Ancien entraîneur des U17 stéphanois et actuel coach de la réserve d'Andrézieux, Lionel Vaillant analyse dans Le Progrès du jour la victoire montpelliéraine d'avant-hier soir.

"Montpellier joue un jeu de transition, sans passer par le milieu. Les Verts sont tombés dans leur jeu. Il n'y avait pas de relation entre l'attaque et le milieu. La défense à cinq de Montpellier a contrarié les couloirs de l'ASSE. Les latéraux stéphanois n'ont pas pu se projeter. Face à une défense à cinq, il faut essayer de fixer à l'intérieur pour libérer des espaces sur les côtés. Mais les Verts n'ont pas réussi à le faire. Montpellier a imposé son jeu. Ça passait rarement par le milieu de terrain. Résultat : on n'a pas vu M'Vila alors que d'habitude c'est lui qui crée les décalages.

Défensivement, les Verts ont été costauds. Saliba confirme son statut de titulaire. Les quatre défenseurs ont été solides. Ruffier a fait un gros match : les parades qu'il faut en première mi-temps et dans les dernières minutes, il s'impose face à Delort. Je pense qu'il sera encore prépondérant dans les deux matches qui arrivent. L'ASSE a encore l'avantage de recevoir face à Nice. C'est un atout surtout à ce moment de la saison. Je suis confiant. Les Verts auront envie de se rattraper. Je pense que ce sera une belle fête à Geoffroy-Guichard."

Robert Herbin revient sur la défaite des Verts contre Montpellier dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Nos attaquants n’ont pas été très en réussite. J'ai senti davantage de volonté du côté de Montpellier. Dans l’ensemble, les Verts ont été assez convaincants. Je n’ai pas grand-chose à leur reprocher. L’ASSE a eu des opportunités mais c’était confus. Malgré la défaite, les Stéphanois ont fait un match plein. Je ne pense pas que la présence de Romain Hamouma et Timothée Kolodziejczak aurait changé quelque chose. Stéphane Ruffier a sorti deux superbes arrêts. Il est vraiment efficace. Je suis un peu difficile avec Khazri, son comportement m’énerve. Je me demande si nos ambitions sont élevées. Je ne crois pas que nous avons une équipe suffisamment compétente pour la Ligue des champions."

Actuel recruteur chez les Aiglons et ancien défenseur des Girondins, Henrique révèle dans la Pravda du jour l'identité du joueur qu'il ne voudrait pas revoir.

"Sinama-Pongolle. Lors d'un match de Coupe de France contre Saint-Étienne, il m'avait donné un coup de coude dans la tête. J'étais très énervé et je lui ai dit : "Toi, je vais te choper après le match." On va finalement aux tirs au but, je marque le cinquième qui nous qualifie et au lieu de fêter la victoire, je me précipite dans le couloir pour le frapper... Ça s'est transformé en bagarre générale. Trois jours plus tard, à la commission de discipline, j'avais toujours la rage. J'étais prêt à me battre dans la rue mais le président Triaud m'en a dissuadé."

Pour rappel, FSP et le Brésilien avaient pris respectivement trois et quatre matches de suspension.

Sous contrat avec Clermont Foot et auteur d'une excellente saison dans l'entrejeu ruthénois ponctuée d'un titre de champion de National 1, le buteur stéphanois de la finale de la Coupe Gambardella 2011 David Douline est revenu sur ses vertes années dans un entretien publié hier sur le site Actufoot.

"Ça se passait très bien à Saint-Etienne, j’y suis resté de 13 à 18 ans. J’étais dans une période où ils ont fait passer peu de joueurs en stagiaire professionnel. Ils me proposent de le signer mais sur le tard et je ne sens pas une réelle confiance de la part des dirigeants donc je décide de partir à Evian Thonon Gaillard qui me propose un contrat stagiaire également. Je me dis qu’il y aura plus de chances d’intégrer le groupe professionnel rapidement.

Et dans un premier temps je ne me suis pas trompé puisque après une année en CFA, j’intègre le groupe pro. Après, ça a été compliqué avec les blessures. Ensuite, je signe à Chasselay, où pareil, les blessures m’handicapent. Vient ensuite le Puy qui me fait confiance, et en changeant certaines de mes habitudes et surtout en renforçant mes ischios, mon point faible de l’époque, j’ai enchaîné les saisons pleines qui m’ont permis d’être repéré par Clermont.

