Dans la Pravda à paraître demain, l'Ange Vert espère que Ghislain Printant succédera à Jean-Louis Gasset.

"C'est la bonne et la meilleure solution. Ghislain possède toutes les qualités requises. Il connaît bien le club, les joueurs, le staff et je suis sûr qu'il peut réussir. Sa première qualité, même si elle n'est pas suffisante, c'est d'être un fou des Verts. Il donnera tout. C'est sa jeunesse. Il était à Glasgow pour la finale de 1976. Donc, on en parlait souvent. La première fois que je l'ai eu au téléphone, il m'a dit : "Je suis le plus heureux des hommes à l'idée de venir." J'espère que l'avenir de l'ASSE s'inscrira dans la continuité du travail débuté il y a deux ans. Je parle surtout de la formation. C'est ça, la pérennité du club. On en récolte les premiers fruits. La force, ce sera aussi d'avoir un entraîneur principal qui leur fasse confiance."

Faouzi Ghoulam a invité, le week-end dernier, au pied du Vésuve, les U 11 de l’équipe de Montreynaud 42, un quartier de Saint-Etienne dont il est issu. Il nous l'apprend sur son compte twitter. Une initiative personnelle qu'il compte bien poursuivre et même développer. 

Quinze jeunes joueurs de Montreynaud 42 ont donc découvert la ville de Naples à l'initiative de l'international algérien, ancien Vert, Faouzi Ghoulam. Ayant chaussé ses premiers crampons dans ce club populaire de Saint-Etienne, le latéral gauche de 28 ans a tenu à s'impliquer personnellement dans le projet. Au programme: rencontre avec le joueur, découverte des installations du Napoli, visite de la ville, tournoi de football et enfin match au San Paolo (Napoli - Inter : 4-1). Le tout entièrement financé par ses soins.

"Ils n'ont peut-être pas l'opportunité de pouvoir voyager, de changer de pays, de rencontrer de nouvelles cultures donc ça me tenait à cœur de pouvoir réaliser ça" se félicite le défenseur. Ce projet, Faouzi Ghoulam souhaite le reproduire chaque année pour les enfants de sa ville: "J'espère ramener au moins le double d'enfants l'année prochaine".

Alors qu'il était encore sous contrat avec l'OM jusqu'en 2021, Rudi Garcia (55 ans) a annoncé aujourd'hui sur le site des sardines qu'il quitterait le club phocéen en fin de saison.

"J’ai décidé de partir et j’ai proposé cette solution à mon président, qui l’a acceptée. Si j’écoutais seulement ma détermination et mon caractère, je resterais mais si j’écoute mon bon sens et ma raison, je dois arrêter. Pourquoi ? Car je crois énormément en ce projet. En deux ans et demi, j’ai fait partie de ce projet et pour le bien de celui-ci, je pense que c’est mieux que je parte maintenant. Ça a été un grand plaisir d’entraîner l’OM. J’ai beaucoup appris et pas que dans la réussite de mon parcours à l’OM. Je ne pense pas seulement aux 77 points de l’an dernier et à la finale de l’Europe League pour dire ça.

Je pense que cette saison m’aura appris plus que toutes les autres saisons. C’est une saison qui n’est pas bonne car on n’est pas là où l’on veut être. J’assume entièrement ma part de responsabilité dans cet échec de ne pas avoir ramené l’OM en Ligue des Champions. Je suis fier d’avoir collaboré avec l’OM. J’espère que Frank McCourt va rester longtemps pour le bien du club. Ma décision de partir a mûri petit à petit. L’important, c’est que l’OM regarde devant pour les saisons à venir. C’est une équipe qui a encore des ressources et du potentiel, plus que ce qu’elle ne l’a montré cette saison. Je crois fortement au projet de l’OM."

Dans le même temps, Yoann Andreu (30 ans) a annoncé l'arrêt de sa carrière sur le site officiel du SCO d'Angers.

"J’ai connu pas mal de blessures cette saison. Ma tête va bien, mais mon genou un peu moins. Je dois arrêter parce que mon état physique ne me le permet plus. L’avis médical, c’est une inaptitude définitive au métier de footballeur professionnel. C’est particulier parce que ça me laisse un goût d’inachevé. Je n’arrête pas par choix. Quand je regarde derrière moi, je vois une carrière avec des hauts et des bas. J’ai connu, sur 10 ans, 8 ans en Ligue 1. J’aurais pu multiplier mon nombre de matchs joués par 3 je pense si j’avais été épargné par les blessures. Mais je me dis aussi que ce sont ces blessures qui m’ont forgé, qui m’ont fait grandir et qui m’ont fait devenir ce que je suis aujourd’hui.

