C'était l'épilogue d'un fiasco attendu
30/05 21:22
La Pravda revient sur les graves incidents d'hier soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.
"Des centaines de spectateurs, dont plusieurs cagoulés et masqués, ont envahi la pelouse. Certains s'y étaient préparés, en descendant du bloc 39, situé à l'extrémité supérieure droite de la tribune latérale Henri-Point, dès avant même le début de la séance des tirs au but. Leur kop sud fermé pour trois matches sur décision de la commission de discipline de la Ligue de football professionnelle, c'est là que le noyau dur des Green Angels avait trouvé refuge. Comme une partie des stadiers a été redéployée en fin de match pour former un cordon de sécurité tout au long de la ligne de touche, ces ultras ont eu toute liberté pour quitter l'espace qui leur avait été réservé par le club.
Les Green Angels ont été rejoints sur la pelouse par des Magic Fans décidés à en découdre, et par une majorité de spectateurs qui se demandaient ce qu'ils venaient faire là. Positionné avec ses collègues tout au long de l'autre côté de l'aire de jeu, pour protéger l'entrée des vestiaires, un membre de la CRS 49 de Montélimar témoigne : « Dès le coup de sifflet final, on a dit aux joueurs auxerrois de ne pas rester sur la pelouse fêter leur montée. On avait formé un cordon de sécurité mais les supporters nous ont attaqués en entonnoir, à coups de fumigènes à tir tendu et de mortiers. » Certains projectiles ont atterri dans le couloir d'accès au vestiaire. Un autre a brûlé un siège du banc de touche des Verts et quelques-uns de la tribune officielle.
D'autres sont partis en direction du bas de la tribune Pierre-Faurand, provoquant un mouvement de panique dans la corbeille présidentielle. « Les gens qui étaient déjà amassés sur le bord de la pelouse étaient prêts à l'envahir, quoi qu'il arrive, raconte Olivier Markarian, membre du conseil de surveillance et candidat au rachat de l'ASSE, assis devant Jean-François Soucasse, président exécutif de l'ASSE. On est vite remontés se mettre à l'abri dans les loges, car tout le monde a été gazé. La corbeille présidentielle était clairement visée. Aucun représentant de Bernard Caïazzo au conseil de surveillance n'était présent pour soutenir le club. C'était l'épilogue d'un fiasco attendu.»
Lors de ces incidents, 41 personnes ont été blessées. Sans compter Eliaquim Mangala, le défenseur stéphanois, qui s'est plaint d'avoir reçu un coup ou un projectile sur la tête dans la confusion générale, le bilan comprend deux joueurs Auxerrois, huit agents de sécurité, quatorze membres des forces de l'ordre et dix-sept supporters. « Dont trois ont été conduits à l'hôpital pour contrôle », précise Catherine Seguin, préfète de la Loire, qui a aussitôt condamné « ces actes inacceptables, irresponsables et indignes ».
Présent au stade en compagnie de Guy Férez, maire d'Auxerre, Gaël Perdriau, maire et président de Saint-Étienne Métropole (propriétaire du stade Geoffroy-Guichard), a, à son tour, dénoncé « les dégradations et actes de vandalisme ». Le coût des dégâts matériels est en cours d'évaluation. Le système d'affichage publicitaire entourant tout le terrain ayant été brûlé ou endommagé, une fourchette basse table déjà sur 500 000 €. Mais l'addition pourrait atteindre un million d'euros. La détérioration de l'image du club n'a, elle, pas de prix. Aucun dirigeant n'a souhaité s'exprimer après ces graves incidents. Tous se sont réfugiés dans un silence assourdissant."
On va payer pour ces décérébrés
30/05 19:57
Les décérébrés qui se sont illustrés hier soir à Geoffroy-Guichard juste après la séance de tirs au but vont lourdement pénaliser tout un club et ses vrais supporters.
"Suite aux graves incidents survenus à l’issue de la rencontre AS Saint-Étienne - AJ Auxerre du dimanche 29 mai 2022, comptant pour les Barrages de Ligue 1 Uber Eats, la Commission de Discipline décide de mettre le dossier en instruction" a indiqué cet après-midi la LFP sur son site. "La décision sera prononcée à l’issue de la séance du jeudi 23 juin 2022 au cours de laquelle l’instructeur remettra son rapport."
"La gravité des faits, engins pyrotechniques lancés sur une tribune avec du public et un envahissement hostile avec joueurs et officiels encore sur la pelouse, conjugué au caractère de récidive, devraient entraîner de très lourdes sanctions" souligne la Pravda. "Des huis clos très probablement mais aussi possiblement un retrait de points. L'ASSE pourrait donc débuter sa saison en Ligue 2 avec un retard comptable sur ses concurrents."
Sur la chaîne du quotidien sportif, Benoît Trémoulinas a exprimé son opposition à un retrait de points. "Une telle sanction serait injuste car elle frapperait des gens qui n'y sont pour rien. L'entraîneur, le staff et les joueurss qui travaillent toute la semaine pour préparer les matches n'ont pas à payer sportivement pour les agissements de ces gens-là. Il va falloir trouver rapidement une solution pour sanctionner les fauteurs de troubles. Cela fait trop longtemps qu'on en parle et la solution n'a pas été trouvée. On voit plein d'images, plein de vidéos. Il faut individualiser les sanctions, cibler les "supporters" fautifs. Balancer des fumigènes dans le public, c'est grave quand même !"
Et de 9 pour Mahdi !
