De bon augure pour cet après-midi ? Comme le souligne Le Bien Public, le DFCO n'a remporté que 6 fois son premier match de la saison depuis sa naissance en 1998.

Bernard Blaquart, qui a entraîné six ans Anthony Briançon à Nîmes, encense le nouveau numéro 23 des Verts dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Je n’ai que du bien à dire de ce garçon. Dans l’entrejeu, il avait un peu de mal à finir les matches, il manquait un peu de coffre. Je lui ai dit que ce serait bien qu’il recule. Il est très technique, bon de la tête et il a un excellent sens de l’anticipation. On voit qu’il a été milieu. Et c’est un joueur qui sait aussi être décisif, capable de marquer ses quatre à cinq buts par saison. Il pourrait évoluer dans presque n’importe quel club de l’élite. C’est pour moi un très bon défenseur de Ligue 1. Mais Saint-Etienne, c’est tout comme. C’est un garçon intelligent qui apprend vite. Il n’y a aucune raison qu’il ne s’adapte pas à la défense à trois."

Selon la Pravda, l'ASSE jouera à Dijon en 3-5-2 avec son nouveau numéro 18 tandis que le numéro 8 portera le brassard :

Green - Briançon, Giraudon, Nadé - Maçon, Aouchiche, Camara (c), Cafaro, Youssouf - Bouanga, Krasso.

Le Progrès annonce de son côté que Victor Lobry au détriment d'Adil Aouchiche.

Le milieu de terrain dijonnais Jessy Pi (oh la vache !) s'est confié au Dauphiné Libéré avant de de recevoir les Verts ce samedi à 15h00 en ouverture de la saison de L2.

"La saison dernière n’a pas été facile, loin de là. L’équipe a éprouvé beaucoup de difficultés à entrer dans le championnat en alignant les défaites pour se retrouver en bas de tableau. Le collectif a relevé la tête pour assurer le maintien sans se faire peur et avec l’espoir de repartir cette année dans de bien meilleures dispositions. On a fait une grosse préparation physique pour démarrer la saison pied au plancher. Nous espérons jouer le haut du tableau, l’objectif est l’accession. Il va falloir tout donner et bien démarrer dès ce samedi contre Saint-Etienne, un gros morceau qui se déplace avec de grosses ambitions."

La Pravda avait raconté il y a deux mois ses prouesses en boite de nuit (fracture des deux chevilles en sautant de la cabine du DJ après le nul contre Troyes), elle annonce ce soir l'imminent départ du Directeur de la sécurité de l'ASSE et Stadium manager adjoint.

"Le mois d'août s'annonce chargé dans une coulisse hantée par le fantôme de la vente du club et où rien n'a changé.  Seul un fusible va sauter. Il s'agit de Florian Merle. Il quittera son poste le 31 août" rapporte ce soir la Pravda. "Les dirigeants stéphanois espèrent que d'autres salariés seront partis, à date. Ils veulent se débarrasser des derniers joueurs symbolisant leur échec, comme le défenseur Harold Moukoudi (24 ans, sous contrat jusqu'au 30 juin 2023) ou le milieu de terrain Yvan Neyou (25 ans, 2024).  En raison de sa valeur marchande, estimée à 7 M€ par l'ASSE, l'attaquant Denis Bouanga (27 ans, 2023) se trouve aussi en instance de départ. Tout comme le milieu Adil Aouchiche (20 ans, 2023), au salaire incompatible avec la Ligue 2 (170 000 € brut mensuels)."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : l'ASSE s'est inclinée aux tirs au but face au Paris FC ce vendredi en fin de matinée lors de son premier match de poule du prestigieux tournoi européen U21 à Ploufragan (Côtes d'Armor), dix ans après sa dernière participation à cet évènement.

Parti depuis sa propre moitié de terrain sur une passe de son capitaine Baptiste Gabard, le jeune et percutant Darnell Bile a obtenu un penalty à la 9e minute mais Djibril Othman n'a pas réussi à le convertir, le portier parisien ayant détourné en corner le tir du numéro 10 stéphanois.

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Sous le soleil breton et devant des tribunes copieusemnt garnies, le Paris FC a ouvert le score sur coup franc direct à la 23e. Juste avant la mi-temps, le club de la capitale a eu l'occasion de faire le break sur un penalty concédé par Hichem Khoutri mais Nathan Deville a maintenu les Verts dans le match en plongeant du bon côté.

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Sur une lumineuse ouverture du prometteur Abderraouf Guechi, entré en jeu cinq minutes auparavant, Jibril Othman, juqu'alors pas toujours inspiré dans ses choix, a joliment et logiquement égalisé à la 48e. Dans les ultimes secondes de la rencontre, Nathan Deville a réalisé une parade décisive synonyme de séance de tirs au but.

Làs, cette dernière n'a pas souri aux Verts. D'une frappe manquant de conviction et facilement arrêtée, Baptiste Gabard a raté le tir fatal aux Verts.

