Dans la dernière édition du Progrès, Timothée Kolodziejczak commente le succès à Guingamp avant de se projeter sur la réception sur les jeux olympiques.

"On fait un bon début d’année 2019. On a fait un bon match de préparation en coupe de France face à l’Olympique Strasbourg. On a confirmé ce samedi soir On s’était dit que pour faire mieux que la première partie de saison, il fallait gagner des matches à l’extérieur. C’est chose faite. On a un peu souffert en deuxième mi-temps mais on a été solide et on ramène trois points. On a bien défendu. Ruff a fait les arrêts qu’il fallait. On aurait aussi pu marquer ce deuxième but qui nous aurait fait du bien. On a été solide sur les coups de pied arrêtés. Défensivement, on a été propre. Dans le jeu, on a été mieux, on a fait des bonnes sorties de balles. C’est de bon augure pour la suite de la semaine qui s’annonce importante. On est uni, soudé. Cela se voit sur le terrain, on s’encourage beaucoup. Il faut bien récupérer et faire le job à la maison même si on va jouer contre de grandes équipes, Marseille et Lyon."

Dans Le Progrès du jour, Jean-Louis Gasset évoque l'imminent retour de ses numéros 26 et 28.

"A Guingamp, on récupérait Silva et Hamouma. On fait des équipes au jour au jour. Demain, on récupère Debuchy et Subotic. Je fais tourner certains joueurs pour ne pas les éprouver trop physiquement. J’avais peur que Silva rechute. Peu importe le système, c’est l’animation qui compte et surtout l’état d’esprit des joueurs. Il faut avoir dans son effectif des joueurs multiprise capables de s’adapter à tous les systèmes."

Dans la dernière édition du Télégramme, le milieu de terrain guingampais Etienne Didot revient sur la nouvelle défaite concédée hier par son équipe au Roudourou.

"Ce match difficile est devenu encore plus compliqué après l’ouverture du score. Saint-Etienne est une équipe qui maîtrise bien le jeu. Elle nous a empêchés de développer le nôtre. On a eu aussi plus de déchet dans nos sorties de balles, dans nos centres. Des déchets qu’on voyait pourtant moins ces derniers temps. On n’a pas fait le match qu’il fallait pour l’emporter. Mais nous avons eu des situations pour ouvrir le score ou égaliser. Ça n’aurait pas été volé.

A l'issue du match perdu par son équipe de Guingamp contre les Verts, Jocelyn Gourvennec, le coach costarmoricain, sur le site de La Pravda, avouait avoir été battu par plus fort, mais regrettait que son équipe n'ait pas joué à son niveau : "On est tombés sur une très bonne équipe de Saint-Étienne qui a de la maîtrise, qui a de la maturité, qui a joué avec beaucoup de sang-froid. Et contre ce genre d'équipe, il ne faut pas être menés rapidement. Ils sont meilleurs que nous, il n'y a pas de débat là-dessus, mais même si on joue une équipe supérieure, on peut faire des choses mieux que ce qu'on a fait. On n'est pas bien rentrés du tout dans notre match, on a mis un peu de temps avant d'être plus dynamiques, plus saignants et on a fait une course-poursuite un peu stérile. On a poussé mais de façon trop désordonnée. On a quand même eu deux très grosses situations, mais est ce que ça méritait un point ? En tout cas, il n'y a eu que ces deux situations et on n'a pas joué à notre niveau."

Nice a battu Bordeaux 1-0 ce soir grâce à un penalty d'Allan Saint-Maximin, auteur de son 4e pion de la saison.

Jean-Louis Gasset, sur le site de La Pravda, apprécie la victoire des Verts à Guingamp (0-1), mais il reste lucide sur la qualité de la performance de ses joueurs. Extraits.

"On est très contents. C'est vrai qu'il y a eu des matches dans la première partie de saison où on avait mieux joué et on avait ramené un point ou zéro. Aujourd'hui, on a eu des trous d'air, mais on ramène trois points. Beaucoup de gens nous reprochaient de ne pas être efficaces à l'extérieur."

"La première période, techniquement, on a été dominateurs, c'est surtout la deuxième période où pendant 30 minutes on perdait le ballon trop facilement. On a retrouvé un peu de souplesse technique dans le dernier quart d'heure et on a eu deux ou trois situations de contre où on aurait pu marquer un deuxième but."

