Saidou Sow exemplaire pour Razik Nedder

21/05 20:18

Razik Nedder nous a livré sa réaction après le match nul et vierge concédé par la réserve sur le terrain de Hauts-Lyonnais.

"On est déçu du résultat car notamment sur la première mi-temps on doit mener au score, nos attaquants tapent le poteau et se créent des situations franches… Il n'était pas facile de mettre en place notre football habituel sur un terrain impraticable. L'entrée d'Antoine Gauthier nous a fait du bien dans le jeu, en seconde mi-temps on a plusieurs situations.

Je suis déçu car nos joueurs ont tout donné à l’image d’un Saidou Sow exemplaire qui a poussé sur cette fin de match dans son dépassement de fonction. Mais aujourd’hui face une belle équipe accrocheuse, bien regroupée, qui a su faire les fautes nécessaires pour annihiler de nombreuses actions de déséquilibre, ce résultat est décevant mais pas une contre-performance.

On garde notre seconde place au classement qui est notre objectif pour nos deux derniers matchs. On va rentrer à la maison et pousser positivement derrière nos pros pour cette soirée décisive. Allez les Verts !"

La réserve a montré la voie

21/05 19:54

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur Fuchs Sports : si elle a perdu l'infime chance qui lui restait de monter en N2 (Thonon Evian a validé son billet dans la foulée dans le Velay), la réserve de l'ASSE a montré la voie aux pros pour ce soir en faisant un match nul et vierge à l'extérieur ce samedi en fin d'après-midi.

Les Verts ont su ne pas paumer à Pomeys contre Hauts Lyonnais sur le piètre terrain du stade de la Neylière. Alors qu'il avait marqué les 6 matches précédents, Yanis Lhery n'a pas réussi à trouver le chemin des filets lors de cette rencontre équilibrée et plutôt fermée.

L'équipe de Razik Nedder remonte à la deuxième place, à égalité de points avec Ain-Sud qui s'est imposé à Bourgoin, désormais 4e.

La compo Fall - Djile, Sow, Leleux, Bakayoko, Llort - Petit, Gabard (Ab. Sidibé 46') -  Edmilson (Gauthier 60'), , Lhéry, Calodat (Othman 78')

Esbjerg, quel revers !

21/05 17:44

Les Verts sont dans La Bible de la lose du sport français parue il y a six mois aux éditions Marabout. Pas seulement pour leur descente des Champs-Elysées le lendemain de la finale perdue contre le Bayern mais aussi pour un barrage de sinistre mémoire en août 2013.

"L'ASSE a parfaitement épousé la tradition française de l'élimination en tour préliminaire de la C3 au coeur de l'été 2013. Et de quelle manière ! Une défaite 4-3 à l'aller après avoir mené trois fois, puis une défaite 0-1 au retour avec 11 tirs à 1. Et encore, le but danois a été marqué contre son camp par Bayal Sall, barre rentrante s'il vous plaît ! Mais l'apothéose de cette lose estivale viendra d'un fervent représentant du peuple vert.

Jean-Louis Brandt part de Denain, dans le Nord, en embarquant sur son scooter sa femme, avec pour projet de l'emmener à Geoffroy-Guichard pour leur voyage de noces. Ils s'égarent dans les traboules lyonnaises et arrivent à destination à 23 heures, dix minutes après le coup de sifflet final, signifiant l'élimination de son équipe. L'apothéose, on vous dit."

On aura noté qu'Esbjerg a été relégué il y a trois jours en 3e division danoise. L'ancien bourreau européen des Verts a concédé une défaite fatale alors qu'il menait 2-0. Comme Sainté contre Lorient et Nice cette saison...

Sacko contre les Diables Rouges

21/05 16:05

Nommé sélectionneur des Aigles du Mali il y a deux semaines, l'ancien défenseur lensois Eric Chelle a convoqué Falaye Sacko pour affronter les Diables Rouges du Congo (le 4 juin à Bamako) et le Soudan du Sud (le 9 juin à Kampala) lors des éliminatoires de la CAN 2023.

Il vaudra mieux l'ouvrir et cette fois le tenir !

21/05 15:16

Comme le souligne Opta, Nantes affiche 89% de victoires à domicile après avoir ouvert le score en Ligue 1 cette saison (8/9, 1 nul), plus que toute autre équipe. L'agence de statistiques sportives ajoute que Sainté est de son côté à la fois l’équipe qui a le moins souvent ouvert le score en Ligue 1 cette saison (11 fois) et celle qui a le plus perdu après avoir ouvert le score (6, à égalité avec Troyes).

L'Ange Vert sera au Parc et pas à la Beaujoire

21/05 14:50

Habitant à Pisany (village de Charente-Maritime située entre Royan et Saintes), Dominique Rocheteau n'est qu'à deux heures de route de Nantes. Mais l'Ange Vert ne sera pas à la Beaujoire ce soir pour encourager Sainté mais au Parc des Princes pour remettre un trophée à Kylian Mbappé. Peut-être lui demandera-t-il de battre Metz par 7 buts d'écart, ça pourrait toujours servir...

