Ancien attaquant des Verts et ex-entraîneur d'Arnaud Nordin à Nancy, Didier Tholot rend hommage à Jean-Louis Gasset sur son compte twitter.

"Jean-Louis, ta décision est respectable et compréhensible. En tant que Stéphanois, je voulais simplement te dire un grand MERCI ! Tu as redonné vie au peuple vert et réussi une magnifique saison. CHAPEAU."

Le président montpelliérain Laurent Nicollin commente dans la Pravda de ce mardi le départ de Jean-Louis Gasset.

"Je pense que Jean-Louis est un peu fatigué, cette saison l'a usé, même si elle a été très belle pour les Verts. Il va rentrer à Montpellier, et d'ici un mois et demi on ira prendre un café ou manger un morceau, s'il n'a pas de nouveau projet. La porte du MHSC est toujours ouverte à ceux qui aiment le club et qui ont porté haut ses couleurs. S'il réintégrait un jour l'organigramme du MHSC, son poste resterait à définir, je n'y ai pas encore réfléchi."

Selon la dernière édition de la Pravda, le principal adjoint de Jean-Louis Gasset sera probablement son successeur sur le banc stéphanois. Extraits.

"Si Claude Puel présente l'avantage de se retrouver libre, sa préférence va plutôt vers une autre expérience à l'étranger. Surtout, ses prétentions salariales - au moins 250 000 € brut mensuels - constitueraient un frein, même si Caïazzo aurait été disposé à lui offrir 200 000 € pour succéder à Christophe Galtier, en 2017. Romeyer avait personnellement appelé Hervé Renard, il y a deux ans. Mais s'il rêve de venir chez les Verts, tout comme Pascal Dupraz, sa candidature se trouvera entravée par un problème de calendrier : il dirigera le Maroc à la CAN (21 juin-19 juillet). Déjà proposé à Lorient, Claude Makelele, actuellement en poste au KAS Eupen (D1 belge), posera aussi la sienne. Sabri Lamouchi préférerait aller prendre la succession de Vahid Halilhodzic, à Nantes.

Ghislain Printant ayant lié son destin au sien, Jean-Louis Gasset se montrerait bien ennuyé à son sujet. Il verrait dès lors d'un bon oeil son adjoint et fidèle ami lui succéder. Apprécié des joueurs et des supporters, Printant a également pour lui d'avoir déjà été entraîneur numéro 1 en Ligue 1, à Bastia, de bien connaître la maison verte désormais et de ne pas être cher. Un atout non négligeable aux yeux de Romeyer, qui pourrait lui adjoindre Julien Sablé. Ce dernier pourrait former un duo avec Printant, voire un trio au cas où Razik Nedder est de nouveau appelé à monter en pro. Comme ce fut le cas lors de la parenthèse Sablé. Cette solution de repli risquerait toutefois de mal passer du côté de l'ambitieux Caïazzo."

La Pravda de ce mardi revient sur le départ de Jean-Louis Gasset Extraits.

"Gasset et Romeyer ne s'adressent pratiquement plus la parole depuis des mois, si ce n'est pour creuser un peu plus encore leurs divergences de vue. En l'absence de Caïazzo, à l'origine de sa venue et ardent défenseur en interne de son maintien à son poste d'entraîneur, Gasset savait à quoi s'attendre : Romeyer, secondé par Frédéric Paquet, avec lequel il bat également froid depuis des mois, ne lui accorderait pas les moyens réclamés pour continuer d'aligner une équipe compétitive la saison prochaine. Ses dirigeants auraient voulu le pousser à partir qu'ils ne s'y seraient pas pris autrement. À aucun moment ils n'ont essayé de sincèrement le convaincre de rester.

Romeyer a ainsi tenu le rôle d'un Brutus vieillissant et Caïazzo celui d'un Ponce Pilate parti aux États-Unis se laver les mains du sort d'un entraîneur qui aura pourtant ramené les Verts de la seizième à la quatrième place, synonyme de Ligue Europa, en dix-huit mois. Mais cela a eu un prix. Désormais affranchie d'un salary cap de façade, la masse salariale du club a explosé. Endettés, ses présidents ne se trouveraient plus en capacité, ni avec l'envie, de poursuivre cette politique sportive.

Loin de sa famille montpelliéraine - et notamment de sa mère, âgée de quatre-vingt-huit ans -, usé et lassé par ces querelles internes sur fond de lutte de pouvoirs, ne se sentant pas soutenu par ses dirigeants, Gasset a donc refusé de repartir en campagne sans pouvoir fourbir de vraies armes. Il partira ce vendredi, au soir du baisser de rideau des Verts à Angers, tel un César dépité. Il a prévenu ses cadres (Mathieu Debuchy, Yann M'vila, Loïc Perrin, Stéphane Ruffier) par téléphone. Tous auraient accusé le coup."

