que la DNCG reproche à des clubs d’être déficitaires alors que c'est la Ligue qui ne leur donne pas d’argent. Il y aura d’autres mesures que la rétrogradation : des encadrements de la masse salariale, des interdictions d’achats de joueurs. La DNCG va titiller les clubs pour la forme, pour que ce soit politiquement correct. Mais je ne crois pas à une rétrogradation sauf si un club a 200 M€ de déficit. Comment tu peux reprocher à Angers qu’il manque 5 M€ alors qu’il vient de perdre plus de 10 M€ de droit télé ?"

On a eu Ekwah, on aura Kouame ?

25/05 19:09

Auteur de 3 buts et de 4 passes décisives en 7 matches joués ce printemps en D1 finlandaise, le milieu offensif ivoirien de l'Inter Turku Axel Kouame (21 ans), valorisé 500 000 € par Transfermakt, est pisté par l'ASSE selon le site Africa Foot.

 

Saivet sauvé

25/05 18:51

Défait 1-2 par Boulogne ce soir à Montpied mais vainqueur 3-1 mardi au stade de la Libération, le Clermont Foot de Henri Saivet et Kader Bamba a validé dans la douleur un maintien en L2 obtenu depuis longtemps par le GF38 et le FC Annecy. Il y aura donc 4 clubs de la Région Auvergne Rhône-Alpes la saison prochaine dans cette division, comme lors des 2 dernières saisons passées par les Verts dans l'antichambre de l'élite.

Briançon brillant jusqu'au bout

25/05 14:22

Joueur de club, jovial, solide et dur au mal (le poteau de la cage côté Nord s'en souvient encore), Anthony Briançon a annoncé sur Instagram son départ de l'ASSE après 3 saisons en Vert. Arrivé après la descente pour être le capitaine de l'équipe de Laurent Batlles, il aura joué 58 matchs en Vert (dont 1 minute cette saison) pour 2 buts de la tête face à Grenoble et Troyes.

"Il est temps pour moi de refermer un chapitre important de ma vie. Après trois saisons passées sous les couleurs de l’ASSE, l’heure est venue de vous dire au revoir.

Porter ce maillot, défendre ce blason, vivre des émotions aussi fortes à Geoffroy-Guichard … c’est un honneur que je n’oublierai jamais. Ce club est unique, son histoire immense, et son public incroyable. Vous êtes un peuple vert passionné, fidèle, dans les bons comme les moments les plus difficiles. Merci pour votre soutien indéfectible.

Cette dernière saison a été difficile, et j’ai dû apprendre à vivre le football autrement, en silence.

Malgré tout, Saint-Etienne restera à jamais une ville spéciale pour moi. C’est ici que mes deux filles sont nées. Ce club et cette ville font désormais partie de mon histoire, au delà du football.

Je tiens à remercier mes coéquipiers, pour les moments vécus, sur et en dehors du terrain.
Une pensée particulière pour mes proches, qui m’ont soutenu à chaque instant.

Je quitte Sainté avec le sentiment d’avoir tout donné, humainement et sportivement. Je vous souhaite le meilleur pour la suite. L’ASSE mérite de retrouver la lumière.

Place à un nouveau chapitre, sur d’autres terrains.

L’amour du maillot, lui, ne s’efface pas."

El Jamali vu par Chauvin

25/05 13:40

Sélectionneur de l'équipe de France U18, Landry Chauvin nous a livré sa réaction après l'officialisation du premier contrat pro du milieu offensif stéphanois Nadir El Jamali.

"Nadir, je ne l’ai eu qu’à un seul rassemblement, en Turquie en novembre dernier. Laurent Huard m’avait dit que je devais m’intéresser à ce joueur. Je voulais le prendre au mois d’octobre, malheureusement on n’avait pas de rassemblement à ce moment-là et je sais qu’il était allé jouer avec les U18 du Maroc. J’avais demandé à Nadir s’il était disposé à intégrer la sélection française. Il m’a dit que son cœur penchait pour la France donc il a intégré notre sélection.

Ce que Nadir m’a montré à l’entraînement m’a confirmé ce que Laurent m’avait dit. Nadir a une certaine aisance avec le ballon, il est capable de jouer court ou long. C'est un joueur technique qui a une bonne vision du jeu. Je l'ai titularisé contre les Turcs et il n’a pas transféré en match ce que j’avais pu voir à l’entraînement. La première sélection, il y a toujours un peu d’appréhension. La gestion des émotions n’est pas évidente.

Par contre Nadir a fait une excellente entrée contre les Pays-Bas trois jours plus tard. Ça m’a vraiment envie de le revoir d’ici la fin de la saison. L’opportunité ne s’est pas présentée en mars mais elle vient de se présenter. Je l’ai sélectionné comme Luan Gadegbeku pour un Tournoi qui se déroule au Japon les dix premiers jours du mois de juin. On a quatre matches au programme là-bas donc ça va me permettre de mieux apprécier les qualités du garçon.

J’ai bon espoir que Nadir, qui a joué comme Luan pas mal de matches de N3 cette saison, a muri grâce à cette expérience en équipe réserve et qu’il prend un peu plus de responsabilités dans le jeu. Ce qui me plaît chez lui, c’est son intelligence de jeu. Nadir sait quand il faut mettre le pied sur le ballon et quand il faut accélérer le jeu. Un peu comme Luan, Nadir a besoin de prendre confiance en lui pour oser des choses et lâcher le frein à main qu’il avait encore lorsque je l’ai découvert en novembre."