Trauco sélectionné pour un premier barrage

21/05 09:20

Miguel Trauco fait partie des 28 joueurs péruviens sélectionnés pour disputer le 13 juin à Doha le match de barrage d'accession à la Coupe du monde au Qatar contre le vainqueur de la rencontre qui opposera le 6 juin les Emirats Arabes Unis à l'Australie.

D'ici-là, on espère tous que le latéral gauche stéphanois aura eu l'occasion de disputer un autre barrage. L'occasion de rappeler qu'il avait marqué un but et délivré une passe décisive il y a deux ans et demi lors de la dernière victoire des Verts à la Beaujoire. On remet ça ce soir ?

Notre cauchemar au Moustoir est son plus beau souvenir

21/05 08:49

Dans un entretien accordé à So Foot, le milieu de terrain lorientais Laurent Abergel revient sur l'écrasante et renversante victoire des Merlus contre les Verts.

"On l'avait très bien préparé, ce match contre Sainté. On est rapidement mené 2-0, mais on ne se sent pas moins bons qu'eux. On ne s'est pas trop parlé ni regardé, on ne s'est juste pas posé de questions. Au moment de l'égalisation, tout le monde était possédé, et ça nous a permis d'enchaîner. C'est mon plus beau souvenir de la saison. Quand on sort de ce match, on se dit qu'on envoie un message aux concurrents, même si rien n'est fait."

Le sauveur Dupraz joue sa réputation

21/05 08:33

C'est le titre d'un papier paru dans la dernière édition du Monde. Extraits.

"Pascal Dupraz est un personnage de la Ligue 1. Presque un archétype. Celui du pompier de service, cet entraîneur qui brave le feu pour sauver un club menacé par les flammes de la relégation grâce à un certain charisme et un optimisme en titane. Ce samedi 21 mai, l’Association sportive de Saint-Etienne espère accrocher une place en barrages, lors de cette 38e et dernière journée.

Cela tombe bien, son entraîneur est l’homme de la dernière journée, celle à laquelle il doit en partie sa réputation. En 2014, Pascal Dupraz sauve Evian-Thonon-Gaillard lors d’une « finale » pour le maintien contre Sochaux (3-0) . Deux ans plus tard, il réalise son chef-d’œuvre avec le maintien de Toulouse. La victoire à Angers (3-2) ponctue une improbable mission de sauvetage à laquelle il est le seul à croire à son arrivée en Haute-Garonne avec dix points de retard sur le premier non-relégable.

En janvier, L'Equipe révéle que le nouvel entraîneur stéphanois a autorisé le tournage d’un documentaire en immersion dans son vestiaire. Le projet a été abandonné depuis. A ce moment-là, il n’imagine rien d’autre qu’une fin heureuse. Les premières semaines lui donnent raison. En mars, il se voit déjà assister « à un match dans les kops », le maintien assuré. « En plus, j’adore chanter », ajoute-t-il.

Depuis, il déchante surtout. Malgré une réunion de crise avec ses joueurs après le naufrage début avril à Lorient (6-2), le meneur d’hommes semble avoir perdu la main. Avec une moyenne de 1,14 point pris match, il navigue dans les mêmes eaux basses que Claude Puel (1,15). Son discours ne fait plus effet et ses choix interrogent comme d’avoir maintenu sa confiance en défense à Timothée Kolodziejczak ou encore à l’ancien international Eliaquim Mangala.

Maintien ou pas à l’issue d’un possible barrage contre Auxerre le 29 mai, les dirigeants stéphanois prépareraient déjà l’après-Dupraz, en fin de contrat. Laurent Battles (libre) et Michel Der Zakarian (Brest) sont les noms avancés. Le pompier Pascal Dupraz risque de devoir trouver une nouvelle caserne. Mais, après tout, il y a chaque saison un club ou deux à sauver en cours d’exercice..."

Le coach de la Chorale de tout coeur avec les Verts

21/05 08:19

Entraîneur de la Chorale de Roanne, Jean-Denys Choulet évoque les Verts dans la dernière édition du Progrès.

"Déjà, je tiens à préciser que je suis ami avec Jacky Bonnevay et que je ne me permettrais pas de juger Pascal Dupraz, je ne suis pas assez compétent ni expert du football pour juger. Franchement, je serais très déçu si l'ASSE descendait parce que les Verts représentent une partie de ma jeunesse. J'étais supporter des Rocheteau, Rep, Curkovic, etc. L'ASSE en L2, ça me ferait de la peine. Facutuellement, il me semble clair que le staff précédent avec Claude Puel, un entraîneur reconnu, n'a fait ni mieux ni moins bien que le staff en place. Comme quoi les problèmes sont sûrement ailleurs..."

Bouanga avec les Panthères contre les Léopards

21/05 08:02

Encore sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2023 mais convoité par de nombreux clubs dont le Celta Vigo selon la Pravda, Denis Bouanga fait partie des 26 Panthères qui affronteront les Léopards du Congo (le 4 juin à Kinshasa) et les Mourabitounes (le 8 juin à Franceville) lors des éliminatoires de la CAN 2023.

Auteur de 5 buts cette saison en L2 turque sous le maillot de Denizlispor, Kévin Mayi figure également sur la liste de Patrice Neveu contrairement à Pierre-Emerick Aubameyang, qui a pris sa retraite internationale alors qu'il est en feu depuis trois mois avec le Barça (13 pions).

