
Les U15 avec brio contre les San-Priods
10/03 21:34
Keryann Merat, arrivé du FC Echirolles l'été dernier, auteur d'un doublé.
Les U15 de Jean-Philippe Primard restaient sur trois nuls (et une victoire) lors de leurs quatre derniers matchs et ils comptaient bien sur la réception du club partenaire de Saint-Priest pour renouer avec la victoire. Ils ont atteint leur objectif, somme toute assez facilement, en l'emportant sur le score net de 3 à 0.
Les Verts, avec le vent dans le dos, allaient très rapidement ouvrir la marque. Après une récupération en milieu de terrain, Beni Seda Mfukumoko était servi dans l'axe droit à une trentaine de mètres du but. Il ajustait un ballon entre deux défenseurs pour Keryann Merat, côté gauche, qui rentrait dans la surface, fixait le gardien pour marquer d'une frappe croisée au sol. (1-0, 3ème).
Quelques minutes plus tard, à la suite d'un beau une-deux entre Beni Seda Mfukumoko et Keryann Merat, ce dernier concluait d'un piqué du gauche au-dessus du gardien. (2-0, 16ème). C'était le score à la mi-temps, mi-temps que les Stéphanois avaient bien maîtrisée.
Le second acte allait être plus délicat, les San-Priods, le vent dans le dos, occupaient le camp des Verts qui restaient solides défensivement et qui auraient même pu marquer en contres, notamment par Keryann Merat échouant dans son face-à-face avec le gardien. Le sort du match se scellait à cinq minutes de la fin. Sur un centre, Beni Seda Mfukumoko se prolongeait le ballon pour lui-même, de la tête, et du point de penalty plaçait une demi-volée au sol qui faisait mouche. (3-0, 75ème).
La composition : Lolic - Hospital, Fenkrouz, Abdellaoui, Herek - Marmorat, Jetishi, Gauthier (Besson 75ème) - Seda Mfukumoko, Othman (N'Joya N'Gapout 30ème), Merat (Othman 70ème).
La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons gagné le toss et commencé avec le vent dans le dos.Cela nous a permis évidemment d'occuper plus facilement le camp adverse et de marquer rapidement, puis de faire le break.Mais je n'oubliais le match de Grenoble où nous menions 2-0 au bout de dix minutes avant d'être très vite rejoints. Là, ce n'a pas été le cas. Nous avons fait un bonne mi-temps avec de la maîtrise collective, même si, parfois, nous avons trop porté le ballon. Nous avons eu de belles situations avec des occasions.Nous avons abordé la deuxième mi-temps avec confiance, mais aussi méfiance, car le vent allait maintenant être face à nous. Saint-Priest a joué dans notre camp, prenant le jeu à son compte durant vingt-cinq minutes, mais les jeunes se sont montrés solides dans les duels, solides défensivement. Les espaces se sont ouverts, nous avons placé quelques contres, et, avec la vitesse de Keryann Merat, nous avons été très près d'aggraver le score. En résumé, ça a été un bon match avec de la maîtrise, des actions, des buts. Nous avons parfois souffert mais nous avons su nous accrocher."
U17N : un carton contre Dijon
10/03 20:26
Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum cet après-midi grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial à L'Etrat : les U17 nationaux ont cartonné leurs homologues dijonnais 4-0 cet après-midi sur le terrain synthétique Georges Bereta.
Auteurs d'une première période laborieuse et approximative, les Stéphanois ont quand même eu le mérite d'ouvrir le score à la 39e minute sur un penalty obtenu par Mathys Saban et transformé par Yanis Lhery. Beaucoup plus convaincants dans le jeu après la pause, les Verts ont fait le break dès la 50e sur un corner tiré par Louis Mouton et remis par Ishem Khoutri pour Saidou Sow (photo). Sur un centre tendu de Marie-Gaël Mukanya, Lucas Gourna a tué le match à l'heure de jeu. Sur une passe de Jordan Morel, Yanick Venus a enfoncé le clou à la 80e.
Les Verts consolident leur troisième place mais comptent toujours 4 points de retard sur le FC Lyon et 2 sur les vilains.
La compo : Bourbia - Khoutri, Sow, Vernet, Calodat - Mouton, Fethiddine (Morel, 70'), Gourna - Saban, Lhery (Bonnemain, 80'), Mukanya (Venus, 64').
La réaction de Christophe Chaintreuil : "On n'a pas fait une bonne entame de match. On a manqué de justesse technique, on a perdu des ballons, on n'arrivait pas à enchaîner. On a fait une bien meilleure deuxième mi-temps. On n'a jamais été mis en danger."
Les U19 ont croqué les Crocos
10/03 19:11
Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : sur le même terrain synthétique et sur le même score sans appel que la réserve le 25 août dernier, les U19 ont croqué les Crocos 3-0 cet après-midi à Nîmes. Solides deuxièmes, ils restent à quatre points du leader montpelliérain avant de recevoir les Dogues dimanche prochain en quart de finale de Coupe Gambardella.
Sur un coup franc côté droit obtenu par Abdoulaye Sidibé et magnifiquement tiré du pied gauche par Victor Petit, Clément Roubat a ouvert le score dès la 11e minute d'un coup de tête imparable. Sur une tentative de lob, Nathan Crémillieux a dû s'arracher pour empêcher les Crocodiles d'égaliser à la 19e. Plusieurs fois mis en danger par le percutant numéro 11 gardois, les Stéphanois ont failli doubler la mise à la 37e mais Abdoulaye Sidibé, parfaitement mis en orbite par Bilal Benkhedim, a perdu son duel face au portier nîmois.
Deux minutes après un but justement refusé aux Nîmois pour hors jeu, les Verts ont fait le break à la 53e : lancé par Maxence Rivera, Abdoulaye Sidibé a vu son tir repoussé par le gardien sur un Kelian Mersel altruiste, qui a préféré offrir un caviar à Bilal Benkhedim plutôt que de tenter sa chance. Les locaux auraient pu revenir au score à l'heure de jeu mais Nathan Crémillieux a encore fait un arrêt décisif. Bien servi par Dylan Durivaux, le tonique Maxence Rivera a tué le match d'une belle frappe enroulée du droit. Zakaria Bengueddoudj aurait pu corser l'addition en fin de match sans le bel arrêt du portier gardois.
Crémillieux - Djile, Tshibuabua, Roubat, Durivaux - Petit, Gabard (Aymar, 65'), Mersel - Benkhedim (Bengueddoudj, 54'), Rivera, Sidibé (Messili, 60')
La réaction de Razik Nedder :
"Je nous ai trouvés solides défensivement. On a voulu les chercher, les empêcher de jouer long. En les forçant à jouer court, ils nous ont rendu des ballons. On a réussi à récupérer des ballons en étant haut sur le terrain, c'était intéressant. Nathan a été solide, notamment sur les coupe de pied arrêtés. Défensivement, on n'a pas concédé de grosses ocases dans le jeu. Dans l'animation offensive, on a eu un peu de mal en début de match. Les garçons ont su trouver la solution. On sortait le ballon en 3-5-2 et on revenait en 4-3-3 quand on ne l'avait plus. Petit à petit, après la vingtième minute, on s'est mis à sortir les ballons, à être plus présent. Je nous ai trouvés matures dans l'utilisation du ballon malgré la jeunesse de l'équipe, Bryan, Marvin, Abdou et Max étant des U17. On n'a pas tremblé, on a su tenir le jeu. Je nous ai trouvés assez bons aujourd'hui, plutôt fluides dans l'utilisation du ballon. L'équipe tourne beaucoup mais on arrive à garder une qualité de jeu et les résultats qui vont avec. Cela montre la qualité de ce groupe qui a enregistré le retour de Louka Aymar. C'est un milieu de terrain talentueux qui a fait une belle entrée. On poursuit notre série. Si on avait perdu aujourd'hui, ça n'aurait pas été mort mais très compromis de revenir sur Montpellier.
On est toujours dans la course en championnat et on va maintenant pouvoir se projeter sur la Gambardella. Lille a une belle équipe, elle a un style différent de ce qu'on a pu jouer jusque-là. On s'est bien renseigné sur cette équipe, on la connaît très bien. C'est une équipe joueuse, avec de bons petits joueurs de ballons. Ce sera un match intéressant. On est content de le jouer chez nous, ça évite un long voyage. On va préparer la rencontre tranquillement. On a à coeur de faire quelque chose de grand chez nous. On ne veut pas sortir de cette compétition. On forme les gamins pour gagner les matches avec un projet de jeu bien défini. On est joueur. On ne fait pas de la championnite mais si on peut aller au bout en championnat et si on peut aller au bout en Gambardella, on ira. On y croit. Eh tout cas c'est très formateur pour les garçons. Dans la préparation, dans la gestion de l'émotion, c'est très important.
Sainté tué par une flèche lilloise
10/03 17:11
Alors que l'on s'acheminait vers un match nul et vierge, un énième contre lillois, à la 88ème minute, allait être le bon. Sur un centre raté de Wahbi Khazri, Nicolas Pepe partait en contre-attaque sur le côté droit et repiquait dans l'axe. Sa frappe contrée par Neven Subotic trompait Stéphane Ruffier. Les Verts ne pouvaient revenir au score et voyaient même rouge à deux reprises. Tout d'abord Mathieu Debuchy écopait d'un deuxième carton jaune pour une altercation avec Jonathan Ikoné avant que Wahbi Khazri ne soit renvoyé directement au vestiaire pour avoir discuté avec l'arbitre Mickaël Lesage.
Que retenir de ce match, sinon que les Verts n'y arrivent vraiment pas contre les équipes mieux classées. Ils se sont heurtés à une solide défense lilloise et ont été en permanence sous la menace des contres adverses, menés le plus souvent par Nicolas Pepe et Jonathan Ikone qui se sont heurtés à un bon Stéphane Ruffier. Côté stéphanois, on ne retiendra que l'occasion de Robert Beric, à la 35ème : bien servi par Rémy Cabella, le Slovène se retournait et frappait en pivot. Mais Mike Maignan détournait in-extremis du pied.
Au classement, les Verts rétrogradent à la 6ème place, devancés par Reims à la différence de buts. Ils devancent toujours Montpellier, tenu en échec par Angers.
Wahbi vu par Gigi
10/03 09:04
Nouveau sélectionneur de l'équipe de Tunisie, Alain Giresse évoque dans La Voix du Nord le match dans le match qui opposera cet après-midi son capitaine au meilleur buteur des Dogues.
"Wahbi Khazri a passé un palier. Il est dans un âge de maturité où l’on prend conscience de ce que l’on est capable de faire, de débloquer une situation. C’est une période de sensation agréable. Avec Nicolas Pépé, je suis un peu surpris mais je n’ai pas tous les éléments. Christophe Galtier l’est sans doute beaucoup moins car il est au contact avec lui au quotidien. J’ai eu des attitudes admiratives avec ce joueur cette année car il assure le spectacle
Wahbi est un droitier, moins dans la percussion que Pépé, mais plus dans la subtilité. Sa frappe de balle est puissante, on a pu le constater contre Marseille et il a aussi cette justesse dans le jeu. Il peut aussi être moins offensif que Pépé en ayant un rôle dans le jeu. Pépé s’exprime avec de la vitesse et de l’efficacité. Et son pied gauche est d’une précision terrible. On l’a encore vu avec son ouverture du score contre Nice. Au bout d’une longue course, il a trouvé un angle incroyable.
C’est un match où Khazri et Pépé vont forcément avoir envie de briller. Il faudra être attentif au début de match, suivre si les deux hommes sont dans de bonnes dispositions mais aussi bien épaulés par le collectif. Comme c’est à Saint-Étienne et qu’on sait que Pépé aime les espaces, c’est peut-être une issue. Khazri est moins demandeur d’espaces mais il a d’autres atouts à faire valoir. En tout cas, Ils ont tous les deux la capacité de faire basculer le match sur une action."
Platini défend l'Esprit (2)
10/03 08:39

