Les Verts vont recevoir ce samedi une de leurs victimes préférées. Les Crocodiles n'ont plus gagné à Geoffroy-Guichard depuis le 11 août 1971. Malgré la réduction du score de Georges Bereta, l'équipe d'Albert Batteux s'était inclinée 3-1 face à celle de Kader Firoud.

On aura noté que les Verts ont toujours croqué les Crocos dans le Chaudron en deuxième division. En 1985, les protégés de Henryk Kasperczak avaient gagné 3-0 (buts de Roger Milla, Eric Bellus et Jean-Luc Ribar) et quelques mois plus tard 2-0 (buts de Roger Milla et Tony Kurbos).

En 1999, malgré l'ouverture du score de Lamine Sacko, la bande de Robert Nouzaret s'était imposée 3-1 grâce à Pape Sarr, Kader Ferhaoui et Patrick Revelles. En 2001, l'équipe de Frédéric Antonetti avait maté celle de Dominique Bathenay grâce à un but marqué par l'oubliable Marcin Kuzba.

S'il n'a pas claqué le moindre pion avec les Verts lors de son court et affligeant passage dans le Forez, Ignacio Ramirez a marqué 5 buts en 25 matches (dont seulement 5 titularisations) depuis qu'il est retourné dans son Uruguay natal pour défendre les couleurs du Nacional Montevideo.

Après avoir réalisé un doublé contre Cerrito le 29 mai, il avait retrouvé le chemin des filets 15 jours plus tard contre le Defensor Sporting. Cet été, l'attaquant de 25 ans a déjà scoré le 6 juillet à Santa Fe en Copa Sudamericana et avant-hier en championnat contre le Deportivo Maldonado.

Ancien capitaine des Verts et actuel défenseur central du VAFC, Mathieu Debuchy a évoqué la situation de l'ASSE juste avant la 1ère journée de L2 comme le rapporte le site Le 11 Valenciennois.

"C’est spécial parce que Sainté n’a pas sa place en Ligue 2. J’ai été attristé de les voir descendre mais depuis deux ou trois saisons, c’était compliqué aussi. Ils vont rebâtir pour repartir de l’avant. C’est un club historique. L’effectif a pas mal changé, le coach aussi. C’est une équipe qui sera dangereuse cette année. Ils sont armés pour remonter. Ils se sont restructurés, il y a beaucoup de qualité dans cet effectif. C'est un club qui vise forcément la remontée."

Derrière Bordeaux (40 M€), l'ASSE (30 M€) a le deuxième plus gros budget de la L2 selon le classement divulgué hier par le site Ecofoot.

La veille du piteux match des Verts à Dijon, le quotidien belge néerlandophone de référence De Standaard a publié un papier sur l'ASSE que nous avons traduit.

La perte de la fierté du football français.

Après une saison désastreuse marquée par la violence, Saint-Etienne, autrefois la fierté du football français, disputera ce samedi son premier match de la saison de deuxième division. Pendant longtemps, la cité ouvrière a tiré sa fierté du football. Désormais, le club est en crise et la ville est à la recherche de son âme.

7 juin 1964. Après un match nul contre le RC Strasbourg, les joueurs de l'AS Saint-Etienne peuvent soulever le trophée de champions de France. Un coup d'éclat pour le club, qui vient d'être promu en première division. Les années dorées des Verts commencent. En deux décennies, ils ont remporté dix titres. Aucun club français ne fait mieux. Aimé Jacquet, Michel Platini, Salif Keita, Dominique Rocheteau. Les joueurs sont devenus des légendes vivantes et la ville minière adorait ses demi-dieux.

29 mai 2022. Quelques secondes après que Birama Touré a renvoyé son club d'Auxerre en Ligue 1 avec un tir au but, des milliers de supporters stéphanois prennent d'assaut le terrain. Leur club est relégué. La pelouse du stade Geoffroy-Guichard se transforme en champ de bataille. Des bombes fumigènes volent vers la tribune, les joueurs sont attaqués et en un rien de temps une brume de gaz lacrymogène plane dans le stade. La colère est immense, dans la capitale française du football.

Samedi, les Verts disputeront leur premier match de Ligue 2. Quelques jours plus tôt, la boutique des Verts est éteinte. Les nouveaux maillots, avec le nouveau logo, attendent les acheteurs dans les rayons. Les bacs à bonnes affaires débordent. 5 euros pour une écharpe, 2 euros pour un gant en mousse, 7 euros pour un peignoir vert : pas de chant de coq. « Il y avait des clients quand les nouvelles maillots sont tout juste arrivés en magasin », raconte Stéphanie, qui s'ennuie un peu derrière sa caisse enregistreuse. « Mais depuis… rien de plus. » Elle regarde l'esplanade menant aux portes du stade mythique. Il n'y a pas âme qui vive à voir. Stéphanie regarde l'horloge et soupire à l'idée qu'elle a encore quelques heures à tuer.

