Une infime chance pour David Guion

14/05 15:18

Lanterne rouge avec 4 points de retard sur le barragiste stéphanois, l'entraîneur girondin David Guion s'est exprimé hier en conférence de presse avant de recevoir ce soir le FC Lorient.

"Aujourd'hui, vu les statistiques, on devrait déjà être mort avec seulement 27 points à 2 journées de la fin. Il nous reste une infime chance, évidemment, mais ce qui m'intéresse, c'est qu'on se recentre sur notre jeu. Personnellement, j'ai suivi le match Nice-Saint-Etienne de mercredi. C'est difficile de décrire les sentiments que j'ai éprouvés à la mi-temps de cette rencontre. Evidemment, on n'a plus notre destin entre nos mains. Les Girondins à la 20e place, c'est une anomalie. Je veux que mes joueurs montrent que ce sont des joueurs de Ligue 1."

Hamouma veut succéder à Platoche

14/05 14:31

S’il marque ce soir contre Reims, Romain Hamouma deviendra le premier joueur à marquer 50 buts avec Sainté en Ligue 1 depuis Michel Platini (58 de 1979 à 1982). Pour rappel, notre gai Luron n'a claqué qu’un seul pion lors de ses 22 dernières rencontres dans l’élite (le 5 février dernier contre Montpellier).

Les Merlus n'y sont plus

14/05 10:45

Conscient que son équipe n'y est plus depuis son invraisemblable 6-2 contre Sainté et que les Verts ont encore de vraies chances de lui souffler la 17e place synonyme de maintien direct, l'entraîneur lorientais Christophe Pélissier invite dans Le Télégramme ses joueurs à réagir ce soir à Bordeaux, où les Merlus ne se sont jamais imposés.

"Est-ce qu’on s’est dit trop tôt après notre victoire contre Saint-Étienne que le plus dur était fait ? Est-ce qu’on s’est mis inconsciemment dans une situation de confort ? Les joueurs sont fatigués psychologiquement et physiquement, mais ce sont des sportifs de haut niveau. Quand on veut gagner, il faut être déterminé et conquérant. Ils doivent montrer autre chose que ce que j'ai vu contre Marseille.

Bordeaux est encore dans la course au maintien après la défaite concédée par Saint-Étienne à Nice mercredi. Les Girondins ont beaucoup de qualités offensives et de très bons joueurs, comme les Verts. Je demande haut et fort à mes joueurs de jouer ce match à fond. On verra le résultat après. Mais si on n’est pas capable de gagner des matches, on sera à notre place..."

La metz n'est pas dite pour De Préville

14/05 10:03

Avant de recevoir Angers ce soir et de se déplacer dans une semaine à Paris, l'attaquant messin Nicolas De Préville s'exprime dans la dernière édition du Républicain Lorrain.

"Je reste mesuré quant à nos chances de maintien. Il y a beaucoup de "si". Il faut que Saint-Etienne se troue et qu'on fasse le job de notre côté. Il y a quinze jours, trois semaines, on n'y croyait plus vraiment. Aujourd'hui, même si c'est compliqué, on doit y croire. tant qu'il y a une possibilité..."

Des parents et des agents ne pensent qu'à l'argent

14/05 09:17

Directeur du centre de formation du SCO, l'ancien entraîneur des U19 de l'ASSE Abdel Bouhazama s'est confié avant-hier au Courrier de l'Ouest après que son homologue rennais Denis Arnaud s'est fait agresser physiquement par le père d'un joueur.

"Ça nous pendait au nez. Et j’ai peur que ça devienne une normalité. Il y a une dérive dans l’attitude de certains parents. Ça s’est vraiment accéléré sur les dix dernières années. Avant, on faisait signer pro un gamin quand il avait une quinzaine de matchs en pro. Aujourd’hui, par rapport à la concurrence étrangère notamment, le seul contrat qui protège nos jeunes joueurs, c’est le contrat professionnel. On ne fait plus un contrat pro parce qu’il a un potentiel pour forcément jouer en L1 ou L2, mais parce qu’on a besoin d’une protection juridique sur nos meilleurs éléments. Donc la décision est toujours sportive, mais plus seulement.

Quand tu vois des gamins qui ont deux, trois agents, on sent l’appât du gain. Et puis il y a aussi une concurrence entre ces représentants, car tu as environ 1600 jeunes dans les centres agréés, sous convention ou contrat, en France, et tu dois avoir environ 2500 agents. On leur vend du rêve, ce qui est antinomique avec notre discours.

On a fait signer un contrat à un gamin l’année dernière. On n’avait pas de signe de vie du père depuis quatre ans. Et quand le gamin a signé, j’ai eu un coup de fil du père qui voulait rediscuter du contrat. Mais la représentante légale, c’est la maman. Il n’a rien voulu comprendre. On a pu s’expliquer et désamorcer. Mais quand tu as 80 jeunes dans le centre, et que tu passes ton temps à gérer ce genre de problématiques...