Alors que Bild avait laissé entendre il y a un mois que le HSV allait lever l'option d'achat de Léo Lacroix (légèrement inférieure à 2 M€), l'international suisse a posté un message d'adieu aux Hambourgeois ce lundi soir sur son compte twitter.

"Je suis très reconnaissant envers tous les membres du HSV qui nous ont aidés dans notre objectif de remonter en Bundesliga. Malheureusement, nous ne l'avons pas atteint. Un grand merci au HSV, à cette belle ville et à tous les fans. Bonne chance dans le futur. Salutations de Leo."

Pour rappel, le défenseur central est encore sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2020.

Meilleur buteur de l'histoire de l'ASSE, Hervé Revelli a commenté avec inquitéude le départ de Jean-Louis Gasset ce soir sur les ondes de France Bleu Saint-Etienne Loire.

"Jean-Louis, c'était quelqu'un de très, très, très compétent. Je pense qu'il voulait avoir des garanties sportives. Je me mets à sa place : quand on a ce palmarès et cette expérience et qu'on reçoit toujours des louanges, quand à 65 ans on fait ce très beau parcours avec Saint-Etienne, qu'on qualifie le club en Coupe d'Europe, la question qu'on se pose, c'est "va-t-on avoir des joueurs pour jouer l'Europe correctement ou pas tout en jouant un championnat certes français mais difficile aussi ?" Sans garanties sportives, Jean-Louis préfère se retirer chez lui.

Le départ de Jean-Louis est une déception totale pour moi, pour les gens qui connaissent le football et ceux qui aiment bien Saint-Etienne. Pour moi qui ai porté ce maillot vert pendant 15 ou 16 ans, c'est encore une déception. Le voir arrêter en si bon chemin, ça me crève le coeur, une fois de plus. On remonte au sommet et patatras! On ne sait pas retenir les bons, les hommes qu'il nous faut. Jean-Louis voulait des moyens sportifs, je pense qu'il en a eu un peu ras le bol.

Suite à son départ, certains joueurs risquent aussi de partir. Il y trois ou quatre joueurs et pas des moindres qui vont sans doute quitter le club. Cette petite hémorragie peut faire peur à tout le monde. On n'a pas retenu les leçons d'un passé récent, on n'arrive pas à retenir les compétents. Quand un entraîneur arrive ici, réussit, et qu'à un moment donné il aimerait voir des efforts faits par le club, on ne fait pas d'effort. A ce moment là, l'entraîneur compétent préfère partir. Je le comprends."

Dans un live sur Yahoo Sport, Manu Lonjon est revenu ce soir sur le départ de Jean-Louis Gasset avant d'évoquer sa succession.

"Le départ de Jean-Louis Gasset était dans l'air du temps. Il y a deux grands paramètres : la complexité de travailler, d'avoir des bonnes relations avec le binôme présidentiel par rapport aux joueurs qu'il voulait mais aussi des soucis personnels, familiaux au-delà de sa propre fatigue. Il était régulièrement à Montpellier pour veiller sur sa maman qui n'est pas en bonne santé et a besoin de lui.

Tout ça était connu depuis longtemps. Au dernier mercato, déjà, ça avait été un peu musclé. Jean-Louis Gasset voulait absolument un latéral droit, le profil avait été défini, tout était cadré sauf qu'on le lui a refusé. Il avait l'impression de ne plus pouvoir progresser. Quand arrive la qualification en Coupe d'Europe, il se rend compte qu'on ne lui donnera pas les moyens qu'il voulait.

Il aurait voulu six nouveaux joueurs, ce qui est compréhensible vu la justesse de l'effectif stéphanois. Avec les couleuvres qu'il avait avalées lors du dernier mercato, Gassets 'sest dit qu'il n'en avalerait plus. Il y a eu une réunion qui ne s'est pas très bien passée. Il y a toujours tes tensions entre les coaches et Roland Romeyer, c'est un fait historique à Saint-Etienne et ça continue comme ça.

A la fin de la réunion, Gasset a dit que ce n'était pas la peine de continuer la discussion. Au-delà de l'enveloppe, des noms et des profils, il ne se voyait pas continuer parce qu'il était fatigué et qu'il ne sentait pas dans une osmose totale avec le club. Il n'y a pas de négociations avec Claude Puel, sa priorité est l'Espagne avant le championnat de France. L'ASSE communiquera au plus tard jeudi sur le départ de Jean-Louis Gasset.

Ghislain Printant pourrait être promu en premier choix, ça permettrait de gagner beaucoup de temps car il est connu du groupe et apprécié des joueurs. Il y a un mercato à préparer, le club ne peut pas se permettre de prendre plusieurs semaines pour trouver un coach. La piste interne est privilégiée du côté de Saint-Etienne."

Depuis Washington, Bernard Caïazzo a donné ce soir sa version du départ de Jean-Louis Gasset.

