Boakye meilleur passeur, Cardona meilleur buteur

17/08 08:22

Sans surprise, les Verts ont pris les commandes de la L2 dès hier, portés par leur attaque de feu, de loin la meilleure du championnat, sur le papier comme sur le terrain (7 buts après 2 journées).

Augustine Boakye, qui avait déjà permis à Ben Old de marquer le 3e but stéphanois une semaine plus tôt à Laval, a délivré deux nouvelles passes décisives contre Rodez, d'abord pour Irvin Cardona et enfin pour Zuriko Davitashvili, qui a ponctué une des plus belles actions collectives jamais vues à Geoffroy. Fort de ses 3 offrandes, l'attaquant ghanéen est seul en tête au classement des passeurs devant le milieu de terrain maltais des Rémois Teddy Teuma, décisif à Amiens et contre Guingamp.

Irvin Cardona, qui avait déjà scoré à Francis Le Basser, prend quant à lui la tête du classement des buteurs. S'il est ex aequo avec le Lavallois Malick Tchokounté (auteur d'un doublé contre Sainté), l'Amiénois Teddy Averlant, le Dunkerquois Anto Sekongo et l'Audonien Damien Durand, le numéro 7 des Verts a eu moins de temps de jeu qu'eux pour claquer ses 2 pions (107 minutes hors temps additionnel).

L'ambiance ? C'était fou !

17/08 07:45

Comme il l'a expliqué en zone mixte à la Pravda, Joshua Duffus a kiffé l'ambiance du Chaudron, où 33051 spectateurs ont assisté au carton des Verts contre Rodez (plus grosse affluence jamais connue par l'ASSE pour le premier match à domicile d'une saison).

"Il y avait beaucoup d'ambiance et je suis super content d'avoir marqué ce premier but. L'ambiance ? C'était fou ! J'en avais entendu parler, mais la vivre, c'est vraiment fort. Je suis là depuis quelques semaines, j'ai été bien accueilli, les coéquipiers font tout pour me mettre en confiance, je suis reconnaissant d'être avec eux. Je me sens bien. Je n'avais pas joué depuis longtemps avant de venir ici, mais je m'entraîne ici depuis plusieurs semaines maintenant et j'avais bien travaillé aussi en Angleterre. Je me sens plutôt bien et prêt pour le reste de la saison."

On peut encore tout améliorer

16/08 23:28

Eirik Horneland a commenté en conférence presse l'écrasant succès de son équipe contre Rodez.

"Le résultat est positif, j’en suis heureux. Notre performance, elle, a été assez inégale. On a eu des périodes très intéressantes, d’autres avec beaucoup de manques. On a parfois eu du mal à trouver le bon rythme. On peut encore tout améliorer. Cette équipe est nouvelle, on doit apprendre à mieux gérer nos temps de possession, faire preuve de temps en temps de plus de calme. Sans le ballon, on doit donner bien plus, même si avec le ballon, certaines choses sont intéressantes.

On a vu ce soir le potentiel de cette équipe, mais on peut en voir encore plus. Je veux une équipe plus agressive, qu’on récupère des ballons plus rapidement.  Notre quatrième but est le football que l’on veut mettre en place. On a vu des joueurs prendre plaisir à jouer ensemble et heureux de se rendre le ballon. C’est une bonne chose, je veux qu’on continue à faire ça, de façon plus régulière.

 

Offensivement, nous avons beaucoup de bons joueurs. On cherche à donner du temps de jeu à chacun, notamment à Lucas Stassin qui revient dans le groupe. On aurait aimé qu’il joue un peu plus ce soir, mais on devait également faire attention à Aïmen Moueffek et João Ferreira. Mais effectivement, offensivement, tous sont flexibles et savent s’adapter à ce qu’on leur demande.

Enregistrer un clean-sheet est toujours important pour le gardien, pour les défenseurs et pour toute l'équipe parce qu'on a encaissé énormément de buts sur les derniers mois. Donc protéger son but mais en marquer quatre dans l'autre, c'est vraiment très bien pour la confiance. Les deux défenseurs centraux ont souvent été isolé face aux attaquants adverses et ils ont fait un très bon travail. 

Les anciens savent ce que représente ce club, les nouveaux le découvrent chaque jour. Ils sont notamment allés au Musée dès leur arrivée. Jouer pour l’ASSE est une grande responsabilité. Après ce match, les nouveaux se rendent compte de tout ça. On est un club de Ligue 2 et l’ambiance était extraordinaire avec ce stade presque plein qui ne s’arrête pas de chanter. C’est fantastique de les avoir. 

Joshua Duffus, qui n’avait joué que quelques morceaux de matchs avec nous, a montré qu’il était un très bon attaquant. Il s’est procuré plusieurs occasions, marque ce premier but rapidement. C’est une bonne chose. Lui, comme d’autres joueurs, doit voir son temps de jeu grossir pour qu’il s’intègre pleinement à notre projet de jeu. Vis-à-vis de son temps de jeu ces dernières semaines, il devait être préservé, ça explique sa sortie à la pause. Ce sera une longue saison et nous devons faire attention à lui."

 

Le RAF a pris des rafales

16/08 23:02

Le RAF, qui avait réussi une clean-sheet lors de la première journée contre le promu nancéien, a sans suprise explosé ce soir à Geoffroy-Guichard face à la plus grosse armada offensive de la L2. A l'issue de la rencontre, Didier Santini n'a pus que constater la nette supériorité de Sainté au micro de beIN Sports.

"On n'est pas dans le même monde entre Saint-Etienne et Rodez mais on ne l'était pas avant et on s'en était sorti. Ce soir, on fait une première mi-temps cohérente. On doit marquer, les faire douter. On fait une entame de deuxième mi-temps catastrophique. Après on s'ouvre tout seul, il n'y a plus personne qui joue défensivement et c'est une passoire... Evidemment, on n'a pas les joueurs qu'ils ont mais on a des joueurs de qualité pour Rodez. On n'a pas été à la hauteur du match, du public, de l'ambiance. En deuxième mi-temps, on était des gamins qui jouent au football. Il ne faut pas tout remettre en question car c'était quand même Saint-Etienne en face !

Quand on voit leur potentiel offensif, quand on voit ce qu'ils ont sur le banc... J'en prendrais bien un, que ce soit Cardona ou Stassin ! (rires) On a manqué de beaucoup de choses en deuxième mi-temps et contre une équipe de ce niveau-là, c'est un carnage ! Quand on voit l'effectif de mon homologue stéphanois... Il aura des maux de tête pour faire ses compositions d'équipe mais je veux bien avoir des maux de tête un peu plus ! (rires) Les Verts ont une qualité offensive exceptionnelle, défensivement c'est très costaud, et au milieu de terrain, quand on voit la qualité technique de Jaber et sa capacité à sortir des ballons sous pression..."

