Evoluant dans le même groupe de National 2 que la bande à Lolo Batlles, les Verts du FC Sète ont malmené les Dogues hier en 16e de finale de Coupe de France. Mais au grand dam de l'ancien réserviste stéphanoise Thibault Balp (titulaire dans la défense centrale héraultaise), le LOSC s'est imposé 1-0 grâce à Jonathan Bamba, auteur de son 9e but de la saison.

Max Gradel a également contribué à la qualifié de son équipe, qui a éliminé le Stade de Reims de David Guion aux tirs au but au terme d'un spectaculaire 4-4. Sur penalty, le petit poulet d'Abidjan a claqué penalty son 10e pion de la saison avant de réussir le dernier tir toulousain de la séance.

Comme le rapporte Le Progrès, Jean-Louis Gasset a invité ses joueurs à rebondir hier en conférence de presse.

"C’est mentalement qu’il faut reprendre notre parcours et finir cette saison le mieux possible. Ce n’est pas un accroc comme ça qui doit nous arrêter. C’est là que l’on voit les hommes. Cela a été mon discours lundi matin et ça va l’être encore tout au long des cinq mois qu’il nous reste à vivre ensemble.

Thuram m’a dit un jour “on gagne ensemble, on perd ensemble”. Après un match perdu, tous vos commentaires changent, c’est logique. Le résultat conditionne tout. Quand vous perdez un match à la dernière seconde, on dit “très bon coaching de Bruno Genesio et très mauvais coaching de Gasset”. C’est normal. Mais il faut aussi dire que le rentrant, Dembélé, vaut entre 25 et 30 millions.

Tout peut se manquer dans la vie. Moi, aussi, je n’ai peut-être pas fait la bonne équipe. Chacun se remet en cause mais je ne veux pas qu’il y ait de petits grincements dans le vestiaire. À la fin du match, tout le monde est frustré et râle. Mais le lendemain matin, on est un groupe, une famille. L’état d’esprit, c’est très important pour la suite. J’ai mis ça au clair avec les joueurs, ils l’ont compris. Un jour, cela en sera un autre qui manquera un penalty, une occasion, une passe. C’est le football."

Coéquipiers en sélection Tunisienne, notre Aigle de Carthage recroisera la route de Naim Sliti dans le Chaudron. Privé de quatres joueurs, Antoine Kombouaré a convoqué un groupe de dix-huit Dijonnais pour le 16ème de finale de Coupe de France. Bobby Allain (gardien titulaire lors du dernier match à Geoffroy-Guichard le 22 décembre dernier) a été laissé au repos par l'entraineur kanak. Yoann Gourcuff et Chang-Hoon Kwon n'ont pas été retenus par le nouveau coach dijonnais.

Le groupe : Ntumba, Rúnarsson - Aguerd, Alphonse, Bouka Moutou, Chafik, Coulibaly, Haddadi, Lautoa, Yambéré - Abeid, Balmont, Loiodice, Marié, Sliti - Keita, Saïd, Tavares

Stadium Manager de l'ASSE, Samuel Rustem s'est confié il y a huit jours sur les ondes de France Bleu Drôme Ardèche. Extraits.

"Le Stadium Manager, c'est celui qui pilote l'organisation du match le jour du match. C'est celui qui gère le stade sur toute la partie organisation de la compétition pure. Cela peut aller d'une graine de café qui peut manquer dans une loge jusqu'à la gestion d'un protocole pour une visite ministérielle ou autre les jours de match en passant bien évidemment par le sportif, tout ce qui est lié à la communication de la rencontre, un regard sur partie marketing et la billetterie, un regard sur les hospitalités. C'est une fonction un peu large, c'est le couteau suisse du match. Un couteau suisse qui s'appuie sur l'ensemble de ses collaborateurs pour que la rencontre puisse se dérouler dans les meilleures conditions, aussi bien sur le terrain avec les joueurs à travers la notion sportive que dans les tribunes avec les spectateurs et évidemment les supporters.

C'est avant tout le travail d'une équipe, c'est avant tout la notion d'organisation. C'est une notion qu'il faut partager. L'axe principal, c'est l'organisation de la rencontre. Autour de cet axe, on y associe toutes composantes qui font qu'une rencontre va se dérouler dans les meilleures conditions. On a une équipe dans le service de sept personnes à temps plein. Sur des gros matches, on peut arriver à piloter entre 500 et 700 personnes. C'est une grosse machine donc on délègue, on fait confiance. En cascade, on a tous les mêmes objectifs : qu'on donne une meilleure image possible du club.