"J'ai eu Jean-Louis longuement au téléphone. Je suis à la fois peiné, triste mais d'un autre côté, je comprends et je respecte. Jean-Louis m'a expliqué les raisons familiales. Je n'ai pas oublié que Jean-Louis a eu le malheur de perdre son épouse il y a un peu plus de deux ans. Il a un attachement fort à sa famille, surtout à sa maman, il n'a pas envie de regretter quelque chose après par rapport à elle, ce qui se comprend et se respecte. Il y a le football mais il y a la réalité de la vie. On est obligés de respecter.

Il n'y a aucun problème sportif. Je lui ai demandé s'il y avait des choses qu'on pouvait changer et si on pouvait faire que sa décision change, il m'a dit "non, il n'y a pas de problème, ni avec les dirigeants, ni avec personne au club". Ce n'est pas le sujet. Ce n'est pas un problème financier. Il y a un sujet qui doit se respecter et à partir de là, on doit dire "ok Jean-Louis, merci pour tout, cela a été fantastique ce que l'on a vécu ensemble mais ton choix de vie.." N'oublions pas qu'il a 65 ans, combien de bonnes années il lui reste à vivre... Si on ne respecte pas ça, cela veut dire qu'on ne respecte pas nos valeurs stéphanoises. Même si cela nous attriste. Ce n'est pas une belle journée aujourd'hui. Mais on doit absolument comprendre et respecter."

Si cela complique notre été ? Peut-être. Mais c'est à nous de trouver les bonnes solutions pour faire en sorte que tout le monde respecte Jean-Louis à travers son oeuvre, qui est de nous avoir amenés à l'Europe. Et dire qu'on va faire du mieux possible en Europe, ne serait-ce que pour remercier cet homme fantastique pour tout ce qu'il nous a apporté. Je crois beaucoup en la dimension humaine de nos joueurs et de notre staff. Même si sincèrement, on va regretter Jean-Louis comme on a regretté Christophe Galtier."

Surclassé en U19 lors des deux derniers matches de championnat, le milieu de terrain Lucas Gourna fait partie des 18 joueurs retenus en équipe de France U16 pour affronter l'Allemagne le mardi 28 mai à 11h00 au Stade Olympique de Berlin. Alors qu'il avait lui aussi participé au Tournoi de Montaigu, le meilleur buteur de l'ASSE Yanis Lhery (19 pions claqués avec les U17 nationaux) n'a pas été convoqué par José Alcocer pour cette affiche de prestige.

Comme le rapporte le site de la Ligue qu'on adule, l'ASSE affrontera le MHSC le vendredi 19 juillet à minuit à Washington en demi-finale des "EA Ligue 1 Games".

L'autre demi-finale opposera juste après l'OM et Bordeaux. Le match pour la 3e place aura lieu le lundi 22 juillet à minuit et la finale se jouera dans la foulée (coup d'envoi à 02h15).

Toutes les rencontes se dérouleront à l’Audi Field, enceinte de la franchise MLS de DC United d’une capacité de 20.000 places.

Comme le rapporte le journaliste de RMC Loïc Tanzi sur son compte twitter, Bernard Caïazzo vient de confirmer le départ de Jean-Louis Gasset lors d'une conférence de presse à Washington.

Recalé par Sainté quand il avait 16 ans et buteur au spectaculaire match aller, le milieu offensif angevin Flavien Tait s'exprime aujourd'hui dans Le Courrier de l'Ouest à quatre jours de la réception des Verts. Extraits.

"Les Lillois sont complets, leur ligne de trois d'attaque Pépé-Ikoné-Bamba est l'une des meilleures de France. Ils jouent les yeux fermés et sont efficaces. Est-ce l'adversaire le plus fort qu'on ait joué ? Je me souviens aussi qu'on avait eu du mal à défendre à Saint-Etienne qui a aussi une très belle équipe. Et il ne faut pas oublier Paris. La L1 est un très bon championnat. Paris, Lille, Lyon, Saint-Etienne... Il y a du talent et aussi beaucoup d'équipes physiques. Les joueurs qui m'ont marqué cette saison sont Neymar, Mbappé, Pépé et Di Maria, pour les plus grosses pointures. De près, ce sont les plus impressionnants. Ensuite, certains se sont révélés : Ikoné, Bamba, Mollet, Delort, Laborde, Sarr, Khazri et Cabella.

Depuis mes débuts en L1, en 2016, le plus axe d'apprentissage, c'est la dimension physique. Répéter les efforts, et l'impact : on ne s'en rend pas compte, mais, en L1, les défenseurs sont très costauds. Cela vient avec le travail, mais aussi le rythme et la confiance. L'aspect athlétique est essentiel au haut niveau. De plus en plus en L1, il faut de la maîtrise technique pour exister. Je trouve qu'on a progressé dans l'utilisation du ballon. Sur la phase retour, on a peu perdu et principalement contre les trois premiers. C'est une performance. On va essayer de battre les Verts pour terminer à la 12e place. Je pense qu'on méritait mieux, on aurait pu accrocher le top 10."

Comme pour les fans de Game Of Thrones, ce week-end était synonyme de clap de fin pour la Ligue 2 et le National.