Les Verts déroulent et sont leaders !

16/08 21:58

Les Verts se sont imposés ce soir pour la 2e journée de Ligue 2 et ont lancé leur saison en battant Rodez 4-0.

Un succès construit en première période. Eirik Horneland avait décidé d’aligner de nouvelles recrues. Par rapport au match à Laval, Joao Ferreira remplaçait Dennis Appiah, Mahmoud Jaber prenait la place de Luan Gadegbeku et Joshua Duffus prenait la pointe à Augustine Boakye qui glissait dans le couloir droit. À gauche Davitashvili suppléait Ben Old. Le tout relégant Irvin Cardona sur le banc

Les Verts attaquaient fort et se procuraient des occasions. Joshua Duffus ratait un face à face avant de voir sa frappe du droit passer légèrement au dessus. Sainté dominait mais voyait Rodez taper le poteau sur une perte de balle de Moueffek. Dans la foulée, Davitashvili ratait l’occasion d’ouvrir le score. Pas pour longtemps. A la 27e minute, Joao Ferreira ouvrait de loin sur son couloir droit. Duffus, alerte en profondeur, lobait le gardien et ouvrait son compteur en Vert (1-0, 27e).

 

Le neo Jamaicain loupait encore une frappe du droit en ouvrant trop son pied et sur une autre occasion, aurait du être crédité d’une passe décisive pour Boakye si ce dernier n’avait pas expédié l’offrande au dessus des cages. Avant la mi-temps, Rodez aurait pu égaliser mais Larsonneur réalisait un bel arrêt sur sa ligne.

C’est en deuxième période que les Verts ont parachevé leur succès. Cardona remplaçait Duffus au coup d’envoi et il ne fallait que quelques minutes aux Verts pour piquer. Sur une action confuse, Jaber centrait puis se retrouvait à la conclusion. Sa reprise pied gauche trouvait l’intérieur du poteau (2-0, 47e).

 

Pas rassasiés, les Stéphanois continuaient de pousser. Larsonneur renvoyait un ballon à la main sur Boakye qui lançait Cardona à la limite du hors jeu. L’ancien brestois ajustait le gardien avec l’aide du même poteau que Jaber quelques minutes avant lui (3-0, 56e).

 

Sur une action sublime à une touche de balle, Boakye trouvait Davitashvili dans la surface qui ajustait le gardien ruthenois à bout portant (4-0, 78e)

 

Eirik Horneland en profitait pour donner ses premières minutes de la saison à Lucas Stassin. Le buteur belge n’est toutefois pas parvenu à débloquer son compteur.

Au classement les Verts prennent la tête grâce à leur meilleur goal average (+4) qu'Amiens et Pau (+2).

Un résumé vidéo de 10 minutes est à voir ici.

La réserve termine sa prépa par un renversant succès

16/08 18:47

L'équipe réserve a terminé sa préparation estivale par un renversant succès (2-1) à Firminy contre son homologue grenobloise qui évolue en R1. 

Dominateurs, les Verts ont eu plusieurs occasions d'ouvrir le score en première période. Jibril Othman a tiré sur le poteau, Helmi Ben Tiba a souvent mis le feu côté gauche. Mais sur leur première occasion franche, les Isérois ont trompé Noa Delacroix 5 minutes avant la mi-temps au terme d'une belle action collective marqué par une sortie à contretemps des Stéphanois. 

A l'usure, les Stéphanois ont renversé le match en seconde période. Suite à un bon pressing, le gardien grenoblois s'est trompé dans la relance et s'est fait punir par Cheikh Fall, auteur d'un jolib lob de 25 mètres à la 77e minute. Les Verts ont arraché la victoire à la dernière seconde suite à une récupération de Samy Achour et une frappe en angle fermé de Yanis Mimoun repoussée par le gardien sur Jibril Othman, qui ne s'est pas fait prier pour la mettre au fond. 

La compo : Delacroix - Stojkovic (Pedro, 46'), Dodote, Makhloufi, Traoré (Bamba, 85') - Depalle (Mimoun, 75'), Fall (Achour, 85'), Mouton - Cheikh (joueur à l'essai, 60'), Othman, Ben Tiba (Lutin Zidee, 60').

La réaction de Sylvain Gibert :

"L'objectif était d'être déjà en mode en championnat. On savait qu'il y aurait une belle opposition en face. Mon sentiment à la pause était partagé. Certes, on a quand même fait de bonnes choses en première période, on s'est créé des situations mais j'ai trouvé que défensivement on ne faisait pas vraiment les choses ensemble et que ça nous mettait parfois en difficulté. Offensivement, on a manqué de réalisme. On se retrouve menés à la mi-temps. On doit être plus tueurs et afficher cette volonté commune de presser haut, ce qu'on avait ben fait au tournoi de Ploufragan.

On a fait une meilleure seconde période. Je suis content qu'on ait fini par gagner ce match. Il n'y a pas de match facile. Il faut qu'on apprenne de nos erreurs commises en première mi-temps. C'était un dernier match de prépa intéressant contre une équipe de Grenoble qui a fait jouer quelques jeunes joueurs professionnels. Nous aussi du reste, notamment en défense. Comme prévu, Strahinja Stokjovic a joué la première période, c'était l'occasion pour lui de jouer son premier match en vert. Il a de grosses qualités athlétiques et il est déterminé, son apport offensif a été intéressant."

La réserve jouera les 2 premières journées de la nouvelle saison de N3 à la maison : dans 8 jours contre Cosne et le dimanche suivant contre Vierzon.

 

 

Les U16 ont battu Annecy

16/08 17:50


Isaak Seydi, en janvier 2023, lors de la signature de l'ANS

Hier, les U16 de Kevin De Jesus continuaient leur série de rencontres de préparation, l'occasion pour le coach de faire une revue de son effectif. Après le FC Lyon et le SC Air Bel Aubagne, c'était le FC Annecy qui se présentait à eux. Ils se sont imposés sur le score de 2 à 0, en gardant une nouvelle fois, leurs cages inviolées.

Les Verts ont attaqué pied au plancher et ont très rapidement, dès la 5ème minute, ouvert la marque : après une belle action collective qui amènait le ballon côté gauche, Kellian Bufferne adressait un centre que Djibril Gacem convertissait en but. (1-0, 5ème)
Un quart d'heure plus tard, à la 20ème, Isaak Seydi s'échappait sur son aile, driblait son adverse direct et du coin de la surface, du plat du pied dans le petit filet, doublait la mise. (2-0, 20ème).