Hamouma titulaire ?

21/05 00:40

Selon la Pravda, notre gai Luron sera titulaire ce samedi soir à la Beaujoire : Bernardoni - Sacko, Mangala, Nadé - Maçon, Camara, Youssouf, Trauco - Hamouma - Khazri, Bouanga.

Sous la surveillance des gendarmes

21/05 00:33

La Pravda de ce samedi évoque le climat pesant qui entoure le match que les Verts vont jouer à Nantes. Extraits.

"L'appel du coeur a été lancé mercredi, en fin d'après-midi, par mail. Près de 80 salariés et bénévoles du centre sportif Robert-Herbin de l'Étrat ont, selon un comptage du club, répondu au message de Valérie Semblanet, secrétaire de direction de l'AS Saint-Étienne, les invitant « à venir accueillir les joueurs afin d'afficher leur soutien, jeudi, à 10 h 45, au self-service ».

La rencontre a finalement eu lieu sur le terrain d'entraînement. Wahbi Khazri et Pascal Dupraz, capitaine et entraîneur des Verts, ont répondu à Thomas Granger, directeur de la communication, qui a parlé au nom de tous les salariés. Ce qui accrédite naïvement la thèse d'une opération montée de toutes pièces par la direction.

Jouer à Nantes constitue un sérieux obstacle à franchir. Pour autant, parvenir à arracher un résultat au stade de la Beaujoire ne relèverait pas de l'exploit du siècle. Bien que les Verts se retrouvent embourbés dans une série en cours d'un nul et de quatre dernières défaites, cela reste à leur portée. Pour peu qu'ils y croient et qu'ils en aient envie.

Pascal Dupraz a décidé d'écarter Ryad Boudebouz en raison de son comportement, et d'emmener ses joueurs à Nantes, dès vendredi matin. Le trafic aérien étant fermé de minuit à six heures du matin dans la région, ils ne reviendront à Saint-Étienne que dimanche matin.

D'ici là, leur hôtel demeurera sous la surveillance des gendarmes. Toutes les infrastructures du club (centre de l'Étrat, musée, boutique des Verts...) le sont également. Il appartient désormais aux joueurs de décider s'ils veulent rentrer chez eux sous escorte policière ou avec un premier ouf de soulagement poussé par tout le peuple stéphanois."

 

Allez les Verts, allez jeudi à Auxerre !

20/05 23:35

Si les Verts arrachent la 18e place demain soir, ils joueront leur barrage contre Auxerre, qui a éliminé ce soir aux tirs au but le FC Sochaux de Florentin Pogba. L'AJA recevra l'antépénultième de L1 dès jeudi soir à 19h00, le retour étant programmé trois jours plus tard à la même heure.

Pour rappel, le dernier match de Sainté à l'Abbé-Deschamps s'était soldé par une défaite 3-0 concédée après prolongation en Coupe de France il y a cinq ans. Les Verts restent sur 9 matches d'insuccès contre Auxerre, leur dernière victoire remontant à 2008 (2-0 à GG, buts de Paulo Machado et Bafé Gomis).

Romain Revelli relégué mais maintenu

20/05 21:27

Si son club a fini la saison de L2 19e avec seulement 31 points, le président de l'USL Dunkerque Jean-Pierre Scouarnec a décidé de renouveler sa confiance à son entraîneur ligérien pour la saison prochaine, comme il l'a expliqué sur le site officiel du ch'ti club.

"Il reste un objectif : la remontée la plus rapide possible. Durant les deux saisons qui vont venir, il n’y aura que deux montées et six descentes, soit huit clubs sur dix-huit qui vont changer. L’année d’après, d’autres clubs professionnels vont une nouvelle fois descendre. Il est donc bien évident, pour des raisons d’expérience et de calendrier, qu’il faut que nous soyons les plus compétitifs possibles dès le début de cette nouvelle saison. Le club se doit de remonter le plus rapidement possible, tout en terminant sa transformation complète en club entièrement professionnel pour être carré à tous les niveaux et ne plus connaître les difficultés que nous avons connu cette année. Ainsi, l’exigence du sportif pourra, dès lors, être la priorité du club.

On m’a souvent reproché une certaine valse des entraineurs que je ne cesse de nier. Des personnes pensent savoir, mais ne connaissent finalement pas ce qu’il peut se passer à l’intérieur d’un club. Bien évidemment, quand une équipe n’a pas de résultats, l’entraîneur, le staff et les dirigeants sont les premiers responsables. Nous en avons fait les frais, cette saison, avec beaucoup d’insultes durant les rencontres et sur les réseaux sociaux. Ça fait partie du jeu, même si, forcément, on préférerait que cela se passe mieux. Après tout, un seul être humain ne peut être responsable de tout.

Nous avons eu l’occasion de voir et de juger le travail de Romain Revelli dans une situation très difficile. Nous souhaitons jouer la continuité avec lui car c’est plus facile pour travailler et pour monter une équipe. Désormais, il connait le club. Il a également conscience des différents changements que l’on organise et qui seront en place pour le début de saison et il en est très heureux. À partir de ce moment-là, la direction sportive et Romain Revelli vont monter une équipe capable de jouer les premiers rôles en National 1 car nous désirons, je le répète, remonter le plus rapidement possible. Nous mettrons tous les moyens en œuvre pour y arriver."