Markarian n'épargne pas KSV

25/05 12:06

Ex-dirigeant de l'ASSE et ancien candidat au rachat du club, Olivier Markarian s'est confié hier sur Carton Rouge TV. Extraits.

"Peut-être que le péché originel de l’ensemble des personnes qui entourent Larry Tanenbaum a été de ne pas tout de suite comprendre ce qu’était vraiment la Ligue 1. La Ligue 1, ce n’est pas un championnat facile. La Ligue 2, ce n’est pas un championnat facile non plus. La Ligue 1, c’est le 5e plus grand championnat du monde, où il y a des gens qui sont habitués, avec du talent, avec des joueurs qui coûtent un certain prix, avec du physique, avec de l’impact, avec de la tactique, avec des grosses écuries. Sportivement, quand les gens de KSV sont arrivés avec leur modèle, ils ne s’attendaient pas à ce niveau de difficulté (…) On ne peut pas leur reprocher d’avoir des oursins dans les poches vu ce qu’ils ont investi l’été dernier.

Qu’ils aient fait des mauvais choix, ce n’est pas improbable. Je sais qu’ils ont mis dès leur arrivée du cash qui nous a permis de faire la boucle jusqu’au mois de juin de cette année. Les recrutements n’ont pas été à la hauteur car ils ont peut-être sous-estimé la Ligue 1. C’est fort probable. Ils en sont tous malheureux, Larry Tanenbaum le premier. Ces gens-là, ils ne transpirent pas la lose. Ce sont plutôt des gens qui viennent pour gagner. Leur CV parle pour eux, leur palmarès parle pour eux. Ils ont payé cette année leurs erreurs et ils ont fait payer malheureusement au club leurs erreurs, surtout sportivement.

Maintenant les dirigeants de KSV sont au pied du mur. Le vrai challenge va être de trouver la bonne recette, de trouver ce dont on a besoin en L2, c’est-à-dire une colonne vertébrale de grognards. Des gens qui ont un vécu, du physique, qui ne sont pas forcément les plus grands techniciens du monde mais qui sont des joueurs de club. J’en parlais avec Christophe Galtier. Il me disait : « on a gagné la Coupe de la Ligue avec 2 joueurs extraordinaires devant et des joueurs de club, des joueurs qui ne seront jamais internationaux. » Des joueurs comme Fabien Lemoine, qui m’avait dit : « Je reste à Sainté car je sais que je ne jouerai jamais pour Manchester United. »

Gautier Larsonneur a été beaucoup critiqué cette année mais pour moi c’est un joueur de club. Il est comme il est, il a ses défauts. Léo Pétrot aussi, c’est un vrai joueur de club. C’est des gars, tu les mets dans un club, ils vont mouiller le maillot pour le club, ils vont se batte pour le club. Ils ne tricheront jamais. Il va falloir aussi prendre des gars talentueux qui vont faire que tu vas gagner 2-1 au lieu de faire 1-1. Des mecs qui vont tirer le reste de l’équipe vers le haut. Christophe Galtier me disait : « Avec Pierre-Emerick devant, t’imagines pas à quel point les milieux de terrain courent derrière lui. »"

 

El Jamali signe pro

25/05 10:55

L'ASSE a annoncé ce dimanche que Nadir El Jamali (18 ans) a signé son premier contrat pro jusqu'en 2028. Repéré par le scout francilien Hamdane Karouni dès 2019 à l'époque où il jouait au Blanc-Mesnil, passé par l'INF Clairefontaine et arrivé chez les Verts en 2022 en même tant que Luan Gadegebeku (son coéquipier de l'équipe de France U18 passé pro il y a 8 jours), le milieu offensif a claqué 3 pions (dont 1 lors du derby gagné chez les vilains) en 17 matches de N3 joués cette saison (9 en tant que titulaire).

Ça dansait, ça chambrait

25/05 10:04

Dans un entretien paru en début de semaine sur la chaîne youtube Footballdayy, Frédéric Piquionne (46 ans) est revenu sur ses vertes années.

"Je n’étais que prêté au départ [L'ASSE a levé l'option d'achat en 2005 contre 3 M€, ndp2] . Si ça ne marchait pas à Sainté, je revenais En Bretagne. Mes agents avaient vu que l’ASSE était bien placée pour monter. A partir du moment où il y a eu la montée, avec ce but de Bridonneau [le but de la montée a en fait été marqué 2 semaines plus tôt par Fred Mendy à Niort, ndp2], il y a eu une discussion entre mes agents et moi. Il y a eu un match aussi que je suis allé voir à Geoffroy-Guichard incognito.

Je voulais sentir l’atmosphère, voir le club, les supporters. Ça m’a plu tout de suite. Ils savaient qu’Elie Baup allait arriver au club. J’ai eu des discussions avec Elie Baup et avec Romeyer aussi. On a conclu très rapidement en se disant que Sainté, c’était quand même une place forte dans le football français, qu’il fallait se maintenir et que j’étais quand même un renfort assez important du fait de mes 3 saisons en Ligue 1. C’était sympa.