Comme il l'avait fait il y a cinq jours dans la Pravda, l'ancien meneur de jeu des Verts et des Bleus défend l'esprit du football dans Le Journal du Dimanche en réitérant son opposition à la VAR. Extraits.
"Au cours de mes années passées à l’International Board, j’ai toujours essayé de défendre le jeu et de protéger les joueurs. Ce qui s’est passé mercredi a simplement confirmé mes dires. En l’occurrence, le joueur parisien se retourne et le ballon vient lui taper le bras. C’est involontaire. L’arbitre a fait ce qu’il devait faire en sifflant corner, et puis des gens lui ont dit qu’il devait y regarder de plus près. Or, décréter que tout contact de la main doit être sanctionné d’un penalty, c’est aller contre l’esprit du football, contre le jeu. Et ça risque de conduire à des situations où, plutôt que d’ajuster leur centre ou leur tir, les joueurs vont d’abord viser la main du défenseur.
Les arbitres essaient de se protéger et on a voulu leur faire plaisir, mais ce n’est pas à eux que j’en veux. J’en veux à ceux qui les dirigent. Le football est un jeu dans lequel les arbitres n’ont qu’à se démerder pour bien arbitrer. Ils doivent s’adapter au football, pas l’inverse. Quand on fait appel à la vidéo, les quatre mecs dans leur camion se soucient plus de voir s’il y a eu main plutôt que faute. Idem quand un joueur touche un adversaire dans les 18 mètres : on dit « Il y a contact, donc penalty. » Non, toucher ne signifie pas forcément faire faute. Depuis le début, je suis contre la VAR car, quand j’étais joueur, je me suis aperçu que les télévisions ne disaient pas toujours la vérité du terrain.
Je ne rejette pas tout. Ce qui permet de vérifier les lignes, le ballon entré ou pas dans le but, le hors-jeu, la faute à l’intérieur ou à l’extérieur de la surface, c’est plutôt positif. Mais pour ce qui est sujet à interprétation, les fautes, les mains, là c’est plutôt négatif. Les polémiques sont toujours aussi fréquentes. On me dit : « Oui, mais il faut être moderne, les docteurs aussi utilisent la technologie. » OK, mais le football ne reste qu’un jeu. Je comprends que c’est aussi un monde d’enjeux. Qu’un but peut te reléguer en 2e division ou te qualifier en 2e phase de Ligue des champions, avec 20 ou 30 millions à la clé. Mais je crois aussi que les arbitres devraient d’abord être sur les terrains plutôt qu’en train de bouger des manettes. Là, on a l’impression que celui qui officie sur la pelouse est commandé par ceux qui sont installés en tribunes.
Je pense que les arbitres auraient dû râler quand on leur a imposé ce système. Ou alors c’est la faillite de l’arbitrage, la faillite de tous ceux qui ont essayé de les former pendant des années. J’ai toujours pensé que l’arbitrage n’était pas assez bon et que c’était une connerie d’avoir un seul arbitre. C’est pour ça que j’en ai mis plus quand j’étais en responsabilité. Mais Blatter les a figés derrière les buts, et tout le monde s’est demandé à quoi ils servaient. Il a fait ça tout simplement parce que ce n’était pas son idée.
Il y a plein d’exemples qui montrent que l'assistance vidéo, c’est du bricolage. Celui de la finale de la Coupe du monde est frappant. Le Croate prend la balle sur la main après un duel de la tête. Il ne le fait pas délibérément, l’action se passe en un millième de seconde. Mais quand, ensuite, on passe un super-ralenti qui dure trente secondes, on a l’impression que la main est volontaire. On est là dans une caricature de l’arbitrage vidéo. Je l’avais dit à l’époque, mais tout le monde s’en foutait puisque la France était championne du monde."
Un Ribar sinon rien
10/03 08:05

