Sorti blessé aux adducteurs hier après sa passe décisive pour le Nîmes Olympique, Wahbi Khazri sera indisponible quatre à cinq semaines selon Mohamed Toubache-Ter. L'international tunisien devrait donc rater la réception du QSG ainsi que les déplacements à Reims et à Strasbourg.

Sky Sports avance les raisons pour lesquelles Allan Saint-Maximin a disparu des écrans radars depuis qu'il s'est fait bouffer par Kurt Zouma il y a un mois. Auteur d'un but et d'une passe décisive (contre Burnley) en huit matches de Premier League cette saison, l'ancien attaquant stéphanois est "sévèrement touché" par le Covid-19 selon ce média. Le joueur a démenti cette information lors d'un live Instagram.

C'est celui de Saliba !

Alors que la direction sportive d'Arsenal soutient toujours son coach, l'ancien attaquant des Gunners a publiquement remis en cause ses choix en défense centrale dans un entretien publié il y a trois jours sur le site Goal :

"Apparemment Saliba a fait de gros progrès à l'entrainement. Mustafi est en fin de contrat à la fin de cette saison et Saliba a besoin de temps de jeu. Donc pourquoi ne pas lui donner le temps de jeu de Mustafi ? C'est illogique. Je veux croire qu'Arteta va utiliser Saliba en Europa League et en Coupe d'Angleterre plutôt que de l'envoyer en prêt."

A ce jour, s'il n'a joué que 44 minutes en Premier League, l'allemand Mustafi a effectivement été un cadre de l'équipe en Europa League avec 5 titularisations. Selon les médias italiens, son nom est évoqué du côte de l'Inter Milan pour un départ en janvier, ce qui libèrerait (un peu) de place pour Saliba.

Alors que le meilleur buteur stéphanois (Romain Hamouma) n'a claqué que 3 pions cette saison, un ancien Vert a marqué trois fois plus de buts et pointe à la deuxième place au classement des meilleurs réalisateurs de L1 roumaine : l'attaquant du FC Botosani Hamidou Keyta (26 ans).

Auteur d'un but (contre Croix en Coupe de France) en six matches disputés sous le maillot vert lors de l'hiver 2017, le natif de Montivilliers (près du Havre) a scoré 5 fois ces 15 derniers jours : après avoir trouvé le chemin des filets contre Sepsi et l'Astra Ploiesti, il a réalisé un doublé victorieux contre Viitorul puis marqué contre Voluntari.

On aura noté que ce numéro 7 met plus d'application que son homologue stéphanois au moment de tirer un péno...

Josuha Guilavogui, capitaine emblématique de Wolfsburg qui n'avait plus joué depuis octobre suite à une blessure à la cuisse a fait son retour à la compétition la semaine dernière. Après être entré en fin de match à Munich en milieu de semaine (défaite 1-2 contre le Bayern), il était titulaire hier au milieu de terrain contre Stuttgart. Les Loups se sont imposés 1-0 et pointent à une belle 4ème place de la Bundesliga.

Au delà du terrain, notre Guil a longuement été interviewé par Kicker sur son engagement symbolisé par son brassard arc en ciel, qu'il porte désormais pour la 3ème saison :

"Cela me rend très heureux de voir que de plus en plus de capitaines d'autres clubs portent également ce symbole sur le terrain. Nous voulons dire clairement que nous sommes attachés à la diversité et à la lutte contre la discrimination. On vient de voir à Paris que les problèmes sont loin d'être terminés : j'étais choqué. Je l'ai d'abord vu sur Twitter, puis je suis passé à Paris. Je vais être honnête: je ne pense pas que l'arbitre soit raciste. Et n'importe qui peut faire une erreur. Néanmoins, nous devons tous être prudents dans notre choix de mots, même si cela arrive assez inconsciemment. Nous luttons contre le racisme. Les gens comme lui ont une responsabilité, nous devons tous agir de manière cohérente. Les couleurs de l'arc-en-ciel, la campagne de l'UEFA «Dites non au racisme», ne devraient pas être uniquement des campagnes. Nous devons le vivre !"