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La compo : Deville - Khoutri (Dabo 30'), Owusu, Kinunga (Makhloufi, 41'), Namri (Bladi 36'), Calodat- Gabard (c), J.Mouton. Sahraoui, 40'), Gomez-Mancini (Guechi, 41e) - Othman, Bile

La réaction de Razik Nedder :

"On a fait une partie intéressante. On a eu le ballon, on a eu le temps de jeu. On s'est fait sanctionner sur ce coup franc parce qu'on défend mal, on manque d'agressivité sur le coup. Maintenant, on a eu le ballon, on s'est procuré plus de situations que l'adversaire. C'est un match qu'on aurait pu et dû gagner dans le jeu. C'est sûr que si on marque le penalty après à peine deix minutes de jeu, ça change le match. Darnell a provoqué ce péno, il fait de grosses différences, c'est bien ce qu'il fait pour un 2005.

Ce que l'on doit retenir, c'est qu'on est dans un tournoi de haut niveau, ça demande donc une exigence de haut niveau. On ne peut pas jouer pour soi sur certains coups, il faut jouer des coups sûrs. Sur ces matches de deux fois 25 minutes, on a un fusil, il est chargé, on n'a pas 50 balles. Les deux, trois ou quatre balles que tu vas avoir en 50 minutes, il faut en mettre au moins une ou deux au fond sinon t'es mort.

On a eu le mérite d'arracher l'égaliser à quelques minutes de la fin mais c'est cette exigence qui faut faire passer. C'est bien parce que c'est ce que l'on rencontre en championnat derrière. Les amateurs ils sont derrière, ils t'attendent, t'as une ou deux occasions. Le format du tournoi génère cette exigence-là. Cela reste des matches de jeunes, il y a des occases des deux côtés. On l'a vu aussi à l'instant avec le 2-2 entre nos prochains adversaires, Monaco et Tottenham.

Il faut que tous les garçons arrivent à intégrer cette exigence-là. Si je suis décalé, que je suis en angle fermé et qu'il y a un partenaire démarqué à même de marquer dans le but vide, il faut que je lui passe le ballon plutôt que de tenter ma chance en me diant "ça devrait le faire."Il faut jouer les coups sûrs.

Maintenant je suis globalement satisfait car avec une jeune équipe, ce que l'on a montré en termes de maîtrise collective était vraiment intéressant. On est parvenu à se créer des occases, c'est encourageant.On marqué un joli but en sortant un ballon sous pression, Baptiste et Abdé arrivent à trouver un relai entre eux. Abdé est un joueur de talent, on le sait. dans les petits espaces, il est capable de se mettre dans le sens du jeu. Il délivre une très belle passe à Jibril , qui a été lucide sur cette action.

La séance des tirs au but, ce n'est pas la loterie comme beaucoup disent car c'est un exercice technique, de lucidité aussi. Ce n'est pas anecdotique les penaltys mais presque. Ce n'est pas ce que je retiens. On se rend compte que notre poule est ouverte. On aura deux matches intétéressant demain contre Monaco à 10h00 et contre Tottenham à 15h30."

Sous le regard attentif du directeur du centre de formation de l'ASSE Laurent Huard et de l'ancien U19 stéphanois Pierrick Antonetti (le fils de Frédéric est devenu avocat mandataire sportif), les Monégasques se sont imposés aux tirs au but à la mi-journée contre les Spurs après avoir mené 2-0 grâce à un doublé d'Edan Diop, le petit frère de Sofiane. Les Londoniens ont déjà dit adieu au titre car ils se sont inclinés 2-0 cet après-midi face au Paris FC.

Dans l'autre poule, le Stade Rennais de Victor Petit a fait grosse impression en battant 3-0 l'OGC Nice de Théo Marmorat. De son côté, l'En avant Guingamp de Mathis Mezaber a battu 1-0 le Standard de Liège, tenant du titre.

Laurent Batlles a convoqué 18 joueurs pour le premier groupe de la saison. Ses troupes vont tenter de rattraper les 3 points de retard au classement dès demain 15h à Dijon.

Dans ce groupe, on retrouve les recrues Jimmy Giraudon, Anthony Briançon, Victor Lobry et Mathieu Cafaro. Il faudra attendre pour revoir Dylan Chambost, toujours blessé au bras.

Sur le départ, Denis Bouanga est malgré tout présent. Côté jeunes, le coach a convoqué Noah Raveyre en lieu et place de Boubacar Fall. Abdoulaye Bakayoko, Louis Mouton, Ayman Aiki et Maxence Rivera sont présents.

En revanche, plusieurs joueurs sont absents. Ceux déjà annoncés par le coach en conférence de presse : Dylan Chambost donc, Antoine Gauthier, Yvan Neyou et Harold Moukoudi. Aïmen Moueffek et Charles Abi sont en phase de reprise. S'ajoutent aussi les forfaits de Saïdou Sow et Sergi Palencia soit 8 joueurs qui ne seront pas du voyage en Bourgogne.

👥 Nos 18 Verts pour #DFCOASSE, le premier rendez-vous de la saison 💚💪 pic.twitter.com/Q2xfPDIq5x

— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) July 29, 2022

Après une expérience en Turquie à Genclerbirligi (52 matchs en 2 saisons), Pierre-Yves Polomat revient en France. Le défenseur gauche formé à l'ASSE s'est engagé officiellement avec Versailles, récemment promu en National. Le latéral de 28 ans était libre depuis une saison. Son dernier match en compétition remonte à mai 2021 et une défaite contre Trabzonspor.