La vue du stade rappelle des temps meilleurs. Des moments où le chant de bataille résonnait dans les gradins, "Qui c'est les plus forts, évidemment, c'est les Verts". L'époque où les joueurs stéphanois défilaient sur les Champs Elysées après leur défaite face au Bayern Munich en finale de la Coupe d'Europe 1976, acclamés par des milliers de Français. Les Bleus font pâle figure en comparaison. Les Verts ont même été autorisés à prendre un café avec le président Giscard d'Estaing. Lorsque le club a disputé la finale de la Coupe de la Ligue en 2013, 200 000 supporters verts ont voulu obtenir un billet, alors que le stade ne compte que 80 000 places.

Saint-Etienne ne compte que 170 000 habitants. L'amour du club atteint tous les coins du pays et au-delà. A Saint-Etienne, le football est plus qu'un sport. "Ici, le calendrier des compétitions détermine le rythme de vie de la ville et de la région", explique l'historien du sport Pascal Charroin. Un phénomène que l'on observe aussi dans d'autres villes ouvrières ou populaires : Liverpool, Glasgow, Marseille, Dortmund, Naples, Charleroi. Lorsque leur équipe travailleuse gagne – notamment contre les clubs des villes bourgeoises – la fierté s'écoule. Le dimanche, les mineurs se rassemblaient pour soutenir leur équipe et oublier leur vie difficile. Ils sentaient que les joueurs se battaient pour eux, tout comme ils travaillaient dur pour gagner leur vie.

L'histoire du club et le déclin industriel de la ville sont inextricablement liés. Lorsque de nombreuses usines ont dû fermer dans les années 1970, une grande partie des habitants ont perdu leur emploi. "Notre club était la seule chose dont nous pouvions être fiers", raconte Luc Marlier sur un banc de la ville. Il est également devenu chômeur. « Les jeunes ne s'intéressent plus à cette histoire. Et maintenant que les résultats ne valent rien, certainement pas", lance-t-il quand on constate que rien dans le centre stéphanois ne fait référence à ce riche passé footballistique. "La ville ne s'en soucie guère. Ils veulent que Saint-Etienne soit aussi branché que Lyon. Apparemment, notre club populaire ne correspond pas à ce tableau. De cette façon, nous perdons un morceau de notre âme"

Les Verts ne descendent pas en deuxième division pour la première fois de leur histoire. Mais après une saison désastreuse et les émeutes de la fin, la gueule de bois n'en est que plus grande. Les présidents Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont également mis le club en vente. Depuis avril 2021 déjà. Jusqu'ici c'est infructueux. Si les supporters purs et durs aimeraient voir partir Caïazzo et Romeyer au plus vite (après une énième défaite, "traverser la rue" a été peint en grosses lettres sur le mur de la maison de Romeyer. Il habite en face d'un cimetière), les présidents ne le font pas. Ils tremblent à l'idée que leur club se retrouve entre les mains de riches Qataris. A Saint-Etienne (où une personne sur quatre vit dans la pauvreté), le football est un sport populaire. L'abonnement annuel le moins cher coûte 120 euros. A titre de comparaison, il coûte 550 euros au PSG. Une vente pourrait sauver le club mais au risque de perdre son âme."

Foot Mercato annonce que la venue de Lenny Pintor est proche. Ce jeune vilain, passé par Troyes où il a connu Laurent Batlles, serait libéré par son club de banlieue pour rejoindre l'ASSE.

Le journaliste Santi Aouna précise que la visite médicale et la signature sont prévues pour mercredi.

Il s'agit du premier transfert entre Saint-Etienne et Lyon depuis le transfert de Bafétimbi Gomis en 2009.

🚨Info : Accord total trouvé entre Lyon et l'ASSE pour Lenny Pintor 🇫🇷.

■ Visite médicale puis signature prévue d'ici mercredi. pic.twitter.com/jRnrut17wW

— Santi Aouna (@Santi_J_FM) August 1, 2022

Après avoir eu dans ses rangs le meneur de jeu marocain Mustapha El Haddoui l'excellente saison 1987-1988, l'ASSE convoite le prometteur milieu de terrain nancéien Neil El Aynaoui (21 ans) selon la dernière édition de L'Est Républicain. Fils de l'ancien tennisman Younès (qui a été classé 22e à l'ATP), cet athlétique joueur d'1m86 et 78 kg a marqué 2 buts en 24 matches de L2 la saison passée et a été très bon avant-hier lors de la défaite (5-4) de l'ASNL contre l'ESTAC. Il a notamment inscrit le troisième but de son équipe en s'appuyant sur ses qualités de course et de puissance pour partir de loin et perforer la défense troyenne avant d'ajuster Gauthier Gallon. Selon le quotidien régional, le club au chardon relégué en N1 n'est pas disposé à lâcher son joueur le plus bankable (actuellement sous contrat jusqu'en 2024) en-dessous de 1,5 M€.

Gaël Perdriau, qui avait assité une semaine plus tôt à la sévère défaite contre Angers en amical, était avant-hier à Gaston-Gérard où il a vu un nouveau revers des Verts. S'il avait posé avec Laurent Batlles à Saumur, le maire de Sainté s'est cette fois affiché avec Jean-François Soucasse avant de relayer sur son compte facebook un communiqué de Saint-Etienne Métropole.

L’ASSE en Ligue 2 : Saint-Etienne Métropole confirme son soutien à son équipe, devient partenaire maillot, et adapte le loyer du stade Geoffroy-Guichard.