Wahbi Khazri a, ce soir à Guingamp, inscrit son 10ème but pour son 17ème match avec l'ASSE. Il faut remonter à la saison 1999-2000 pour voir un Vert faire mieux que notre goleador.

Alex Dias, en effet, avait passé cette barre des dix buts lors du mémorable ASSE-Marseille qui était son 15ème match avec les Verts. 

En 2012-2013, Pierre Emerick Aubameyang avait inscrit son 10ème but après 22 matchs joués.

Au terme d'un match assez peu enlevé, les Verts ont finalement réussi à décrocher leur seconde victoire en déplacement de la saison en Ligue 1. Et ce grâce à une ouverture du score rapide de Khazri (6ème) profitant, sur coup franc, d'un mur au positionnement douteux.

D'abord dans la maîtrise, les joueurs de Gasset souffriront en fin de première mi-temps sous les coups de boutoir répétés de Thuram. Puis, de même dans les 20 premières minutes de la seconde période. Jusqu'à ce que le coup-franc de Rodelin, dans une position similaire au but, ne s'écrase sur le poteau droit de Ruffier qui n'avait pas bougé. Visiblement touchés, Guingamp perdait le fil de la rencontre.

Au final, ce sont même les Verts qui auraient pu s'en vouloir de ne pas avoir converti en but les deux frappes cadrées de Diony et plus encore le caviar offert par Hamouma et gâché par Cabella en fin de match puisque ce sont les locaux qui ont mis la dernière pression sur les buts de Ruffier, avec notamment une sublime frappe en pivot de Mendy obligeant le gardien stéphanois à une non moins splendide parade.

L'ASSE se retrouve provisoirement 4ème du championnat avec 33 points, et n'est plus devancée par les vilains qu'à la différence de buts. Khazri, quant à lui, atteint déjà la barre des 10 buts. C'est la première fois depuis la remontée du club en Ligue 1 que ce total est atteint au bout de seulement 20 journée (et 19 matchs joués) dans la saison.

Léo Petrot (auteur du but), Dylan Chambost et Mickaël Panos, de retour après plusieurs semaines d'absence

Pour les joueurs de Laurent Batlles, c'était la 16ème journée, la première des matchs retour avec un déplacement en Périgord, à Trélissac, face à une équipe qui était venue arracher le nul à l'Etrat le 18 août dernier. Ayant laissé bon nombre de points à domicile (4 nuls, 1 défaite), les Verts se devaient de faire une bonne performance pour se mettre à l'abri et atteindre rapidement les 40 points, synonymes de fin de saison sans stress. Les U19 avaient été laissés à la disposition de Razik Nedder dont l'équipe disputera demain les 32èmes de finale de la Coupe Gambardella, mais, la victoire obtenue cet après-midi à Trélissac (0-1) atteste de la qualité de la formation et du travail qui y est effectué.

Au cours d'un match somme toute équilibré, les Verts ouvraient la marque à la 34ème minute sur un corner dévié de la tête par Makhtar Gueye et repris par Léo Petrot dont la frappe heurtait le poteau avant de terminer au fond des filets trélissacois. Les Stéphanois allaient ensuite parfaitement gérer cette avance, sans être mis vraiment en danger si ce n'est lors d'un face à face sur lequel Killian Leroy s'interposait avec brio. Ils auraient même pu faire le break, sur de belles remontées de balle de Mahdi Camara ou Lamine Ghezali qui, malheureusement, manquaient la dernière passe.

La composition : Leroy - Panos (Fleury 60ème), Vogt, Petrot, Nadé, Sagun (Mezaber 80ème) -  Camara, Valbon (Bengueddoudj 85ème), Chambost - Gueye, Ghezali.

La réaction de Laurent Batlles : "C'est une victoire très encourageante par rapport au début de l'année. On voulait repartir sur de bonnes bases en prenant des points, ce que nous avons fait. Beaucoup d'équipes commencent à craindre notre jeu, un jeu assez bas avec une faculté à placer des contres. L'adversaire nous a laissé le ballon, nous avons été très costauds défensivement, mais nous avons manqué d'un peu de qualité dans les sorties de balle pour contrer  et de justesse dans le dernier geste. Nous nous adaptons au fait que la Gambardella est prioritaire. On s'adapte, on essaie de travailler différemment. Cela montre que toutes les composantes travaillent bien et que les joueurs appelés font des choses intéressantes. C'est encourageant pour la suite de la saison."   

