Le Progrès du jour revient sur l'entraînement d'hier. Extraits.

"Pour ceux qui auraient goûté un peu trop aux bonnes choses, la digestion fut facilitée par la séance tonique imposée par Ghislain Printant. En attaquant par des toros, les Verts ont dû d’emblée se remettre les idées à l’endroit. Jeux de ballons avec des passes courtes, opposition sur un demi-terrain pendant près d’une heure trente, l’effectif des pros n’a pas bronché.

Les Verts ont effectué un travail physique et technique pour retrouver de la fluidité dans les gestes, des automatismes, base d’un bon jeu collectif. Les jeux de ballons sur des terrains réduits étaient destinés à donner du rythme. Le tonest monté crescendo lors de la séance d’hier, lorsque l’adjoint de Jean-Louis Gasset a insisté sur la précision des passes : "qualité, qualité, qualité".

Comme la veille, Romain Hamouma et Neven Subotic ont enchaîné les tours de terrain durant plus d’une heure hier après-midi. Un travail foncier qui devrait leur permettre de bientôt participer aux exercices avec le ballon et rejoindre ainsi le groupe. Aujourd’hui au Chambon-sur-Lignon, si le temps le permet, les joueurs de l’ASSE s’entraîneront sur le terrain municipal ou au gymnase. Pour demain jeudi, une randonnée de 2 h 30 est au programme."

Selon la dernière édition de la Pravda, Sainté va devoir résister pour garder William Saliba. Extraits.

"L'ASSE va devoir faire face à de nouvelles offensives cet hiver pour son défenseur central. Plusieurs clubs étrangers (Allemagne, Angleterre) ont fait connaître ces derniers jours leur intérêt pour l'international U19, apparu à six reprises cette saison en Ligue 1. Les dirigeants stéphanois valorisent logiquement leur joueur au-dessus des 10 M€. A moins d'une offre hors marché, un départ est difficilement envisageable cet hiver. Mais dans les prochaines semaines comme cet été, l'ASSE sera constamment sollicitée dans ce dossier. Si le transfert de Saliba est validé à court terme, Saint-Etienne dispose de son successeur avec Marvin Tshibuabua (16 ans), sur le banc à Nice puis face à Dijon."

Après avoir envisagé le vilain Lucas Tousart, dont le recrutement semble impossible, le Zenith Saint-Pétersbourg songe selon la Pravda du jour à Ole Selnaes pour se renforcer au poste de milieu récupérateur. Le club russe, où évolue l'ancien Vert Hernani, "pourrait avoir à verser une somme supérieure à 10 M€ pour convaincre Saint-Etienne de se séparer de son international norvégien sous contrat jusqu'en 2020" estime le quotidien sportif.

La Pravda à paraître demain publie une interview de Bafé Gomis. Extraits.

"Je ne suis pas en préretraite en Arabie Saoudite, Al-Hilal a investi beaucoup d'argent sur moi, j'entends bien lui rendre cette confiance. Je suis venu avec ma femme, mes deux enfants, mais j'ai aussi un staff personnel : un préparateur physique et son assistant à temps plein, que j'ai connus en Turquie. Ils me concoctent deux séances tous les jours en plus de l'entraînement. J'ai aussi un chef à la maison, je contrôle mon alimentation. Dans ce type de situation, tu ne peux pas te permettre le moindre laisser-aller. J'en ai parlé avec de nombreux joueurs passés par les pays du Golfe comme Pascal Feindouno.

Comme Marseille ou Galatasaray, Al-Hilal est le vrai club populaire du pays, le plus aimé, le plus titré, il rassemble le plus gros contingent de supporters. Dans notre stade, nous évoluons devant 25 000 personnes, à l'extérieur, on se déplace pour Al-Hilal. Il a remporté deux fois la Ligue des champions asiatique, il est incontournable sur le continent. Cela force à être exigeant, à se surpasser. Au complet, - nous avons beaucoup de monde à l'infirmerie -, au vu de l'intensité proposée et du travail tactique du coach, je pense que l'équipe se battrait pour le maintien en L 1. Je nous vois entre 15 et 20 en France.

Notre entraîneur Jorge Jesus, passé par Benfica et le Sporting, mêle la grinta et la connaissance tactique. Il excelle dans le beau jeu, peut être excessif comme un Fred Antonetti, par exemple. Il n'y a pas de statuts avec lui, il peut devenir fou, prendre des décisions brutales. Un matin, il m'a viré de l'entraînement alors que j'étais fatigué et que je venais de rater deux ou trois contrôles. Peu importe que je sois un joueur emblématique d'Al-Hilal !