En marge du premier match de championnat de Ligue 2 opposant Dijon à Saint-Etienne, ce samedi 30 juillet, Gaël Perdriau, maire de la Ville de Saint-Étienne, président de Saint-Etienne Métropole, qui a tenu à être présent au stade Gaston-Gérard, avec les quelque 500 supporters stéphanois, pour le premier match officiel de la saison,  et Jean-François Soucasse, président exécutif de l'ASSE, ont confirmé qu'un accord équilibré, avait été trouvé entre la métropole stéphanoise et le club résident, concernant le loyer du stade Geoffroy-Guichard. 

Cet engagement devra être approuvé lors du prochain bureau métropolitain. Comme cela est prévu dans la convention qui lie la métropole à l'ASSE, rappelons que Saint-Etienne Métropole avait été sollicité, en urgence, par le club afin de voir quels moyens pouvaient être mis en œuvre, suite à la descente en Ligue 2, pour l'accompagner et le conforter efficacement et concrètement, dans cette phase que tout le monde espère aussi courte que possible, notamment par une révision du loyer. 

Dans ce cadre, la métropole stéphanoise a fait des propositions  en ayant le souci de l'argent public dont elle est la garante, sur le loyer du stade et l’accompagnement de l'ASSE permettant à la fois de soulager les contraintes immédiates pesant sur la gestion du club, tout en lui permettant de préparer et d'engager la saison sportive dans de bonnes conditions. L’objectif étant de remonter le plus vite possible en ligue 1.

C'est ainsi qu'un effort  a été fait sur la part fixe du loyer du stade, l'ASSE ne jouant plus en Ligue 1 [Le Progrès évoque un rabais de 20%, ndp2] Cette réduction est valable tant que le club est en ligue 2 et retrouvera son montant initial dès la remontée en ligue 1. En revanche, en compensation, la formule de calcul de la part variable basée sur le chiffre d'affaires réalisé dans le stade par l'ASSE, est réévaluée et s’appliquera jusqu’au terme de la convention en ligue 2 comme en ligue 1.

De plus, Saint Étienne Métropole confirme son soutien à l’équipe des Verts en devenant partenaire maillot. Saint-Etienne, sa Métropole, l'ASSE qui n'est pas qu'un club de football et fait partie de notre patrimoine historique collectif, ont une histoire commune, et le soutien des collectivités locales a toujours été constant, y compris dans les périodes difficiles, avec pour seul objectif d'aider le club à devenir le plus compétitif possible et d'assurer sa pérennité. Allez les Verts !"

Denis Bouanga n'est pas le seul joueur à avoir pris un rouge direct en fin de match ce week-end. Marvin Tshibuabua s'est fait expulser hier contre Courtrai à la 87e pour avoir commis une faute en tant que dernier défenseur. Si son équipe Seraing est lanterne rouge de L1 belge après deux journées, l'ancien défenseur central stéphanois enchaînait une deuxième titularisation. Pour rappel, il n'avait joué que 42 minutes en match officiel en équipe première sous le maillot vert (lors d'une défaite à Metz, il avait remplacé le fragile Panagiotis Retsos).

Comme l'a fait leur entraîneur hier dans le même quotidien, deux joueurs nîmois pointent aujourd'hui dans Midi Libre les lacunes offensives de leur équipe. Avant de venir à Geoffroy dans cinq jours, les Crocodiles n'ont marqué cet été que contre la faible équipe de l'UNFP.

Malik Tchokounté : "On ne s'est pas créé beaucoup d'occasions, c'était plus des situations. On a manqué de précision et de liant. On travaille pour s'améliorer, on essaie de combiner et de se trouver. Avec Moussa Koné on y est arrivé une fois à dix minutes de la fin mais le gardien a fait l'arrêt. Ce sont des situations que l'on doit voir plus souvent, cela demande de la coordination, des automatismes."

Benoît Poulain : "Pour apporter plus de danger, il aurait fallu plus de fluidité, surtout face à une équipe comme Caen qui attend, qui a l'habitude de jouer en bloc et qui est très forte dans la transition. On manque d'automatismes, les circuits de jeu ne sont pas parfaits. On les travaille mais cela ne peut pas se faire en deux ou trois semaines, surtout avec un nouveau système et de nouveaux joueurs."

Sans surprise, Patrick Guillou n'est pas tendre avec les Verts dans Le Progrès du jour au surlendemain de leur inquiétante entame du championnat de L2.

"Pathétiques et lamentables. Une véritable catastrophe au niveau de l’exigence personnelle. Quelle suffisance ! Une première période indigne d’une équipe de L2. Seulement trois joueurs dans le tempo (Green, Lobry et Krasso). Un véritable fiasco. Le score final est trompeur. Il ne reflète absolument pas la réalité. (...) Après l’échec sportif de la saison dernière, on garde les mêmes et on recommence. Tout le monde continue à s’asseoir paisiblement à la table des petits fours. Chacun se défausse sur le voisin. Tellement commode pour masquer ses propres insuffisances. Un peu comme les déclarations d’après-match : « Il faut que tout le monde se mette dans le bain. » Pour que le grand public comprenne le message subliminal : « C’est pas moi, c’est lui. »"

Déjà titré en Coupe de la Ligue avec les Verts en 2013, puis champion de France avec Lille en 2021, Christophe Galtier s'est adjugé le Trophée des Champions avec le Paris Saint Germain aujourd'hui. Le coach a mené ses troupes à la victoire 4 buts à 0 face au Nantes de la recrue qu'on attend toujours à l'Etrat, Mostafa Mohamed.