Ancien milieu de terrain des Verts et des Dogues, Jean-Luc Ribar s'est confié au Progrès avant le choc qui opposera les deux clubs cet après-midi dans le Chaudron.
"Ce que les Lillois font depuis le début de saison est impressionnant. Tous leurs adversaires sont désormais au courant de leur manière de jouer, le plus souvent en attaques rapides. Mais personne n’a vraiment réussi pour le moment à trouver la parade. S’il fallait définir leur façon de jouer, ce serait : très fort, très juste, très technique. Jonathan Ikone est tous les bons coups. Ce qui est intéressant et fait la différence, c’est qu’ils sont capables d’aller très vite à la récupération du ballon et de jouer à la fois vite en quelques passes, tout en restant justes techniquement.
Souvent, les buts lillois démarrent d’un exploit individuel d’un joueur qui efface deux adversaires avant d’enchaîner collectivement. Parfois, ils ont du déchet mais ils ne changent pas de manière de jouer pour autant. C’est un signe de confiance. Leao est un joueur en devenir qui a beaucoup de qualités. Khazri est un excellent buteur mais lorsque l’équipe adverse arrive à le museler, ça réduit considérablement les forces offensives de l’ASSE. Je pense que Lille est capable de marquer des buts contre n’importe quelle équipe et que les Verts, bien que Gasset soit obligé de faire des rafistolages, ont les moyens de leur tenir tête. Je vois bien un 2-2."
Galtier encensé
10/03 07:45

Avant de faire son imminent retour dans le Chaudron, Christophe Galtier est encensé dans la Pravda par plusieurs de ses anciens collaborateurs stéphanois.
Alain Perrin : "Quand il lui a été proposé de devenir numéro un , il n'était pas forcément demandeur Il était encore joueur, proche du groupe, avec un langage dur mais aussi beaucoup d'empathie. Je l'ai encouragé à prendre la suite quand il m'a demandé si cela ne me gênait pas. Il est vraiment devenu entraîneur quand il a pris ma succession. Ce métier consiste à faire des choix, des arbitrages. Tu n'es pas entraîneur quand tu es adjoint. Il n'est pas resté à Saint-Étienne la saison de trop. À Lille, il a mis en place une stratégie pragmatique. Il laisse les joueurs s'exprimer dans ce système en leur inculquant un esprit de compétition. Et, à partir d'une bonne défense, il ne bride pas leur vitesse. Il compose aussi avec Luis Campos et un staff avec lequel il est chargé de piloter la Ferrari."
Alain Blachon : "Quand on veut réussir, on s'entoure des meilleurs à tous les postes. Il a changé plusieurs fois d'encadrement, ce qui signifie qu'il n'était pas totalement satisfait de la collaboration, qu'il voulait se remettre en question de manière permanente. La façon dont il a géré le LOSC après Bielsa s'appuie sur son vécu avec les Verts lors de sa première saison d'intérimairel a maintenu le cap sans mettre une trop grande pression. Il a câliné les joueurs quand ils perdaient. Il était mesuré lors des succès. Et il a toujours répété que le maintien se jouerait dans les derniers matches."
Jérémie Janot : "Il sait très bien manier la carotte. D'une façon juste et loyale. Il m'a toujours dit : "Tu seras mon gardien sauf si je recrute Douchez ou Ruffier." Il était proche mais il pouvait te rentrer dedans. Et finalement admettre qu'il s'était trompé après une bonne discussion. On n'était pourtant pas faciles à gérer mais il a excellé dans la communication et le management. Il a souvent une vision à long terme. Ce n'est pas un mec de coups mais un stratège."
Stéphane Tessier : "Il a progressé par un investissement acharné. Et dans le pilotage, la gestion technico-tactique des rencontres. Il était observateur de tout ce qui se passait dans ce milieu et plus généralement dans le monde de l'entreprise."
19 pour mordre les Dogues
09/03 22:10
Jean-Louis Gasset a communiqué un groupe de 19 joueurs sans surprise au niveau des absents puisque Loïc Perrin, Gabriel Silva, Kevin Monnet-Paquet, Yanis Salibur et Loïs Diony ne seront pas là, comme prévu, pour mordre les dogues lillois de Christophe Galtier et Thierry Oleksiak.
Les jeunes sont présents en nombre dans le groupe avec Théo Vermot, Mickaël Panos, William Saliba, Makhtar Gueye, Arnaud Nordin et Lamine Ghezali dont on salue le retour au plus haut niveau.
Le groupe : Ruffier, Moulin, Vermot - Debuchy, Panos, Subotic, Saliba, Kolodziejczak, Polomat - M'Vila, Aït Bennasser, Vada, Cabella - Hamouma, Ghezali, Gueye, Beric, Khazri, Nordin.
Les U17R s'envolent
09/03 21:49
Kenan Fakili, auteur du premier but.
Les U17 régionaux de Sylvain Gibert recevaient aujourd'hui, à midi, sur le synthétique Bereta, l'équipe de Misérieux-Trévoux, une équipe classée à la cinquième place. Ils comptaient bien conforter leur place de leaders. Ils y sont arrivés sans difficulté en l'emportant par 4 à 0, et, comme dans le même temps, leur dauphin, Echirolles, a été battu par Valserine, les jeunes Verts comptent désormais six points d'avance sur leur suivant.
Il n'y a pas eu de round d'observation puisque les Stéphanois ont ouvert rapidement le score. A la suite d'un beau mouvement à trois, couloir gauche, Kenan Fakili, en position excentrée, glissait le ballon dans la cage. (1-0, 5ème).
Ils enfonçaient le clou deux minutes plus tard. Un beau mouvement collectif parti de derrière voyait Faël Ahmane renverser le jeu pour Jessime Yahiaoui qui remettait en une touche de balle, dans la surface, pour Marwan Ouroui, lequel plaçait une frappe sous la barre. (2-0, 7ème).
Les Verts continuaient à jouer, monopolisaient le ballon, trouvaient les montants à deux reprises, avec notamment, un beau tir de Victor Monteiro. Ce dernier, après un pressing de Jessime Yahiaoui et une récupération plein axe, inscrivait le troisième but d'une frappe de 25 mètres sur laquelle le gardien n'était pas irréprochable. (3-0, 29ème). C'était le score à la mi-temps.
La deuxième mi-temps des Verts était de moins bonne qualité mais ils parvenaient tout de même à aggraver la marque. Sur un bon ballon par-dessus la défense de Jessime Yahiaoui, Marwan Ouroui devançait le gardien sur la prise de balle et parvenait à marquer dans le but vide. (4-0, 69ème).
En fin de match, il fallait toute la vigilance du gardien Alexandre Jammes, pas encore sollicité mais concentré jusqu'au bout, pour réaliser un bel arrêt sur sa ligne et, dans le temps additionnel, une sortie judicieuse qui permettait aux Verts de garder leur cage inviolée.
La composition : Jammes - Camara-Sarr (Diallo 70ème), Boli, Ahmane (cap) - Yahiaoui, Monteiro, Fatah, Fakili (Grillet 45ème, Fakili 70ème), Diallo (E.Mouton 45ème) - Marwan Ouroui (Bozi 75ème), Bozi (Moyo 55ème).
La réaction de Sylvain Gibert : "C'était le premier match d'une importante série de quatre que nous allons disputer en ce mois de mars. Il fallait donc bien entamer cette série, sur le plan comptable, mais aussi pour valider nos progrès en montrant ce que nous étions capables de faire dans le jeu. Nous avons réalisé une excellente première mi-temps, que ce soit au niveau de la maîtrise du jeu, des beaux mouvements, des disponibilités, des enchaînements ou des occasions que nous nous sommes créées. Le score de 3 à 0 au repos était largement mérité. J'ai demandé aux joueurs de continuer à faire le jeu, à garder cette maîtrise qui nous permettait d'être dangereux, à ne pas tomber dans la facilité. J'ai opéré des changements pour donner du temps de jeu à tout le monde, pas pour sanctionner des performances. Le contenu a été moins bon, avec un peu plus de ballons portés, de déchets techniques, moins de situations créées. Il n'a pas été à la hauteur de ce que nous avons proposé en première mi-temps. Pour passer un palier nous devons être plus constants tout au long du match."
N2 : Sainté a gagné contre Colomiers
09/03 19:55