Au sujet de la décision de quitter le terrain : "je l'aurais fait de cette façon aussi. Il y a quelque temps, l'attaquant de Porto Moussa Marega a également été insulté racialement par des spectateurs adverses. Il ne voulait pas continuer à jouer par la suite, alors il s'est laissé remplacer. J'en ai parlé avec mon coéquipier Maximilian Arnold. Il m'a dit: si quelque chose comme ça devait t'arriver, nous quitterons le terrain ensemble. J'ai trouvé ça fort de sa part. A Paris, c'était la première fois que les deux équipes arrêtaient. Et j'espère que c'était la dernière fois. S'il y a de tels cas, qu'ils soient racistes ou homophobes, il faut que cela cesse. Il ne peut y avoir aucune tolérance."

Au sujet de sa propre expérience du racisme autour des terrains : "c'était il y a longtemps. Une fois en U19, j'étais plus grand que beaucoup d'autres, quand quelqu'un a demandé lors d'un match ce que faisait ce black ici. Et j'ai été une fois insulté dans un restaurant de Saint-Étienne. Je jouais pour l'ASSE, et l'homme m'a d'abord félicité pour la victoire de manière très amicale. Lorsque les enfants ont commencé à se promener autour de notre table et sont devenus un peu plus bruyants, il a dit à un moment donné que nous n'étions pas en Afrique ici. Il avait bu, sa famille était gênée.
En toute honnêteté: je voulais d'abord l'attaquer. Mais heureusement, j'ai tout de suite pensé que ça ne ferait rien. Je suis sorti".

Enfin, concernant l'homophobie dans le football : "Dur à dire. Je vois également ici une évolution positive vers plus d’ouverture et de tolérance. Mais le football est aussi le reflet de la société et il reste encore beaucoup à faire dans tous les domaines. Cela peut être dans le stade, car comme sur Internet: si les gens peuvent se cacher dans la foule, leur seuil d'inhibition baisse."

 

Quevilly Rouen Métropole, qui restait sur 5 victoires consécutives, a été tenu en échec à domicile par le Red Star vendredi dernier. Titularisé pour la 13e fois de la saison, Mickaël Nadé a marqué contre son camp en tentant de ratrapper une boulette de son gardien.

Mais le solide défenseur central sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2022 passera les fêtes en tête du National 1, le SC Bastia de Mathieu Chabert ayant été tenu en échec par le FC Annecy de Maxence Chapuis.

Ce dernier cède sa place de lanterne rouge au FC Lyon de Lamine Ghezali. Titularisé pour la 3e fois de la saison, l'attaquant a été remplacé à l'heure de jeu lors de la nouvelle défaite à domicile des banlieusards face au Mans (1-3).

 

Assisté à la vidéo par Thomas Léonard et Hamid Guenoui, Johan Hamel sera au sifflet pour le match de la 17e journée de L1 qui opposera Monaco à l'ASSE après-demain soir au stade Louis-II. La derniere fois que ce quadra drômois a arbitré les Verts, c'était justement sur le Rocher, il y a moins de 11 mois. En 8e de finale de Coupe de France, Sainté s'était imposé 1-0 grâce à Denis Bouanga face à la bande à Ruben Aguilar. Allez les petits gars, on r'met ça, si possible en prenant moins de biscottes (Jean-Eudes Aholou, Wesley Fofana, Yann M'Vila, Yohan Cabaye, Franck Honorat avaient été avertis).