S'ils s'imposent ce soir à Guingamp, les Verts de Saint-Etienne reviendront à hauteur des vilains, tenus hier en échec par les Verts de Reims. Le promu champenois, qui avait battu les banlieusards à l'aller, a même failli remettre ça dans le Cochonou Stadium, comme le souligne dans la Pravda son entraîneur David Guion, qui a occupé diverses missions à l'ASSE de 2003 à 2008 (directeur du centre de formation, superviseur des adversaires de l'équipe première pour Frédéric Antonetti, entraîneur des U14 fédéraux et des U17 nationaux, entraîneur-adjoint de Laurent Roussey chez les pros).

"Pablo Chavarria a eu une balle de break et Sheyi Ojo a failli nous redonner l'avantage à dix minutes de la fin. On avait la possibilité de prendre trois points mais un nul ici, c'est déjà pas mal. On est satisfait du résultat avant tout. Venir prendre un point ici, c'est quand même une sacrée performance, surtout dans le contexte : on s'attendait à être pris à la gorge, bousculés, après l'élimination de Lyon à domicile mardi en Coupe de la Ligue contre Strasbourg. On a bien cru qu'on pouvait l'emporter. Je suis fier de mes joueurs et de leur solidité. On a 27 points, le compteur tourne. J'ai des joueurs qui prennent confiance, qui progressent."

Comme les pros, les U19 de l'ASSE caressent l'espoir de fouler la pelouse du Stade de France le 27 avril prochain. Mais le chemin menant à l'enceinte (Loïs ?) dionysienne est encore long pour les protégés de Razik Nedder, qui accueillent les Lionceaux ce dimanche à 14h30 sur le terrain synthétique Georges Bereta (venez nombreux les encourager !)

"J’ai regardé le match des Verts contre le FC Lyon au tour précédent. Ils ont eu un match difficile face à une formation peut-être moins forte que celle que nous avons affrontée (ASPTT Dijon). Ce sera serré, engagé. Ils ont leurs valeurs, leurs qualités, nous les nôtres" déclare l'entraîneur sochalien Pierre-Alain Frau dans la dernière édition de L'Est Républicain. "C’est compliqué pour les deux équipes. Ce sont des matchs qui créent de l’excitation, on n’a pas besoin de motiver nos gars. Mais on s’est préparé comme d’habitude, avec la conviction que nous sommes une équipe capable de faire de bonnes choses."

Comme le souligne le quotidien régional, PAF disposera d'un groupe au complet pour ce 32e de finale de Coupe Gambardella à l'exception de son défenseur central Maxence Lacroix (suspendu), qui compte 5 sélections en équipe de France U18.

Le groupe sochalien : Diarra, Etile - Nsakala, Kuntz, Zohore, Lamboley, Soumaré, Addi, Sitti, Lesueur, Bariki, Mubiala, Faraj, François, Djassougue, Jarmouni.

Dans la dernière édition du Parisien, l'ancien vilain des Girondins évoque son but contre les Verts du 5 décembre dernier.

"Etre footballeur professionnel, c’était un rêve d’enfant. Moi, j’ai réussi à le réaliser. Franchir la barre des 400 matches de L1, ce ne peut être que de la fierté. Cela montre le parcours accompli. Mais j’essaie maintenant d’aller plus haut. Ayant marqué 89 buts dans l'élite, je suis le deuxième meilleur buteur en activité dans le championnat derrière mon modèle Cavani (125 bus). C’est également une grande fierté. Mon ami Bafé Gomis était dans ce classement (122 buts), mais il est parti. Le but le plus laid de ma carrière, je l'ai inscrit cette saison contre Saint-Etienne. Ma frappe est totalement loupée, mais je touche assez le ballon pour marquer. Il s’agit d’un but important car on égalise 1-1 et au final on gagne le match 3-2."

Dans la dernière édition du Progrès et de Ouest-France, lentraîneur guingampais voit des Verts exemplaires.