Vous avez pu suivre cette rencontre de la 21e journée de National 2 en direct sur notre forum : après trois matches nuls, la réserve a renoué avec la victoire ce soir à Aimé-Jacquet aux dépens du 5e Colomiers.
Dominateurs et collectivement intéressants face à des visiteurs dangereux car rapides sur les contres, les Verts n'ont pas réussi à convertir leurs occasions en première période (tirs de Kenny Rocha Santos et d'Alexandre Valbon, coup franc excentré puis retourné de Dylan Chambost).
Sur un coup franc obtenu par Cyril Martin-Pichon, le numéro 7 capverdien a enroulé des vingt mètres une belle frappe du droit qui a frôlé le cadre à la 48e. Un quart d'heure plus tard, sur une belle ouverture de Kenny, Charles Abi a inscrit le but victorieux en enchaînant un crochet dans la surface et un parfait plat du pied gauche.
Le prometteur international U19 aurait réalisé un doublé à la 75e sans la parade décisive du portier haut-garonnais. Déjà expulsé à Montpellier il y a trois mois, le défenseur central Wesley Fofana a vu rouge à la 85e pour avoir eu des mots avec l'arbitre, un Columérin ayant ensuite été exclu à l'entame du temps additionnel.
La compo : Bajic - Halaimia, Nade, Fofana, Mezaber - Martin-Pichon, Kenny, Valbon, Chambost (c) - Tormin (Fleury, 67'), Abi.
La réaction de Laurent Batlles : "C'est un très bon résultat à mon sens mérité vu la physonomie du match. On s'est créé des occasions, on a montré un contenu satisfaisant dans le jeu. Je suis très fier des joueurs, on avait très bien travaillé cette semaine. Le match a eu un bon rendu. Je suis juste déçu par l'expulsion de Wesley, qui sera suspendu pour le quart de finale de Gamberdella dans huit jours contre Lille. Prendre un carton comme ça à trois minutes de la fin et c'est embêtant pour la suite. On a joué très jeune devant avec Tyrone et Charles, qui nous a délivrés après l'heure de jeu. Sur ce bon ballon en profondeur de Kenny, il a su faire la différence athlétiquement et a parfaitement conclu cette action. Charles a encore fait un bon match en demandant le ballon dans la profondeur, il a mis du rythme et des courses. On est très content de cette victoire, il faut absolument qu'on arrive encore à gagner deux ou trois matches pour assurer le maintien. Cela ne sera pas facile mais c'était important de s'imposer à nouveau à domicile."
Tous fanas de Bamba
09/03 19:21

Dans Le Figaro, l'attaquant lillois Jonathan Bamba reçoit les éloges de ses anciens formateurs stéphanois.
Lionel Vaillant : "Jo est un bon mec, réservé en dehors du terrain, quelqu’un de très respectueux, à l’écoute des conseils. Je continue d'échanger avec lui par sms de temps en temps. A ses débuts chez nous, il n'avait pas encore la technique fine qui est la sienne aujourd’hui, domaine dans lequel il a beaucoup progressé. Je me rappellerai toujours que ses copains célébraient la victoire en finale du championnat U17 sur le terrain et lui, il faisait la tête ! Jonathan était venu s’excuser auprès de nous car il était déçu de sa prestation, s’en voulait. C’est un perfectionniste."
Gilles Rodriguez : "J’aide nos jeunes à trouver des stages dans le cadre de leur scolarité. “Jo” avait passé trois semaines à la mairie de Saint-Priest-en-Jarez et y avait marqué les personnes qu’il avait côtoyées par sa gentillesse, son sérieux, sa disponibilité. Jo, son plaisir, c’était de jouer. Il revenait avec nous sans souci, ce qui est parfois difficile pour certains. On a vraiment pu s’appuyer sur lui, c’était un cadre de l’équipe. Par ses qualités, sa maturité et son implication, il avait tout fait pour emmener l’équipe avec lui. Allan et lui sont très intelligents, même jeunes, ils voulaient déjà gagner des titres et avaient fait le nécessaire pour y parvenir. Jonathan a connu une belle évolution, c’est un garçon qui a su écouter les conseils dans le travail de placement, de replacement. Il en est récompensé, d’autant que le jeu du Losc lui convient bien avec ces attaques rapides."
Abdel Bouhazama : "On est encore en contact, il m’a offert son maillot quand Lille est venu jouer ici. Jonathan n’oublie pas les gens qui ont compté pour lui, c’est tout à son honneur. Il avait du volume, cette capacité à tenir son couloir offensivement et défensivement. Allan était très extraverti quand Jonathan était beaucoup plus simple dans ses tenues, son attitude. Il était plus rassurant pour ses entraîneurs-formateurs car il offrait davantage de garanties en termes de travail, de sérieux, d’implication. Ils étaient toujours ensemble, formaient un petit groupe très sympa avec quelques autres comme Axel Kacou, Nathan Dekoke et Ben Karamoko. Avec les pros, c’était un élément prometteur, mais le club jouait le Top 5 et la Coupe d’Europe, l’exigence était très élevée. Il avait un avenir, mais n’offrait pas assez de garanties dans l’immédiat. C’est un garçon qui avait besoin de post formation, de jouer, de sentir de l’affection, de l’intérêt. Notre entraîneur, Stéphane Moulin, lui a donné tout cela et Jonathan nous avait bien rendu cette confiance. On aurait d’ailleurs bien aimé pour voir le conserver. Sa situation lui a fait prendre conscience qu’à un moment, il faut sortir les griffes pour se faire respecter. Il devait grandir, trouver sa place dans un vestiaire avec des tauliers… Il a su enlever ses habits de petit garçon. Jonathan a peut-être mal vécu cette période, mais elle l’a fait grandir et lui a fait prendre conscience que le monde professionnel n’est pas celui des Bisounours."
Bergessio dans les mailles de Zamora
09/03 14:46