Le match d'hier n'a hélas pas dérogé à la règle : Jessy Moulin s'est toujours incliné sur penalty. Avant de se faire battre par la panenka du Nîmois Renaud Ripart, le gardien stéphanois s'était déjà incliné en L1 face à Mathieu Bodmer (QSG), Emmanuel Rivière (Metz), Boulaye Dia (Reims), Moussa Dembélé (vilains) et Gaël Kakuta (Lens). En Coupe de France, Benjamin Nivet (Troyes) et Niang (Rennes) l'ont trompé.

On rappellera que Stéphane Ruffier, par ailleurs décisif à de multiples reprises lors des séances de tirs au but lors du triomphal parcours de Sainté en Coupe de la Ligue 2012/2013,a arrêté 7 pénos dans l'élite. Etienne Capoue (Toulouse), Divock Origi (Lille), Wissam Ben Yedder (Toulouse), Emiliano Sala (Nantes), Famara Diedhiou (Angers), Giovanni Sio (Montpellier) et Max-Alain Gradel (Toulouse) en ont successivement fait les frais.

Impressionné par l'envergure du meilleur gardien stéphanois, cinq joueurs ont raté le cadre en L1 face à un portier que l'ASSE souhaite licencier : André Luiz (Nancy), Dario Cvitanich (Nice), Alexandre Lacazette (vilains), Hatem Ben Arfa (Rennes) et Neymar (QSG).

Après avoir rejoint la semaine dernière Landrin, Sarr, Sall et Diony à la 32ème place des buteurs Verts de ce siècle avec 7 buts, Arnaud Nordin a franchi une marche supplémentaire (ou plutôt cinq) hier. Son 2ème pion de la saison est en effet aussi son 8ème en L1 en Vert, ce qui lui permet de monter à la 27ème place, à égalité avec Battles, Hognon, Potillon, Sablé et Bamba !

Un 9ème but l'amènerait à rejoindre à la 23ème place Dernis, Mollo, Corgnet et son coéquipier Mathieu Debuchy.

S'il a marqué ses 8 buts en 70 matchs, il faut préciser qu'il n'a été titulaire qu'à 33 reprises.

Premier gardien à arrêter un penalty tiré par Ryad Boudebouz, Baptiste Reynet est un spécialiste de cet exercice, comme le rappelle le Nîmes Olympique sur son compte twitter.

Baptiste Reynet a détourné 8 penalties depuis ses débuts en Ligue 1 en 2011/12, seul Benoît Costil fait mieux sur la période (16).

C’est son 1er penalty détourné en L1 depuis le 25 août 2019 (avec Toulouse à Paris). pic.twitter.com/qQwmoKBCFR

— Nîmes Olympique (@nimesolympique) December 21, 2020

 

Si Neymar sera très probablement remis pour défier Sainté le 6 janvier à GG, Neyou sera suspendu pour ce match de la 18e journée. Le numéro 19 des Verts, qui avait déjà été averti à Metz et contre Lille, a encore mangé une biscotte hier contre les Crocodiles.

 

Le site Afrik-Foot revient sur l'agaçant mais inhabituel raté du numéro 7 des Verts hier contre Nîmes.

"Considéré comme le grand spécialiste des penalties en Ligue 1, Ryad Boudebouz a failli à sa réputation ce dimanche et le milieu offensif de l’AS Saint-Etienne a vu sa tentative repoussée par le gardien de Nîmes, Baptiste Reynet. C’est seulement le 2e penalty raté par l’international algérien en 21 tentatives en L1 et c’est la première fois que cet échec est l’œuvre d’un gardien. L’unique autre raté du Fennec remonte en effet à octobre 2015 lorsqu’il évoluait avec Montpellier et qu’il avait été mis en échec par le poteau contre Lille (0-2)."

Parmi les joueurs ayant marqué au moins 6 penaltys en L1, Ryad Boudebouz reste celui qui présente le taux de réussite le plus élevé (90,91%), seul Neymar fait mieux (93,33%). On aura noté que Wissam Ben Yedder, que les Verts vont défier après-demain sur le Rocher, a raté 5 des 18 pénos qu'il a obtenus dans l'élite (soit 72,22%). On rappellera aussi que Wahbi Khazri a réussi les 6 penaltys qu'il a tirés pour Sainté mais en avait raté un avec Bordeaux et un autre avec Rennes. 