A Chasselay, j’ai commencé à renforcer comme il le fallait mes ischios par du travail excentrique. Je ne sais pas pourquoi je ne le faisais pas avant. Peut-être que j’étais trop jeune, ou que mon corps n’était pas encore adapté. Les kinés et docteurs, que ce soit à Saint-Étienne ou à Evian, ne mettaient pas l’accent sur ce renforcement spécifique. Dans mon ancien club de Chasselay, ils en ont pris conscience, le kiné de l’époque a fait un gros travail avec moi et je n’ai pas raté un match depuis quatre ans à cause d’une blessure."

Vous avez pu suivre ce match de l'antépénultième journée de National 2 en direct sur notre forum : les Verts ont concédé le nul face à Blois en début de soirée à L'Etrat.

Lancé en profondeur par son capitaine Dylan Chambost, Bilal Benkhedim a dribblé le gardien avant de trouver le chemin des filets d'une frappe en angle fermé pleine de sang froid dès la 5e minute de jeu. Mais après une première demi-heure plutôt équilibrée, les visiteurs ont clairement pris l'ascendant, obligeant Stefan Bajic a sortir deux parades décisives avant la pause.

Les Verts ont raté une belle balle de break à la 63e, Samy Baghdadi ayant tiré au-dessus alors qu'il était seul face au gardien. Sauvés par Stefan Bajic, Kenny Rocha Santos puis par Léo Pétrot, les Stéphanois ont fini par craquer à la 83e. Ils ont échappé au pire, Blois ayant tiré sur le poteau puis au-dessus à la 90e minute !

Sainté a désormais 5 points d'avance sur le premier relégable nîmois, écrasé 5-0 par les Herbiers. Comme les pros, les réservistes tenteront donc d'atteindre leur objectif de la saison le week-end prochain lors de l'avant-dernière journée (à Yzeure). Pour rappel, ils accueilleront ensuite la lanterne rouge (déjà condamnée) Mont-de-Marsan.

La compo : Bajic - Panos, Nadé, Tshibuabua, Pétrot, Mezaber (Halaimia, 65') - Kenny, Valbon, Chambost (Martin-Pichon), Benkhedim - Tormin (Baghdadi, 60').

La réaction de Laurent Batlles : "C'est un bon point pour nous vu la physionomie du match. On a eu la chance de marquer rapidement, mais Blois s'est procuré pas mal d'occasions. Leur égalisation est logique et ils auraient même pu l'emporter. Le point qu'on a pris n'est pas miraculeux mais presque face à une équipe avec beaucoup de qualités offensives qui nous a mis en difficulté. Blois n'est pas la meilleure attaque pour rien, heureusement qu'ils ont été un peu maladroits ce soir. On aurait pu perdre le match, on a perdu pas mal de duels, mais on a réussi à prendre un point très précieux dans l'optique du maintien. Pour descendre, il faudrait qu'on perde nos deux matches et que Nîmes gagne ses deux matches, sachant qu'ils iront à Sète et qu''ensuite ils affronteront Bergerac qui n'est pas encore sauvé. On va essayer de valider notre maintien le week-end prochain à Moulins."

Lors de son multiplex de Ligue 2, beIN Sport a souligné hier que l'ASNL souhaiterait garder Vagner, impliqué sur le but de la victoire et du maintien de son équipe contre le champion messin.

Pour rappel, le club au chardon avait déjà essayé en vain de conserver un autre attaquant prêté sans option d'achat par Sainté la saison passée, Arnaud Nordin.

On aura noté que le club entraîné par Alain Perrin a choisi l'international capverdien actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2021 pour promouvoir le maillot que les Nancéiens porteront la saison prochaine.

Aux côtés de Loris Néry, le chouchou de Marcel-Picot a affiché une joie démonstrative.

Ex-coéquipier auxerrois de Jean-Pascal Mignot et ancien défenseur des Sauterelles, Stéphane Grichting commente dans le quotidien suisse Le Matin l'imminente relégation en L2 du club helvétique le plus titré, le Grasshopper Zurich de Yoric Ravet.

"Il y a de nombreux contributeurs financiers qui veulent tous influencer la politique sportive, donc ça crée un climat malsain, néfaste pour le club. Ce n’est jamais agréable de voir un club historique, une partie du patrimoine du football suisse, sombrer comme ça. C’est certain, il faudra trouver des ressources financières. C’est compliqué. Le football a beaucoup changé au cours des dernières années et il faut bien se rendre compte que, comme avec Saint-Etienne en France, ce n’est pas parce qu’on a un passé glorieux que tout va automatiquement bien se passer. Il y a des fantômes dans ce club du Grasshopper et il va falloir bien tout remettre à plat pour repartir sur des bases saines."

Faisant le service presque tous les midis dans le bar-restaurant Le P'tit Vert, dans le quartier Grolée, en plein cœur de Lyon, Hervé Revelli (73 ans) s'en explique dans la dernière édition du Parisien.