Les débuts ont été difficiles, ce n’était pas simple de se faire accepter par les supporters car on a perdu le premier match à domicile [contre Monaco, ndp2]. Ensuite on va à Ajaccio, on fait 1-1 [c’était lors de la 6e journée. Entretemps Sainté avait perdu à Lens et enchaîné 3 autres nuls contre Strasbourg, Paris et Nantes, ndp2]. J’étais un peu la tête de turc car j’avais pris la place d’un joueur très apprécié des supporters [Lilian Compan, ndp2] et je n’avais pas encore marqué donc c’était très compliqué. On avait une très belle équipe : Zokora, Feindouno, Ilunga, Diawara, Papus Camara, Jérémie Janot, Julien Sablé et j’en passe. On avait quand même une équipe assez performante et très joueuse. Il y avait aussi beaucoup de camaraderie. Ça dansait, ça chambrait. Il n’y avait pas les réseaux sociaux pour montrer tout ça. On avait vraiment une équipe soudée.

A partir du moment où on a commencé à gagner à Geoffroy-Guichard, c’était compliqué pour les équipes adverses. On a battu beaucoup d’équipes cette année-là qui sont venues chez nous, même si à l’extérieur c’était un peu plus compliquée [9 victoires à la maison, 3 à l’extérieur, ndp2]. A domicile, on était vraiment intraitable. Il y avait déjà une ambiance très forte à Geoffroy-Guichard, clairement ! Déjà, c’était l’année de la remontée, l’année où les résultats étaient assez performants et surtout il y avait des buts, il y avait du spectacle à Geoffroy-Guichard. C’était vraiment une belle année, on finit à la 6e place et ça, on s’en rappellera, c’est sûr ! Sainté, je l’ai toujours dit, je pense que c’étaient les meilleurs moments de ma carrière.

Mais à un moment donné, je suis dans ma 5e saison dans le monde professionnel. Je me dis que je suis béni, jamais je n’aurais cru vivre des moments aussi extraordinaires. J’ai gagné à Sainté 2 trophées de meilleur joueur de Ligue 1 mais c’est le collectif qui m’a permis d’avoir ces trophées. La deuxième saison à l’ASSE a été hyper mitigée. On avait pratiquement la même équipe mais on n’a pas réussi à confirmer ce que l’on a fait la première saison [l’ASSE a fini à la 13e place, ndp2]. Il y a eu des banderoles sur moi, je crois que c’est là que je me suis tapé avec supporter. Pas mal de choses ont fait que cette saison-là ne s’est pas très bien passée.

A la fin de cette saison, j’ai dit au club : « si c’est moi qui gêne, laissez-moi partir ! » Peut-être que je l’ai dit sur un coup de tête car à un moment donné, il y a des choses qui se passent et qui ne sont pas pardonnables. Mais finalement, en discutant avec mes agents, en discutant aussi avec le club, à la fin on s’est dit : « Bon, on va repartir sur une page blanche. » Et la 3e saison, finalement, c’est une saison de consécration même si je n’ai fait que 6 mois. On a joué avec Ilan tous les deux devant, on avait Ivan Hasek, un super coach. Ça s’est super bien passé sur les 6 premiers mois.

Mes agents avaient dit au club : « attention, il ne lui reste pas beaucoup de temps de contrat. A un moment donné, il va falloir faire quelque chose car on connaît le salaire des autres, il est en train de faire du bon travail. Faites attention il peut y avoir des choses qui peuvent arriver. » Ils n’ont pas voulu comprendre, ils ont voulu attendre. Ils m’ont traité comme, euh… ce que j’ai dit [« un esclave » selon les propos tenus à l’époque par le joueur, ndp2]. Et voilà. A un moment donné, départ à Monaco.

Quand un joueur performe dans une équipe, quelles sont les 2 solutions s’il ne lui reste pas beaucoup de temps de contrat ? On le prolonge avec une revalorisation salariale ou on le vend pour se faire de l’argent. Au moins on discute. Au minimum ! Or toutes les discussions que j’ai eues, c’est : « tais-toi, y’aura rien du tout, et si t’es pas content, tu vas jouer en réserve. Je ne sais pas s’ils sont perdants car il y avait une option d’achat quand même assez importante [Monaco l’a levée contre 6 M€ après avoir déjà déboursé 1 M€ pour son prêt, ndp2] mais au final je suis parti.

 Ce que je pouvais comprendre avec les supporters, c’est qu’on était à ce moment-là 3e du championnat. Si j’étais resté, est-ce qu’on aurait encore plus performé, est-ce qu’il y aurait eu la Ligue des Champions ? Mais à un moment, si j’ai sorti cette déclaration, c’est ce que j’ai ressenti moi. C’est ce que je j’ai essayé d’expliquer mais personne ne veut le comprendre. Enfin certains l’ont compris mais pas d’autres. Dans quelque temps, je pense qu’il y a quelque chose qui sortira par rapport à tout ça…

Peut-être qu’à un moment donné les gens se rendront compte que… Ils s’en sont rendus compte car finalement les deux présidents et surtout Monsieur Romeyer qui a été un acteur principal de ce départ, même s’il ne s’en rend pas compte et qu’il a fait la déclaration : « Ouais, il ne partira pas, c’est irrévocable », etc. Mais finalement le dernier jour je suis parti. Même si c’était à la dernière seconde."

 

 

 

Diony buteur avec Bandirmaspor contre Boluspor

24/05 22:10

En play-off d'accession en L1 turque, Loïs Diony a marqué ce lundi le premier but de la victoire (4-1) de Bandirmarspor contre Boluspor. Auteur de son 6e pion depuis qu'il a quitté Angers le 6e février dernier, l'ancien avant-centre stéphanois sera promu s'il s'impose jeudi prochain sur le terrain de Fatih Karagümrük, où Yannis Salibur a mis un terme à sa carrière il y a 3 ans.

