Claude Puel a commenté en conférence de presse la victoire de ses protégés à Bordeaux.

"Ça fait du bien car il y a longtemps qu'on est sevré de petits moments de joie. D'autant plus que c'est mérité. On méritait bien mieux depuis plusieurs matches, on n'était pas récompensé, il manquait une dernière étape, marquer, continuer à être bien en place, avec de la cohésion, cette solidarité et continuer à faire du jeu. Les intentions étaient déjà là. On peut se mettre à l'abri en première mi-temps. Après notre deuxième action, le face-à face, il y a dans la foulée ce but égalisateur qui aurait pu nous mettre un coup derrière la tête, mais on est resté bien dans le match.

On a bien repris la deuxième mi-temps et même s'il y a eu moins de situations, on a gardé une certaine maîtrise tout au long du match, sans perdre de vue de se porter vers l'avant et d'exploiter la moindre opportunité. C'est un match plein et je suis content de la façon dont vit le groupe. Il y a un très bon état d'esprit. C'était important à un moment donné que (les joueurs soient récompensés. C'est une victoire à l'extérieur, c'est bien, maintenant il faut enchaîner et dimanche il faudra être dans la même veine contre un adversaire direct."

 

Les Verts, qui n'avaient plus gagné depuis leur victoire au Vélodrome de l'été dernier, ont enfin renoué avec le succès ce soir à Bordeaux ! Sainté remonte à la 14e place et compte désormais 5 points d'avance sur le barragiste lorientais.

Arnaud Nordin a ouvert le score d'une superbe frappe du gauche à la fin du premier quart d'heure.

Quel magnifique but de Arnaud Nordin qui nous permet de mener 1-0 ⚽️ allez les verts 🟢⚪️ pic.twitter.com/gQmraMhZYT

— Jérémy B (@jbourr2212) December 16, 2020

Après que Denis Bouanga a raté une énorme balle de break, les Girondins ont égalisé à la 24e par Hwang.

La passe décisive de @PaulBaysse , le but magnifique de Hwang Ui-Jo et l’annonce parfaite d’@EricDagrant 🔥 pic.twitter.com/d0xEi4waaZ

— DIABATE 3️⃣3️⃣ (@diabate33) December 16, 2020

Mais Yvan Neyou a libéré les Verts à l'entame du dernier quart d'heure.

Au tour de Neyou d'allumer Costil, et il a pas fait semblant ! 😍🤤pic.twitter.com/JrOExdBeMu

— Alex (@Alex_InDaHouse2) December 16, 2020

... son groupe pour affronter les Verts ce soir (21h), ou presque.

C'est en effet une liste de 22 joueurs qu'il a convoqués pour nous laisser enfin gagner un match dont les trois absents majeurs pour cause de blessure restent les défenseurs Koscielny (10 matchs cette saison) et Benito (11 matchs) et l'attaquant Kalu (7 matchs, 2 buts).

On notera néanmoins la sortie de Mexer remplacé par Jovanovic et l'entrée de Mara. Aucun de ces trois joueurs ne compte la moindre minute de jeu cette saison.

Sans surprise connaissant le coach girondin, il dispose de 8 joueurs (Costil, Sabaly, Otavio, Basic, De Preville, Maja, Oudin, Briand) ayant disputé 13 matchs ou plus à ce jour contre seulement 5 pour Puel (Moulin, Camara, Neyou, Bouanga, Hamouma).

 

En match en retard de la 11e journée, l'Estac a gagné 3-2 hier à Marcel Picot contre l'ASNL de Baptiste Valette et Kenny Rocha Santos (titulaires) grâce aux passes décisives de Dylan Saint-Louis et Dylan Chambost. Grâce à ce succès, la spectaculaire équipe de Laurent Batlles prend la tête de la L2 avec un point d'avance sur le GF38 de Loris Néry, tenu en échec dans le même temps à Niort.