La DTN met en place des choses, avec un préparateur mental qui aide les éducateurs à trouver les clés, désamorcer les potentiels conflits. Mais il y a la théorie et la pratique. Je pense qu’il faut surtout accompagner les parents. Le football peut permettre à une famille de se sortir d’une situation économique et sociale très difficile et ça génère une pression sur le gamin. J’essaie de me mettre à la place des parents, parce que je suis père aussi. Il peut y avoir des maladresses, on donne des circonstances atténuantes. Mais la ligne rouge a été franchie avec Denis Arnaud. Et s’il n’y a pas une prise de conscience des instances et de l’environnement général du football, les agents, les parents, on vivra un drame un jour."

Aguilar le survivant

14/05 08:43

S'il avait raté ses retrouvailles avec Geoffroy à cause du Covid, Ruben Aguilar reste sur une série de 7 victoires en tant que titulaire avec Monaco, 3e de L1. Non conservé par l'ASSE en 2013 mais faisant partie des très rares garçons s'étant durablement imposé dans l'élite parmi tous les finalistes malheureux (2011 et 2012) ou vainqueurs (2019) de la Coupe Gambardella, le latéral de 29 ans est encensé par son entraîneur Philippe Clement dans la Pravda

"Ruben, c'est un survivant. Il a une mentalité exceptionnelle. Quand il y a des entraînements qui sont plus calmes, il fait toujours des courses supplémentaires dans son coin. On doit lui dire : ''Ruben, du calme. Tu n'as pas besoin de faire ça.'' S'il y avait un mur sur le terrain à traverser pour l'équipe, il irait sans se poser de question. Il n'est pas né pour faire un sport individuel. C'est très important d'avoir de joueurs comme ça."

Quand le Chaudron devient une passoire (4)

14/05 07:50

C'est mieux que Bordeaux mais ça reste affligeant : Sainté n'a gardé sa cage inviolée qu'une seule fois cette saison à la maison (contre le FC Metz). L'ASSE est l'équipe de l'élite qui a encaissé le plus de buts cette saison dans son antre (36 donc 2 en moyenne par match).

Des stats qui doivent faire tiquer Jérémie Janot, qui détient toujours le record d'invincibilité à domicile en L1 avec 1 534 minutes. Pour rappel, lors de leur retour dans l'élite (saison 2004-2005), les Verts d'Elie Baup étaeint restés hermétiques 14 de leurs 19 matches dans le Chaudron !

Trauco ou Gabriel Silva ?

14/05 07:19

La Pravda et Le Progrès annoncent la même compo pour ce soir, à une exception près concernant le poste de latéral gauche : tandis que le quotidien sportif annonce la titularisation du Péruvien, le quotidien régional indique que le Brésilien sera reconduit malgré sa piètre prestation à Nice.

Bernardoni - Sow, Mangala, Nadé - Maçon, Camara, Gourna, Trauco ou Gabriel Silva - Boudebouz, Khazri, Bouanga.

Les deux journaux divergent égaklement sur l'identité du capitaine. Ce sera le Tunisien pour la Pravda, l'Algérien pour Le Progrès.

Reims prend souvent le bouillon dans le Chaudron

14/05 07:03

Malgré le classement des deux équipes, Sainté est largement favori ce soir selon tous les opérateurs de paris sportifs. Force est de constater que le club entraîné par Oscar Garcia réussit particulièrement aux Verts dans le Chaudron ! Comme le souligne Opta, l'ASSE est invaincue lors de ses 20 dernières réceptions de Reims en Ligue 1 (14 victoires, 6 nuls). La dernière défaite à Geoffroy-Guichard face à cet adversaire dans l'élite remonte au 1er novembre 1959. Il s'agit de sa plus longue série d'invincibilité à domicile en cours face à un même adversaire dans l'élite.

 

Gastien nous craint

13/05 22:30

Conscient que Sainté pourrait finir sa saison en boulet de canon, l'entraîneur clermontois Pascal Gastien s'est exprimé ce vendredi en conférence de presse avant d'aller demain à Strasbourg et de recevoir dans huit jours les vilains.

"On a 5 points d'avance sur le barragiste mais Saint-Étienne est capable de gagner ses 2 derniers matches. Il nous faut minimum 1 point, voire plus [Clermont a actuellement une différence de buts de -29, Sainté -34, ndp2]. Plus tôt ça sera fini, mieux ça sera. Ça serait mieux que ça ne se joue pas sur la dernière journée pour nous. Strasbourg ? Ce n'est pas l'endroit le plus simple pour prendre des points, mais on sait être surprenants."

 

 

La parole est à la défense de Kolo

13/05 22:09

La Pravda a donné la parole à plusieurs défenseurs de Timothée Kolodziejczak, à nouveau écarté du groupe stéphanois qui affrontera Reims. Extraits.

Jacky Bonnevay : "C'est l'un des joueurs les plus positifs, aimés et respectés dans le vestiaire. Parce que c'est un mec réglo. De par son expérience, il amène de la sérénité et de la confiance. Il aime le foot, au point de ne jamais rechigner à faire du rab après l'entraînement. Athlétiquement, c'est un monstre. S'il n'est pas très rapide, il a cette capacité à répéter les efforts. Après, il pèche parfois au niveau du placement. Il accuse un petit temps de retard et il se retrouve donc mal placé au moment d'effectuer son geste". 

