Dans sa dernière édition, L'Yonne Républicaine rappelle que la récupération et le physique seront déterminants pour le barrage retour programmé demain soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"Sur ce point, l’AJA aura une carte à jouer. "Sur les derniers matches, je n’ai pas le sentiment qu’on a terminé épuisés. Il n’y a eu aucun problème physiquement", reconnaît Jean-Marc Furlan. Son homologue ne peut pas en dire autant après avoir dû préserver en cours de match Zaydou Youssouf et Falaye Sacko touchés au genou. Physiquement, les Verts ont semblé tirer la langue en fin de match, les Auxerrois ont été plus fringants en fin de mi-temps. Comme si les Icaunais avaient une meilleure autonomie. Ce qui pourrait jouer en leur faveur dimanche.

Mais avant le match retour, Saint-Étienne peut compter sur une profondeur d’effectif plus importante alors que Wahbi Khazri, Ryad Boudebouz, Sada Thioub ou encore Romain Hamouma étaient remplaçants jeudi. En face, Jean-Marc Furlan aura moins de choix. Ce qui ne veut pas dire que l’Ajaïste ne pourra pas amener du sang frais dans son onze si besoin, avec Alexandre Coeff, Alexis Trouillet ou encore le "super-sub" Gaëtan Perrin. "Il peut y avoir un petit turnover, du coaching", conclut le coach auxerrois."

Alors que les supporters stéphanois n'ont pas été autorisés à assister au barrage aller à l'Abbé Deschamps, de nombreux fans de l'AJA seront demain soir à Geoffroy-Guichard selon la dernière édition de L'Yonne Républicaine.

"Comme lors des deux derniers matches à l’extérieur, à Caen et au Havre, le propriétaire chinois de l’AJA James Zhou a décidé de financer le voyage pour les supporters qui souhaitaient se rendre à Geoffroy-Guichard ce dimanche. Douze cars ont été affrétés par le club ajaïste pour ce déplacement géré par les Ultras Auxerre. Par ailleurs, l’AJA a ouvert, hier, la vente des billets pour ceux qui souhaitent se rendre individuellement à Saint-Étienne. Au total, 1 500 supporters sont espérés dans le parcage visiteurs du Chaudron."

L'AJA pourra également compter sur l'un de ses supporters les plus inconditionnels : Jean-Pascal Mignot. L'ancien défenseur stéphanois sera au Musée des Verts ce dimanche dès 16h30 pour une séance de dédicaces avant d'assister à la rencontre.

Comme le souligne Opta, l'ASSE a claqué 10 de ses 12 derniers pions en première période et encaissé 9 de ses 12 derniers en seconde mi-temps.

Comme l'avait indiqué RMC en début de semaine, Pascal Dupraz devrait officier demain soir pour la dernière fois sur le banc stéphanois selon la dernière édition du Progrès.

"l’ASSE se mettra dès lundi à la recherche d’un nouvel entraîneur. Pascal Dupraz n'aura été l’homme que d’une mission de six mois. Les deux parties auraient convenu qu’il était plus sage d’ouvrir un nouveau cycle. Laurent Battles, Jocelyn Gourvennec, qui devrait quitter Lille, et Michel Der Zakarian, toujours sous contrat à Brest, sont les noms qui reviennent le plus souvent en cas de maintien. S’il y a relégation, il faudra très probablement élargir le spectre des recherches."

Dans sa dernière édition, Le Progrès évoque le barrage retour contre Auxerre.

"En plus de l’aspect physique, les Verts devront aussi gérer leurs émotions au cours de 90 minutes intenses. Alors qu’une mise au vert était initialement envisagée, Khazri et consorts resteront finalement en famille pour se régénérer, le travail vidéo ayant largement été effectué cette semaine. En espérant la retrouver, dimanche soir, avec un maintien à "fêter" au terme d’une saison qui restera à oublier."