Je retiens mes débuts forcément. Et là pour le coup, c’était une ascension assez fulgurante pour moi. Je suis passé dans le monde pro, j’ai joué la Coupe UEFA, j’ai été sélectionné avec les Espoirs… Et tout ça, c’était à 19 ans seulement, dans un club comme Saint-Etienne, dont on connait la ferveur. Je dirais que j’ai appris à Saint-Etienne. Et Angers, c’est le club de la maturité pour moi. C’est un peu le destin j’ai l’impression que la fin de ma carrière de joueur se fasse sur cette dernière rencontre. C’est plutôt bien pour moi parce que ces deux clubs ont énormément compté."

Proche de Jean-Louis Gasset, l'ancien entraîneur stéphanois Robert Nouzaret a du mal à digérer son départ.

"C'est un énorme gaspillage de la part des dirigeants de l'ASSE. Connaissant Jean-Louis par coeur, je respecte sa décision mais s'il la prise, c'est qu'il n'avait plus confiance en eux, ce n'est pas juste parce qu'il est fatigué. Résultat des courses, c'est beaucoup d'efforts pour rien du tout. Mettre le départ sur le seul compte de la fatigue, c'est de la com mais je n'y crois pas. Quand tu fais la saison qu'ils font, t'es fatigué mais tu te reposes et tu restes pour en profiter et jouer la Coupe d'Europe. Jean-Louis sent qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ce club, quelque chose qu'on ne veut pas lui donner, qu'on ne veut pas lui permettre de faire. Jean-Louis a besoin de confiance pour travailler et veut obtenir des garanties en matière de recrutement. Jean-Louis connaît la valeur des choses, je sais qu'il n'a pas demandé des choses insurmontables. C'est incroyable qu'il y ait des tensions avec les dirigeants vu la saison qu'ils font.

Il ne devait pas prendre du recul Romeyer ? Il devait s'arrêter, mais tout d'un coup, ça marche mieux et il revient. Pour quoi faire ? Pour profiter des résultats, pour mettre son ego en avant. C'est une catastrophe ! Une catastrophe ! C'est lui qui devrait partir. Et Caïazzo, quel rôle il joue au juste ? Tous les deux mettent en péril le club. Il y a un contexte formidable pour le football à Saint-Etienne, ils ne le méritent pas. Les supporters devraient mettre le feu au stade. Ce qui se passe actuellement à Saint-Etienne, c'est une honte. C'est faire passer des intérêts particuliers avant l'intérêt collectif. Je connais très bien Jean-Louis, ce n'est pas un gars qui va péter plus haut que son cul, il sait s'adapter au contexte dans lequel il veut évoluer et n'avait pas de demandes exorbitantes. Je ne pense pas qu'il ait demandé la lune, c'est plutôt qu'on lui a fait des promesses qui n'ont pas été tenues.

C'est mortel des trucs comme ça. Ça me rappelle un peu mon époque, tout marchait bien mais tout d'un coup Bompard est revenu, il a arrêté son boulot. Il se rendait compte que tout marchait bien et qu'il ne servait à rien. Il s'est mis à emmerder Gérard qui a emmerdé Nouzaret et c'est parti en brioche. J'ai l'impression qu'on revit un peu ça à l'ASSE : il y a des problèmes d'égo, des problèmes de pouvoirs. Et Jean-Louis est parti. Quel gâchis ! Je ne sais pas vu le contexte si Ghislain va prendre la place de numéro un. Si c'est une solution externe qui émerge, j'espère en tout cas qu'ils prendront un entraîneur français. Il y en a beaucoup de libres, compétents, bien formés, je trouve qu'on ne leur fait pas assez confiance. Et quand c'est le cas, on ne leur déroule pas le tapis rouge auquel ont souvent droit les entraîneurs étrangers."

Le sélectionneur de l'EDF Espoirs vient de communiquer la liste des 23 bleuets qui disputeront l'Euro (16-30 juin).

