Vous avez pu suivre cette rencontre de la 15e journée de National 2 en direct sur notre forum grâce à thomas99, envoyé spécial à Aimé-Jacquet : les Verts ont concédé le nul face à Moulins Yzeure (3e et candidat à la montée) après avoir mené deux fois au score.

Les Verts ont ouvert la marque en plein milieu de la première mi-temps grâce à un péno obtenu par Lamine Ghezali (sur un centre de Léo Pétrot) et transformé par Kenny Rocha Santos. 

Les visiteurs ont égalisé sur corner trois minutes après le retour des vestiaires sur un cafouillage dans la surface de réparation stéphanoise.

Lancé par son pote  torcéen Alexandre Valbon, Lamine Ghezali (photo) a redonné l'avantage aux Stéphanois à l'heure de jeu.

Bilal Benkhedim a failli faire le break dix minutes sur un coup franc obtenu par Vagner. Las, Moulins a égalisé à l'entame du dernier quart d'heure sur un nouveau coup de pied arrêté (coup franc excentré).

La compo : Vermot - Durivaux, Nadé, Vogt, Martin-Pichon, Pétrot (c) - Valbon, Rocha Santos - Benkhedim (Tormin, 92') - Ghezali, Vagner.

La réaction de Laurent Batlles : "C'est un peu frustrant de concéder le nul vu qu'on a deux fois mené au score. Mais j'ai félicité mes joueurs à la fin du match parce qu'ils ont énormément donné ce soir face à une très costaude. Si on veut prétendre être plus haut au classement, on ne peut pas se permettre de prendre autant de buts sur coups de pied arrêtés. Cela coûte un  peu cher alors qu'on avait fait tout ce qu'il fallait. On est puni sur des faits de jeu, des fautes bêtes, des petits détails. J'avais demandé à mes joueurs d'avoir au moins 20 points à la trêve et de faire une seconde partie de saison du même acabit car on devrait se maintenir avec 40 points. On a tout juste 20 points, on n'a pas d'avance. Il va donc falloir être performant pour pouvoir se maintenir. Personnellement, j'estime que le bilan est plutôt positif. On aurait tous signé pour avoir 20 points. Mais c'est dommage qu'on ait perdu quelques points en route. A mon sens, il y avait largement la place pour être au moins 22 ou 23 points. On ne s'est pas vraiment donné de joker. Mais on fait plutôt un bon championnat avec un groupe très jeune. Aujourd'hui on a pris un point face à une équipe très athlétique, formatée pour jouer la montée. Prendre un point face à cette équipe n'est pas un mauvais résultat, d'autant plus qu'on était encore diminué. C'est quand même bien car ça permet à de gagner des joueurs, certains montrent de belles choses. Lamine Ghezali revient vient, il a mis un joli but. C'est son deuxième en deux matches. C'est bien pour lui comme pour nous, il avait eu des pépins physiques mais il retrouve du temps de jeu. Je trouve ça intéressant : c'est une équipe jeune mais ça travaille. On a de loin la meilleure attaque du groupe avec 31 buts en 15 matches. Tous groupes confondus, on a la deuxième attaque derrière Lyon, qui en mis deux de plus. Le hic, c'est qu'on est l'équipe qui a concédé le plus de buts dans notre groupe. On en a pris 27, ça fait beaucoup... Il faut absolument qu'on arrive à s'améliorer défensivement."

Victorieux 3-1 contre Burnley, Arsenal a conforté sa 5e place cet après-midi grâce à un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang. Fort de ses 12 pions claqués cette saison dans l'élite du championnat anglais, l'ancien attaquant des Verts prend la tête du classement des buteurs de Premier League devant Mohamed Sala et Harry Kane, excusez du peu !

Libération, dans son édition du jour, a pris le temps de s'installer dans le vestiaire niçois et a demandé à quatre joueurs de parler de leur voisin de vestiaire. C'est ainsi que le défenseur Bonfim Dante fait un portrait d'Allan Saint-Maximin, portrait qui est une très fine analyse de son jeu et de sa personnalité. Extraits.

"Je ne connaissais pas Allan avant qu’il signe à l’OGC Nice, [durant l’été 2017]. Il avait peu joué à Hanovre [18 matchs quand même, dont beaucoup d’entrées en jeu] quand j’étais encore en Allemagne à Wolfsbourg mais à part ça… J’ai vu arriver un bon gars, plutôt timide. C’est clair que quand tu vois son style, sa manière d’être, tu ne sais pas ce qui va se passer [rires], il a l’air rigolo. De par sa vitesse et ses qualités de dribble, c’est un joueur différent. Et c’est une personnalité différente aussi. Mais dans un groupe, on a justement besoin de personnalités différentes."