Déjà assurés du maintien, Vagner (qui a joué l'intégralité de la rencontre) et les Nancéens se sont lourdement inclinés (0-3) à Béziers. En 18 matchs avec Nancy (dont 17 titularisations), notre attaquant Cap-Verdien aura marqué à 6 reprises et délivré 2 passes décisives. 

Titulaire avec Clermont, Honorat termine son prêt sur un match nul (2-2) contre Châteauroux. En 35 matchs de Ligue 2, Honorat aura marqué à 4 reprises et délivré 9 passes décisives. A noter que Sissoko est resté sur le banc des remplaçants. Il aura joué 21 matchs avec les Auvergnats (dont 16 en tant que titulaire).

Titularisé par Hognon, Maïga et les Messins ont battu leur dauphin Brestois à domicile (1-0). L'Ivoirien qui devrait rester grenat la saison prochaine aura disputé 16 rencontres de championnat. Il a marqué 2 buts et délivré une passe décisive.

Moukoudi n'était pas sur la feuille de match lors de la défaite du Havre contre Lorient (2-3). Avec 17 titularisations au compteur, il a marqué à 2 reprises. 

Régulièrement titulaire dans les cages de Pau, Guendouz a assisté à la victoire de son équipe contre Marignane (2-1) depuis le banc des remplaçants. 

Auteur de son 3ème pion en 12 titularisations sous le maillot tango, Camara et les Lavallois se sont inclinés contre Quevilly (3-4). 

Déjà relégué, Souici n'était pas sur la feuille de match lors du match nul obtenu par l'Entente SSG à Villefranche (2-2).

Pour l'avant dernière journée de Série A, Diousse était titulaire avec les Ânes volants du Chievo lors du match contre la Sampdoria (0-0).

Titularisé pour la 12ème fois de la saison, Lacroix a marqué de la tête sur corner le premier but de la victoire (3-0) de Hambourg contre Duisbourg lors de la dernière journée de 2.Bundesliga.

Jorginho qui jouera demain avec le CSKA Sofia contre le Levski Sofia dans le cadre des barrages de Ligue A Bulgare, a disputé l'intégralité de la victoire 1-0 chez Beroe qui permet à son équipe de toujours viser le titre. 

A noter que Katranis n'a pas joué puisque la saison est terminée en Grèce.

Sur son site internet, RMC Sport annonce que Jean-Louis Gasset va quitter Saint-Etienne pour prendre sa retraite. Extraits :

"Très fatigué depuis plusieurs semaines, Jean-Louis Gasset a donc décidé de quitter l'AS Saint-Etienne. Selon nos informations, il en a informé ses dirigeants ce lundi. La qualification en Ligue Europa n'aura pas suffi pour le convaincre. Il a préféré quitter de lui-même l'ASSSE au terme d'une saison brillante, conclue par une quatrième place en Ligue 1. L'entraîneur devrait l'annoncer mardi aux joueurs lors de la reprise de l'entraînement. Selon nos informations, il pourrait même se diriger vers une retraite et se rapprocher de ses proches à Montpellier."

Johan Hamel sera au sifflet pour le match de la dernière journée de L1 qui opposera le SCO à l'ASSE ce vendredi soir à Angers. La saison passée, c'est lui qui avait expulsé Alexander Söderlund à Guingamp lors du premier match de Jean-Louis Gasset en tant qu'entraîneur numéro un. Cette saison, c'est lui qui le 10 février dernier a expulsé à Rennes le coach stéphanois puis Romain Hamouma, injustement privé de deux penaltys.

Le Drômois sera encore assisté par l'arbitre de touche Stephan Pignatelli (le pompier héraultais qui avait été suspendu pour avoir signalé à tort un hors jeu de notre Gai Luron) et Aurélien Drouet. Jérôme Miguelgorry et Lionel Jaffredo prendront place dans le putain de camion.

Dévorés par les Dogues avant-hier malgré les efforts désespérés d'un Vincent Pajot dépassé, les Angevins ont l'intention de se rattraper ce vendredi soir aux dépens des Verts lors de la dernière journée de la saison de L1, comme l'explique aujourd'hui Stéphane Moulin dans le quotidien Ouest-France.

"Forcément, ça ne fait jamais plaisir de perdre 5-0. Mais je ne veux pas tirer sur les joueurs, ils ont déjà beaucoup donné. A Lille, notre volume de course était le plus faible de la saison, peut-être qu'on commence à être émoussé. Je n'ai pas l'impression qu'on ait lâché le match, on a tout simplement été battu par le talent. Actuellement, Lille est la meilleure équipe du championnat.

L'ampleur du score me chagrine, on ne le vit pas bien et je vais demander aux joueurs d'évacuer cette défaite. On ne peut pas retenir que ça de notre saison, ce ne serait pas juste pour eux. Je n'aime pas perdre et les joueurs sont pareils. Quand on en prend cinq, c'est encore pire. On s'est pris un bon coup de bambou. Cette défaite m'embête car elle n'est pas fidèle à ce qu'on est et ce qu'on a fait dans la saison.