C'est hélas lors du derby que Denis Bouanga a connu son seul échec en cinq tentatives sous le maillot vert. Mathieu Debuchy (pour Lille) et Romain Hamouma (lors de la saison 2016-2017) ont réussi tous les deux à transformer les deux pénos qu'ils ont eu à tirer.

 

Comme le rapporte la Pravda du jour, Claude Puel a exprimé hier son désaccord sur deux décisions arbitrales : la biscotte prise par notre gai Luron et le peno accordé aux Crocos.

"Romain est dans le cheminement et il fait un dribble. Il n'y a pas de plongeon et l'arbitre lui met un carton, en jugeant une faute non intentionnelle. Et de mon banc, je n'ai vu aucun geste, ni mouvement, de la part d'Harold. Je n'ai pas compris le penalty. Il me paraît très sévère."

La Fédération Algérienne de Football a annoncé ce dimanche que le défenseur central stéphanois Noham Abdellaoui (16 ans) fait partie des 31 joueurs U17 retenus pour un stage du 21 au 28 decembre au Centre Technique National de Sidi Moussa. Le protégé de Patrick Moreau devrait à cette occasion jouer en amical contre le Sénégal.

 

Harold Moukoudi aura donc attendu son 28e match pour claquer son 1er pion en vert.

Nîmes réussit au défenseur central camerounais car c'est face aux Crocos qu'il avait inscrit le premier but de sa carrière le 27 janvier 2018 en trompant de la tête Baptiste Valette. Le natif de Bondy avait donné la victoire au HAC, qu'il avait fêtée au micro devant le kop havrais. 

 

Comme le rapporte Le Midi Libre, les entraîneurs de Sainté et Nîmes ont commenté en conférence de presse le match nul entre les deux équipes.

Claude Puel  : "Il y a beaucoup de déception et de frustration et on peut ne s'en prendre qu'à nous-mêmes. On fait une excellente entame et on ouvre la marque. Après, on est fautifs parce qu’on laisse Nîmes revenir dans le match en concédant l’égalisation. Surtout qu’on a pas mal de situations avant et que la partie peut être pliée au bout d’un quart d’heure, vingt minutes. Ça n’a pas été le cas car on n’a pas su faire attention, pas su faire front. Bravo à Nîmes qui y a cru jusqu’au bout, qui a été dangereux jusqu’au bout également sur des contres, avec des joueurs de vitesse qui prenaient l’espace et un jeu direct qui nous a mis en difficulté. Nîmes n’a pas lâché, a fait preuve de caractère et n’a pas volé son point même si on l’a remis en dans le match."

Jérôme Arpinon : "On a fait un match complet. On a eu les ressources pour égaliser peu de temps après avoir encaissé le premier but. Ça montre que psychologiquement, j'ai des joueurs qui ne sont pas abattus et qui ont envie de se battre. On a montré de belles valeurs aujourd'hui avec une équipe diminuée. Les joueurs et les jeunes que j'ai alignés ont bien fait le taf, ils ont prouvé qu'ils avaient le niveau de la Ligue 1. On met un terme à notre spirale négative, on prend un point qui sera important. Tout n'était pas parfait mais on ramène un point de Saint-Etienne qui est quand même une grosse équipe. Ce que je retiens de positif, aussi, c'est qu'on a marqué deux buts car il y a un moment qu'on ne l'avait pas fait."

 

Comme le rapporte le site grec Sportime, l'Olympiakos suit toujours Panagiotis Retsos et envisage de le faire revenir dans le club actuel de Yann M'Vila, qui a consolidé ce dimanche sa place de leader de Super League en écrasant Larisa 5-1.