Parfois il faut prendre une décision. On a une météo qui est limite, on doit échanger avec les arbitres, on doit trouver la meilleure solution. Les spectateurs viennent de très loin, on est un club qui a la chance d'avoir des supporters dans toute la France. Ils font des kilomètres pour venir voir un match. Ils sont partis peut-être la veille, on va leur dire "rentrez chez vous, le match est annulé car les conditions météo ne permettent pas de le faire". On ne décide pas nous mais on contribue à amener une aide à une décision définitive et officielle.

C'est beaucoup de responsabilités, une erreur peut entraîner beaucoup de choses négatives à l'encontre du club, de ses clients, de ses supporters. Il faut prendre le temps, avoir de la sérénité, le recul nécessaire pour prendre sa bonne décision. Cela peut être la bonne solution mais souvent on est dans un exercice où on prend la moins mauvaise possible. Il faut rester le plus objectif possible dans sa tête et avec ses collaborateurs pour éviter que l'on se retrouve dans des situations conflictuelles.

Pour tout ça, il faut se former. Au quotidien, les matches permettent vraiment d'acquérir de l'expérience. C'est l'enrichissement du capital humain et de l'approche professionnelle qu'on peut avoir sur le métier. J'avais au départ un master en marketing et gestion des entreprises, j'avais une formation aussi dans une école de commerce. En parallèle de ça, avec le club on a décidé de faire une formation de stadium manager au centre de droit et d'économie du sport à Limoges. Au-delà de la qualité de l'école qui est connue et reconnue dans toute l'Europe puisqu'elle travaille aussi avec l'UEFA, c'est un diplôme et une formation sur deux ans avec une première partie en France et une seconde dans toute l'Europe. A la fin, il fallait rendre deux mémoires. Aujourd'hui, avec la pratique au sein du club, la théorie qui permet de structurer cette pratique, on arrive sur un poste où on est de plus en plus serein. Cela n'évite pas les erreurs, on en fait tous et tout le temps, il faut en faire le moins possible.

J'ai eu un accident lors d'un derby qui s'était très bien passé. Sans rentrer dans les détails, ce serait stérile sur le plan intellectuel, j'ai été à un endroit pour superviser une situation, et malheureusement j'ai pris un projectile dans l'oeil. Aujourd'hui ce n'est qu'un mauvais souvenir, ça m'a servi et endurci pour la suite. Ce projectile m'a fait une semaine d'hôpital, il m'a fait une opération à l'oeil. J'étais dans une situation très délicate avec un pronostic visuel engagé. Aujourd'hui tout va beaucoup mieux. Cet accident a servi car on revu les moyens utilisés à l'intérieur du stade sur le plan matériel qui a été mis à disposition par la métropole. On a revu certaines formes de management en interne avec le personnel affecté à ces différentes tâches. Les supporters nous ont beaucoup aidé car on a banni les jets de projectile dans les kops. C'est un échange qui portera ses fruits sur le moyen terme voire le long terme.

Cela fait plusieurs années que suis au contact des groupes de supporters, ce sont des gens très bien, avec qui on peut discuter, échanger. Au départ, quand je suis arrivé, c'était difficile, forcément. Quand on ne se connaît pas, on ne se fait pas confiance du jour au lendemain. La confiance s'est gagné au fil du temps, le respect s'est instauré. Aujourd'hui on est dans une situation où l'on sait où on va. Il y a une règle du jeu qui est claire, posée. Il y a des convictions dans certains groupes. Il y a des ultras, des non ultras. On respecte ces convictions-là. Le club a des obligations, on ne tolère pas la violence. On est les premiers à faire avance les choses, à être implique sur le plan national.

Je repense souvent à des discussions que j'ai avec mon président. Il me disait : "à l'époque on faisait le tour du stade, on buvait un verre ensemble, on ramenait nous-mêmes nos bouteilles, on coupait un bout de saucisson." Mon père aussi me parlait de ces situations-là qui aujourd'hui ne peuvent plus exister malheureusement. Aujourd'hui on entre dans un stade, c'est sectorisé, il y a un dispositif de police, on ne doit pas rencontrer le supporter d'untel... C'est pour ça que c'est devenu difficile."