"Depuis son arrivée, il s’est adapté à son environnement, il a mûri. Il a progressé dans tous les domaines : moins de retards, une meilleure attitude envers ses coéquipiers, une meilleure communication avec les autres… Par exemple, il est capable aujourd’hui de prendre la parole avant un match. Juste deux ou trois mots d’encouragement, jamais de longs discours mais dans le contexte, ces deux ou trois mots sont importants pour l’équipe. Avant, il ne le faisait pas. A son arrivée, il y avait de grosses attentes sur lui, de par le potentiel que tout le monde lui prête depuis des années et le prix du transfert [10 millions d’euros, une grosse somme pour Nice]. Les gros transferts en bloquent certains, ils en libèrent d’autres parce qu’on peut y puiser de la confiance : pour lui, c’était entre les deux. Ça dépendait des moments. Il écoutait beaucoup ce qui se disait sur lui à l’extérieur, les gens, les journalistes… Il fallait lui laver la tête. Allan n’est jamais méchant mais disons qu’il était parfois tranquille, sans trop se soucier du passé [de ses équipiers]. C’est une tendance générale : les jeunes sont prêts plus tôt, ils assument des responsabilités importantes plus tôt et, du coup, les équipes sont moins hiérarchisées que quand j’avais son âge. Moi, ça ne me pose aucun problème mais pour les jeunes, c’est dommage. Allan, lui, écoute ce qu’on lui dit."

"Sur le terrain, j’essaie de l’éveiller à la logique du match qu’il joue, c’est-à-dire à l’adversaire - au monde extérieur, en fait. A ce niveau, tu ne peux pas arriver et faire ton truc : l’équipe d’en face est là pour t’empêcher d’exprimer tes qualités, elle a des armes aussi, elle te connaît donc, il faut s’adapter. Aimer le foot, ce n’est pas jouer pour jouer. Il faut aller jusqu’à tes limites en y prenant du plaisir, souffrir en prenant du plaisir. Si j’avais une toute dernière chose à lui dire ? Mets le foot avant tout. Si tu nourris ta famille, c’est grâce au foot. Et si tu réussis dans la vie, c’est que tu auras réussi dans le foot."

Sur penalty, Bafé Gomis a marqué hier son 12e pion de la saison lors de la spectaculaire victoire du leader Al Hilal contre Al Ahli. L'ancien attaquant stéphanois est à nouveau seul en tête au classement des buteurs du championnat d'Arabie Saoudite.

Comme le souligne l'agence de statistiques sportives Opta, le milieu offensif dijonnais Naïm Sliti est le joueur qui a le plus tiré en Ligue 1 (39 tirs) sans marquer le moindre but cette saison. A titre de comparaison, son coéquipier de la sélection tunisienne Wahbi Khazri a décoché 43 tirs dont seulement 16 cadrés mais 8 fois le ballon a fini au fond !

Basé dans la banlieue de Liège, le RFC Seraing (D3 belge) a annoncé avant-hier sur son site officiel la signature du défenseur Yahya Nadrani (21 ans) jusqu’au 30 juin 2019 avec option pour une saison complémentaire. Pour rappel, ce brillant et sympathique élève de la génération Dylan Chambost a longtemps porté le maillot vert, de l'école de foot jusqu'à la réserve.

Avant de défier le DFCO ce soir à Geoffroy-Guichard, Ole Selnaes s'est confien au Bien Public. Extraits.

"On a une très bonne équipe cette année, d’excellents joueurs et un très bon entraîneur. On a donc de bonnes chances de réussir une bonne saison. Je veux jouer l’Europe avec Saint-Etienne. Je pense que nous en sommes largement capables et j’espère que l’on va y arriver. La Ligue des Champions, on en rêve, bien évidemment. Mais, très honnêtement, on ne peut pas y penser. Se qualifier pour la Ligue des champions est extrêmement difficile, même si nous avons une bonne équipe.

On a de très bonnes statistiques à domicile, où il est toujours plus simple de jouer qu’en déplacement. D’après moi, on a les meilleurs supporters de France, ce qui nous aide énormément et nous met en confiance. Je pense avoir fait de bons matches, je suis en confiance aussi et j’ai développé de bonnes aptitudes cette saison. Yann est vraiment un très bon joueur, j’aime jouer avec lui, il est intelligent. Notre association se passe donc bien. On se répartit bien les tâches, on communique très bien aussi.

Personnellement, je pense avoir progressé ces derniers mois défensivement, je me bats davantage pour être plus fort dans les duels. Dijon, c’est une équipe contre laquelle j’ai déjà beaucoup joué. C’est très difficile de les affronter, comme toutes les équipes en Ligue 1. Mais nous sommes à domicile et en confiance."

Comme le rapporte Le Progrès du jour, le président de la FFF est intervenu personnellement pour que les lieux et dates des 32èmes de finale de Coupe de France concernant les deux clubs ligériens encore en lice soient enfin fixés.

