Jeune Afrique a mis à l'honneur hier celui que les anciens considèrent comme le meilleur joueur de l'histoitre de l'ASSE avec Rachid Mekhloufi : Salif Keita. L'hebdomadaire rappelle aussi bien les conditions de sa rocambolesque arrivée que les raisons financières de son départ. Extraits.

"Au Mali, en ce chaud mois de septembre 1967, un jeune joueur de 20 ans prépare discrètement ses affaires pour s’offrir une escapade en France, contre l’avis des dirigeants du Real Bamako. Salif fils d’un camionneur, est déjà considéré comme une star locale, et peut-être même comme le meilleur footballeur de l’histoire de son jeune pays, alors indépendant depuis seulement sept ans.

À une époque où les informations sur le football africain arrivaient au compte-gouttes sur le Vieux Continent, Keita peut compter sur un Libanais installé à Bamako, accessoirement supporter inconditionnel de l’AS Saint-Étienne, pour faire sa promotion. Charles Dagher, c’est son nom, a ses entrées dans le club forézien et finit par convaincre Roger Rocher, le président des Verts, pourtant réputé proche de ses sous, de payer un billet d’avion au prodige malien.

Prudent, Keita passe par le Nigeria puis par Monrovia, la capitale du Liberia, pour éviter de se faire reconnaître par un employé de l’aéroport de Bamako. « À cette époque, il était très compliqué pour un Africain de venir en Europe. D’ailleurs, mes dirigeants ne voulaient pas que je parte », rappelle-t-il. À Monrovia, il se fait voler tous ses effets personnels, à l’exception de ce précieux billet d’avion. Mais la suite de son périple est digne d’une comédie.

Alors que l’appareil doit atterrir à l’aéroport du Bourget, où l’attendent les dirigeants stéphanois, un épais brouillard oblige le pilote à poser son avion à Orly, au sud de Paris. Livré à lui-même, sans un sou en poche, Keita hèle premier taxi qu’il aperçoit et lui demande de le conduire à « Geoffroy-Guichard, Saint-Étienne», à 500 km de là. Roger Rocher règle la facture de plus de 100 francs – une petite fortune à l’époque – en se disant que ce jeune footballeur commence à lui coûter cher.

Mais la suite ne fera pas regretter au président des Verts ces menus investissements. L’entraîneur de l’ASSE, Albert Batteux, couvre d’éloges le jeune attaquant, et Keita, qui joue d’abord avec l’équipe juniors puis avec la réserve, empile les buts. En novembre 1967, pour ses débuts en Division 1, il marque contre Monaco. L’histoire passionnelle entre Saint-Étienne et celui que l’on surnomme désormais la « Panthère Noire » vient de débuter.

« Cela n’a pas été facile au début. J‘étais jeune, il fallait que je m’adapte au climat, à la nourriture, au football français », confie-t-il aujourd’hui. Malgré son indéniable talent, Keita doit patienter avant de signer son premier contrat professionnel, et son salaire fera longtemps partie des plus modestes de l’effectif stéphanois.

Après avoir remporté trois fois le championnat (1968, 1969 et 1970), deux fois la Coupe de France, Keita, lassé de ne pas être considéré à sa juste valeur par Roger Rocher, décide de quitter Saint-Étienne pour rejoindre Anderlecht en Belgique. Rocher saute dans un avion pour Bamako, où le Malien passe ses vacances et réussit à convaincre le footballeur de rester deux saisons supplémentaires – lors de la première d’entre elles, Keita inscrit 42 buts.

Mais le profond différend financier qui l’oppose à son président se conclut par un inévitable clash : Keita s’engage avec l’OM, le grand rival de Saint-Étienne au début des années 1970. Fou de rage, Roger Rocher porte l’affaire sur le terrain juridique et parvient à le faire suspendre pour six mois. Las, Rocher n’imagine pas qu’à l’occasion d’un Marseille–Saint-Étienne (3-1), devenu légendaire depuis , Keita inscrit un doublé face à son ancienne équipe. Il se précipite alors vers la tribune où est installé le président stéphanois et lui adresse un bras d’honneur."