Patrick Glanz ne s'était plus exprimé depuis ses tonitruantes et désastreuses déclarations faites le 21 février dernier sur le site puis sur la chaîne de la Pravda. L'agent de Stéphane Ruffier sort du silence aujourd'hui dans Sud-Ouest pour faire l'éloge de l'entraîneur des gardiens girondins Fabrice Grange, qui retrouvera les Verts ce soir lors de la 15e journée.

"Stéphane connaissait son parcours et Fabrice admirait les qualités de Stéphane. S’est ensuite développée une relation, un peu un monde à part, une entité dans l’entité. Fabrice est quelqu’un de droit, qui ne prend pas de route secondaire. Il est capable de dire les choses à son gardien, mais dans un esprit constructif."

 

Dans la dernière édition de Sud-Ouest, Claude Puel se réjouit de retrouver ce soir à Bordeaux un joueur qu'il avait relancé à Nice.

"Ça va être très difficile. C’est la meilleure défense à domicile. Ils sont très compacts, défendent très bas. Ils profitent d’Hatem, capable de se faire oublier et d’enchaîner des raids individuels très percutants. Cette équipe est dangereuse et solide sur ses bases. Ses deux derniers matchs ont été très solides. Il ne leur manquait pas grand-chose pour ramener quelque chose à Lille. Je suis content de revoir Hatem, il a galéré. Il a eu beaucoup de force de caractère pour s’entraîner, seul, faire une préparation et se montrer compétitif.

Ce qui m’inspire quand je le vois, après son parcours, c’est que s’il n’avait pas aimé le football, il y a  longtemps qu’il aurait lâché et on ne l’aurait pas  revu  avec  cet  état  de  forme. Avant tout, Hatem est un vrai amoureux de foot, pas un calculateur. C’est bien ce qu’il fait là-bas. Il n’a peut-être jamais été aussi affûté.  Il s’est donné les moyens d’être performant.  Tant mieux pour Bordeaux. Je suis très content pour lui, il est allé chercher ce qu’il vit, il s’est accroché et mérite totalement les bonnes dispositions dans lesquelles il se trouve."

 

S'ils annoncent la même défense, la reconduction de la paire habituelle de milieux défensif et les titularisations de l'Aigle de Carthage et de la Panthère du Gabon, la Pravda et Le Progrès ne sont pas d'accord sur le reste du onze stéphanois qui sera aligné ce soir à Bordeaux.

La compo du quotidien sportif : Moulin - Debuchy, Moukoudi, Kolodziejczak, Trauco - Neyou, Camara, Nordin, Bouanga - Hamouma, Khazri.

La compo du quotidien régional : Moulin - Debuchy, Moukoudi, Kolodziejczak, Trauco - Neyou, Camara, Boudebouz - Bouanga, Khazri, Aouchiche.

 

Dans la Pravda du jour, plusieurs anciens de la maison verte se réjouissent de l'ascension de Jonathan Bamba, à l'origine de près de la moitié des buts du leader lillois en L1 cette saison (5 buts, 6 passes décisives).

Ludovic Paradinas : "Je me souviens de son gros volume de jeu alors qu'il évoluait avec des gamins qui avaient un ou deux ans de plus que lui. C'était déjà de la dynamite. Son seul problème, c'était en effet la finition. Il était tellement généreux, tellement enthousiaste que dans les zones de finition, il réalisait le mauvais geste. Il veut juste s'éclater, prendre du plaisir. Le caractère de ce garçon très bien élevé, respectueux du cadre qui lui est défini, trop peut-être, l'a mené à s'affirmer tardivement dans un groupe. Dans un club ultra-compétitif comme Lille, où il faut être bon tout le temps, il franchit des paliers. Jusqu'où ? On ne sait pas mais l'équipe de France, oui."