La composition : Dubanchet - Tiambo, Dagbo, Dubien, Bufferne (Gobé, 45ème) - Reynoudt (Demassieux, 64ème), Kissoum (Sercu, 73ème), Cuozzi (Reynoudt, 73ème)- Sercu (Dani, 45ème), Gacem (El Omari, 64ème), Seydi (Sidibe Kaloga, 45ème)

La réaction de Kevin De Jesus"Dire que je suis satisfait de la prestation d'aujourd'hui ? Oui, mais j'attends toujours plus, on peut toujours mieux faire. Nous sommes au début de saison, il y a évidemment des points à améliorer, c'est bien le but de la formation. Par contre, je peux dire que je suis satisfait de l'investissement général. "  

Les Verts en tête dès ce soir ?

16/08 15:59

Le FC Annecy a pris ce samedi son premier point de la saison contre l'USL Dunkerque, l'inoxydable Vincent Pajot, qui fêtera ses 35 ans dans 3 jours, ayant ouvert le score lors de cette rencontre délocalisée à Dijon. Pendant ce temps-là, le Stade de Reims n'a gagné que sur le plus petit des scores à Auguste Delaune contre l'EAG d'Alpha Sissoko. L'ASSE n'aura besoin que d'une victoire par 2 buts d'écart ce soir contre Rodez pour prendre déjà la tête d'une Ligue 2 qu'elle semble vouée à dominer. Allez les Verts !

Mahdi a revu Théo avant de battre Aubame

16/08 13:40

Entré en jeu une minute après Pierre-Emerick Aubameyang (à la 64e) 2 jours après s'être engagé avec le club bretillien, Mahdi Camara a débuté son aventure rennaise par une victoire en ouverture de la nouvelle saison de Ligue 1. Alors que le vétéran phocéen a été muselé par une équipe pourtant réduite à 10, l'ancien capitaine stéphanois  "a eu un réel impact en fin de match pour sa première" dixit Ouest-France. On aura noté la présence d'un autre ancien Vert hier sur la pelouse du Roazhon Park, ci-dessus avant l'échauffement en discussion avec l'ex-capitaine stéphanois : Théo Vermot. Agé de 28 ans, l'ancien gardien numéro 3 de l'ASSE a joué 12 matches de N3 avec la réserve phocéenne la saison dernière.

Angers bien moins armé et fortuné que Sainté

16/08 11:30

L'ASSE a investi cet été 25 M€ sur le marché des transferts, soit l'équivalent du budget du HAC ou du SCO cette saison en L1 (15 M€ de moins que celui des Verts en L2) ! Dans Le Courrier de l'Ouest, Saïd Chabanne rappelle qu'il n'est pas Larry Tanenbaum. "Il n’y aura pas de transfert payant sur les 3 ou 4 postes qu’on recherche. On n’a pas les moyens. La situation actuelle risque de durer 2 ou 3 ans."

Ce quotidien régional souligne que le SCO n'a enregistré que 2 renforts : le milieu de terrain Louis Mouton (arrivé libre, l'ASSE ne lui ayant pas proposé de prolongation de contrat) et le gardien Hervé Koffi (prêté par Lens). Le milieu offensif Himad Abdelli et le gardien Yahia Fofana, qui ont des bons de sortie, n'ont toujours pas trouvé preneurs alors que le club angevin a encore besoin de renflouer ses caisses.

Alors que son homologue stéphanois bénéficie d'un effectif pléthorique en attaque, Alexandre Dujeux estimé qu'il n'est pas suffisamment armé offensivement car trop "Lepaul-dépendant". "Devant, il nous manque de la profondeur de banc. Si on devait avoir quelques pépins, surtout à des postes clés - et je pense surtout aux postes de devant -, on n’aurait pas beaucoup de solutions."

Bajic transforme son essai à Strasbourg

16/08 10:27

Auteur de 4 parades décisives lors du bon match nul de l'équipe d'Anthony Briançon hier soir à Furiani, Noah Raveyre a confirmé ses bons débuts avec les Palois. Un autre gardien formé à l'ASSE a transformé ce vendredi son essai au Racing Club de Strasbourg qui avait été pourtant contrarié par sa sortie sur blessure il y a 15 jours contre Udinese. Les Alsaciens ont en effet officialisé ce matin la signature de Stefan Bajic, désormais lié pour an avec un club où il côtoiera Mathis Amougou.

Le collectif c'est bien beau, mais...

16/08 10:01

Dans un entretien publié hier sur la chaîne youtube The Brain, Frédéric Piquionne est revenu une douzaine de minutes sur ses 2 années et demie sous le maillot vert. 

"Ce qui fait que j’accepte de signer à Saint-Etienne en 2004 ? Déjà, en allant voir un match. J'ai été voir un match au Chaudron, c'était extraordinaire. On m’a beaucoup parlé du Chaudron. Il y avait Mickaël Citony qui était avec moi à Rennes, qui est parti à Sainté. Il m'a dit : « vas-y, viens ! » Avec Micka, on s'est suivi un petit peu. Il part à Saint-Etienne, moi j'arrive l'année d'après. Je vais au Chaudron, je vois le match, en plus le match de la montée [le match du titre en fait, ndp2]. Je vois Bridonneau qui marque un but de fou, je vois les supporters, un truc de dingue dans le Chaudron.

Et après, il y a Elie Baup qui m'appelle, je fais un petit déjeuner avec lui. Il me dit : « ne t'inquiète pas, tu seras mon numéro 1, aie confiance ! Je vais appeler Pascal Feindouno, on va Papus Camara. Ne t'inquiète pas, on va avoir une vraie équipe ! » Il y avait aussi Herita Ilunga, Vincent Hognon, Jérémie Janot, Julien Sablé, David Hellebuyck, Frédéric Mendy. Devant, il y avait Anthony Le Tallec. On avait aussi Didier Zokora au milieu.  On avait une équipe de dingues pour une équipe qui montait. Les dirigeants stéphanois ont fait des investissements de ouf.

Et que dire du Chaudron ! Saint-Etienne, c’est la plus grosse ambiance que j’ai connue de ma vie. Lens aussi, mais Sainté je pense que c’est au-dessus. Les ambiances en Angleterre par rapport à Saint-Etienne ? C'est différent. Je pense qu'en Angleterre, ils sont plus fans. A Saint-Etienne, tu te fais siffler rapidement. T'as pas de banderole en Angleterre. Tu peux perdre des matchs, il peut y avoir des mécontentements. Mais c'est moins visible. Le français, il est comme il est. C'est la société qui est comme ça. Dès que t'es pas content, tu vas manifester, tu vas dans la rue

Saint-Etienne, c’est clairement les meilleures années de ma carrière. Parce qu'on avait une équipe de fous, on avait une équipe de dingues. On avait une gestion humaine qui était exceptionnelle avec le coach. Et surtout, on avait un groupe qui était fait pour ça. La deuxième saison ne s’est pas passée comme prévue mais la première on mettait des tarifs complets à n'importe qui et à domicile. Même le grand Lyon a eu grave du mal à Geoffroy. Ils ont gagné mais on a mené deux fois. On leur a fait peur avec Pascal Feindouno.