30/05 14:43
Bien aidé par Enzo Crivelli, Mahdi Camara a claqué hier en renard des surfaces son 9e pion en match officiel sous le maillot vert en équipe première. Il rejoint ainsi à la 146e place du classement des meilleurs buteurs de l'histoire de l'ASSE des numéros 9 légendaires comme Loïs Diony, Ricky van Wolfswinkel, Christophe Lagrange, Liazid Sandjak et Merry Krimau.
Lolo in, Juju out ?
30/05 13:58
Selon la Pravda, Laurent Batlles conditionne son éventuel come-back à l'ASSE à la mise à l'écart de Roland Romeyer et Julien Sablé.
"Dans l'attente d'une éventuelle vente du club, annoncée pour "dans quelques temp" dans un communiqué publié dimanche soir, Batlles voudra obtenir la garantie que Bernard Caïazzo et Roland Romeyer demeurent à l'écart de la gestion opérationnelle. Il est fâché avec les deux présidents coactionnaires majoritaires de l'ASSE depuis son départ, en 2019.
Batlles ne travaillera pas avec Julien Sablé. Tour à tour adjoint de Jean-Louis Gasset, Ghislain Printant, Claude Puel et Pascal Dupraz, Sablé arrive en fin de contrat, ce 30 juin. Si Batlles revient, Sablé, bien qu'enfant du club et proche de Romeyer, partira. On n'en est pas encore là. Mais les dirigeants stéphanois espèrent très vite ne plus en être loin."
Roro est nostalgique
30/05 13:42
Dans Geoffroy-Guichard, 90 ans d’émotions paru le 7 mai aux éditions du Progrès, Roland Romeyer se souvient avec nostalgie du Chaudron d'antan.
"Mon histoire d'amour avec l'ASSE et Geoffroy-Guichard a commencé par un derby le 10 février 1957. J'avais onze ans et demi. C'était convivial et familial. Les Verts avaient gagné 3-2. Rachid Mekloufi avait marqué le premier but, Kees Rijvers le deuxième et Eugène N'Jo Léa le troisième. L'ambiance était très populaire. Pour moi qui venais de la campagne, cela ressemblait à une grande kermesse (...) Je suis nostalgique. C'était la fête. Les spectateurs amenaient le casse-croûte, la bouteille de vin. Sympa. Aujourd'hui les visiteurs sont parqués, Cela me rend triste.
(...)
Les gardins debout dans les kops, ça me manque. C'est ma jeunesse. Tu partages, tu communies avec les personnes qui sont à côté de toi. Après une victoire, tu les embrasses, tu les prends dans tes bras alors que tu ne les connais même pas. C'est magnifique. A l'époque, on était mélangés avec les supporters adverses. Ça se chambrait, mais une fois le match fini, comme on avait sympathisé, ça n'empêchait pas d'aller boire un coup tous ensemble. C'était du foot, c'était un jeu. Cela n'avait pas la même importance que maintenant. Tu joues toujours pour gagner, mais il y avait plus de respect."
Saint-Etienne ne mourra jamais
30/05 11:56
Le défenseur auxerrois Quentin Bernard a commenté en zone mixte la relégation des Verts hier soir à Geoffroy-Guichard.
"Saint-Etienne a pris une gifle mais Saint-Etienne ne mourra jamais. Pour moi qui suis de la Nouvelle Aquitaine, ça fait mal aussi de voir les Girondins descendre. Sainté et Bordeaux, ce sont des clubs historiques, on aimerait les voir en Ligue 1."
Cela n'a pas empêché le natif de Poitiers de chambrer Pascal Dupraz dès son retour à Auxerre...
Spéciale dédicace de Quentin Bernard à l’entraîneur stéphanois Pascal Dupraz ! #AJAenLigue1 pic.twitter.com/Bw9owsa3VC
— L'Yonne républicaine Terre de Sports (@lyonne_sports) May 30, 2022
Il faut un projet explicite et lisible
30/05 09:02
Ancien président de l'ASSE (de 1983 à 1993), André Laurent s'exprime dans la dernière édition du Dauphiné Libéré au lendemain de la relégation des Verts en L2.
"Quand j’ai repris le club, il n’y avait plus rien. Plus d’entraîneur, de joueurs… Il y a trois questions à se poser : “d’où venons-nous ?”, “où sommes-nous ?” et “où allons-nous ?” D’expérience, la seule chose à faire est de mettre en place un projet sur cinq ans avec des objectifs clairs à deux ans. Il faut un projet explicite et lisible, présenté à tous ceux qui s’intéressent à l’ASSE. Avec la direction actuelle, je ne l’ai jamais entendu...
Il faut choisir les hommes et fonctionner dans l’ordre, de la direction, puis l’entraîneur et enfin les joueurs. Des joueurs qui ont le respect du maillot. Pour l’instant, il n’y a rien de tout cela. Tout est friable. Il faut trouver des moyens financiers pour lancer ce nouveau projet. J’aurais préféré un investisseur local mais il faut étudier toutes les voies. On attend. Peut-être que l'Américain David Blitzer vient pour vivre une belle aventure sportive dans un grand club."
Une faillite collective
30/05 08:22
Sur son compte facebook, le maire de Sainté Gaël Perdriau a livré sa réaction hier en fin de soirée.
"Malgré la tristesse, la colère et la frustration que peut engendrer ce soir la descente en ligue 2 de l’ASSE, à l’issue du match retour de barrage et d’une séance de pénalties cruelle, je ne peux que condamner les actes dangereux, avec des tirs directs de fumigènes visant du public, qui ont suivi la rencontre et qui auraient pu avoir des conséquences dramatiques, ainsi que les dégradations et actes de vandalisme qui ont eu lieu au sein et autour de Geoffroy Guichard, le stade de la métropole stéphanoise. Le retour au calme et à l’apaisement est nécessaire.