Polomat venait de participer à deux matchs de préparation avec l'équipe francilienne dont l'objectif est la montée en L2. 

Entraîneur du Paric FC, l'ancien milieu de terrain stéphanois Thierry Laurey s'est confié au site Ma Ligue 2. Extraits.

"Cette saison ce sera plus compliqué d’être dans les deux ! Je veux bien recevoir les compliments. Mais quand vous avez Saint-Etienne, Bordeaux et Metz qui tombent de Ligue 1 et Sochaux qui sort des play-offs, ça fait déjà 4 clubs. En plus de cela, Dijon, Caen et Guingamp ont montré de belles choses sur la deuxième partie de saison. Cela fait déjà 7. Et je ne parle pas d’une ou deux surprises qui peuvent arriver, comme Ajaccio qui est en Ligue 1 aujourd’hui. Il faut être lucide et humble dans ce championnat très compliqué. On le voit tous les week-ends. Certains nous mettront parmi les favoris mais cela ne veut rien dire, il faut le montrer sur le terrain.

On a cherché à avoir des garçons qui arrivaient du dessus. Dès le mercato d’hiver, c’est déjà ce qu’on avait commencé à faire avec Lamine Gueye (Metz), Jonathan Iglesias (Clermont) et Khalid Boutaïb (Le Havre) qui a le profil de joueur de L1. Là, on a pris Paul Lasne, Lebogang Phiri, Pierre-Yves Hamel dans la même optique. Chez Julien Le Cardinal, on a vu un potentiel très intéressant pour quelqu’un qui disputait sa première saison de L2 avec Bastia. On est plutôt emballé par notre recrutement. Après, c’est bien d’avoir de bons musiciens, mais pour faire un orchestre, ce n’est pas la même chose. Il faut travailler pour que tout le monde joue la même partition. C’est ce qui me fait dire qu’aujourd’hui on est peut-être pas encore tout à fait prêt, mais on va travailler ardemment pour l’être le plus vite possible."

Né à Soissons et ayant débuté le foot juste à côté (à Villeneuve-Saint-Germain), l'Axonais Victor Lobry s'est logiquement confié au Courrier Picard après avoir signé à Sainté. Extraits.

"Quand on reçoit une offre de l'ASSE, ça peut difficilement se refuser ! Je savais que les Verts me suivaient puisqu'il y avait eu quelques prises d'informations sur moi, mais le coach n'avait pas encore été nommé. J'avais également des contacts avec d'autres clubs ambitieux. Mais les Verts, ça reste les Verts ! Quand Laurent Batlles a été nommé, mon agent est revenu vers moi en me disant que Sainté était très intéressé. Je lui ai dit :"Vas-y, fonce !" Rejoindre les Verts devenait ma priorité, même si ça s'est bouclé super tard.

Le coach m'a expliqué qu'il souhait m'avoir au sein de son effectif pour ma polyvalence. Il me connaît depuis que nous avons affronté Troyes avec Pau. Il m'a expliqué que je ne serai pas figé sur un poste maisqu’il y aurait beaucoup de permutations et une réelle possibilité de m’exprimer librement. Rejoindre les Verts cette saison, je pense sincèrement que c’était ce qu’il me fallait. On m’a beaucoup parlé de Ligue 1 en fin de saison dernière. J’y ai forcément cru mais, comme rien ne bougeait, je n’avais plus trop envie d’attendre.

Les Verts, c’est le compromis parfait. Une équipe de Ligue 2 qui a de très grandes ambitions avec un retour le plus rapide possible en Ligue 1. Avec les Verts, je vais franchir un palier supplémentaire. Est-ce que les Verts, Geoffroy-Guichard, ça fait toujours rêver un footballeur ? Bien sûr ! J’ai hâte de vivre de grands moments avec les supporters. Je n’ai jamais joué à Saint-Etienne, la découverte sera totale.

Il va y avoir énormément de pression et d’attente de la part des supporters ? J'appréhende cela rès bien ! Je suis footballeur pour justement vivre ce genre de moment. J’ai envie de réussir une grande saison, une aventure collective avec mes coéquipiers et le public. En arrivant ici, je suis passé dans une autre dimension, que ce soit au niveau de l’effectif, du centre d’entraînement. Je crois sincèrement qu’il y a quelque chose de beau à vivre ici."

Comme le rapporte le site MaLigue2, Laurent Batlles s'est exprimé hier en conférence de presse. Extraits.

"On commence par un gros morceau avec Dijon. Serons-nous prêts ? Il y a encore beaucoup de choses à régler, mais on a fait ce qu’on voulait pendant la préparation. On a travaillé totalement cette semaine sur notre équipe et ce que pourrait mettre en place le DFCO. Les joueurs sont motivés et impatients. L’année dernière, les Dijonnais avaient fait un énorme recrutement et tout le monde les voyait monter. Ils ont affiné leur équipe cet été. Ils ont changé d’entraîneur qui joue le haut du tableau chaque année en Ligue 2. Ce sera un match difficile, mais on va essayer de faire beaucoup de choses pour les contrecarrer.