"Quel méli-mélo ! Après de multiples atermoiements et changements d’option, Andrézieux jouera finalement à Geoffroy-Guichard le dimanche 6 janvier à 14h15 et l’ASSE se déplacera au stade de La Meinau contre l’Olympique de Strasbourg, le même jour à 17h15. La réponse est venue de la FFF, très embêtée par la médiatisation de cette affaire, qui serait remontée jusqu’au sommet de l’instance. Au point que Noël Le Graët aurait pris les choses en main pour s’arranger avec le Racing Club de Strasbourg, contre dédommagement vraisemblablement, afin que celui-ci ouvre les portes de La Meinau à l’Olympique de Strabourg, pas en capacité d’assumer les frais d’organisation dans un tel stade. L’ASSE jouant à l’extérieur, il a été proposé à l’ASF Andrézieux de revenir donc à la deuxième solution, à savoir de disposer gracieusement des installations de l’ASSE pour ce match de prestige."

Le Progrès du jour met à l'honneur le numéro 10 des Verts. Extraits.

"Il y a des signes qui ne trompent pas. À trois jours de Noël, la boutique de l’ASSE ne désemplit pas. Nombreux sont les supporters à venir casser leur tirelire pour déposer un maillot des Verts au pied du sapin. Et à l’applaudimètre, un joueur se détache. Loin devant les autres. "La mode actuelle, c’est le flocage de Khazri. On en vend deux fois plus que des Cabella ou Perrin, indiquent les vendeurs. Depuis un mois, il n’y a pas photo. C’est le maillot que tout le monde s’arrache."

L’international tunisien est impliqué dans un tiers des buts de son équipe. "Je prends énormément de plaisir cette saison, je me régale. Je me répète souvent, mais c’est la vérité, confie-t-il sourire aux lèvres. Mon seul but est de procurer du plaisir aux gens qui viennent nous voir et c’est ce qui se passe actuellement." Sa reconversion en atatquant de pointe lui convient parfaitement : "C’est le poste où je me sens le mieux. Marquer, c’est excitant. Quand on commence à prendre l’habitude, on n’a plus envie que ça s’arrête. Je me mets là où le coach a besoin de moi. Contre Nantes, j’ai fini à gauche. Si demain il vient me voir et me dit de jouer en 6, je ne vais pas lui dire non, au contraire. Je suis là pour rendre service à l’équipe."

Jean-Louis Gasset : "C’est un grand joueur. Quelqu’un qui montre l’exemple, qui est courageux, qui se bat. C’est ce qu’aiment les gens de cette région, souligne son entraîneur. Il est aussi très technique, il est malin, adroit devant le but… Pour moi, c’est l’homme idéal qu’il fallait ici !" Si Wahbi Khazri a confiance en ses qualités, il croit aussi dur comme fer en son équipe : "Terminer dans les 3-4 premiers, c’est l’objectif de la saison. Ça n’engage que moi, mais je n’ai pas peur de le dire. Je ne suis pas venu ici pour jouer le maintien. On a une équipe qui joue pas mal, qui, je pense, est agréable à regarder. À nous de corriger les détails qui nous ont fait défaut pour espérer être un peu plus haut."

Sans surprise, la Ligue qu'on adule a programmé le match des Verts à Guingamp comptant pour la 20e journée de L1 au samedi 12 janvier à 20h00. Ce sera sans doute l'occasion de revoir Nolan Roux (1 but en 8 matches cette saison), remis de sa blessure à la cuisse qui l'a éloigné des terrains depuis fin septembre et dans le groupe de l'EAG ce week-end à Monaco.

Selon la Pravda du jour, les Verts reprendront l'entraînement le 30 décembre. Alors qu'ils étaient partis en stage près de Murcie l'hiver dernier, ils resteront cette fois à L'Etrat, en espérant être épargnés par la neige et le gel...

Le numéro 6 des Verts est à l'honneur dans la Pravda du jour. Extraits.

Son entraîneur a pris l'habitude de coucher son nom en premier lorsqu'il bâtit son onze titulaire. Il ne s'agit pas d'une légende urbaine. "Yann est notre départ, notre starter", justifie Gasset, dont l'une des premières décisions tactiques fortes, après son intronisation comme entraîneur n° 1 il y a un an, a été de replacer M'vila dans sa zone de confort, sur la gauche d'un duo de milieux récupérateurs à côté d'Ole Selnaes, davantage utilisé comme sentinelle devant la défense par Christophe Galtier.