Sous contrat avec le Bayer Leverkusen et prêté avec option d'achat à Sainté, le défenseur central n'a joué que deux matches cette saison, perdus contre Nice et à Metz. Sorti blessé aux adducteurs le 25 octobre à Saint-Symphorien, le numéro 4 de l'ASSE ne s'en est toujours pas remis...

 

Médiocres et vendangeurs, les Verts ont été tenus en échec à domicile par des Crocodiles nîmois pourtant relégables et privés de 11 joueurs blessés.

Bien aidé par le  marquage défaillant de Nolan Roux, Harold Moukoudi a facilement ouvert le score de la tête à la 8e minute sur un corner de Ryad Boudebouz. Après avoir raté une énorme balle de break deux minutes plus tard sur un centre d'Arnaud Nordin, Wahbi Khazri s'est blessé à la 14e en délivrant une passe décisive... au Croco Mattéo Ahlinvi. A la 34e, Ryad Boudebouz a raté un péno obtenu par un Romain Hamouma qui a raté le cadre dans la foulée puis perdu deux face à face avec Baptiste Reynet avant la pause.

Les visiteurs ont pris l'avantage à la 54e minute sur une panenka de Renaud Ripart consécutive à une légère obtruction de Harold Moukoudi. Sur un centre de Miguel Trauco dévié par Adil Aouchiche, Arnaud Nordin a égalisé à la 63e d'une demi-volée du gauche. Fidèles à leurs mauvaises habitudes, les Verts se sont remis à croquer. Adil Aouchiche a perdu son duel avec Baptiste Reynet, Denis Bouanga a fait de mauvais choix et Maxence Rivera n'a pas mis assez de conviction dans sa frappe pour tromper le portier gardois.

Malgré cette contre-performance, l'ASSE consolide sa 14e place. Comptant toujours un point de plus que leurs plus proches poursuivants (Nantes, tenu en échec à la maison par Angers), les Verts ont désormais trois points d'avance sur le 17e Strasbourg, qui a perdu à domicile face à Bordeaux.

 

Comme nous le rappelle Opta, Sainté est invaincu lors de ses 14 dernières réceptions de Nîmes en Ligue 1 (13 victoires, 1 nul), restant même sur 5 succès. La dernière victoire des Crocos en terres stéphanoises dans l’élite remonte au 11 août 1971 (3-1).

Titulaire cet après-midi et impliqué dans les 3 derniers buts marqués par les Verts contre les Gardois en Ligue 1 (2 buts, 1 passe décisive), Wahbi Khazri pourrait bien perpétuer cette belle série de victoires aux dépens de Nolan Roux, titularisé pour son retour à Geoffroy-Guichard.

 

Co-entraîneur (avec Lionel Vaillant) des U17 stéphanois sacrés champions de France en 2013, Gilles Rodriguez se réjouit de voir Jonathan Bamba au sommet de la Ligue 1 et espère le voir chez les Bleus, comme il l'explique dans la dernière édition du Parisien.

"Jo était sérieux, impliqué et facile à vivre. Beaucoup de jeunes devraient prendre exemple sur lui car, à un moment de sa carrière, il n’a pas hésité à se mettre en danger et sortir de sa zone de confort. Un Giroud, personne ne l’attendait quand il est arrivé en équipe de France et il s’y est fait sa place. Jo peut avoir la même trajectoire."

 

Membre d'une défense nîmoise qui a multiplié les cadeaux à ses adversaires depuis le début de saison, Gaëtan Paquiez ne compte pas venir en victime expiatoire cet après-midi dans le Chaudron, comme il l'explique dans la dernière édition du Midi Libre.