On veut mettre en place notre jeu, pousser l’adversaire à la faute avec nos points forts. On est capable d’avoir le ballon, mais on n’a pas marqué assez de buts. Il faudra progresser à ce niveau-là. On doit avoir le ballon, le récupérer vite et mettre en place un jeu cohérent. Nos points forts ? C’est difficile de les juger dès maintenant. Je me donne une dizaine de matchs avant de faire un premier bilan. Il faut avancer avec beaucoup d’humilité, avec un groupe cohérent. Il y a des endroits assez hostiles, tout le monde est en forme de vaillance dans ce championnat, il y a beaucoup d’homogénéité. En gros, tout le monde peut battre tout le monde, c’est difficile. Il faut rester serein.

Il faudra avoir une remise en cause chaque semaine. Au moindre relâchement, on peut être en difficulté. Le championnat appelle à l’humilité. J’entends que beaucoup d’autres coachs nous placent parmi les favoris. Mais je pense qu’on ne l’est pas. On a déjà -3 points par rapport aux autres et il faut déjà revenir dans le positif au niveau des points. Je pense qu’il y beaucoup plus de clubs que nous qui sont favoris que nous car avec -3 points, nous ne sommes même pas encore dans le championnat par rapport aux autres. On va essayer de bien démarrer, c’est important. On veut être ambitieux pour prendre des points le plus rapidement possible.

On veut construire quelque chose, et on fera un bilan tous les 10 matchs. L’ambition, c’est de revenir au niveau des autres et d’éliminer les -3 points déjà. J’ai parlé avec les joueurs, on sait les objectifs individuels de chacun, qui sont de performer le plus possible. Après, j’essaie de mettre de la concurrence et d’être juste avec tout le monde. Il y a eu des retours de prêt, il faut considérer tout le monde : les jeunes et les joueurs de retour. Il faut concerner tout le monde. Il reste toujours quatre casiers vides dans le vestiaire, mais je pense qu’ils le resteront jusqu’à 1er septembre. Il me paraît un peu prématuré de faire entrer des jeunes aussi vite. Je ferai des choix un peu plus tard.

Nos supporters seront là finalement à Dijon, tant mieux pour nous, je suis très heureux qu’ils soient là. Il y avait du monde ce matin à l’entraînement, j’étais très heureux aussi. On connaît la ferveur autour de notre club. J’espère qu’ils vont nous encourager comme ils l’ont toujours fait. On aimerait ouvrir plus régulièrement les séances d’entraînement mais il y a aussi des choses qu’on ne peut pas gérer sur l’aspect sanitaire etc. Ne pas être proche de ses supporters, ce n’est pas évident. On aimerait que ce soit plus facile d’accès, qu’on puisse faire des photos etc. Signer des maillots, prendre des photos, cela fait partie de notre métier aussi."

A l'occasion du tournoi européen U21 de Ploufragan (Côtes d'Armor) que vous pourrez suivre en direct sur notre forum (Sainté attaque ce vendredi à 11h15 contre le Paris FC), Le Télégramme a recueilli les propos de Laurent Huard, vert et fier directeur du 3e meilleur centre de formation de France. Extraits.

"C’est un travail de longue haleine, initié par plusieurs composantes du club : les dirigeants, les éducateurs et, avant tout, les joueurs. C’est une fierté pour l’ASSE. J’adore accompagner les jeunes joueurs, les faire grandir en tant que footballeurs, mais aussi en tant qu’hommes, et surtout les faire progresser. À Saint-Étienne, on veut leur faire comprendre la particularité du club, leur montrer ce que ça fait de jouer à Geoffroy-Guichard. Il faut qu’ils soient verts et fiers. Notre formation française est reconnue et réputée à travers le monde. Sur les vingt dernières années, il y a plusieurs pays qui se sont inspirés de ce qui se fait chez nous."

Comme l'a souligné aujourd'hui le site officiel de la Ligue 2, Gabriel Silva est désormais le joueur le plus fidède de l'ASSE car il s'apprête à entamer sa 6e saison au club. On rappellera que le latéral brésilien de l'ASSE n'a joué jusqu'ici que 76 matches officiels toutes compétitions confondues sous le maillot vert (dont 60 en tant que titulaire). Il retouvera ce samedi un stade Gaston-Gérard où il avait été victime d'une rupture du tendon d'Achille il y a trois ans et demi.

Dylan Chambost n'est pas le seul joueur de L2 à avoir été victime d'une fracture lors de la préparation estivale. Comme le rapporte Le Dauphiné Libéré, Romain Spano s'est pété la clavicule et Vincent Pajot s'est fracturé la main. Le promu Annecy sera donc privé de ses deux anciens Verts en ce début de saison.

Comme le rapporte le site picard Gazette Sports, l'entraîneur amiénois Philippe Hinschberger a évoqué Sainté aujourd'hui en conférence de presse.

"Metz a un savoir-faire et a un gros avantage sur les autres équipes qui descendent. Entre Metz, Saint-Étienne et Bordeaux, il y en a au moins un qui ne va pas monter. Metz, ils savent ce que c’est qu’être en L2, faire la course en tête et remonter. C’est un avantage par rapport à un club comme Saint-Étienne qui était en L2 pour la dernière fois en 2004."