Mon premier choix était de poursuivre l'aventure à Galatasaray. J'étais amoureux de ce club, de la ville d'Istanbul, de l'énergie produite par les supporters, au niveau sportif, j'avais battu tous mes records personnels à 33 ans. J'ai terminé meilleur buteur du Championnat turc, avec 29 réalisations, un record pour un joueur étranger. J'ai obtenu mon premier titre de champion. J'étais fier, honoré, je voulais m'installer et avoir enfin un peu de stabilité. Les dirigeants ont pris la décision de me céder plutôt que de prolonger mon contrat, c'est le cours de la vie. J'ai eu tant d'amour à Galatasaray, beaucoup plus que ce que j'attendais. Je n'avais jamais fait autant l'unanimité quelque part, il y avait toujours un petit hic dans mes clubs précédents, c'est la raison de mon départ de Marseille, par exemple. Une fois mon contrat terminé à Al-Hilal, j'espère que je pourrais rentrer à Galatasaray, une petite année, pour finir l'histoire.

J'ai été invité à Geoffroy-Guichard par les dirigeants pour Saint-Étienne - Dijon, j'ai eu le plaisir de voir gagner cette équipe qui est en train de reverdir. Le lendemain du match, je suis allé visiter Bernard Lacombe et Bruno Genesio à Lyon, où j'ai un pied-à-terre. Bruno n'est pas assez reconnu à mon goût, il fait un travail remarquable. Réaliser un exploit face à City à l'aller et au retour, faire évoluer Tanguy Ndombele et Ferland Mendy, des joueurs venus de L2, jusqu'à un statut d'international, qualifier l'OL pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions... S'il était un entraîneur étranger, on vanterait ses mérites. Il a la chance d'avoir un grand président, qui résiste aux pressions, à l'injustice. Après, le vestiaire où je compte aujourd'hui le plus d'amis est celui de l'OM. Je suis toujours en contact avec "Flo", mon petit protégé, le staff, Claude Fichaux, Fred Bompard, Rudi Garcia. Ils sont dans le dur, mais il ne faut surtout pas les enterrer. Ils sont toujours dans la course pour leur objectif podium."

Lanterne rouge de L1 avec 11 petits points (soit 5 de moins que le barragiste dijonnais) et prochain adversaire des Verts en championnat (le samedi 12 janvier au Roudourou), Guingamp a profité de la fin de l'année pour se renforcer dans tous les secteurs.

Avant-dernière attaque du championnat (14 buts marqués, soit un de plus que Nice... mais moitié moins que l'ASSE !), l'EAG s'est fait prêter dès le 17 décembre l'attaquant girondin Alexandre Mendy. Ce dernier, qui n'a plus scoré dans l'élite depuis son doublé contre Sainté du 30 novembre 2017, avait marqué il y a un mois à L'Etrat le deuxième but de la large victoire de la réserve bordelaise contre la bande à Batlles.

Dernière défense de L1 (34 pions encaissés, soit 12 de plus que l'ASSE), le club costarmoricain a depuis officialisé deux renforts dans ce secteur. Ancien coéquipier de Lasse Nilsson à Elfsborg, le latéral droit suédois Johan Larsson (28 ans) s'est engagé pour deux ans en provenance de Brondby. Arrivant libre de Sunderland, l'ancien défenseur central de Nantes et de Dijon Papy Djilobodji vient quant à lui pour une mission commando de six mois.

Ce dernier retrouvera son ancien coéquipier des Black Cats Didier Ndong. Celui qui avait dit non cet été à Sainté a dit oui à Guingamp cet hiver. Le Télégramme nous apprend que le milieu de terrain box to box de 24 ans était en balance avec Bryan Dabo pour renforcer l'entrejeu guingampais, l'ancien numéro 7 des Verts envisageant un retour en L1 en raison de son faible temps de jeu à la Fiorentina (seulement 93 minutes cette saison en Série A).

Prêt à reprendre son concours de frites sur la tête avec Allan Saint-Maximin, Didier Ndong avait été transféré de Lorient à Sunderland pour 20 M€ (dont 4 millions de bonus). S'étant perdu Outre-Manche, il n'a plus joué depuis un an. Si d'aventure il est aligné contre Sainté, on lui souhaite d'aider les Verts à gagner, comme il l'avait fait le 8 mars 2015.

Transparent il y a trois jours lors de la déroute des Gunners chez les Reds (il n'a touché que 13 ballons dont 6 sur les engagements !), Aubame s'est rattrapé cet après-midi aux dépens de Fulham. Comme au match aller, l'ancien attaquant stéphanois a en effet scoré face à l'ex-club londonien de Carlos Bocanegra et Yohan Mollo.