Dans ce genre de situation, il faut, en revanche, avoir le courage de dire clairement qu'il s'agit d'une faillite collective. Des choix sportifs hasardeux, un effectif de qualité mais dont la trop grande jeunesse, aura été préjudiciable, faute d'une expérience suffisante, aux moments décisifs de la saison. Des choix de gestion complexes à comprendre et qui ont conduit à la mise en vente du club et les nombreuses rumeurs qui en ont découlé et que l'on entend régulièrement.
Bien entendu, il ne m'appartient pas, en tant que maire de Saint-Etienne et président de Saint-Etienne Métropole, de m'immiscer dans les choix de la direction du club. En revanche, je ne peux pas ne pas rappeler que le club, avant d'appartenir à ses actionnaires, est celui de l'ensemble de la ville, de la Métropole et de ses habitants. Depuis sa naissance en 1919 et l'adoption du statut professionnel en 1933, l'ASSE a participé à l'histoire stéphanoise.
Au-delà de l'épopée européenne, avec sa finale malheureuse de 1976, le club a toujours partagé le destin de la ville et de tous ceux, et nous sommes nombreux, qui l'aiment avec passion. Le «Peuple Vert», ainsi que tous les Stéphanois, doivent savoir que la Ville de Saint-Etienne et sa Métropole restent attentives, vigilantes pour apporter leur soutien à notre équipe, dans les limites des moyens reconnus par la loi, afin de créer les conditions favorables au rebond sportif, de gestion et actionnarial dont le club a si besoin depuis de nombreuses saisons.
Cette clarification, que je demande personnellement depuis plus d'un an, est désormais d'autant plus indispensable qu'elle apparaît comme une condition incontournable avant d'évoquer l'avenir du club. En effet, il faut tirer tous les enseignements et toutes les conséquences de ce lourd échec sportif, afin que le club puisse enfin repartir sur de nouvelles bases solides, avec un véritable projet sportif viable et sérieux, qui puisse enfin donner des perspectives sur le long terme. Ce travail doit désormais être entrepris, sereinement mais sans continuer à perdre du temps comme c'est le cas depuis 2017.
Nous mesurons, ce soir, les conséquences d'un manque de lisibilité dans les objectifs sportifs et d'adéquation de ces derniers aux moyens à mobiliser pour les atteindre. Comme tous les supporters et amoureux des Verts, je constate le résultat de cette politique totalement dépourvue d'une vision claire. Saint-Etienne et son club sont uniques. Immortels. Et l'étoile de l'ASSE continuera toujours à briller."
Un nouveau Ibrahim Sissoko à l'ASSE ?
30/05 01:07
Après avoir compté dans ses rangs le piètre attaquant ivoirien Ibrahim Sissoko (0 but en 5 apparitions lors de la saison 2013-2014), l'ASSE convoite son parfait homonyme malien selon la dernière édition de la Pravda. Extraits.
"Saint-Étienne veut Zinédine Ferhat depuis cet hiver. L'ailier droit de Nîmes (14 matches de L2, 0 but et 0 passe décisive) est libre, désormais. Mais gourmand. Anthony Briançon (27 ans), défenseur central de Nîmes en fin de contrat, plaît à Perrin. De même que l'attaquant de Niort Ibrahim Sissoko (26 ans). Le Malien présente les avantages d'être libre et de posséder le même agent qu'Adil Aouchiche et Lucas Gourna-Douath, notamment. Nombre de dossiers étant déjà quasiment bouclés, le recrutement de six à huit joueurs devrait débuter rapidement."
Coéquipier de Tyrone Tormin, Ibrahim Sissoko a claqué 10 pions en 24 matches de L2 cette saison.
Batlles toujours en pole pour succéder à Dupraz ?
30/05 00:49
La Pravda de ce lundi estime que Laurent Batlles est toujours en pole pour succéder à Pascal Dupraz. Extraits.
"Installé depuis le limogeage de Claude Puel de son poste de manager général le 5 décembre, le triumvirat des Verts, composé de Jean-François Soucasse (président exécutif), Loïc Perrin (coordinateur sportif) et Samuel Rustem (directeur général adjoint en charge des activités sportives), donne satisfaction aux deux présidents, malgré la relégation. En fin de contrat ce 30 juin, Perrin (36 ans) devrait être reconduit dans ses fonctions, de même que les deux autres. En cas de vente, étant donné le timing serré et le chantier ouvert, le repreneur pourrait s'appuyer sur les hommes en place pour lancer la prochaine saison. Au moins au début.
Le contrat de Pascal Dupraz ne sera pas reconduit, après le 30 juin. Libre depuis son départ de Troyes en décembre, Laurent Batlles coche toutes les cases pour lui succéder. C'est un ancien de la maison verte, où il a terminé sa carrière de milieu de terrain en 2012, avant de devenir tour à tour recruteur, adjoint de Christophe Galtier et entraîneur de la réserve. De plus, sa famille vit toujours dans la région stéphanoise, où elle se plaît. Si Batlles reste en froid avec Caïazzo et Romeyer depuis son départ forcé en 2019, le tandem présidentiel a abandonné la gestion opérationnelle du club depuis. Notamment à Perrin, ancien équipier et capitaine de Batlles, avec lequel il s'entend bien.