"L’ASSE est un bon exemple. Elle n’était vraiment pas bien du tout à la trêve l’an dernier. Il y a eu changement d’entraîneur et l’équipe a été impactée avec le mercato. L'apport de Debuchy, M'Vila, Subotic et Beric avait permis de combler les petites lacunes qu'ils avaient certainement. Ils avaient réussi ce mercato-là et ça avait changé l'équipe. Ils ont fini très fort, ils auraient même pu décrocher la dernière place qualificative pour l'Europe. Ça a changé leur dynamique.

Cette saison les Stéphanois ont déjà pris beaucoup de points, ils sont très bien classés. Ils sont sur une bonne dynamique depuis un an. Ils ont continué là-dessus. C’est une très bonne équipe, avec un très bon gardien. Mais des bonnes équipes, il y en a plein dans le championnat. On en rencontrera d’autres. On doit être capable de relever le défi comme ce qu’on a pu faire contre Nice, deux fois, ou contre Paris.

A l'aller, j’étais à l’étranger, j’ai vu la rencontre à distance. C’était un match très bizarre. Guingamp fait 25 premières minutes excellentes, revient au score, peut même passer devant. Mais elle ne le fait pas et se fait punir sur la seule occasion de Saint-Étienne. Ça avait été une défaite, je ne sais pas si on peut dire injuste, mais elle ne reflète pas du tout la physionomie du match. On est six mois plus tard, la donne a changé. Eux ont trouvé leur rythme et nous, on est à la recherche d’un meilleur."

Capitaine de son équipe cette saison pour la première fois de sa carrière, le leader toulousain Max Gradel n'oublie pas de citer son homologue stéphanois dans la Pravda du jour.

"Je suis un capitaine qui montre plutôt qu'un capitaine qui parle. Dire aux autres ce qu'il faut faire sans jamais montrer, c'est compliqué. Un vrai leader est exemplaire, il montre la voie sur le terrain et les joueurs intelligents suivent. Il faut encourager au bon moment, ne pas parler pour parler. Il faut sentir les choses, parfois il faut laiser passer certaines choses, savoir gérér.

A Leicester, j'étais trop jeune pour être capitaine. A Leeds, j'ai porté le brassard en cours de match. A Bournemouth, on en avait parlé avec l'entraîneur mais il préférait choisir un défenseur central ou un milieu défensif. A Saint-Etienne, il y avait Loïc Perrin, indétrônable ! (rires)

Les capitaines qui m'ont marqué ? Il y en a trois. Loïc Perrin justement, vraiment un monstre, un leader en tout, il est prêt à mourir pour l'équipe. Didier Drogba, en sélection, pour sa combativité : il montrait toujours l'exemple. On savait qu'on pouvait compter sur lui, qu'il pouvait nous gagner un match et cela nous rendait sereins. Yaya Touré, capitaine quand on a remporté la CAN en 2015. Un vrai chef, calme lui aussi, mais il nous mettait à l'aise, en confiance avant les matches."

C'était déjà le cas juste avant Noël, il en avait remis une couche en début de semaine et c'est une évidence maintenant que l'échéance arrive (ce samedi soir à 20h00) : Jocelyn Gourvennec a les Verts en tête. L'entraîneur guingampais évoque leur réception dans la dernière édition de la Pravda.

"Les qualifications en Coupes sont toujours intéressantes parce que ça entretient une dynamique. Battre le PSG, c'est une super performance mais on ne peut pas se gargariser de cette qualification aussi retentissante et honorifique soit-elle. Il faut qu'on rebascule en Championnat car on a encore beaucoup de travail pour redresser la barre. Il faut maintenir le groupe dans l'exigence et ne surtout pas tomber dans la suffisance.

Tous les joueurs du groupe sont au même niveau athlétique, ce qui n'était pas le cas auparavant, note l'entraîneur qui peut enfin compter sur un groupe quasiment au complet régénéré par cinq arrivées. Les consignes tactiques sont intégrées, les joueurs ont plus de repères. Et dans les têtes ça va mieux. Mais l'équilibre reste fragile. Il faut qu'on se serve des points positifs de notre série en cours pour se lâcher en Championnat et enfin gagner à domicile.