En août dernier, Jonathan Brison avait quitté les Chamois Niortais, le contrat qui les liait ayant été rompu d'un commun accord. Mais Paprika, 36 ans le mois prochain,  a été repris par le démon du football puisqu'il a signé en novembre dans la club de régional 3 du FCF La Neuvillette-Jamin, club de la banlieue rémoise.

Sami Belkorchia est dans le rang du milieu, 4ème à partir de la droite (U15 Elite, saison 2009-2010)

Dans l'équipe de Villefranche sur Saône qui vient de se qualifier pour les 16èmes de finale de la Coupe de France (en éliminant les Herbiers, finaliste de l'édition 2018), figurait un ancien du Centre de Formation de l'ASSE en la personne de Sami Belkorchia (24 ans le 25 janvier prochain).

Arrivé à l'ASSE en 2009, en provenance d'Andrézieux, ce défenseur central ou latéral a joué 17 matchs (1 but) en catégorie U15 (2009-2010), sous la direction de Philippe Guillemet.
En 2010-2011, on le retrouve dans l'équipe  U17 Honneur Ligue  de Gilles Rodriguez (7 rencontres), mais aussi avec les U17 nationaux de Romain Revelli (14 rencontres).
En 2011-2012, il effectue 18 matchs avec les U17 nationaux de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant, et 2 matchs avec les U19 d'Abdel Bouhazama, coach qu'il retrouvera l'année suivante (2012-2013) toujours en U19 (11 matchs) et coach qu'il suivra au SCO Angers pour la saison 2013-2014.
Dans le club angevin, Sami Belkorchia fait des apparitions en U19 et CFA2. Il ne restera qu'une année en Anjou et retrouvera le Forez en 2014-2015, à St Chamond (DHR), puis à Savigneux-Montbrison (DHR) en 2015-2016, club qu'il quittera en janvier 2017 pour Villefranche sur Saône, alors en CFA2, puis en National 2 en 2017-2018.

Malheureux mais auteur d'une grosse prestation lors du derby, le capitaine stéphanois est dans l'équipe type de la 21e journée concoctée par l'autoproclamée "bible du football". On aura noté qu'aucun vilain ne figure dans ce onze !

Costil (Bordeaux) - Amian (Toulouse), Perrin (ASSE), Thiago Silva (QSG), Traoré (Rennes) - Romao (Reims), Sanson (OM), Neymar (QSG) - Mbappé (QSG), Ajorque (Strasbourg), Cavani (QSG).

Jessy Moulin restera un joueur qui a peu joué avec les Verts avec, à ce jour, 13 matchs en L1 et 24 toutes compétitions confondues (dont 5 en Ligue Europa).

Pourtant le gardien de 33 ans est apparu avant-hier soir pour la 280e fois sur le banc en L1 sans rentrer sur le terrain ce qui confirme sa grande fidélité aux Verts. Il est le joueur stéphanois qui est le plus souvent apparu sur une feuille de match sans entrer en jeu.

Classement en L1 depuis la saison 1999/00

1- Moulin 280 matchs
2- Viviani 111 matchs
3- Janot 73 matchs
4- Brison 60 matchs
5- Diomande 49 matchs


Pour se rendre compte de cette performance et de cette fidélité, il faut faire le classement de toutes les apparitions sur une feuille de match

En L1

1- Domingo 423 matchs
2- Herbin 383 matchs
3- Perrin 374 matchs
4- Lopez 364 matchs
5- Larqué 334 matchs
...
10- Janvion 301 matchs
11- Moulin 293 matchs
12- Bereta 280 matchs


Toutes compétitions confondues

1- Domingo 544 matchs
2- Janot 527 matchs
3- Herbin 500 matchs
4- Lopez 482 matchs
5- Perrin 470 matchs
...
11- Castaneda 372 matchs
12- Polny 364 matchs
13- Moulin 363 matchs
14- Bereta 360 matchs

Merci au potonaute sam42 pour ces statistiques

Jean-Louis Gasset vient de communiquer un groupe de vingt joueurs pour affronter Dijon. Comme indiqué en conférence de presse, Mathieu Debuchy est absent. 