D'une frappe croisée du gauche, l'ancien avant-centre stéphanois Gonzalo Bergessio (34 ans) a marqué avant-hier en Copa Libertadores l'unique but de la victoire du Nacional Montevideo sur le terrain du champion vénézuélien Zamora.
Le Coq Sportif veut jouer la prolongation
09/03 10:35
Directeur du marketing au Coq Sportif, Patrick Ouyi (aux côtés de Roro sur la photo) s'est confié à la Pravda. Extraits.
"Le contrat avec l'AS Saint-Étienne se termine la saison prochaine en 2020... Nous sommes en pleine discussion, c'est un secret de polichinelle. On croise les doigts et on espère qu'ils vont continuer avec nous. Combien de maillots de l'ASSE vend on chaque année ? On ne communique pas les chiffres et ce n'est pas un critère déterminant. Aujourd'hui, en France, la vente de maillots est très connectée aux résultats sportifs. Il n'y a pas ce phénomène plus allemand ou anglo-saxon, qui fait que les supporters achètent le maillot chaque année. Le soutien est là mais dans les stades français, on voit énormément de maillots qui datent de 5, 10 ou 15 ans ! En France, pour vendre beaucoup de tuniques, il faut gagner.
En 2009, on s'est fait une feuille de route entre Marc-Henri Beausire et d'autres figures du Coq, dont Yannick Noah. Et l'on s'est dit : "demain dans un monde idéal, quels sont les grands symboles dans lesquels le Coq aurait la légitimité de fonctionner". Chacun avait sa vision, et on s'est défini une liste. Quatre anciens partenariats étaient évidents : le Tour de France, la FFR, l'AS Saint-Etienne et l'Argentine. Ils sont connectés à l'histoire émotionnelle la plus forte de la marque. Aujourd'hui, on en a trois sur quatre, c'est déjà pas mal.
On parle d'un partenariat avec l'ESTAC ? Le Coq Sportif est installé dans l'Aube, à Romilly, à 35 km de Troyes. Ce partenariat aurait beaucoup de sens et cela ne nous a peut-être pas échappé. On regarde du côté du football allemand, il y a quelque chose à faire. Quelques clubs sont assez équivalents à l'ASSE. Celui auquel on pense automatiquement, c'est le mur jaune de Dortmund. Beaucoup de clubs ont cette culture, en Allemagne, de fans locaux capables de soutenir une équipe même quand elle tombe en division inférieure. Et ça, c'est hyper rare en France. Donc ce genre de partenariats nous intéresse."
Honorat décisif contre les Grenoblois
09/03 09:21

Discret depuis six matches et son pion victorieux contre les Grenats, Franck Honorat s'est illustré hier soir contre Arsène Elogo. Ayant délivré sa sixième passe décisive de la saison de L2, l'attaquant sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2023 a permis à Clermont d'égaliser. contre Grenoble.
N2 : Gagner contre Colomiers
09/03 08:05

Restant sur trois matches nuls, Laurent Batlles invite son équipe (11e, 26 points) à renouer avec le succès ce soir à domicile contre Colomiers (5e, 29 points), comme l'explique dans la dernière édition du Progrès.
"En soi, un point à l’extérieur est intéressant, mais pour le valider, il faut des victoires. Nous jouons des équipes différentes de la phase aller. Elles se sont renforcées, alors que nous avons perdu des joueurs qui faisaient des différences offensives. Bordeaux, qui vise le maintien, est dans la même situation que nous, et doit composer avec plusieurs problématiques pour faire un groupe chaque semaine. Le championnat s’est à nouveau resserré, et je pense qu’il faudra prendre dix points sur les dix matchs restants pour se sauver.
Les Columérins sont en difficulté, bien que leur dernière victoire leur ait donné une bouffée d’oxygène. Je ne vais pas changer mon fusil d’épaule maintenant dans la manière d’aborder les matchs, plus on aura le ballon, moins nous le donnerons à nos adversaires. Les jeunes doivent vite se mettre au niveau dans ce championnat d’adultes, nous sommes sur une pente positive, et je ne veux pas jouer avec le frein à main. Nous devrons éviter nos dernières erreurs, face à une équipe qui a de l’expérience et du vice."
Galtier n'a rien oublié
09/03 07:51

Avant de faire son retour à Geoffroy-Guichard ce dimanche après-midi dans le cadre de la 28e journée de L1, Christophe Galtier s'est confié au Progrès. Extraits.
"Ma relation avec les supporters stéphanois a été forte, directe. Je me rappelle ce que j’avais dit en partant : que je n’oublierai pas. Et je n’ai pas oublié (un peu ému). Il ne me reste en souvenirs que les très bons moments dans un stade en fusion. Même si je crois qu’il y aura une tribune fermée dimanche, il y aura une grosse ambiance. Si j’ai un regret, c’est que lors de la dernière saison, en janvier, nous sommes 5es du championnat. Nous avons fait une campagne européenne magnifique en finissant premier de notre poule en Ligue Europa et on, je dis bien on, on n’a pas été bon sur l’amélioration de l’équipe au mercato d’hiver.
J’ai vu ce qui était arrivé à Gabriel Silva. J’ai été peiné de voir Kévin blessé gravement. J’ai échangé par message avec lui. J’aime bien ce qu’il incarne, cet esprit des Verts. C’est dommage pour lui. J’espère qu’il reviendra vite car comme le dit Jean-Louis, c’est son couteau suisse. Je crois savoir que Loïc est très incertain. Ils ont déjà deux blessés jusqu’à la fin de saison mais ça reste une équipe très difficile à jouer. Jean-Louis a eu le bon coup d’œil pour faire venir des joueurs avec des profils très intéressants qui ont amené de la qualité.
Au LOSC, on est vite passé du statut d’équipe luttant pour le maintien jusqu’à l’avant-dernière journée du précédant championnat à celui d’une équipe en quête d’Europe ? Si ç’a été aussi rapide que cela, c’est lié à mon passage à Saint-Etienne où on est allé chercher de la performance, saison après saison, quel que soit le budget, sans jamais relâcher la pression sur un plan personnel, sur les collaborateurs, en étant le plus exigeant possible. Quand vous prenez goût à l’Europe… La dernière saison avec Saint-Etienne, on a fait douze matches et on perd que deux fois, contre Manchester qui gagne la Ligue Europa.
Je connais l’importance des campagnes européennes pour l’accomplissement des joueurs. Elles les font grandir plus vite. Il faut toujours chercher à faire mieux. Je l’ai rarement dit quand j’étais à Saint-Etienne mais pendant les six mois où j’ai arrêté, j’ai pas mal réfléchi. Il ne faut pas avoir peur de dire que l’on est ambitieux. Ça ne veut pas dire prétentieux. On a ce mal là en France. Cette seconde place dit la qualité de notre saison, de notre travail, celui des joueurs, qui sont réceptifs. Mais on n’est qu’à la 28e journée ! Dans le sport de haut niveau, rien n’est jamais acquis, on l’a vu cette semaine avec le Real et avec Paris. Si on veut atteindre cette deuxième place, il ne peut y avoir aucun relâchement. Mais on doit travailler aussi sur la confiance, s’appuyer sur ce que l’on sait bien faire."
Le maître des Dogues a les crocs
09/03 07:22