Le technicien est financièrement abordable pour les Verts. Il maîtrise déjà la L2, dont il a été sacré champion de France le 8 mai 2021 avec Troyes, club qu'il a fait remonter en L1. Seul hic : bankable, il sera courtisé. Le président de Lille, Olivier Létang, qui l'apprécie, pensera à lui en cas de départ de Jocelyn Gourvennec. S'il ne serait plus contre l'idée d'un come-back chez les Verts, Batlles rêve toujours d'entraîner Bordeaux, l'un de ses premiers clubs (1999-2002), lui aussi relégué. Dans ce jeu de chaises musicales des entraîneurs, Michel Der Zakarian (Brest) et Sabri Lamouchi constitueraient, à ce stade de la réflexion, les principales pistes de repli, en cas d'échec du retour de Batlles."
Furlan a flippé
30/05 00:10
Alors que Pascal Dupraz et ses joueurs ont snobé les médias à l'issue de leur échec contre Auxerre, Jean-Marc Furlan a livré sa réaction en conférence de presse.
"La joie est là. La joie de voir les joueurs te remercier pour la saison et t’embrasser. Après le match, il y a eu des moments très émouvants, car il y a plusieurs joueurs qui m’ont remercié et ne me lâchaient pas. C’est un très grand plaisir. Même si en vieillissant, et avec 25 ans de carrière, tu as du mal à vivre l’instant présent, tu es toujours dans comment monter un projet sur la durée. J’étais déjà monté quatre fois, mais c’est la première après des barrages aller et retour chez un très grand de Ligue 1. C’est exceptionnel.
Les incidents qui ont marqué l'après-match à Geoffroy-Guichard ? J’ai flippé. J’ai pris je ne sais pas combien de bombes lacrymo sur la gueule, les joueurs aussi, je ne faisais que pleurer. Mais les penalties, je ne les ai pas vécus, j’ai juste écouté les remplaçants qui étaient très heureux. On est rentré rapidement et on avait peur qu’il en manque un ou deux dans le vestiaire. Ça n’existe que chez nous. Il y a des pays qui ont complètement éteint tout ça. C’est vrai que depuis plusieurs années il y a beaucoup de violence dans nos stades sans qu’on puisse les réfréner."
L'ASSE risque d'écoper de très lourdes sanctions...
😱 Scène surréaliste à l'issue de #ASSEAJA !
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) May 29, 2022
👉 Juste après le but de la montée pour l'AJ Auxerre, des "supporters" font irruption sur le terrain et lancent pétards et fumigènes... pic.twitter.com/YFsf2wqfWG
L'Aikipe de France U17 en finale de l'Euro !
29/05 23:48
Si la séance de tirs au but a hélas été fatale aux Verts contre Auxerre, elle a souri à l'équipe de France U17 contre le Portugal en demi-finale de l'Euro même si les Stéphanois Noah Raveyre et Ayman Aiki sont encore restés sur le banc. Les protégés de José Alcocer affronteront les Pays-Bas en finale ce mercredi à 18h00. Battus par les Bataves en poule, les petits Bleus prendront-ils leur revanche ?
Relégués
29/05 22:54
BeIN Sports nous propose un long résumé vidéo du triste épilogue de la calamiteuse saison des Verts.
Nanard et Roro assument leur échec
29/05 22:27
Grands artisans de la relégation du club en L2, Nanard et Roro ont pondu un communiqué ce soir.
"Pour l’Association Sportive de Saint-Etienne, la saison 2021-2022 s’achève par la sanction douloureuse d’une relégation en Ligue 2, après dix-huit saisons consécutives en Ligue 1. Nous partageons la peine et la tristesse immenses de tous ceux qui aiment les Verts, qu’ils soient supporters ou partenaires. Cet échec, il faut l’accepter. En tant qu’actionnaires principaux, nous en assumons l’entière responsabilité.
Au-delà de cette terrible déception, nous tenons à remercier la direction du club ainsi que l’ensemble des salariés et des bénévoles, qui ont travaillé avec compétence, ténacité et dévouement, dans un contexte particulièrement difficile. C’est avec eux que s’écrira le futur du club. Si nous avons pu commettre des erreurs ces dernières saisons, nous n’avons jamais cessé d’œuvrer afin d’assurer la pérennité de l'ASSE, dont la situation financière lui permettra d’assumer le prochain exercice en Ligue 2.
Dans quelque temps, nous annoncerons une nouvelle importante concernant l’avenir du club et le nôtre. Une page essentielle de notre vie se tournera mais nous plaçons au-dessus de tout l’institution ASSE qui retrouvera très vite, nous en sommes convaincus, le chemin de l’élite."
Jubal et les Verts
29/05 16:34
Dans la Genèse, Jubal est "le père de tous ceux qui jouent de la cithère et de la flûte." Mais Jubal est aussi un joueur de football qui croit que son équipe est capable de créer l'exploit ce soir à Geoffroy-Guichard.
"Nous sommes une équipe qui a compris ce qu'il fallait faire pour gagner. Nous avons une mentalité très forte et je sens que nous sommes prêts à jouer un grand match" a déclaré le défenseur central de 28 ans sur le site brésilien Esporte News Mundo. "Saint-Etienne a une grande équipe, sans aucun doute, mais notre groupe est prêt à entrer dans l'histoire. Notre club cherche à remonter en L1 depuis près de 10 ans et, vu notre campagne jusqu'à présent, notre promotion dans l'élite viendrait couronner le travail bien fait de la saison."
Mezaber a mangé Angers
29/05 16:07
Vainqueur de la Coupe Gambardella il y a trois ans avec les Verts, Mathis Mezaber a marqué hier lors de la dernière journée de N2 le 3e but de la victoire (4-2) d'Andrézieux à Angers. Abdel Bouhazama, qui a fait entrer en jeu son fils Bilel après la mi-temps, a pu revoir lors de cette rencontre son ancien joueur Jerrold Nyemeck, entré en jeu à la 63e. Le club présidé par François Clerc finit à une honorable 4e place, à 10 points du premier (donc promu en N1) ponot.