Si je regrette d'être rentré en conflit avec le club ? Je pense qu'à un moment donné, quand on est sportif de haut niveau, on est avant tout des hommes. Et quand on est meurtri dans sa chair, par rapport à certaines situations, je pense que là, il n'y a plus de joueur en fait ! Je me suis pris la tête avec un supporter. Je me suis tapé avec un supporter parce que lui m'a meurtri, mais en tant qu'homme aussi. Il y a un supporter qui a fait ça.

Après, tu mets des banderoles, tu m'insultes pendant un match, ça c'est la vie en tant que joueur. Mais moi, en tant qu'homme, je ne peux pas laisser passer des paroles ou de certaines choses, ce n'est pas possible. Je n'ai pas grandi avec une cuillère d'argent, j'ai une certaine éducation, mais à un moment donné, j'ai aussi un égo. Je ne vais pas me laisser marcher sur les pieds. Tu peux être qui tu veux, en vérité. C'est ce qui s'est passé.

Quand je pars de Sainté et que je prononce le mot esclave, c'est parce que moi, quand je suis à la réunion, c'est comme ça qu'on me traite, en vérité. Je retranscris dans le journal ce que moi, j'ai vécu. Mais personne ne peut le comprendre parce qu’il n'y a que moi qui le vis. Moi et mon entourage qui était là.

Quelques temps après, j'ai fait ma carrière, j'ai réfléchi, je m'en suis même excusé auprès des supporters parce qu'ils n'ont pas à entendre des trucs comme ça. Malgré tout, ils ont été derrière moi à certains moments. Pas tout le temps, d'ailleurs, et ils le savent. C'était très dur de me montrer à Sainté. Tu prends la place de Lilian Compan. Tu prends la place de mecs qui, l'année d'avant, sont montés en Ligue 1. C'est compliqué, c'est difficile.

Avec Pascal, on s'est fait chahuter. A Ajaccio, on s’est fait grave chahuter. Il y a eu des banderoles sur nous aussi à Sainté. À un moment donné, on ne peut pas oublier tout ça. Ce n'est pas que je m'embrouille, mais je l'ai appris dernièrement, je sais que mes agents avaient commencé à parler avec le club en 2006. Ils ont dit : « regardez, il y a des sollicitations, Fred est en train de faire une bête de première partie de saison. Venez, on commence à discuter tranquillement ». Non, non... Ils refusaient catégoriquement.

Arrive Lyon, parce qu'ils avaient perdu un joueur sur blessure. 6 ans avant, j'étais en R1, et 6 ans après, je peux jouer à la Ligue des Champions et je peux être dans un club où je peux gagner des titres ! Votre affaire de rivalité, c'est pas mon problème, ça ! Moi, j'ai grandi à Paris, j'ai pas grandi à Lyon ni à Saint-Etienne. Et quand bien même ? Je pense à moi, parce que le collectif, c'est bien beau, mais à la fin de la carrière, il y en a combien de ce collectif-là qui vont me demander, Fred, t'as besoin de quelque chose ? Chacun mène sa barque, bien sûr !

Moi, je peux comprendre les supporters : « le collectif, ouais, on est 3e du championnat, il faut que Fred il reste, avec Ilan ça marche bien et tout ça ! » Mais moi derrière, je peux gagner un titre, je peux jouer la Ligue des Champions, il y a peut-être l'équipe de France. Comme par hasard, 2 mois après, j'y suis. Il y a plein de choses qui rentrent en compte, mais ça, on ne le comprend pas quand on est supporter, on est fan, on est dans le truc, surtout, des fans comme à Sainté.

La fin avec Saint-Etienne se passe mal. Avec Lyon, c’est mort et je finis par être prêté avec option d’achat à Monaco. A la base je devais aller à Lens. Tout étais fait avec Gervais tut était conclu mais deux jours avant la fin du mercato, il y a Marc Keller à Monaco qui appelle mes agents. J'ai pesé le pour et le contre et j’ai choisi d’aller à Monaco pour le cadre de vie. C’est quand j’étais à Monaco que j’ai été sélectionné pour la première fois en équipe de France.

Une anecdote sur Jérémie Janot ? Sur le plan motricité, il nous a montré sur un stage, qu’il était catastrophique en zumba. Ca-ta-stro-phique ! On avait 4 entraînements par semaine, et le dernier entraînement, c'était de la zumba. Mais là, catastrophique. On faisait de la zumba car on travaillait la coordination, et puis surtout, la cohésion d'équipe. Mais ça, tu ne t'en rends pas compte au départ. Mais qu'est-ce qu'on a rigolé. Jérémie était en retard. Nous, quand on partait à gauche, il partait à droite. Extraordinaire, magnifique !"

Le Chaudron lui donne des frissons

16/08 08:36

Dans la dernière édition de Centre Presse Aveyron, le coach ruthénois Didier Santini nous partage sa joie de revenir à Geoffroy, où 33 000 spectateurs sont attendus ce soir.

"Le Chaudron, rien que d'y penser, ça me donne des frissons ! La plupart de mes joueurs vont découvrir un endroit fantastique, magnifique, avec un pubic chaud qui porte son équipe. Je suis content d'aller là-bas après une semaine difficile [du fait du décès de sa mère, ndp2]. Ça me changera un peu. 

Sur certaines actions qu'on a faites ce vendredi matin matin à l'entraînement, mes joueurs se parlaient. Je leur ai dit qu'ils n'allaient pas s'entendre à Geoffroy-Guichard et qu'il allait donc falloir faire très, très simple. Je me souviens qu'au dernier match contre eux, il y avait 42 000 personnes et on n'entendait rien à 10 mètres !

Certains de mes joueurs ont joué à Paul-Lignon samedi dernier pour la première fois devant plus de 6000 personnes. Là, ça va être encore une autre ambiance. Il va falloir gérer cette pression, ce public, et montrer qu'on est comme chaque année une équipe difficile à jouer et qu'on y va pour les embêter. Il faut prendre cette énergie du public."

Défendez mieux !

16/08 07:37

Tenus en échec 3-3 à Francis Le Basser samedi dernier, les Verts ont encaissé au moins 3 buts lors d’un même match de championnat (L1/L2) pour la 14e fois depuis le début de la saison dernière dont 10 sur la seule année 2025, au moins 3 fois de plus que toute autre équipe dans ces divisions sur la période selon Opta.

Pour rappel, les protégés d'Eirik Horneland en ont pris 4 à Lille, 5 à Marseille, 3 à GG contre Angers, 3 dans le Chaudron contre les Aiglons, 6 à GG contre le QSG, 3 à Geoffroy contre les Brestois, 3 à Strasbourg, 3 à Sainté contre le club de la Principauté, 3 à domicile contre Toulouse et donc 3 à Laval.