Auteur du quatrième et dernier pion de la victoire d'Arsenal, PEA en a profité pour reprendre seul la tête au classement des buteurs de la Premier League (14 réalisations). Harry Kane (ce soir à Cardiff) et Mohamed Salah (après-demain contre Manchester City) tenteront de le rejoindre voire de le dépasser.

Sur RMC, Willy Sagnol est revenu sur son expérience d'entraîneur de Wahbi Khazri à Bordeaux.

"J'ai un joueur avec qui j'ai adoré travaillé. Il avait des petits défauts sur sa vie à côté du foot, mais j'ai adoré travailler avec lui : Wahbi Khazri. Déjà, il a une chose que les nouvelles générations n'ont pas toutes, c'est un amoureux du football. Il adore jouer. Oui, c'est un amoureux de la bouffe aussi, un petit peu ! (rires) Mais là je l'ai vu jouer, il va mieux (rires). Un jour, je leur avais laissé un jour de repos, et avant l'entraînement je suis dans le vestiaire face à eux, et je demande à deux ou trois joueurs ce qu'ils ont fait la veille... Je demande à Wahbi parce que je sais que parfois il dit trop de choses, il voudrait s'arrêter mais il n'y arrive pas (rires). Il me dit : "on a été en ville avec ma femme et ma petite, en plus il faisait beau, c'est génial, et on a mangé une crêpe". Et là, il met la main devant la bouche ! (rires) Mais j'ai adoré travaillé avec lui. Il en faisait même trop parfois, il ne finissait pas les matches parce qu'il avait tout donné avant. Puis il avait la malice, le flair." (transcription Girondins4ever).

Par décret du Président de la République en date du 31 décembre 2018 et publié aujourd'hui au journal officiel, Marin Sauvajon est promu au grade de chevalier de la légion d'honneur pour "services exceptionnels nettement caractérisés."

Pour rappel, ce supporter des Verts avait été violemment agressé en novembre 2016 dans la banlieue pour avoir pris la défense d'un couple pris à partie par un groupe de jeunes après s'être embrassé. Son bourreau a été condamné il y a huit mois à sept ans et demi de prison.

Les joueurs stéphanois avaient affiché leur soutien à Marin en portant un T-Shirt à son effigie à GG lors de l'échauffement de leur match contre Nice dix jours après l'agression. Marin avait donné le coup d'envoi du match Sainté-Bordeaux le 6 mai dernier.

Pour bien commencer l'année, nous vous invitons à continuer de soutenir par vos dons l'association "La tête haute, je soutiens Marin".

Chevalier Marin, on est fier de toi. Une petite bière pour fêter ça ?

Travaillant dans la logistique chez STEF, le milieu offensif de l'Olympique Strasbourg Lyes Settou aborde avec joie la réception des Stefs dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Extraits.

"Franchement, ce que nous vivons est incroyable. Cela va au-delà du football où nous sommes gâtés par Mohamed Khettab et Lahrizi El Fitess. On adore surtout partager des moments en dehors du terrain. On vit une vraie aventure collective. Savoir jouer au football ensemble n’est pas suffisant. Nous, on aime rester à se parler au club-house après les entraînements, à manger et à rigoler surtout. Cette amitié renforce nos liens, ça devient évident de se battre les uns pour les autres sur la pelouse ensuite. Dimanche, contre les Verts, on va jouer sur la pelouse sacrée de tout footballeur alsacien. A la Meinau, il faudra tout donner comme d’habitude, pour ne rien avoir à regretter."

L'ASSE a confirmé hier l'information dévoilée par le site altiligérien La Commère 43 : les Verts, qui ont repris l'entraînement à L'Etrat, partiront bien dès demain au Chambon-sur-Lignon. Le Progrès du jour explique pourquoi le club a ainsi modifié le programme des joueurs malgré les températures négatives attendues dans la Cité des Justes.

"L’entraîneur stéphanois n’a pas souhaité, comme l’an dernier en Espagne, partir en stage sous des latitudes plus clémentes. Mais il a finalement désiré maintenir la cohésion de son groupe en conviant ses joueurs à un mini-séjour de deux jours en Haute-Loire. "C’est un objectif qui tient particulièrement à cœur à Jean-Louis" a expliqué Dominique Rocheteau."

Dans la dernière édition de la Pravda, un joueur cadre du DFCO confirme qu'Olivier Dall'Oglio, viré hier, a payé la déroute de son équipe dans le Chaudron. "Le président nous a expliqué que c'était le match à Saint-Étienne, et notamment la seconde période, qui avait provoqué sa décision. Il nous sentait un peu perdus."