"C'est difficile de gagner des matches en Ligue 1. On avait 12 points à Noël l'an dernier, on en a 11 aujourd'hui. Il faut jouer ce match à Saint-Etienne comme si c'était le dernier, celui de la survie. On ne lâchera pas, personne ne lâchera. C'est absurde de croire que certains ne rentrent pas sur le terrain pour gagner. Ceux qui pensent ça, j'aimerais qu'ils viennent aux entraînements pour voir comment on travaille pour s'en sortir."

Selon la dernière édition du quotidien néerlandais De Telegraaf, l'athlétique milieu de terrain toulousain Stijn Spierings (24 ans, 1m89) est pisté par l'ASSE. Mais Damien Comolli ne semble pas disposé à vendre ce joueur dont le 6e pion claqué en 9 matches a permis au club entraîné par Patrice Garande de se hisser sur le podium de la L2, à 5 points du leader troyen et 2 longueurs du GF38.

Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'ancien défenseur strasbourgeois Léonard Specht revient sur le moment le plus marquant de sa carrière.

"Une passation de pouvoir. Voilà l'image qui revient à Léonard Specht lorsqu'on lui demande d'exhumer un marqueur de son odyssée strasbourgeoise. Quel que soit l'angle sous lequel il envisage la question, c'est ce match face à Saint-Etienne, le 22 septembre 1978, qui refait surface. Il n'est sans doute pas le seul à s'en souvenir puisque 35 864 spectateurs - un record à l'époque - ont pris place dans le chaudron de la Meinau. Cette saison-là, on le sait, se terminera en apothéose avec l'unique titre de champion de France du Racing à la clé.

Mais à l'aube de cette 12e journée, bien que les Strasbourgeois ont le vent en poupe après leur 3e place en 1977-1978, il est difficile de prédire la suite, alors qu'une montagne verte franchit les Vosges. "C'était le grand Sainté face à nous. Le Racing était encore considéré comme une anomalie" rappelle Léonard Specht, au marquage d'un certain Bernard Lacombe en ce début d'automne. "On a gagné 2-1 et tout le monde s'est rendu compte de notre potentiel. Battre les Verts, c'était quelque chose. Rocheteau m'en parle encore aujourd'hui."

 

Dans un papier publié hier par l'AFP, plusieurs anciens de la maison verte donnent leur avis sur le fiasco Mediapro. Extraits.

"Fin mai 2018, c'est le jackpot : l'appel d'offres des droits télé atteint 1,217 milliard d'euros par an (L1 et L2 comprises), dont plus de 800 millions pour le nouvel entrant sur le marché, Mediapro. "Personne, à ce moment-là, y compris les cabinets d'avocats, ne nous a alertés sur quelque problème qui pourrait survenir. C'est facile de reprocher cela maintenant", martèle Sylvain Kastendeuch, coprésident du syndicat de joueurs UNFP et administrateur de la Ligue.

Pourtant, quelques jours après l'appel d'offres, Mediapro essuie un revers majeur en perdant les droits du championnat italien faute d'avoir pu présenter une garantie bancaire suffisante. "Le seul responsable, c'est Mediapro", a martelé l'entraîneur de Lille Christophe Galtier ces derniers jours. "On a eu affaire à des gens très malhonnêtes". Le diffuseur est accusé d'avoir surévalué la valeur de la Ligue 1 dans des buts spéculatifs, en vue notamment de revendre tout ou partie des droits.

De sources proches du dossier, on remarque des imperfections dans l'appel d'offres. Les critères quantitatifs (montant proposé) surpassant largement les critères qualitatifs (ancienneté de l'acteur) lors du choix du diffuseur, par exemple. Ou encore l'introduction de la possibilité de sous-licencier certains lots, favorisant les démarches spéculatives. "Il faut faire un audit pour comprendre comment on est arrivés là et ne plus faire la même bêtise dans le futur", pointe Damien Comolli, président de Toulouse (L2)."

 

Dans une interview (plutôt axée sur ses années passées banlieue) parue dans la dernière édition rhodanienne du Progrès, Robert Nouzaret évoque son passage à l'ASSE. Extraits.