On doit réussir à casser ce petit frein, en regagnant enfin chez nous. Depuis mon retour, on n'y a fait que deux matches, je n'ai pas senti d'inhibition. Contre Nice (0-0), on a très bien joué et on aurait dû gagner et contre Amiens (1-2), on s'est fait piéger après avoir dominé du début à la fin. On arrive à montrer un visage plaisant et beaucoup d'envie. Mais il faut qu'on se sente plus forts chez nous. Ailleurs, il y a des sifflets, des envahissements de terrain, des murs tagués, des voitures abîmées parfois... Il n'y aura jamais ça à Guingamp où le public est toujours derrière nous. Ça doit être une force. À nous de redevenir intraitables au Roudourou."

La Pravda du jour explique pourquoi l'ASSE est un exemple à suivre pour l'EAG dans son opération maintien.

"Depuis l'instauration d'une première division à 20 clubs et de la victoire à 3 points, Saint-Etienne demeure la seule équipe nantie de 11 points après 18 matches à être parvenu à se maintenir dans l'élite. Une performance qui remonte à 30 ans ! En 1988-1989, les hommes de Robert Herbin se sauvèrent relativement confortablement en terminant 14es avec 48 points, se classant 4es sur les 20 dernières journées (10 victoires, 7 nuls et 3 défaites).

Dans l'histoire, 4 autres équipes ont totalisé 11 points après avoir joué 18 rencontres, toutes ont été reléguées : Strasbourg et Metz en 2005-2006 et Valenciennes en 2013-2014 (29 points chacune). Nancy réussit à s'extirper provisoirement de la zone rouge en 2012-2013 (17e au soir de la 35e journée) avant de replonger et d'échouer à la 18e place (38 points), synonyme de relégation à l'époque et de barragiste aujourd'hui."

Alors qu'il ne s'était pas entraîné jeudi, Marcus Coco fait bien partie des 20 joueurs retenus pour la réception des Verts contrairement à Jordan Ikoko (touché au dos). Enfin qualifiés, les anciens joueurs de Sunderland Papy Djilobodji et Didier Ndong font leur première apparition dans le groupe costarmoricain. On notera par ailleurs la présence de Nolan Roux mais l'absence de Franck Tabanou, une nouvelle fois écarté par Jocelyn Gourvennec.

Johnsson, Caillard - Larsson, Kerbart, Sorbon, Djilobodji, Traoré, Eboa Eboa, Rebocho - Blas, Phiri, Ndong, Didot, Coco, Ngbakoto, Deaux - Mendy, Rodelin, Thuram, Roux.

Contrairement aux numéros 26 et 28, le numéro 24 de l'ASSE fait bien partie des 20 Verts partis dans le 22 :

Ruffier, Moulin, Vermot

Monnet-Paquet, Saliba, Perrin, Kolodziejczak, Silva, Polomat

M'Vila, Selnaes, Diousse, Cabella, Kenny

Hamouma, Salibur, Khazri, Nordin, Diony, Beric.

A 26 ans, Ismaël Diomandé vit sa 4ème saison à Caen.
Sa saison la plus prolifique en Normandie se résume à seulement 12 apparitions en championnat. L'an dernier son compteur était resté bloqué à 11 et freiné par des pépins physiques, il était parti pour faire pire cette saison. Mais depuis la fin d'année, profitant notamment de la blessure de Oniangué, il enchaîne les matchs (six titularisations consécutives toutes compétitions confondues). Il raconte à Ouest France son état d'esprit avant de bouffer du Dogue ce soir:
"C'est derrière moi, je reviens petit à petit. On ne va pas dire que je suis à 100% au jour d'aujourd'hui, mais je commence à être bien. A moi de continuer comme ça, de faire ce que je sais faire pour l'équipe, en mettant de l'impact, de l'agressivité.
Je sens que je peux faire plus dans le jeu, les courses, la projection offensive. Après on ne va pas sauter les étapes, je sais d'où je viens, il y a 2-3 mois j'étais blessé. Avec la confiance, et si on arrive à gagner des matches, l'équipe se lâchera et c'est là qu'on verra vraiment les qualités de chacun.