"Je n'irai pas jusqu'à dire qu'on peut jouer ensemble les yeux fermés, mais je me sens en confiance avec lui, confirme Selnaes, meilleur récupérateur (105 ballons contre 102 à M'vila) et meilleur passeur de l'AS Saint-Étienne (quatre passes décisives), dans ce Championnat. C'est beaucoup plus facile pour moi d'évoluer avec un joueur aussi intelligent que Yann. C'est un top player. Il rend la vie facile à ses équipiers car il est doté de beaucoup de qualités." Notamment au niveau de la passe. Sa qualité de pied lui permet d'exceller dans la première relance, courte ou longue.

"C'est lui qui fait partir le jeu, toutes les équipes le savent, reprend Gasset. Chaque joueur est important. Mais c'est lui qui veut le ballon, parce qu'il a confiance en lui." Ses équipiers ayant également confiance en M'vila, ils le lui donnent volontiers. Rien d'étonnant dès lors de constater qu'il s'impose comme le Stéphanois ayant touché le plus de ballons, cette saison (1 268). Il devance Rémy Cabella, davantage créatif et placé plus haut sur le terrain (1 117 ballons, dont 302 dans les trente derniers mètres contre 198 à M'Vila).

Ce dernier est aussi celui qui a tenté le plus de passes (1 061). Tous milieux de terrain confondus, seul le Strasbourgeois Jonas Martin en a effectué plus que lui, en Ligue 1 (1 139). Gasset, qui l'a ensuite convaincu de prolonger jusqu'au 30 juin 2022, explique encore pourquoi : "Même quand on se trouve dans des périodes plus difficiles, c'est lui qui donne le tempo. Et quand il est moins bien, obligatoirement, l'équipe est moins bien."

C'est ce qu'essaie d'imaginer La Tribune - Acteurs de l'économie. Plus de quarante ans après sa célèbre défaite en finale de la Coupe d’Europe à Glasgow, l’AS Saint-Étienne porte toujours cette étiquette de finaliste malheureux, mais continue d’entretenir une popularité indélébile. Et si demain les nouvelles générations de joueurs accédaient à nouveau à la finale de la Ligue des champions et la remportaient, comment cette ferveur se transformerait-elle ? Aurait-elle un impact économique, social, culturel ?

Cette éventualité est analysée sous plusieurs angles :

L'estime de soi : "Une victoire de l'AS Saint-Étienne enclencherait une médiatisation très importante, une lecture de son actualité forcément en rapport avec les années 1970. Car cette séquence de l'épopée des Verts n'est pas refermée et vit encore. À Saint-Étienne, on parle toujours de football et pas forcément de design", pense Ludovic Lestrelin, maître de conférences à l'Université de Caen Normandie. "L'impact d'une victoire est compliqué à mesurer, et relativement fugace. Mais le football touche à l'appartenance collective locale". La Tribune ajoute qu'il se garde de dire que cette victoire pourrait rejaillir sur la ville ou sur le moral des habitants.

L'effet économique : "Pour l'Olympique de Marseille, nous n'avons pas constaté de lien entre le succès de l'équipe et le rebond économique de la ville après la finale de 1993. L'ASSE pourrait se saisir de cette opportunité pour réactualiser cette popularité qui lui colle au ballon depuis des décennies, lui redonner un élan, renouer le fil avec son public extra-local et permettre de redynamiser ses sections d'associés supporters", imagine Ludovic Lestrelin. Pour La Tribune, la ville serait l'autre acteur à bénéficier de l'image renvoyée avec une médiatisation démultipliée, offrant une vitrine pour la capitale ligérienne. Enfin, comme à Marseille, cela renforcerait le chauvinisme, la cohésion et la ferveur. Des caractéristiques finalement bonnes pour l'économie locale et pour le peuple vert.

Dans son édition d'aujourd'hui, Le Parisien souligne que notre Nanard s'exprime enfin sur la VAR. Sans remettre en cause l’utilisation de l’assistance vidéo, Bernard Caiazzo, le président du Conseil de surveillance de l'ASSE, estime qu’il y a encore des réglages à effectuer. Extraits.

"Il n’est pas question de remettre en cause l’honnêteté du corps arbitral ni de tomber dans la paranoïa. Mais lors de cette première moitié de saison, nous avons été victimes d’une sacrée malchance ! Cela fait quinze ans que je suis président et jamais notre club n’a autant subi d’erreurs d’arbitrage alors même que l’assistance vidéo a été mise en place. Des erreurs qui ont été reconnues par les arbitres eux-mêmes et que le recours à la vidéo aurait pu corriger. Cela nous a fait perdre des points."

"Nous avons identifié cinq matchs : il y a par exemple ce penalty non sifflé en notre faveur contre Amiens (0-0), ou celui accordé à Nice (1-1), le week-end dernier, ou bien encore cet accrochage sur Khazri contre Bordeaux (3-2). Au total, nous estimons que nous avons perdu 4 ou 5 points, au minimum, malgré la VAR. C’est beaucoup, surtout lorsque l’on vise l’Europe et que l’assistance vidéo a pour objectif de réduire ce type d’erreurs."