Ne manque plus qu'à Galette une Coupe de France en tant qu'entraîneur principal, lui qui a atteint la finale l'an passé avec Nice face aux mêmes Nantais, et qui l'a remporté en tant qu'adjoint d'Alain Perrin avec les vilains en 2008 et Sochaux en 2007. Il aura alors remporté tous les titres possibles en France.

Si les Verts ont chuté d'entrée chez un des prétendants à la montée, ils tenteront de se rassurer ce samedi à GG face à une équipe visant le maintien et qui a démarré sa saison par une défaite logique concédée dans le temps additionnel face au Stade Malherbe de Caen. Comme le souligne Midi Libre, les Crocodiles ont été inoffensifs hier aux Costières (seulement 5 tirs dont 2 cadrés), au grand dam de leur entraîneur Nicolas Usaï.

"On est tombé sur adversaire très bien organisé qui attendait nos erreurs pour se projeter en transition. On n'a pas su créer assez de déséquilibre pour que cela débouche sur des occasions. Dans le coeur du jeu, on a trop voulu garder le ballon alors que face à une équipe regroupée, il aurait fallu jouer plus direct, chercher la verticalité. On a manqué de justesse dans les trente derniers mètres, on ne s'est pas assez retrouvé en situation de centrer. On va essayer de vite évacuer, ce n'est qu'un premier match. A Sainté, ça va être  un gros match. Que ce soit Malherbe ou Sainté, ce sont des équipes de très bon niveau. On sait que ça va être un match difficile chez les Verts même si Geoffroy-Guichard sera à huis clos. On va déjà digérer notre défaite contre Caen, l'analyser et dès lundi on se projettera sur le déplacement à Sainté."

Comme le souligne Le Progrès, Ayman Aiki est devenu hier à 17 ans, 1 mois et 5 jours le troisième plus jeune buteur de l’histoire de l’ASSE derrière Laurent Roussey (16 ans, 3 mois et 25 jours) et Kurt Zouma (17 ans et 23 jours).

🇫🇷 #DFCOASSE
⚽ Saint-Etienne revient à 2-1 !#beINLigue2 pic.twitter.com/nsDMUzaRel

— beIN SPORTS (@beinsports_FR) July 30, 2022

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Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : l'ASSE s'est inclinée aux tirs au but après un match nul et vierge à la mi-journée face à Nice lors du match pour la 5e place du tournoi européen U21 de Ploufragan.

Alors que les Aiglons n'ont eu aucune occasion en deux fois trente minutes, les Verts n'ont pas réussi à convertir leur quatre grosses opportunités d'ouvrir le score. Lucas Calodat, Jibril Othman à deux reprises mais aussi Anas Namri n'ont pas réussi à cadrer. Auteur d'un bon tournoi, ce dernier a dû céder sa place à quelques minutes de la fin (touché à la cheville gauche).

Comme lors du premier match de poule contre le Paris FC, la séance de tirs au but n'a pas souri aux Verts. Alors que Jules Mouton a parfaitement exécuté la sentence, Pierre Mbemba a tiré sur le portier niçois.

Deville - Namri (Khoutri, 54'), Mbemba, Makhloufi, Calodat (Bladi, 31') - J.Mouton, Sahraoui (Owusu, 31'), Njoya (Kinunga, 46') - N'zuzi, Seda Mfukumoko (Guechi, 31'), Othman.

Si l'ASSE finit à la 6e place de ce tournoi remporté par une équipe de Guingamp bien plus âgée (victorieuse 2-0 en finale contre Monaco), elle a reçu deux distinctions. Le prometteur attaquant Darnell Bile (16 ans), qui a fait forte impression contre le Paris FC et Monaco avant de se blesser (élongation) contre Tottenham, a décroché le prix du meilleur espoir du tournoi. Son entraîneur Razik Nedder a quant à lui obtenu le prix Unecatef du meilleur entraîneur, remis par Raymond Domenech.

La réaction de Razik Nedder :

"On a souffert lors de ce dernier match contre Nice. On a une équipe plutôt jeune avec beaucoup de 2005 et de 2004, ce qui n'est pas le cas en face où il y avait plusieurs joueurs de 2001. A cet âge-là, quand il y a 3 ou 4 ans d'écart, ça commence à faire beaucoup. On a vu que la marche était un peu haute pour certains joueurs. Mais les Niçois n'ont eu aucune occasion nette. Nous on a manqué d'efficacité, Jibril Othman doit marquer un ou deux buts dans un match comme celui-là. On a été plus dangereux que l'adversaire mais dans la maîtrise du jeu on a été en difficulté, on a eu du mal à tenir le ballon. On a des joueurs qui doivent avancer car ils ont des qualités techniques indéniables comme Jules Mouton par exemple. Mais voilà, aujourd'hui le niveau s'élève, la densité et l'impact aussi. Il va falloir qu'ils prennent le pas. On a l'habitude de cette situation, on a connu ça avec Antoine Gauthier l'an passé au même moment mais il a réussi à passer le cap. Cela fait partie de la formation mais ça montre le boulot qu'il y a à effectuer dans la maîtrise du jeu en tout cas. On doit mieux faire que ce que l'on a montré ce dimanche.