Condamné en 2014 par le tribunal correctionnel de Lyon à trois mois de prison avec sursis et 2 000 euros d'amende pour avoir piraté les messageries de plusieurs responsables stéphanois (dont Nanard, Roro et Galette), Didier Lacombe vient d'être nommé entraîneur des U13 de l'ES Veauche. A cette occasion, l'ancien directeur juridique de l'ASSE (de 1998 à 2011) s'est confié sur le site officiel de l'ex-club de Dylan Chambost, Etienne Green, Baptiste Gabard et Louis Mouton. Extraits.

"Mon fils, qui joue en U13, souhaitait se remettre en question et pouvoir évoluer dans un club offrant la possibilité de jouer au niveau régional dans les équipes à 11. Certains de ses copains jouent déjà à l’ESV, je connais le coach Micka Pontal et Jeannot Dees depuis de nombreuses années, je n’entends que du bien de l’ESV et j’ai toujours eu des échanges de qualité avec les différents coaches que j’ai pu croisé au cours de ces dernières saisons, lorsque je m’occupais des petits à l’A Saint-Just Saint-Rambert. 

Dans ma profession d’avocat, je n’interviens pratiquement que dans l’environnement du sport et plus particulièrement du football. Je suis également membre du comité directeur de l’UNECATEF, qui est le syndicat des entraineurs. Au niveau de la FFF j’interviens dans la commission des agents. Au niveau de la LFP, je préside la commission paritaire de la charte du football professionnel et au niveau de la LauraFoot, je suis membre de la commission du statut des éducateurs et entraineurs. Mais le plus intéressant : c’est d’être sur le terrain avec les enfants !"

L'Est-Eclair fait aujourd'hui un point sur l'effectif troyen. Extraits.

"Si Jessy Moulin reste à Troyes, le poste de gardien est pourvu. Gauthier Gallon n’a peut-être pas encore retrouvé la baraka de la saison dernière. Dimanche, il n’a pas dégagé une grande sérénité dans les sorties aériennes contre Montpellier. Mais le Nîmois reste une valeur sûre de notre Ligue 1. Moulin, à qui l’on prête l’envie de rentrer dans le Forez, assure n’avoir aucun contact avec les dirigeants stéphanois. Jessy Moulin est une belle alternative à Gallon même si, on le sait, les deux hommes ne sont pas les meilleurs amis du monde.

Au milieu, l’Estac, avec Kouamé et Tardieu, est armée. Sauf en cas de pépin. Chavalerin peut dépanner, Mazou-Sacko aussi. Il faudrait pourtant un joueur d’impact capable de concurrencer Florian Tardieu, le pousser à donner son meilleur. Bruno Irles aurait aimé pouvoir faire venir l’excellent milieu grenat Boubacar Traoré (20 ans). Mais il est très convoité, par des clubs anglais notamment, et le FC Metz est gourmand.

Xavier Chavalerin a prouvé la saison dernière qu’il avait le coffre pour tenir l’un des deux postes de milieu offensif, en soutien de l’attaquant. Mais il est irrégulier. Tristan Dingomé, qui sera rétabli dans une dizaine de jours, peut-il être une solution ? Ses relations, fraîches, avec Bruno Irles, ne nous rendent pas très optimistes.

Il y a 8 jours, avant la signature d’Ugbo, on se disait que le chantier prioritaire était l'attaque. Mais Mama Baldé a surpris dimanche contre Montpellier. Voire épaté. Il a été très remuant, face il est vrai à deux défenseurs à la dérive, Falaye Sacko et Mamadou Sakho. Avec un Ugbo en forme, voire un Touzghar en complément (s’il a envie de rester et de s’impliquer), l’Estac a des solutions. Le club va pourtant chercher une autre opportunité dans un secteur où les pépites coûtent cher."

Marwan Ouroui (19 ans), était arrivé à l'ASSE à l'âge de 11 ans en provenance de l'Olympique de Saint-Etienne où il avait fait ses premiers pas de footballeur.
 Il avait intégré le centre de formation en 2014 et n'avait pas été conservé, en juin 2021, à l'issue de sa première année U19. Il était alors parti à Andrézieux-Bouthéon pour sa deuxième année U19 (2021-2022).
Le site de l'UD Logroñés nous apprend qu'il vient d'intégrer ce club basé à Logroño, ville située au sud de Bilbao. C'est un tout jeune club de Liga2, fondé en 2009, faisant suite à la disparition du CD Logroñés. Marwan Ouroui figurera dans le groupe Promesas, sorte de post-formation.