Nos deux ex, habitués de cette sélection, ne sont pas logés à la même enseigne : Bamba est dans les 23, alors que Saint Max fait partie d'une liste de 11 réservistes.

Jérémie Janot, dont l'autobiographie "Sans filet" (éd. Marabout) sort aujourd'hui, déplore sur Radio Scoop de ne pas avoir eu la sortie qu'il méritait.

"Je suis un vrai Stéphanois. Je me plais ici. J'avais vu les déclarations de Selnaes qui disait qu'il n'y a rien à faire. Il dit ce qu'il pense, c'est tout à son honneur. Après, je ne connais pas la Norvège, c'est peut-être Las Vegas... Moi je me suis toujours plu ici. Et d'ailleurs, beaucoup d'autres joueurs sont revenus vivre à Saint-Étienne après leur carrière. Ilan, il est Brésilien, il vient d'une ville magnifique et pourtant, il habite dans le coin.

Tu rêves toujours d'une meilleure fin. J'aurais aimé terminer à Geoffroy-Guichard, devant ce public. J'ai vu qu'on avait offert des tableaux à Brison ou Clerc par exemple, je me dis que j'aurais pu en avoir un aussi. Je n'ai que 386 matchs en pro avec le club, mais on ne choisit pas sa fin. Ce n'est pas grave.

La remontée du club 2004 reste mon meilleur souvenir. On démarre la saison, on ne peut pas recruter, le club est à deux doigts d'une relégation administrative en National... Et on termine la saison champion. Tout démarre de là en fait. Et puis, le but de Bridonneau qui délivre Geoffroy-Guichard à la fin, c'est celui qui m'a fait le plus vibrer. Le stade tremblait.

Je ne serai pas à Auxerre la saison prochaine. J'ai deux ou trois pistes. J'ai envie de continuer avec les pros. Un jour, j'aimerais revenir à l'ASSE, j'ai les diplômes, les gens m'aiment bien. Je suis au top ici. J'ai adoré ma mission d'ambassadeur lors de l'Euro 2016. Aider ma ville à ce qu'elle s'améliore, j'aimerais beaucoup aussi. Il y a les JO qui se profilent. Mais je ne serai pas candidat à la mairie en 2020 !"

 Jacques Vendroux, grand ami de l'Ange Vert, s'est confié à France bleu Loire ce matin sur la situation de l'ASSE, extraits.

 "Ça pose question. Saint-Etienne est une institution. Il faut respecter le club. Je peux comprendre que Jean-Louis Gasset veuille se rapprocher de sa famille. Mais quand même. C'est pas normal de ne pas réussir à garder Gasset et Rocheteau une saison de plus. Je m'y attendais. Je le savais usé. C'est un homme passionné. Il était hyper content de revenir à Saint-Etienne. Mais il est usé par son métier mais aussi les rapports entre les dirigeants à l'ASSE. Dominique n'aime pas les drames, les engueulades."

On sait que Bernard Caïazzo est aux Etats-Unis pour trouver de l'argent, un repreneur. Le club doit passer à la vitesse supérieure, comme le PSG, Marseille ou les Girondins. Ce n'est pas renier le passé que de vouloir passer à la vitesse supérieure. Je suis président de club, je prends Jean-Louis Gasset de suite. Il va rentrer chez lui à Montpellier et sera certainement conseiller du président. Concernant l'arrivée de Claude Puel, il ne faut pas s'interdire de le solliciter. Il ne faut rien s'interdire."

Libre depuis son départ de Leicester en février dernier et préssenti pour succéder à Jean-Louis Gasset la saison prochaine, Claude Puel ne ferme aucune porte concernant son avenir, comme l'atteste cet extrait d'un entretien paru aujourd'hui dans Nice-Matin : 

"L’OM? Saint-Etienne? Je n’en sais rien, ça passera par un projet. Je peux très bien prendre une année sabbatique aussi si je ne sens pas la bonne opportunité se présenter. Mettre une politique sportive en place, faire avancer un club, avec toujours la perspective de jouer une Coupe d’Europe ou de s’y qualifier quelques temps après. J’ai besoin de responsabilités. Dans un grand club, ou un club qui peut le devenir. J’ai bien aimé l’étranger, c’était une grosse remise en question. Si j’ai une belle opportunité, j’aimerais bien découvrir l’Espagne. Une autre culture, un autre football me tenterait bien."