Les Altiligériens ont arraché leur montée à la 92e et finissent avec un petit point d'avance sur Bergerac, bourreau des Verts en Coupe de France. Eliminés aux tirs au but par Versailles, les Périgourdins ont perdu deux fois depuis qu'ils ont éliminé Sainté : au Puy et à domicile lors de leur derby contre Angoulême. Antoine Letiévant et ses coéquipiers peuvent se targuer d'avoir eu la meilleure défense de N2 tous groupes confondus cette saison (16 pions encaissés en 30 matches).
Il va falloir tout arracher
29/05 14:59
Espérant réaliser ce soir sa 4e clean-sheet à l'occasion de son 22e et dernier match en vert de la saison, l'ancien gardien troyen Paul Bernadoni s'est confié à L'Est-Eclair. Extraits.
"C'est frustrant de s'être fait rejoindre à quelques minutes de la fin à l'Abbé-Deschamps, mais il faudra conserver ce but inscrit à l'extérieur. Le match nul n'était pas illogique, il nous reste une finale. Il va falloir tout arracher, avec le soutien de nos supporters. Avec la pression du public auxerrois, on a subi jeudi, on a sans doute trop reculé, c'est pour ça qu'on a craqué à la fin. J'espère qu'on a laissé des joueurs offensifs sur le banc à l'aller pour garder de la fraîcheur pour ce dimanche soir. On a la chance d'avoir un banc conséquent. Il va falloir que tout le monde fasse sa part du travail, ne pas lâcher. Et on va le faire..."
Perraud arrête en héros
29/05 14:34
A bientôt 40 ans (il les fêtera le 11 juin), Florent Perraud a joué hier en N3 le dernier match de sa carrière contre Is/Selongey. Si la rencontre s'est achevée sur un score nul et vierge, l'ancien gardien stéphanois y est pour beaucoup. D'après Le Bien Public, il a réalisé 4 parades décisives dont une sur penalty.
"C'était important de finir sur une bonne note et ça fait plaisir. Je n'avais aucun pression sur ce match, juste l'envie de bien terminer malgré les bobos que je peux avoir de partout" a confié au quotidien bourguignon le natif de Rillieux-la-Pape. "Mon corps est quand même très fatigué. C'était le moment d'arrêter. Mon corps dit stop, ma tête aussi. C'est le moment de passer à autre chose. J'ai profité pleinement."
La passe de dix, une évidence pour Courbis !
29/05 14:02
Comme le souligne Opta, Saint-Etienne a trouvé la faille lors de chacun de ses 9 derniers matches à domicile dans l’élite et pourrait faire la passe de 10 en Ligue 1 + barrages pour la première fois depuis septembre 2018-février 2019 (10 également).
Sur RMC, Rolland Courbis s'est dit convaincu que les Verts vont poursuivre leur série et franchir le barrage. "Je vois une victoire de Saint-Etienne contre Auxerre. Les Verts ont de meilleurs attaquants, ils vont forcément marquer mais je ne suis pas convaincu que les Auxerrois en feront de même. L'AJA a de bons joueurs de Ligue 2 mais un peu limite pour la Ligue 1. J'ai regardé le match aller, Charbonnier a été bien pris et avait l'air carbo."
Attention quand même ! Gaëtan Charbonnier n'a marqué que lors d'un seul de ses 16 derniers matches contre une équipe évoluant en Ligue 1, mais c’était lors d'un doublé avec Brest à… Saint-Etienne il y a 13 mois...
André Laurent garde espoir
29/05 13:52
Ancien président de l'ASSE (de 1983 à 1993), André Laurent (84 ans) s'est confié sur RMC. Extraits.
"J'ai connu des barrages et ce sont des souvenirs douloureux : en 1984, nous faisons match nul à l’aller à Paris et nous échouons au retour devant 45 000 personnes et un stade en feu et nous redescendons en 2ème division à l’époque. L'année d’après, dans l’autre sens, il s’agit là d’un pré-barrage face à Rennes et nous perdons 2-0. Et à chaque fois, c’est tout qui nous tombe sur la tête car, le lendemain, on se dit : "il faut refaire une nouvelle saison, il faut repartir, c’est dur". En 1985, ce barrage de montée était tellement frustrant car nous ne sommes pas montés directement pour… deux buts de différences au goal average avec Nice ! Rageant.
C’est pour cela que de tout mon cœur, je souhaite que cela se passe bien ce soir car je connais l’humeur maussade des lendemains tristes… J’aspire, je prie, j’espère que cela va bien se passer. C'est dur un barrage mais en même temps, c’est exaltant de tout reconstruire, c’est passionnant. Quand je reprends le club en 1983, il n’y a rien : plus d’entraîneur, plus d’argent et pas mal de choses à régler au niveau procès. Il a fallu rebâtir l’enthousiasme, l’énergie, le club, les finances … Ce fut fabuleux à faire et nous l’avons fait dès 1986 avec nos neuf points d’avance et l’accession en D1 !
Pendant les dix ans de ma présidence, j'ai senti l'attachement de la ville à "son" club et le souvenir est vivace : Saint-Etienne est une ville industrielle et de créateurs d’entreprise. Alors, oui, il y a eu les déboires des années 1980 avec la fin de Manufrance et des mines, 80 000 emplois ont disparu en très peu de temps. Mais il y a de la résilience dans cette ville. Et tout est reparti sur d’autres bases, initiant une forme de résilience qui habite toute le monde. Reste une donnée : Saint-Etienne a un déficit d’image, c’est indéniable.