Les Stéphanois se doivent d'être plus solides défensivement face à des attaques de L2 nettement moins fortes que celles qui les ont trop souvent mis au supplice la saison passée. Gageons que Gautier Larsonneur réussira ce soir sa première clean sheet de la saison face à des Ruthénois qui n'ont pas su trouver la faille à la maison contre les promus nancéiens...

Nos demoiselles accrochées en Moselle

16/08 07:07

Alors qu'elles avaient remporté 15 jours plus tôt leur premier match amical contre le Servette (2-0), les Vertes ont été tenues en échec 1-1 hier par le Standard (Moselle). Buteuse et passeuse décisive contre les Genevoises, l'avant-centre danoise Sofie Hornemann a été moins chanceuse face aux Liégoises car elle a touché deux fois les montants. Dominatrices, les protégées de Sébastien Joseph ont concédé l'ouverture du score à la 46e minute. Mais elle ont arraché l'égalisation à 5 minutes du terme de cette rencontre grâce à Nadjma Ali Nadjim.

Débuts victorieux pour Mayilla à Aubagne

15/08 22:54

Prêté cette saison à Aubagne après avoir prolongé son contrat avec l'ASSE jusqu'en 2028, Enzo Mayilla, blessé le week-end dernier lors de la première journée de National 1, a fait sa première apparition sous le maillot bleu et jaune. Entré en jeu à la 71e juste après l'ouverture du score des Buccorhodaniens, le longiligne attaquant stéphanois s'est imposé 3-1 face aux Caladois. 

Cette 2e journée de N1 a été marquée par la manita synonyme de 1ère place du FC Sochaux de Vincent Hognon contre l'US Orléans de Jimmy Giraudon, Esteban Mouton et Jordan Morel. Passé par le centre de formation de l'ASSE (de 2017 à 2019), le défenseur central Quentin Vogt a marqué de la tête le 3e but de la victoire (4-1) de Fleury contre Saint-Brieuc.

Encore privé de Charles Abi (blessé), le FC Rouen a fait match nul à Dijon grâce à un penalty de Kenny Rocha-Santos. Malgré l'entrée en jeu d'Antoine Gauthier à la 78e minute, le promu ponot a encore été battu sur le terrain du VAFC de Samy Baghdadi. Le Stade Malherbe de Caen de Yann M'Vila a été tenu en échec par QRM à Robert Diochon.

Le Football Bourg-en-Bresse Péronnas de Jules Meyer, mené de deux buts à la sortie de l'ancien milieu de terrain stéphanois, a arraché le nul 2-2 contre Châteauroux à Gaston-Petit sous les yeux attristés d'un Bakary Sako pas encore qualifié. Le gardien du Paris 13 Atletico Germain Sanou a perdu 2-1 à Saint-Germain-en-Laye son derby contre le FC Versailles.

 

L'ASSE peut prendre la tête dès demain !

15/08 22:14

Le Pau FC de Noah Raveyre et Anthony Briançon ayant été tenu en échec (1-1) à Bastia et l'Estac n'ayant pu faire mieux qu'un nul et vierge contre contre le Clermont Foot de Henri Saivet et Kader Bamba, les grands favoris stéphanois pourront prendre les commandes de la L2 dès demain soir s'ils l'emportent par 2 buts d'écart contre les Ruthénois. Grâce à sa victoire 3-1 sur le terrain du Red Star de Dylan Durivaux, l'Amiens SC de Paul Bernardoni (impérial), Thomas Monconduit et Victor Lobry (passeurs décisifs) a provisoirement pris la tête du championnat. Pour son premier match de la saison, l'USBCO, qui recevra les Verts dans 8 jours, a perdu 1-0 sur le terrain de l'ASNL de Cazim Suljic (averti 2 minutes après son entrée en jeu).

Retour aux sources pour Baky à la Berri

15/08 21:32

Repêchée en National 1 suite à l'exclusion par la DNCG confirmée en appel du FC Martigues, la Berrichonne de Châteauroux a perdu cet été Tyrone Tormin (désormais au HKN Vukovar 1991, club de L1 croate) mais a officialisé aujourd'hui le retour de Bakary Sako (37 ans). Pour rappel, Baky a été formé par la Berri où il a joué ses premières saisons en pro avant de rejoindre l'ASSE en 2009. On espère que son come-back dans l'Indre sera plus probant que celui qu'il a effectué dans le Forez en 2022...

Avec Joshua et Lucas pour battre les Ruthénois

15/08 19:04

Eirik Horneland a dévoilé un groupe sans surprise pour le match de demain soir à Geoffroy-Guichard :

Larsonneur, Maubleu - Ferreira, Appiah, Lamba, Nadé, Annan - Jabert, Tardieu, Gadegbeku, Moueffek, El Jamali - Boakye, Old, Duffus, Stassin, Cardona, Davitashvili. 

Forte de son impressionnante armada offensive, l'ASSE mettra-t-elle une rafale de buts au RAF ? 

Mahdi a retrouvé Seb mais pas César

15/08 18:35

Le Stade Brestois a rendu un bel hommage au nouveau milieu de terrain rennais Mahdi Camara, qui a remporté haut la main (devant William Saliba et Denis Bouanga) le trophée ASSE Memories du meilleur ancien Vert de la saison 2024-2025 aux Poteaux d'Or  :

"En 3 saisons, Mahdi aura su conquérir les cœurs par son travail, son talent et son humilité. Avec lui, le Club aura écrit l'une des plus belles pages de son histoire. Merci pour tout Mahdi, Brest sera toujours ta maison !"

Le Télégramme souligne à quel point l'ancien milieu de terrain stéphanois aura apporté aux Ti-Zefs.

"Il était devenu incontournable. LE poumon de l’entrejeu brestois. "Si je pouvais avoir une dizaine de Mahdi dans l’effectif, ça serait bien", disait même Roy un soir de Brest-Lyon, où l’ancien Stéphanois avait montré toute l’étendue de son talent (un but, une passe décisive pour une victoire 2-1). Arrivé sur la pointe des pieds en Finistère à l’intersaison 2022, après avoir été le capitaine de la descente des Verts en Ligue 2, le milieu box-to-box s’est peu à peu imposé, jusqu’à devenir l’un des piliers du Stade Brestois. Mahdi Camara aura marqué 15 buts et délivré 11 passes décisives en 115 matches officiels sous le maillot du Stade Brestois, dont l’intégralité des rencontres de Ligue des champions. Il laissera une trace indélébile dans l’histoire du club."

Ouest-France commente l'arrivée de l'ancien capitaine stéphanois au Stade Rennais.