Abdel Bouhazama : "Jo a toujours été un bon gamin, trop gentil ! Aujourd'hui, il semble développer cet "égoïsme" alors que ce n'est pas dans sa nature d'être narcissique. Je le vois tirer les corners, les coups francs, ce qu'il ne faisait pas avant. Il a longtemps été le petit jeune qui s'effaçait. Aujourd'hui, avec ses matches en L1 et en C1, il fait partie des anciens, même à 24 ans. Il a compris qu'il fallait penser un peu à lui. Lors de son dernier match contre Bordeaux, je l'ai encore vu effectuer ce travail de l'ombre sans ballon. Il était le seul offensif à le faire. Il a toujours couru pour les autres. Aujourd'hui, il est très constant au sein d'un même match alors qu'avant il pouvait connaître des pics puis disparaître dix minutes. Il a acquis une endurance psychologique. Avec sa maturité physique, il est armé, c'est une machine.

Florentin Pogba : "Son jeu n'a pas changé. Il est plus efficace, ce que demande le foot moderne. On ne le découvre pas mais il démontre qu'il fallait bien mettre une carte sur lui. Je ne sais pas si, cette saison, il y a un match où il n'a pas été décisif. Il présente des performances qui ne mentent pas. On sent qu'il est bien, chez lui comme au stade ou au centre d'entraînement. Il a besoin de cet équilibre. Je le verrais bien chez les Bleus avec mon frangin Paul, mais je l'ai prévenu : "Si tu te relâches, je vais te frapper, à toi de voir." (Rires.) Même s'il a joué la Ligue des champions, Jo reste mon petit."

 

"Moi, j’ai toujours dit qu’il fallait faire confiance à Mediapro" déclarait sans rire nore inénarrable Nanard le 8 août dernier dans Le Monde. Dans Le Figaro à paraître ce mercredi, Caïazzo refuse de porter le chapeau du fiasco Mediapro et reparle d'un plan Marshall, qu'il avait évoqué lors de ses innombrables sorties médiatiques du premier confinement.

"C’est un peu facile de dire qu’on a été trop gourmands. Aujourd’hui, on peut tourner le problème dans tous les sens, l’Europe du foot prend le Covid et ses impacts en pleine face, quand nous, en France, on nous a ajouté l’arrêt du championnat la saison dernière, et du diffuseur principal. Tous les clubs italiens, anglais ou espagnols peinent énormément financièrement à des degrés divers avec des comptes dans le rouge. Avec plus de 90 % des clubs européens en déficit, il est important de prendre un peu de distance et d’éviter les conclusions hâtives.

Un chiffre circule ces derniers jours pour des droits TV à hauteur de 740 M€ avec des bonus en fonction de la hausse d’abonnés, soit une baisse substantielle de plus de 30 % ? Tout cela n’est que fiction et, aujourd’hui, personne n’est en mesure d’affirmer ce qu’il va se passer. Le football sans spectateur, c’est comme aller en vacances avec quinze jours de pluie. Il faut un plan Marshall du foot en changeant certaines lois sur la durée des droits TV, les appels d’offres. 

Mais l’argent ne fait pas tout, le devoir d’un gouvernement, c’est aussi d’être capable de modifier son arsenal législatif pour aider un secteur en difficulté. Par exemple, mettre une loi contre le piratage qui soit plus sécurisante pour les diffuseurs. C’est le cumul des problèmes qui peut tuer notre football professionnel français. Nous sommes dans une situation d’extrême gravité, c’est une évidence."

Jean-Louis Gasset a rendu hommage à Fabrice Grange ce mardi en conférence de presse.

"À Saint-Étienne, j'ai vécu une aventure humaine. Je l’ai connu pendant 18 mois et à partir du moment où Ruffier n’était plus le titulaire, lui ne se voyait peut-être pas continuer à cet endroit. À partir du moment où il était libre, je lui ai demandé s’il voulait venir avec moi. Et il est venu.