Si l'ASSE aura hélas sous-performé cette saison de L1 (9e budget, 18e place), le Pau FC de Didier Tholot a surperformé en L2 (18e budget, 10e place). Sur France Bleu Béarn Bigorre, l'ancien attaquant stéphanois a évoqué son avenir.

"La décision d'être à Pau aujourd'hui, elle coule de source. J'ai toujours dit que ce n'était pas un choix financier, que ce n'était pas un choix de carrière mais un choix familial. Je ne reviens pas sur ce que j'ai dit. J'ai toujours dit qu'il n'y a qu'un ou deux clubs qui pourraient me faire changer d'avis, c'est Saint-Etienne et Bordeaux. Aujourd'hui, on est en train de faire du bon boulot à Pau et la situation des Girondins est loin d'être claire.

J'ai ma conception des choses. Je sais que j'ai besoin d'avoir les mains libres, de pouvoir travailler sereinement, comme je veux. C'est le cas à Pau. Aujourd'hui, aller dans un autre club de L2, je ne vois pas l'intérêt, même avec plus de budget. Aujourd'hui, je suis bien dans mes baskets, bien dans ma tête et bien dans ce club. Aujourd'hui il n'y a pas de débat. Après, on sait très bien que dans le football tout peut aller très vite."

Invité surprise en fin d'émission, le président du Pau FC Bernard Laporte-Fray a déclaré : "J'espère que Didier ne s'est pas rendu à Saint-Etienne pour rencontrer les dirigeant stéphanois. Didier, tu ne m'as pas fait ça ?" Le buteur du mythique match de la canette contre l'OM a tenu à le rassurer. "Non, je suis à Saint-Etienne pour voir ma maman, je n'ai pas trop souvent l'occasion de la voir durant la saison donc je profite de mes vacances pour accorder du temps à ma famille."

Préservé au barrage aller, notre gai Luron devrait être titulaire après-demain selon la Pravda :

Bernardoni - Thioub, Sacko, Mangala, Moukoudi, Trauco - Camara, Youssouf - Hamouma - Khazri, Bouanga.

Le quotidien sportif annonce le forfait de Lucas Gourna-Douath (aponévrose plantaire du pied gauche) et très probablement de Mickaël Nadé, épuisé. Remis de sa lésion à l'ischio-jambier gauche, Aïmen Moueffek devrait quant à lui réintégrer le groupe.

Alors qu'il avait été présélectionné pour affronter le Burundi le 8 juin, Harold Moukoudi fait partie des 9 Lions Indomptables finalement évincés pour cette rencontre des éliminatoires de la CAN 2022. Au chat noir des Verts de surmonter sa déception en décrochant après-demain le premier et dernier succès de sa triste saison stéphanoise !

Directeur du centre de formation de l'AJA après avoir exercé les mêmes fonctions à l'ASSE, Bernard David nous a livré ses impressions à l'issue du barrage aller auquel il a assisté à l'Abbé-Deschamps.

"On a bien senti que ce n’était pas comme un match de championnat. Les barrages, c’est particulier, c’est des matches couperets, on est tendu. C’était un match équilibré. Saint-Etienne a eu sa période, l’AJA a eu la sienne. On a vécu un match compliqué, une première période difficile. On a fait une bonne seconde mi-temps, on a largement mérité d’égaliser et on aurait même pu l’emporter. Tout se jouera donc sur la seconde manche, on est encore en vie ! On y croit, bien sûr, car on a une équipe qui joue très bien au football. Il y a des failles à Saint-Etienne, sinon ils ne seraient pas à cette position. Je pense que ça va se jouer à très peu de choses. Pour avoir dirigé le centre de formation de l’ASSE pendant 5 ans à une époque où l’équipe première enchaînait les saisons en Coupe d’Europe, ça fait mal au cœur de voir que Saint-Etienne se retrouve à devoir jouer le maintien depuis quelques temps. Mais bon, les Verts jouent contre mon club de cœur, l’AJA. Je suis clairement à 100% bleu et blanc pour ce barrage. Dimanche soir l’un des deux clubs va rire et l’autre va pleurer. C'est le football...