Nous n’avons pas la mer, la montagne et nous entendons rarement les gens dire "nous allons en vacances à Saint-Etienne". Donc, en terme d’étendard, de flambeau et d’image, Saint-Etienne n’a qu’un guide, son club de foot ! A l’extérieur, la ville est épinglée par son épopée footballistique des années 1970, son point haut qui existe dans toutes les entités, entreprises, institutions, clubs… Le contre-coup d’une descente n’impactera pas donc l’économie, mais le cœur, l’âme, le corps des Stéphanois qui sont tous supporters des Verts. J’en connais beaucoup pour qui ce sera une déchirure, une fracture réelle qui sera difficile à supporter et digérer.
J'ai connu les jours d’après une descente, et là cela peut se produire cette année... Il faut se dire que c’est possible. Et je sais déjà qu’il faudra des dirigeants fermes, engagés, qui croient en leur club, en leurs valeurs et en l’image de la région. Quand nous sommes descendus, dans le mois qui a suivi, peu à peu, j’ai rassemblé des passionnés qui se sont engagés tels des missionnaires. Nous nous sommes dits : "nous allons remonter, même s’il faudra du temps, de l’énergie et de la volonté". Nous aurons tout cela en plus de notre courage, de notre intelligence et de notre implication.
Notre chance ? Le public a adhéré, aussi bizarre que cela puisse être : oui, le public était là en deuxième division, face au Puy, 40 000 personnes ! Le stade était plein sans arrêt et après le match de la montée face à Toulon et on m’adresse un micro pour que je dise un mot au public : j’ai dit "merci" et surtout cette phrase que j’ai en tête. Elle est toute simple : "l’an prochain, nous jouerons en 1ère division !" Ce fut magique.
Il faudra un projet, un vrai projet je veux dire, une vraie vision avec des hommes qui ont la foi, l’esprit. Il ne suffit pas d’avoir quelqu’un qui est supporter, gentil et qui aime le club. Cela ne suffit pas. Il faut l’aimer l’ASSE, mais il faut aussi des idées, de l’argent… Et capter l’énergie de tous ceux qui nous entourent pour avancer ensemble. Et je sais que combien c’est triste de descendre, mais quel bonheur de remonter. J’ai connu les deux… Et même avec une descente, il ne faudra pas perdre espoir car une nouvelle histoire peut s’écrire.
Tous les histoires sont faites de haut et de bas. Je suis passé après Roger Rocher et nous sommes redescendus quelques petites années après avoir joué contre Liverpool, le Bayern et tous les autres. D’un sommet du monde à la 2e division, c’est le cycle du foot ; mais je sais une chose et je l’ai toujours eu en tête dans la reconstruction : l’ASSE ne peut pas mourir ; elle ne doit pas mourir… Même avec la caisse noire à l’époque, le club ne s’est pas crashé, il s’est bien posé.
Je vivrai ce dimanche de barrage retour avec beaucoup d’inquiétudes … Tout se jouera sur 90 minutes. La journée sera longue avant... J'ai bon espour pour le maintien. Il y a 8 jours, nous étions chez des amis avec mon épouse et nous dinions. Et j’ai demandé l’autorisation d’avoir le téléphone sur la table pour pouvoir suivre le match. Les discussions de la soirée m’intéressaient, forcément mais j’étais aussi tendu au scénario du match. Jusqu’à la 77e minute, je disais : "toujours 1-0 pour Nantes". Je sentais une tristesse… Et à la 78e, paf un but. La tablée a souri. Ce but, c’est un espoir. Et cet espoir, il faut le transformer en victoire dans ce barrage. Il ne faut surtout pas effacer cet espoir naissant… Surtout pas …"
Ramirez s'offre un doublé !
29/05 07:27
Ignacio Ramirez a marqué cette nuit ses premiers buts de la saison avec le Nacional Montevideo à l'occasion de sa 13e apparition sous le maillot du club uruguayen. Entré en jeu à la 75e minute, l'ancien goleador des Verts a réalisé un doublé contre la lanterne rouge Cerrito.
Un match à 40 millions d'euros ?
29/05 06:55
La Pravda du jour rappelle l'enjeu financier du match de ce soir.
"Une relégation serait synonyme de déflagration pour les finances du club. En plus de perdre la moitié des 33 M€ promis par la nouvelle société commerciale de la LFP au gruppetto des 13 clubs de L1 auquel l'ASSE appartient - soit une perte sèche de 16,5 M€ en juin 2023 -, ses rentrées en termes de droits télés, billetterie, marketing, sponsoring, merchandising... chuteraient de facto, en L2. Si l'ASSE se refuse à communiquer le chiffre exact, l'estimation du manque à gagner s'élèverait à 40 M€. Soit la moitié du budget prévisionnel de cette saison."
Une défense à quatre avec Gabriel Silva ?
29/05 06:39
Alors qu'elle avait écrit la veille que l'ASSE jouerait avec une défense à 5 dont Sada Thioub et Miguel Trauco, la Pravda annonce finalement le 4-3-1-2 suivant contre les Auxerrois :
Bernardoni - Sacko, Mangala, Moukoudi, Gabriel Silva - Camara, Youssouf, Aouchiche - Hamouma - Khazri, Bouanga.
Le Progrès prédit quant à lui le 3-4-2-1 suivant :
Bernardoni - Sacko, Moukoudi, Mangala - Thioub, Camara, Youssouf, Trauco - Hamouma, Bouanga - Khazri.
Pour le Z ce sera '"the" match
28/05 22:14
Buteur au barrage aller, Zaydou Youssouf s'est confié au Progrès avant le retour programmé ce dimanche à 19h00 dans le Chaudron. Extraits.