"Je n’ai jamais été à la pêche, la pétanque c’est rare, les cartes je n’aime pas ça. Donc je vais faire quoi ? Rester devant la télé ? J’ai vu des copains, ils faisaient ça, ils sont morts pas longtemps après. Tant que je peux, je fais. Parce que ça me prouve que je suis vivant. Je me plais à Lyon. Je ne renie absolument rien de Saint-Étienne, Sainté, c’est mon cœur. Mais j’ai beaucoup voyagé, je suis ouvert. Lyon, je m’y suis fait. On critique souvent les Lyonnais, on dit qu’ils sont froids et distants, mais un tel bar-restaurant en plein cœur de Saint-Étienne, je ne suis pas sûr que ça pourrait exister."

Les semaines de derby, c’est un peu spécial. On rigole beaucoup avec les clients. Ce sont des discussions saines, sans animosité. Parfois, les clients me ressortent des trucs… Certains étaient à Glasgow en 1976. Je prends des photos avec eux, des selfies. Cette époque-là et le maillot vert ont marqué les gens. C’était la joie, il y avait du boulot. On me demande encore des photos dédicacées, même des jeunes qui n’ont pas connu l’époque verte. Certains Lyonnais disent même Allez les Verts en sortant, pour rigoler. "

Après que la préfecture de la Loire a interdit hier aux supporters du Gym de se rendre à Sainté samedi prochain, les Aiglons ont annoncé qu'ils allaient contester cette décision dans un communiqué cinglant publié sur leur site officiel.

"Les supporters rouge et noir seront donc à nouveau privés de déplacement dans le Forez, alors même que le club avait pris les devants en proposant un encadrement du voyage, tant en nombre (limitation à 200 personnes) que dans le mode d’acheminement (bus et mini-bus) au Chaudron. Un stade où les Lyonnais et les Montpelliérains, plus tôt dans la saison, ont par exemple été autorisés à se rendre, malgré des contextes et antagonismes tout sauf moindres.

Cette décision – dont la forme ne varie pas d’un iota par rapport aux précédentes interdictions - fait écho à celle prise, au mois de mars, par la préfecture des Bouches-du-Rhône, ayant privé les Niçois du derby au Vélodrome, là où la plupart des groupes de supporters adverses sont généralement acceptés. L’OGC Nice ne peut qu’y voir une nouvelle forme de discrimination incompréhensible et injustifiée envers ses plus fervents supporters.

Le club déplore une décision qui, encore une fois, va à l’encontre du football qu’il prônera et défendra toujours. Il est grand temps que les responsables de la LFP et des pouvoirs publics s’emparent de ce sujet, comme ont su très bien le faire leurs homologues européens. En attendant que l’approche de cette question évolue et que le championnat français cesse de se distinguer de si pitoyable façon, l’OGC Nice va engager un recours pour lever cette interdiction. Il en sera de même désormais à chaque fois que le club estimera un arrêté juridiquement infondé."

Manager général du Club Bruges, quasiment assuré de terminer à la deuxième place du championnat belge qualificative pour les préliminaires de la Ligue des Champions, Vincent Mannaert pense que ses meilleurs joueurs poursuivront l'aventure en bleu et noir, comme il l'explique dans le quotidien flamand Het Laatste Nieuws.

"Je suppose que Stefano Denswil, Ruud Vormer et Hans Vanaken resteront. Depuis que les deux derniers sont au club, on a toujours fini dans les deux premiers. Ils ont conscience qu'ils seront toujours européens. Est-ce vraiment mieux de jouer dans un championnat plus grand, dans des clubs comme le Torino ou Saint-Etienne qui jouent le milieu de tableau ?"

Dans la dernière édition du Parisien, Bafé Gomis évoque l'Olympico qui clôturera demain soir  la 36e journée de L1.

"J’ai un profond respect pour les deux institutions que sont l'OM et l'OL. Les deux clubs m’ont beaucoup apporté dans ma carrière. J’aurais aimé qu’ils soient déjà qualifiés pour la Ligue des champions, notamment pour le football français. J’ai de très bonnes relations avec leur président mais ma relation est plus forte avec Jean-Michel Aulas pour avoir passé cinq années à Lyon. Sa porte a toujours été ouverte quand j’avais des petits soucis d’ordre privé. Il est de loin le plus grand président du Championnat de France. S’il n’y a pas de qualification européenne pour Marseille, il faudra prendre les bonnes décisions. J’entends beaucoup de personnes parler de Rudi Garcia. Mais il n’est pas le seul responsable. Chacun devra assumer ses responsabilités. Attendons le soir du 25 mai, où je serai très certainement dans les tribunes du Vélodrome."