Ça déconne à tous les étages

20/05 19:00

Après s'être confié à Poteaux Carrés, Jérôme Alonzo s'est livré aujourd'hui à Ouest-France. Extraits.

"Les souvenirs que je garde de mon match avec les Verts à Nantes en mai 2001 ? Le premier est égoïste. Je me souviens d’un très bon match de ma part. Ce match participe à mon histoire car des gens du PSG étaient venus voir quelqu’un d’autre, je n’ai jamais su de qui il s’agissait, et en fin de compte, ils m’ont vu moi. Les discussions avec le PSG ont commencé quelques heures après le match. Le deuxième souvenir, c'est l'envahissement du terrain. Je suis côté kop. Dans une ambiance bon enfant, les gens avancent. Quand l’arbitre siffle, les supporters sont déjà quasiment dans mes six mètres. C’est une image assez irréelle.

On n’a vraiment pas existé offensivement. Il y avait une classe d’écart entre les deux équipes. Je me souviens de ce sentiment de tristesse. Je sais que c’est fini. C’est une saison particulière où l’on n’a pas maîtrisé les éléments extérieurs, l’affaire des faux passeports, les quatre coaches si l’on compte le tandem Rudi Garcia-Jean-Guy Wallemme. On n’était pas content de voir Robert Nouzaret partir. On a eu John Toshack le malade. Jérémie Janot et moi, on a vu l’arrivée de Levitsky, qui était nul en plus.

Tout se mélange dans ce match. L’autre souvenir qui me revient et qui est plutôt marrant, c’est que je vais donner mon maillot et mes gants aux supporters stéphanois à l’opposé, côté Erdre. Le problème, quand je veux rentrer au vestiaire, c’est que les stadiers avaient établi un cordon de sécurité. Les mecs ne me laissent pas rentrer car je n’ai plus de maillot ! Je leur dis que je suis un joueur de Saint-Étienne, ils me disent de dégager. C’est Alain Bompard, le président, qui vient me chercher.

21 ans plus tard, le FC Nantes pourrait condamner l’ASSE à la Ligue 2 mais c'est la seule analaogie La différence, c’est que si Sainté descend, c’est qu’il le méritera, sportivement. Un classement, c’est bien foutu. Quand tu es là depuis 9 mois, c’est que tu mérites d’y être. Nous, à l’époque, c’est très différent. On a une vraie bonne équipe. La saison précédente, on finit 6es. Il n’y a que des bons mecs. Avant le match, on réserve le resto car on sait qu’on allait être 15 à se retrouver. On est avec nos femmes. C’est hyper sain. Oui, on va boire trois ou quatre canons. On peut partir à 1 h du matin sans marcher forcément très droit, mais c’est à l’ancienne.

La suite est incompréhensible. En valeur absolue, je pense néanmoins que la saison suivante, notre équipe est meilleure que celle de cette année, si tu enlèves Levistky. On nous a enlevé des points au milieu de la saison, on nous les a remis avant de nous les enlever à nouveau. La Ligue et la Fédé se sont acharnées sur nous cette année-là. S’il n’y a pas cette affaire des faux passeports, on finit 12es. J’ai vécu 17 saisons en pro. Mais une saison irréelle comme celle-là, où tout arrive, non. La saison précédente, je suis titulaire à l’ASSE je fais 27 matches et on finit 6es. Je rentre de vacances et un gardien est là, un Russe que personne ne connaît, qui est nul. On te dit : "C’est un futur phénomène, tu ne joues plus"…

Cette saison-là, j'ai découvert John Toshack. La première réunion que l’on a à l’Etrat avant un déplacement à Sedan, il nous dit : « là-bas, vous ne jouerez pas en survêtement ». Donc les mecs, sauf les gardiens, se sont entraînés en short, il devait faire -4 degrés. Il s’était fait aménager une suite à l’hôtel en faisant abattre des murs. Tout ça pour se barrer à la Real Sociedad le 2 janvier. Il ne pensait qu’à l’oseille. Il est parti pour un bifton de plus en Espagne. Avec lui, on a perdu trois mois. Cette saison 2000-2001, on peut se poser et en faire un vrai roman.

L’année où j’arrive, on a failli descendre en National, ça s’est joué à la différence de buts, au dernier match. La tension, l’attente, la tristesse que les supporters éprouvent, je la connais par cœur. J’ai connu les fumigènes sur les voitures, dans la tribune, les pavés sur le parvis. J’ai de la compassion, de la compréhension. Je suis très triste pour ce club qui est à jamais dans mon cœur. Ça fait deux ou trois ans que c’est l’enfer dans ce club. Il n’y a aucun plaisir. Les matches sont pourris. Depuis l’affaire Ruffier, il y a une odeur qui ne me plaît pas. Tu ne peux pas mettre dehors une légende de ton club. Je me suis d’ailleurs un peu retrouvé dans son affaire. Tu ne peux pas être dans les 5 derniers depuis 4 ans sans que tous les étages déconnent. À force de tirer le diable par la queue, il te tombe dessus."