Le groupe : Stéphane Ruffier, Jessy Moulin, Stefan Bajic - Pierre-Yves Polomat, William Saliba, Timothée Kolodziejcak, Gabriel Silva, Loïc Perrin, Neven Subotic - Yann M'Vila, Rémy Cabella, Ole Selnaes, Assane Dioussé - Loïs Diony, Wahbi Khazri, Arnaud Nordin, Yannis Salibur, Romain Hamouma, Kévin Monnet-Paquet, Robert Beric

Précédemment évoqué par La Pravda, le club de l'Atromitos Athènes (D1 Grecque) vient d'officialiser le prêt d'un an et demi d'Alexandros Katranis. De retour dans le club où il s'est révélé, le jeune latéral gauche connaîtra donc son deuxième club cette saison après son prêt infructueux à l'Excel Mouscron (D1 Belge). Alexandros Katranis est lié avec Sainté jusqu'en 2022.

La Pravda nous informe que Dijon sera diminué face aux Verts pour le 16ème de finale de Coupe de France. En effet, Antoine Kombouaré devra se passer de quatre joueurs : Valentin Rosier, Benjamin Jeannot et Frédéric Sammaritano sont forfait alors que Romain Amalfitano est suspendu.

Le FC Nantes vient de communiquer officiellement le report du match contre les Verts prévu initialement samedi 26/01 à 17h.

En effet, suite aux nouvelles très inquiétantes concernant la disparition de l’avion d’Emiliano Sala, le match de coupe des Nantais contre l'Entente Sannois Saint-Gratien (où est prêté Ryan Souici) a été décalé au dimanche 27 janvier.

Ce premier report en entraine donc un second : le match de la 22ème journée entre les Canaris et les Stéphanois est donc fixé au mercredi 30 janvier à 21h.

En conférence de presse du jour, Jean-Louis Gasset est revenu sur la vilaine défaite de dimanche avant d'évoquer le match de Coupe de France contre Dijon :

"Il faut rester positif malgré la cruauté de l'issue de la rencontre. Nous avons beaucoup parlé avec les joueurs, pour se tourner sereinement vers la Coupe de France. Seul l'enchaînement des victoires nous permettra de passer à autre chose."

"Nous avons joué avec le cœur devant un public unique, dans un stade magique. Pour tout cela, nous méritions au moins un point. Il n'y a personne à blâmer: quand on gagne, on gagne ensemble. Quand on perd, on perd ensemble. On est une famille."

"Demain, nous affronterons une équipe de Ligue 1 avec l'unique objectif de se qualifier pour le tour suivant en Coupe de France. Il faudra éviter les prolongations pour protéger les joueurs physiquement et les avoir avec nous sur la durée."

"La coupe de France c’est un objectif. Je vais mettre les joueurs qui seront prêts".

L'entraineur stéphanois a aussi commenté le cas de Mathieu Debuchy :

"Mathieu Debuchy ne sera pas dans le groupe contre Dijon. Il a envie de jouer, mais nous restons prudents. C'est un grand professionnel qui ne triche pas sur le travail comme sur les soins. Nous attendrons quelques jours supplémentaires."

Enfin, papy Jean-Louis a eu une pensée pour Emiliano Sala :

"Je pense aux familles et j’espère que l’on aura une bonne nouvelle".

L'entraîneur strasbourgeois Thierry Laurey rend hommage à son ancien mentor pailladin Jean-Louis Gasset dans la dernière édition de France Football.

"On a mangé la même cuisine mais chacun fait goûter les plats à sa façon. J’ai retenu beaucoup de Jean-Louis. De Ghislain aussi, avec qui j’ai partagé la chambre pendant un an, quand il était l’adjoint de Jean-Louis et moi l’adjoint de l’adjoint. J’ai toujours aimé le discours et la méthode de Jean-Louis. Je m’en suis inspiré à mes débuts mais j’ose croire que j’ai ma propre personnalité. Je me souviens encore des coupelles qu’il prenait en fin d’entraînement pour expliquer aux joueurs ses finesses. C’est un maître tacticien à la stratégie précise, pointue.Il a une belle analyse du jeu et il lit dans celui de l’adversaire. Quand tu es l’un de ses joueurs,tu sais qu’il y a le plan A et si ça ne va pas sur le terrain, un plan B, un plan C. C’est comme quand tu lis un polar, tu ne sais pas qui est l’assassin, c’est passionnant, ça te prend, tu t’immerges. Avec lui, tu es immergé et capté. J’ai connu d’autres entraîneurs mais il a été le premier qui a compté. Comme ta première femme, tes premiers baisers, tes premiers flirts. Même si ce n’est pas toujours génial, tu t’en souviens toute ta vie parce que ç’a été la première fois. Je buvais ses paroles. Il m’a donné envie d’être un jour numéro 1, que ce soit en jeunes ou en pros."