Jérémie Janot a commencé hier sur Radio Scoop la promo de son autobiographie "Sans Filet", à paraître le 22 mai aux éditions Marabout. L'ancien gardien stéphanois est évidemment revenu sur ses vertes années.

"Mon entrée au centre de formation, honnêtement, c'est une histoire de fou ! Je ne suis pas gardé à Valenciennes parce que je suis trop petit. Mon beau-père et ma mère trouve du boulot sur Sainté. Ils veulent me sortir un peu du contexte où j'habite en se disant que je pourrais peut-être basculer dans le bon côté des choses. Je rencontre Alain Blachon, qui a 999 raisons de ne pas me faire signer à l'ASSE. Mais quand il me regarde, qu'il voit ma maman et qu'on discute, il me fait signer parce qu'il y a un super gardien au centre de formation qui va monter avec la réserve donc il faut un bouche-trou, un mec qui va venir faire des entraînements mais qui ne jouera pas forcément le week-end. Moi j'arrive à ce moment-là. A ce niveau, ce n'est pas du hasard, c'est du destin.

J'ai fait mon premier banc en pro à 17 ans, c'était lors d'un derby à Gerland en 1995. C'est un truc de fou ! C'est une semaine où je prends la place en réserve. Sur les deux premiers matches, j'ai l'étoile France Football du meilleur joueur. Grégory Coupet se blesse au biceps, Christian Larièpe m'appelle pour me dire : "t'es sur le banc avec les pros." J'arrive, il y avait Moravcik, Despeyroux... Quand j'arrive à Gerland, il y avait Pascal Olmeta en face, j'en ai pris plein la tête. Je passe de viré de Valenciennes, remplaçant pendant un an, à international U18 avec Henry, Anelka, Trézéguet, et sur le banc à Gerland. Entre 1993 et 1995, ce n'est plus un TGV... c'est arrivé très, très vite. Un premier banc en pro on s'en souvient, lors d'un derby encore plus !

Mon histoire d'amour avec le peuple vert ? Il y a une connexion, c'est incroyable ! Il y a eu mes tenues, je pense être quelqu'un de sympa. Mais ce qui a fait que les supporters m'ont aimé, c'est la loyauté et les performances. Ils ont toujours su qu'ils pouvaient compter sur moi dans les moments compliqués, quand on était au bord du National. Je pense avoir été ultra-performant dans les moments les plus noirs du club. Cela n'a pas eu un impact médiatique très fort, mais dans le coeur des supporters c'est inoubliable. Il y a un arrêt qui empêche la descente en National et le dépôt de bilan. Mes bonnes performances ont souvent évité les relégations. Et ensuite j'ai passé le relais à un titan, à un super gardien qui est arrivé. J'ai le sentiment du devoir accompli.

La chance que j'ai eue, c'est que les Stéphanois sont des connaisseurs à ce poste de gardien, ils n'ont eu que des grands gardiens : Ivan Curkovic, Jean Castaneda, Joseph-Antoine Bell, Grégory Coupet, Jérôme Alonzo... Un escroc dans le but à Saint-Etienne, ça ne passera pas. S'ils vous aiment bien, c'est que quelque part, vous avez des qualités. Il y aussi le fait que comme je ressemble un peu à "Monsieur tout le monde", quand ils me croisent dans la rue... Quand vous croisez Stéphane Ruffier, que vous voyez un buffet de deux mètres de large dans les rues de Sainté, vous vous dites que c'est ultra compliqué de devenir gardien de but. Quand vous me croisez moi, si je n'ai pas le taouage, je ressemble à "Monsieur tout le monde" en fait. Il y a des gens qui se sont identifiés à ça. Ils se sont dits : "si lui peut le faire, je peux le faire aussi."

A trois matches de la fin du championnat de National 2, la réserve (8e, 37 points) reçoit ce samedi à 18h00 le Blois Football 41 (4e, 41 points, à trois longueurs du leader). Avant de défier le club de l'ancien Vert et futur Chartrain Maurice Bouquet, Laurent Batlles s'est confié au Progrès.

"Les Blésois sont très dangereux, visent la montée et vont sans doute jouer leur va-tout. De notre côté, nous devrons concrétiser nos occasions contrairement aux derniers matchs. A l’aller, c’était sûrement une de nos victoires les plus abouties mais notre équipe a changé depuis. Nous prenons trois fois moins de buts, ce qui est intéressant face à l’une des meilleures attaques du championnat, mais nous marquons aussi trois fois moins. Nous devrons donc faire notre jeu, en étant solide, et en prouvant notre faculté à finir les actions. Tant que ce n’est pas fait mathématiquement, je me focalise d’abord sur le maintien, et pour cela il faut gagner. Nous voulons terminer dans la première moitié de tableau."