A 20 pour décrocher le barrage

20/05 17:12

Pascal Dupraz a dévoilé son groupe pour la dernière journée de L1 à Nantes. Comme annoncé par la Pravda, Ryad Boudebouz est absent tout comme Timothée Kolodziejczak, Saïdou Sow, Yvan Neyou et Aïmen Moueffek.

Gardiens de but

40. Etienne GREEN; 50. Paul BERNARDONI.

Défenseurs

2. Harold MOUKOUDI; 3. Mickaël NADÉ; 11. Gabriel SILVA; 13. Miguel TRAUCO; 14. Falaye SACKO; 22. Eliaquim MANGALA; 27. Yvann MAÇON.

Milieux de terrain

6. Lucas GOURNA; 8. Mahdi CAMARA; 17. Adil AOUCHICHE; 28. Zaydou YOUSSOUF.

Attaquants

9. Sada THIOUB; 10. Wahbi KHAZRI; 18. Arnaud NORDIN; 20. Denis BOUANGA; 21. Romain HAMOUMA; 26. Bakary SAKO; 31. Enzo CRIVELLI.

Galtier parti pour rester à Nice

20/05 16:47

Christophe Galtier s'est confié aujourd'hui dans Nice-Matin. Extraits.

"Jim Ratcliffe était présent hier à l'entraînement. C'était une discussion informelle au bord du terrain. Il n'a pas été question de mon avenir. Je n'ai jamais été un entraîneur de passage. J'ai 56 ans, j'en suis à mon 3e club. Pourquoi je ne serai pas ici la saison prochaine ? Evidemment que l'on va se réunir pour améliorer ce qui doit l'être. On va énormément travailler pendant les vacances des joueurs. Les dissensions en interne ? C'est l'histoire d'une saison, ça existe dans tous les clubs. Il peut y avoir des désaccors entre Julien Fournier et moi."

Jean-Louis l'éléphant

20/05 13:48

Après avoir entraîné Sainté et Bordeaux, deux clubs au plus mal aujourd'hui, Jean-Louis Gasset va devenir sélectionneur de la Côte d'Ivoire comme le rapporte Le Parisien :

"Au fond de lui la passion du football, présente dans ses gênes, était toujours vivace. Inextinguible. Même si son aventure à Bordeaux s’était prématurément achevée en queue de poisson, à l’été 2021, il n’était pas prêt à dire stop. Il s’en était, d’ailleurs, encore récemment confié à des proches. C’est donc tout, sauf un hasard, si Jean-Louis Gasset s’apprête à reprendre du service. Sauf invraisemblable revirement, il va être nommé, dans les prochaines heures ce vendredi, sélectionneur de la Côte d’Ivoire. Actuellement chez lui dans l’Hérault, il se rendra ensuite à Abidjan pour y parapher, selon nos infomrations, un contrat de deux ans. Depuis 48 heures, déjà, tout était pratiquement réglé entre les deux parties.

À 68 ans, l’ancien adjoint Laurent Blanc à Bordeaux (2007-2010), en équipe de France (2010-2012), puis au PSG (2013-2016) remplacera un autre Français, Patrice Beaumelle, avec un objectif clairement identifié : soulever une 3e Coupe d’Afrique des Nations (après les succès de 1992 et 2015) dans un peu plus d’un an, le 23 juillet 2023 à… Abidjan. En sa qualité de pays organisateur, la Côte d’Ivoire, absente du Mondial au Qatar, n’aura pas le droit à l’erreur après sa triste sortie en 8e de finale de l’édition 2022.

Ce challenge, dans un contexte local propice à la défiance, n’est pas de nature à rebuter Gasset. Cet homme à poigne, adepte d’un jeu de possession, tourné vers l’avant, a suffisamment de vécu pour tracer sa route, imperméable à l’environnement extérieur. La relation avec les joueurs est, ainsi, une de ses qualités premières. Il joue beaucoup sur l’aspect humain, sur la sensibilité et va devoir s’employer à restaurer la confiance étiolée des partenaires de Nicolas Pépé (Arsenal). De partout où il est passé, en qualité de numéro 1 (Montpellier, Saint-Étienne ou Bordeaux) ou 2, il a reflété l’image d’un coach habile à trouver les mots justes, avec un discours fédérateur, bien perçu et accepté du plus grand nombre."

Ryad ne verra pas Nantes ?

20/05 11:28

La Pravda annonce que Pascal Dupraz ne va pas convoquer Ryad Boudebouz pour la 38e journée à Nantes :

"Ryad Boudebouz n'a pas pris place dans l'avion qui s'est envolé pour la Bretagne, dès ce vendredi matin. Pascal Dupraz, l'entraîneur de l'AS Saint-Etienne, a décidé de prendre une décision forte en l'écartant. C'est déjà le cas depuis deux matches du défenseur Timothée Kolodziejczak, en totale perte de confiance.