"Il faudrait aussi améliorer le côté psychologique. Un exemple : le penalty accordé à la dernière minute à Lille contre Reims (1-0), il y a quinze jours. Au regard de l’importance de ce fait de match, il serait bon que l’arbitre se déplace pour visionner l’image, même s’il est sûr de lui, de façon à asseoir le bien-fondé de sa décision. Une fois que l’arbitre visionne les images, les joueurs acceptent mieux."

Le site anglais fourfourtwo met Neal Maupay parmi les cinq plus grandes stars de la saison de Championship. Extraits.

"La forme de Maupay a été le rayon de lumière au milieu des jours d'orage. Brentford a l'habitude de recruter intelligemment des attaquants, après avoir fait d'énormes profits sur Scott Hogan et Andre Gray. Il en va peut-être de même pour Maupay, Huddersfield semblant vouloir le faire venir en Premier League en janvier."

"Venu de Saint-Etioenne pour 1,6 M £, l’ancien international français U21 a été utilisé principalement comme remplaçant la saison dernière jusqu’au départ de Lasse Vibe. Cette saison, il a marqué 13 fois pour une équipe en difficulté dans la deuxième partie du classement... Capable de jouer en milieu, mais aussi de se montrer décisif, il est potentiellement l’attaquant complet du Championnat à 22 ans."

Décidément, le lieu du 32ème de finale de la Coupe de France qui opposera l'Olympique de Strasbourg à l'ASSE est bien difficile à désigner. Initialement prévu sur le stade Emile Stahl, puis à Geoffroy Guichard, le match se déroulera finalement à Strasbourg, mais à la Meinau le dimanche 6 janvier à 17h15, et non le samedi 5 janvier à 13 heures.  La rencontre opposant l'ASF Andrézieux à l'Olympique de Marseille aura pour cadre Geoffroy-Guichard le dimanche 6 janvier à 14h15.

Le groupe communiqué par Jean-Louis Gasset est conforme à ce qui était attendu. La seule surprise, si l'on peut dire, est l'apparition de Dylan Chambost (photo) qui remplace numériquement Charles Abi par rapport à la semaine dernière. Mais ceux qui suivent l'équipe réserve de Laurent Batlles apprécieront que le métronome de cette formation soit enfin récompensé. 
Romain Hamouma, Neven Subotic, Gabriel Silva, Mathieu Debuchy sont toujours blessé et Yannis Salibur purge son match de suspension suite au carton rouge reçu à Nice. Rémy Cabella et Wahbi Khazri sont, eux, de retour après leur match de suspension purgé à Nice.
La jeunesse, pur produit du centre de formation est bien présente avec Stefan Bajic, William Saliba, Marvin Tshibuabua, Pierre-Yves Polomat, Mahdi Camara, Dylan Chambost, Arnaud Nordin, Makhtar Gueye.

Le groupe : Ruffier, Moulin, Bajic - Saliba, Polomat, Tshibuabua, Perrin, Kolodziejczak - M'Vila, Selnaes, Diousse, Camara, Chambost, Cabella - Diony, Beric, Khazri, Gueye, Nordin, Monnet-Paquet.

En conférence de presse Olivier Dall Oglio a fait un point sur les absences dijonaises à la veille du dernier match de l'année dans le Chaudron :
Comme JLG, il va devoir faire du replâtrage en particulier en défense : en effet, les défenseurs Rosier (16 titularisations), Ciman (7) Aguerd (4) et Coulibaly (4) (les deux premiers étaient titulaires lors du dernier match de Dijon en championnat à Rennes, 0-2) sont blessés et manqueront à l'appel.
Au milieu, moins récentes, les blessures de Loiodice (10), Sammaritano (4) et Gourcuff (0) sont confirmées.
Le coach Dijonais s'est montré fataliste ... mais ambitieux : "tous les matchs sont compliqués, mais on y va avec de l'ambition et de l'enthousiasme. Saint-Etienne est une belle équipe mais on veut faire quelque chose. On va évoluer dans une enceinte historique."

"Êtes-vous prêt à signer lors des dix prochaines années à l’ASSE ?" a demandé hier une journaliste de TL7 à Jean-Louis Gasset en conférence de presse. Le Progrès du jour publie la réponse de l'entraîneur des Verts :

"Je ne serai pas en état. Je suis bien ici mais on peut s’embrouiller demain matin et, si on n’est pas bien ensemble, on se sépare, c’est tout. C’est l’avantage d’être expérimenté et sur la fin. Si on est bien, un fait un coup de mieux, si on n’est pas bien, on se serre la main et tchao. Mais j’aurais eu beaucoup de plaisir à entraîner Saint-Etienne. Je me suis régalé. Prolonger, c’est possible… ou pas. Prolonger de deux ou trois ans, je m’en fous de ça. Les dirigeants le savent. Si je suis heureux, on discute, si je ne le suis pas, je rentre chez moi."