Son homologue blésois, l'ancien vert Loïc Lambert, s'est livré dans La Nouvelle République.

"On a toujours un coup à jouer. Il faut se livrer à fond car on ne sait jamais ce qui peut arriver. Je sais que ça ferait plaisir à beaucoup de supporters du club qu'on aille gagner à Saint-Etienne. J’admets qu’à l'aller on n’avait pas été à leur niveau et qu’on avait fini sur les rotules.  Il faudra éviter de trop se livrer, mais ce ne sera pas une raison pour les regarder jouer. Dès qu’on le pourra, il faudra leur faire mal. Le départ de Maurice Bouquet me fait mal. C’est grâce à lui que je suis ici, j’ai beaucoup de respect pour lui. C’est une belle page qui se tourne. Je regrette que ça se fasse si tard car ça ne va pas nous faciliter la tâche ; ça met du flou et des interrogations, mais je lui souhaite le meilleur.

"Méconnus du grand public mais compétents, jeunes mais ayant déjà effectué un travail remarqué en interne, qui sont les prochains Julien Stéphan ?" s'interroge La Pravda du jour ? Stéphane Dumont (adjoint de David Guion à Reims), Jérôme Arpinon (adjoint de Bernard Blaquart à Nîmes)... et Razik Nedder répond le quotidien sportif, qui justifie son choix de mettre en lumière l'enfant de La Rivière :

"La formation stéphanoise se porte bien. À l'image de William Saliba, de plus en plus de jeunes touchent à l'équipe première. Ils ont en commun d'être passés entre les mains de Razik Nedder, chez les jeunes. Pour sa première saison à la tête des moins de 19 ans, le jeune entraîneur a remporté la Coupe Gambardella, il y a deux semaines. À deux journées de la fin, son groupe a encore la possibilité de se qualifier pour la phase finale du Championnat de France. Au club depuis 2011, Nedder a d'abord été en charge des moins de 12 ans. Le monde pro ne paraît aujourd'hui plus si éloigné. Il y a même déjà touché. Lors de son intérim à la tête des Verts fin 2017, Julien Sablé, l'avait intégré à son staff."

Yann M'Vila revient sur le revers d'hier dans la dernière édition du Progrès.

"On savait qu’on avait un joker, on l’a utilisé. Il nous reste deux matches. Il faut se concentrer sur la quatrième place. Au début, on n’avait pas d’objectif précis. On a l’occasion de faire l’Europa league, on est bien placé, c’est dommage de perdre face à un adversaire direct. Il y a eu une très bonne équipe en face. On était prévenus. Ils ont bien joué le coup. On a loupé pas mal d’occasions. Personnellement, mon objectif est de conforter la quatrième place. Avec un nul, on aurait été satisfaits. On n’a jamais pensé à la Ligue des champions, il n’y a rien par rapport à ça. Cette semaine, j’avais dit que ça serait un miracle si on arrivait à le faire."

L'entraîneur stéphanois a commenté la défaite de ses protégés hier en conférence de presse.

"La précipitation de Rémy a été fatidique pour nous. Il y a main involontaire et tout le monde pense qu’il peut y avoir penalty. Derrière, il y a un contre, rouge et but pour Montpellier. Cette minute restera gravée. Rémy était effondré dans le vestiaire. On a manqué d’efficacité. Le nul aurait été plus équitable. On a manqué un peu de lucidité à partir du moment où ils étaient dix. On s’est précipité et on a voulu marquer de suite alors qu’on aurait dû les user et passer par les côtés. On avait une première balle de match pour valider l’Europa League, on l’a manquée ce soir. Il nous en restera deux. On reçoit Nice avec une équipe handicapée mais on va tout faire pour que le public ne perde pas espoir. Je vais réfléchir à l’équipe que je vais faire vec Cabella, Khazri et Debuchy suspendus."

Après la victoire de son équipe à Geoffroy-Guichard, l'entraîneur montpelliérain Michel Der Zakarian caresse encore l'espoir de finir dans le Big Four :

Sur demande du Ministère de l'Intérieur, la Ligue qu'on adule (sic) vient de programmer la 38ème journée de Ligue 1 le vendredi 24 mai à 21h00. Cette programmation est motivée par le mouvement social des gilets jaunes et les élections européennes.