En tout cas ça m’a fait plaisir de voir jouer plusieurs joueurs que j’ai recrutés à Sainté : Mahdi Camara, Arnaud Nordin, Mickaël Nadé. Il y avait aussi sur le banc Etienne Green, Saidou Sow et Lucas Gourna, qui est d’ailleurs entré en jeu. Je l’avais aussi recruté mais il est arrivé à l’ASSE après mon départ. J’ai parlé avec eux après le match d’hier. J’ai également discuté avec Loïc Perrin, Sébastien Sangnier et Julien Sablé. C’est avec ce dernier que j’ai gardé le plus de contacts depuis que j’ai quitté le club en 2017 pour retourner à l’AJA. Julien a été mon adjoint au centre, il a fait du bon travail au centre de formation avant d’être nommé rapidement entraîneur des pros. Depuis quelques saisons, il est adjoint. Julien, c’est déjà un homme extraordinaire, admirable sur le plan humain. Sportivement il a été un grand joueur et ce sera un grand entraîneur, c’est sûr ! Il est encore jeune, je suis convaincu qu’il deviendra un très bon numéro un. Nous à l’AJA on a Jean-Marc Furlan qui fait du très bon travail. Dans notre club on forme une famille, j’ai des contacts quotidiennement avec lui.

Deux joueurs issus de notre centre de formation étaient titulaires hier contre Sainté, Donovan Léon et Lassine Sinayoko. Notre réserve a fait une belle saison en N2, il reste un match demain. On va finir 6^e ou 7^e, on est très content car on ne joue qu’avec des moins de 20 ans. En ce qui concerne les U19, on s’est cherché un peu la première partie de saison et on a enchaîné les succès lors de la phase retour. On a fait une très belle saison en U17 avec que des 1^ère année donc je suis très satisfait de notre centre de formation et du travail de mes éducateurs. J’espère que l’équipe fanion va monter en L1 car ça créerait un élan pour toutes les composantes du club, la formation y compris. Je serai bien sûr dimanche à Geoffroy-Guichard, où je recroiserai sans doute Laurent Huard, mon homologue stéphanois. Laurent est un "petit jeune" pour moi mais il est très bon. J’ai eu l’occasion d’échanger avec lui début avril lors de notre séminaire des directeurs de centre de formation. On a passé huit jours ensemble à Londres et à Nottingham." 

Les Verts vont donc jouer leur maintien à GG dimanche face à Auxerre. Et à moins d’un miraculeux 0-0, il faudra l’emporter.

Ca tombe mal, Auxerre n’a pas perdu un match à l’extérieur en 2022.

La dernière défaite loin de la Bourgogne remonte au 18 décembre et à un voyage à Lille en Coupe de France (1-3). Depuis en 10 matchs de Ligue 2 les Auxerrois ont ramené 6 victoires et 4 nuls.

Pour finir sur une stat positive, il faut noter qu'en 24 confrontations à Geoffroy, les Verts l'ont emporté 11 fois, pour 11 nuls et seulement deux défaites. Les trois derniers matchs se sont terminés à ... 1-1, la dernière fois le 1er octobre 2011 (avec Baky Sako titulaire et capitaine !). Pour nos nerfs, il serait bon de ne pas prolonger cette série.

Ancien attaquant des Reds et ex-entraîneur du Real Madrid, John Toshack a évoqué son expérience stéphanoise dans un entretien paru aujourd'hui sur le site Goal en cette veille de finale de Ligue des Champions.

"J'ai toujours aimé Karim Benzema, bien avant qu'il ne signe au Real Madrid. J'ai travaillé un an à Saint-Etienne, le rival de Lyon. Je l'avais alors rencontré. Je l'aimais quand il jouait pour Lyon et quand Madrid l'a signé, je pensais déjà que c'était un tueur. Il ne fait pas beaucoup de bruit mais on voit qu'il est là, concentré tout au long du match. Avec lui, tu dois rester éveillé pendant 90 minutes car à tout moment il peut marquer un but. Je l'ai toujours beaucoup aimé."