On aura noté par ailleurs que Papy Jean-Louis croit au Père Noël :

"Je ne parle pas du mercato. On ne sait pas ce qui peut se passer. Des joueurs peuvent être sollicités, d’autres partir. Ça va commencer dès le 1er janvier. On va dire “ Saint-Etienne est en contact, Gasset a téléphoné... ” C’est votre travail. Mais bien sûr que j’ai écrit une petite lettre au Père Noël. Parce que j’ai une ou deux idées, c’est mon job. Après, c’est possible ou pas."

Pisté par l'ASSE selon RMC et la Pravda, le latéral droit strasbourgeois Kenny Lala (27 ans) est encore loin du Forez selon la dernière édition du quotidien sportif.

"Strasbourg compte conserver cet hiver son latéral, dont le contrat a été automatiquement prolongé jusqu'en 2020. "Il n'est pas à six mois de la fin de son contrat donc je n'ai pas peur de le perdre", a commenté son entraîneur, Thierry Laurey, au sujet du prochain mercato. Dans l'esprit des dirigeants alsaciens, ce cadre de l'équipe n'est clairement pas sur le départ cet hiver. Le RCSA n'a reçu aucune offre officielle ces dernières semaines, après en avoir repoussé cet été, mais de bons clubs français surveillent celui qui a signé 3 buts et 4 passes décisives en Ligue 1 cette saison.

La presse turque évoquait aussi ces derniers jours un intérêt de Galatasaray. Lala, de son côté, a mandaté plusieurs agents qui pourraient lui trouver un potentiel nouveau point de chute. L'ancien joueur de Valenciennes, qui ne travaille pas avec un agent attitré, regarde notamment en direction de l'Angleterre. Si ce n'est pas cet hiver, cela devrait amener des offres sur le bureau des dirigeants strasbourgeois en fin de saison, quand il se retrouvera à un an du terme de son contrat. La question d'un départ ou d'une prolongation devrait alors se poser."

Dans sa dernière édition, la Pravda pronostique un mercato hivernal très calme du côté de Sainté. Extraits.

"Il n'a été décrété aucun chambardement. Frédéric Paquet, le directeur général des Verts, confirme : "Des efforts financiers importants ont été consentis cet été pour se doter d'une équipe compétitive avec des joueurs de qualité et des jeunes avec du potentiel. Et ça se passe bien, notamment grâce à Jean-Louis Gasset et à son staff qui se trouvent en capacité de faire vivre ces deux populations. La logique est donc de ne pas bouger l'effectif et de rester sur la dynamique positive qui nous apporte des résultats en adéquation avec les attentes."

Ni acheteur, ni vendeur - même s'il s'attend à subir des attaques au sujet de Ole Selnaes, Saint-Étienne va donc se contenter d'expédier les affaires courantes, en gérant notamment ses quatre fins de contrat au 30 juin : le latéral gauche Cheikh M'Bengue, comme Beric, est libre de partir ou de rester, en janvier. Des négociations ont, en revanche, été entamées depuis plusieurs semaines avec le défenseur central Neven Subotic. "On parle du projet, même pas d'argent, et tout se passe bien, confie Paquet. Après, il faut faire coïncider son projet avec le nôtre. Tout est ouvert."

Il en va de même concernant le latéral gauche Pierre-Yves Polomat. Revenu en grâce depuis un mois, des discussions vont également être entamées au sujet d'une éventuelle prolongation. L'ASSE a jusqu'à fin avril pour lever l'option d'achat de 5 M€ de Timothée Kolodziejczak auprès des Tigres de Monterrey. Il n'y a aucune urgence concernant l'attaquant Yannis Salibur, qui fait l'objet d'un prêt sec de Guingamp."

La Pravda du jour évoque l'avenir incertain de l'avant-centre slovène des Verts. Extraits.

"Acheté pour quatre ans et 6,25 M€ au Rapid Vienne le 31 août 2015 - soit la troisième plus chère acquisition de toute l'histoire de l'ASSE après l'Argentin Gonzalo Bergessio (7,6 M€ en 2009) et Loïs Diony (7,25 M€ en 2017) -, Robert Beric (27 ans) se retrouvera libre de signer dans le club de son choix à compter du 1er juillet, à moins que Saint-Étienne profite du mercato d'hiver pour le vendre.

Après avoir refusé une offre de 2,5 M€ du Dynamo Kiev cet été, l'ASSE ne peut guère espérer en recevoir une autre du même montant, en janvier.  Le "Terminator Vert" n'est plus titulaire à part entière chez les Verts, cette saison (2 titularisations, 199 minutes disputées, 1 but). Son style de pur joueur de surface, statique et en attente de ballons, s'accorde parfois mal avec le football moderne basé sur la percussion et la vitesse.