Selon Le Progrès, Ole Selnaes était le seul joueur manquant cet après-midi à la reprise de l'entraînement. Suspendu pour le 32e de finale de Coupe de France, l'international norvégien a eu le feu vert pour reprendre seulement demain. Alors que Mathieu Debuchy s’est entraîné à part, Neven Subotic et Romain Hamouma ont participé à l’intégralité de la séance à base de footing et de petits jeux avec le ballon. Le quotidien régional précise que Stéphane Ruffier, Jessy Moulin et Yann M'Vila sont restés en salle.

Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2008 à 2011), le milieu offensif Mohamed Maouche (25 ans) a marqué avant-hier d'une talonnade suite à une longue touche à la Faouzi Ghoulam le deuxième but de la victoire de Oldham sur le terrain de Port Vale lors de la 25e journée de League Two (D4 anglaise).

Pour rappel, l'ex-joueur de Lausanne Sport et du Tours FC avait déjà scoré cette saison le 9 octobre contre Bradford City lors du Johnstones Paint Trophy et le 27 novembre contre Lincoln lors de la 20e journée.

C'est la question qu'on peut se poser si on regarde l'affluence moyenne dans le Chaudron à la trêve : Avec 25 557 spectateurs sur les 9 matchs disputés à GG, Sainté présente toujours la 5ème moyenne en Ligue 1 mais déplore une baisse de 9% de son affluence moyenne par rapport à la saison dernière (28 142 spectateurs).

Dans le détail, on compte déja 4 matchs à moins de 25 000 spectateurs (Caen, Angers, Reims et Nantes), contre 7 sur l'ensemble de la saison dernière.

Ce chiffre est à la fois inquiétant, traduisant peut-être une lassitude durable du public, mais il faut l'analyser avec prudence.
En dehors de Monaco, les Verts n'ont en effet reçu aucun gros, et on peut déja parier sur le fait que les visites de Marseille, des Vilains et du QSG réhausseront nettement la moyenne. Par ailleurs, traditionnellement, et en particulier quand elle est à enjeu, la fin de saison ramène le public en nombre dans le Chaudron.
Sauf écroulement des hommes de JLG, il est donc fort possible que l'affluence moyenne retrouve ses standards habituels d'ici mai.

Comme quoi, on sera, d'abord et avant tout, toujours là !

Sa dixième défaite de la saison en L1 le 22 décembre dernier à GG lui aura été fatale : Olivier Dall'Oglio a été viré ce matin du DFCO, antépénultième et barragiste avec 16 points. Pour rappel, l'ancien entraîneur de Loïs Diony avait succédé à Patrice Carteron au poste d'entraîneur dans le club à la chouette en juin 2012.

Les Verts, qui reprennent l'entraînement ce lundi (15h00) à L'Etrat après huit jours de vacances, vont ensuite faire un mini-stage au Chambon-sur-Lignon comme le rapporte aujourd'hui le site altiligérien La Commère 43.

"Wahbi Khazri et ses coéquipiers arriveront mercredi à l'Hôtel Bel Horizon pour le déjeuner. Fermé pour l'hiver, Guillaume Chazot rappelle ses équipes pour accueillir les Stéphanois. Après le déjeuner, un entraînement se fera à 15 heures sur le terrain d'honneur du Chambon-sur-Lignon. Jeudi, une randonnée pédestre est prévue sur le Haut-Lignon avant le retour dans la Loire.

Cette semaine d'entraînement est calée pour préparer le match de Coupe de France contre l'Olympique Strasbourg. "On a un cahier des charges très spécifique en ce qui concerne la diététique. C'est poussé", reconnaît Guillaume Chazot, ravi de pouvoir à nouveau accueillir les Verts. "Le terrain sera forcément un peu gras, le staff de Jean-Louis Gasset en a conscience. Mais ils ne veulent pas de terrain synthétique."

Ancien peintre en bâtiment désormais animateur à l’école élémentaire Jacques Sturm de Strasbourg, le défenseur central de l'Olympique Strasbourg Omar Malih se confie aujourd'hui dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace avant de défier les Verts le 6 janvier à La Meinau. Extraits.

"J'ai découvert le foot à neuf ans. J'ai longtemps joué gardien, on me trouvait très bon, j’ai même été retenu pour aller en classe football. À 18 ans, j’ai fait des essais à Obernai quand le club était en CFA2. Notre équipe était si forte que je n’avais aucun arrêt à faire. Je m’ennuyais à tourner en rond dans ma surface de réparation, à regarder les autres s’amuser. L’hiver est arrivé, le froid a décidé de la suite de ma carrière.

J’aime courir, porter le ballon, aller de l’avant. Je sais que je suis de temps en temps un peu nerveux, la pelouse est le seul endroit où je suis mauvais perdant. Jamais, je n’aurais pu imaginer vivre ça il y a seulement quelques semaines. Affronter un club de National 2 était déjà énorme. Là, c'est impensable ! Les Verts ! Si on bat Saint-Étienne, j’arrête le football dans la foulée… sauf si on tire le PSG. Là, je sortirais de ma retraite !"