Je le regarde travailler. Je sais qu’il a la mainmise sur le gardien et sur l’homme. Pour tirer 100% d’un joueur, il faut connaître l’homme et il a un don pour ça. C’est son métier à lui. Je ne lui demande pas ce qu’il va travailler. Il sait ce qu’il doit dire au gardien, il sait quand il doit forcer ou ralentir à l’entraînement.

Ce qu’on avait avec Stéphane Ruffier, je le retrouve avec Benoît Costil parce que je trouve qu’il fait une très grande saison. Il est à son niveau. Qu’est ce qu’il lui dit, comment ils s’entendent ? Moi ça me va bien. Tant que Benoît est très fort, ça me va. Fabrice a tout : il aime le football, la vie. Il a un grand problème, c’est qu’il aime gagner. C’est pour ça qu’il est avec nous."

 

S'il a de à nombreuses reprises exprimé de la tendresse pour l'ASSE, c'est dans un club de N2 entraîné par un ancien attaquant stéphanois que Mourad Boudjellal s'apprête à débarquer selon Var-Matin. Extraits.

"L’ancien président du RCT (2006-2020) est en contacts avancés pour devenir actionnaire majoritaire ou président du Hyères FC. L’ambition serait alors de donner les moyens au club de monter en National dans les plus brefs délais. Pour Lilian Compan, l’actuel entraîneur du Hyères Football Club, la venue de Mourad Boudjellal serait une très bonne nouvelle pour le club : "Si ça se fait, il est évident que Mourad Boudjellal serait la personne idéale pour faire passer un cap au Hyères FC. Nous serions plus solides à différents niveaux et forcément plus ambitieux. Notre visibilité serait supérieure. Il est frustrant pour un coach de rater de bons joueurs pour 200 ou 300 euros, comme c’est le cas lors de chaque mercato. Il y aurait sans doute davantage de pression aussi mais c’est logique. Aujourd’hui, il n’y a rien d’officiel à ma connaissance alors il est difficile d’extrapoler."

 

Pour le match programmé demain soir à Bordeaux, Claude Puel a reconduit le groupe qui a été tenu en échec à domicile par le SCO d'Angers à une exception près : Jean-Philippe Krasso remplace Charles Abi.

Moulin, Bajic, Green - Debuchy, Sissoko, Moukoudi, Kolodziejczak, Sow, Trauco - Camara, Gourna, Youssouf, Neyou, Aouchiche, Boudebouz - Hamouma, Nordin, Khazri, Rivera, Bouanga, Krasso.

Jean-Louis Gasset a profité de sa conférence du jour pour répondre à ceux qui critiquent son passage chez les Verts.

"Lors de ma première mission à l'ASSE, on a vécu six mois extraordinaires, on redonné le goût à des gens, on a redonné l'espoir. On a redonné la vie à un stade. La deuxième mission, c'est : "est-ce qu'on peut faire l'Europe ?" En ayant fait les six mois qu'on vient de faire, si on y rajoute un petit plus, on se donne plus de chances de finir dans les quatre ou cinq premiers. On rajoute Khazri, on rajoute Kolo. Et on finit européen. On lève l'option pour Cabella, d'accord, OK. Il fallait donner 5 ou 6 millions à Marseille, il a été vendu 12 millions en Russie...

Sur la deuxième saison, en accord avec les présidents, on part sur un groupe de 15 pros. 15 joueurs professionnels ! Je dis que s'il n'y a pas l'Europe, ce n'est pas la peine d'avoir 25 joueurs. 15 professionnels ! J'avais vu la Gambardella, je savais qu'il y avait du talent. On a commencé à faire jouer Saliba, Fofana, Camara et Abi. Tous ces jeunes qui faisaient la différence en Gambardella. Tout ce que j'ai fait l'a été totalement en accord avec la direction. Totalement ! Je n'ai que des bons souvenirs à Saint-Etienne et je reverrai tout le monde demain avec plaisir.