Patron du LOSC, Gérard Lopez évoque le déplacement des Dogues à Sainté dans la dernière édition de la Pravda.
"Seul Ballo-Touré est parti en janvier. C'était pour nous donner toutes les chances d'être européen en 2019-2020. Il y avait des offres qui auraient pu déséquilibrer sportivement le vestiaire. On a décidé de décaler certains de ces départs à cet été pour essayer d'être dans la meilleure position possible. Il y avait deux offres que l'on aurait acceptées si les joueurs l'avaient voulu (Thiago Mendes et Adama Soumaoro). Ce n'était pas le cas.
A Saint-Etienne, ce dimanche, ce ne sera pas notre finale européenne. On a cinq points d'avance sur Lyon, dix sur l'OM et onze sur Saint-Étienne. Et une différence de buts qui nous donne un point en plus. On va batailler contre les trois. Et dissocier les rencontres pour maintenir la concentration de nos gars et nos points d'avance. On ne veut pas abandonner cette deuxième place.
On a un calendrier plus compliqué que l'OL sur les quatre, cinq rencontres à venir. Le match à Lyon sera à élimination directe. Ils ont plus d'expérience. Mais nous plus d'insouciance. Mon équipe, je l'adore. Elle joue quasiment comme une équipe de basket. J'ai toujours aimé le jeu de possession. Mais avec le LOSC, on sait qu'il va toujours se passer un truc. On a des joueurs qui ne gardent pas le ballon. L'adversaire sait qu'il va devoir trouver une solution contre nous car nous mettons le ballon tout de suite vers l'avant. On le force à défendre.
C'est excitant. Le stade le ressent. Il suffit d'entendre le public quand Pépé est en mouvement. Je n'aurai pas eu honte de jouer l'Europe avec l'équipe actuelle. On aurait pu perdre des rencontres par manque d'expérience. Mais aussi surprendre et faire mal. Cette saison, ce n'est pas de la chance. On n'a rien volé. On a un style défini. On sait où on va. Les résultats procurent de la fierté et du bonheur. Et une certaine émotivité."
Vagner peut encore mieux faire
08/03 23:19

Vagner, qui avait claqué 5 pions en 12 matches de National 2 avec la réserve de l'ASSE, vient de marquer autant de buts en 9 matches de L2 avec l'ASNL pour le plus grand bonheur de son entraîneur nancéien Alain Perrin, qui s'est confié à la Pravda.
"Vagner nous apporte beaucoup de percussion devant, de la profondeur, c'est ce qu'il nous manquait, ce qu'on n'avait pas assez... Au mercato, on a sollicité des clubs de Ligue 1 pour essayer de récupérer en prêt ce type de joueur. Notre entraîneur des moins de 19 ans, Patrick Moreau, avait repéré Vagner lors d'un match de la réserve de Saint-Étienne et me l'avait signalé, je lui ai fait confiance. Vagner doit encore progresser dans sa dernière passe et son sens du jeu. Pour l'instant, il a encore beaucoup de déchet mais c'est normal car il doit domestiquer sa vitesse. Sa prestationcontre Lorient est juste égale. Il a marqué deux buts mais les deux buts encaissés sont de sa faute ! On sait ce qu'il est capable de faire offensivement mais il ne doit pas pénaliser l'équipe défensivement."
Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2021, l'attaquant capverdien ne contredit pas l'ancien mentor de Christophe Galtier.
"Ça fait longtemps que j'attendais ça, sortir un peu de Saint-Étienne pour jouer davantage. Quand je suis arrivé ici à Nancy, j'ai trouvé beaucoup de confiance et quand on a la confiance, tout devient vraiment plus facile pour un joueur comme moi. A Saint-Etienne, je l'avais pendant un moment... Puis je l'ai perdue. Mais c'est de ma faute, car je me suis un peu relâché. Quand tu ne joues pas, c'est compliqué de rester mobilisé. Donc c'est de ma faute. Alain Perrin me demande de défendre quand il le faut, et de jouer mon jeu en attaque. Les deux buts de Lorient sont venus de mon côté. Je ne suis pas un défenseur mais j'y ai pensé... Cela m'a encore plus motivé pour faire la différence. Le coach me donne de la liberté, sur les côtés, dans l'axe, il me demande de percuter. C'est ça, mon jeu. La vitesse, la profondeur, le dribble. Même si je dois vraiment m'améliorer sur la concentration. Il a raison quand il dit que j'ai trop de déchet, c'est complètement ça et c'est lié à mes problèmes de concentration dans le match. Quand je ne suis pas assez concentré, je rate des passes, je sais que je dois améliorer ça. Je souhaite que l'équipe se maintienne et termine le plus haut possible au classement, c'est l'objectif prioritaire. Je n'ai pas d'objectif personnel, mais je sais que si l'équipe est bien, je serai bien. Je dois l'aider au maximum, je ne pense qu'à l'ASNL. La suite à Saint-Étienne, on verra après."
Blaise balaye l'Udinese
08/03 22:44

Auteur de son troisième pion de la saison, Blaise Matuidi a marqué de la tête le quatrième but de l'écrasante victoire de la Juventus contre l'Udinese en match d'ouverture de la 27e journée de Série A. La Vielle Dame compte ce soir 19 points d'avance sur son plus proche poursuivant, le Napoli de Faouzi Ghoulam et Kévin Malcuit...
Vagner trop fort pour Papy
08/03 22:01

Grâce à un doublé de Vagner, également à l'origine du troisième but victorieux, l'ASNL a battu 3-2 le FC Lorient de Fabien Lemoine, averti à la 90e pour avoir fauché l'attaquant cap-verdien sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2021.
Galette content de retourner à Sainté !
08/03 15:36
Avant le match opposant les Verts aux Dogues, Christophe Galtier s'est exprimé sur la rencontre à venir lors de la conférence de presse du club Lillois :
"Jérémy Pied a senti une gêne à l'entrainement. Ca paraît compromis pour dimanche. C'est l'unique potentiel absent. L'ASSE est la deuxième meilleure équipe à domicile derrière le PSG. A nous d'être très vigilent face à cette équipe qui joue aussi l'Europe. Il faut y aller avec de la confiance et de la détermination car nous sommes aussi sur une bonne série. Cela n'est pas un match décisif car il reste 10 matchs ensuite, donc 30 points à prendre pour chaque équipe. Je suis très content de retourner là-bas. Ce sera plus agréable que la saison dernière vu notre position. Le contexte n'est pas du tout le même. L'Europe, ce sont des soirées particulières, j'ai connu ça lors d'une bonne trentaine de matchs avec l'ASSE. J'aimerais revire ça, ici à Lille, avec mon staff et mes joueurs."
Wahbi et Jean-Louis toujours ambitieux !
08/03 15:12
Wahbi Khazri était le premier à s'exprimer en conférence de presse du jour. Le numéro 10 des Verts est revenu sur le dernier match à Marseille avant d'évoquer le collectif Stéphanois, les ambitions du groupe et la réception des Dogues :
A Marseille on n’a pas été au niveau. On a été en-dessous à tous les niveaux. On vient de faire une semaine d’entrainement pleine. On veut rebondir contre Lille dimanche. On a eu l’impression de ne pas avoir joué le match. On a eu l’impression d’avoir été inoffensif. On a facilité la victoire de l’OM. On va essayer de se rattraper contre Lille. On a encore notre mot à dire. Je ne mets pas plus de pression que ça. Il faut rester dans le collectif. A nous d’être fort mentalement et de renverser la tendance. Il faut redoubler d’efforts à l’entraînement. Lille est une très belle équipe mais on a aussi des atouts à faire valoir. C’est vrai qu’Ole nous manque parce que c’est un super joueur mais Youssef fait du bon boulot aussi.
À nous d’être fort mentalement pour bien finir ces 11 matchs (...). On n'est pas Paris, on a pas 15 occasions par match. Il faut rester dans le collectif. On ne va pas se chercher d’excuses parce qu’on a perdu des joueurs majeurs sur blessures. Il faut retrouver cet état d’esprit. A nous de faire corps tous ensemble. On ne va rien lâcher jusqu’au bout.On est toujours aussi ambitieux. Il ne faut pas dramatiser. On doit faire preuve de caractère pour atteindre notre objectif. Si Lille est là à ce moment de la saison c’est qu’ils ont des qualités. Il n’y a pas de secret c’est qu’ils méritent d’être là et qu’ils ont une belle équipe. Mais il faut se rattraper du match de Marseille."
Après notre aigle de Carthage, c'est Jean-Louis Gasset qui s'est exprimé. L'entraineur stéphanois a fait le point sur les blessés avant de revenir sur la défaite de dimanche dernier :
"Perrin, Diony (touché au mollet), Salibur, Monnet-Paquet et Gabriel Silva sont forfaits contre le LOSC. On est très frustré du match contre Marseille. On a l’impression de leur avoir donné le match. On n’a même pas essayé. Désabusé ? Non frustré du match de Marseille où l’on a l’impression de l’avoir donné. Sur ce match beaucoup de frustration. Marseille est en confiance, le public est revenu et on a subi ça. J’ai le sentiment qu’on a donné le match à Marseille. Contre Paris et Lyon, on avait essayé, peut-être maladroitement. Mais dimanche dernier, j’ai ressenti de la frustration. Aujourd’hui, je suis revanchard. Il faut reprendre notre marche en avant dans notre maison."
Papy Jean-Louis a évoqué un possible changement de schéma tactique avant de conclure sur la réception du LOSC et les ambitions à avoir :
"Revenir à 4 derrière ? Possible. Mais c’est un problème pour vous ça. Tout est question d’animations. On bricole pour passer entre les gouttes. Il faut se rattraper contre une équipe qui n’est pas là par hasard. Ce n’est plus le tube de l’été. C’est une très belle équipe et complète. Il faut pas calculer et mettre de la folie. Il faut que l’on reprenne notre marche en avant dans notre maison. Il faut qu’à la fin du match on n’ait pas de regret. Si c’est pour ne pas jouer ce n’est pas la peine. On sait le match qu’il faut faire et on l’a déjà fait. Parfois je monte un peu en régime. Je leur ai dit aux joueurs. Il faut savoir quelles sont leurs ambitions. Dans l’état d’esprit, la combativité c’était ignoble. Il faut répondre présent contre Lille. Il va falloir faire un match de coupe. On va jouer un match de coupe contre une très, très bonne équipe qui tourne à 2 points de moyenne par match."
La 11e biscotte de Wahbi !
08/03 07:21