Jean-Christophe Cano (son agent) : Timo" s'est retrouvé en difficulté dans le jeu parce qu'il a été déplacé au poste de latéral gauche. Il a aussi été gagné par une certaine usure et lassitude au regard de la situation du club depuis plusieurs saisons. À force de prendre des vagues, la digue se fissure. Les gens n'ont pas conscience de tout ce qu'il a enduré depuis le départ de Jean-Louis Gasset. Comme il est moins bien physiquement et dans le doute, il est moins concentré et joue à contresens. Il s'en ira en fin de saison avec un sentiment de gâchis."

Patrick Guillou : "Sans vouloir plagier Calogero, il s'est retrouvé un jour au mauvais endroit. Avant qu'il commette des erreurs aussi spectaculaires que portant à conséquence sur le score, il y a eu beaucoup d'autres insuffisances de la part du club et de l'équipe. Tout le monde peut-il se regarder dans une glace en se disant qu'il a fait l'effort nécessaire pour ne pas le mettre en difficulté ?"

Mathieu Bodmer : "J'ai commenté le match des Verts contre Monaco il y a trois semaines, javais rarement vu un joueur être pris en grippe dès le début du match par ses propres supporters. Cela lui a fait mal de faire ça à son club, à qui il donne tout. Kolo, c'est mon petit frère, un mec entier, sincère, pas un tricheur."

Avec Sacko, ça change tout !

13/05 21:30

Sans Falaye Sacko, Pascal Dupraz n'a pris que 0,64 point par match (7/11). Quand il a pu faire jouer son défenseur malien, le Haut-Savoyard a glané 1,71 point par rencontre (12/7). On comprend mieux pourquoi l'entraîneur de l'ASSE reste résolument optimiste quant à l'issue de cette très éprouvante saison !

De retour dans le groupe à peine deux mois après s'être blessé contre Troyes, le protégé de Fousseni Diawara aura à coeur de décrocher demain soir à Geoffroy-Guichard aux dépens de la bande à Oscar son quatrième succès sous le maillot vert (après ceux remportés contre Montpellier, Clermont et Metz).

Vingt-six moins six pour vaincre Reims

13/05 20:28

L'entraîneur stéphanois a annoncé en conférence de presse qu'il compte sur 26 joueurs et qu'ils sont tous disponibles pour la réception du Stade de Reims. Mais comme il n'y a que 20 places sur la feuille de match, Kolo, Neyou, Moueffek, Dioussé, Thioub et Sako vont regarder le match en tribune...

 

Le groupe :

Bernardoni, Green - Maçon, Sacko, Mangala, Nadé, Silva, Sow, Moukoudi, Trauco - Camara, Gourna, Zaydou - Boudebouz, Khazri, Bouanga, Aouchiche, Hamouma, Nordin, Crivelli

Le scénario a été incroyable

13/05 20:19

En conférence de presse, Galette est revenu aujourd'hui sur le renversant succès de ses protégés contre les Verts.

"Le plus important était de l'emporter pour avoir beaucoup d'espoirs de qualification européenne sur les deux derniers matchs. Le scénario a été incroyable. Avec une première période où on était absent dans tous les domaines, puis une deuxième avec plus de mordant, de caractère, d'intensité pour faire céder l'équipe stéphanoise. C'est une victoire importante.

Il faut qu'on arrive à mettre de l'intensité dès le début du match. On aurait pu croire que l'équipe allait souffrir physiquement, elle était touchée mentalement à la pause. On ne pensait pas réaliser une aussi pauvre première période. La mobilisation générale nous a permis de renverser le match. On est tellement inconstant que l'on doit être vigilant. Marquer quatre buts en une mi-temps, ça donne de la confiance mais il n'y a pas d'euphorie."

Il ne savait pas que le football était grave

13/05 19:42

Ancienne préparatrice mentale au centre de formation de l'ASSE (de 2004 à 2007), Cécile Traverse s'est longuement confiée à Ouest-France. Extraits.

"Intégrer un centre de formation représente un bouleversement majeur en pleine adolescence. Ils sont sans aucun doute fiers mais sont-ils vraiment conscients de ce que cela signifie pour eux ? Du jour au lendemain, le foot passe du loisir quasi innocent à une tâche millimétrée et récitée. Ces garçons se retrouvent éloignés de leurs familles, foyers, copains, coéquipiers, entraîneurs et villes. Les personnes à la tête des centres savent qu’ils ont une énorme responsabilité d’éducation auprès de ces adolescents. Il existe un véritable rôle de substitution à la famille pour qu’ils continuent de développer leur identité au sens large.

J’ai travaillé comme intervenante en psychologie du sport dans plusieurs centres de formation au début des années 2000. Je ne vous apprends rien : si « rentrer » dans cette structure n’est pas une tâche aisée, signer son premier contrat professionnel reste de loin la plus ardue. De nombreux jeunes ont ce rêve en tête. Tant d’étoiles dans leurs yeux pour si peu d’élus. Les centres de formation sont eux-mêmes soumis au diktat « du résultat ». Face à cette réalité complexe à gérer, j’ai malheureusement pu constater que la mission éducative de grande envergure qui consisterait à former des hommes en devenir était trop souvent reléguée au second plan pour donner la priorité absolue au football.