En demi-finale retour des play-offs néerlandais qualificatifs pour l'Europa League, Jean-Christophe Bahebeck a marqué hier un doublé victorieux contre Heracles (3-0). L'ancien flop offensif stéphanois affrontera en finale le Vitesse Arnhem les 24 et 28 mai prochains.

Dans la dernière édition de France Football, des anciens Verts encensent celui qui vient d'être sacré meilleur entraîneur de la saison de L1. Extraits.

Jean-Pascal Mignot : "J’étais gêné, un peu chagriné, de voir qu’à Saint-Étienne, il était bizarrement catalogué comme entraîneur défensif par les médias. Alors que, dès le départ d’une phase de jeu, ce qui lui importe, c’est la sortie de balle. Pour l’avoir vu de l’intérieur, ce qu’il fait, c’est super. Il sait créer un élan et une dynamique. Ce que j’aime aussi chez lui, c’est son pragmatisme. À certains moments, il sait s’adapter au contexte du match. Ce n’est pas du tout un entraîneur passif. Je reste marqué partout le professionnalisme qu’il avait dans la recherche des exercices pour essayer de mettre l’adversaire en difficulté, sa faculté à faire passer les messages et à garder tous ses joueurs concernés e timpliqués. Je n’ai eu que de bons entraîneurs dans ma carrière, notamment Guy Roux, Jacques Santini, Jean Fernandez, mais lui, c’est le meilleur ! On peut le dire, il est aujourd’hui le meilleur entraîneur français de club. Vous vous rendez compte de ce qu’il fait ?"

François Clerc : "Il a une réactivité très forte. Il est dans l’anticipation des problèmes. Et il les règle très bien."

Alain Perrin : "Ce qu’il a fait est remarquable. La réussite d’un entraîneur dépend de l’effectif qui lui es tconfié mais ce n’est pas suffisant. Il faut aussi créer un état d’esprit collectif, le faire vivre, et là, on retrouve sa patte. Avec moi, il avait déjà de la personnalité, de la présence avec les joueurs, des idées. Il arrive à fédérer autour de lui, d’un projet, de l’envie de faire et de réussir. Il est parvenu à maintenir son groupe sous pression, dans le projet, et l’a amené très haut alors qu’il n’était pas programmé pour être deuxième."

Thierry Oleksiak : "Il est la somme de son vécu et de son expérience dans la fonction. C’est ce qui fait qu’il est plus fort aujourd’hui. Christophe est exigeant mais pas directif, toujours en éveil, capable d’utiliser tous les leviers."

Roro n'a pas apprécié que Nanard ait annoncé le départ de JLG et il l'a fait savoir hier en conférence de presse.

"L’ASSE est un club compliqué. Il y a quelques taupes et certains autres qui ne savent pas tenir leur langue."

Sur tweeter, plusieurs membres de l'ASSE n'ont pas manqué de rendre hommage à Jean-Louis Gasset hier.

Rémy Cabella : "Plus grand respect à vous coach JLG. Je vous remercie pour tout, vous êtes en or. Une chance pour moi de vous avoir côtoyé… Pour tout ça, merci."

Valentin Vada : "Un grand coach mais surtout une excellente personne. Merci pour ces quatre mois de folie et d’apprentissage mais surtout pour la confiance."

Fabrice Grange : "Difficile de se dire que tu ne vas plus être notre coach ! J’ai un million de choses qui me viennent à l’esprit… Alors merci beaucoup pour tout et surtout pour être l’homme que tu es."

La Pravda de ce mercredi revient sur le départ de l'Ange Vert. Extraits.

"Dominique Rocheteau, qui avait lié son destin à celui de Gasset, aurait pris sa décision dimanche. Etant donné qu'il se retrouve en CDI, les modalités de son départ restent encore à finaliser. Son retrait confirme une profonde refonte de l'organigramme de l'ASSE. Le nom de Jean-Michel Vandamme a été avancé pour lui succéder. Proche de Frédéric Paquet, cet ancien directeur sportif du LOSC a rejoint le giron des Verts le 5 février pour une mission de consulting extérieur sur la formation et la détection des jeunes. Mais sa mission ne devrait pas dépasser cette saison.