Le Gallois sera resté en fait à peine trois mois dans le Forez avant de partir "comme un voleur" dixit Jérémie Janot. Et Karim Benzema n'avait que 13 ans à l'époque...

Ancien goleador stéphanois (2 pions en 25 matches officiels joués avec l'ASSE la saison 2005-2006), l'ex-protégé de Nanard Sébastien Mazure (43 ans) commente dans la dernière édition du quotidien Ouest-France sa nomination au poste d'entraîneur de Bayeux.

"Après neuf saisons à Courseulles (R3), un long cycle parfois dur et usant, j’avais éprouvé le besoin de connaître quelque chose de plus cool, d’où mon passage à Baie de l’Orne (R3). L’an dernier il y avait eu une première opportunité avec Bayeux, que j’avais déclinée. Cette fois je me suis dit que je ne pouvais pas laisser passer le train. 

Même s'il vient d'être relégué de N3 à R1, le Bayeux FC reste attractif, c’est un club qui compte dans le football régional, qui fonctionne bien et qui compte beaucoup de licenciés. Il va s’agir d’inculquer un esprit de renouveau, donner l’envie aux joueurs de venir s’entraîner et d’apporter ce qu’ils peuvent apporter, ce qui n’a pas toujours été le cas ces derniers temps. A nous de parvenir à recentrer un projet à l’image de sa ville en mettant fin au mercenariat à outrance.

Même si cela reste un beau discours, il sera important de redonner une identité au Bayeux FC, en y apportant un esprit positif. Il sera primordial d’apporter de l’enthousiasme, de revenir à cette base constituée d’exigence et de plaisir.Ce sera dans un premier temps une année de reconstruction où j’espère voir les joueurs donner tout ce qu’ils ont. Évidemment je ne m’interdis pas non plus de gagner des matches (rires)."

Auteur d'une bonne prestation hier à l'Abbé-Deschamps , l'international U20 Adil Aouchiche a délivré sa 10e passe décisive sous le maillot vert à l'occasion de son 74e match officiel avec l'ASSE (le 34e en tant que titulaire).

"Auxerre s’est aussi coloré de vert hier. 300 à 400 Stéphanois ont en effet rempli les terrasses de la place des Cordeliers dès 16 heures, avant de converger vers le stade, calmement. Puis de remonter en centre-ville, juste à temps pour célébrer en chansons l’ouverture du score de l’ASSE" souligne la dernière édition de L'Yonne Républicaine.

Le Progrès du jour rapporte les propos tenus hier par Ryad Boudebouz après le match nul des Verts à Auxerre. Extraits.

"On mène et on se fait rejoindre au score. Ces fantômes reviennent à chaque fois en seconde mi-temps. On n’a pas réussi à tenir alors qu’on a les opportunités. Mais on a marqué un but à l’extérieur face à une belle équipe, une des meilleures de Ligue 2 il ne faut pas l’oublier. Le public a aussi fait le boulot en les poussant à mettre ce but. Il nous reste une finale à Geoffroy. Ce sera une grande fête pour satisfaire tout le monde.  Il ne faudra pas faire de conneries à domicile et marquer rapidement. On a laissé beaucoup de force. On est à 90 minutes de maintenir ce club et, après notre saison, ce serait franchement beau et un grand soulagement pour tout le monde."

Alexander Söderlund (34 ans) s'est illustré hier à l'occasion de son retour à Trondheim. Buteur (sur penalty) puis passeur décisif, il a contribué au bon match nul (3-3) de Haugesund contre Rosenborg.

Comme le met en exergue Opta, l'ASSE a encaissé 18 buts dans le dernier quart d'heure de ses matches cette saison (hors Coupe). C'est plus que toute autre équipe en 2021-2022 !