Sur son compte twitter, Jacques Vendroux avait déniché le 31 juillet à Largentière (sud de l'Ardèche) un salon de coiffure avec une déco 100% ASSE tenu par le septuagénaire Christian Brioude. Ce dernier se confie aujourd'hui au Progrès. Extraits.

"C’est par hasard que j’ai découvert cette équipe. J’avais 8 ans, et je lisais le journal que mon père achetait tous les jours à Aubagne. Je suis tombé sur un article sur les Verts et les exploits d’un certain Rachid Mekhloufi. Allez savoir pourquoi, je suis tombé fan de ce footballeur et du club. Dès que j’ai eu 17 ans, avec des copains du coin, on est monté au stade Geoffroy Guichard.

C'était en octobre 1969, pour le match retour contre le Bayern. C’était la folie. Je me trouvais contre les barrières quand le ballon a atterri dans mes bras. Sepp Maier, le gardien du Bayern, me faisait des signes mais je prenais mon temps. Il a ensuite craché dans ma direction. Un vieux monsieur, à côté de moi, ulcéré par le geste, lui a lancé sa casquette. J’ai dit à ce monsieur, "et votre casquette alors ?" Le vieux m’a répondu "j’en ai d’autres."

"Aucun d’eux ne fait partie des plans du club" déclarait il y a deux mois le coordinateur sportif du SCO Laurent Boissier au sujet de Paul Bernardoni, Sada Thioub et Loïs Diony. Dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest, l'entraîneur angevin Gérald Baticle explique pourquoi il a titularisé les anciens Verts contre Nantes lors de la première journée de L1.

"La clé, c’est comment revient le joueur. Avec l’intention de partir, se préparer sans plus ou avec un état d’esprit conquérant ? C’est ce qui s’est passé pour eux. Ils ont fait une super préparation. Je leur ai fait comprendre qu’ils avaient beaucoup de choses à me prouver, parce qu’ils ne partaient pas dans les plans de départ.

Paul était à fond. Loïs et Sada aussi, mais avec du poids en trop. Il faut être pro et ça ne l’était pas. Je ne supporte pas ça. Je leur ai tout de suite souligné, et depuis ils ont fait des efforts. Sada était annoncé à Sochaux mais quand on a fait l’entretien, il me dit qu’il ne veut pas y aller. J’avais ma réponse. Et il est venu avec nous en stage, car il a montré de la qualité et un bon état d’esprit. Je les ai reçus individuellement, pour leur dire que c’était bien, ce qu’ils faisaient.

Ils sont revenus dans la concurrence avec les joueurs, et c’est le terrain qui parle. J’ai vu de l’adhésion à la méthode, de l’écoute, de la participation dans la vie de groupe. Tout ça compte pour moi. J'ai beaucoup observé pendant 10 jours. Pendant mes vacances, j’essaie de me nettoyer l’esprit et d’arriver avec des yeux neufs. Et je suis ouvert aux changements de niveau. Je n’aime pas avoir d’idée préconçue et je ne les enferme pas, car le SCO les a engagés et je respecte les contrats. Après, c’est aux joueurs de me prouver.

Si demain il y a meilleur qu’eux ou qu’ils s’endorment, ils en sortiront. C’est valable pour tous. Chaque jour, le terrain me parle, et il peut me dire des choses différentes d’une semaine sur l’autre. Ce qui ne m’intéresse pas, ce sont des joueurs qui ont passé 22-23 ans, qui ont peu joué les saisons précédentes et qui repartent pour se contenter d’un temps de jeu faible. Ça n’a pas de sens.

Aujourd’hui, le bon de sortie pour Sada et Loïs n’est pas valable car j’ai besoin d’eux. Mais ils le savent : Abdallah Sima va revenir, Sofiane Boufal aussi, et possiblement un attaquant de l’extérieur. Paul, c’est différent. Il garde son bon de sortie car ça fait une grosse masse salariale pour deux gardiens. Mais quand vous avez gagné votre place, il faut trouver un gros club pour avoir envie de partir."