Je vais simplement dire aux joueurs que ce n'était qu'un match dans une saison et qu'on en a un autre dès vendredi. Contre Saint-Etienne, il va falloir montrer notre orgueil et notre fierté. Il faut qu'on actionne tous les leviers pour qu'il y ait une vraie prise de conscience. Je me moque que ce soit le dernier match, il faut se remettre en question ! Je ne vais pas taper sur les joueurs mais j'attends une réaction."

Dans l'émission J+1, Canal Plus Sport a diffusé une scène amusante où l'on voit les joueurs interpeller Roro dans les vestaires après la victoire contre Nice.

Statistiquement parlant, difficile de faire mieux.
A l'aube du baisser de rideau du championnat à Angers, il n'a pour l'instant été titularisé que 11 fois cette saison, mais Robert Beric a claqué 9 buts (précisément 1 but toutes les 122 minutes jouées).
Il boucle ainsi, malgré un faible temps de jeu, sa meilleure saison en Vert, lui qui avait planté 7 buts la saison dernière, 6 la précédente, et 3 la première (brutalement interrompue par le vilain boucher de banlieue).
Samedi il a renforcé son statut de buteur maison, 22 de ses 25 buts en Vert en Ligue 1 l'ayant été dans le Chaudron.
On notera par ailleurs que son doublé contre Nice est son quatrième après ceux de Troyes et Dijon la saison dernière, de Toulouse il y a quelques semaines.
Beric est 2ème buteur vert cette saison derrière Khazri (13 buts) et devant Cabella (8 buts).

Encore sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2020 et titularisé pour la 12e fois de la saison, Léo Lacroix a marqué hier de la tête sur corner le premier but de la victoire (3-0) de Hambourg contre Duisbourg lors de la dernière journée de L2 allemande.

Un succès insuffisant pour monter en Bundesliga, le HSV finissant quatrième à un petit point du barragiste (Union Berlin) qui a arraché le nul à Bochum malgré l'ouverture du score de l'ancien milieu de terrain stéphanois Anthony Losilla d'un tir excentré du gauche.

Dans la dernière édition du Progrès, Jérémie Janot encense l'entraîneur des U19 stéphanois qui ont remporté la Coupe Gambardella.

"Retravailler un jour avec Zoumana Camara et Julien Sablé ? J’ai tellement vécu des choses fortes en tant que joueur, en formation, en pro, et si en plus on peut revivre ça dans un staff, l’histoire serait trop belle. C’est tout con, mais je me dirais que j’aurais passé une vie avec eux, ce serait magique. Collaborer à nouveau avec Razik Nedder me titille également. Aujourd’hui, tout le monde parle de Razik. Moi, il y a trois ans, alors qu’il était entraîneur des U16, je disais déjà que c’était le coach le plus fort du club. Il a 31 ans, ça fait onze ans qu’il entraîne, il a déjà une expérience énorme. Il est doué à la base et c’est un bosseur. Vous avez vu ses gamins comment ils s’arrachent pour lui ? On ne peut pas non plus se projeter mais je les vois tous un jour numéro un quelque part."

Promu capitaine des Aiglons avant-hier soir à Geoffroy-Guichard, le jeune Malang Sarr (20 ans) revient sur la défaite de son équipe dans la dernière édition de Nice-Matin.

"C'est une grande fierté de porter le brassard de mon club formateur, dommage que cette première se soit soldée par une défaite. Etre capitaine, ce n'est pas un rôle qu'il faut prendre à, la légère. Je n'ai rien changé avant le match, j'ai toujours pris l'habitude de parler avant les matches. La défaite à Saint-Etienne est très sévère, on méritait mieux ! L'écart au score ne reflète pas du tout la différence entre les deux équipes. On a fait des erreurs, certes, mais ils ont été très efficaces. On a les opportunités de marquer. Même sans attaquant, on se crée des occasions et on peut faire de belles choses. On a péché à la finition, c'est une constante depuis le début de saison. Sur le deuxième but de Beric, on doit mieux défendre au départ sur le centre. Ensuite, on n'est pas bien aligné avec Olivier Boscagli. Le ballon passe, Beric surgit devant moi et il la met au fond. Les automatismes avec son partenaire en défense, ça se travaille à l'entraînement chaque jour. C'est une belle leçon, il faut relever la tête et avancer. "

En pleine promo de son autobiographie "Sans filet" à paraître après-demain aux éditions Marabout, Jérémie Janot revient avec amusement sur les derbys dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Déjà, quand j’arrive, il y a un match U16, Sainté-Lyon qui se joue en Haute-Loire. Le stade était plein. Je me suis dit : "Mais je suis tombé où ? Je suis chez les fous." Personnellement, la malchance que j’ai eue, c’est d’être tombé sur la période la plus forte de l’OL. Un peu comme le gardien lyonnais des années 1970 qui se faisaient matraquer par les Verts de la grande époque. Au centre de formation, on m’a toujours inculqué l’importance de ce match spécial. On avait la haine de ce maillot blanc avec les traits rouge et bleu.