"C’est une recrue de choix pour Rennes, qui confirme ses ambitions. On parle là d’une pierre angulaire de l’entrejeu brestois. Un combattant qui court, récupère, passe, marque. Une valeur sûre de Ligue 1, un type jamais blessé ou presque, le box to box qu’on aime mieux avoir dans son équipe qu’en face. Habib Beye le voulait, il plaisait à l’état-major, l’actionnaire a pressé l’effort financier qui allait convaincre le joueur comme Brest [le transfert est estimé à 8 M€ hors bonus pour un joueur actuellement évalué à 9M€ par Transfermarkt et que le l'ASSE avait vendu pour 3 M€ il y a 3 ans, ndp2].

Avec Camara, Rongier, Cissé, Fofana, et Rieder, Beye va disposer de 5 grosses options pour 2 ou 3 places. Même si Rieder peut aussi évoluer en numéro 10. L’entrejeu du Stade Rennais, si fragilisé depuis 2 ans, va-t-il redevenir le triangle des Bermudes pour les adversaires ? En tout cas, il n’y aura que des joueurs polyvalents avec un gros volume de jeu et de courses, comme les aime l’entraîneur. La capacité de projection de tout ce beau monde sera intéressante à suivre, mais il faudra aussi que la créativité soit davantage au rendez-vous. En ce sens, il s’agit sûrement de continuer à travailler Rieder pour le convaincre de rester, malgré la concurrence. Car en sus de Blas, l’international suisse dispose sûrement du profil le plus créatif du lot."

Au Stade Rennais, Mahdi Camara vient de retrouver Sébastien Sangnier (46 ans). Préparateur physique à l'ASSE de juillet 2017 à décembre 2022, ce dernier a ensuite exercé les mêmes  fonctions pendant 2 ans et demi chez les Aiglons. Mais à l'instar du directeur de la performance Laurent Bessière, il a quitté cet été le Gym pour le club bretillien. Analyste vidéo à l'ASSE de 2013 à 2021, César Arghirudis (38 ans) vient de faire le chemin inverse. Après avoir passé 4 ans en Ille-et-Vilaine, il bosse désormais avec Cédric Varrault dans le staff de Franck Haise.

Un entraîneur niçois qui a taclé aujourd'hui Mahdi Camara en conférence de presse. "On avait un accord du joueur. On avait un accord de Brest. Mais tant que le contrat n'est pas signé, dans le foot, il peut toujours se passer plein de choses. Après, je ne peux pas empêcher un club qui était intéressé par ce joueur-là, qui est un très bon joueur, d'aller jusqu'au bout. Parce que si nous on avait la possibilité de le faire, on ne se priverait pas non plus. Il faut dire les choses comme elles sont. Après, le joueur et son entourage qui donnent un accord et qui reviennent dessus 3 heures après, c'est un autre problème. C'est un problème de valeur."

Didier Santini heureux de revenir dans le Chaudron

15/08 14:14

L'entraîneur ruthénois Didier Santini s'est exprimé en conférence de presse avant de défier l'ogre stéphanois demain soir à Geoffroy-Guichard.

"Je suis très content d’aller à Saint-Étienne, même si ce public stéphanois mériterait d’être en Ligue 1. Je n'ai que 4 joueurs qui ont déjà joué à Geoffroy-Guichard, ce sera un apprentissage de plus pour ce jeune groupe. Il va falloir gérer la pression et montrer qu’on est une équipe compliquée à jouer. Ce doit être une source de bonheur de jouer devant autant de supporters. Je leur ai dit que ça ne doit être que du positif, il faut avoir envie de jouer devant de telles ambiances chaque jour !

Demain, je m’attends à un match compliqué, face à des joueurs qui ont beaucoup de qualités. Il va falloir jouer notre jeu, sans avoir peur et en étant patient. Le père d'Irvin Cardona m’avait envoyé un message après le Play-off, c’était très touchant. Il avait beaucoup aimé notre équipe, donc ça fera quelque chose de rejouer contre son fils demain.

Contre Nancy, on s’est créé pas mal d’occasions, nous avons été très solidaires. Les joueurs se sont bien adaptés par rapport aux blessures que nous avons connues. Je demande toujours la même chose à mes joueurs, quel que soit l’adversaire. Bien sur que demain ça sera un match différent, mais on ne change pas nos idées, on veut prendre du plaisir et en donner à nos supporters."

 

La charnière grince

15/08 13:58

En conférence de presse hier, Eirik Horneland a expliqué que l'état physique de notre défense centrale n'était pas optimal : "Mickaël Nadé a eu une pré-saison un peu difficile, parce qu’il a eu une blessure au milieu de la pré-saison. Il n’a fait 90 minutes que contre Cagliari. Il n’était pas totalement prêt pour le match contre Laval, mais était la seule option qu’on avait, du fait de la blessure de Bernauer. Le match lui a coûté physiquement, mais il s’est bien préparé physiquement cette semaine pour Rodez. Avec Chico Lamba ils ont joué un seul match ensemble avant Laval. Chico a été géré toute la semaine car il n’était pas à 100%. Il était limite physiquement pour jouer la 2ème période à Laval. Max Bernauer s’est entraîné pour la première fois jeudi, je pense qu’il réintègrera l’entraînement collectif progressivement la semaine prochaine et on verra s’il est prêt pour le prochain match (ndp² : Boulogne) ou le suivant (ndp² : Grenoble)."

Un coup dur pour Okumu

15/08 13:43

Victime d'une grave blessure au genou gauche dès la 10e minute du match nul concédé en début de se semaine par le Stade de Reims à Amiens, Joseph Okumu sera indisponible plusieurs mois donc absent pour le choc de la 6e journée de L1 programmé le samedi 20 septembre à 20h00 dans le Chaudron. Même s'il avait été le principal artisan de la victoire des Verts à Auguste Delaune il y a 3 mois, le défenseur central nigérian est considéré par son club comme un des meilleurs joueurs de l'effectif champenois. 

"C'est un coup dur. C'est un joueur très important, qui s'investit à 100% et je comptais vraiment sur lui. Normalement, un joueur comme lui n'est pas fait pour la Ligue 2, c'est du très haut niveau" déplore son entraîneur Karel Geraerts dans L'Union. "Joseph est un joueur costaud, avec de la vitesse et des bons pieds. Pour le remplacer et trouver exactement le même genre de joueur, ça ne va pas être évident..."

Son président Jean-Pierre Caillot s'exprime à ce sujet dans le même quotidien. "L'idée était qu'il forme, avec Nicolas Pallois, la charnière centrale sur laquelle l'équipe devait s'appuyer pour performer. Perdre un joueur majeur pour une longue période, c'est toujours une catastrophe. Pour le remplacer, il n'est pas certain qu'on mise sur un jeune car nous avons déjà beaucoup de jeunes joueurs. Comme pour Pallois et Demoncy, un profil plus expérimenté pourrait nous apporter l'expérience nécessaire à ce poste-clé."