Ce poste de directeur sportif a été taillé sur mesure pour Rocheteau il y a deux ans après le départ de Christophe Galtier qui concentrait jusque-là l'ensemble des prérogatives sportives, il n'apparaît d'aileurs pas acquis qu'il sera conservé dans le nouvel organigramme. En nette perte de pouvoir depuis le début de l'année et le retour de Romeyer à la tête opérationnelle du club, Paquet cherchera toute de même à profiter de cette redistribution des cartes en interne. Le départ de l'Ange vert lui donne un atout non négligeable dans son jeu."

Selon la dernière édition de la Pravda, Ghislain Printant reste en pole pour succéder à Jean-Louis Gasset. Extraits.

« Mon successeur ? Ce n'est pas moi qui vais le choisir, a rappelé Gasset, avant de s'occuper du service après-vente de Ghislain Printant, son fidèle adjoint et ami. Il possède trois avantages : il a déjà été entraîneur en L1, il a de la bouteille, il connaît le groupe par coeur et il a les leaders avec lui. Ça fait quatre ? Je ne sais même plus compter ! Après, ce n'est pas moi qui décide. » Mais Romeyer, qui ne tranchera toutefois pas seul : « Ici, les décisions se prennent entre les deux patrons du club, après avoir échangé et écouté, a-t-il acquiescé. On verra d'ici peu avec mon associé, et je demanderai des conseils à certaines personnes, dont Jean-Louis. »

Bien qu'il ne possède aucune expérience européenne, la candidature de Printant, qui conserverait comme adjoint Julien Sablé, le chouchou de Romeyer, prend donc de l'épaisseur. Mais sa nomination ne semble pas encore acquise. S'il a rarement le dernier mot en la matière, Caïazzo, en passe de revenir de son voyage promotionnel aux États-Unis avec la LFP, dispose d'un droit de veto. Il y a deux ans, le Suisse Fabio Celestini avait quitté l'Étrat avec l'accord de Romeyer pour succéder à Galtier. Le lendemain, Caïazzo avait retoqué sa nomination lors d'un tête-à-tête, à Paris. En fin de contrat en juin avec Lugano, surprenant troisième du Championnat suisse, Celestini vient de nouveau de faire acte de candidature, moyennant 600 000 € bruts à l'année.

« Mon téléphone n'arrête pas de sonner car Saint-Étienne intéresse », se réjouit Romeyer. Il n'entend toutefois pas le laisser crouler sous les appels. Contrairement aux atermoiements dans la gestion de l'après-Galtier, le temps de carence post-Gasset ne devrait pas s'éterniser. « J'ai eu l'expérience du remplacement de Christophe, qui a été un fiasco. J'ai donc mon idée pour prendre une décision rapidement. Et elle sera prise dans peu de temps. »

Deux joueurs sous contrat avec l'ASSE sont à l'honneur dans l'équipe type de la 38e et dernière journée de L2.

Viot (Béziers) - Karamoko (Paris FC), Verdon (Sochaux), Sangante (Châteauroux), Delaine (Metz) - Maïga (Metz), Bellegarde (Lens), Honorat (Clermont), Bayala (Sochaux) - Wamangituka (Paris FC), Gomis (Lens).

Franck Honorat (5,59/10) finit à la 16e place au classement des étoiles de l'hebdomadaire. Renaud Cohade (5,78) décroche une belle médaille de bronze derrière le défenseur du Paris FC Romain Perraud (5,91) et le buteur brestois Gaëtan Charbonnier (5,86).

Le feuilleton Andy Delort, qui avait alimenté le mercato de l'hiver 2017, va-t-il reprendre cet été ? Pas impossible à la lecture de cette brève parue dans la dernière édition de France Football.

"Auteur d’une  grosse saison à Montpellier (14 buts et 7 passes décisives en 35 matches de L1), Andy Delort a vu sa cote remonter en flèche en Ligue1. Le buteur de 27 ans, initialement prêté par Toulouse avec option d’achat automatique (4,5M€), est très apprécié par l’AS Saint-Étienne, dont la ligne d’attaque est à reconstruire dans la perspective d'une probable qualification en Ligue Europa et des départs de plusieurs joueurs (Diony, Beric...). Les Verts sont donc intéressés, même si Montpellier n’est a priori pas vendeur."

L'autoproclamée "bible du football" semble avoir oublié que la qualification en Europa League des Verts est acquise et que Boby la pointe est encore loin d'être parti ! 