Wahbi Khazri a mangé dimanche dernier au Vélodrome sa 11e biscotte de la saison. Le gourmand numéro 10 des Verts est une nouvelle fois sous la menace d'une suspension comme l'atteste l'incontournable tableau des cartons mis à jour par le potonaute ozzy.
.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici
quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure
François Clerc bientôt président ? (2)
08/03 07:08

Pressenti pour prendre la présidence d'Andrézieux de l'ASF Andrézieux-Bouthéon, club partenaire de l'ASSE évoluant en National 2, l'ancien Vert François Clerc, qui va bientôt débuter une formation de manager général au centre de droit et d’économie du sport de Limoges, s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Je suis effectivement porteur d’un projet qui a été proposé au maire d’Andrézieux-Bouthéon, Jean-Claude Schalk. Je l’ai rencontré. D’autres personnes, des partenaires locaux qui sont déjà au club, feraient partie de l’aventure. J’ai présenté les choses mais il y a pas mal de travail à faire au niveau des conventions. Je devrais effectivement être le président de la SASP. Stéphane Tessier nous a donné des conseils pour faire évoluer ce projet mais n’entend pas tenir un rôle au sein du club. Loïc Perrin, dont le nom a été cité, ne fera pas partie de ces partenaires locaux. Il a une reconversion prévue à l’ASSE."
Yannis et Loïs grimacent
08/03 06:54


Blessé à l'entraînement, Yannis Salibur souffre d'une grave lésion au niveau de l'adducteur droit selon la dernière édition de la Pravda, qui précise que son retour n'est pas envisagé avant la fin du mois. Le quotidien sportif nous apprend par ailleurs que Loïs Diony souffre d'une douleur au mollet gauche. Forfait ce dimanche pour la réception de Lille, Loïc Perrin a quant à lui passé une échographie rassurante hier.
Lucas Gourna-Douath, un jeune doué
07/03 23:23
Le site Actu Foot met à l'honneur aujourd'hui le jeune U16, Lucas Gourna-Douath, arrivé à l'ASSE l'été dernier. Il avait signé un Accord de Non Sollicitation en octobre 2015. Né à Villeneuve Saint-Georges le 5 août 2003, Lucas a successivement évolué à l'AS Lieusaint (2009-2012), l'US Sénart Moissy (2012-2017), l'US Torcy PVM (2017-2018) avant de s'engager avec l'ASSE.
Le football a toujours été sa passion : "En U9, je pleurais quand on perdait un match, raconte l’intéressé. C’est à ce moment-là que j’ai compris que le football était plus qu’un simple loisir pour moi. En Ile-de-France le niveau est très, très haut, alors il faut toujours s’accrocher… Mes coachs successifs ont cru en moi et m’ont beaucoup fait travailler. Ils ont été très exigeants avec moi."
Son dernier entraîneur à Sénart-Moissy, Mark, se souvient d’un joueur aimant déjà « beaucoup le ballon, avec des qualités au niveau de la vision de jeu et du jeu long."
Son intégration chez les Verts se déroule parfaitement et il s'est tout de suite imposé dans l'équipe des U17 Nationaux dirigée par Christophe Chaintreuil : « Ma saison se passe bien, même si j’ai eu des petites baisses de régime, j’ai vite réagi. C’est la loi du haut-niveau. Je dois continuer à travailler pour atteindre mes objectifs »
Le surclassement, il le connaît : « Quand je joue avec ma génération, je suis dans ma zone confort donc pas toujours à fond, explique t-il. Son ancien coach, Mark va dans le même sens. « C’est un joueur capable de se faire mal quand il en a envie. Dès que c’est simple, il tombe dans la facilité, mais quand c’est dur il sait répondre présent ! »
Capable de jouer latéral droit, milieu défensif ou offensif, il avoue avoir comme modèles Kurt Zouma (pour son mental et sa grinta), Samuel Untiti (parce que les observateurs le comparent souvent à lui) et Paul Pogba (une référence chez les jeunes).
Lucas n'a pas mis longtemps à séduire le sélectionneur de l'équipe de France des U16, José Alcocer, et il compte déjà sept sélections (Il a été trois fois capitaine) : "Cela a été une grande fierté. Tout le monde rêve de porter le maillot des Bleus, s’émerveille-t-il. J’ai eu cette chance donc je l’ai saisi. C’est très bien de porter ce maillot, mais après il faut l’assumer car il implique des responsabilités. C’est une très bonne expérience."
Mark, son ancien coach en U15 à Sénart-Moissy, n'est pas outre-mesure étonné. "Lucas est très mature et très posé. Une image qu’il n’a pourtant pas toujours dégagé aux yeux de tous, alors que je l’ai toujours connu ainsi. Aujourd'hui, il arrive a renvoyer cette impression auprès de tout le monde. Tant mieux, c’est qu’il a réussi à corriger quelques points sur sa façon d’être." Lucas Gourna-Douath explique. "Depuis petit j’ai toujours traîné avec des plus grands que moi. C’est comme ça que j’ai forgé mon mental. On peut dire, entre guillemets, que j’ai de l’avance par rapport à mon âge à ce niveau… "
L'Or du Rein
07/03 19:32