A l'instar des pros (en barrage contre l'AJ Auxerre) et des réservistes (contre le Paris FC et l'OGC Nice au tournoi européen U21 de Ploufragan), les U19 ont échoué aux tirs au but avant-hier dans le Maine-et-Loire face au Havre Athletic Club lors du tournoi Carisport après avoir dominé 1-0 dans la matinée le Stade Malherbe de Caen et fait deux matches nuls et vierge la veille contre Dijon et Rennes. Mais comme l'avait déjà fait Ouest-France il y a trois jours, Le Courrier de l'Ouest préfère mettre aujourd'hui en exergue la belle expérience humaine vécue par les protégés de Jean-Luc Dogon plutôt que leur 6e place (sur 12 équipes) d'un tournoi remporté par les Canaris, champions de France en titre.

"Les footballeurs U19 de l’Association Sportive Saint-Etienne ont passé quatre jours à Beaupréau dans le cadre de la 30^e édition du tournoi Carisport, ce week-end. La section de Beaupréau a pris pour habitude d’emmener les jeunes footballeurs visiter Le Point du jour, un pôle des Etablissements Saint-Martin qui réunit des personnes en situation de handicap. Vendredi après-midi, la délégation stéphanoise s’y est déplacée. « Par petits groupes, les joueurs de Saint-Etienne ont pu visiter la structure, guidés par les adultes en situation de handicap. Ils ont participé à différents ateliers sportifs (basket, tir à l’arc, ping-pong…) avec du matériel sportif qui a été financé par la commission « dons » de Carisport.

Cette année, ce sont deux vélos d’appartement connectés qui ont été financés et remis aux résidents » rapportent les organisateurs du tournoi. « Pour ces jeunes joueurs, cette visite et ce contact avec ce public sont très enrichissants. Au-delà de l’aspect sportif, ce week-end leur permet de découvrir d’autres situations que celles qu’ils vivent au quotidien. À travers les divers ateliers, ils oublient rapidement les différences. Reconnaître son handicap afin de le faire oublier aux autres, c’est la leçon que nous donnent ces personnes quand on les côtoie ».

Yvan Bonnemain, bientôt 20 ans, n'avait pas été conservé à l'issue de son année U19 à l'ASSE. Celui qui était arrivé à l'ASSE en 2014, à l'âge de 12 ans, en provenance de l'Olympique de Saint-Etienne, avait alors signé à Andrézieux-Bouthéon FC. Le site de l'Entente Crest-Aouste, club dromois de régional 2, annonce son arrivée en ses rangs.
Jean-Pierre Roubat, le père de Clément Roubat, ancien du centre de formation de l'ASSE, est un dirigeant emblématique de ce club.

Yvan Bonnemain, milieu offensif, y est décrit comme un joueur "rapide, vif, disposant d’une grosse VMA avec une très bonne capacité d’élimination."

Gilbert Ravanello évoque dans la dernière édition rhodanienne du Progrès le fameux derby que les Verts avaient gagné 7-1 en banlieue 4 jours après avoir renversé le Bayern.

"Le mercredi on va voir ASSE-Bayern. Notre entraîneur Aimé Mignot nous dit "c’est bon les gars, les Verts ont tout donné, et dimanche on va les bouffer". Et là on prend 7-1, je vis le pire souvenir à Gerland, dans un derby, difficile à digérer. Le stade était plein. Ils étaient sur un nuage, avec Bosquier, Herbin, Jacquet, Polny, Keita, Revelli, Bereta. On avait une bonne équipe, mais Fleury Di Nallo ne jouait pas."

L'ancien défenseur central des vilains oublie de dire qu'il avait permis aux Verts de faire le break en marquant contre son camp lors de ce match marqué par les doublés de Hervé Revelli et de Salif Keita ainsi que par les buts de Jean-Michel Larqué et Georges Polny.