Décoté, Beric pourrait donc honorer son contrat jusqu'au bout. Au regard de son salaire (75 000 € brut mensuels, soit le neuvième du club), cela ne plomberait pas les finances du club. "S'il reste, ce ne sera pas un problème pour nous", confirme Frédéric Paquet, le directeur général des Verts.

À salaire égal, difficile de trouver un buteur doté de la même efficacité (10 buts en 25 matches, toutes compétitions confondues en 2018). Consciente de cette réalité du marché, l'ASSE a rencontré ses agents, cet été. Ces derniers ont rejeté leur proposition de prolongation, l'estimant trop faible. Proposer à Beric de rester en revoyant son salaire à la baisse en dit d'ailleurs long sur la volonté réelle de l'ASSE de le conserver.

La seconde possibilité, s'il termine la saison dans le Forez, c'est de le voir s'engager en toute discrétion avec un autre club en vue de la saison prochaine dès janvier. Beric pourrait alors inconsciemment s'économiser en vue de la prochaine étape de sa carrière. Car, pour Frédéric Paquet, les dés semblent jetés : "Le voir quitter le club en fin de saison constitue une forte probabilité. Robert souhaite passer à autre chose."

Moulins Yzeure Foot, classé 3ème (avec 24 points) dans le groupe B du Championat National 2 rendra visite à l'ASSE (8ème avec 19 points), ce samedi à 17 heures sur le terrain Aimé Jacquet. Le coach moulinois Stéphane Dief annonce sur Actufoot que son équipe ne viendra pas sans ambition :

"On affronte une équipe de Saint-Etienne qui est en milieu de tableau, mais qui l’est depuis peu longtemps. Ils ont occupé le haut du pavé sur une partie de la première moitié de saison. Ils ont été mieux classés, puis ont eu un passage à vide. Ils ont l’air d’aller mieux, en témoigne leur large victoire à Blois. On se prépare à affronter la meilleure attaque du groupe, avec 29 buts marqués. Ca détonne dans une poule où les attaques ne sont pas performantes. Il faudra être solide, mais sans renier notre qualité de jeu. On devra être vigilant, car il y a un fort potentiel. Ce match viendra clore une année 2018 plutôt faste nous concernant, car on a fait une très bonne deuxième partie de saison dernière. En cas de résultat positif, ça permettrait de faire passer notre début de saison de bon à très bon. Voilà ce que les trois points pourraient changer dans l’analyse. On a réalisé une bonne première partie. A nous de la rendre encore plus belle en glanant quelques unités supplémentaires chez nos amis stéphanois."

Expulsé à tort dimanche dernier lors de la bagarre générale déclenchée par le FC Lyon en Coupe Gambardella, le prometteur ailier Abdoulaye Sidibe a été blanchi par les instances après visionnage des images. L'international U17 formé au FC Montfermeil sera donc qualifié pour bouffer du Lionceau le 13 janvier prochain.On espère à cette occasion que les protégés de Razik Nedder vengeront ceux de Jean-Phlippe Primard.

Pour rappel, les deux clubs s'étaient déjà affrontés dans cette compétition lors de la saison 2006-2007. Les Verts s'étaient imposés 2-0 sur le terrain (buts d'Emmanuel Rivière et de Raphaël Lecomte) mais les Sochaliens avaient eu gain de cause sur tapis vert (au grand dam de Luc Bruder) avant de soulever le trophée six mois plus tard !

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset a fait le bilan de sa première année sur le banc de touche en tant qu’entraîneur numéro un. A vrai dire, il s’est régalé et continue de le faire au Stade Geoffroy-Guichard. "Niveau ambiance, il est très bon. Le contact avec les gens, les joueurs, se passe très bien."

"Mais on a un métier où on ne savoure jamais. Je dois donner le tempo, il faut toujours avoir le sourire et être positif", a-t-il nuancé. A propos de son avenir maintenant, Gasset a confié qu’il est "bien ici". Même s’il devait "partir demain", il garderait "en tête le plaisir" qu’il a "pris d’avoir entraîné l’AS Saint-Étienne".

Décidément, le mois de janvier sera placé sous le signe de la réception des Olympiques. En effet, les Verts vont recevoir l'Olympique de Marseille le 16 janvier, le vilain Olympique le 20 janvier. Mais auparavant, ils auront reçu l'Olympique de Strasbourg pour le compte des 32èmes de finale de la Coupe de France.

Le journal Dernières Nouvelles d'Alsace annonce que ce match initialement prévu en Alsace se jouera finalement à Geoffroy Guichard, en principe le samedi 5 janvier à 13 heures.