Dans la foulée, son capitaine Regis Gurtner a lui aussi cité les Verts. "Mes favoris pour la montée ? Je dirais Metz parce qu'ils ont l'habitude de bien se remettre des relégations, en général, Saint-Etienne et Caen, qui a fait un bon recrutement. Ce sont des projets intéressants."

Dédidément abonnée aux samedis après-midi, l'ASSE jouera lors de la 5e journée le 27 août à 15h00 à Valenciennes contre le VAFC d'un Jérémie Janot tout heureux de collaborer avec Gauthier Larsonneur après avoir failli retravailler avec Stefan Bajic, finalement parti à Bristol.

Alors qu'il était considéré comme un grand espoir de l'ASSE, notamment lors de l'épopée verte de 2019 en Coupe Gambardella, Bilal Benkhedim a progressivement disparu de la circulation au point de quitter l'ASSE en fin de contrat et d'être toujours sans club à l'heure actuelle. Sur le site Actufoot, Bilal Benkhedim livre son analyse sur cet échec relatif. Relatif car, pour lui, ce passage à l'ASSE et ce départ, ne sont qu'un tremplin pour un futur meilleur. 

Sur sa dernière saison : "C'était une saison assez particulière. En ce début de saison le club m'a proposé de prolonger mon contrat d'un an. Pour ensuite envisager un prêt dans la foulée. Finalement, ça ne s'est pas fait. Et quand tu ne prolonges pas le club n'est pas très content. Arrivant en fin de contrat, je n'étais plus dans ses plans. Nous ne nous sommes pas entendus sur l'offre de prolongation. Je n'ai pas fait la grosse tête en disant que je veux ci ou que je veux ça. Mais sur certains détails les négociations bloquaient et ça ne s'est pas fait. 
Cette saison 2021-2022, en N3, j'étais content de moi, mais j'estimais que ce n'était pas ma place. Quand, à 16 ans et demi tu signes un contrat pro et que tu intègres le groupe pro à 17 ans, que tu marques en Coupe de la Ligue, que tu fais des titularisations en L1 à 18 et 19 ans, et que tu joues en N3 à 20 et 21 ans, c'est sûr que tu n'es pas content. Je sais que j'ai les qualités pour chercher plus haut. 

J'ai toujours pris du plaisir que ce soit en N3 ou à l'entraînement. Avant tout, j'aime le foot ! Je vais te dire la vérité, il ne m'en faut pas beaucoup pour que je trouve le moyen de me procurer du plaisir avec le football. Il suffit que je tape la balle avec des amis où que je fasse un tennis-ballon et je suis au top. Mais quoi qu'il arrive, j'ai toujours essayé de garder le sourire et de prendre un maximum de plaisir sur le terrain. 

Au sujet d'une cassure entre le club et lui :  C'était il y a presque deux ans maintenant. Et c'est pour cela que nous ne nous sommes pas entendus par la suite pour la prolongation. Mais je ne préfère pas rentrer dans les détails. Tout ce que je peux dire, c'est que tout bascule dans le club. Maintenant, c'est du passé. Mais en ce qui me concerne, je n'ai pas eu de mauvais comportement ou d'accrochage avec le club. Je me suis réfugié dans le travail. C'est blessant mais c'est comme ça. Je n'en veux pas au club de Saint-Etienne. J'ai toujours été là pour ce club et ils m'ont toujours apprécié. Tu n'as rien à te reprocher alors…

Ce qui lui manque le plus : Ce que je désire le plus, c'est de pouvoir montrer de quoi je suis capable. C'est dommage de ne pas avoir eu cette chance là à Saint-Etienne, mais j'ai vraiment envie de montrer ce que je vaux. Tout simplement. J'ai pu le montrer quand même avec le peu d'occasions qui s'offraient à moi, mais j'ai envie de le montrer comme il le faut. Sachant que j'ai pris de l'expérience et comme je le disais, de la maturité, je sais que je suis prêt. Ce qu'il me manque le plus c'est de m'exprimer sur le terrain. Il n'y a rien de mieux que cela.

Peut-il envisager une expérience à l'étranger ? Je ne me mets pas de frein. Je laisse toutes les portes ouvertes. Si c'est à l'étranger que je dois poursuivre ma carrière, ça ne me fait pas peur. En tout cas, en France ou à l'étranger, je vois mon départ de Saint-Etienne comme un tremplin 

La carrière de Bilal Benkhedim à l'ASSE : 

- 2016-2017 : U17 nationaux avec Jean-Philippe Primard : 20 matchs, 6 buts
- 2017-2018 : U17 nationaux avec Razik Nedder : 18 matchs, 23 buts ; U19 nationaux avec Lilian Compan : 2 matchs, 1 but.
- 2018-2019 : U19 nationaux avec Razik Nedder : 9 matchs, 7 buts, victoire en Coupe Gambardella ; N2 avec Laurent Batlles : 13 matchs, 3 buts.
- 2019-2020 : N2 avec Razik Nedder : 11 matchs, 2 buts ; pro avec Claude Puel : 3 matchs en L1, 1 match en Europa League, 1 match en Coupe de la Ligue, 1 match en Coupe de France.
- 2020-2021 : N3 avec Razik Nedder : 1 match, 1 but ; pro avec Claude Puel : L1 : 3 matchs
- 2021-2022 : N3 avec Razik Nedder : 8 matchs, 1 but.