Comme le rapporte la Pravda du jour, Pascal Dupraz a encore mis en exergue les pépins physiques de son équipe hier après le match à Auxerre.

"Falaye Sacko a finalement pu débuter mais dès que ça a tiré, on l'a sorti. Pareil pour Zaydou Youssouf, qui a  pris un choc sur un genou. Lucas Gourna avait un petit problème à la voûte plantaire (il a quitté le stade à béquilles, avec une bosse sou le pied gauche). Mahdi Camara a une petite lourdeur à une cuisse, Enzo Crivelli n'a pas une heure et demie dans les jambes."

Comme le souligne PokerStars Sports, l’ASSE n’a gagné aucun de ses 25 matchs officiels cette saison avec Harold Moukoudi sur la pelouse (10 nuls, 15 défaites).

L'Yonne Républicaine a recueilli la réaction de Gaëtan Perrin, qui a égalisé hier contre les Verts.

"C’est un peu mitigé, mais en vrai, il y a quand même beaucoup de joie, parce qu’on a été menés tout le match et on égalise vraiment au bout du bout de ce match-là. Après, on a senti que sur la deuxième mi-temps, on avait quand même les armes pour aller chercher un deuxième voire un troisième but. Ça ne s’est pas fait, mais on a montré à tout le monde et surtout à notre adversaire qu’il pouvait nous craindre et que le match retour, ça allait être compliqué pour eux. On a senti qu’on avait des situations, je pense que tout le monde a vu ce soir qu’on pouvait largement rivaliser avec cette équipe et eux le sentent aussi. Ça va être un beau match au match retour, il va falloir jouer avec nos armes, sans trembler et sans tergiverser comme on a pu le faire pendant les vingt premières minutes. Mais après, on a vu qu'on avait vraiment les armes pour leur faire mal."

Comme le souligne le compte twitter Stats Foot, Gaëtan Perrin est le 69e joueur passé par la banlieue à avoir marqué face à l''ASSE en compétition en match officiel au 21e siècle.

L'entraîenur auxerrois Jean-Marc Furlan a commenté hier en conférence presse le match nul arraché par son équipe contre les Verts à l'Abbé-Deschamps.

"Ce n’est pas un résultat génial parce qu’aller jouer dans le Chaudron, ça va être très difficile. On a souffert sur les 20 premières minutes, parce que les joueurs ont dû s’adapter à un rythme de L1. On a eu beaucoup de mal à s’adapter. Après, ça s’est régulé. Et sur la deuxième mi-temps d’une façon beaucoup plus importante. Ce que je regrette, c’est que, les 3 ou 4 occasions que nous avons, on ne les met pas au fond. Mais je suis satisfait de la réaction des joueurs, même si, depuis plusieurs matches, on a du mal à claquer des buts.

C’est un peu frustrant. On est  satisfait d’être revenu au score et de ne pas avoir perdu à domicile : ça, c’est important. Quand on arrive à faire un match nul, on reste à l’équilibre pour le deuxième match. Même si c’est à Geoffroy-Guichard, que c’est compliqué et qu’ils ont de très belles individualités, ça nous laisse un léger espoir. Au moins, les joueurs auront totalement assimilé, déjà les qualités individuelles des joueurs de Saint-Etienne, mais aussi l’intensité et le rythme de Ligue 1."

Pour la première fois de son histoire, Sivasspor a remporté hier la Coupe de Turquie (3-2 après prolongation) aux dépens de Kayserispor. Titulaire, Max-Alain Gradel (34 ans) a marqué le deuxième but de son équipe à la 95e d'une somptueuse frappe du droit en pleine lucarne . Il aura claqué 4 pions cette saison dans cette compétition contre 3 en championnat.

Jean-Louis Gasset, qui sera de nouveau assisté par Ghislain Printant et Fabrice Grange chez les Eléphants, a sélectionné l'ancien attaquant stéphanois de 34 ans pour affronter les Chipolopolos de Zambie (le 3 juin à Abidjan) et les Crocodiles du Lesotho (le 9 juin à Johannesburg) lors des éliminatoires de la CAN 2023.