Reste à savoir si le Stade de Reims va se positionner sur Dylan Batubinsika (29 ans), devenu tricard à l'ASSE et en fin de contrat en juin prochain...

Bouche Bée devant notre Musée

15/08 12:39

Bien connu des supporters bordelais pour commenter depuis 2007 les matches des Girondins (aujourd'hui en N2) pour Forever Aquitaine (ex-Gold FM), Julien Bée a lancé le 21 juillet dernier une pétition pour la création d'un musée des Girondins de Bordeaux. On peut y lire notamment : 

"Notre club est une institution qui a marqué des générations, bien au-delà du terrain. Et pourtant… il n’a toujours pas de musée pour transmettre son histoire. Aucun lieu où parents et enfants peuvent venir découvrir les maillots, les coupes, les souvenirs qui ont construit notre identité. Aucun lieu où nos héros d’hier peuvent serrer la main aux supporters de demain. C’est incompréhensible quand on voit que d’autres clubs, petits ou grands, ont compris l’importance de préserver leur mémoire et que cela fonctionne (...) Le Musée des Verts à Saint-Étienne attire des milliers de visiteurs par an, créant de l’emploi local et de la fierté (...) Ces musées ne sont pas des gadgets : ils dynamisent le tourisme local, créent des événements, permettent aux écoles de faire des visites pédagogiques, participent à l’attractivité d’une ville et renforcent le lien avec les supporters."

Il y a 8 jours, Julien Bée a rendu hommage sur sa page facebook à l'historien de l'ASSE et conservateur du Musée des Verts, qui le soutient dans sa démarche. 

"Un exemple qui doit nous inspirer : le Musée des Verts. Un lieu incroyable que j’ai eu la chance de visiter, guidé par Philippe Gastal lui-même, passionné et passionnant. Pendant longtemps, ce musée a été un serpent de mer dans le Forez… Un rêve, une idée lointaine. Et pourtant, en 2013, grâce à la volonté politique, au soutien de partenaires solides et à une persévérance sans faille, l’AS Saint-Étienne a eu enfin son musée. 

12 ans plus tard… plus de 400 000 visiteurs ont arpenté ses allées, retraçant la gloire et la mémoire des Verts. Je me souviens encore de ces mots de Philippe : "Ce sera un chemin de croix, il y aura des embûches, personne n’y croira vraiment… Mais Bordeaux est un club magnifique et légendaire qui mérite son musée. Il faut persévérer."

Le Musée des Verts, c’est le fruit d’un travail entamé dès les années 90, installé au cœur du Stade Geoffroy-Guichard, devenu réalité en 2013 lors de sa rénovation pour l’Euro 2016. Et aujourd’hui ? Le Stade Atlantique change de gestionnaire. Un nouveau chapitre s’ouvre à Bordeaux… Servons-nous de ce moment pour agir. Montrons que nous sommes nombreux à croire en ce projet de musée des Girondins. L’histoire du FCGB mérite un lieu à sa hauteur."

Pour Eymard, c'est marre ?

15/08 12:36

En conférence de presse, Eirik Horneland a longuement évoqué les jeunes recrues comme les joueurs issus du centre. Dans sa liste exhaustive des promesses pour l’avenir, un absent volontaire : Paul Eymard. « Stojkovic est un "top prospect" qui arrive de l'Etoile Rouge de Belgrade comme Annan. Il a un gros physique et un fort caractère. C’est un joueur qu’on veut développer ces six prochains mois. Il est jeune, il a besoin d’un peu de temps. On a avec lui et Traoré deux latéraux très intéressants, qu’on doit développer avec du temps de jeu réparti entre l’équipe 1 et l’équipe 2 pour qu’ils soient prêts pour l’avenir. On a aussi des jeunes talents très intéressants venant du Centre de formation. On a vu que Luan a fait un très bon match contre Laval, et je suis très content pour lui, pour le club et pour le Centre de formation. L’année dernière, N’Guessan a eu beaucoup de minutes de jeu en Ligue 1. Cette année, on a Luan, on a El Jamali, Traoré, Stojkovic pour bâtir une équipe pour le court terme et pour le long terme. »

Paquiez inquiet ?

15/08 11:31

Capitaine d'un GF38 pressenti pour jouer le maintien, battu dès la première journée et accueillant ce soir Laval au stade des Alpes, Gaëtan Paquiez a évoqué en conférence de presse le match que son équipe jouera à Geoffroy-Guichard le samedi 30 août à 20h00 lors de la 4e journée de L2.

"On a perdu d'entrée à Troyes et on s'apprête à affronter une équipe de Laval toujours compliquée à jouer. On s’attend à un gros match avec des duels, une rencontre très dure. Quand on voit le calendrier, il va falloir prendre des points.  On n’est pas dans l’urgence et on ne va pas dire qu’il faut absolument 3 points ce vendredi, mais... Il les faut quand même pour faire les prochains déplacements à Clermont et Sainté la tête tranquille." 

La compo, un moment clé

15/08 10:54

Trois anciens de la maison verte causent compo aujourd'hui dans Ouest-France. Extraits.

Willy Sagnol :

"Quand l’entraîneur est certain de ses choix, il y a plus de confiance dans le groupe. Les joueurs le ressentent. Si vous montrez des hésitations, on va les retrouver sur le terrain. On aime avant tout travailler avec des certitudes. Quand, sur les 11 joueurs, vous avez 8 ou 9 certitudes, vous allez mieux dormir que si vous en avez 5 ou 6. Vous ne voulez pas vous tromper. Exemple d’un joueur qui s’entraîne très bien depuis 2 ou 3 semaines, qui continue, mais qui a très peu de temps de jeu. Parfois, la compo et vos choix font que… Ça ne va pas à l’encontre d’une forme d’honnêteté, mais il faut savoir faire des choix sans y mettre trop d’affect, sinon…

La veille d'un match avec Bordeaux contre Monaco, Jaroslav Plasil est encore avec les béquilles. Le lendemain, il me dit : "Je peux quand même courir." Je le mets sur le banc. On perd 1-0, je le fais entrer. Il me transforme le match. On gagne 4-1. Depuis, j’essaie d’attendre le dernier moment pour faire des compos… J’attends le dernier moment pour les dévoiler. Un joueur déçu, avec le match le soir, il est obligé de passer à autre chose. Si vous donnez la compo la veille, des joueurs déçus peuvent avoir toute la nuit pour ruminer et peuvent même contaminer un ou deux joueurs qui n’étaient pas forcément déçus mais qui vont le devenir à travers certaines discussions." 