1-0 pour Saint-Etienne en finale de la Coupe Gambardella ! Bilal Benkhedim fait trembler les filets toulousains d'une frappe puissante après une superbe feinte de corps de Tyrone Tormin côté gauche #TFCASSE pic.twitter.com/XP4p7gubyQ

— Eurosport France (@Eurosport_FR) April 27, 2019

En conférence de presse avant le premier match officiel de la nouvelle saison, Laurent Batlles a fait un point sur les forces en présence : Charles Abi et Aïmen Moueffek sont en phase de reprise. Dylan Chambost (poignet) et Antoine Gauthier (dos) sont blessés. Et Yvan Neyou et Harold Moukoudi "ne seront pas là à Dijon" - probablement en instance de départ... (tweet)

En revanche, les deux dernières recrues stéphanoises, Mathieu Cafaro et Victor Lobry, seront du voyage et pourront même postuler à une place dans le 11 de départ (tweet)

Dans sa dernière édition gardoise, Midi Libre nous donne des nouvelles des Crocodiles, attendus à Geoffroy-Guichard le samedi 6 août à 15h00 lors de la 2e journée de L2. Extraits.

"Blessé au mollet droit face à l'UNFP samedi, Naomichi Ueda a passé des examens mardi. Ce que craignait Nicolas Usaï s'est confirmé, le défenseur central japonais a été victime d'une déchirure. Le club croco évoque "une indisponibilité plutôt longue" (au minimum 4 à 6 semaines).

Son maintien, le Nîmes Olympique va aller le chercher en 3-4-1-2, système que Nicolas Usaï a décidé de faire sien cette saison. Nicolas Benezet (photo) a été pris pour évoluer au coeur du jeu, en numéro 10, en soutien de deux attaquants. Un poste où il sera mis en concurrence avec Yassine Benrahou, qui a toutes les chances d'être titulaire ce samedi contre Caen.

"Dans ce système-là, les pistons seront la clé, des éléments très importants pour nous" analyse Benezet. "Cela leur demandera beaucoup d'efforts mais on a fait la préparation qu'il fallait pour répondre physiquement." C'est Vargas et Sadzoute qui seront chargés d'arpenter les couloirs, le doit pour le premier, le gauche pour le second.

Dans l'axe, c'est le trio Durand de Gevigney - Poulain - Guessoum qui s'est logiquement dégagé. "Ce système apporte une solidité défensive sur la largeur et permet aussi d'avoir une grosse densité dans l'axe avec la sentinelle (Lamine Fomba, l'autre pointe du triangle devant échoir à Jens Thomasen ou Jean N'Guessan, ndlr), ce qui facilite la ressortie des ballons quand on prépare nos actions" éclaire Maël Durand de Gevigney.

"Quand on le maîtrise bien, c'est vraiment un bon système" ajoute le défenseur central. Un système dans lequel Malik Tchokounté, qui trouve ses marques avec Moussa Koné, sera un pion essentiel. "Il nous manquait cet attaquant capable de garder le ballon dos au jeu et de nous faire remonter le terrain" analyse Nicolas Benezet."

Laurent Batlles, qui dirigera après-demain à Dijon son premier match officiel en tant qu'entraîneur de l'équipe première des Verts, s'est confié au Dauphiné Libéré. Extraits.

"Ce qui me dérange, c’est la fin du match face à Angers. Mais sur l’ensemble de la préparation, je suis satisfait du travail. Le groupe a bien répondu et j’ai vu des choses intéressantes sur le terrain.  On commence avec trois points en moins. Il faudra déjà performer pour revenir. Le mercato est encore long. Il y aura encore des départs et des arrivées. Le 1er septembre, le groupe sera formé et il faudra avoir l’équipe la plus compétitive possible. 

On sera attendus à tous les matches. On essaie de construire l’équipe comme on veut pour essayer d’être le plus haut possible avec un projet de jeu. L’ambition est de faire une belle saison et de se donner la possibilité de jouer les premières places. L’idée est que dans les deux ans, on puisse atteindre certaines choses mais pour un club rétrogradé, remonter prend en moyenne trois ans, trois ans et demi."

Le milieu de terrain dijonnais Jordan Marié s'est confié au Bien Public avant de recevoir les Verts après-demain. Extraits.

"Cela fait deux ans qu'on ne prend pas de plaisir sur le terrain, on s'attend à retrouver cela. Moi j'ai pris plus de plaisir en trois matches de préparation que sur les deux dernières saisons. On voit que le nouveau coach est venu avec des intentions, de faire le jeu, de créer des systèmes, des circuits de passes. Ce sont des choses qu'on n'avait pas forcément travaillées l'an dernier. On voit déjà qu'il y a du changement. Le préparateur physique fait travailler davantage. Ils mettent les moyens pour qu'on fasse une bonne saison. Cela reste des matches de préparation mais on est invaincu cet été et on n'a pris qu'un but. Cela donne de la confiance aux joueurs. Défensivement, tu commences à te dire que tu es solide. Tu commences le championnat gonflé à bloc."