Lors d'un derby avec la réserve, il y avait au moins 1 000 personnes. Je tire un six mètres et il y a un supporter lyonnais qui crie : “Janot, il te manque 10 cm”. Je me retourne, et là c’était plus fort que moi et je dis : “Ils sont dans ma culotte, demande à ta femme !” Je prends jaune et il a voulu sauter la barrière. On fait 0-0 ce jour-là. Le coach, Christian Larièpe, m’avait tué. Il m’avait dit que j’aurais pu tout faire dégénérer. Mais c’était trop tentant.

À chaque fois que je vois Dimitri Payet, je lui dis : “Merci, tu m’as fait gagner le 100e ”. On doit le perdre. C’est peut-être le plus mauvais qu’on fait mais on le gagne. Et là, je dégoupille complet. Je voulais sauter sur la mascotte de l’OL parce qu’à chaque fois, elle me chambrait. C’est Loïc (Perrin) qui me rentre aux vestiaires. Je n’avais jamais gagné un derby. J’étais dans un état second. Jamais je n’oublierai."

Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin affiche à son tour son souhait de voir Jean-Louis Gasset poursuivre son aventure à Sainté.

"S’il fallait le noter, je lui mettrais un 9/10. Le coach a su construire un groupe qui s’est parfaitement comporté. Cette qualification pour l’Europa League est méritée sur l’ensemble de la saison. Le problème désormais, c’est l’avenir de Jean-Louis Gasset. Ce serait dommage qu’il choisisse de s’en aller. La direction devra faire ce qu’il faut pour le garder. Le coach attend quelque chose d’essentiel et important. Le travail qu’il a fait a été payant. Un lien très solide s’est créé entre les joueurs et leur entraîneur. On le ressent. Il faut garder Jean-Louis Gasset. Mais ça ne m’appartient pas de trancher. C’est un coach expérimenté. Sur les deux saisons, il a été très efficace et déterminé pour réussir ses missions."

Comme Le Figaro et WhoScored, la Pravda met l'avant-centre slovène des Verts dans l'équipe type de la 37e journée de L1.

Koubek (Rennes) - Sakai (OM, Da Silva (Rennes), Kehrer (QSG), Koné (LOSC) - Sanson (OM), Golovine (Monaco), Depay (vilains) - Pépé (LOSC), Beric (ASSE), Mbappé (QSG).

La dernière édition de la Pravda annonce les départs de Pierre-Yves Polomat et Neven Subotic (en fin de contrat et sans proposition de prolongation), des prêtés Youssef Aït Bennasser, Valentin Vada et Yannis Salibur ainsi que de Loïs Diony, actuellement sous contrat jusqu'en 2021 mais poussé vers la sortie car plus en odeur de Sainté.

Le quotidien sportif assure que Jessy Moulin, Loïc Perrin, Gabriel Silva, Kévin Monnet-Paquet, Arnaud Nordin et Romain Hamouma sont assurés de rester au club la saison prochaine. Stéphane Ruffier souhaiterait que son contrat, actuellement en vigueur jusqu'en 2021, soit prolongé d'une année, Robert Beric ayant déjà prolongé jusqu'en 2022.

Quel que soit l'entraîneur des Verts la saison prochaine, l'ASSE devrait lever l'option d'achat (estimée à 5 M€) de Timothée Kolodziejczak. Une vente de William Saliba est envisagée sous réserve que son acquéreur le prête aux Verts la saison prochaine, faute de quoi Jean-Louis Gasset s'y opposera.

La Pravda de ce lundi publie un nouvel épisode du feuilleton sur l'avenir incertain de Jean-Louis Gasset. Extraits.

Les témoignages d'amour des Stéphanois ont touché en plein coeur cet homme qui marche à l'affect. Suffisamment pour le pousser à changer d'avis ? Possible. Si ses dirigeants parviennent à le convaincre, arguments financiers à l'appui. Mais ce sera pour l'instant sans Caïazzo qui s'est envolé hier après-midi pour Washington avec une délégation de la LFP, "pour promouvoir l'image de l'ASSE aux États-Unis et concrétiser des partenariats financiers, explique-t-il. Ma volonté suprême est que Jean-Louis continue le plus longtemps possible à l'ASSE. Nous nous verrons à mon retour, avec de bonnes nouvelles, j'espère. En attendant, comme je lui ai dit, il a besoin de se ressourcer avec quelques bonnes nuits de repos. Tout le monde en a d'ailleurs besoin pour avoir toute la lucidité et savourer le retour à l'Europe."