 

Kasia au pays de Casio

24/05 18:41

Contrairement à l'ailier Mylan Toty (peu en vue lors du Tournoi de Montaigu remporté il y a un mois par les petits Bleus) Nathan Kasia (non convoqué en Vendée) fait partie des 20 joueurs sélectionnés en équipe de France U16 pour l'International Dream Cup qui se déroulera au Japon. Le prometteur défenseur central stéphanois affrontera successivement la Côte d'Ivoire (le 4 juin), la Colombie (le 6 juin), et le pays hôte (le 8 juin).

Gadegbeku et El Jamali sélectionnés pour la Friendship Cup

24/05 18:05

Les milieux de terrain stéphanois Luan Gadegbeku et Nadir El Jamali font partie des 20 joueurs sélectionnés par Landry Chauvin en équipe de France U18 pour la Friendship Cup, tournoi international qui se déroulera à Nyon (Suisse).

Dans le groupe A, ils affonteront successivement contre les Etats-Unis (le 1er juin), l'Australie (le 4 juin) et l'Argentine (le 7 juin) avant de jouer un match de classement le 10 juin.

Le groupe B est constitué du Japon, du Portugal, du Sénégal et de l'Uruguay, le vainqueur de chaque groupe se qualifie pour la finale.

 

Le SCO promeut Andreu (5)

24/05 14:19

Yoann Andreu (36 ans), qui avait été contraint de mettre un terme à sa carrière à Angers il y a 6 ans à cause de sa blessure au genou, a réussi sa reconversion au SCO. Ayant entraîné les U16 (de 2020 à 2022), les U17 (la saison 2022-2023 et cette saison 2024-2025), les U19 (la saison 2023-2024), la réserve (lors de la saison 2022-2023 quand Abdel Bouhazama avait été promu coach des pros), l'ancien latéral stéphanois a été promu directeur du centre de formation selon le compte facebook Incroyable Angers SCO.

Bernardoni descend encore

24/05 09:23

Trois ans après être descendu avec les Verts de Saint-Etienne, Paul Bernardoni (28 ans) a été relégué avant-hier avec ceux d'Yverdon, sachant qu'il était entretemps déjà descendu avec Angers en 2023. Le natif d'Evry, qui avait joué les 6 premiers mois avec l'Estac quand Troyes avait été relégué en 2016, aura encaissé cette saison 68 pions en 38 matches de Super League (L1 suisse), soit 9 de moins que son ancienne doublure de l'équipe de France Espoirs Gautier Larsonneur en 34 matches de Ligue 1...

Ce 18 juin était comme un 14 juillet pour Paga

24/05 08:51

Dans la dernière édition de la Pravda, Laurent Paganelli rappelle qu'il a joué son premier match au Parc des Princes juste avant la renversante victoire des Verts contre Reims le 18 juin 1977 en finale de Coupe de France. Un trophée que l'ASSE n'a plus soulevé à ce jour...

"J'avais 14 ans et j'ai marqué l'unique but de l'équipe de la Méditerranée contre l'Alsace en finale de la Coupe nationale des Minimes. Jouer en lever de rideau de la finale, c'était le 14 Juillet pour nous ! On a fait le tour d'honneur au moment où les pros s'échauffaient. Se retrouver devant Osvaldo Piazza ou Christian Lopez, c'est comme si aujourd'hui tu croisais Brad Pitt ou Clint Eastwood. Pour nous, c'étaient des dieux. Je collectionnais leurs vignettes Panini.

J'étais dans le radar de l'ASSE depuis le tournoi de Montaigu que j'avais gagné 2 mois plus tôt en mettant un triplé en finale contre Israël. J'ai rencontré Pierre Garonnaire au Parc des Princes. Mon match au Parc des Princes a sans doute participé au fait que je signe à Sainté. C'est d'ailleurs dans le même stade que j'ai débuté en D1 un an plus tard, face au PSG [le 25 août 1978, à 15 ans 10 mois et 5 jours, ndp2]. J'avais remplacé Rocheteau, blessé."

 

Comolli parle plus que Gazidis

24/05 08:19

Alors que son homologue stéphanois Ivan Gazidis ne s'est exprimé publiquement que 3 minutes sur DAZN depuis la fin de saison, son homologue toulousain Damien Comolli a donné une conférence de presse de plus d'une heure avant-hier. L'ancien directeur sportif des Verts a bien sûr longuement parlé du TFC mais aussi de la situation du football français, comme le rapporte le site Les Violets. Extraits.

"On a un sentiment de progression et de frustration. On a progressé, car chaque année depuis que nous sommes arrivés, on fait mieux que l’année passée. Je ne sais pas où on va s’arrêter, mais les faits sont là. En finissant 10ᵉ, c’est la première fois depuis 2013 ou 2014 que le club se classe dans les dix premiers. Il y a aussi beaucoup de frustration, car on aurait pu faire mieux. Il y a eu des opportunités dans la saison, avec des virages à prendre, qu’on n’a pas pris. On est allé dans le décor plutôt que de prendre le virage.