Quatre futurs Verts (nés en 2006) faisaient partie de la liste des candidats convoqués au stage final dans le cadre du concours d'entrée à l'INF de Clairefontaine : Enzo Mayilla et Meyvin Agesilas (RC Joinville), Kevin Pedro (US Ris Orangis), Mathys Amougou (US Torcy).

Mathys Amougou est le seul à avoir converti l'essai. Il va donc intégrer l'INF Clairefontaine pour la saison 2019-2020. Kevin Pedro, quant à lui, est sur la liste complémentaire.

A noter qu'Ethan Mbappé, petit frère de Kylian, n'a pas franchi l'étape finale de cette admission.

Olivier Boumal (29 ans), ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE de 2006 à 2009, fait partie des 34 joueurs camerounais convoqués par Clarence Seedorf et Patrick Kluivert pour le stage préparatoire à la CAN qui se déroulera en Egypte du 21 juin au 19 juillet. Olivier Boumal compte déjà quatre sélections, toutes en 2017, avec les Lions indomptables : deux en amical contre le Maroc (victoire 1-0) et la Colombie (défaite 0-4), une en phase de qualification de la Coupe du Monde 2018 contre la Zambie (nul 2-2) et une en phase de qualification pour la CAN 2019 contre les Comores (victoire 3-0). 

"C'est déjà une grande chance de faire partie des 34 puisqu'on sait que le Cameroun est un grand pays de foot. Il y a beaucoup de joueurs qui évoluent à l'étranger. Le plus important, c'est de donner le maximum et après le coach décidera. C'est avec beaucoup de fierté et de joie que j'ai accueilli ma convocation. Et certainement comme nous sommes nombreux dans la liste, ça a encore mis la pression, la pression positive pour continuer à travailler afin d'être parmi les 23 pour la CAN." a-t-il déclaré sur le site www.45fois2.com

Deux autres anciens Verts figurent dans cette liste de 34 joueurs : Carlos Kameni, retenu parmi les gardiens même s'il est sans club depuis la résiliation de son contrat avec Fenerbahçe et Paul-Georges Ntep, qui, n'a joué aucun match cette saison avec Wolfsburg.

Après son départ de l'ASSE, Olivier Boumal (qui venait du CFF Paris) a successivement évolué à Albacete (équipe réserve Espagne), Panetolikos (L2 Grèce), Astra Giurgiu (L1 Roumanie), Levadiakos (L1 Grèce), Iraklis Psachsna (L2 Grèce), Panionios (L1 Grèce), Panathinaikos (L1 Grèce), Liaoning (L1 Chine), Yokohama (L1 Japon), Panionios (L1 Grèce)

Comme le rapporte la dernière édition du Républicain Lorrain, l'ancien attaquant stéphanois Emmanuel Rivière (29 ans) vient de quitter les Grenats. Extraits.

"Il souhaitait déjà quitter Metz l’été dernier mais, faute de point de chute, le Martiniquais avait dû se résoudre à honorer la fin de son contrat en Moselle. Sa saison à deux buts (15 matches, 4 titularisations) ne risque pas de laisser un souvenir impérissable aux supporters. L’attaquant repart donc comme il était arrivé : discrètement. Rétif aux médias et peu expansif naturellement, il a semblé promener une forme de spleen qui peut se comprendre puisque son aventure chez les Grenats n’aura pas permis de relancer sa carrière, après ses passages ratés à Newcastle et Osasuna. Personne ne pourra lui ôter sa générosité sur le terrain ni son goût pour les tâches obscures, mais il lui a manqué quelque chose pour espérer davantage de temps de jeu. De l’efficacité, du rythme, moins de blessures… Metz va donc devoir attirer de l’expérience pour la pointe de son attaque, à plus forte raison si Habib Diallo est transféré. Quelques noms circulent déjà avec des pistes farfelues (Kostas Mitroglou), réchauffées (Nolan Roux) ou inédites (Ronny Rodelin)."

Entraîneur des U17 nationaux, Christophe Chaintreuil nous a confirmé l'information donnée sur le forum par notre fidèle potonaute lili à la mi-journée : il quittera le club en fin de saison, après le tournoi de Maclas-Pélussin qui se déroulera du 7 au 9 juin.