Tout jeune retraité récemment honoré avec Jacky Clavel (son poto du Bardot) par Roro (photo), l'ancien responsable de la rubrique des sports de La Tribune - Le Progrès Didier Bigard s'est confié aux Dernières Nouvelles d'Alsace avant le 32e de finale de Coupe de France qui opposera l'Olympique Strasbourg à l'ASSE le 6 janvier prochain à La Meinau. Extraits.

"On parle souvent de 1976, quand tout l'Hexagone chantait "Qui c'est les plus forts évidemment c'est les Verts. Mais la relation avec les spectateurs a commencé en 1969. Cette année-là, les Verts sont opposés au Bayern Munich en 16es de finale de la Coupe d'Europe des Clubs champions. Battus 2-0 en Allemagne, les Stéphanois renversent la tendance à Geoffroy-Guichard en s’imposant 3-0. C’était sans doute la meilleure équipe de l’histoire du club, supérieure à celle de 1976. Il leur manquait juste l’expérience.

Ce n’est pas le genre de la maison de délaisser les coupes. Il n’y a qu’à voir l’engouement et la folie qui a suivi la victoire en Coupe de la Ligue face à Rennes, une épreuve pourtant décriée par les supporters. Après l’élimination en Coupe de France à Cannes, la déception de Christophe Galtier était si grande qu’il avait songé à démissionner.  En 1986, les Stéphanois s’étaient fait surprendre par l’ES Tarentaise, à Moûtiers. Mais le terrain était petit et les conditions étaient à la limite du praticable.C’est un désavantage pour l’Olympique Strasbourg de jouer à la Meinau."

Alors qu'il faisait partie des 34 joueurs sélectionnés par la Confédération Africaine de Football pour le titre du meilleur joueur de l'année 2008, Wahbi Khazri n'est pas sur la short list de ceux (dont Aubame) qui peuvent encore espérer décrocher ce prestigieux trophée.

Mais le numéro 10 des Verts, élu meilleur joueur de L1 du mois de novembre puis meilleur joueur tunisien de l'année, a encore une occasion réaliser le triplé. Le natif d'Ajaccio fait en effet partie des neuf nommés pour l'élection du meilleur joueur maghrébin de l'année organisée par France Football.

Le capitaine des Aigles de Carthage est en concurrence avec ses compatriotes Anice Badri (Espérance de Tunis) et Naïm Sliti (Dijon), les Marocains Mehdi Benatia (Juventus), Achraf Hakimi (Dortmund) et Hakim Ziyech (Ajax) ainsi que les Algériens Youcef Atal (Nice), Baghdad BBounedjah (Al-Saad) et Riyad Mahrez (Manchester City).

Faites votre devoir potonaute, votez Wahbi !

En cette période de fête, les gendarmes de la Loire ont créé le buzz en mettant les internautes au défi.

En effet sur un tweet accompagné d'une vidéo où l'on voit deux policiers américains lancer un Flash-mob dans un centre commercial, la maréchaussée ligérienne promettait de reproduire la danse au beau milieu de Geoffroy-Guichard si 1000 personnes "retweetaient" la publication.
Les Pandores avaient-il à peine ouvert leur boite, que plus de 4000 utilisateurs du célèbre réseau social les prenaient au mot,  et comme les twittos ne sont pas des poulets, les gendarmes (qui n'en sont pas non plus) devront donc s'éxécuter, ce qu'ils ont confirmé quelques heures plus tard.

Un bon coup de com' pour les gendarmes, qui s'ils ont fait le buzz dans les médias, utilisent la tactique du Flash-mob pour redorer leur blason, on la préfère bien volontier à celle du Flash-ball, même si à GG, notre tactique adorée, c'est celle du football.

Tout un symbole : en remportant sa 7e Coupe de France le 27 avril prochain, l'ASSE mettra fin à 42 ans de disette. Elle touchera accessoirement un chèque de 2 065 000 €. Ses victimes successives percevront respectivement 52 500 € (32e de finale), 102 500 € (16e de finale), 172 500 € (8e de finale), 285 000 € (quart de finale), 565 000 € (demi-finale) et 1 515 000 € (finale).

Le jour de la Saint-Etienne, le site Parlons Sports a publié une interview de Jean-Michel Larqué. Extraits.

"Mon aventure à Saint-Etienne, ce n’était pas prévu, ça s’est fait par hasard. J’ai fait le concours du jeune footballeur que j’avais préparé avec mon père, à Colombes. On lui a tapé sur l’épaule en lui demandant si je pouvais venir à l’ASSE. J’ai fait un stage entre la première et la terminale au club, ça m’avait bien plu. Je n’étais pas convaincu que c’était la voie que j’allais suivre mais ça a été l’expérience de ma vie.