Ce tournoi a répondu à nos attentes en termes de préparation. On est sur un tournoi de prépa avec les difficultés que cela comporte en termes d'effectif. Comme notre équipe pro reprenait ce week-end, beaucoup de jeunes étaient concernés par le groupe professionnel. On a dû faire face à un souci au poste de gardien de but. Entre les blessés et les joueurs réquisitionnés chez les pros, on a été forcé - mais ce n'était pas un réel souci pour nous - de jouer très jeune. Cela permet de montrer à nos 2005, ils étaient au moins 6 ou 7 dans le groupe avec les 2004, l'exigence attendue à ce niveau-là. Il faut aller un peu plus vite, il faut faire moins d'erreurs. Aujourd'hui on prend ce tournoi un peu comme un stage de prépa. cela permet de fédérer le groupe. Les conditions sont top, l'accueil est top. C'est vraiment un très bon tournoi, bien organisé avec de belles oppositions. On est vraiment satisfait de qu'on est venu chercher ici.

Le trophée de meilleur espoir décroché par Darnell Bile ? Darnell est un garçon à potentiel avec qui on avance. Je n'ai pas pour habitude de mettre en évidence des individualités parce qu'il y a déjà assez de mouvements autour des jeunes joueurs, ils n'ont pas besoin de ça. Il y a encore beaucoup de boulot. Il y a quelques années et vous étiez déjà là pour couvrir cette édition, Kamel Chergui avait remporté le titre de meilleur joueur du tournoi, ce n'est pas pour autant qu'il a fait la carrière qu'il aurait espérée même si j'aime beaucoup ce joueur. Darnell est un joueur à potentiel, c'est évident. On en est conscient mais il y a encore beaucoup de choses à travailler avec lui. Ce qui est sûr, c'est que c'est un attaquant qui avance bien. Je suis content de son tournoi, je le vois passer les étapes."

"Ligue 1 et Ligue 2 confondues, seul Bordeaux (48) a encaissé plus de buts en championnat en 2022 que St Etienne (39)" a souligné l'agence de statistiques sportives Opta après la défaite des Verts à Dijon et le nul et vierge des Girondins contre Valenciennes.

En 24 matches officiels disputés depuis le début de l'année toutes compétitions confondues (Coupe de France, L1, barrages, L2), l'ASSE a réussi à gader sa cage inviolée seulement 3 fois : à Angers le 26 janvier, contre Metz le 6 mars, à Lille le 11 mars.

"On fait un match très cohérent. Il faut qu’on inculque la culture de la gagne. Surtout à domicile" a déclaré le défenseur dijonnais Daniel Congré au Bien Public à l'issue de la victoire du DFCO contre l'ASSE. "Cela nous a d’ailleurs un peu piqué de voir autant de supporters de Saint-Etienne. On s’est dit qu’il ne fallait plus les entendre en fin de match et cela a été le cas donc c’est très bien."

Alors que la Pravda avait annoncé Mahdi Camara comme capitaine, c'est finalement Anthony Briançon qui a porté le brassard hier à Dijon. Selon la Pravda, le numéro 8 des Verts a refusé de reprendre un capitanat qu'il avait exercé sous les ordres de Claude Puel en match officiel mais aussi cet été lors des premiers matches de préparation de l'équipe de Laurent Batlles.

Comme le rapporte Le Bien Public, Omar Daf a commenté la victoire de ses protégés contre les Verts.

"On voulait prendre du plaisir et en donner. On ne peut pas produire ce jeu-là, ce spectacle-là si les joueurs n'adhèrent pas. Il a fallu beaucoup d'échanges, beaucoup d'entretiens avec eux, leur expliquer le projet de jeu, là où je voulais aller. On ne voulait surtout pas courir après le ballon. Il ne fallait pas laisser les Verts dans leur zone de confort, on est allé les agresser, les bousculer sur leurs premières relances. A partir du moment où on coupé les relais dans le coeur du jeu, cela nous a mis un peu plus en confiance. Mais ce qui nous a mis le plus en confiance, c'est notre humilité, la façon dont on a abordé ce match. Les joueurs ont mis beaucoup d'allant, sur chaque action offensive l'équipe a accompagné, on a attaqué à quatre, cinq, parfois six."

Comme le rapporte Le Progrès, Jimmy Giraudon a commenté la défaite des Verts à Dijon.

"C'est une période un peu délicate pour le club avec des arrivées et des départs à venir. Ce n’est pas la meilleure option pour le coach mais il n’a pas beaucoup de choix pour l’instant. Sur ce match, il y avait un manque d’envie. Des joueurs sont soi-disant sur le départ, je ne vais pas les accabler mais il faut vite que tout le monde se mette dans le bain car le club a des ambitions et les supporters ont des attentes.