Suite à la tragique disparition de l'avion qui transportait Emiliano Sala à Cardiff, le match qui devait opposer l'Entente-Sannois-Saint-Gratien aux Canaris demain soir en Coupe de France a été reporté à dimanche selon la Pravda, qui rapporte une info reçue de la FFF par le club de Rayan Souici. Le Nantes-Sainté programmé ce samedi à 17h00 devrait par conséquent être reporté.

Ouest France fait le point ce matin sur la situation des Canaris, qui devraient se présenter déplumés en défense samedi (si le match est maintenu...) contre les Verts.

En effet, après Kara Mbodji (6 matchs) reparti à Anderlecht il y a quelques jours suite à un accrochage avec coach Vahid, c'est Matt Miazga (8 matchs), l'américain, qui est reparti à Londres (il appartient à Chelsea) et l'entraîneur Nantais le digère mal : "Il était programmé pour jouer le match contre Saint-Etienne. Malheureusement, la situation a changé et je dois trouver d’autres solutions. Un joueur qui ne veut pas être dans le club, on ne peut pas lui faire confiance pour jouer un match important. Il ne mérite pas de jouer, je préfère mettre un gamin et faire le match avec lui. Il y a de l’honneur et de la dignité à avoir, Nantes ce n’est pas n’importe qui, merde !"

Halilodzic est d'autant plus remonté qu'il devra faire contre nous sans Nicolas Pallois (10 matchs), autre défenseur central, qui, lui, reste au club mais sera suspendu pour ce match.
Il a donc prévu, mercredi en coupe contre Sannois Saint Gratien de tester "Deux jeunes stoppeurs, même si je pense qu’ils ne sont pas encore prêts pour ce niveau."

Programmé ce samedi à 17h00, le Nantes-Sainté de la 22e journée de L1 risque d'être reporté selon la dernière édition du Progrès.

"Un doute subsiste sur le maintien du match à cette date. En raison de la manifestation des gilets jaunes prévue ce jour-là à Nantes, le préfet des Pays de la Loire, Claude d’Harcourt, pourrait être tenté de décaler la rencontre à dimanche, voire même à la semaine suivante, le mardi. On devrait être fixé, cet après-midi, après la réunion qui aura lieu en préfecture."

Dans la dernière édition du Progrès, Laurent Paganelli revient sur le 118e derby. Extraits.

"Les Verts ont fait le match qu’il fallait. Cela s’est joué sur un coup de dés. Les Lyonnais, poussés dans leurs derniers retranchements, ont dû se sortir les tripes. Plutôt que de s’arrêter sur le résultat brut, il faut s’intéresser au contenu qui a été remarquable aussi bien défensivement, offensivement que tactiquement. Cette équipe stéphanoise ressemble à quelque chose. Elle va tenir la route jusqu’au bout. Il ne faut pas s’apitoyer sur son sort parce que c’est un derby et qu’il a été perdu à la dernière seconde. Le derby est un match comme un autre.

Je suis très optimiste. Les Verts seront compétitifs jusqu’au bout. Ils vont emmerder le 2e, le 3e , le 4e. Peut-être même qu’ils termineront 2e ou 3e. Franchement, ils peuvent le faire. Je me souviens où l’on était il y a un an après le 4-0 contre Monaco. Là, tu rivalises avec Lyon qui est une belle équipe. Tu rivalises avec des vraies valeurs, celles de ton club. Dans le jeu, tu représentes bien ton public. Jean-Louis a compris qu’ici, il fallait jouer comme ça. On sent qu’il y a une identité. Le résultat, il ne faut pas en tenir compte. Il est secondaire.

L'égalisation des Lyonnais, c’est un penalty de merde et j’aurais dit la même chose si cela s’était passé de l’autre côté. Les matchs basculent sur des penaltys qui ne ressemblent à rien. Le mec saute, le ballon lui retombe sur la main. Je n’aurais pas non plus sifflé la faute sur Khazri en début de match. Il faudrait changer la règle, qu’il y ait uniquement des penaltys sur des actions de but. Un joueur qui part seul et qui se fait tacler à 30 mètres de la cage, cela m’embête qu’on ne siffle pas penalty."

Malgré le vilain dénouement du derby d'avant-hier soir, Robert Herbin positive dans Le Progrès du jour.