Il n’y aura pas de fête pour l’Olympique. Et tant pis si cette décision est à l’opposé de l’esprit de la Coupe de France…
Le Petit Poucet strasbourgeois (R2), qui devait en effet accueillir Saint-Étienne (L1), début janvier pour les 32es de finale de la Coupe de France, jouera en effet dans la Loire, à Geoffroy-Guichard, le match ayant été inversé.
«â€ŠNous avons tout fait pour jouer à Strasbourg, explique Aziz Soylu, le président de l’Olympique. Les pistes de la Meinau et du stade Émile-Stahl de Vauban ont été explorées, mais, pour des raisons financières et de sécurité, cela ne s’est pas fait. Notre priorité était bien évidemment de jouer à Strasbourg pour les joueurs et les supporters. »
Le club travaille actuellement pour organiser le déplacement de ses supporters.

Le tirage au sort des 32èmes de finale de la Coupe Gambardella s'est déroulé aujourd'hui. Les hommes de Razik Neder affronteront le FC Sochaux Montbéliard à domicile le dimanche 13 janvier 2019. A noter que l'équipe entrainée par Pierre-Alain Frau évolue au même niveau national que nos U19.

Depuis 1955, Saint-Etienne et le FC Sochaux ont remporté chacun trois coupes Gambardella. En 1963, 1970 et 1998 pour les Verts, en 1983, 2007 et 2015 pour les "jaune et bleu". Saint-Etienne a été finaliste des éditions 1958, 1964, 1971, 1999, 2011, 2012 et le FC Sochaux en 1975 et 2010.

Avec une infirmerie bien remplie (Subotic, Debuchy, Silva et Hamouma), Jean-Louis Gasset devra également se passer des services de Salibur pour le dernier match de l'année civil à Geoffroy Guichard contre Dijon. En effet, la commission de discipline de la Ligue qu'on adule (sic) a confirmé la suspension du numéro 19 des Verts suite à son expulsion à Nice.

Premier anniversaire pour Jean-Louis Gasset comme entraîneur principal de l'ASSE. Le 20 décembre 2017, un communiqué officiel du club intronisait l'ancien Montpelliérain à la tête des Verts :

"A l’issue d’une réunion qui s’est tenue mardi soir, l’AS Saint-Etienne a décidé de modifier l’organisation du staff de l’équipe professionnelle.
Jean-Louis Gasset en assure désormais la direction, Julien Sablé conservant sa place dans l’encadrement technique du groupe.
L’ASSE tient à souligner le professionnalisme, la rigueur et le courage dont a fait preuve Julien Sablé dans un contexte extrêmement difficile où il a dû diriger un groupe amoindri par plusieurs absences de joueurs cadres.
Le club compte sur l’expérience et les compétences de Jean-Louis Gasset pour redresser une situation sportive délicate. Ce changement d’organisation ne doit pas occulter l’engagement de Julien Sablé, lequel conserve des missions essentielles au sein du staff tout en poursuivant sa formation d’entraîneur professionnel.
En outre, cette décision, prise en totale concertation avec Jean-Louis Gasset et Julien Sablé, permet au club de respecter les dispositions de l’article 1 du statut des Educateurs et Entraîneurs de Football."

Si son premier match s'était soldé par une défaite (2-1) à Guingamp, les choses ont bien changé depuis. On peut dire qu'il fait l'unanimité dans le club. Ainsi que l'écrit France Bleu, les joueurs ne tarissent pas d'éloges envers leur entraîneur.

À commencer par Robert Beric. L'attaquant slovène auteur de sept buts la saison dernière est vraiment reconnaissant envers le coach."Il m'a donné une vraie chance. Il m'a encouragé depuis le début. Il m'a donné confiance en moi. Il  a beaucoup d'expérience alors il apporte de la confiance aux joueurs.  Il tire le meilleur de ses joueurs." 

 Ole Selnaes est impressionné par son charisme. "Il a beaucoup d'autorité quand il entre dans une pièce les gens l'écoutent quand il parle c'est très important. Il regarde beaucoup de match, il est très intelligent. Pour moi c'est le meilleur coach que j'ai eu depuis que je suis à Saint-Etienne. J'espère qu'il restera ici longtemps". 

Avant de défier son coéquipier des Aigles de Carthage Wahbi Khazri ce samedi dans le Chaudron, le milieu offensif dijonnais Naim Sliti s'est brièvement confié au Bien Public.

"On est déçu forcément parce que sur une demi-occasion de Bordeaux, on perd le match et on est éliminé de la Coupe de la Ligue. C’est le football, maintenant il faut vite relever la tête, oublier la défaite et garder le contenu parce que je pense qu’on a fait des bonnes choses. A Saint-Etienne, on a à cœur de faire un super résultat avant les vacances."