"Au coup d’envoi du derby, on se regardait avec Rachid Mekhloufi, et il savait qu’il allait m’avoir sur le dos pendant 1h30. C’était mon rôle. Jamais Sainté ne m’a tenu rigueur d’être passé à l’OL. C’est l’un des endroits où ça s’est le mieux passé avec les supporters. Saint-Etienne a reconnu mon honnêteté, le fait que j’étais bosseur et ça correspondait à leur tempérament. Je reçois des messages de joueurs que j’ai eus, c’est plus efficace qu’un médicament."

 

"Il faut arrêter de se trouver des excuses. Ce que l'on produit, c'est insuffisant. Ce qu'on propose, c'est inquiétant. Cela fait plusieurs matches que le contenu offensif est proche du néant" déclare l'attaquant nîmois Renaud Ripart dans la dernière édition de la Pravda. Les Crocodiles, qui n'ont marqué que 11 buts en 15 matches, n'ont pas trouvé le chemin des filets lors de leurs quatre derniers matches, ponctués par autant de défaites...

Des anciens entraîneurs d'Yvan Neyou se remémorent leur collaboration avec l'actuel numéro 17 des Verts dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.

 

S'apprêtant à jouer la finale du championnat colombien contre l'Independiente Santa Fe (les 21 et 28 décembre) après avoir marqué en demi-finale, le milieu de terrain Luis Sanchez (20 ans) revient dans la dernière édition du quotidien colombien El Pais sur sa saison dernière (0 but en 10 matches de N2 sous les ordres de Razik Nedder).

"Cette expérience à Saint-Etienne a été très bénéfique, j'ai grandi en tant que footballeur et en tant que personne. Au début, c’était très difficile de m'adapter à cause de la langue et de la nourriture, totalement différentes là-bas. Mais dans l'ensemble, j'ai gardé l'intensité et la possession du ballon qu’ils pratiquent là-bas. Cela m'a beaucoup aidé et c'est ce que j’applique maintenant à l’America.

Quand j'arrivais à l'entraînement en France, l'entraîneur donnait toujours une causerie. La vérité, c’est que je ne comprenais rien. Et après l'entraînement, quand on allait à la cantine, je ne savais pas quoi commander car je ne savais pas ce qu'ils servaient. Des mois plus tard, ils m'ont mis un professeur de français et là j'ai pu m'adapter.

La pandémie m'a attrapé là-bas. Je jouais avec la réserve, mais à cause de la situation sanitaire, ils ont définitivement arrêté le championnat.  C’est alors que des discussions entre l’ASSE et l’America ont commencé. Tout s'est arrangé, j’ai pu revenir en Colombie et rejouer avec l’America car le club comptait sur moi.

Ma situation en France était très difficile, j’étais confiné. Je ne pouvais pas quitter la maison et je n’avais pas d’amis à Saint-Etienne, pas de famille non plus. Seul mon père était avec moi, on s’ennuyait et on était enfermé. C'était un soulagement et une satisfaction pour moi de pouvoir repartir en Colombie."

 

Pour la réception de Crocodiles relégables et décimés par les blessures, Claude Puel a reconduit le groupe victorieux à Bordeaux :

Moulin, Bajic, Green - Debuchy, Sissoko, Moukoudi, Kolodziejczak, Sow, Trauco - Camara, Gourna, Youssouf, Neyou, Aouchiche, Boudebouz - Hamouma, Nordin, Khazri, Rivera, Bouanga, Krasso.

Quatre ans et demi après son très lucratif licenciement par le QSG (22 M€ d'indemnités), Laurent Blanc (55 ans) a enfin retrouvé un banc. Lassé de passer ses journées au golf, l'ancien libéro stéphanois a trouvé un club dans le Golfe. Le Cévenol s'est en effet officiellement engagé pour 18 mois avec Al Rayyan, ancien club qatari de José Aloisio.