Ayant quitté l'ASSE cet été après dix saisons en vert, l'ancien entraîneur des Amazones Jérôme Bonnet se livre aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"Cette séparation n’est pas de mon fait. Après, on voyait qu’on arrivait à la fin d’un cycle aussi bien de mon côté que de l’ASSE. À un moment donné, c’était inéluctable de ne pas continuer la collaboration. Ça faisait cinq ans que j’étais à la tête de l’équipe une, on a vécu une saison difficile, en dehors des attentes et des objectifs fixés par le club qui étaient le maintien. L’issue n’a pas été positive mais je reste persuadé qu’on avait les armes pour se maintenir. Pas de finir à la cinquième place, mais devant Soyaux ou Issy, oui. J’en garde un goût amer.

La décision de la montée nous a été annoncée tardivement, c’était un cadeau empoisonné. Je l’ai toujours dit et je l’ai dit à tout le monde qui voulait l’entendre. Mais on ne peut pas refuser un cadeau quand bien même il est empoisonné. On n’était pas préparé, on n’a pas fait le recrutement dans ce sens-là, des filles étaient parties parce qu’on n’était pas monté… On avait commencé à le renouveler mais on partait avec un effectif appelé à jouer les premiers rôles en D2 et non le maintien en première division avec un écart important."

Situé juste au-dessus du Musée des Vert et géré par Jérémy Guichard (arrière-arrière-petit-fils de Geoffroy), Grégory Descot et Guillaume Tardy, le restaurant du stade Geoffroy-Guichard ouvrira le 5 septembre selon Le Progrès.

"La brasserie Geoffroy-Guichard sera ouverte en continu, midi et soir, sept jours sur sept. Avec plus de 40 000 visiteurs par an, les 180 places en intérieur et 50 en terrasse pourraient bien être régulièrement occupées. Des discussions sont donc toujours en cours avec l’ASSE pour permettre à la brasserie d’ouvrir les jours de match mais les choses ne sont pas si simples, notamment à cause des mesures de sécurité et de droit à l’image. "Les négociations sont en bonne voie, assure Jérémy Guichard (photo). Si elles aboutissent, nous pourrons ouvrir la brasserie pendant les rencontres, mais pas au public. Elle serait donc réservée pour l’ASSE, sur le même principe qu’une loge." Les lieux seraient néanmoins accessibles aux supporters quelques heures avant le match et quelques heures après."

Entraîneur du Stade Malherbe de Caen, qui viendra à Geoffroy le 30 décembre lors de la 17e journée, Stéphane Moulin s'est confié au site MaLigue2. Extraits.

"L’idée première était d’essayer de conserver nos joueurs majeurs. On a, en partie, “échoué”. Des joueurs important sont partis, c’est comme ça. Il ne faut pas penser que le SM Caen va truster les premières places. Il faut être objectif, réaliste. On peut être une bonne surprise, mais des clubs sont mieux armés que nous. Si je prends Metz, Saint-Etienne, Bordeaux… le Paris FC et Sochaux qui viennent de jouer les barrages. Des équipes qui, comme nous, ont un peu raté leur retour en ligue 2 comme Dijon ou Amiens. Et je ne parle pas du Havre ou de Guingamp, qui a réalisé une excellente fin de saison. Cela fait déjà beaucoup ! Il faut être sage, raisonnable.

Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas ambitieux, cela veut dire prendre la mesure de la difficulté de notre championnat. Cela s’appelle l’humilité. Sans fausse modestie, je pense que d’autres effectifs sont mieux armés que nous et ce n’est pas faire offense au mien. Il faut être ambitieux, on doit l’être, mais il faut rester objectif sur les forces en présence de notre championnat. On se resserre vers une Ligue 1 bis selon moi. On a des possibilités, mais il ne faut pas minimiser la concurrence. Sans citer de noms, il y a par exemple des joueurs sur lesquels nous étions pendant le mercato, et d’autres clubs ont réussi à les recruter. Ils avaient des moyens supérieurs aux nôtres. Il y a des équipes avec des budgets colossaux qui descendent de L1."

Comme lors des deux premières journées, les Verts joueront un samedi après-midi la quatrième. C'est en effet le 20 août à 15h00 que la Ligue qu'on adule a programmé la réception du HAC, dont la direction sportive est désormais assurée par l'ancien Vert Mathieu Bodmer. 

On aura noté que le club doyen n'est plus venu à GG depuis le 6 décembre 2008, à l'époque où Alain Perrin entraînait l'ASSE. Ce jour-là, le regretté Christophe Revault avait longtemps retardé l'échéance avant de s'incliner par deux fois dans le dernier quart, d'abord devant Dimitri Payet, ensuite face à Bafé Gomis.

Après avoir tenu en échec les Verts en amical à Vichy, les protégés de David Guion affronteront bien Sainté en L2 à GG (et à huis clos) lors de la 8e journée et au Matmut Atlantique début mars. Sans surprise, le Comex de la FFF s’est en effet prononcé en faveur du maintien des Girondins en Ligue 2 comme le rapporte Sud-Ouest.

"L’instance s’est donc rangée » derrière l’avis du CNOSF, qui avait estimé lundi que la décision prise par la DNCG d’appel de rétrograder Bordeaux en National 1 était « excessive » au vu de l’évolution et de l’amélioration de son dossier. La dette financière bordelaise est passée de 53 millions d’euros à 13,5 millions, les ventes de joueurs sont garanties et le budget pour la saison 2022/2023 est assuré.