Pascal Dupraz a livé sa réaction en conférence de presse après le nul concédé par son équipe à Auxerre.

"Factuellement, c’est mieux qu’au coup d’envoi. Nous sommes à la mi-temps de cette double confrontation. Nous sommes à la mi-temps de ce barrage. Nous sommes en Ligue 1 et demi, Auxerre est en Ligue 1 et demi. Dimanche soir, il y a une équipe qui se retrouvera en Ligue 1 et l’autre en Ligue 2. En première mi-temps, je pense qu’on peut faire mieux dans la finition, mieux dans les sorties de balle pour faire mal aux Auxerrois. En deuxième mi-temps, je suis contraint de faire des changements rapides parce qu’il y a des garçons qui commencent à être en difficulté. Puis, dans ce genre de match-là, avec la chaleur, c’est dur de rentrer.

Je dois reconnaître qu’on a perdu le fil en deuxième mi-temps, face aux coups de boutoir auxerrois. Je signalerai qu’à mon avis, il y a faute sur le but d’Auxerre, parce qu’il y a une semelle de Charbonnier. C’est le résultat qui sanctionne ce match entre les deux équipes. Il y a un match retour : si chacune d’entre elles avait voulu ménager le suspense, elle n’aurait pas pu s’y prendre mieux. Voilà : il faut récupérer, faire le bilan des forces qui sont en présence, dès demain à l’Etrat, se régénérer et trouver les ressorts pour que, psychologiquement, notre équipe soit armée pour ce dernier combat. Parce que ça va beaucoup se jouer dans les têtes. Ce soir, les supporters auxerrois ont joué leur rôle de 12e homme. Ça laisse augurer avec nos supporters exceptionnels, de l’ambiance à Geoffroy-Guichard dimanche."

La Pravda rapporte les propos tenus ce soir par Paul Bernardoni suite au match nul des Verts à Auxerre.

"N'oublions pas ce but inscrit à l'extérieur qui peut avoir son importance. Il va falloir être très solide dimanche et essayer de tuer le match. Il faudra être très costaud. Il faut vite récupérer pour être à 100% dimanche. Ce match est un peu à l'image de la saison. Il faudra lutter jusqu'au bout. Nous savons le faire. Nous l'avons montré. Nous sommes encore dans le coup.

Ce but à l'extérieur nous donne l'avantage dans les règles mais il faudra livrer un très grand match et nous appuyer sur notre public pour gagner. Il ne faut pas jouer petit bras. Il faudra livrer un vrai match pour nous maintenir. Le coach a géré les joueurs qui étaient les plus fatigués. Nous avons la chance d'avoir des gens autour de nous pour nous permettre de bien récupérer. Il faut bien se préparer, sans négliger aucun détail."

Dans un entretien paru aujourd'hui dans Le Républicain Lorrain, le président du relégué messin Bernard Serin avoue qu'il n'a pas encore statué sur le sort de Frédéric Antonetti. Extraits.

"Cette relégation est une déception parce que sur le plan des infrastructures on a mis les ingrédients pour s'affirmer comme un club de Ligue 1, que ce soit le stade ou le centre d'entraînement. Mais également au niveau du staff avec un entraîneur qui est une réference en Ligue 1 et qui n'était jamais descendu. On avait l'effectif pour se maintenir.

Tout s'est enchaîné de manière négative cette saison. On a eu un nombre incroyable de fractures, je n'ai jamais vu ça ! Les cartons rouges, des joueurs mais aussi du staff, nous ont également pénalisés. Sans parler des points perdus dans le temps additionnel, notamment à Lorient et à Montpellier. Un seul de ces points nous aurait permis d'être barragiste !