Je sais : ils sont là pour ça, l’idée paraît couler de source. Seulement, il existe plus d’échecs que de réussites. Par conséquent, que deviennent ces jeunes aux rêves brisés rentrant chez eux honteux en ayant le sentiment d’avoir tout perdu ? Je ne parviens pas à les oublier. Imaginant que c’est le seul chemin légitime à suivre, certaines institutions imposent aux garçons l’idée que pour réussir, le football doit prendre toute la place, le moindre interstice disponible : il faut « se lever foot », « manger foot », « penser foot », « respirer foot », « dormir foot ». Au fil du temps, ils oublient qu’ils sont des personnes avant d’être des footballeurs. Et cet oubli se joue au cœur même de leur développement. C’est dangereux car malgré leur talent et leur projet d’excellence, le football ne les protège en rien. Comme je le rappelle souvent aux athlètes avec lesquels je travaille : vous ne pouvez pas vous définir par l’unique prisme de votre pratique. Je m’explique : si vous n’êtes « qu’un joueur de football » et que vous échouez, qui êtes-vous ?

Conditionnés par ce sacerdoce, certains jeunes joueurs en viennent à égarer leur amour originel pour le sport. Dans un des clubs pour lequel je travaillais, j’avais un bureau à l’étage. Tous les matins, je les observais quitter le centre depuis ma fenêtre. Quelque chose me surprenait : qu’ils soient en chemin pour le collège-lycée ou l’entraînement, beaucoup avaient la même allure. Pourtant, croyez-moi : nombre d’entre eux détestent l’école. Qu’est-ce qui clochait ? Je savais sans nul doute qu’ils préféraient s’entraîner à l’idée de s’installer derrière un bureau. Mais alors pourquoi cette démarche robotisée ?

Comme souvent, c’est le témoignage de l’un d’entre eux qui m’a éclairée de plein fouet. Il était venu me voir pour se confier quelques semaines après avoir rejoint le centre. Il avait eu cette phrase que je n’oublierai jamais : « Mais Cécile, je ne savais pas avant de venir ici que le football était grave. » J’ai eu l’impression de prendre une claque. En effet, sans qu’ils y soient réellement préparés, le centre de formation change leur relation initiale au football et ils se retrouvent trop souvent happés par un système qui les dépasse. Dès cet instant, ils ne « joueront » plus vraiment au football comme avant.

J’ai travaillé suffisamment d’années en centre de formation pour reconnaître qu’il s’agit d’une structure extrêmement difficile à gérer, en quête constante d’équilibre entre école, entraînements, vivre-ensemble et compétitions. Je suis aussi heureuse de constater qu’il existe des structures qui ont saisi ces problématiques et fonctionnent très bien, respectant l’individu dans son entier, prenant soin de lui. Mais il reste trop de centres de formatage, et non de formation. Le foot n’est évidemment pas le seul sport concerné. Je regrette amèrement que l’unique objectif puisse être de préparer des athlètes à une performance, sans se soucier de ce que peut ressentir la personne derrière le maillot, sous prétexte que cela pourrait perturber son évolution de sportif… Je m’élève contre ce postulat. À mes yeux, plus l’homme est épanoui, plus le footballeur est performant."

Garcia est parti, pas les problèmes

13/05 17:57

En conférence de presse, Oscar Garcia qui reviendra demain dans le Chaudron vide a tout résumé de la situation de Sainté en quelques phrases : "On est resté exigeant, on est resté compétitif, on est resté professionnel et on va aller à Saint-Etienne pour gagner les 3 points. 
On veut finir 12ème. Devant Montpellier. On veut gagner 6 points. C'est spécial, Saint-Etienne m'a permis de connaître la Ligue 1. C'est dommage de jouer à huis clos parce que le Chaudron plein est magnifique. J'ai de très bons souvenirs. J'ai connu de très bons joueurs avec lesquels je suis encore en contact. Je suis content de retourner là-bas. J'ai beaucoup de respect pour les supporters et pour l'institution. J'aurais aimé finir la saison là-bas car nous étions 6èmes. C'était pas mal. J'ai jamais parlé de ça (ndp² : son départ), car les problèmes que j'ai eus là-bas y sont encore.
La motivation des joueurs est là. On l'a vu contre Lorient, on l'a vu contre Lens. On respecte le football. On est professionnel. Etikite a un peu d'appréhension. Il va jouer plus de minutes, mais ne va pas démarrer.
C'est pas facile quand tu es dans les 3 dernières positions. Chaque match est une finale. C'est plus dur mentalement quand tu gagnes 2-0 et que tu perds. C'est un match difficile car ils vont jouer à fond. J'espère qu'on va les mettre en difficulté. On va essayer de gagner le match."

Avec Sacko pour l'historico ?