Il y a aussi de la colère par rapport à nos matchs à domicile. Nous n’arrivons pas à gagner de manière régulière, à avoir de la continuité dans les résultats. C’est un vrai sentiment de colère contre nous-mêmes. On est huitième à l’extérieur, quatorzième à domicile. Ce n’est pas entendable. Il faudrait qu’on soit 6ᵉ, 7ᵉ ou 8ᵉ à domicile et qu’on garde les mêmes performances à l’extérieur. On a loupé des matchs clés au Stadium, contre Montpellier, l’OL et Strasbourg, même si le duo Bastien - Frappart nous a beaucoup aidés à perdre ce match-là. Il y a aussi le match de Guingamp en Coupe de France. Je n’hésite pas à le décrire comme une faute professionnelle.

La progression est indéniable. La frustration est indéniable. La colère est indéniable. On a essayé de rester consistants dans notre style de jeu, basé sur le jeu de position et la possession. Par contre, je ne veux pas qu’on devienne une équipe de transitions, c’est-à-dire de contre-attaque. Ce n’est pas notre culture. Si on regarde les chiffres bruts, on peut penser qu’on a du mal à faire du jeu quand on est chez nous, moins s’exposer, moins prendre de risques, car à l’extérieur, c’est l’autre équipe qui doit plus sortir. Il faut utiliser le jeu de transition, mais je ne veux pas entendre parler qu’on devienne une équipe de transition l’année prochaine. On ne l’a jamais été et tant que je serai président du club, on ne le sera pas.

Point positif : on a largement surperformé par rapport à notre budget et à la masse salariale. C’est un marqueur très fort pour nous. Je le dis souvent en interne : on a beaucoup moins d’argent que les autres, donc si on fait pareil que les autres, on ne va pas avoir de succès. On essaye donc de faire différemment, comme depuis qu’on est arrivés. C’est important de surperformer par rapport à la masse salariale. Notre style de jeu, notre identité, notre culture, l’utilisation de la data nous permettent de faire ça. Il faut qu’on continue.

On avait projeté 42 points et +1 de goal average. Je vous jure sur la tête de mes trois enfants que c’est vrai. C’est ce qui s’est passé. La frustration, c’est qu’on sait qu’on peut faire mieux en fonction de la dynamique, car ça, c’est une projection d’avant-saison. On est énormément frustrés parce que quand on fait nul à Lyon, après avoir perdu contre Montpellier à domicile – ce qui est une grosse sortie de route –, on est 8ᵉ ex æquo à un point de la Coupe d’Europe. On pensait que la 7ᵉ serait européenne. Et là, on a enchaîné une série de blessures, série inédite en cinq ans. Rasmus m’a dit qu’avec Djibril, ils ont joué trois matchs ensemble. On a perdu Rasmus, Djibril, Niklas, Yann, Zakaria a joué 71 minutes en trois mois, King mettait but sur but… C’est une des raisons pour lesquelles on a fini 10ᵉ et pas au-dessus.

Il y a la data, et la data sous-jacente. Pour cette dernière, on se détache des victoires ou des défaites, des buts marqués ou encaissés, et ça nous donne une indication de nos performances. On est le club en Europe qui a le plus sous-performé : 12,3 points d’écart entre ce qu’on a fait et ce qu’on devait faire. Après, est-ce qu’on avait l’équipe pour faire 4ᵉ ou 5ᵉ ? Je n’y crois pas. Il faut un concours de circonstances et une dynamique incroyable, mais sinon, dans des circonstances normales, on pouvait faire au-dessus de la 10ᵉ place. Pourquoi on n’a pas réussi à faire mieux ? Les raisons sont enfantines. On n’a pas été assez bons défensivement, et devant le but. On a bien fait, sauf dans les deux surfaces.

De manière macroéconomique, il y a un aspect qui m’inquiète énormément, c’est le piratage. Il y a une consommation du foot français qui bat tous les records dans les stades, pas seulement ici mais partout. Vous avez vu les chiffres sur la dernière journée. On était bien placés pour le savoir. J’ai rencontré Jean-François Soucasse le lundi avant le match à Sainté, quand on avait la réunion de la restitution des groupes de travail à la FFF. Les places se sont vendues en 15 minutes à Geoffroy-Guichard. L’ambiance était absolument extraordinaire, comme les Stéphanois savent le faire. Dans les stades, il n’y a jamais eu autant de monde.

Quand vous regardez les chiffres, notamment chez les jeunes, les 15-35 ans, il n’y a jamais eu autant d’intérêt pour la Ligue 1. La Ligue 1 n’a jamais été autant regardée. Le problème, c’est que les gens qui regardent ne paient pas. Et ça, c’est un gros problème pour nous. Ce que j’appelle de mes vœux les plus forts, c’est que le politique prenne le sujet à bras-le-corps.

Il y a une PPL (proposition de loi, ndlr) qui va être débattue en commission et en hémicycle, au Sénat, début juin. La partie lutte contre le piratage est dedans, et je n’ai qu’une crainte : c’est qu’elle doive attendre. La PPL est composée d’autres aspects qui peuvent attendre, quand on compare au piratage.

L’Italie a changé sa loi, l’Angleterre a changé sa loi il y a bien longtemps, l’Espagne a changé sa loi, l’Allemagne a changé sa loi. On est le dernier pays, dans les cinq grands championnats européens, qui n’a pas changé la loi et ne peut pas lutter contre le piratage. Et s’il n’y a pas de lutte contre le piratage très rapidement, le foot français court vers sa belle mort.