Bon nombre d'anciens Verts étaient concernés par la reprise du championnat de L1.
Pour l'ouverture, samedi, les Strasbourgeois de Ronaël Pierre-Gabriel (remplacé à la mi-temps) recevaient les Monégasques de Ruben Aguilar qui l'ont certes emporté (1-2) mais qui ont bien failli être rattrapés dans une fin de match haletante où Nübel et la VAR ont frustré les Alsaciens.
Un peu plus tard, les Qataris de Christophe Galtier ont pris leur pied à Montpied en l'emportant 5-0 devant des Auvergnats impuissants.
Hier, les Toulousains de Philippe Montanier ont été tenus en échec par Nice (1-1).
Les Brestois de Franck Honorat ont donné du fil à retordre à Lens. Dominés pendant une heure, les Brestois se sont relancés sur un tir dévié et un penalty, mais trop tard pour renverser une solide équipe de Lens (3-2).
Face à une formation troyenne toujours joueuse et dangereuse, Montpellier, où Wahbi Khazri était titulaire, a profité de la très belle forme de son gardien pour ne pas concéder plus de deux buts et remporter une première victoire (3-2) en L1 depuis mars. Jessy Moulin était sur le banc des Aubois. Quant à Arnaud Nordin, blessé, il n'était pas sur la feuille de match. 
Les Dogues lillois ont fait un début tonituant, menant 2-0 au bout de deux minutes. Le sursaut d'orgueil auxerrois en seconde mi-temps n'a pas suffi face à une équipe du LOSC bien trop en jambes grâce notamment à un Rémy Cabella auteur d'une superbe prestation avec deux passes décisives (4-1). Jonathan Bamba a cédé sa place dans les ultimes minutes.
Angers où Paul Bernardoni, Sada Thioub et Loïs Diony (tous deux remplacés à la 63ème) étaient titulaires a concédé le nul (0-0) à domicile contre Nantes. 
Dans le derby breton, Lorient s'est imposé à Rennes (0-1). Léo Petrot a assisté à cette victoire depuis le banc de touche.
Pour la première de l'ère Tudor, les recrues marseillaises ont brillé et Reims, (coaché par Oscar Garcia) réputé pour sa solidité, a pris l'eau et n'a été que trop tardivement dangereux (4-1). Dimitri Payet est rentré à la 78ème minute, sous les ovations, à la place de Gerson.

Le déplacement des supporters stéphanois est autoristé pour la 3e journée de L2 à Quevilly. L'ASSE a communiqué sur le déplacement de ses supporters au stade Robert Diochon pour le match de lundi prochain :

"Les supporters stéphanois se déplaçant à bord de bus et de minibus devront se présenter à un point de rendez-vous fixé prochainement pas les autorités où leur seront remis leurs billets. Ils seront ensuite escortés jusqu’au stade pour assister à la rencontre.

Un quota de contremarques sera mis en vente sur la billetterie en ligne officielle demain, mardi 9 août à 9h, pour les abonnés et membres Premium. Les membres Fans et le grand public auront la possibilité d’acheter des contremarques dès mercredi 10 août, à partir de 9h. Ces contremarques sont au prix unique de 5€.

L’ensemble des ventes sur la billetterie en ligne fermera ce vendredi 12 août à 15h. Aucune place ne sera vendue le jour du match. Nous conseillons à l’ensemble des supporters des Verts se déplaçant en véhicules particuliers de se garer au parking du Zénith (44 Avenue des Canadiens, Le Grand-Quevilly), puis de se rendre au stade à pied."

Revigoré après son prêt raté à Saint-Etienne (0 but en 7 matchs de L1 en février-mars 2021), Anthony Modeste va signer au Borussia Dortmund comme le rapporte le journaliste de la Sky spécialisé sur le club jaune et noir Sven Westerschulze.

Buteur à 23 reprises la saison dernière avec son club de Cologne, Modeste va tenter de faire oublier la recrue française formée à Auxerre Sébastien Haller, opéré d'une tumeur aux testicules.