Contrairement à certaines rumeurs, Frédéric Antonetti ne m'a pas du tout donné sa démission. Il est parti se mettre au vert quelque temps et je lui ai dit que j'avais besoin d'une quinzaine de jours pour réfléchir. Parce que la situation est complexe : si ça n'a pas marché, cela concerne autant le président, le directeur sportif et l'entraîneur.

On a déjà convenu d'un rendez-vous avec Frédéric Antonetti et c'est à ce moment-là qu'on tirera les conclsuons des réflexions que j'aurais menées. Les indemnités liées à une éventuelle rupture de son contrat ? C'est un aspect périphérique. Ce qui est central, c'est de mettre en place les conditions pour une remontée immédiate en L1. Je ne vais pas polluer cette réflexion par des considérations périphériques."

Pressenti pour inscrire le but qui maintiendra l'ASSE dans l'élite dimanche soir à Geoffroy-Guichard, Wahbi Khazri ne fait pas partie des 23 Aigles de Carthage qui affronteront la Guinée Equatoriale (le 2 juin à Radès) et le Botswana (le 5 juin à Francistown) avant de s'envoler pour le Japon pour disputer la Coupe Kirin. Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE, Elias Achouri (23 ans) a été retenu pour ces rencontres. Il s'est distingué cette saison en marquant 9 buts en L2 portugaise sous le maillot de Trofense.

Malgré leur excellente entame concrétisée par un joli but de Zaydou Youssouf sur une passe d'Adil Aouchiche, les Verts ont concédé logiquement le nul ce soir à l'Abbé Deschamps. Comme d'habitude fébrile derrière et comme trop souvent pas assez tueur devant, Sainté s'est fait rejoindre à la 86e minute sur un joli but de l'ancien vilain Gaëtan Perrin.

Pour se sauver, l'ASSE devra sans doute l'emporter dimanche soir à Geoffroy-Guichard car on a peine à croire que cette équipe est capable de tenir un 0-0. Les Verts seront rélégués en cas de 2-2, de 3-3 ou de tout autre nul encore plus prolifique), que ce soit dans le temps réglementaire ou après prolongation (en cas de 1-1 dans le temps réglementaire).

Comptant déjà 4 montées en L1 à son actif (3 avec Troyes, l'autre avec Brest), Jean-Marc Furlan a accordé une interview au Télégramme avant de recevoir les Verts ce jeudi à 19h00. Extraits.

"Vu l'histoire de l'AJA et de l'ASSE, ce barrage a une saveur particulière. Ici à Auxerre, tout l’environnement veut la Ligue 1. On te le répète tous les jours. La protection des clubs de L1 est importante. Y a-t-il eu un tirage au sort pour savoir si on allait jouer le match retour chez nous ? Non. Il y a une protection totale des clubs de L1. Quand tu es entraîneur depuis 20 ans, tu te dis que ça va être compliqué face à une L1. Mais je vais motiver mes joueurs pour qu’ils s’expriment totalement, qu’ils s’éclatent et s’amusent, de sorte qu’on montre notre valeur. La clé, c’est de jouer libéré.

On m’a donné l’étiquette d’un entraîneur de Ligue 2 qui fait monter, pas d’un entraîneur de Ligue 1. En France, on aime donner des étiquettes. Comme le disait Rolland Courbis, « c’est beaucoup plus difficile de laisser 18 équipes derrière toi que deux ». J’adore cette phrase. La valeur que j’octroie à mon métier, c’est comment je bonifie mes joueurs. Les joueurs m’appellent sans arrêt mais les dirigeants français ont un peu peur de moi.

Jouer la montée, ce sont des émotions beaucoup plus positives que d elutter contre la relégation. C’est plus enthousiasmant que jouer le maintien en Ligue 1. Pour donner un exemple, à Auxerre, je n’ai jamais connu un tel enthousiasme autour des matchs. Depuis trois matchs, tous les hôtels sont pleins car les supporters viennent de toute la France. C’est hallucinant. On a mis 30 minutes pour faire les 300 derniers mètres pour aller au stade.