C’est un enjeu extrêmement important et il ne faut pas que ce soit un enjeu politique. Il faut que ce soit un enjeu d’intérêt général pour le sport français. Quand les revenus des clubs français baissent sur les droits TV, que la taxe Buffet (un mécanisme de solidarité à destination du sport amateur, ndlr), qui est de 5 %, et qui alimente le sport olympique, baisse, que l’argent reversé par la Ligue vers la Fédération baisse, et que c’est un problème pour le foot amateur… C’est pour ça que je dis que c’est un problème d’intérêt supérieur du football français, et je dirais même du sport français.

Philippe Diallo (président de la FFF) m’avait demandé de coordonner le groupe de travail qui s’intitulait "stratégie économique", auquel j’ai tenu à ajouter "mise en valeur du produit et contenu". Le groupe de travail a fait une restitution. Ça a été plus de 16 heures de réunion. Dans le groupe de travail, il y avait 13 clubs. Ça a été une expérience passionnante pour moi, j’ai énormément appris sur énormément de choses, dans un esprit de collaboration totale. Quand vous entendez que le foot français se déchire, que les dirigeants ne peuvent pas collaborer, c’est faux.

Je crois que le rapport final contient 350 ou 400 pages. On a fait 40 propositions pour changer le foot français, son contenu et son économie. Ces 40 propositions vont être transmises aux clubs de Ligue 1 et Ligue 2 entre demain (vendredi) et la semaine prochaine pour un vote. Ce sont des propositions que j’ai présentées en collège de Ligue 1, donc ce ne sera pas une surprise.
Après, on va essayer de mettre en place le plus de réformes possible, le plus rapidement possible.

Je vais rédiger des mails aux présidents des clubs dans les prochaines heures, avec une flopée de propositions. Ils devront voter pour dire s’ils jugent les mesures utiles, et urgentes. On va le jauger à la majorité. Je n’ai écarté aucune idée des présidents, toutes les idées étaient bonnes à prendre. Aussi, sur chaque mesure, on indique qui doit prendre la mesure sur un plan statutaire (Ligue, FFF, État…).

Encore une fois, j’ai une crainte, c’est qu’on se trompe de combat. Tout le monde parle de la gouvernance du football français, de savoir s’il faut une société commerciale de clubs, deux sociétés commerciales de clubs pour la Ligue 1 et la Ligue 2…

Je vais vous dire franchement – et passez-moi l’expression – mais ça, je m’en fous. C’est ce que j’ai dit à certains de mes collègues. Tout le monde prend en exemple le foot anglais et la Premier League. Je la connais bien. Elle a été créée en 1992, Arsène est arrivé à Arsenal en 1996, moi en 1997. Elle n’avait que cinq ans.

La personne qui a créé la Premier League, David Dein, j’ai travaillé pour lui pendant sept ans à Arsenal, parce que c’était le propriétaire. Ce qui fait le succès du foot anglais, ce n’est pas la gouvernance, ou le fait qu’il y ait deux sociétés commerciales. C’est le contenu du produit.

C’est ça qui va nous sauver : le contenu qu’on va mettre sur le terrain et qu’on va transmettre aux spectateurs. C’est pour ça que j’ai mis énormément de temps et d’énergie – sûrement au détriment du club – à ce projet sur les deux ou trois derniers mois, et que je vais y mettre beaucoup de temps et d’énergie dans les mois qui arrivent, pour faire passer le plus de réformes, qui seront votées à la majorité.

S’il y a une réforme dans laquelle je crois mais qui n’est pas votée, on ne la fera pas passer. Il n’y a aucun problème là-dessus. Mais ce qui va nous sauver, c’est l’image. Il faut qu’on restaure notre image, qu’on améliore considérablement notre produit. La F1, le rugby, le basket ont évolué. Étant passé par Fenerbahçe, qui est un des plus grands clubs européens de basket, et ayant côtoyé l’Euroligue, ce que fait l’Euroligue au basket, c’est magnifique. Le produit qu’ils ont mis sur le parquet est absolument magnifique. Et nous, on n’a pas évolué.

L’avenir du foot français passe par des réformes qui vont améliorer le contenu que l’on produit, avant de parler de gouvernance. Je vais vous donner quelques exemples concrets. Une des réformes, c’est de mettre un micro et une caméra sur l’arbitre, et de placer le téléspectateur au cœur du jeu en permanence. Une autre réforme, c’est de permettre à l’arbitre d’annoncer la décision VAR à un micro et sur les grands écrans dans le stade.

On est allé à un tel niveau de granularité qu’on a discuté de l’emplacement des caméras dans le stade, de la qualité de la réalisation, du nombre de journalistes qu’il doit y avoir, de ce qu’on fait sur le multiplex, comment on le réalise, comment on l’anime. On s’est bien sûr posé énormément de questions sur la création ou non d’une chaîne. Ça a dû représenter 60 ou 70 % de notre travail. Ce sont des choses qui n’ont jamais été faites dans le foot français.

Ouvrir les vestiaires avant match, ouvrir les causeries, mettre un micro et une caméra sur un préparateur physique ou un entraîneur adjoint à l’échauffement, placer une caméra dans le bus au moment où on arrive, et que ce soit retransmis auprès de nos téléspectateurs, pas seulement auprès de notre communauté le lendemain, le surlendemain ou le soir du match. On a pensé à plein d’aspects qui n’ont jamais été mis en place dans le foot français. C’est pour ça que je parle de réformes structurelles. Il faudra revoir la charte média de la Ligue."

 

La menace de la dissolution plane toujours ?