C’était une rencontre compliquée, surtout en première période. Il n’y avait pas beaucoup de rythme et de mouvement. Ce n’est pas ce qu’on voulait faire. Au final, on a fait un non-match et Dijon mérite sa victoire et aurait même pu nous en mettre quatre, il n’y aurait rien eu à dire. Notre équipe se construit dans un système bien particulier que le coach souhaite mettre en place. Je ne suis pas inquiet pour la suite."

Vous avez raté l'inquiétante entame de championnat des Verts ? Le diffuseur de la rencontre beIN Sports vous propose un résumé vidéo d'une dizaine de minutes de la défaite des Verts à Dijon !

Peu d'ancien Verts ont disputé la première journée de L2.

Dans l'équipe de Valenciennes qui a obtenu le nul (0-0) à Bordeaux, Mathieu Debuchy a joué le match dans son intégralité en défense centrale.

La rencontre entre Quevilly Rouen et Rodez, s'est également terminée sur le score de 0-0.  Alpha Nelson Sissoko, latéral droit normand, a trouvé sur son côté Nassim Ouammou, le Ruthénois.

Arrivé à l'ASSE en provenance de l'ASC Yeggo, Sidy Sagna est resté à l'ASSE de janvier 2009 au 15 mars 2013. Après un long tour d'Europe, il fait son retour en France, en signant à l'AS Domerat, club de la banlieue de Montluçon, qui vient d'accéder au championnat de N3 et qui retrouvera donc l'équipe coachée par Razik Nedder, le samedi 22 octobre 2022 et le dimanche 19 mars 2023.  

Durant les 4 ans passé à l'ASSE, Sidy Sagna a disputé 101 rencontres avec la réserve de l'ASSE, entraînée par Jean-Philippe Primard, inscrivant 7 buts. Il a disputé 3 rencontres avec les pros de Christophe Galtier : 1 en Coupe de France (le 23 janvier 2013 contre Meaux) et 2 en Coupe de la Ligue (26 octobre 2010 contre Bordeaux et 9 novembre 2010 à Auxerre).

Après son départ de l'ASSE, Sidy Sagna a successivement joué :
- un an en Norvège, à Sogndal Fotball (2013),
- deux ans en Grèce, à l'Aris Salonique (2014-2016), 
- un an en France, à l'US Roye-Noyon
- un an au Portugal, au Clube Futebol Uniao ((2017-2018)
- un an en Géorgie, au FC Samtredia (2018)
- un an en Lituanie, au FK Panevezys (2019)
- trois ans en Moldavie, au FC Sfintul Gheorghe (2019-2022)

Selon la Pravda, les les Verts seraient sur le point de s'attacher les services de Lenny Pintor, actuellement sous contrat jusqu'en 2023 avec les vilains. Cet attaquant, qui fêtera vendredi prochain ses 22 ans, n'a joué que trois matches de N2 (pour autant de défaites) la saison passée avec les banlieusards. Les deux saisons précédentes, sous les ordres de Laurent Batlles, il a disputé en tout 31 matches de L2 (seulement 10 en tant que tituaire) lors de ses prêts à Troyes. Il en a profité pour claquer 7 pions pour l'Estac, soit un de plus que sous le maillot de l'équipe de France (28 sélections des U16 aux U20).

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : la réserve de l'ASSE a battu son homologue de Tottenham cet après-midi lors de son troisième et dernier match de poule du tournoi européen U21 de Ploufragan (Côtes d'Armor).

Anas Namri (numéro 21), qui avait déjà fait de bonnes prestations hier contre le Paris FC et ce matin contre Monaco, a inscrit l'unique but de la rencontre au coeur de la première mi-temps. Après que Jebryl Sahraoui a manqué de peu de faire le break après la pause, Nathan Deville a fait un bel arrêt sur une frappe enveloppée du droit d'un attaquant anglais sous les yeux de l'ancien scout francilien de l'ASSE Ludovic Paradinas et de son digne successeur Hamdane Karouni. On aura aussi noté la présence de Franck Tabanou, venu en voisin.

La compo : Deville - Khoutri, Kinunga, Makhloufi - Namri, Gabard (Gomez Mancini, 26') , J. Mouton, Guechi (Sahraoui, 35') , Bladi (Othman, 40') -  Bile (Seda Mfukumoko, 15'), Dabo.

Sainté jouera demain à 11h30 le match pour la 5e place contre Nice. Monaco, qui a sévèrement battu les Verts ce matin, jouera la finale du tournoi contre l'EAG, Mathis Mezaber ayant remporté 1-0 la "finale" du groupe B contre le Stade Rennais de son ancien coéquipier victorieux de la Gambardella Victor Petit.

La réaction de Razik Nedder :

"Je suis content pour les garçons car c'est un groupe qui fait des efforts. Dans ce domaine-là on n'a pas grand chose à leur reprocher. On a marqué, on a vraiment lutté pour préserver cet avantage. Je suis content que les garçons soient quand même récompensés. Maintenant, j'ai vu deux facettes de mon équipe. Une qui ne me plaît pas assez. Je trouve en effet que l'on a manqué de maîtrise et de technique. J'aime que mes équipes aient la maîtrise et un niveau technique au-dessus de la moyenne. Sur ce match, on a montré moins de choses que lors des deux premiers et pourtant cette fois on gagné. C'est le foot mais ce match contre les Spurs est le moins abouti en termes d'utilisation du ballon et de maîtrise technique. Je l'ai dit aux garçons, il y a du boulot car on est loin du football que j'aime.