13/05 15:36

A la veille de la rencontre qui opposera les deux premiers clubs français à avoir disputé une finale de Coupe d'Europe, Pascal Dupraz s'est présenté seul en conférence de presse ("Ce ne sont pas des périodes très simples. On a préféré que les joueurs ne se présentent pas pour se concentrer sur ce qui est primordial, le match de demain.").

Il a notamment évoqué une éventuelle titularisation de Sacko et le départ annoncé de Nordin : "Arnaud est venu me parler de son départ quand il a vu que nous l'avions appris. C'est un super gamin. Ce n'est pas l'heure des bilans, mais depuis que je suis là, je suis pleinement satisfait de lui (...) 26 joueurs sont à ma disposition pour le match. Falaye Sacko en fait partie : beaucoup de progrès pour Falaye ces derniers jours au point que je me pose la question sur sa titularisation demain. Il est guéri, c’est une question de compétitivité."

Le coach a par ailleurs évoqué le contexte de l'avant dernière journée : "Je regrette l'absence du public. Selon ma réponse, je vais me faire tirer dessus. Je ne vais pas me mettre les instances à dos, mais bon, je n'ai vu personne en danger. Les feux d'artifice c'est sympa. Je préfère ça aux chants débiles mentaux. En face, c'est une équipe professionnelle qui a envie de gagner un match et de prendre trois points. Comme sur tous les autres terrains. Je n'ai pas connu l'époque où les matchs étaient laissés filer. Ceux qui disent que descendre en Ligue 2 ferait du bien, ne comprennent rien à la musique. Cela ne fait jamais de bien à personne de descendre."

Mourir peut attendre

13/05 13:12

Entraîneur d'une équipe troyenne qui a assuré son maintien grâce à la défaite de Saint-Etienne à Nice et à la calamiteuse différence de buts de l'ASSE, Bruno Irles évoque ce nouveau revers des Verts dans la dernière édition de L'Est-Eclair.

"Mercredi soir, j'ai vu un film de James Bond, "Mourir peut attendre". Je n'ai pas regardé Nice-Sainté car ce sont deux équipes que l'on a déjà jouées, je ne les prépare pas. Et puis je ne voulais pas me mettre un stress pour rien ! J'ai reçu pas mal de messages mais pas à la mi-temps, et j'ai compris pourquoi ! Ils n'ont pas osé m'en envoyer à la mi-temps. On aura une fin de saison sereine, on prépape d'ores et déjà la prochaine."

Bouanga toujours là

13/05 11:47

A deux journées de la fin, s'il est un joueur qui fait plus que surnager dans le marasme actuel, c'est Denis Bouanga. Auteur de 9 buts cette saison, dont 7 sur les 11 dernières journées il est dans les eaux de sa meilleure saison en vert, la première.
Il y a 2 ans, il avait ainsi fini le championnat tronqué avec 10 buts en 23 matchs. Il lui reste les matchs contre Reims et Nantes pour égaler ou dépasser ce total, et (pas si) accessoirement aider les Verts à se sauver.
Après avoir marqué 8 buts à Nîmes lors de la saison 2019, ses 10 buts en 2020, 7 en 2021, et donc 9 en 2022 attestent d'une belle régularité. A 27 ans, il est le seul de nos attaquants actuels (si on excepte les prêtés Krasso et Abi) encore lié au club (jusqu'en juin 2023), puisque Crivelli, Boudebouz, Nordin, Khazri et Hamouma sont en fin de contrat.

A un an de la fin de son contrat, il faudra probablement déployer des trésors d'arguments pour que notre n°20 accepte de prolonger.

Vers un maintien historiquement bas

13/05 09:08

Dans sa dernière édition, Ouest-France aborde la lutte pour le maintien. Extraits.

"Si Troyes (15e, 37 points) et Clermont (16e, 36 points) sont quasiment assurés d’évoluer dans l’élite la saison prochaine, la place de barragiste (18e) devrait se jouer entre Lorient (17e, 34 points), Saint-Etienne (18e, 31 points), Metz (19e, 28 points) et Bordeaux (20e, 27 points). Avec une position extrêmement inconfortable pour les deux derniers. S’ils ne gagnent pas ce week-end, ce sera en effet officiellement terminé pour les Girondins et peut-être aussi pour les Grenats.

Aujourd’hui, c’est Saint-Etienne qui est le plus à même de finir 18e et donc barragiste (affrontement aller-retour avec le vainqueur des playoffs de L2, 26-29 mai.) Avec 31 points à la 36e journée, et dans une série négative de trois défaites consécutives, les Verts sont dans le dur, avant d’affronter Reims et Nantes lors des deux dernières journées. Au plus haut, la 18e place se jouera à 37 unités, si les Stéphanois et les équipes qui les précèdent au classement remportent leurs deux derniers matches. Au pire, elle se jouera à 31 points, le total actuel de l’ASSE.

En jetant un œil aux vingt dernières saisons, on constate que l’équipe de Pascal Dupraz, si elle garde son total et finit 18e, battrait le record du plus faible nombre de points pour un club dans cette position : Le Mans (18e avec 32 unités) en 2009-2010. L’AC Ajaccio (33 points en 2005-2006) et Dijon (34 points en 2018-2019) n’avaient guère fait beaucoup mieux. À l’inverse, la saison 2010-2011 avait vu la 18e place se jouer à un total exceptionnellement haut : l’AS Monaco était descendue avec 44 points.