La concurrence existe partout, à Saint-Etienne j'ai connu ça aussi, parfois tu joues d'autres fois non. Il ne faut pas rester dans une routine et se sentir installé, tout le monde doit être obligé de se bouger et ça tire l'équipe vers le haut. Je suis à Caen pour être utile au collectif.
On est obligé d'essayer de faire le plein. Deux gros matches arrivent, à nous d'être concentré et de tout donner. Ce sont deux matches très importants pour nous. Il faut qu'on soit plus agressif, ensemble, pour pouvoir emmener nos supporters. Même si on rate des passes et qu'on n'est pas bon, il faut que tout le monde soit solidaire. C'est comme ça qu'on obtiendra la confiance des supporters.
Les équipes sont encore très proches, une série de deux victoires peut faire sortir de cette zone. On est à Caen, on sait très bien que tout se jouera jusqu'à la fin."

Une fois n'est pas coutume, les Verts joueront un samedi en championnat.

En effet, la LFP a publié la programmation de la 22ème journée : Sainté ira défier les Nantais le samedi 26 janvier à 17h00 (en direct sur Canal +).

Le match aller avait donné lieu à une probante victoire 3-0 avec des buts de Beric, Khazri et Kolodziejczak, de même que la dernière visite des Verts à la Beaujoire (but de Debuchy et doublé de Cabella).

Jamais deux sans trois ?

Alors que l'ASSE n'a pas perdu un seul match dans le Chaudron cette saison, Guingamp n'en a pas remporté un seul au Roudourou ! Comme le souligne Opta, seules deux autres équipes n'ont pas connu les joies d'un succès à la maison cette saison dans les 5 grands championnats européens : Monaco et Frosinone (Italie).

Le milieu de terrain guingampais Lucas Deaux évoque la réception des Verts dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Gagner contre ce PSG-là avec sûrement deux futurs ballons d'or, c'est costaud. Mais je n'arrive pas à être euphorique. J'ai trop conscience de l'importance du championnat. Mais cette coupe doit nous apporter de la force pour prendre confiance. On continue notre série, ça fait quatre matches qu'on ne perd pas. C'était important de bien commencer 2019 avec un match hyper important samedi, qui nous attend à domicile contre Saint-Etienne. Malgré l'euphorie et la joie de notre exploit au Parc, il va falloir passer vite à autre chose et se reconcentrer sur notre pain quotidien, le championnat.

On a eu cinq premiers mois très difficiles. Depuis qu'il y a eu quelques arrivées, le changement d'entraîneur, cela a amené un petit vent de fraîcheur, même si je n'ai pas envie de jeter la pierre sur l'ancien staff, qui avait amorcé un travail, on est dans la continuité. On ne doit pas se gargariser d'avoir battu le PSG, ni se griser avec ce genre de match. Mais cela doit nous donner de la force, du courage et nous apporter de la confiance pour la suite du championnat. Cela doit nourrir notre quotidien pour se dire oui, on est capable de faire, on a le potentiel, la qualité pour le faire."

Selon la Pravda de ce vendredi, les numéros 26 et 28 de l'ASSE n'iront pas à Guingamp. Mais le numéro 24 a ses chances de pouvoir finalement tenir sa place au Roudourou.

"Alors qu'il avait repris l'entraînement mardi après avoir été victime d'une contusion au cortex cérébral lors du la défaite à Bordeaux, Neven Subotic s'est blessé à l'entraînement. Le défenseur central serbe souffre d'une petite lésion à l'adducteur gauche. Comme Mathieu Debuchy (cheville gauche), qui vient de reprendre, il n'ira pas à Guingamp demain. Quant à Loïc Perrin, arrêté depuis deux jours à cause d'une contracture à l'adducteur droit, il se testera aujourd'hui. Le concernant, l'optimisme prévalait hier."

Lanterne rouge mais venant d'enchaîner deux succès sur le terrain des deux derniers champions de France (!), les Guingampais ne disposeront sans doute pas de toutes leurs forces vives pour recevoir les Verts ce samedi soir au Roudourou selon Le Télégramme à paraître demain.

"Nicolas Benezet (gêne au psoas), Jordan Ikoko et Marcus Coco (dos) n'ont pas participé à la séance d'entraînement de ce jeudi après-midi. En revanche, Jérémy Sorbon, absent au Parc des Princes car touché aux quadriceps, s’est entraîné normalement avec le groupe composé des éléments absents ou remplaçants à Paris. A noter, en outre, les présences des jeunes Matthias Phaeton, Louis Carnot, Mehdi Boudjemaa et Yohan Baret. Le certificat de transfert de Didier Ndong est enfin arrivé sur le bureau d’En Avant. Le milieu de 24 ans devrait donc être qualifié pour le match de Saint-Étienne, même si rien ne dit qu’il sera convoqué dans le groupe. S’agissant de Papi Djilobodji, le club était toujours, ce jeudi, dans l’attente du document."