Bien qu'à court de compétition, Romain Hamouma est pressenti pour remplacer Boudebouz dès le coup d'envoi au poste de meneur de jeu, en soutien des deux attaquants (Bouanga, Khazri), ce samedi soir, à Nantes (21 heures). Les Verts, actuels 19e de Ligue 1, tenteront d'y arracher leur place pour le barrage aux dépens du FC Metz, qui se rendra dans le même temps au Parc des Princes pour défier le PSG."

Les vilains prient pour notre maintien (2)

20/05 11:13

Le Parisien interroge aujourd'hui des vilains qui veulent nous voir rester en L1 :

"Plus que le maintien de Saint-Étienne, c’est celui du derby qui importe les supporters de l’Olympique lyonnais. Noémie, abonnée au virage Nord, explique : « Je suis lyonnaise, je veux que les Verts donnent tout pour éviter la relégation. Le derby, c’est la tradition de toute une région ! » Les deux clubs n’en ont plus été privés depuis la saison 2003-2004, la dernière de l’ASSE à l’étage inférieur.

Cyril Collot, coauteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, dont le récent « Derbyrama », expose très bien la situation : « Pour tout le monde à Lyon, le derby est le match de l’année, surtout une année où l’OL ne va pas jouer de Coupe d’Europe. » D’où l’incompréhension du journaliste à propos d’une banderole déployée par les ultras du virage Nord samedi dernier au Groupama Stadium : « Sauvez la saison, perdez à Clermont ! » : « Ils se mentent à eux-mêmes, tous ont envie que le derby continue. Après 42 minutes à chaque rencontre, le virage chante contre les Verts, il y a toujours ce besoin de se mesurer à eux. Ceux qui disent vouloir voir les Verts descendre iront à Villefranche (si le club caladois monte en L 2) encourager le voisin contre Saint-Étienne ! »

À l’Olympique lyonnais, l’éventuelle relégation de l’ASSE serait aussi une très mauvaise affaire financière. L’OL a l’habitude de remplir son stade de 60 000 places en championnat seulement lors des rencontres contre Paris, Marseille et Saint-Étienne. Ceci évidemment avant la crise sanitaire car le derby à Lyon s’est disputé à huis clos ces deux dernières saisons, en novembre 2020 et janvier 2022. « Et, à chaque fois, tout le monde avait déploré cela », rappelle Cyril Collot.

Le derby est aussi pour tous les suiveurs du club un formidable moyen de raconter des histoires et de faire monter la pression. « Cela donne du grain à moudre à tout le monde », reconnaît Barth, l’animateur d’OL Play, tombé dans la marmite du derby tout petit : « C’est le premier match que j’ai vu. Être lyonnais et vouloir que les Verts descendent, c’est le truc le plus absurde du monde, c’est nier l’histoire de toute une région ! » Peu importe le classement, les enjeux et les joueurs, un OL-ASSE ou ASSE-OL permet à chaque média régional d’en faire des tonnes tout au long de la semaine pour perpétuer la tradition d’un match pas comme les autres, « sans égal en France », dixit Cyril Collot.

Parfois source de polémiques, le derby inspire aussi positivement les fans. Les punchlines fusent quand on aborde le sujet avec eux. Ainsi pour Kevin, coureur d’ultra-trail : « Si les Verts descendent, heureusement que j’aurai la SaintéLyon en décembre, sinon je n’aurais plus l’occasion de mettre les pieds à Saint-Étienne. » Denis, professeur de tennis à Lentilly, est catégorique : « Je préfère aller voir un Lyon-Saint-Étienne qu’un Lyon-Metz ! »

Blitzer : les Verts après Crystal ? (3)

20/05 07:03

Notre inénarrable Nanard commente dans la dernière édition du Progrès la rumeur d'un possible rachat de l'ASSE par le milliardaire David Blitzer.

"Au sein de la direction du club stéphanois, on prétend n’avoir aucune information au sujet de ce possible prétendant. De Dubaï, Bernard Caiazzo assure n’être concentré que sur le capital match de samedi à Nantes, « priorité des priorités ». La mise en vente de l'ASSE relancée officiellement en avril 2021 et la nouvelle rumeur venue d’Outre-Atlantique ? « Ce n’est pas d’actualité »."

Aouchiche sélectionné pour le tournoi Maurice-Revello

20/05 06:51

S'il n'a pas encore trouvé le chemin des filets cette saison en 37 matches officiels disputés avec l'ASSE (11 en tant que titulaire), Adil Aouchiche a été sélectionné en équipe de France U20 pour diusputer le Tournoi international Maurice-Revello, organisé du 29 mai au 12 juin en Ligue de Méditerranée. Le numéro 17 des Verts défiera successivement le Panama (le dimanche 29 mai à Aubagne), l'Arabie Saoudite (le mercredi 1er juin à Vitrolles) et l'Argentine (le samedi 4 juin, à Aubagne).

 

Josuha a honte

19/05 23:17

Josuha Guilavogui s'est confié aujourd'hui en conférence de presse.