Gasset s'est usé dans ses relations avec son président. Sans personne pour faire le tampon, il ne restera pas. Surtout si l'ASSE ne délie plus les cordons de sa bourse. Pour se renforcer, notamment en attaque, et satisfaire les désirs de Gasset, Saint-Étienne aura besoin d'argent frais. Le problème, c'est qu'il vit en autofinancement. Et à moins que Caïazzo ne revienne des États-Unis avec un providentiel et nouvel investisseur, - ce que Romeyer craindrait -, le club devra vendre son espoir William Saliba. Il en espérerait 30 M€. Si on ajoute les cessions de Habib Maïga (pour 1 M€ à Metz), de Loïs Diony (4 M€), de Vagner Dias (3 M€) et la plus-value sur la revente de Neal Maupay (3 M€), l'ASSE pourrait récolter dans les 40 M€. Et peut-être plus, en cas de départ de Yann M'vila, dont la valeur marchande est estimée à 10 M€. Sans parler de l'économie de son (gros) salaire.

La masse salariale se retrouvera également allégée avec le départ d'autres joueurs (Aït-Bennasser, Salibur, Polomat, Vada et surtout Subotic). David Wantier, le responsable de la cellule de recrutement, bénéficiera ainsi d'une marge de manoeuvre. S'il reste. Proche de Gasset mais décrié par Caïazzo et Romeyer, il est sollicité par d'autres clubs. S'il s'en va, son départ ne ferait que conforter Gasset dans sa décision de s'en aller aussi."

Christophe Galtier, qui avait déjà remporté ce trophée UNFP avec Carlo Ancelotti il y a six ans jour pour jour, a été élu ce soir meilleur entraîneur de la saison de L1. Pour rappel, Jean-Louis Gasset ne faisait pas partie des nommés contrairement aux anciens Verts Thierry Laurey et David Guion.

"J'ai vécu des moments très forts à Saint-Etienne avec des trophées, des participations à la Coupe d'Europe... Mais cette saison avec Lille est la plus belle de ma carrière" a commenté le lauréat. "Automatiquement, oui, parce que personne ne nous attendait là. On partait de tellement loin. Être deuxièmes sur tout un Championnat, c'est beau.... On est un beau deuxième. A plus de deux points par match en moyenne. Si on gagne à Rennes, on battra le record de points qui date du titre de 2011. On n'a pas eu de trous d'air... La régularité, c'est lié à la qualité du travail."

Les U15 de Jean-Philippe Primard se déplaçaient en banlieue pour affronter leur homologues de l'excellent club formateur qu'est le FC Lyon. Après un très bon match, plein d'intensité, ils ont ramené un match nul (2-2).

Les Verts ouvraient le score à la fin du premier quart d'heure : un centre, côté gauche, arrivait au deuxième poteau et était récupéré par Beni Seda Mfukumoko, qui centrait , en retrait, au sol, pour Jibril Othman dont la reprise au ras du poteau faisait mouche. (0-1, 18ème).
Le FC Lyon se montrait dangereux sur les pertes de balle stéphanoises, en se portant vite cers l'avant. C'est ce qui allait se passer à la demi-heure. Un une-deux mal ajusté était immédiatement exploité dans la profondeur par un attaquant lyonnais qui, d'un tir croisé au sol, égalisait. (1-1, 31ème).
La deuxième mi-temps allait être, elle aussi, très rythmée, mettant le gardien stéphanois, Alexandre Jammes, à contribution. Les Verts se créaient cependant quelques belles situations, souvent mal finies. Ils allaient prendre l'avantage à la suite d'une récupération en milieu de terrain de Keryann Merat, lequel transmettait à Jibril Othman qui lobait des trente mètres le gardien adverse. (1-2, 57ème).
le FC Lyon se retrouvait à dix à la 70ème sur une sévère expulsion. Les Verts avaient plusieurs fois l'opportunité de tuer le match mais ne le faisaient pas par manque de précision dans les derniers mètres. Ils s'exposaient aux rapides contres lyonnais, dont l'un était conclu victorieusement par un attaquant, décalé côté droit, qui marquait d'une frappe croisée. (2-2, 75ème). Le score en restait là malgré quelques poussées vertes en fin de rencontre. Au classement, les Verts restent à la 3ème place, devancés par les vilains et Chambéry.

La réaction de Jean-Philippe Primard :"Ca a été vraiment un très bon match de la part des deux équipes : beaucoup d'intensité, de rythme, beaucoup d'attaques dès la récupération, beaucoup d'occasions. Notre adversaire avait un gros potentiel offensif, un milieu costaud, avec cependant quelques failles en défense. Nous, nous avons fait un match convenable. Nous nous sommes exposés aux contres de l'adversaire qui se portait très rapidement vers l'avant sur nos pertes de balle. Nous nous sommes créé de belles situations mais avons manqué de justesse dans la finition. En conclusion, le nul est logique."

La composition : Jammes - Zarzour (Hospital 70ème), N'Gongar Christ, Fenkrouz (Abdelaoui 70ème), N'Gongar Alpha - Marmorat, Jetishi, Gauthier (Seda Mfukumoko 77ème) - Seda Mfukumoko (N'Joya N'Gapout 52ème), Othman, Merat.