23/05 23:41

Ici Saint-Etienne Loire et Le Progrès rapportent les propos tenus aujourd'hui par le préfet de la Loire Alexandre Rochatte. Extraits.

"L’éventualité d’une dissolution plane toujours au-dessus des groupes de supporters ultras comme une épée de Damoclès. La dissolution, si elle est décidée, obligera à travailler différemment et cela contraindra aussi le club et les supporters à s’organiser d’une manière différente.  Le Ministre de l'intérieur ne s'est pas encore prononcé sur le sujet. Une réunion est prévue entre les dirigeants de l'ASSE, les Ministères de l'Intérieur et des Sports à la mi-juin afin de statuer sur la suite. Lorsque le club a été reçu par la commission en charge de ce dossier, les dirigeants stéphanois avaient pris un certain nombre d'engagements et de garanties afin qu'il n'y ait plus de dérives violentes. Aujourd'hui, l'idée est de pouvoir conforter ces garanties avec l'ASSE. Nous travaillons avec le club de façon très resserrée, avec plusieurs réunions ayant permis de déboucher sur ces garanties.

La banderole déployée dans le kop Nord lors du dernier match contre Toulouse ? ("Cette année, la palme d’or des restrictions et interdictions est attribuée à Alexandre Rochatte"). Ce n’est pas anodin de lire son nom sur un tifo. Nous ne prenons jamais ces arrêtés par plaisir, mais pour assurer la sécurité dans le stade et autour du stade. Il est de notre responsabilité de le faire. À chaque fois que nous prenons un arrêté, c'est parce qu'une analyse du risque a été faite, ainsi qu'une analyse de la potentialité d'affrontements entre supporters. Des attaques de convois de supporters ont par exemple eu lieu en début de saison, ainsi que des affrontements entre supporters. 

Le travail que nous menons est donc un travail d'anticipation, me permettant de limiter le nombre de supporters visiteurs pour assurer leur sécurité et la sécurité du stade. Cela permet aussi d'accompagner ces supporters quand ils entrent dans le département de la Loire via des escortes. Ce sujet est extrêmement important. Pour le dernier match face à Toulouse, par exemple, en plus des soixante policiers de Saint-Étienne déjà mobilisés, nous avions des renforts de CRS, d'un escadron de gendarmerie mobile, de deux engins lanceurs d'eau, soit 150 policiers et gendarmes supplémentaires pour assurer cette sécurité. Tout s'est bien déroulé, notamment parce que ces policiers et gendarmes étaient là."

 

Nanard et Roro privés de 3 millions d'euros

23/05 22:52

La Pravda nous apprend que Nanard et Roro ont dû s'asseoir sur une coquette somme suite à la nouvelle rélégation des Verts en L2.

"Kilmer Sports Ventures vient de débourser 10 M€ pour racheter les 7 dernières années de contrat de Sportfive, l'agence internationale de marketing sportif. Sans cesse à cours de liquidités, la précédente direction lui avait cédé la gestion des droits commerciaux de l'ASSE. Le départ de Sportfive conforte aussi par ricochet Arnaud Jaouen à son poste stratégique de directeur général adjoint en charge des revenus et du marketing.

Conforté à son poste stratégique de directeur général adjoint en charge des revenus et du marketing, Arnaud Jaouen va continuer à remplir les caisses d'un club qui n'aura pas à subir le choc de la baisse des droits télévisés nationaux, anticipée par l'ASSE. Doté d'un budget prévisionnel de 40 M€ pour son retour dans l'élite, il est le club de L1 à en avoir été le moins dépendant cette saison (à hauteur de 17,8 %, contre 67,1 % à Montpellier).

La descente des Verts permet également à Kilmer de réaliser une économie sur le prix d'achat final du club (16 M€). Le contrat de vente prévoyait toute une série de bonus pour ses anciens propriétaires, dont un en cas de maintien. L'objectif n'ayant pas été atteint, Bernard Caïazzo et Roland Romeyer vont donc s'asseoir sur un total de 3 M€. Une somme que Kilmer pourra injecter dans le club. S'il en a envie."

Aubame voit double contre Zouma

23/05 22:33

Lors de l'avant-dernière journée de L1 saoudienne, Al Quadisya (3e) a battu 3-1 le relégable Al Orubah. Sans pitié pour le capitaine adverse, son ancien coéquipier stéphanois Kurt Zouma, Pierre-Emerick Aubemameyang a réalisé un doublé qui porte à 20 son nombre de pions claqués en club cette saison en 34 matches officiels, tous joués en tant que titulaire. Pas mal pour un joueur qui fêtera le 18 ses 36 ans !

 Aubame a encore deux matches pour gonfler un peu plus ses stats. Attendu sur le terrain du 2e (Ah Hilal, ex-club de Bafé Gomis) dans 3 jours lors de la dernière journée, l'ancien chouchou gabonais des Verts jouera vendredi prochain la finale de la Coupe saoudienne contre l'Al-Ittihad de Laurent Blanc, sacré champion il y a une semaine.

Bibi et Julie retournent à l'école

23/05 21:22

La Fédération Française de Football a dévoilé la liste des candidats admis à la prestigieuse formation du Diplôme d’État Supérieur de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport (DESJEPS) spécialité "performance sportive" mention Football pour la saison 2025-2026.

Dans cette promotion, on trouve quelques noms connus, tels Marvin Martin et Lilian Laslandes, mais aussi l'ancienne Verte (2012-2015), Julie Debever, internationale, et l'ancien Vert (1996-2001) Fabien Boudarène.