J'avais quinze pros, c'était une armée. Une armée ! Je ne dis pas qu'on était la meilleure équipe, mais des hommes. On a  vécu un truc. Quand on s'est séparé, tout le monde pleurait. Il y en a encore qui vont être là demain. Est-ce que ça m'a fait du mal que certains de ces joueurs aient été écartés en début de saison ? Cela, c'est une autre histoire. Moi je parle de mon histoire, c'est tout. On m'a demandé deux missions, j'ai accompli les deux missions. Si ça avait paru exagéré, les gens m'auraient dit : "Jean-Louis, on ne peut pas aller là où tu veux." Peut-être qu'on n'aurait pas redressé la barre comme on l'a fait. Et peut-être que Saint-Etienne ne serait pas en première division...

A Bordeaux, j'ai une autre mission. C'est un peu ce style, quand vous arrivez dans un groupe un peu meurtri. La différence avec Saint-Etienne, c'est qu'avec Saint-Etienne il y a une pression du public parce que le public il aime le foot et Geoffroy-Guichard c'est le coeur de la ville. C'est là que les gens viennent se régaler et il faut les régaler. Il faut parce qu'ils le méritent. L'état actuel de Saint-Etienne ? Cela va aller de mieux en mieux. Regardez l'équipe ! Ils commencent à retrouver des joueurs avec de l'expérience.

Je vois jouer Mathieu Debuchy, c'est un exemple, c'est un guerrier, c'est un gladiateur. On va s'embrasser avant et après le match demain mais pendant, je sais où on va ! Vous voyez Kolo, vous voyez Khazri, Hamouma... C'est que des bons joueurs ! Ils ont trouvé l'équilibre, depuis trois matches ils jouent de mieux en mieux. Ils ne prennent plus de but et ils vont repartir à un moment ou un autre. J'espère que ce sera après Bordeaux !"

 

A l'instar de deux anciens ailiers stéphanois, le capitaine des Verts est dans l'équipe type de la 14e journée de France Football.

Mandanda (OM) - Debuchy (ASSE), Gravillon (Lorient), Agueird (Rennes), Maouassa (Rennes) - Kamara (OM), Honorat (Brest), Bamba (Lille) - Laurienté (Lorient), Delort (Montpellier), Laborde (Montpellier).

Au classement des joueurs de champ, un seul joueur stéphanois est dans le top 50 des meilleurs joueurs de la saison : Romain Hamouma (44e). Quatre ex-joueurs de Sainté le précèdent : Jonathan Bamba (3e), Franck Honorat (11e), Ruben Aguilar (13e) et Ronaël Pierre-Gabriel (33e).

Malgré sa 5e clean sheet de la saison, Jessy Moulin reste dernier (ex aequo avec Bingourou Kamara) au classement des gardiens.

 

En conférence de presse, Jean-Louis Gasset est revenu sur son passage à l'ASSE.

"Saint-Etienne, c’est… Il y a 35 ans que je suis entraîneur, je n’ai connu que trois endroits magiques. Montpellier, parce que c’est mon club, c’est ma ville, c’est chez moi. Paris, ou j’ai connu des choses extraordinaires. Et Saint-Etienne. Je n’ai vécu que 18 mois à Saint-Etienne, mais je peux vous dire que j’ai des images d’une aventure humaine avec des joueurs, avec un public… Magnifique ! Franchement, j’ai dans la tête ce dernier match contre Nice qui nous amène à l’Europe. Je sais que je vais m’arrêter car je suis cuit, au bout du rouleau. Et ces gens qui vous remercient… Chapeau !

Est-ce que je suis blessé par les petites piques sur mon passage à l’ASSE ? Pas du tout. Pas du tout. Personne n’arrivera à me blesser quand on parle de Saint-Etienne. Je n’ai que du positif à Saint-Etienne. Je rappelle le contexte. Quand les présidents me demandent de prendre l’équipe en janvier 2017, l’équipe est 17^e, reste sur 10 matches sans victoire, a perdu 5-0 dans le derby à domicile. Je dis aux présidents qu’il faut renforcer l’équipe. Tout le monde est d’accord. Tout le monde est d’accord !