"J'ai décidé de quitter l'ASSE. Le club voulait me garder mais je n'étais pas d'accord avec sa proposition. Déjà je n'ai eu une discussion que la semaine dernière, c'était un peu tard dans le timing. Au-delà de ça, j'avais posé certaines conditions, certaines exigences. Eux n'ont pas jugé bon de faire les efforts. Je pense avoir certaines compétences, un certain vécu. Je n'ai pas donné suite à la proposition du club, on ne s'est pas mis d'accord sur l'aspect financier. J'aurai passé des bons moments pendant 18 mois en tant que formateur stéphanois. Si j'avais pu rester dans d'autres conditions, ça aurait été avec plaisir mais c'est la vie, c'est comme ça !"

Succédant à Jean-Louis Gasset en conférence de presse, Roland Romeyer est revenu sur le départ de l'entraineur Stéphanois tout en indiquant que rien n'était encore décidé concernant le futur entraineur des Verts. Extraits :

"J’aime l’homme parce qu’il est franc. J’ai passé un week end particulier avec ce match et ce peuple vert en joie. De l’autre côté je savais que c’était là que le plus difficile commençait. J’espérais qu’il change d’avis. J’accepte et respecte sa décision avec un très grand regret. Pour moi, c’est le plus grand entraîneur de l’ASSE depuis que je suis au club. Et je suis au club depuis très longtemps.

Les supporters ont la même analyse que moi. Tout le monde essaie de le raccrocher. Je ne remercierai jamais assez Jean-Louis Gasset d’avoir apporté de la joie au peuple vert. La décision de Jean-Louis Gasset m’a été donnée officiellement hier. Pour le prochain entraîneur, il est trop tôt pour prendre une décision définitive. Je demanderai des conseils et notamment à Jean-Louis.

J’ai l’expérience de la succession de Christophe Galtier qui a été un fiasco. J’ai ma petit idée. Nous voulons continuer le travail mis en place par Jean-Louis Gasset. Nous allons essayer de trouver l’entraîneur le plus compétent pour continuer ce projet.

La plus belle fille au monde ne peut donner que ce qu’elle a. En tant que gestionnaire de l’ASSE, j’ai mené à bien ma mission depuis 2010. Nous sommes le seul club en France à avoir présenté des comptes positifs."

Lors de la conférence de presse du jour, Jean-Louis Gasset a confirmé son départ de l'ASSE après le match de vendredi à Angers. Extraits :

"J’ai pris la décision de rentrer chez moi. Ma mission s’est faite en deux temps. D’abord sortir le club d’une situation délicate. Déjà après cet épisode je me suis posé la question si je continuais l’aventure. Je savais qu’il fallait ramener Saint Étienne en Europe. On a eu pas mal de soucis : VAR et blessures. Malgré ça on a gardé le cap pour terminer à la quatrième place. L’objectif est atteint."

J’ai fini rincé. Une fois que l’on a réussi l’objectif se pose la question dans quel état on se trouve. On finit très fatigué. Quand on arrive à un âge mûr on se demande quelles sont les priorités. J’ai choisi la famille : je rentre chez moi. Je n’abandonne pas. Je ne suis pas en état. Je n’ai plus l’énergie. Je n’abandonne rien du tout. On a remis le club là où il devait être.

J’avais décidé depuis quelque temps. Je savais ce que j’allais faire. Je ne pouvais pas noircir le tableau samedi soir avec des gens qui étaient heureux. On a vécu 18 mois magnifiques. Le destin a voulu que l’on enfonce le clou dans un stade en folie. Pour moi la mission s’est terminée en apothéose.

Les gens me demandent de rester. C’est magnifique. Je reviendrai à Geoffroy-Guichard pour des matchs de coupe d’Europe et je me dirai que j’aurai participé à tout ça. Rien n’aurait pu me faire changer d’avis. Rien ne peut lutter avec ma famille.

Il me reste l’accueil des gens. Après le public a Geoffroy-Guichard, quand on est sur le terrain, là c’est le frisson totale. Ça restera gravé à vie. Je veux rentrer chez moi et me reposer. Je suis très fatigué. Plus vous avancez dans l’âge, plus vous mettez du temps à récupérer.

Avec la direction il y a eu des frictions normales. C’est l’entraîneur qui doit toujours s’adapter. Ce n’est pas une décision facile à dire a des joueurs, des journalistes. Je ne suis pas à la place des joueurs mais ils ont des contrats. Il y aura un arrangement avec le club pour savoir si c’est possible ou non.