Lors de la saison 65-66, Jean Snella me lance chez les pros. Mon premier match, on perd 5-0 à Nantes, on peut rêver mieux comme départ. J'ai participé à un stage organisé par la marque Gillette réunissant de nombreux jeunes sportifs français. Je termine majeur de promo du stage et je remporte un voyage au Brésil. Une superbe expérience pour un gamin de 18 ans.

J'ai vécu l'époque dorée de l'ASSE. Nous n’étions pas forcément les meilleurs à cette époque-là, mais nous avions des qualités sur le plan physique et mental que n’avaient peut-être pas les autres. Les défaites ne forgent pas la légende des Verts, ce sont plutôt les retournements de situations qui resteront dans les mémoires. Le plus beau pour moi, c'est le match retour contre Split en 1974.

Je me suis toujours intéressé au football, je connaissais le nom des joueurs par cœur avant de démarrer ma carrière de commentateur. Aux côtés de Thierry Roland, j’ai vécu des moments inoubliables, comme la Coupe du Monde 1998, ça restera marqué à vie. Et RMC, c’était comme une famille, j’ai été agréablement surpris de la façon dont ils m’ont traité. Cela a été dur de quitter le navire.

Je me suis retiré des médias mais je ne m'ennuie jamais. Je bricole et je joue au golf un peu plus souvent maintenant. Je m’occupe toujours des stages Larqué pour les jeunes footballeurs. Je coache également les U13 de Saint-Jean-de-Luz tout en gardant des attaches dans la Loire. C’est une relation forcément particulière que j’ai avec l’ASSE, dès que je peux je viens voir des matchs à Geoffroy-Guichard."

Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2023, l'ailier droit clermontois Franck Honorat croule sous les honneurs depuis novembre ! Dans l'équipe type de France Football les 13e, 14e, 16e et 19e journées de L2, l'ancien Aiglon est dans l'équipe type de L2 de la mi-saison concoctée par le diffuseur beIN Sports :

Demarconnay (Paris FC) - Centonze (Lens), Tharat (Lens), Moukoudi (Le Havre), Delaine (Metz) - M’Chamgama (Grenoble), Ba (Lens), Honorat (Clermont), Claude-Maurice (Lorient) - Charbonnier (Brest), Diallo (Metz).

Auteur de 5 passes décisives et 2 buts en 17 matches cette saison de L2, l'ancien coéquipier d'Eric Bauthéac et de David Douline figure également dans l'équipe type des matches aller concotée par le site MaLigue2, spécialisé dans le championnat situé juste en dessous de la Ligue 1 et juste au-dessus du National 1 :

Demarconnay (Paris FC) - Centonze (Lens), Sunzu (Metz), Ogier (Clermont), Perraud (Paris FC) - Cohade (Metz), Mesloub (Lens), M'Changama (Grenoble) - Honorat (Clermont), Charbonnier (Brest), Diallo (Metz).

Il y a huit ans et demi il avait fait trembler le Real, le week-end dernier il a fait chuter l'Athlético ! Bon OK, pas le club madrilène (qui ne prend pas de H contrairement à Hugo) mais le club des quartiers nord de Marseille anciennement nommé Consolat. Roussey a marqué l'unique but de la victoire de Monts d'Or Anse Foot cinq minutes après l'entrée de son adversaire et ex-coéquipier stéphanois Driss Zidane.

C'est le 3e pion claqué cette saison par le fils de Laurent en six matches de National 2. Il avait en effet scoré contre Pontarlier le 24 novembre avant de récidiver le 15 décembre contre l'Etoile FC Fréjus Saint-Raphaël d'Akim Orinel, un autre ancien réserviste de l'ASSE.

Le 32e de finale de Coupe de France qui opposera le très modeste Olympique Strasbourg (R2) à Sainté le 6 janvier prochain à la Meinau n'est pas l'affiche la plus sexy du copieux mois de janvier qui attend les Verts. Le club a donc informé hier les groupes de supporters qu'il offrait 500 places à ceux qui feront le déplacement en Alsace.

Merci aux fidèles potonautes hcatteau et patavo26 pour l'info.

Révolté par les cris de singe dont a été victime Koulibaly son coéquipier de la défense napolitaine à San Siro mercredi, Faouzi Ghoulam qui l'avait déja soutenu à chaud après le match ("Cela fait mal d’entendre des chants racistes envers mon frère, le reste n’est que secondaire Il ne reste seulement que de la tristesse") en a remis une couche contre ceux qui en tiennent une bonne, sur son compte twitter hier soir :

"Peu importe la couleur de la peau. Peu importe la religion. Peu importe l'équipe que vous encouragez. Le football, comme tous les sports, est un jeu. Et tous les jeux sont passion, amusement et liberté. Et dans la liberté, nous sommes tous égaux ! Demain, nous serons tous Koulibaly !"