Après il fallait trouver des hommes. Des hommes que je connaissais, obligatoirement. C’étaient les Debuchy, M’Vila, Subotic et Ntep. Ils n’étaient là que pour six mois, pour me donner un coup de main. C’était ma première mission. Tout le monde était OK sur ça. On fait six mois, on a perdu deux matches en six. On a fait une série de 13 matches sans défaite à partir du 1^er janvier. C’est Bordeaux qui vient l’arrêter un dimanche après-midi. C’est Bordeaux ! Et après on perd à Monaco. On finit 7e, au goal-average on n'est pas européen."

Avant de retrouver les Verts (demain soir au Matmut Atlantique), Paul Baysse est revenu sur son passage à l'ASSE dans un entretien accordé à Foot-Express.

"J’arrive à Saint-Étienne au moment où je me remets à peine d’un ligament croisé sur le genou gauche. Je signe mon contrat et je finis ma rééducation là-bas. Mon premier match au mois d’août, un match de reprise du football avec la réserve, je me fais une rupture des ligaments croisés de l’autre genou. Donc, premier match, première reprise, je viens juste d’arriver dans un nouveau club, même blessure et c’est reparti pour 6 mois !

Pas simple surtout quand on arrive dans un club comme Saint-Étienne. C’est un club mythique, un club historique avec de sacrés joueurs et le coach Christophe Galtier. J’ai fait ma rééducation pendant six mois. La première année, je n’ai pas joué, je n’ai fait que des bancs. La deuxième année, j’ai découvert l’Europe avec Saint-Étienne, et puis j’ai joué une dizaine de matchs de Championnat donc j’ai de très bons souvenirs.

La première année, j’ai beaucoup progressé sportivement en regardant les joueurs comme Loïc Perrin. Des joueurs qui étaient à mon poste pour ne citer que lui. Rien qu’en l’observant, la manière dont se comportaient les joueurs au quotidien, à l’entraînement, sur le terrain et en dehors du terrain ça m’a fait beaucoup progresser. Ça m’a fait évoluer et grandir en tant que joueur, en tant qu’homme.

Il y a des joueurs qui sont devenus des amis, des Stéphanois, des gens du club qui sont devenus des proches, c’est quelque chose qui n’a pas de prix. J’ai eu la chance de jouer dans un très grand club du Championnat de France, humainement génial, un très bon souvenir. Comme j’ai encore des amis qui jouent à Saint-Étienne, c’est une belle partie de ma vie. C’est toujours un plaisir de les affronter, en plus le coach c’est Claude Puel, que j’ai eu à Nice également."

 

En conférence de presse, Claude Puel a annoncé à la mi-journée que Panagiotis Retsos et Gabriel Silva seraient encore indisponibles pour le déplacement à Bordeaux. L'entraîneur des Verts a qualifié d'"inepties" une rumeur grecque apparue sur twitter évoquant la résiliation du prêt du numéro 4 des Verts.

 

Ayant fait ses débuts en pro cette saison avec Chambly contre l'Estac, l'ancien gardien réserviste de l'ASSE Killian Le Roy (22 ans) s'est confié au Télégramme avant de retrouver Guingamp lors de la prochaine journée de L2. Extraits.

"A Guingamp, le coach Kombouaré ne comptait pas sur moi. C’était dur mentalement parce que, six mois avant, j’avais perdu ma maman. Mais j’ai su rebondir à Saint-Étienne, donc c’était peut-être un mal pour un bien. Guingamp, même aujourd’hui, ça reste la ville et le club que j’aime. J’y ai toute ma famille et mes amis. C'est très plaisant de recevoir l'EAG, même si je préférerais ne pas les affronter et qu’ils soient toujours en Ligue 1. C’est une fierté d’avoir été formé à Guingamp et à terme, ce serait magnifique d’y revenir."