Les Girondins n’auraient pas survécu en N1 faute de recettes suffisantes et se seraient dirigés vers un dépôt de bilan puis une liquidation judiciaire. 250 emplois (dont les CDD des joueurs) auraient été supprimés. Mais les deux DNCG, de la Ligue puis de la Fédération, ont contraint le propriétaire Gérard Lopez ainsi que les créanciers Fortress et King Street à d’importants efforts."

Connaissant bien la L2 pour y avoir joué (avec Evian, Metz, Nîmes, Auxerre et Orléans) et pour la commenter sur la chaîne de la Pravda, Pierre Bouby évoque cette nouvelle saison dans la dernière édition du Républicain Lorrain. Extraits.

"Mes favoris pour la montée ? Difficile d'en sortir deux. Je mets Metz dedans. Le club vient de L1, il a des infrastructures que beaucoup de clubs aimeraient avoir. Il a un effectif assez conséquent. J'ai vu quelques bouts de matches de préparation, j'ai l'impression que les Messins sont sur la bonne voie. Le FC Metz est un candidat à la montée. Après, même si le club est en pleine restructuration, je mettrai une pièce sur Saint-Etienne.

Caen aura sans doute un rôle à jouer tout comme le Paris FC qui est constant depuis quelques années et qui s'est renforcé. Il faut se méfier d'Amiens qui a de réelles ambitions. En revanche ça risque d'être compliqué pour Sochaux. Ils étaient sur une bonne dynamique mais le départ d'Omar Daf va sans doute compliquer les choses, ça ressemble à une fin de cycle."

Corse-Matin publie aujourd'hui un article sur la nouvelle saison de L2. Extraits.

"Saint-Etienne et le Paris FC font office de favoris et sauf catastrophe, devraient certainement jouer les premiers rôles. Dans leur sillage, quelques équipes devraient également tirer leur épingle du jeu, comme Sochaux, une des rares équipes à avoir tenu le rythme imposé par le trio de tête lors de l'exercice précédent, ou encore Metz, qui semble avoir pansé ses plaies liées à la descente. Pour le reste, les paris sont ouverts."

Entraîneur du DFCO, qui recevra l'ASSE ce samedi à 15h00 lors de la première journée de L2, Omar Daf s'est confié au Bien Public. Extraits.

"A quelques jours d'affronter les Verts, je ressens beaucoup d'enthousiasme. Je suis impatient que ça démarre, on s'est donné les moyens d'être prêt. On a fait une préparation cohérente. J'ai senti beaucoup d'adhésion chez les joueurs, ce qui est très positif. En arrivant, j'ai découvert un groupe qui manquait de confiance. Je me suis attelé à redonner cette confiance pour que l'on puisse bien démarrer ce championnat. 

Les favoris de cette Ligue 2 ? Je pense déjà à Saint-Etienne. Ils ont perdu des joueurs mais ils ont conservé une ossature issue de la Ligue 1, tout en recrutant. Pour moi c'est le favori. Derrière, le FC Metz est armé et possède des profils pour bien évoluer dans cette Ligue 2. Sochaux a très bien recruté, Caen et Guingamp aussi.

Le DFCO peut-il se mêler à la course à la montée ? C'est dur de le dire aujourd'hui, notre recrutement n'est pas terminé. Des joueurs sont en instance de départ, d'autres doivent nous rejoindre. Quand on aura stabilisé l'effectif, on pourra parler d'ambitions. Avec les blessures d'Aurélien Scheidler et Valentin Jacob, on est très diminué. Il nous faut des renforts offensifs. Dans les couloirs, il nous faut un joueur polyvalent car pour le moment on tire beaucoup sur Walid Nassi et Bryan Soumaré."

Retour aux sources pour Alain Bénédet. Agé de 61 ans, le natif d'Albi revient dans la cité tarnaise de Toulouse Lautrec en devenant l'entraîneur de l'équipe féminine, Albi Marssac TFA, qui opère en D2 et qui sera donc un adversaire de nos Amazones cette saison. 

Alain Bénédet a quitté l'US Albi à 21 ans pour une carrière professionnelle qui va le conduire à Toulon, Saint-Etienne (1986-1987), Nîmes, Metz, le Havre. 
Alain Bénédet a joué 38 matchs avec les Verts (35 en championnat, 3 en Coupe de France). Il a inscrit 4 buts (contre Laval, Lens, et un doublé contre le RC Paris de Philippe Mahut)

Il débutera sa carrière d'entraîneur à Albi, la poursuivra à Gaillac puis au Pôle espoir de Castelmaurou. En 2006, il devient l'adjoint de Frédéric Hantz au FC Sochaux et à partir de 2007, il va être l'adjoint de Francis Gillot à Bordeaux (en compagnie de René Lobello qui sera plus tard adjoint de Christophe Galtier), au Shangaï Shenshua et à l'AJ Auxerre jusqu'à la démission de Francis Gillot le 9 décembre 2017. Alain Bénédet devient alors le coach principal du FC Blagnac jusqu'à cette année. Aujourd’hui c’est donc un tout nouveau challenge qui l’attend avec une première expérience dans le football féminin.