Alors qu'il vit une saison pour l'instant idyllique avec le FC Metz leader en Ligue 2 avec 41pts, soit une marge de 9pts sur Lens, 3ème et premier barragiste, Frédéric Antonetti traverse une période compliquée sur le plan personnel.

Déja absent sur le banc lors du dernier match de l'année le 17 décembre (victoire de Metz 2-0 à Valenciennes), il va devoir laisser encore quelques semaines l'intérim à ses adjoints, également ex-Verts, Jean-Marie De Zerbi et Vincent Hognon.

En effet, le club lorrain a expliqué hier qu'Anto devait rester en Corse, au chevet de sa femme, malade. Il continuera néanmoins pendant ces semaines à s'entretenir avec son staff comme l'a officiellement précisé le club :  "Il reste l’entraîneur du FC Metz et sera suppléé pendant cette période par Vincent Hognon et Jean-Marie De Zerbi. S’il sera physiquement absent la semaine, il continuera d’œuvrer à distance et de collaborer activement avec ses adjoints et avec la direction du club concernant l’organisation des entraînements, la préparation des rencontres, le recrutement et la constitution de l’effectif pro."

Poteaux Carrés et l'ensemble des potonautes souhaitent le plus grand courage à Anto et sa femme.

Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'opérateur de produits pharmaceutiques chez Lilly France et milieu offensif de l'Olympique Strasbourg Patrick Diallo (36 ans) retrace son parcours et évoque la réception des Verts le 6 janvier prochain à la Meinau en 32e de finale de Coupe de France. Extraits.

"Je suis né à Bouakoué, en Côte d’Ivoire, d’un papa guinéen et d’une maman française. Mon père est décédé, j’avais dix ans. Alors, ma mère a décidé de rentrer chez elle, est devenue aide-soignante, elle qui faisait de la photographie. J'ai commencé à taper le ballon à Paris, comme ça sans plus, puis je l'ai fait rebondir dans les rues de Strasbourg après un nouveau déménagement. Un jour, un passant m’a dit d’aller m’inscrire dans un club. C’est comme ça que je suis allé à l’AS Hautepierre, je venais d’avoir treize ans. J'ai arrêté de jouer trois ans quand j’ai connu ma crise d’adolescence.

Ce qui m’arrive, je n’osais même pas en rêver. Même si j’adorais la Coupe, je me demandais souvent à quoi ça servait de s’y inscrire. Moi, mon firmament, c’était de remporter la Coupe du Crédit Mutuel. Avec le FC Kronenbourg, j’ai disputé deux finales face au Soleil Bischheim, en remportant une. J’avais l’impression d’avoir soulevé la Coupe du monde. Alors, quand tu vois ce que représente Saint-Étienne pour le football français. Mince, les Verts… Mais je viens déjà de gagner mon plus beau match. Depuis le 17 décembre, je suis l'heureux papa d'une petite Dina.

La première fois que je suis passé à l'Olympique Strasbourg, j’y étais resté quatre saisons, il y avait pas mal d’embrouilles. C’était un club jeune, qui se cherchait. Il lui fallait passer par ces phases, je pense. On sait perdre un match maintenant.  L’arrivée d’Aziz Soylu à la présidence a changé les choses. Le club s’est ouvert, sans perdre son âme turque. Toutes les couleurs, toutes les religions s’y côtoient. Et on se régale tous ensemble. Surtout les samedis soirs quand la mère du coach-adjoint, Lahrizi El Fitess, nous prépare ses petits plats, de bonnes soupes ou son fabuleux poulet aux olives. J'aime les discours de notre coach Mohamed Khettab, carrés et humains à la fois."

Alors qu'il n'avait scoré qu'une fois en 15 matches de L1 avec l'ASSE (dont seulement 5 en tant que titulaire), Neal Maupay (Brentford) est actuellement le meilleur buteur de L2 anglaise avec 15 pions en 22 matches (tous en tant que titulaire). Le réputé quotidien britannique The Independent met aujourd'hui à l'honneur l'ancien attaquant stéphanois. Extraits.

"L'improbable meilleur buteur de Championship est la seule chose qui a empêché les Abeilles de glisser dans la zone de relégation. S'il y a bien une chose qui pèse lourd dans l’esprit de Neal Maupay, à part marquer des buts, c’est apprendre de ses erreurs. C’est la raison pour laquelle il est dur envers lui-même lorsqu’il évoque ses décisions irréfléchies de quitter ses précédents clubs.