Interrogé sur le sujet hier en conférence de presse, l’entraîneur lorientais, Christophe Pelissier, a pronostiqué « un maintien qui risque de se faire à 37 points, je dis bien « risque ». C’est déjà très bas. L’année dernière il s’est fait à 40 points (le total du barragiste Nantes). » Pour ses Lorientais, l’enjeu est clair : gagner au moins l’un de leurs deux derniers matches, ce samedi à Bordeaux ou le samedi suivant contre Troyes, pour atteindre cette barre des 37 points. En cas de victoire en Gironde, les Merlus seraient quasiment assurés de leur maintien, possédant au pire trois points d’avance sur Saint-Etienne et un meilleur goal-average que les Stéphanois (-28 contre -34)."

Guillou se paye encore Dupraz

13/05 07:06

Dans la dernière édition du Progrès, Patrick Guillou glisse un nouveau tacle appuyé à Pascal Dupraz. Extraits.

"Qui pour mettre de l’ordre dans cette basse-cour ? Qui pour stopper cette politique de l’autruche ? Qui pour donner un cap ? Plus simple de chanter comme un coq devant les micros de la TV pour s’assurer un autre avenir dans un futur proche. Stop au positivisme outrancier ! Qui pour arrêter les perroquets répéter en boucle les éléments de langage méthodiquement appris ? (...) Stop aux changements tactiques intempestifs en fin de rencontre qui ressemblent étrangement à ceux effectués par l’ancien manager général. Plus aucune lisibilité. Cela commence à se voir aussi ! Stop à la défense d’un pseudo bilan en chargeant le prédécesseur mais en omettant l’arrivée de 7 joueurs. Stop aux concepts flous. Stop à la roue de paon au moindre succès."

Batlles ou Der Zakarian pour succéder à Dupraz ?

13/05 06:50

Selon la dernière édition de la Pravda, la tendance est à un départ de Pascal Dupraz en fin de saison. Extraits.

"Les dirigeants stéphanois attendront le verdict de cette saison avant de se prononcer sur l'avenir de Pascal Dupraz. D'ici là, le nouveau triumvirat à la tête de l'ASSE (Soucasse, Perrin, Rustem) s'est engagé à ne pas démarcher d'autres entraîneurs. C'est ce que Loïc Perrin a expliqué dans la voiture à Laurent Batlles, lorsque les deux hommes ont effectué le trajet ensemble pour aller disputer un match avec le Variétés Club de France contre les pompiers d'Aubenas. Depuis son départ de Troyes, en décembre, Batlles est revenu vivre à Veauche, dans la banlieue cossue de Saint-Étienne, où sa famille se plaît et veut rester.

Mais il rechignerait à retourner dans le dernier club de sa carrière de joueur tant que Bernard Caïazzo et Roland Romeyer demeurent à sa tête. Or, la vente de l'ASSE semble de nouveau au point mort. D'un autre côté, les deux présidents ont pris un vrai recul dans la gestion opérationnelle. Alors ? Libre et très coté, Batlles, 46 ans, reste attentif à un marché des entraîneurs qui s'annonce agité, notamment du côté de Lille, où il plaît beaucoup au président Olivier Letang, et de Bordeaux, qu'il rêve d'entraîner.

Cela n'empêche pas son représentant local de squatter les couloirs du centre sportif Robert-Herbin. Il y était encore, samedi dernier. Ce qui commence d'ailleurs à agacer les dirigeants stéphanois. Surtout qu'après avoir refusé l'offre de prolongation d'Arnaud Nordin, formé au club et libre au 30 juin, il n'a pas eu la courtoisie de les prévenir que son joueur a signé à Montpellier.

En cas de départ de Dupraz, Batlles deviendrait l'option numéro 1 mais l'affaire est donc, là aussi, loin d'être pliée. C'est pour cette raison que le nom de Michel Der Zakarian, au moins, est également avancé. Mais le Franco-Arménien doit encore une année de contrat à Brest (plus une troisième en option) et Saint-Étienne ne disposera pas d'une enveloppe très importante pour se payer un nouvel entraîneur."

Nordin bientôt Pailladin ? (2)

12/05 22:38

Le mois dernier, le site Allez Paillade puis France Bleu Hérault avaient évoqué des contacts très avancés entre Arnaud Nordin et le MHSC. La Pravda annonce ce soir que le numéro 18 des Verts vient de signer un contrat avec le club héraultais.

"Si sa durée n'a pas encore filtré, elle pourrait être de trois ans. Les dirigeants stéphanois ont tenté, en vain, de convaincre leur joueur, formé au club, de renouveler son contrat depuis l'automne dernier. Mais l'ancien international Espoirs et Olympiques français, qui avait rejoint les Verts en 2013, a refusé. Au moment où l'ASSE a besoin de réaliser des ventes pour équilibrer son budget en fin de saison, elle voit donc un de ses joueurs, dont la valeur marchande est estimée à 4 M€, partir libre."

Anto sans Pajot va-t-il manger Angers ?