L'obtention de ce diplôme ouvre aux futurs entraîneurs la possibilité d'encadrer des équipes jeunes au niveau national dans les centres de formation agréés, ainsi que des équipes seniors évoluant en National 3 ou National 2, et des équipes féminines de première division.

Aîki encore à Toulon

23/05 20:54

Bernard Diomède a, aujourd'hui, dévoilé la liste des joueurs qui disputeront le Tournoi de Toulon, désormais appelé tournoi Maurice-Revello. Ce festival international « espoirs » aura lieu du mardi 3 au dimanche 15 juin dans les Bouches-du-Rhône.

Les Français ont été placés dans le Groupe A pour cette 51e édition et affronteront l'Arabie Saoudite, le mardi 3 juin (17h30, Fos-sur-Mer), le Mali de Fousseni Diawara, le vendredi 6 juin (17h30, Avignon), et le Panama, le lundi 9 juin (17h30, Aubagne).

Dans cette liste figure Ayman Aïki, prêté à Bastia ces 6 derniers mois, mais aussi SaÏmon Bouabré, l'ancien Stéphanois qui a donc quitté le stage de préparation à l'Euro Espoirs (11 juin-28 juin). L'an dernier, déjà sélectionné, Ayman Aïki avait terminé à la 4ème place, battu par l'Australie (2-0) lors du match pour la 3ème place

Ben Old va jouer chez Tanenbaum

23/05 20:34

Comme l'a annoncé hier la fédération néo-zélandaise de football, Ben Old (22 ans) fait partie des 22 Kiwis sélectionnés pour jouer le Toronto Shield. N'ayant joué que 523 minutes (hors temps additionnel) cette saison sous le maillot vert (ses blessures aux adducteurs et au genou lui auront fait rater 21 matches), le numéro 11 de l'ASSE affrontera dans la ville de Larry Tanenbaum la Côte d'Ivoire (la nuit du samedi 7 au dimanche 8 juin) puis l'Ukraine (le mardi 10 juin à 22h00).

Un repêchage des Verts n'est pas à exclure

23/05 19:44

Président de la DCNG,  Jean-Marc Mickeler s'est exprimé aujourd'hui sur le site du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Entre juin 2018 et le début de la saison 2020-2021, la masse salariale des clubs français a augmenté de 400 millions d'euros. Cela nous paraît quand même assez étrange de dépenser de l’argent que vous n’avez pas encore. 

Le déficit des clubs sur cette saison 2024-2025 sera entre 1,2 et 1,3 milliards d’euros avant cession de joueurs. Dans n’importe quel secteur, si un patron présente à son conseil d’administration un déficit d’exploitation à 1,3 milliard d’euros, il ne serait même plus là le lendemain pour évoquer les pistes de réduction de ce déficit d’exploitation…

C’est aussi élevé que l’année du Covid. Le football français perd structurellement, au cours des dernières années, de l’ordre d’un milliard d’euros en moyenne par an avant cession de joueurs. Entre 300 et 500 millions d’euros par an, après. Même si des actionnaires ont les moyens de couvrir ces pertes, ça n’a aucun sens.

Tout club qui n’est pas qualifié en Coupe d’Europe ou qui n’a pas été qualifié au cours des deux, trois dernières saisons en coupe européenne et qui ne bénéficie pas d’un actionnaire très solide, est en danger. La répétition des efforts qui est demandée fait naturellement augmenter les risques.

En fonction de la capacité des actionnaires à faire ou ne pas faire ou la volonté de faire ou de ne pas faire, il n’est pas exclu qu’il y ait cette saison une ou plusieurs rétrogradations administratives. Attention. Il n’y aura pas, comme j’ai pu l’entendre, 5, 6, 7 rétrogradations. On ne jouera pas à 12 en Ligue 1. C’est un scénario qui n’existe pas.

La DNCG dissèque la situation d’un club à un instant de raison, elle regarde la capacité historique démontrée ou pas des actionnaires à tenir leurs engagements. C’est uniquement si elle est convaincue que l’actionnaire ne veut plus ou ne peut plus couvrir les risques liés à la saison à venir qu’elle peut prononcer des mesures allant jusqu’à la rétrogradation.

Il est très probable qu’il y ait, cette saison, un nombre plus important de mesures d’encadrement, voire de mesures d’interdiction de recrutement que celles qu’on a pu connaître l’année dernière. Il ne faut pas croire que les difficultés actuelles liées à l’absence de visibilité sur les droits domestiques sont la raison principale de la situation dans laquelle se trouvent les clubs.

On attend une diminution significative de la masse salariale. Ça, c’est la priorité absolue. Nous ne comprendrions pas le contraire. Par exemple, les joueurs en fin de contrat à l’issue de la saison, c’est 250 millions d’euros de masse salariale en Ligue 1 et en Ligue 2. On a, dans tous les grands championnats européens, entre 25 et 27 joueurs sous contrat. La moyenne en France est de 36 joueurs pros sous contrat. C’est trop."

Pour rappel, depuis le dernier mercato hivernal, l'ASSE a actuellement 43 contrats professionnels (dont 3 joueurs en prêt et 5 joueurs prêtés), 15 d'entre eux s'achevant fin juin. Les Verts seront repêchés si 2 clubs de l'elite son rétrogradés par la DNCG.

 

 

 

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