 

A l'instar de l'écrasante majorité des joueurs post-formés à Sainté, Luis Sanchez n'aura pas réussi sous le maillot vert (0 but en 10 matches de National 2 la saison passée). Mais le milieu de terrain de 20 ans a marqué la nuit dernière en demi-finale retour du championnat colombien le premier but de la victoire de son équipe (America Cali) contre une équipe de Junior amoindrie par les forfaits d'une douzaine de joueurs testés positifs au Covid-19. En finale, l'ancien protégé de Razik Nedder affrontera l'Independiente Santa Fe (les 21 et 28 septembre).

 

Si les Girondins ont la 5e défense de L1 (15 pions encaissés, 5 de moins que Sainté), ils n'ont que la 17e attaque (14 buts marqués) devant les Verts (12) et les relégables Nîmes (11) et Dijon (9).

"Auteur de 2 buts et 2 passes décisives lors des quatre dernières rencontres, Hatem Ben Arfa est à l’origine de 6 des 8 buts bordelais marqués depuis son arrivée si l’on ajoute son penalty provoqué contre Nîmes et son corner qui a poussé Pembélé à marquer contre son camp à Paris" souligne néanmoins Sud-Ouest dans sa dernière édition.

On aura noté que Nicolas de Préville (13 matches dont 9 titularisations) et Ui-jo Hwang (12 matches dont 8 titularisations) n'ont toujours pas trouvé le chemin des filets cette saison. Jimmy Briand (1 but en 14 matches) n'est guère plus brillant mais Jean-Louis Gasset n'a aligné qu'une seule fois l'ancien vilain dans son onze de départ.

Comme le souligne Le Progrès, Benoît Costil est le gardien qui a encaissé le moins de buts à domicile (2) cette saison. Le portier girondin, qui s'apprête à recevoir les Verts, est gardien du championnat ayant réalisé le plus de clean sheet(8), devant le Parisien Keylor Navas (6). Dans les cinq grands championnats européens, seul Jan Oblak (Atletico de Madrid) a fait autant de matches sans prendre de but que le dernier rempart des Bordelais.

En l'absence de Coupe de France, les Verts reprendront l'année 2021 par le championnat le mercredi 6 janvier. Les hommes de Claude Puel affronteront le champion de France en titre, le PSG, à 21h à Geoffroy-Guichard pour cette 18e journée.

Alors qu'il s'est fait expulser avec l'équipe réserve d'Arsenal la semaine dernière, notre Willo Saliba tue le temps en échangeant sur les réseaux sociaux.

Hier il a ainsi discuté avec Nicolas Pepe et Matteo Guendouzi. Répondant à Pepe qui lui reprochait de tout commenter (sic), Saliba, évoquant Guendouzi, prêté au Hertha Berlin et placardisé précédemment par le magique Arteta, a envoyé le message non équivoque suivant : "Hahaha, j'envoie des encouragements à mon frère qui a été enfermé comme moi".

Privé par Arsenal de l'aboutissement que représentait la finale de Coupe de France - car il était primordial que ce futur pilier des Gunners soit prêt pour cette saison - et empêché depuis d'exercer son métier, nul doute que Saliba n'a qu'une envie, celle de quitter cette prison dorée.

Même s'il n'a pas marqué face à Paul Bernardoni vendredi contre Angers malgré deux beaux tirs cadrés, Yvan Neyou est dans l'équipe type de WhoScored de cette 14e journée. Avec un score de 7.95, il réalise selon le site son meilleur match de la saison.

L'ancien Vert Jonathan Bamba est également présent, buteur face au Bordeaux de Jean-Louis Gasset.

Averti vendredi soir, Harold Moukoudi sera suspendu pour le dernier match de l'année à Monaco, le 23 décembre.