"C’est mon plus grand échec sportif. J’ai connu des saisons difficiles mais aussi des très bons moments et j’ai gagné des titres. Je suis venu avec l’optique de participer au maintien, puis de redorer le blason de Bordeaux et de gagner quelque chose. Psychologiquement, c’est très dur à vivre parce que je ne pensais pas qu’un jour dans mon CV, il y aurait une relégation. Je ne suis pas resté longtemps à l’Atlético et je ne me sens pas champion d’Espagne. Mais j’ai seulement passé quatre mois à Bordeaux et je me sens responsable de cette relégation. C’est quelque chose de très difficile à vivre quand on est un compétiteur et je ne sais pas si tout le monde est un compétiteur. Je ne vais pas me promener en ville. Je suis capitaine, j’ai ma part de responsabilité.

J’ai honte mais je me dis que j’ai tout donné, je suis resté fidèle à moi-même, j’ai travaillé pour relever ce challenge difficile. Mais ça aurait pu être tellement beau pour moi et ma famille parce que j’ai quitté ma zone de confort en Allemagne. J’ai relevé un challenge pour me mettre un peu en danger. Aujourd’hui, j’ai honte. On a mené 13 fois cette saison mais on a pris très peu de points. On une grosse responsabilité, nous les joueurs. On n'a pas su faire le boulot. On a fait montre d'un manque de professionnalisme qui est criant. Arteta avait déclaré : "Avant de jouer, il faut courir et se battre." Je pense que la plupart du temps on ne l'a pas assez fait. Quand vous avez un sentiment de honte, il faut vite le corriger et trouver le bon challenge. Peut-être que rester ici pourrait être le bon challenge pour effacer cela de mon CV. "

Marmorat sur la Riviera

19/05 23:16

 

Il était arrivé à l'ASSE durant l'été 2018 en provenance de St Priest, un club où il était retourné un an plus tard. Durant cette saison 2018-2019, Matheo Marmorat, milieu de terrain, né en 2004, avait opéré dans l'équipe U15 (19 matchs sur 22) de Jean-Philippe Primard en compagnie notamment d'Antoine Gauthier, Beni Seda Mfukumoko, Youssef N'Joya N'Gapout, Jibril Othman. En 2020, il a rejoint La Duchère en U17 Nationaux et a fait, cette année partie de l'équipe qui a réalisé un remarquable parcours en Gambardella (élimination en quart de finale par le finaliste Caen).

Dans les prochaines semaines, Mathéo Marmorat, ainsi que l'annonce le site officiel de La Duchère, va rejoindre les rangs de l'OGC Nice. « J’ai déjà connu un club pro avec l’ASSE et je sais ô combien cela est difficile car le monde professionnel est un autre monde, mais quand Nice a sonné à la porte, je n’ai pas hésité longtemps. J’ai vraiment senti que j’étais désiré, le projet de jeu me convenait, le projet sportif également. J’ai passé quelques jours sur place afin de rencontrer les personnes et de visiter les installations et après tout cela, ma décision était prise. »

L'Aikipe de France U17 écrase la Bulgarie

19/05 22:42

Après avoir atomisé la Pologne 6-1 il y a trois jours, l'équipe de France U17 s'est qualifiée ce jeudi pour les quarts de finale de l'Euro après avoir écrasé la Bulgarie 4-0. Alors que Noah Raveyre est encore resté sur le banc, Ayman Aiki (photo) est de nouveau entré en jeu à la 72e minute à la place du Pailladin Axel Guegin. L'ailier des U19 de l'ASSE a inscrit le 3e but d'une superbe frappe du gauche à la 86e. Les protégés de José Alcocer joueront leur dernier match de poule contre les Pays-Bas ce dimanche à 16h30.

 

Papy veut jouer la prolongation

19/05 22:01

Avant de retrouver Jessy Moulin après-demain soir au Moustoir, le capitaine lorientais Fabien Lemoine s'est exprimé aujourd'hui lors d'une conférence de presse relayeée par Le Télégramme. Extraits.

"J’ai envie de continuer, mais je ne sais pas pour l’instant comment va s’écrire l’avenir. Après le début de saison, j’étais persuadé que j’allais prolonger avant la fin de l’année. Je veux terminer à Lorient, les gens le savent. Je n’ai pas envie de bouger pour un an dans un autre club. J’imagine qu’il y a des craintes par rapport à mon âge, aux blessures. Ça me ferait chier d’arrêter maintenant car j’ai vraiment cravaché pour revenir. Je ne me dis pas que c’est mon dernier match, je ne sais pas encore, je n’y pense pas."

Une équipe de bras cassés pour Larqué

19/05 21:46

Jean-Mimi a fait du Larqué ce soir sur RMC. Extraits.

"Comment je peux lire que les joueurs sont fatigués physiquement et moralement alors que certains ont fait dix matchs dans la saison ? Le dénommé Hamouma, a fait dix matchs dans la saison et il ne peut pas jouer parce qu'il n'a pas une heure dans les jambes, parrce quil n'a pas 30 minutes, il n'a pas 5 minutes... Ils n'ont même pas 5 minutes puisque le dernier match, le premier but pris contre Reims, c'était à la 3e minute. Ils ont des préparateurs physiques tout autour du ventre, c'est une équipe de bras cassés.