"Ce genre de défaite vous laisse des regrets et vous coupe le rythme. Ce n’est pas toujours drôle mais il faut être capable de digérer ça et repartir. Il faut réagir. J’ai souvent été confronté à cela dans ma carrière. Cela passe par le travail, par la stabilité, c’est essentiel. C’est aussi le job de l’entraîneur. Et de ce côté-là, je ne me fais pas de souci. Tout est bien cadré. Jean-Louis Gasset possède une expérience énorme.Malgré la défaite, je trouve qu’il y a du positif dans la prestation de l’ASSE. J’estime d’ailleurs que ce match peut être un tremplin pour les Verts dans l’optique de la fin de saison. Je les ai trouvés très intéressants face à l’OL. L’état d’esprit était là. Les Verts se sont comportés comme des futurs vainqueurs mais hélas ça n’a pas souri.On est 4e , on a tout l’avenir devant nous. Il faut raisonner et continuer à jouer comme on le fait actuellement."

Patrick Revelli, qui sera ce soir à L'Envol Stadium pour encourager Andrézieux (N2) contre Lyon Duchère (N1) en 16e de finale de Coupe de France (son fils Arnaud est le médecin du club ligérien), accorde peu de valeur au trophée remporté par les Verts le 20 avril 2013.

"J'étais de la dernière équipe stéphanoise qui a remporté la Coupe de France, il y a 42 ans. On n'imaginait pas du tout qu'on ne la gagnerait plus ! Mais le ressort était cassé, le cycle était terminé. La Coupe de la Ligue, c'est une coupe en chocolat, par défaut" déclare Le Gaulois dans la Pravda du jour.

Stevens Leleux, avec les U19, hier, contre Bastia.

Bonne nouvelle pour Stevens Leleux et pour le centre de formation de l'ASSE : Jean-Luc Vannuchi et Lionel Rouxel, respectivement sélectionneurs des Équipes de France U18 et U19, ont convoqué trente joueurs au CNF Clairefontaine pour un rassemblement commun de trois jours en janvier. Et parmi ces trente joueurs figure donc Stevens Leleux, le défenseur des U19 de Razik Nedder.
Il est le 6ème joueur de 2001 à intégrer une présélection en équipe de France après Stefan Bajic, William Saliba, Aïmen Moueffek, Bilal Benkhedim, et Tyrone Tormin. On peut dire que Stevens Leleux est un pur produit de la formation stéphanoise, puisqu'il est arrivé à l'ASSE à l'occasion d'un déménagement familial, en 2012. Il a d'emblée intégré la catégorie U12.

On le retrouve durant la saison 2015-2016 en U15 où il effectue 10 matchs en position de latéral droit, sous la direction de Philippe Guillemet.
L'année suivante (2016-2017) sous les ordres de Razik Nedder, il devient champion de ligue avec les U17 régionaux et dispute 11 matchs, le plus souvent comme défenseur central, parfois en milieu de terrain. Le 5 février 2017, il est titularisé avec les U17 nationaux de Jean-Philippe Primard (victoire 10-0 contre le Racing Besançon).
En 2017-2018, il participe à 22 matchs avec les U17 de Razik Nedder, au poste de défenseur central. Il devient un des hommes de base de cette équipe dont il est le capitaine. le 20 mai 2018, il est titulaire dans l'équipe U19 de Lilian Compan qui s'impose à Nice (2-4).
Cette saison 2018-2019, avec les U19 de Razik Nedder il a déjà participé à 12 rencontres ainsi qu'aux deux matchs de Coupe Gambardella. Stevens Leleux est un solide défenseur dur au marquage, mais qui n'hésite pas à contre-attaquer lorsqu'il joue en latéral (ce qui est plus rare désormais).

Les joueurs des deux sélections U18 et U19 seront réunis au Centre national du Football du lundi 21 au mercredi 23 janvier.
L'Équipe de France U18 reste sur deux succès de rang face à l'Écosse (1-0) et l'Ouzbékistan (1-0), en matches amicaux.
La sélection U19 prépare quant à elle le Tour Élite (groupe 5) du championnat d'Europe, où les Bleuets accueilleront Israël, la Pologne et la Suisse, du mercredi 20 au mardi 26 mars. La phase finale se déroulera en Arménie, du 14 au 27 juillet.

Selon la Pravda à paraître demain, ce n'est pas contre Kolo mais contre la Ruff que le capitaine des Verts a exprimé sa colère hier en regagnant les vestiaires. Extraits

"Pendant que Wahbi Khazri, à cran, voulait se frotter sur la pelouse à Memphis Depay, dont le petit chambrage a déplu à l'attaquant des Verts, les autres joueurs stéphanois se sont livrés à une petite explication dès leur retour au vestiaire. Tandis que Ghislain Printant, l'adjoint de Jean-Louis Gasset, tapait de rage dans les murs, Loïc Perrin ne décolérait pas contre Stéphane Ruffier.