12/05 22:30

Privé après-demain de son capitaine Vincent Pajot (suspendu), Frédéric Antonetti a évoqué la réception du SCO d'Angers dans Le Républicain Lorrain. Extraits.

"Est-ce que notre succès face à Lyon associé à la défaite de Saint-Étienne à Nice me redonne de l’espoir ? «  Je n’ai pas changé d’attitude depuis dimanche. Mon objectif, c’est de battre Angers et que les joueurs donnent du plaisir au public comme ils ont pu le faire dimanche dernier. Autrement dit, il va falloir être capable de refaire ce qu'on a réalisé contre Lyon. Le reste… Ce que je sais, c’est qu’on va tout faire pour gagner, pour donner une bonne image du FC Metz. Ça veut dire être généreux, bien défensivement et dès qu’on récupère le ballon aller de l’avant.

Mon message est simple : donner une bonne image et montrer qu’on a notre place en Ligue 1 même si on n’y arrive pas… À titre personnel, qu’ai-je ressenti après victoire face à Lyon ? Rien… Pas grand-chose. Franchement, pas grand-chose. La saison est trop pénible… et quand on est dans les deux derniers, il n’y a pas vraiment de plaisir. Aujourd’hui, on est relégable. On verra après le match de samedi ce qu’il y a à faire. Mais avant, il faut qu’on gagne contre Angers.

Je ne ferai pas de football fiction. Ça n’a jamais été mon truc. Je l’ai un peu fait cette année et je le regrette…  À un moment donné, j’ai fait des calculs et je pensais qu’au mois d’avril… Mais les calculs ne servent à rien si on n’est pas bon sur le terrain. Alors qu’on n’était pas encore au quart de la saison, j’avais dit qu’on avait fait un très mauvais début de championnat – qui nous plombe – et que peut-être le maintien se jouerait à la 38e journée, à la 89e minute…"

 

Wahbi pas inhibé

12/05 21:42

Dans son bouquin La Vie en vert, paru le mois dernier aux éditions du Joyeux Pendu, Pascal Pacaly a recueilli les propos de Wahbi Khazri. Extraits.

"J'ai failli rejoindre les Verts dès 2013 mais finalement Bastia a surrenchéri financièrement et Sainté a refusé de suivre. J'ai débarqué dans le Forez en juillet 2018. J'avais eu Jean-Louis Gasset au téléphone et sa discussion avec lui avait été décisive. Quand je suis arrivé, j'ai commencé par découvrir la ville, les gens, très chaleureux. Malheureusement, lors de mon premier match, contre Guingamp et où je marque d'ailleurs, l'un des deux kops était suspendu.

Le public de Saint-Etienne est exceptionnel. Quand il pousse, il déstabilise vraiment les adversaires. Ce n'est pas que cliché de le dire, c'est surtout vrai. Jouer dans des ambiances comme celles-là m'a toujours aidé à me surpasser. Quand il y a un match le week-end, j'y pense déjà en début de semaine. le fait de revoir le public, ça me donne des fourmis dans les jambes, j'ai toujours hâte.

J'ai parfois eu tendance à sortir de mes gonds. Mais je progresse, cette saison je n'ai jamais été suspendu [ndp2 : il l'était pas plus tard qu'hier soir à Nice après avoir mangé sa 28e biscotte stéphanoise]. Plus on évolue, plus on grandit, plus on acquiert de la maturité et on apprend de ses erreurs. Les réseaux sociaux, franchement, je m'en fous ! je suis sur insta mais pour du perso, amis famille, NBA... Le reste, ce qu'on peut dire sur moi, vraiment, ça ne me touche pas.

Il faut se dire que si on jouer le maintien, c'est qu'on le mérite. On ne peut pas mettre toute la faute sur l'entraîneur. Les torts sont bien sûr partagés avec nous, les joueurs. On a tous une part de responsabilité. Je n'oublie pas non plus que lors de ma première saison ici, on a fini à la quatrième place. On était proche de jouer la Ligue des Champions. Comme quoi tout va très vite dans le football...

Honnêtement, je ne connais pas la pression négative. Je n'ai jamais été inhibé. J'ai toujours joué comme je jouais plus jeune avec mes potes, avec le même détachement. Il ne faut jamais oublier que malgré tout ce qui se passe autour, çe ne reste que du foot ! C'est la première fois que je vais au bout de mon contrat dans un club."

Saivet s'entraîne avec Bajic

12/05 21:00

Sans club depuis que son contrat de 5 ans et demi avec Newcastle est arrivé à expiration en juin dernier, Henri Saivet, qui n'aura joué que 5 matches de Premier League avec les Magpies, s'était fait recaler à la visite médicale par Lamia (L1 grecque) il y a six mois. Auteur d'un but (à Caen) et d'une passe décisive (à Bakou contre Qabala) en 35 matches disputés sous le maillot vert lors de son prêt de la saison 2016-2017, l'attaquant de 31 ans s’entraîne avec Stefan Bajic sous les ordres de Didier Tholot depuis quelques jours nous a appris aujourd'hui Sud-Ouest. Selon les informations de ce quotidien régional, les discussions avancent dans le bon sens pour que l'ex Lion de la Teranga rejoigne le Pau FC, 12e de L2.