La Nouvelle République nous apprend aujourd'hui que Pierrick Cros (26 ans) est actuellement à l'essai au Tours FC (antépénultième de National 1), qui a viré l'ancien adjoint de Galette René Lobello le 23 décembre dernier. L'ancien défenseur central stéphanois de la prometteuse mais finalement décevante génération 92 des Sanou, Mahaya, et autres Saadi n'a pas réussi à transformer son essai au Mans FC l'été dernier.

Ce n'est sûrement pas une surprise : après l'interdiction de déplacement des supporters stéphanois au Cochonou Stadium, le 23 novembre dernier, la Préfecture de la Loire a interdit le déplacement en sens inverse : les vilains supporters ne seront donc pas à Geoffroy Guichard le 20 janvier prochain.

On a appris aussi, auprès de la Préfecture, que 300 supporters de l'OM seront autorisés à faire le déplacement quatre jours avant, le 16 janvier dans le Chaudron, pour ce match en retard de la 17ème journée de Ligue 1.

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a fait un point sur son effectif, a parlé du mercato et s'est évidemment projeté sur le match de samedi au Roudourou. Extraits.

Au sujet de l'effectif
« Gabriel Silva, Romain Hamouma, Yannis Salibur et Ole Selnaes reviennent dans le groupe. Les deux seuls absents à Guingamp seront Neven Subotic et Mathieu Debuchy ».
« On s’est bien préparés. On récupère petit à petit des joueurs. D’autres vont revenir d’ici dix jours. Pour jouer 5 matches en 14 jours, on aura besoin de tout le monde. Le tout est de responsabiliser le groupe. On va avoir besoin de tout le monde ! »

Au sujet du mercato
« J’étais devant ma porte, mais le Père Noël ne m’a pas vu. Je n’aurais donc pas de cadeau. Et s’il n’y a pas d’arrivée, je garde tout mon groupe. Robert Beric est réintégré jusqu’à nouvel ordre. Peut-être que ça durera dix jours, trois semaines ou six mois. En tout cas, je ne vais pas affaiblir le groupe. Je sais ce que représente Robert Beric. Je sais que le public l’adore et moi j’ai confiance en lui. Si le club me dit qu’on va le vendre, je veux bien le laisser de côté pour ne pas qu’il se blesse mais si personne n’arrive, je le prend avec moi ».
« J’ai des idées pour le Mercato. Il y a ce que désire un entraîneur et il y a les possibilités d’un club. Il n’y a pas d’embrouille là dessus, je suis tout à fait d’accord avec ça. J’ai de très bonnes relations avec Frédéric Paquet mais on se frite des fois. Moi je vois midi à ma porte et je ne parle que de sportif alors que lui parle parfois du volet financier ».
«Est-ce que la priorité est de recruter un défenseur ? Oui, sauf s’il y a un départ ».

Au sujet du match de samedi à Guingamp
« Guingamp est dans la même situation que nous il y a un an. Ils ont recruté quatre combattants, ont emmené ce qui leur manquait. Et hier soir, ils ont montré un excellent état d’esprit. Ils seront peut-être un peu fatigués, mais mentalement, ils seront là. On doit prendre des points à l’extérieur, mais sur nos derniers matches, prendre un point sur 9 possibles, c’est très très peu. On a eu des faits de jeu contre nous mais si on continue à jouer de la même manière, avec cet état d’esprit, je sais qu’on sera récompensé ».

En conférence de presse ce midi, Ruff a évoqué pêle-mêle nos mésaventures arbitrales, l'ambition qui anime le groupe, la Coupe de France et JLG. Comme toujours avec bon sens !
 