(...)

"En ce moment, c'est un peu difficile parce que nous luttons depuis un moment maintenant. Il n'est donc pas facile d'être heureux et souriant, car évidemment nous voulons tous gagner. Mais nous essayons de comprendre ce qui ne va pas et nous travaillons plus fort chaque jour. C’est la seule chose que nous puissions faire pour changer les choses à notre façon… ça ne peut pas rester comme ça toute la saison. Si nous croyons et travaillons dur, cela changera, j'en suis sûr !" dit Neal Maupay.

(...)

"Je me suis toujours mis la pression parce que j'ai toujours voulu marquer des buts à chaque match, particulièrement en ce moment, où nous luttons pour le maintien. Donc, comme je suis l’attaquant et que j’ai marqué quelques buts, j’ai envie de dire «OK, Neal, il faut aider l’équipe et marquer des buts et tout ira bien», mais ce n’est pas si facile. J’ai été efficace jusqu’à présent, mais j’en veux toujours plus et j’espère que j’aiderai l’équipe à se relever et à rebondir."

(...)

"Si tu es en Angleterre, tu veux jouer en Premier League. C’est évident. Donc, un jour, j'aimerais jouer en Premier League. Si c’est Brentford, c’est le meilleur pour moi. De toute évidence, si j'ai 26 ou 27 ans et que je suis toujours en Championship, je dirai: "Oh, je dois aller en Premier League". Mais je viens d'avoir 22 ans cet été et pour le moment j'ai l'impression d'avoir beaucoup des choses à améliorer, cela viendra". 

Maupay sait clairement attendre patiemment pour passer à la vitesse supérieure. Quand il était en France à Nice et à Saint Etienne, il avoue avoir été impatient du manque de football. Bien que le temps de jeu ne soit plus un problème pour le moment, il a appris à ne pas se diriger rapidement vers la porte de sortie sans prendre en compte ses options.

(...)

"J'ai une très très bonne relation avec Dean Smith, qui nous a quittés en octobre pour entraîner Aston Villa. Alors, évidemment, si un jour il m’appelle et me dit: "Neal, j’ai besoin de toi dans mon équipe", je considérerai sa proposition. Mais pour le moment, je ne peux pas me concentrer sur autre chose que Brentford. Évidemment, j’ai vraiment aimé travailler pour lui, donc si un jour il veut me conduire à Villa ou ailleurs, j’écouterais parce qu’il a fait beaucoup de bonnes choses pour moi.

(...)

J'ai un contrat et je veux évidemment finir la saison ici. Mais vous savez, le football est fou. En ce moment, je dis "je veux rester à Brentford" mais parfois quelques joueurs disent "je vais rester", puis ils quittent le club. Moi, je veux rester ici et aider Brentford et voir comment ça se passe."

Le latéral gauche de l'Olympique Strasbourg Gaston Wendling s'est confié aux Dernières Nouvelles d'Alsace à huit jours de son 32e de finale de Coupe de France contre l'ASSE. Extraits.

"J’étais défenseur central avant de glisser sur le côté gauche à Mars Bischheim. J'y ai gagné mon surnom "Gasoil", parce que je ne m’économisais pas, et parce que mes copains se demandaient si j’allais mettre du sans plomb sous mes semelles. L'été dernier, j'ai rejoint l'Olympique Strasbourg, la pression des frères Settou étant très forte, quasiment irrésistible. On a le même employeur, on bosse chez Stef, Lyes et moi à l’administration dans l’après-vente, Soufiene sur le quai. L’autre jour, on s’est dit que nous nous voyons plus que nos copines et nos familles.

J'ai été conforté dans mon choix par le discours d’Aziz Soylu, le président du club. Il fait tout pour nous, comme le staff technique emmené par Mohamed Khettab et Lahrizi El Fitess, comme les supporters. Je retrouve ce que j’avais vécu au Mars Bischheim. En même temps, on est cinq à avoir joué ensemble là-bas. Ce club a une âme, les équipes une et deux se mélangent après les entraînements, on passe du temps au club-house pour parler avec les supporters. Il y a une vraie vie, c’est ce que je recherche dans le football.

On a hâte d'affronter les Stéphanois. Les Verts, c'est mythique. J'adore voir la Ligue 1 à la télé et j'aime décortiquer les déplacements des latéraux pour progresser. Je serai un peu stressé avant ce match du 6 janvier, comme d’habitude. Et puis quand le coup d’envoi sera donné, tout disparaîtra. Je défendrai mon bout de territoire le plus sérieusement possible. Je n'ai pas grandi dans une famille de footballeurs, mais elle sera là au grand complet à la Meinau, y compris mon père qui viendra de Bourges."