Alors qu'ils étaient invaincus depuis sept matches, les Verts se sont inclinés face à Montpellier dans le Chaudron en ouverture de l'antépénultième journée de L1 à l'issue d'un match viril et pas toujours correct marqué par les expulsions de Daniel Congré (52'), Rémy Cabella (62') et par le but de Gaëtan Laborde (64'), Robert Beric ayant raté deux belles occasions d'égaliser. Ne comptant plus que quatre points d'avance sur son adversaire du soir, Sainté devra encore batailler pour retrouver l'Europe... Allez les Verts !

Comme le rapporte RFI, Wahbi Khazri fait partie pour la seconde année d'affilée des trois finalistes du Prix Marc-Vivien Foé récompensant le meilleur joueur africain de la saison de L1.  Le numéro 10 des Verts est en concurrence avec son ancien coéquipier rennais Ismaïla Sarr et le grandissime favori Nicolas Pépé.

Comme il l'avait fait en début de semaine sur Yahoo Sports, l'ancien milieu des vilains Vikash Dhorasoo a réitéré ce soir sur la chaîne de la Pravda son souhait de voir les Verts finir sur le podium au nez et à la barbe des banlieusards.

"Les Verts peuvent le faire, ce serait une belle histoire. Ce club était au plus mal il n'y a même pas 18 mois mais il a su remonter la pente avec des joueurs d'expérience. C'est un club qui ne fait pas du trading, qui n'achète pas des joueurs pour les revendre. L'ASSE veut construire quelque chose avec un vrai entraîneur. Moi je n'ai pas connu le Saint-Etienne des années 70, je suis trop jeune. J'aimerais vraiment voir Saint-Etienne en Ligue des Champions avec ce grand stade, ce Chaudron. J'aimerais voir ça !"

A nouveau vert et blanc depuis janvier dernier, Patrice Carteron a prolongé hier jusqu'en 2020 son contrat avec le Raja Casablanca, qui a remporté il y a un mois et demi la Supercoupe d'Afrique aux dépens de l'Espérance de Tunis.

Le capitaine messin Renaud Cohade s'est confié au Républicain Lorrain avant de disputer ce soir le derby contre l'ASNL d'Alain Perrin, Loris Néry, Papou Paye et Vagner.

"C'est un très beau derby car les deux villes sont assez proches. Mais en comparaison avec les matchs Saint-Etienne-Lyon, l'attente est moins forte. J'ai eu la chance de remporter les deux derniers à Saint-Symphorien, où cela a été de belles fêtes à chaque fois. On a pris une petite branlée il y a deux ans en Ligue 1 chez eux, mais on s'était sauvé et pas eux. Cela reste un match pas comme les autres, on va tout faire pour le gagner. Sur le terrain je ne pense pas que l'absence de nos ait beaucoup de répercussions, maintenant on aurait préféré qu'ils soient avec nous. Pour le spectacle c'est important qu'il y ait les deux couleurs dans le stade.

Il faut respecter le championnat car il y a des équipes en dessous qui ont des choses à jouer et qui se disent que le FC Metz ne lâchera pas le match. Donc on fera notre boulot. On en a plusieurs. On aimerait conserver notre série d'invincibilité, on a rendu 16 matchs sans défaites. On veut aussi améliorer encore le record de points du FC Metz en Ligue 2, et on espère aussi qu'Habib Diallo sera sacré meilleur buteur de notre championnat. Après il y a un autre joueur de l'autre côté qui marque des buts donc, ce sera à lui de montrer qu'il est le meilleur."

Le président, l'entraîneur et le capitaine du MHSC ne viendront pas en victimes expiatoires ce soir à Geoffroy-Guichard.

"La réussite de Jean-Louis, de Ghislain et de Rémy ne me ravit pas puisqu’ils sont devant moi. Jusqu’où ils vont aller, je ne sais pas. Mais j’espère qu’on va aller gagner chez eux pour les emmerder un peu" déclare Laurent Nicollin dans Le Midi Libre.

"C'est une semaine à surprises. En football, tout est possible quand on met du coeur, de l'intensité et de la justesse. On va jouer contre une équipe en pleine forme devant un stade comble. Ils sont plus forts que nous mais on y va pour gagner" assure Michel Der Zakarian.

"La Ligue des Champions a montré qu'il fallait y croire jusqu'au bout. On est conscient qu'il faut gagner pour rêver encore d'une place européenne. Si on bat Saint-Etienne, l'espoir sera toujours toujours là" abonde Vitorino Hilton.

Le gardien nîmois Baptiste Valette nous a livré ses impressions avant le match qui opposera ce soir ses deux anciens clubs.