"Nous avons eu pas mal de décisions contre nous à l’extérieur et moins de points que ce que nous espérions. La VAR fait partie du foot. À nous de trouver des solutions pour gagner ces matches et glaner ces points.
On peut toujours dire : « on veut finir sur le podium ». Oui, on veut, on veut, on veut… Mais il faut faire les choses. Si on est performant, on le fera. Je n’ai pas de doute sur la qualité de notre équipe et ce qu’elle est capable de faire. Mais il faut le répéter chaque week-end, répondre aux rendez-vous. Pour le moment, on est à 4 points de Lille, les dauphins, on est un peu derrière … mais on est là !
Avec l’équipe qu’on a, on a les moyens de finir européens sans compter sur les titres de Paris. On est des compétiteurs, on veut aller chercher une coupe européenne. C’est l’ADN de ce club, on le dit souvent, et ça me manque.
Notre équipe joue, donc on s’expose plus. Je regrette qu’on ait pris plusieurs buts sur coups de pied arrêtés ou penalties, ça trompe un peu la statistique. On prend peut-être plus de buts que les saisons passées, mais on en marque plus.
Rien n’est acquis en Coupe de France. Ce n’est pas parce qu’on est l’ASSE qu’on ne peut pas se faire éliminer par Dijon ou une autre équipe. Sur un match, ça peut ne pas tourner en notre faveur. Tous les matches sont difficiles.
Jean-Louis Gasset un grand entraîneur. Son passé parle pour lui. Il nous a apporté beaucoup de professionnalisme dans la préparation des matches. Il a une connaissance du foot hors norme et il sait parler aux joueurs. Il a toujours le mot juste".

Souleymane Diawara, ex-défenseur central du Havre, de Sochaux et Marseille a joué également 2 saisons à Bordeaux où il est arrivé à l'été 2007.
Il a raconté pour le site Le Meilleur du Football une anecdote savoureuse et éclairante sur le mode de management de Jean-Louis Gasset : "Mon agent m'avait dit de me calmer : Souley, là c'est Bordeaux, c'est Laurent Blanc, c'est du lourd, donc on ne déconne pas, ok ?.
Je lui réponds qu'il n'a pas à s'inquiéter, que je vais me calmer. Les quatre premiers mois, je suis nul, mais nul... Jean-Louis Gasset me convoque, me demande ce qui se passe. Moi je lui dis que tout va bien, au contraire, je ne sors plus du tout, je suis nickel. Et là avec sa voix cassée il me dit : Ecoute-moi bien : tu vas vite reprendre ta vie de bâtard. Le changement, le cocon, c'est pas pour toi. On est jeudi, c'est soirée étudiante. Donc demain, je veux te voir mort à l'entraînement, tu m'as compris ?
Je le regarde : vous êtes bien sûr ?
En plus on jouait le PSG le dimanche. Donc je fais une bringue de chez bringue : la musique, les femmes, les verres, la totale. Le lendemain, je suis KO complet. Dimanche, on gagne 3-0, je finis homme du match. Gasset vient me voir et me dit : Voilà, c'est ça ta vie à toi ! Donc, tous les jeudis soir, je veux te voir dehors !"

16e de L1 avec un deux points d'avance sur le barragiste dijonnais, le Stade Malherbe de Caen d'Ismaël Diomandé, Paul Baysse et Mouhamadou Dabo va peut-être enrôler un nouvel ancien Vert, comme nous l'apprend aujourd'hui la Pravda. Extraits.

"Actuellement en stage à Faro (Portugal), Peaul-Georges Ntep (Wolfsbourg) négocie son départ. L'attaquant n'a pas disputé un seul match officiel avec les Loups cette saison. Il a pris un préparateur personnel durant les fêtes de Noël pour entretenir sa condition dans le Sud de la France. Son retour en L1 semble imminent. Le FC Nantes s'est renseigné le premier sur son dossier, en envisageant le départ d'Emiliano Sala. Mais Caen aurait repris la main dernièrement. Les négociations semblent déjà bien avancées avec le club normand.

Le club de la Ruhr est ouvert à un nouveau prêt alors que le contrat avec son joueur court jusqu'en juin 2021. est disposé à faire des concessions salariales. La saison passée, Saint-Étienne avait assumé 50 % de ses émoluments. Ntep avait disputé treize matches avec les Verts et inscrit son seul but face à Caen. Alain Caveglia, le directeur sportif normand, presse ses dirigeants. Guingamp vient en effet de se positionner sur le dossier. Le Torino et Alavés ont également sondé Wolfsburg sur la situation de l'international camerounais."