Ghislain Printant était déçu. Il a le droit mais c’est mon choix. Ce n’est pas moi qui vais choisir mais il a plusieurs avantages : il a de la bouteille, connaît la Ligue 1 et connaît le groupe par cœur."

Comme évoqué précédemment, Roland Romeyer a confirmé lors de la conférence de presse le départ en retraite de Dominique Rocheteau :

"Je suis allé le chercher, il y a dix ans, à Blois, avec son épouse. Je lui avais dit: "Tu es une icône. Viens dix ans avec moi et après, tu iras rejoindre ta Charente." Et, hier matin, Dominique est venu me rappeler ce que je lui avais dit. Il va avoir 65 ans (Roro se met à pleurer). Et il m'a dit : "Je vais prendre ma retraite."

Alors que 3 jours après la fête dans le Chaudron, l'ambiance aurait dû être légère à l'Etrat aujourd'hui, c'est sous les sifflets des supporters que Roland Romeyer est apparu au moment de la reprise de l'entrainement.

Déployées par les Magic Fans présents, les banderoles de soutien à JLG étaient sans équivoque : "Dirigeants, acceptez les conditions exigées", "Magic Fans de tout coeur avec coach Gasset", "Cette saison ne peut pas se terminer par ton départ de Sainté", et "JLG, tout le peuple vert te réclame 50 épisodes supplémentaires".

Une conférence de presse est prévue à 16h30.

Venant de faire remonter le Servette dans l'élite du football suisse, l'ancien défenseur stéphanois Alain Geiger a évoqué hier ses deux vertes années (1988-1990) sur le site officiel de son club.

"Saint-Etienne, pour moi, c’était un aboutissement. Ce club m’avait déjà sollicité lorsque j’avais 15-16 ans. A l’époque, je ne voulais pas quitter le Valais et ma famille pour partir seul dans un centre de formation. Une fois là-bas en tant qu’adulte, j’y ai énormément appris. Le milieu y est pointu, des médias aux joueurs, en passant par les dirigeants ou la fédération. J’ai joué dans les grandes villes, Paris, Marseille, Bordeaux, dans de grands stades. Je voulais vraiment sortir de la Suisse pour connaître un autre championnat et progresser autrement. C’était un rêve."

Selon RMC Sport, Dominique Rocheteau va quitter son poste de directeur sportif pour prendre sa retraite. Pour rappel, le 29 juin 2010, l'Ange Vert avait été nommé vice-président du conseil de surveillance de l'ASSE, avant de devenir coordinateur sportif du club puis directeur sportif. 

Dans un match capital pour décrocher la dernière place qualificative pour l'Europa League en Turquie, Antalyaspor a conservé ses chances en s'imposant 3-0 contre l’actuel 5ème, le Malatyaspor de Danijel Aleksic. Mevlüt Erding a grandement participé à la fête en inscrivant les 2ème et 3ème buts de son équipe. Ce qui lui permet de prendre la 9ème place du classement des buteurs avec 11 buts, une unité devant notre ex-serbe.

En grande difficulté depuis le début du championnat norvégien, Rosenborg a quitté la zone rouge ce week-end grâce à sa victoire 3-2 contre Mjondalen. Auteur de son premier pion de la saison, Alexander Söderlund a inscrit le but victorieux lors de ce match de la 9e journée.

Autoproclamée "bible du football", France Football met l'avant-centre slovène des Verts dans l'équipe type de la 37e journée :

Bernardoni (Nîmes) - Celik (Lille), Da Silva (Rennes), Kehrer (QSG), Traoré (Nantes) - Sanson (OM), Golovine (Monaco) - Cornet (vilains), Depay (vilains), Mbappé (QSG) - Beric (ASSE).

Comme le souligne l'agence de statistiques sportives Opta, Jean-Louis Gasset affiche 1,75 point par match avec Saint-Etienne en Ligue 1, le meilleur total pour un entraîneur stéphanois dans l’élite depuis Robert Herbin entre 1972 et 1983 (1,85). A titre de comparaison, Galette en a pris 1,53, Oscar Garcia 1,5, Laurent Roussey 1,33, Alain Perrin 1,07... et Julien Sablé 0,33 !

 Selon les stats de Canal Plus, JLG n'est battu que par Batteux !