La technique, la maîtrise du jeu, c'est vraiment notre cheval de bataille. On veut avoir le ballon mais là j'ai trouvé qu'on a fait un match un peu de baby-foot. Certes, en face ils ont mis beaucoup d'intensité, c'est le football anglais, ça tape dans les jambes, c'est agressif. Disons que ça a généré beaucoup de pertes de balle des deux côtés. On ne va pas se mentir, c'était un joli match dans l'intensité mais pas dans le jeu. J'ai vu l'autre facette de mon équipe qui me plaît plus : j'ai vu une vraie équipe, des mecs qui voulaient mouiller le maillot, qui voulaient refuser de finir derniers de cette poule. Cela me plaît car c'est nos valeurs mais ça ne suffira pas pour en faire des sportifs et des joueurs de haut niveau. On va continuer à travailler. J'aime quand mon équipe propose un football attrayant, sur ce dernier match ce n'était pas le cas."

Laurent Batlles s'est confié après la défaite à Dijon (2-1) :

"Quand vous rentrez dans un match de Ligue 2 BKT avec l’état d’esprit montré en première période, vous ne pouvez rien avoir. En seconde période, il y a eu plus de courses, plus d’envie, ça nous a permis de mettre un peu plus Dijon en difficulté bien qu'ils auraient pu inscrire un troisième but dès le retour de la pause. On a montré des choses intéressantes mais vous vous doutez bien que ce n’est pas suffisant. Il y a des choses à travailler, il faut le faire rapidement.

Quand vous êtes apathiques, quand vous ne courrez pas, vous ne pouvez pas gagner des matchs. D’autant plus avec une faiblesse technique qui ne nous permet pas de mettre la main sur la rencontre. J’ai vu des choses qui m’ont déplues ce soir. Je savais et je sais que cette première partie de compétition sera compliquée. On ne construit pas une équipe en un mois. Il faut maintenant se concentrer sur Nîmes. On a désormais six points de retard sur certaines équipes.

Ayman a beaucoup travaillé avec nous depuis le début de la préparation. Je l’ai trouvé assez déroutant. Il a provoqué. C’est ce qu’on attend, de l’insouciance. Louis Mouton est bien entré également. Bien sûr, il faut qu’ils s’aguerrissent mais c’est important de savoir que ces jeunes joueurs peuvent entrer dans la rotation. 

On est en Ligue 2 BKT. On va jouer ces matchs tous les week-ends. On ne pourra pas toujours poser notre jeu. Par moment, il faut changer de registre. C’est un premier match pour une équipe qui se construit. Il faut de la sérénité, de l’humilité. On en a manqué en première période. À ce niveau, vous le payez cash."

Pour sa première sur le banc stéphanois, Laurent Batlles espérait meilleur début. Il n'en est rien et les Verts ont concédé leur première défaite de la saison sur la pelouse de Gaston Gérard 2 buts à 1.

Alignés dans un 3-5-2 avec un duo Denis Bouanga - Jean- Philippe Krasso devant, et les 4 recrues Jimmy Giraudon, Anthony Briançon, Victor Lobry et Mathieu Cafaro, les Verts n'ont pas su entamer correctement la rencontre. Plusieurs fois pris de vitesse derrière et sauvés à 2 reprises par Etienne Green, ils ont concédé l'ouverture du score par Mickaël Le Bihan à la 29e minute après un cafouillage de Mickaël Nadé. Dix minutes plus tard, c'est Soumaré qui profitait d'un rebond sur Mahdi Camara du ballon renvoyé par Etienne Green sur une première frappe du même Le Bihan (2-0, 41e).

A la mi-temps, Louis Mouton et Ayman Aiki ont remplacé les toujours habituellement décevants Zaydou Youssouf et Yvann Maçon.

Le second acte n'a pas commencé bien mieux avec deux énormes occasions dijonnaises gâchées. Heureusement l'entrant de 17 ans, Ayman Aiki a profité d'une belle transversale de Denis Bouanga pour apposer un plat du pied en douceur qui rentra dans le petit filet de Reynet avec l'aide du poteau (2-1, 69e)

Les 20 dernières minutes n'ont pas permis aux Verts de revenir. Des Stéphanois sans inspiration et qui ont terminé à 10 après l'expulsion de Denis Bouanga à la 90e minute coupable d'avoir dit "vous êtes un zéro" à l'arbitre M.Lissorgue. Il sera donc suspendu pour la prochaine rencontre face à ses anciens coéquipiers nîmois.

Les Verts restent derniers de L2 avec -3 points.

Vous avez pu suivre ce match en direct sur notre forum : battue 3-0 par Monaco après s'être inclinée hier aux tirs au but contre le Paris FC, l'équipe réserve a perdu toute chance de remporter le tournoi européen U21 de Ploufragan avant même disputer cet après-midi à 15h30 son troisième et dernier match de poule contre Tottenham.