A Auxerre, j'ai retrouvé 5 joueurs que j'ai eu le plaisir d'entraîner au Stade lors de la montée en L1 : Léon, Coeff, Bernard, Autret, Charbonnier. Ils ont un rôle particulier car, déjà, ce sont des joueurs de talent que j’aime beaucoup. Surtout, ils connaissent très bien mes principes de jeu, ça me rassure et me permet de consolider mon impact dans le management."

Ayant marqué 11 buts et délivré 7 passes décisives cette saison de L2, Gauthier Hein s'est confié au Républicain Lorrain avant de défier Sainté en barrage. Extraits.

"C'est jusqu'ici une belle saison. On espère évidemment qu'elle se termine avec la montée, ça fait près de dix que les supporters attendent ce moment. On est déterminé à aller au bout de notre mission. Cette saison, j'ai réussi à confirmer la montée en puissance amorcée en fin de saison dernière. Je suis très content. Je me suis un peu découvert : je savais que je pouvais être décisif, mais grâce à la dynamique collective et ce que le coach nous inculque, les buts et les passes décisives sont venus presque naturellement. Depuis mon arrivée à Auxerre, je travaille avec Cécile Traverse [ndp2 : compagne de Jean-Marc Furlan et ancienne préparatrice mentale des jeunes de l'ASSE de 2004 à 2007]. Elle est Docteure en psychologie. Avec elle, j'ai débloqué certains verrous, ce qui me permet d'avancer.

Je ne fais pas une fixette sur mes stats mais quand je me suis approché de la barre des dix buts, je me suis dit que ce serait bien de la franchir et je suis satisfait d'y être arrivé. J'aurais pu avoir deux ou trois passes décisives de plus si Lassine Sinayoko les avait converties en buts ! (rires) Je le chambre souvent avec ça... Ce que j'espère, maintenant, c'est d'être décisif contre les Verts. On aborde ce barrage avec sérénité, motivation et détermination. On garde à l'esprit que c'est un club de L1 et qu'il ne va pas falloir non plus trop en faire. Juste jouer notre jeu parce qu'en face, même si Sainté a galéré cette année, c'est une équipe qui a de très belles individualités. De notre côté, on a très envie de se régaler ensemble."

Fort de ses 9 pions et de ses 6 passes décisives (notamment celle qui a permis aux Verts d'arracher les barrages), le meilleur attaquant stéphanois de cette calamiteuse saison s'est confié au Parisien avant de défier Auxerre. Extraits.

"Il importe de ne pas négliger cet adversaire. A l'aller, dans son stade plein, je m'attends à le voir mettre beaucoup d'intensité. Nous aussi on a des arguments à faire valoir. Cette 18e place ne reflète pas du tout notre vraie valeur. On n'a rien à faire là. Il est encore temps de le prouver. Je n'imagine pas une seule minute la rétrogradation. Durant cette saison galère, on n'a jamais rien lâché. L'implication de chacun est totale.

A l'été et à l'automne, j'avais beau redoubler d'efforts, tout allait de travers. J'avais un mal être en moi, je me sentais bridé. L'arrivée du nouveau coach a eu son importance et a participé mon renouveau. Pascal me fait tellement confiance... J'ai beaucoup d'affection pour lui. Ses mots m'ont touché. Il m'a aidé à mûrir dans mon jeu, il m'a remis sur le droit chemin. Que je siosi bon ou nui, il est cash, à l'écoute.

Avec Pascal, j'enchaîne les matches sans le souci de me dire que je vais sortir à la mi-temps ou à l'heure de jeu. Je n'ai pas envie de le décevoir. Qaund je me sens aimé, je peux mourir sur un terrain. je remercie le club de l'avoir choisi. Mes relations étaient moins fluides avec son prédécesseur, oh oui ! Claude Puel, ça n'a rien à voir. Leurs méthodes sont différentes. je préfère celle de Pascal Dupraz."