Imitons Dijon... mais pas trop !

12/05 20:02

Comme l'a relevé Opta, l’ASSE compte 31 points après 36 matches de Ligue 1 cette saison, son plus faible total à ce stade de la compétition (en comptant 3 points pour une victoire). 22 des 23 équipes avec ce total ou moins à ce stade au XXIe siècle ont été reléguées. Seule exception : Dijon en 2018-2019 (18e et maintenu grâce aux barrages).

Aux Verts de ne pas aller trop loin dans l'imitation du DFCO. La saison 2019-2020, écourtée par la pandémie, le club bourguignon a fini 16e. La saison dernière, le club à la chouette a fini bon dernier avec un misérable total de 21 points. Cette saison, le club a été longtemps relégable avant de se redresser un peu et d'assurer son maintien en L2 sous la houlette de Patrice Garande.

C'est con pour Seko !

12/05 19:27

Si le SCO et l'Estac ont fêté le nouveau revers des Verts hier car il leur assure le maintien, les Sang et Or déplorent que Sainté soit encore incapable de conserver un score. Ayant apporté de nombreux points aux Sang et Or cette saison (il a claque 8 pions dont 2 contre l'ASSE), Seko Fofana a conscience que la 19e défaite de l'horrible saison stéphanoise diminue un peu plus les chances du RC Lens de finir européen.

"On reste sur une très bonne série de six matches sans défaite. On prend énormément de plaisir durant cette fin de saison" a déclaré le milieu de terrain ivoirien à la Pravda. "Le résultat d'hier donne un peu de frustration. Saint-Etienne menait 2-0.... Mais on reste concentré sur nous.  On veut juste n'avoir aucun regret et gagner les deux matches qui nous restent, à Troyes et contre Monaco."

 

La défense en sursis

12/05 17:05

Dans un océan de déprime, il faut creuser pour trouver de bonnes nouvelles. Rayon cartons, on peut se réjouïr du sursis levé pour Bouanga et Nordin qui ont effacé hier un carton jaune de leur bilan et pourront donc se permettre de s'engager contre Reims sans crainte de ne pas jouer un éventuel barrage.

En revanche c'est désormais derrière qu'on trouve les sursitaires : Maçon et Mangala ayant rejoint Nadé avec 2 jaunes en moins de 10 matchs et seront donc privés du match aller des barrages (si barrage il y a) en cas de jaune samedi soir.

Pour Mangala, il s'agit de son 8ème carton en 12 titularisations.

Kombouaré ne compte pas donner le match à Sainté (2)

12/05 15:22

En mode survie, les Verts joueront lors de la dernière journée chez des Canaris actuellement en pleine euphorie. Après avoir gagné la Coupe de France et malgré la fermeture de la Tribune Loire, les Nantais ont remporté hier leur derby contre Rennes. Antoine Kombouaré espère que ses protégés ne vont pas s'arrêter là, comme il l'explique aujourd'hui dans Ouest-France. Extraits.

"Je suis très très proche de mes joueurs. Après la finale et la fête qui a suivi, il fallait apporter du sang neuf et bousculer ce groupe pour que l’esprit de compétition et de concurrence soit fort. Tout le monde a répondu présent. On est dans une période où tout nous réussit. Il faut croire, qu’en ce moment, on peut mettre n’importe qui sur le terrain et que ça peut marcher. Cette victoire fait très plaisir aux supporters. Quand on est joueur, il n’y a rien de plus beau que de faire plaisir à des gens qui te soutiennent au quotidien.

Notre équipe a du coeur, c’est ce qui fait notre force aujourd’hui. Il y a beaucoup de sérénité, d’énergie, de rage dans cette équipe, elle veut toujours gagner. Ce qui est beau, c’est qu’en difficulté, elle est capable de renverser des situations. Il faut garder ça jusqu’à la fin. C’est le plus dur. C’est eux qui font ce qu’il faut pour renverser les situations. On discute. Quand ils sont dans une période comme celle-ci, je les regarde, je les observe et les admire parfois. Je suis un entraîneur heureux et surtout chanceux d’avoir un groupe comme celui-là.

Les victoires appellent les victoires. Il ne faut surtout pas se relâcher. Quand vous avez un groupe comme ça, il faut le provoquer, le pousser dans ses retranchements pour qu’ils puissent aller au bout de leurs limites. Je leur ai dit : c’est minimum 57 points. S’ils font 58 ou 60, je signe. Si on n’y arrive pas, ce n’est pas grave mais il faut qu’on se fixe des objectifs.

Mes joueurs me bluffent complètement. Ils m’impressionnent. C’est monstrueux ce qu’ils font comme prestations mais aussi comme résultats car vous pouvez bien jouer et ne pas gagner. Là, ils alignent les deux. On m’a dit dans le vestiaire que c’était record de points qu’on est en train d’obtenir sous Kita. Il reste encore deux matches donc c’est bien. On est très heureux et fiers de ce qu’on fait et on n’a pas envie de s’arrêter en si bon chemin."

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