"Ce sera “the” match. On a la chance de sauver notre saison catastrophique. On sait l’importance de cette rencontre devant nos supporters. On a à cœur de maintenir le club en L1. On doit être capables d’avoir ce déclic mental ou même physique pour se dépasser.
On ne peut pas gagner un match en jouant 25 minutes et en faisant n’importe quoi le reste du temps. Ce n’est pas digne d’un club de Ligue 1. On doit être en capacité de produire deux mi-temps de haut niveau pour battre Auxerre.
Plutôt qu’une mise au vert, le coach a préféré nous laissez auprès de nos familles. C’est important de s’aérer l’esprit, de partager des moments avec les proches et les enfants pour ceux qui en ont, pour arriver le jour du match la tête bien fraîche et aller à la guerre !"
Lamine réjouit Razik
28/05 21:33
Razik Nedder revient pour nous sur la prestation très aboutie de son équipe aujourd'hui contre Moulins (5-0).
"Je suis satisfait car ce n’est jamais simple d’être sérieux jusqu’au bout, notamment du fait que quelques joueurs vont quitter le club. On a pris beaucoup de plaisir aujourd’hui, c’est l’objectif qu’on s’était fixé avec le groupe. On avait à cœur de bien jouer au football. On est satisfait, on a bien attaqué ce match. Je suis souvent exigeant avec mes joueurs sur l’aspect technique, je souhaite que le ballon circule vite et que tactiquement on soit disponible. Les garçons ont su le faire, c’est vraiment une satisfaction. C’est une situation dans laquelle on peut vite s’ennuyer si on est n’est pas sérieux ou qu’on veut trop en faire. J’ai trouvé que les garçons ont été très sérieux tout au long du match, ils ont eu la volonté de marquer des buts et de prendre du plaisir tous ensemble. C’est à l’image de la saison qu’on a vécue.
Certains ont connu une saison pas simple, entre les uns qui faisaient des allers-retours et d’autres qui ne se sentaient pas concernés au-dessus. On a réussi à concerner tout le monde. On a fait de belles actions et inscrit de jolis buts. C’est le genre de match où tu peux vite tomber dans l’individualisme mais on a su faire preuve de justesse dans les passes, avec des joueurs à dominante technique certes, ça aide. Mais dans l’esprit j’ai trouvé le groupe hyper sérieux à l’image de Lamine Ghezali. Son aventure à l’ASSE est sur le point de se terminer, c’est un super garçon. Tout le monde avait la volonté de lui faire vivre un joli dernier match, c’est ce que l’on a pu faire. L’Etrat c’est particulier pour un garçon comme Lamine, qui a rejoint le centre de formation il y a 8 ans.
Bien jouer au foot et prendre du plaisir ensemble, c’est très important. Si tu n’es pas dans cette exigence-là, tu t’emmerdes sur les derniers matches. Ça aurait été dommage de balancer les derniers matches, ça n’aurait pas été à l’image de notre saison. Les garçons ont compris le message. On a tous cette volonté de terminer la saison à la deuxième place, parce qu’on la mérite. Et de bien jouer au foot car c’est notre cheval de bataille, pour certains depuis plusieurs années et pour d’autres au moins cette saison. A nous de terminer cette bonne saison de la meilleure des manières samedi prochain contre le Velay FC."
N3 : C'est rentré comme dans un Moulins !
28/05 20:23
Vous avez pu suivre la rencontre en live vidéo grâce à Fuchs Sports : les Verts ont écrasé la lanterne rouge Moulins en fin d'après-midi à Aimé Jacquet lors de l'avant-dernière journée de N3.
Les visiteurs ont fait honneur à leur statut de plus mauvaise défense du groupe en concédant l'ouverture du score dès la 42e seconde de jeu sur un tir d'Abdoulaye Sidibe (photo). Auteur de son 10e but de la saison, Yanis Lhery a fait le break à la 10e minute. Louis Mouton a enfoncé le clou à la 55e d'un bel enchaînement contrôle - frappe enroulée. Sur un exploit personnel ponctué d'un joli lob, Lamine Ghezali a corsé l'addition à la 68e. En bon capitaine, Victor Petit a mis une mine à la 84e synonyme de manita.
Les protégés de Razik Nedder, qui ont consolidé de façon spectaculaire leur deuxième place, ponctueront leur belle saison samedi prochain à Polignac (Haite-Loire) contre un autre modeste adversaire, le Velay FC.
Sylla - Nokoué, Leleux, Llort (Tshibuabua, 28’) Calodat - Petit, Ah.Sidibé (Gauthier, 65'), Mouton - Ghezali, Lhery, Ab.Sidibé (Correia, 65').
A 23 pour finir en joie contre l'AJA
28/05 19:42
Pascal Dupraz a retenu 23 joueurs pour franchir le barrage demain soir à Geoffoy-Guichard. Allez les Verts, fessez Auxerre !
Bernardoni, Green - Maçon, Sacko, Mangala, Moukoudi, Nadé, Sow, Silva, Trauco - Camara, Youssouf, Diousse, Moueffek, Aouchiche, Boudebouz - Hamouma, Nordin, Thioub, Bouanga, Khazri, Crivelli, Sako.
Les Vertes sont incorrigibles !
28/05 16:39
Alors qu'elles menaient 2-0 contre Fleury à la pause grâce à des buts de Juliette Vidal (photo) et Kelly Gago, les Vertes ont fait honneur à leur statut de lanterne rouge et reléguée en perdant 4-2 cet après-midi dans l'Essonne.