Franck Boli, auteur du but (Photo de Thomas99)

Ce match opposant les les U17 régionaux de Sylvain Gibert au Viriat CS, club de la banlieue de Bourg en Bresse, n'avait aucun enjeu particulier, les Verts étant assurés de rester leaders et les Viriatis, classés en milieu de tableau n'avaient, eux aussi, aucune pression particulière. Les deux équipes se sont quittées sur un score nul (1-1) après une rencontre à deux visages.

La première mi-temps fut difficile pour des Verts manquant d'envie et qui allaient se faire punir sur un contre amorcé à la suite d'une perte de balle. Une mésentente entre le gardien Nabil Ouennas (de retour après une longue blessure) et Maher Bouyadel, le défenseur central, permettait aux locaux d'ouvrir le score, ce dernier marquant contre son camp alors que le danger n'était pas pressant. (1-0, 35ème).
En seconde mi-temps, sermonnés durant le repos, les Verts allaient se créer de belles situations, souvent gâchées par une maladresse dans le geste final. Ils n'étaient cependant pas à l'abri d'un contre des Viriatis qui jouaient très bas et se contentaient d'attaques rapides dont l'une fut bien prête d'aboutir, mais Nabil Ouennas sortait vainqueur d'un face-à-face. Les Stéphanois allaient trouver l'ouverture en fin de match à la suite d'un beau mouvement collectif : Mayer Bouyadel relançait sur Rossi Bozi qui remettait de la poitrine pour Marwan Ouroui. Ce dernier alertait, par dessus la défense, Franck Boli dont le contrôle-frappe sous la barre faisait mouche. (1-1, 85ème). Le score en restait là jusqu'au coup de sifflet final

La réaction de Sylvain Gibert : "La première mi-temps a été compliquée face à un adversaire bien organisé défensivement et qui nous attendait assez bas. Il a procédé par contres et a montré beaucoup plus d'envie que nous durant cette première période où nous avons montré très peu de choses intéressantes et encaissé un but suite à une mésentente au sein de notre défense. A la mi-temps, j'ai dû rectifier le tir et changer notre organisation, passant du 3-5-2 à un 4-3-3. Nous avons mis plus d'intensité et récupéré les ballons beaucoup plus haut. Mais nous n'étions pas à l'abri d'un contre. Sur ce que nous avons montré en deuxième mi-temps, le nul est logique. On a le mérite d'avoir réagi pour arracher le match nul qui nous permet de conserver l'invincibilité sur les matchs reour."

 La composition : Ouennas - Bouyadel (Diallo 46ème), Boli, Bendriss (cap) - Yahiaoui, Grillet (Mouad Ouroui 46ème), M.Moueffek (Ressicaud 65ème), Marwan Ouroui, E.Mouton (Bouyadel 80ème) - Bozi, Ressicaud (Hilaire 40ème).

Après Loïc Perrin, Mathieu Debuchy et Yann M'Vila, c'est au tour du mythique Osvaldo Piazza d'afficher son soutien à Jean-Louis Gasset dans la Pravda à paraître demain. Extraits.

"Je suis surpris d'apprendre que Jean-Louis Gasset envisage d'arrêter en fin de saison car il ne faut pas oublier d'où il nous a sorti : de la merde ! Il a repris une équipe 16e à la trêve, avec des joueurs en perte de confiance et il a été l'homme de la situation. Parce qu'il a eu le calme qu'il fallait et surtout, cette capacité à arriver à trouver le plus vite possible des nouveaux joueurs. Parce qu'il a également eu l'intelligence de savoir choisir les bons, alors que l'ASSE n'avait pas de gros moyens. Mais il connaissait ces joueurs et il savait ce qu'ils pouvaient apporter.

J'espère que la qualification en Ligue Europa et l'affection que lui ont témoignée les Stéphanois le pousseront à changer d'avis. Parce que Gasset n'est pas n'importe qui et que c'est lui qui a créé tout ça. On ne peut que le féliciter car il nous a fait vibrer aussi, en nous laissant penser qu'on pouvait se qualifier pour la Ligue des champions. La question est la suivante : a-t-on les moyens de lui donner ce qui lui manque ? Le problème c'est qu'à mes yeux, seul Saliba possède une valeur marchande. Pas sûr que cela se révèle suffisant pour affronter la saison prochaine. 

S'il reste, je le sens capable de renforcer le groupe qu'il a créé et de l'amener encore plus haut. Mais s'il part, on va le payer très cher. Car le club repartira dans l'inconnu. Le nouvel entraîneur devra connaître les joueurs en place, ceux du centre de formation, pour se montrer juste dans ses choix. Comme Gasset l'a fait en se construisant une colonne vertébrale en faisant venir Subotic, M'vila, Khazri et gardé Cabella. S'il ne reste pas, il faudra tout recommencer et attendre de nouveau quelques années pour redevenir compétitif."