"Comme j'ai défendu les couleurs des deux clubs, je serai un peu partagé ce soir. Il y a en effet de l'enjeu pour les deux équipes, Montpellier pouvant encore mathématiquement espérer accrocher l'Europe. Mais franchement, j'aimerais bien que Saint-Etienne passe devant Lyon et finisse troisième. Ce serait magnifique. Le coach Gasset a pu faire venir des éléments forts dans cette équipe, le coach Printant a apporté sa niaque. Ce serait magnifique de voir les Verts en Ligue des Champions, ce serait la folie. Ce club, ces supporters, méritent d'être européens chaque année.

Sainté a vraiment une belle équipe, on va que la moyenne a bien pris. Il y a bien sûr des joueurs expérimentés mais aussi des jeunes comme William Saliba, Arnaud Nordin. Polo, même s'il n'est plus tout jeune, reste jeune par rapport à certains et montre aussi de belles choses. Sainté reste l'une des équipes les plus âgées de notre championnat, c'est un point que notre coach avait soulevé quand on avait affronté les Verts. Cette expérience est une force, mais je trouve ça bien aussi de voir quelques jeunes qui apportent de la fougue.

Les Verts sont sur une superbe dynamique. Rémy Cabella avait parfois été critiqué par les supporters cette saison mais il est en pleine bourre dans ce sprint final, c'est réjouissant. Après son prêt réussi de la saison passée, il est revenu en étant acheté, ça lui a peut-être mis une pression supplémentaire au début. On voit qu'il est actuellement en pleine possession de ses moyens et déterminé à finir en trombe cette fin de championnat. Il apporte son talent et son esprit de compétiteur.

Je suis toujours content quand je vois des joueurs formés comme moi à Montpellier s'imposer au plus haut niveau. Rémy fait partie de cette belle génération pailladine qui a remporté la Coupe Gambardella. J'ai vu que Sainté venait de la remporter, ça montre que la formation à l'ASSE marche bien. Dans les classements de la DTN, je suis parfois surpris de voir le centre de Saint-Etienne vers la 20e place. Je pense que ça se base sur des critères discutables, pour moi Sainté fait partie du top 5 des centres.

Pour revenir aux pros et à la lutte pour le podium entre Saint-Etienne et Lyon, peut-être qu'on jouera le rôle d'arbitre car lors de la dernière journée, on reçoit l'OL. On va jouer le jeu à fond, on a envie de bien finir la saison devant notre public. Il y aura une fête aux Costières, ce serait prestigieux de clôturer notre belle saison par une victoire contre Lyon. Il ne faut pas négliger non plus les intêrêts financiers. On veut finir le plus haut possible, on vise la 7e place.

Malheureusement on ne pourra pas aligner lors de ce dernier match un joueur assez important de notre effectif, Jordan Ferri. Il ne pourra pas jouer car il est prêté par l'OL. Il est un peu dans le cas que Rémy la saison dernière contre l'OM ou que Vada cette saison contre Bordeaux. Même sans Jordan, on va jouer le jeu à fond et moi je motiverai encore plus les collègues pour qu'on puisse gagner ce match et que ça bénéficie à Saint-Etienne. J'espère de tout coeur que Sainté finira troisième. Pour tous mes anciens coéquipiers, que ce soit Stéphane, Jessy, Loïc, Romain, mais aussi pour Fabrice. Ce serait une énorme récompense après toutes ces années. Les Lyonnais sont souvent très fort dans le money time mais on va espérer qu'ils trébuchent et que les Verts les coiffent au poteau."

Dans 8 jours pour la clôture à GG (samedi, 21h), les Verts devront certes faire sans Debuchy et Khazri suspendus.

Mais en face Nice sera diminué également, puisque les deux défenseurs centraux Dante et Hérelle, avertis (for two and two for tea) contre Paris samedi dernier, seront également absents.

Dante et Herelle forment la charnière centrale habituelle des Aiglons avec respectivement 34 et 31 titularisations cette saison.

Comme le rapporte la dernière édition du Midi Libre, l'actuel entraîneur de Montpellier n'a pas réussi à transformer son essai à Sainté.

"Avant de revêtir le jaune du FC Nantes, Michel Der Zakarian a bien failli être Vert. "J’avais 15 ans et j’étais allé faire un essai, se souvient Der Zak’. Mais cela n’a pas été concluant. Et quinze jours après, j’étais à Nantes." Le défenseur et futur coach de La Paillade n’en a gardé aucune rancœur. En fait, les Verts évoquent chez lui un autre souvenir. Celui d’un rêve de gosse, perché dans les gradins de Hampden Park, pour assister à la finale de la Coupe des clubs champions européens. En ce mois de mai 1976, l’AS Mazargues, club marseillais du jeune Michel Der Zakarian, est invité à Glasgow par le club stéphanois avec qui il est lié chez les jeunes. Les poteaux carrés et la victoire traumatisante du Bayern Munich (1-0) sont à jamais entrés dans l’histoire."