David Guion :

"La compo, c’est un moment clé de la semaine. Il y a énormément, énormément, énormément de données à prendre en considération à travers la compo. C’est vraiment un processus très fin, dans le détail, minutieux. Tout est important. Il faut être vigilant sur tout. Tout compte ! On part de ce qu’on a mis en place, le projet de jeu, ce qu’on a dit aux joueurs et ensuite, c’est essayer d’avoir cette ligne de conduite. Elle est importante. La cohérence, c’est la première des choses. Tous les jours, je passe un moment sur la compo.

Jean-Pierre Caillot m’a toujours demandé : "David, je ne t’embête pas, la seule chose, c’est que je ne veux pas apprendre la compo par la presse. Je la lui donnais quand elle était certaine. Je me souviens d'un enchaînement PSG-Reims - Reims-Dijon en 3 jours en septembre 2019. Je décide de faire tourner, mais à Paris, car le match le plus important, c’est Dijon. On gagne au Parc, je me dis : "C’est top, ça va me permettre de mobiliser davantage de monde dans le groupe." Derrière, contre Dijon, je remets l’équipe type : on perd...

Olivier Dall'Oglio : 

"La compo, on y pense souvent. J’ai besoin, par moments, de me poser, d’avoir des instants personnels, tranquilles. Au centre d’entraînement, vers 17-18 h, il y a moins de monde. J’aime prendre un temps dans la salle de musculation pour des étirements ou du renforcement. Je me retrouve seul, ça me permet de prendre du recul. Ça peut être chez moi, le soir avant de s’endormir… On est toujours en réflexion. 

J’aime bien lancer des débats pour en ressortir des idées.  Ce sont des moments privilégiés avec le staff. Je leur demande : "Comment avez-vous trouvé la semaine ? Les entraînements ? Que pensez-vous d’untel ?" Et là, ça part ! J’aime bien écouter. Là, je ne parle pas beaucoup. On peut évoquer un seul joueur, la défense… Je confronte mon ressenti aux leurs. Une blessure de dernière minute, le retard d'un joueur à la causerie, un virus qui empêche le joueur de tenir sa place… Ce n'est jamais linéaire."

Un bon point pour Titouan Thomas

15/08 10:14

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le milieu de terrain tango Titouan Thomas se réjouit d'avoir tenu en échec le mastodonte stéphanois.

"C’est important de prendre le maximum de points dès le début, de se mettre à l’abri rapidement, et d’aller voir plus haut après, sans se prendre la tête ni avoir de pression. On a déjà réussi à prendre un point contre Saint-Etienne, le grand favori de cette saison."

 

Cornud et Fomba ont encore passé une mauvaise soirée

15/08 09:54

Deux joueurs qui défendaient les couleurs de l'ASSE la saison passée ont été titularisés mais défaits hier soir sur la scène européenne.

Alors qu'il avait été passeur décisif il y a 15 jours contre le Torpedo Zhodino (Biélorussie) lors du 2e tour des éliminatoires de la Conference League, Pierre Cornud a été piteusement éliminé hier par Rakow (Pologne), qui s'est imposé 2-0 dans l'indifférence la plus totale (665 spectateurs).  

Pour son premier match sous les ordres de Jocelyn Gourvennec, Lamine Fomba a perdu comme à l'aller contre Utrecht (Pays-Bas) lors du 3e tour des éliminatoires de l'Europa League. Premier club à avoir mis 3 buts à la friable défense stéphanoise cet été (avant le Paris FC et le Stade Lavallois), le Servette jouera en barrage de Conference League contre le Shakhtar Donetsk, qui va manquer la phase finale d'une C1 ou d'une C3 pour la première fois depuis 2003-2004.

L'USBCO vendra chèrement sa peau

15/08 09:06

Président de l'Union Sportive Côte d'Opale, Vincent Boutillier (47 ans) s'exprime aujourd'hui dans Le Dauphiné Libéré avant de recevoir les Verts dans 8 jours lors de la 3e journée de L2. Extraits.

"L'officialisation de notre montée en L2 a été très tardive.  Il a fallu attendre 2 jours avant le début du championnat pour être fixé. Cela n’a pas été simple en termes de préparation, pour les joueurs comme pour les dirigeants. Chez nous, tout est basé sur le collectif. Nous voulions des joueurs en phase ascendante, évoluant en National 2 ou en National. Ce sont des paris et l’objectif, c’est qu’une majorité devienne gagnants. L’incertitude a seulement retardé certaines signatures comme celle de Noah Fatar, qui voulait absolument jouer en Ligue 2. Après, on est un peu obligé de fonctionner ainsi, on n’a pas le budget de Saint-Etienne, Reims ou Montpellier.

On a eu ce débat ces dernières semaines avec les supporters : est-ce que ce n’est pas trop tôt pour retrouver la L2 ? Mais tout ce qu’on a accompli l’an dernier, c’était pour jouer en L2 ! Administrativement et sportivement, une accession fait toujours grandir un club. Et si jamais on redescend à la fin de la saison, on n’aura pas tout gâché puisqu’avec la Ligue 3, on gardera notre statut pro. C’est un parachute dans ces cas-là. Mais attention : je ne nous vois pas du tout comme le petit Poucet ! On y croit, on est positif. On a une histoire, des infrastructures pour permettre à nos joueurs d’évoluer à haut niveau, la ferveur de notre public…

L’ambition, ce sera le maintien évidemment. Mais notre philosophie n’a pas changé : l’an dernier, on nous donnait parmi les relégables au coup d’envoi du championnat, sachant qu'on venait de monter en National 1… On va essayer de prendre match après match en étant solide à domicile, ce qu’on fait plutôt bien avec seulement 3 défaites en 2 ans. À la maison, nous sommes capables de rivaliser avec toutes les équipes. Même si la préparation n’a pas été simple, je suis convaincu que le groupe peut le faire."

Les Verts seront malgré tout archi-favoris au Stade de la Libération où ils ne se sont jamais inclinés mais où ils en ont parfois bavé. Lors de leur dernier déplacement là-bas, le 3 mars 2015, les Stéphanois avaient eu besoin d'une séance de tirs au but pour remporter leur quart de finale de Coupe de France alors qu'ils avaient plié le match dès la première mi-temps dans la même enceinte et dans la même compétition en 16e de finale le 3 mars 1974 grâce à Hervé Revelli et Georges Bereta.

L'ASSE n'a joué que 2 matches de championnat au Stade de la Libération : la saison 1962-1963, ponctuée par une remontée directe et un titre de champion de France de D2 (objectifs visés aujourd'hui par l'équipe d'Eirik Horneland), les protégés de François Wicart avaient été tenus en échec 2-2 alors que l'attaquant ponot Jean Masson avait donné l'avantage à Sainté à la 86e minute. C'est dans la même enceinte qu'Emmanuel Rivière avait dû attendre la 87e minute pour marquer l'unique but d'une rencontre synonyme de maintien en L1 le 5 mai 2010.

Partager