C'est la 16e défaite des protégées de Jérôme Bonnet en 21 matches de cette horrible saison, qui s'achèvera mercredi prochain par la réception de Soyaux. L'occasion de décrocher enfin leur second succès, le premier à Salif-Keita ?
La compo : Gignoux - Antoine, El Chad, Multari, Bonet (Sakaki, 69') - Uffren, Vidal (Condon, 66') - Jésus, Coquard (Storti, 77'), Gago - Chaumette (Carchio, 78').
Pascal Dupraz est un entraîneur extrêmement bienveillant
28/05 16:26
Pour ce qui restera sans doute sa dernière conférence de presse d'avant-match en tant qu'entraîneur des Verts, Pascal Dupraz a fait du Pascal Dupraz cet après-midi en conférence de presse. Extraits.
"Lucas Gourna est le seul qui n’est pas apte car il est touché à la voute plantaire. Je suis assez rassuré d’avoir lu que Nadé était fatigué après le match, ça prouve qu’il s’est employé. Mais comme il est jeune, je suis certain que 72 heures après il aura récupéré. Ce qu’il faut demain c’est faire un match plein et que notre équipe montre qu’elle a, quoi qu’on en dise, certaines qualités. Et qu’elle se libère lors de ce dernier match. C’est du 50-50. On va s’assurer à démontrer au fur et à mesure du match que ça peut s’avérer un pourcentage plus élevé pour arriver au moment où on pourra dire avec certitude que l’ASSE est maintenue. Pour l’instant, comme le 15 décembre quand on est arrivé et qu’on était dernier, c’est 50-50. Il faudra jouer le match, savoir bien le conduire, le maîtriser sur son entier. L’ASSE va jouer ce match à 1000 %. Il faut être prêt à jouer ce match comme si c’était le dernier parce que notre objectif est de laisser l’ASSE en Ligue 1. C’est pour cette raison qu’on m’a fait venir.
C’est mon dernier match de la saison sur le banc car je ne vais pas prendre le banc en vacances. Pascal Dupaz est un garçon extrêmement bienveillant et c’est ma manière de manager les joueurs que j’admire ici et que j’ai surtout envie d’admirer demain. Pour les admirer, il faut les aimer. Pour les admirer, il faut les comprendre. Pour les admirer, il faut les écouter. Est-ce que ça altère mon leadership pour autant ? Pas l’impression ! Dix points de retard à dix matches de la fin avec Toulouse, de mémoire, ça ne devait pas être facile. D’ailleurs, si j’en juge à ce que vous pronostiquez, ça devait être impossible. Je me souviens que quand toute le France du football espérait que Hervé Renard, mon ami, gagne avec le club ancestral où j’ai été formé, le FC Sochaux, ne fasse qu’une bouchée de mon tout petit club que nous avions créé avec quelques amis et mon père. Résultat des courses : 0-3 ! Le maintien de l’ASSE, c’est pas loin mais c’est pas fait. Donc c’est très loin. C’est demain."
Amusez-vous, éclatez-vous !
28/05 13:28
Souriant et détendu, Jean-Marc Furlan a évoqué à la mi-journée en conférence de presse le barrage que ses protégés joueront demain soir dans un Chaudron en ébullition.
"En ce qui me concerne, j'ai très bien récupéré (rires) Le match qui est le plus pénalisant, c'est le troisième match, il est très lourd pour les jambes. Quand tu arrives fin mai et que tu as presque fait douze mois d'entraînement, il est évident que tu peux penser que les jambes soient moins bonnes. Même si on a terminé la rencontre de façon très tonique.
Évidemment, quand tu es entraîneur, tu ne peux pas être catégorique et affirmatif sur l’état de forme de mes joueurs. Mais sur le plan mental, notre groupe est très tonique, a envie. Ça se ressent profondément. Je dois reconnaître que notre palette n'est pas très large et très développée. Quelque part, c'est comment tu fais confiance à 12, 13, 14 garçons. Mais d'ailleurs, parfois, c'est aussi bien parce qu'il y a une grande solidarité.
Ce qu'il s'est passé dans les vingt dernières minutesavant-hier, c’est un peu l’image de notre saison par rapport au travail qui est effectué. Après est-ce qu'on est capables sur le dernier match de reproduire ce scénario, je ne sais pas. On va dans le Chaudron, ça va être un match très difficile, avec une ambiance très importante. Ce que je redoute, ce sont les individualités de Saint-Étienne. Ils ont quatre, cinq individualités de très haut niveau. Comment nous, on va être capables, sur le plan individuel et collectif, de tenir le match...
On est parfait conscient de ce qu'on doit faire. Ou tu gagnes à l'extérieur, ou tu fais 2-2. Mais je pense que sur le plan psychologique, il ne faut pas le prendre de façon morose et triste. C'est comment on s'éclate, comment on est capables de montrer notre valeur. Il ne faut pas se prendre la tête et s'amuser pour essayer d'aller chercher un excellent résultat. C'est exactement comme ça qu'il faut le vivre.
Saint-Étienne est très bon en contres, c'est le format type du football français. Nous, on ne peut que se libérer et s'éclater. On n'a pas à se prendre la tête ! Dans le sport de haut niveau, il faut savoir protéger ses joueurs de l'environnement pour qu'ils grandissent chaque mois. Ici, tout le monde veut la Ligue 1 et nous aussi on en rêve, mais il faut réussir à mettre les joueurs dans une bulle.
Un système, tu le construis sur plusieurs mois, années pour être au-dessus des concurrents. C'est ce que je dis aux joueurs : "amusez-vous, éclatez-vous !" Le Chaudron est une ambiance fabuleuse et très intéressante. Il faut que les joueurs puissent s'en servir pour se transcender."