Suite à une mauvaise passe en retrait de Beres Owusu, le gardien Nathan Deville s'est fait expulser dès la 5e minute de jeu. Privé de deuxième gardien en Bretagne (Noah Raveyre et Nabil Ouennas ont été réquisitionnés par les pros, Boubacar Fall et Cédric Boustouler sont blessés), Razik Nedder a remplacé le défenseur central fautif par l'attaquant Doro Dabo pour que ce dernier joue dans les cages.

Loin de démériter en infériorité numérique, les Verts se sont montrés dangereux à tel point que Lucas Calodat a failli ouvrir le score suite à un joli déboulé côté gauche. Mais les Monégasques ont ouvert le score sur un contre rondement mené lors d'une première période marquée par les percussions du piston droit Anas Namri et du très tranchant Darnell Bile.

Sur un bon centre de ce dernier, Jibril Othman a raté une belle occase d'égalisation dix minutes après la pause. En souffrance lors du dernier quart d'heure, les Verts ont pris deux buts et l'addition aurait pu être encore plus lourde sans les deux belles parades d'un Daro Dobo qui nous a notamment gratifiés d'une horizontale digne d'un vrai gardien de métier.

Pour le match contre les Spurs, les organisateurs du tournoi autoriseront très probablement le méritant Nathan Deville a jouer malgré son carton rouge pris ce matin.

La compo : Deville (Dabo, 7’) - Mbemba (Nzuzi, 26’), Kinunga, Makhloufi – Namri, Gabard (c), Gomez-Mancini (Sahraoui, 26’), Njoya (Seda Mfukumoko, 26’), Calodat (Bladi, 35’)  - Bile, Othman.

La réaction de Razik Nedder :

"Le match est faussé dès la 5^e minute alors qu’on avait une bonne entame contre une belle équipe. On le sait, avec les moyens qu’ils ont, les Monégasques ont un bel effectif. Dans les premières minutes, on a le ballon plus qu’eux, on les met en difficulté. On les prive de ballons, ce qu’ils n’aiment pas trop. Sur une grosse erreur d’un de nos défenseurs centraux, notre gardien essaie de rattraper le coup et se fait expulser. Je suis énervé car ça arrive trop souvent que nos défenseurs centraux fassent des cadeaux. Je pense qu’on est encore loin du niveau attendu pour la réserve, j’en suis conscient. Le championnat de N3, on a encore beaucoup de boulot pour être prêts. En termes d’effectif, j’estime que notamment sur notre ligne défensive on est encore en difficulté.

Le match d’avant on avait déjà fait des cadeaux, des fautes bêtes face à un adversaire qui ne nous mettait pas en difficulté. Aujourd’hui ça change le match. On a le ballon et on se retrouve à dix, c’est lunaire ! Sur une passe en retrait, il faut de la technique, de la rigueur. C’est frustrant car à 0-0 on a encore les occasions les plus franches, on a encore le ballon. Dans le cœur du jeu et devant, on arrive à faire des choses. On a quand même cette capacité à bien jouer au football, à tenir le jeu. Il y a de la mobilité, on produit des choses intéressantes. C’est nous qui avons les occasions les plus franches sur la première mi-temps. Leur gardien fait des arrêts. Mais on se fait contrer à dix contre onze. Il y a cette capacité à gérer la profondeur, on ne le fait pas. Alors qu’on est en infériorité numérique, on se prend un but en contre. On continue dans les aberrations, c’est pas possible !

Je trouve qu’on fait une seconde mi-temps plutôt solide, cohérente. On a la balle du 1-1, on ne la met pas. Sur les dix dernières minutes ça a été dur. T’es en prépa, tu joues à dix contre onze pendant 45 minutes contre une équipe qui a des qualités. Forcément, ça a été un peu difficile en fin de match, on a un peu craqué. Mais on a cédé physiquement, je n’ai pas senti des garçons qui ont craqué mentalement. Tu sors d’un match comme ça, t’es forcément agacé car on donne tout à notre adversaire. Je n’ai pas vu un adversaire qui nous a surclassés, c’est nous qui faisons des cadeaux. Il va falloir vite gommer ça car c’est aussi ce qui va se passer en N3, l’adversaire te sanctionne à chaque fois que tu fais un cadeau."

"L'AS Saint-Etienne reçoit Dijon ce samedi" a-t-on appris ce matin en écoutant France Info. Si la rencontre démarrera en fait à 15h00 à Gaston-Gérard, il y aura beaucoup de supporters stéphanois dans l'antre de Dijon, pas seulement les 450 autorisés à prendre place dans le parcage. "Ce samedi, les maillots verts devaient pulluler dans les travées de Gaston-Gérard, où 10 000 spectateurs sont attendus" selon Le Bien Public.

Selon la dernière édition de la Pravda, seulement 3 200 supporters stéphanois ont pris leur abonnement pour la nouvelle saison alors qu'ils étaient déjà plus de 10 000 à la même période la saison passée. A titre de comparaison, on apprend aujourd'hui dans Corse-Matin que Bastia a déjà dépassé la barre des 4 500 abonnements dans un stade de Furiani d'une capacité de 16 000 places.