Alors que son capitaine venait de lui demander de dégager le plus loin possible au pied, le gardien stéphanois a préféré relancer à la main, de peur de voir le ballon lui revenir comme un boomerang. Or, c'est justement ce qui s'est produit. ­Timothée Kolodziejczak a mal assuré sa relance. Cela a permis au Lyonnais Léo Dubois de centrer pour la tête victorieuse de Moussa Dembele.

Loïs Diony ruminait sa colère contre Rémy Cabella, qui lui a confisqué le ballon sur la triple occasion du 2-1, à la 89e minute. Gasset s'est attaché à ce que ses joueurs ravalent leur frustration et leurs reproches mutuels, lundi matin, lors du décrassage. Après les avoir félicités pour avoir tenu tête à un huitième-finaliste de la C1, il les a remobilisés."

Prochain adversaire des Verts (ce mercredi à 18h30 dans le Chaudron), Dijon a perdu 1-0 à Bordeaux hier en ayant évolué à 10 contre 11 pendant une heure suite à l'expulsion de Romain Amalfitano. Le petit frère de l'ancienne cible de Galette ratera donc le 16e de finale de Coupe de France qui n'est clairement pas prioritaire pour un club toujours antépénultième et barragiste. "Contre Monaco, la semaine prochaine, ce sera le match de notre vie" déclare ainsi le défenseur Oussama Haddadi dans Le Bien Public.

Est-ce un mauvais présage ?

Les Verts seront arbitrés samedi après-midi à la Beaujoire par notre bête noire au sifflet, à savoir l'Alsacien Franck Schneider.

En effet, l'ASSE n'a remporté qu'un seul des 10 matchs disputés sous la surveillance de Schneider (victoire à Lorient en août 2015).

Cette saison, il était au sifflet lors de la défaite au Parc contre le QSG ( 4-0 et 1 carton jaune distribué à Wahbi Khazri).

Il sera assisté à la VAR par Olivier Thual et Romain Delpech.

Saïd Ennjimi, ancien arbitre de L1, s'est exprimé sur le site Foot01, à propos des pénaltys, sifflés ou non, lors du derby d'hier soir :

"Oui il y a faute de Denayer sur Khazri et donc oui il y a penalty pour Saint-Etienne, l'arbitre est bien placé. Concernant le penalty pour Lyon, il est à mon sens injustifié, car il y a plusieurs critères à prendre en compte en ce qui concerne le bras. D’abord si la surface du corps a été agrandie et ensuite il faut tenir compte de la distance de jeu entre le frappeur et celui qui touche le ballon de la main. Et manifestement dans le cas de Perrin, ces deux critères n’y sont pas."

Selon Ennjimi, l'arbitre du match aurait dû avoir recours à la VAR :

"Le plus important, c’est que Benoit Bastien aurait peut-être dû regarder les images par lui-même pour se faire une opinion plutôt que d’écouter les gens de la VAR. C’est là où le bât blesse, il n’a pas pris le temps de vérifier. Mais bon sur la main, à partir du moment où la VAR n'a pas vu une erreur manifeste, ils n'ont rien dit. Actuellement, il faut tout siffler et ensuite vérifier à la VAR."

Le derby perdu à la dernière seconde, hier soir, restera dans l'histoire pour au moins une bonne raison.
En effet, à cette occasion, le record d'affluence de Geoffroy Guichard nouvelle version (réaménagement pour l'Euro 2016) a été battu.
Ce sont 41 594 spectateurs qui ont assisté à ce 118ème derby, battant ainsi la précédente marque qui était de 41 500 pour un match de … rugby , la demi-finale de Coupe d'Europe de Clermont contre les Saracens.
Il faut signaler que ce record a été rendu possible par la mise en vente des places habituellement réservées au parcage visiteur, qui une nouvelle fois n'a pu être rempli pour cause d'arrêté préféctoral.

La meilleure affluence pour un match de foot post-rénovation était le 1/16ème de finale d'Europa League contre Manchester United le 22 février 2017, avec 41492 spectateurs.
Le record d'affluence de l'histoire de GG reste le quart de finale de Coupe de France du 11 mai 1985 contre Lille avec 47 747 spectateurs.