Avant de défier l'ASNL de Vagner demain soir là-même où il a perdu un rein il y a huit ans et demi, le capitaine lorientais Fabien Lemoine s'est confié à Ouest-France. Extraits.
"Le 14 août 2010, je joue à Nancy avec le Stade Rennais,. Sur un dégagement du gardien, je pars au duel aérien avec Reynald Lemaître. Involontairement, son genou percute mon flanc. On me ramène au vestiaire et je ne parviens toujours pas à reprendre mon souffle. Les pompiers me conduisent à l’hôpital, pour des examens. Le docteur vient me dire que c’est grave : mon rein droit est fracturé en trois morceaux. Ce type de blessure survient parfois après un accident de la route, jamais pendant un match de foot. Le docteur est d’autant plus inquiet qu’une de ses connaissances est décédée après la perte d’un rein, il y a peu.
(...)
Immédiatement, je suis déplacé dans un deuxième hôpital. Je ne me souviens pas de ce transfert, je suis mal. Jour après jour, mon état se dégrade. Je suis victime d’une hémorragie interne, j’ai le canal urinaire perforé, mes urines se déversent dans le ventre et se mélangent au sang. J’ai de la fièvre, on n’arrive pas à la faire baisser, ça part en « freestyle ». Je fais le yoyo, je suis sous morphine, j’ai quelques discussions avec ma femme et mon beau-frère qui sont venus à mon chevet, mais je réponds complètement à côté de la plaque. J’ai des hallucinations. Je vois des araignées dans la chambre, des baleines… Parfois, je me crois dans l’eau, je vois des trucs tout noirs. Ça fait flipper.
(...)
Est-ce que je pense à la mort ? Non. Je n’ai pas peur de mourir, mais plutôt de ne plus jamais rejouer au foot. Pourtant, je dis à ma femme que je veux tout arrêter : plus de foot, on recommence une nouvelle vie. Je n’ai plus de roue de secours, je ne veux pas perdre mon deuxième rein sur un terrain. Elle me tempère, me dit de ne pas prendre de décision hâtive. Elle a raison. Avec du recul, je peux dire que je lui dois tout. Elle m’a toujours soutenu, encouragé, aidé à prendre les bonnes décisions. C’est une personne extraordinaire, mon moteur. C’est grâce à elle que je suis devenu un homme.
(...)
Ma carrière aurait-elle été différente sans cet accident ? Moi, j’estime que ma carrière a été meilleure grâce à cette blessure. Elle m’a fait quitter Rennes, où j’étais dans mon petit confort et où Antonetti a eu la franchise de me dire qu’il ne comptait plus sur moi, quelques mois plus tard. J’ai découvert Saint-Etienne, un public de dingue, j’ai gagné un titre, la Coupe de la Ligue, en 2013. J'ai joué contre Manchester United ou la Lazio Rome en Coupe d’Europe… Jamais je n’aurais pensé vivre tout cela.
(...)
Je n’ai jamais repensé à mon rein sur le terrain, y compris quand je viens jouer à Nancy. Cette blessure n’a jamais changé ma façon de jouer. Par respect pour mon équipe, mon club, je ne peux pas me laisser guider par la peur. C’est courageux ? Je me dis que j’ai été poissard une fois. Si demain, il m’arrive la même chose sur l’autre rein, c’est que je n’ai rien à faire sur cette terre. C’est que là-haut, quelqu’un m’en veut."
C'est compact, Montpellier reste au contact
07/03 18:54

Revenu à deux points de Sainté à la faveur de son match en retard gagné hier à Bordeaux, l'entraîneur montpelliérain Michel Der Zakarian a évoqué la course à l'Europe en conférence de presse.
"On a recollé à toutes ces équipes engagées dans la course, Marseille, Saint-Étienne, Reims ou même Nice qui est juste derrière nous. Tout le monde est pris dans cette bataille, il ne fallait pas s’en retrouver décroché, c’est ce qu’on a su faire en venant gagner à Bordeaux. Tout est serré. À part Lyon et Lille, le reste c’est compact. Il faudra confirmer dimanche pour le 1000e match en L1 de Montpellier.
Pendant que l'ASSE (43 points) tentera de museler les Dogues, Ruben Aguilar et ses coéquipiers (41 points) recevra le SCO de Vincent Pajot ce dimanche après-midi lors de cette 28e journée de L1. Quelques heures plus tard, l'OM de Rudi Garcia et Dimitri Payet (44 points) recevra l'OGC Nice d'Allan Saint-Maximin (40 points). La veille, le Stade de Reims de David Guion (42 points) jouera à Dijon.
Pour rappel, les Héraultais iront dans le Chaudron le 11 mai lors de l'antépénultième journée.
On a regardé les gardiens
07/03 07:28




Présent hier à l'entraînement des Verts, le potonaute Thomi a observé avec attention les gardiens de l'ASSE, comme l'atteste ce compte rendu.
"Une trentaine de personnes ont assisté à la séance à L'Etrat. Ciel couvert, 13 degrés et un vent à décorner les bœufs...
L'entraînement a débuté à 10h40. Les gardiens (Bajic, Moulin, Ruffier, Vermot) s'entraînent devant moi sous la houlette de Fabrice Grange.
Le reste du groupe s'entraîne au fond du terrain côté CHU Nord. Il travaille physiquement. Je compte 18 joueurs : Debuchy, Panos, Kolo, Saliba, Subotic, Polomat, M'Vila, Bennasser, Kenny, Vada, Cabella, Khazri, Nordin, Hamouma, Beric, Diony, Abi, Gueye.
La partie physique de l'entraînement a duré 20 minutes. Course légère avec et sans ballon et travail d'appuis. On ne peut pas dire qu'il y avait beaucoup de rythme.
Après le physique, place au jeu. Premier exercice pendant pratiquement 30 minutes, conservation du ballon en alternant jeu court et jeu long. C'est Printant qui mène la séance, il donne de la voix. Il incite les joueurs à jouer en triangle. Il demande des dédoublements. Ensuite, s'en est suivi une opposition à laquelle le public n'a pas pu assister. L'opposition s'est déroulée sur le terrain le plus éloigné des spectateurs. Sûrement pour travailler les mises en place avant le match de dimanche.
Du coup, je me suis focalisé sur l'entraînement des gardiens juste devant mes yeux. Grange donne de la voix et n'hésite pas à monter dans les tours quand il voit une imperfection pour l'un de ses gardiens. Ce matin, c'est plutôt le jeune Bajic qui a subit les foudres de Fabrice Grange.
A noter que Stéphane Ruffier lui même s'est chargé de conseiller Stefan. Il lui a notamment dit de ne pas écouter ce que les spectateurs présents disaient, mais simplement d'écouter ses conseils. Les gardiens ont travaillé le jeu au pied sur des relances courtes. Puis ils ont travaillé les prises de balles au sol. Du bon Ruffier, et j'ai été impressionné par Vermot. Déjà niveau physique il en impose, puis il semble sûr dans ses prises de balles.
Les entraînements de Grange sont dynamiques, ça "gueule" ça allume les gardiens sur les frappes, ça rigole. Il y a énormément d'échanges verbaux. Les deux jeunes ont participé à l'opposition tandis que Ruff et Jessy ont continué leur séance de prises de balles au sol dans l'axe puis sur les côtés où ils devaient boucher l'angle correctement.
A noter la petite phrase de Ruffier faisant référence à l'ouverture du score des sardines :"Ils me reprochent de ne pas assez sortir ? Et ben je vais sortir encore moins souvent !"