Quand Dupraz a eu une petite éclaircie et qu'il a commencé à parler d'une éventuelle prolongation, ça a été le début de la fin. Quand on a un objectif, on n'en a pas deux ! Quand on veut courir deux lièvres à la fois, il y en a un de trop. Il ne pouvait pas en même temps courir après la prime de fin de saison, qui va peut-être lui passer sous le nez - j'espère que non mais il y a de fortes chances - et un maintien de son équipe.

Comment peut-on exonérer les joueurs ? Dont certains disent qu'ils sont fatigués physiquement. Ils ont fait pour certains 25 matchs. Ils n'ont pas fait un match de Coupe d'Europe. Ils sont fatigués de quoi ? Ils ont passé un tour de Coupe de France. Deux en fait, contre Jura Sud et La Duchère ? Et ils ont été éliminés par qui ? Bergerac. Hou là là, ils ont été puiser dans leurs ressources physiques. On nous prend pour des abrutis."

Crivelli n'était qu'un plan G

19/05 21:24

La Pravda du jour rappelle qu'Enzo Crivelli a débarqué à l'arrache à ASSE car six autres dossiers ont capoté.

"Embarqués dans des dossiers compliqués et mal maîtrisés, les dirigeants stéphanois ont peiné à recruter un attaquant lors du mercato hivernal. L'ASSE a essayé en vain de se faire prêter Jean-Philippe Mateta (Crystal Palace), Serhou Guirassy (Rennes), Vedat Muriqi (Lazio Rome), Loïc Rémy (Çaykur Rizespor, TUR) et Fiodor Chalov (CSKA Moscou)...

Robert Beric a téléphoné à Romeyer pour se proposer. Perrin finit par rappeler son ancien équipier pour lui proposer 20 000 euros brut par mois en zappant son agent, et donc sa commission. Malgré une offre poussée à 50 000 euros, plus un joli bonus en cas de maintien, le  Terminator s'exile en Chine, aux Tianjin Tigers.

Perrin déniche enfin le buteur providentiel, en Turquie. Mais comme avec Anthony Modeste un an plus tôt, Enzo Crivelli arrive blessé d'Istanbul Basaksehir au dernier jour du mercato d'hiver."

La Pravda revient sur l'arrivée de Dupraz

19/05 21:14

La Pravda a dévoilé ce soir les coulisses du limogeage de Claude Puel et de l'arrivée de Pascal Dupraz. Extraits.

"Puel a cédé au diktat de Caïazzo, au dernier jour du mercato estival. Sans jamais l'avoir vu jouer, hormis sur de brefs montages vidéo, le coach a validé le prêt de l'attaquant uruguayen Ignacio Ramirez. Le recrutement de Joris Gnagnon interpelle également. Quand il l'a fait venir en secret chez lui en novembre, Puel lui a offert un contrat de dix-huit mois, à 30 000 euros brut mensuels, malgré ses 11 kg de trop. L'ancien Rennais, de peur de se retrouver en Ligue 2, a refusé, préférant un bail de six mois. Face à son incapacité à perdre du poids, Soucasse a finalement ramené son salaire à 3000 €.

En regardant les « baby boys » de Puel encaisser leur plus grosse fessée de la saison devant Rennes, Soucasse décide de dire stop. Il prévient Romeyer, présent en tribune présidentielle avec deux gardes du corps, et appelle Caïazzo à Dubaï. Puis, Nadir Aïch, responsable de la sécurité, court avertir les ultras que ce n'est plus la peine d'envahir le terrain au coup de sifflet final. Puel débarqué, Loïc Perrin est aussitôt nommé coordinateur sportif, au côté de Samuel Rustem, directeur général adjoint en charge des activités sportives. Soucasse chapeaute le nouveau triumvirat des Verts.

La chasse au successeur de Puel est ouverte. Mais pas en interne. Razik Nedder, l'ambitieux entraîneur de la réserve, a pourtant manoeuvré pour former un duo avec Laurent Huard, prié de prendre la tête du centre de formation par Puel. Ils sont recalés. Tout comme Sablé. Au sortir d'une réunion tendue entre deux des capitaines emblématiques des Verts au XXIe siècle, Perrin lui demande d'assurer l'intérim. Puis de coacher à Reims. Sablé s'exécute.

David Guion part favori pour prendre le poste. D'autant plus que la société d'agents qui s'occupe de ses intérêts depuis Lyon a géré toute la carrière de Loïc Perrin. Score Agencies veille aussi sur ceux de Pascal Dupraz. Libre, Guion reste sur un succès sur le banc de Reims. Dupraz, sur un échec en Ligue 2 avec à Caen. Le premier est bankable, plus le second.

Guion, rencontré en premier à Lyon deux jours après la mise à l'écart de Puel, avance des exigences, en termes financiers (1,8 M€ la pige) et humains, que l'ASSE ne peut accepter. Alors la voie est libre pour Dupraz. Une troisième piste, menant à Frédéric Hantz, surgit comme la plus crédible. Exilé sur l'île Maurice, il passe son entretien d'embauche par visioconférence, le vendredi. Maîtrisant mal cet outil, il le rate. Le lendemain, Sablé perd à Reims (0-2, le 11 décembre). Au sortir d'un énième conciliabule du triumvirat débuté à 13 h 30 le dimanche, Perrin tranche : ce sera Dupraz."

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