Côté monégasque, c'est Fofana, le jeune milieu de terrain titularisé 12 fois cette saison, qui a pris un 3è jaune à Marseille et sera absent contre les Verts.

 

Alors qu'il avait joué 11 matches cette saison et aurait dû jouer le 12e hier à Lille, le latéral gauche bordelais Loris Benito a dû déclarer forfait pendant l'échauffement car il s'est fait un tour de reins selon son entraîneur Jean-Louis Gasset. Reste à savoir si l'international suisse, suppléé par Maxime Poundjé face aux Dogues, sera rétabi après-demain pour la réception des Verts. Pour ce match de la 15e journée de L1 arbitré par Stéphanie Frappart, c'est Nicolas Rainville qui s'occupera de la VAR.

 

La Pravda du jour revient sur les débuts de Jean-Michel Larqué en tant que consultant. Extraits.

"Raymond Castans, patron de RTL, sponsor du PSG, apprend que l'entraîneur-joueur Jean-Michel Larqué, ancien capitaine des Verts, a décidé de stopper sa carrière. « Il est venu me voir dans le vestiaire et m'a dit : "Je vais en parler à Robert Chapatte, mais je pense qu'il faut que vous deveniez l'Albaladejo du football !" ». Sans grand discours, le patron des sports d'Antenne 2 le teste, le 19 septembre 1979, à Lodz, en Pologne. Larqué s'installe aux côtés du duo bien en place, Thierry Roland-Bernard Père, pour commenter Widzew-Saint-Étienne (2-1). « J'y étais allé sans préparation, c'était un peu hara-kiri. Mes premiers pas étaient plutôt hésitants, se souvient Larqué. Il y avait un tandem en place, et j'arrivais au milieu. D'ailleurs, le premier m'avait accueilli plus chaleureusement que le second. Il voyait la concurrence arriver... Mais n'est-ce pas humain ? »

 

A l'instar de Jonathan Bamba et hélas de Paul Bernardoni (mis en exergue pour ses arrêts réussis sur les tirs de Denis Bouanga et Yvan Neyou), Mathieu Debuchy est dans l'équipe type de la 14e journée de L1 selon la Pravda de ce lundi. Le capitaine stéphanois est récompensé pour ses duels aériens tous remportés (5), ses 4 dégagements défensifs et ses 3 interceptions.

Bernardoni (Angers) - Debuchy (ASSE), Chardonnet (Brest), Denayer (vilains), Maouassa (Rennes) - Laurienté (Lorient), André (Lille), Paqueta (vilains), Bamba (Lille) - Kadewere (vilains), Benedetto (OM).

Titularisé pour la 10e fois de la saison par Jean-Louis Gasset dimanche lors de la défaite des Girondins à Lille, Paul Baysse s'est confié au Progrès avant de recevoir les Verts ce mercredi soir à 21h00. Extraits.

"Dans cet effectif stéphanois, je redoute tout le monde. Même le coach (rires). Je connais les qualités de Romain Hamouma, Kévin Monnet-Paquet et Wahbi Khazri avec qui j’ai joué. Et puis l’équipe s’appuie sur de très bons jeunes. L’ASSE c’est une bête blessée dont il va falloir se méfier de la réaction. On va mettre les ingrédients qu’il faut pour s’imposer.

J’ai beaucoup appris sportivement et humainement durant cette période stéphanoise. Quand je me suis fait les croisés, tout le club a été derrière moi, je ne me suis jamais senti isolé. Je me suis toujours senti vert. J’ai eu la chance de disputer la coupe d’Europe, de vivre des émotions formidables dans le Chaudron.

Je me souviens de l’engouement lors des derbys et notamment du départ de L’Etrat en car. J’ai vécu une belle aventure avec l’ASSE même si j’aurais aimé apporter plus. Mon second fils est né à Saint-Etienne, il est fier des couleurs stéphanoises. Le premier est brestois et il a fallu que je joue le médiateur récemment lors de l’opposition entre les deux clubs (rires)."