Malgré sa présence dans le groupe, Mathieu Debuchy n'a pas pu prendre part au match d'hier soir, la faute à une gêne ressentie durant l'échauffement. En fin de rencontre, l'entraineur Jean-Louis Gasset est revenu sur le cas du latéral droit : "Il a fait un essai. Samedi, c’était son premier entraînement avec le groupe. Ça allait mais, dimanche, durant l’échauffement, il m’a dit qu’il avait une raideur à la cheville. Il ne se sentait pas de rentrer dans un tel match. On a donc changé".

Comme vous avez pu le suivre sur notre forum grâce au fidèle potonaute franck42, les Amazones (photo Pascal Souchon, page Facebook "Les Amazones Stéphanoises") ont battu Strasbourg Vauban sur le score de 2 buts à 0.

Jérôme Bonnet avait opté pour un système de jeu en 4-3-3, afin de sécuriser un milieu de terrain fragilisé par la blessure d'Aude Moreau.
Les Stéphanoises prennent la possession du ballon dès l'entame de match, elles ne le lâcheront plus pendant 90 minutes. L'équipe Strasbourgeoise est bien regroupée mais joue très haut, ce qui laisse des espaces dans leur dos. Malgré plusieurs actions offensives en faveur des Stéphanoises, la mi-temps sera sifflée sur le score de 0-0.
Pas de changement à la reprise, les Vertes gèrent tranquillement la rencontre et fatiguent leurs adversaires en faisant bien circuler la balle. A l'heure de jeu, Kelly Gagoprend de vitesse la défense adverse et centre parfaitement pour Courtney Strode aux 6 mètres qui n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets (1-0, 61ème minute). Les Strasbourgeoises accusent le coup. A la 72ème minute, Audrey Chaumette déborde côté droit et centre pour Marion Blanc-Gonnet esseulée dans la surface, qui reprend de volée dans le petit filet opposé (2-0). Les Vertes dérouleront jusqu'à la fin de match malgré une occasion Strasbourgeoise qui permettra à Mallory Geurts de se mettre en évidence (80ème minute).

Grâce au match nul d'Yzeure (1-1 à Toulouse), les féminines sont seules en tête du groupe B avec 35 points.

La compo : Mallory Geurts - Charlotte Gauvin (capitaine), Ninon Blanchard, Julie Marichaud, Fleurestine Jaffrelot - Laura Condon, Candice Gherbi, Marion Blanc-Gonnet (Myriam Zanoubi, 87ème minute) - Audrey Chaumette, Courtney Strode (Laury Jesùs, 70ème minute), Kelly Gago (Mélody Lapierre, 76ème minute).

S'il a fait un bon match, Loïc Perrin a concédé le penalty égalisateur des vilains avant de se faire dominer de la tête par Dembele dans le temps additionnel. Interviewé par Canal Plus au moment de regagner les vestiaires, le capitaine stéphanois a déploré la relance fatale de Timothée Koloziejczak.

"C'est horrible, c'est une erreur de débutant. Le match est fini. On joue vite. On relance. On n'a pas le droit de perdre comme ça. C'est sûr que l'on a tout donné. On savait que cela allait être difficile. On a eu la chance d'ouvrir le score, on a eu les occasions pour marquer le deuxième. Cela aurait pu tourner en notre faveur. On n'a pas le droit de perdre le match comme ça. On n'avait pas grand-chose à perdre. On a pris les risques pour gagner cette rencontre chez nous. On a eu les occasions qui auraient pu nous permettre de marquer ce deuxième but. C'est malheureux de perdre comme ça. Cela a été serré. Il y a eu des occasions des deux côtés. Cela tourne pour eux, ils ont eu la réussite avec eux."

En zone mixte, Yann M'Vila a déploré hier soir que les Verts n'aient pas su tuer le match.

"L’OL gagne grâce à des erreurs de notre part. Comme dit le coach, quand on a le pistolet, il faut tuer. On n’a pas su le faire. On leur a laissé le pistolet et ils nous ont tués. Face à une équipe de cette qualité, ça ne pardonne pas. On aurait dû savoir conserver ce nul. Il ne faut pas se cacher, ils étaient supérieurs à nous. Peut être qu’il y avait un peu de fatigue après Marseille, on a eu de la chance contre l’OM aussi et c’était obligé que ça s’arrête au bout d’un moment, surtout face à une grande équipe comme l’OL."