Il aborde (pas Gaëtan) la fin de saison et revient sur ses progrès dans Le Progrès. Extraits de l'entretien d'Arnaud Nordin paru ce jour.

"C’est très excitant. C’est mieux de jouer quelque chose en fin de saison que de terminer en roue libre. Il nous reste trois matches, on va tout faire pour prendre le plus de points possibles. On verra où on sera à la fin de la 38e journée. On joue deux de nos trois dernières rencontres dans le Chaudron. C’est un avantage, on sait très bien que les supporters vont mettre le feu. Ce douzième homme nous permet de nous transcender. Avoir nos supporters avec nous, ça va être vraiment important.

J’ai grandi depuis mon premier match en pro en septembre 2016. J’ai beaucoup appris au contact des anciens, du staff ou avec mon prêt à Nancy. Malgré une saison compliquée, ça forge un homme et un joueur, ça m’a permis de grandir et progresser. Entre mon premier but à Lille et le dernier à Monaco, il s’est passé beaucoup de choses, je pense avoir progressé sur certains aspects et j’en ai d’autres à améliorer. Techniquement, dans la finition, dans beaucoup de palettes. Par exemple, avec ma petite taille, j’essaie de travailler mon jeu de tête, ma détente. Ça m’a souri là mais c’est quelque chose que je travaille.

Mon prêt à Nancy m’a beaucoup apporté. J’ai pu avoir une autre vision des choses. La Ligue 2 est différente de la Ligue 1. C’était compliqué de jouer le maintien jusqu’à la dernière journée. Dans le mal, on apprend beaucoup. C’est ce qui m’est arrivé. J’ai appris des anciens : Pedretti, Hadji, Alaeddine Yahia. Ils m’ont beaucoup conseillé. Cela m’a permis de grandir. Jouer un maintien à 19 ans, ça forge mentalement. J’ai toujours besoin d’apprendre, de progresser grâce aux anciens. M’Vila, Perrin, je pourrai tous les citer. Tous sont de bons conseils avec moi ou les plus jeunes. Je ne suis pas un débutant mais pas un ancien, j’ai toujours besoin qu’on me tape derrière la tête."

Valentin Vada évoque la fin de saison des Verts dans une interview parue aujourd'hui sur So Foot.

"Si on gagne, la quatrième place sera assurée et Saint-Étienne jouera la Ligue Europa. Si Lyon remporte toutes ses rencontres jusqu’à la fin de la saison, ils seront devant nous. La perspective que Sainté passe devant Lyon ? Cela ne fait pas longtemps que je suis ici, mais j’ai compris qu’il y avait une grosse rivalité entre les deux villes. Cela constitue donc une source de motivation supplémentaire. Si on arrive à piquer la troisième place à l’OL, ce serait une vraie performance. Saint-Étienne fait une très belle saison. Si on termine troisièmes et qu’on se qualifie pour la Ligue des champions, ce serait fantastique. Ça peut devenir une saison exceptionnelle, car personne ne s’attendait à ce que l'ASSE soit à ce niveau. Par rapport aux budgets et aux effectifs, notamment.

Cette victoire à Caen, c’est le match référence. Tout était presque parfait ce jour-là. On gagne, on joue bien, on étouffe notre adversaire. Depuis, nous avons pris seize points en six matchs. Il y a de la confiance au sein du groupe. Regardez notre dernier match à Moanco. Pendant toute la première mi-temps, on est nuls. Le coach a parlé, il a changé de système, et finalement, on gagne. C’est vrai que depuis deux mois, tout va bien. A Saint-Etienne, j'ai découvert un entraîneur exceptionnel. Et quelqu’un qui a de grandes qualités humaines. Quand un joueur ne va pas bien, a des problèmes, il lui parle, le réconforte. C’est aussi quelqu’un qui ne se cache pas pour dire les choses. Ce qu’il y a de bien aussi, c’est qu’on travaille dans une très bonne ambiance. Ça bosse, mais ça rigole aussi."

Jean-Louis Gasset évoque le cas du numéro 18 de l'ASSE dans la dernière édition de la Pravda.

"Arnaud Nordin s'était aguerri en L2 la saison passée à Nancy. J'ai refusé de le laisser partir en prêt lors du dernier mercato d'hiver parce que je sentais un potentiel en lui. Mais il n'en marquait pas un et c'était insuffisant. Il y a eu un déclic à Caen il y a deux mois. Il fallait qu'il se décoince, il a mis un joli but. Il a des qualités. Il a les deux pieds, il est adroit. Il progresse et il doit confirmer."