Update #Modeste: arrived at the medical ✅ #BVB @SkySportNews @Sky_Jesco pic.twitter.com/ThxEhRp0yu

— Sven Westerschulze (@westsven) August 8, 2022

Le site italien calcionapoli nous apprend que Christ N'Gongar, qui n'a pas été conservé en juin dernier au centre de formation de l'ASSE a fait un essai, début juin, au Napoli, le club de Faouzi Ghoulam.
Malheureusement pour lui, cet essai n'a pas été concluant. Mais ce fut néanmoins une belle expérience pour le defenseur central de 18 ans, arrivé à l'ASSE en 2016 en provenance de Firminy : "J'ai passé une super semaine à Naples. J'ai été très bien accueilli par le club, le staff et les joueurs. Côté sport, j'ai aimé le style de jeu de l'équipe qui correspond  à ma façon de jouer et d'apprendre le jeu. Je pense que j'étais au niveau des joueurs de l'effectif, mais le club a donné une réponse négative sur mon essai à mon agent. En tous cas, je tiens à remercier Napoli de m'avoir donné l'opportunité d'essayer de montrer ce dont je suis capable. Merci à tous pour l'accueil chaleureux." 

Encore un coup des ultras ? Le Dauphiné Libéré nous apprend ce lundi que Romeyer a pris feu depuis trois jours. Non, il ne s'agit pas de Roland mais de la commune de la Drôme portant le même nom que le président du directoire stéphanois. Ça ne s'invente pas, cette commune est traversée par la montagne de Glandasse... D'après nos informations, pas d'incendie à signaler du côté de Caiazzo, commune de la province de Caserte dans la région Campanie en Italie...

Bafé Gomis, qui avait fêté la veille ses 37 ans, a marqué hier l'unique but de la victoire de Galatasaray sur le terrain d'Antalyaspor lors de la première journée de la nouvelle saison de L1 turque. Entré en jeu à la 89e, l'ancien attaquant stéphanois a claqué la minute suivante d'un plat du pied droit parfaitement ajusté le 250e pion de sa carrière en première division. Reste à savoir quand l'ASSE arrivera à sortir à nouveau un buteur de ce niveau !

Gomis Safkan golcü #Galatasaray pic.twitter.com/tV6bFV6Rt6

— Uğur ŞENTÜRK (@ugurrsenturkk) August 8, 2022

Interviewé hier dans la Pravda, l'ex-arbitre Tony Chapron considère que Sainté-Lyon est le match le plus difficile à arbitrer : "Le derby Lyon-Saint-Etienne. Il y a tout. Les supporters, les dirigeants, c'est explosif. Pour le coup, il y a une vraie agressivité. Je crois qu'ils se montent tous un peu le bourrichon. J'ai eu le droit au tacle de Tolisso sur Lemoine, c'était d'une violence incroyable".

Rappelons au passage que la Ligue qu'on a bien raison d'aduler n'avait infligé que 2 matchs de suspension au vilain malgré la violence folle de son geste.

"Avec cinq autres supporters, Yves Maneval est à l’origine de la création des Magic Fans. Durant quatre années jusqu’à la saison 1995, il va en être une des chevilles ouvrière" souligne aujourd'hui Le Dauphiné Libéré. Grand collectionneur et archiviste de tout ce qui a trait à l'ASSE, ce triple vainqueur du marathon de l'Ardèche s'est confié au quotidien régional. Extraits.

"Dans les années 80, j'ai organisé des pèlerinages au Chaudron en famille. Puis nous avons voulu nous structurer. Avec des déplacements en bus. Mais ce n’était pas rentable. En discutant avec d’autres supporters est venu l’idée de créer un vrai groupe de supporters indépendants. C’était une belle période. Notre local était à côté du stade.

Les joueurs ne s’entraînaient pas encore à l’Etrat mais sur le terrain annexe. Il y avait une vraie proximité avec eux. Des gars sympas. Étienne Mendy m’avait même donné son maillot. Mais j’avais une préférence pour Patrick Guillou qui, avant d’être joueur, était dans le kop. Il était toujours là pour nous apporter un pack de bières ou des choses à grignoter lorsque nous préparions les tifos dans notre local. 

Je ne me reconnaîs plus trop dans les supporters actuels et les agissements de la saison dernière. En début d’année avec les anciens, nous avons même organisé une réunion avec notamment les Greens Angels. Afin de se recentrer sur l’équipe, oublier les attaques contre les dirigeants. Sans grand résultat. Même à l’étage inférieur, je reste fidèle. En L2, les matches sont souvent le samedi après-midi et pour moi c'est plus simple de faire le déplacement."

Guère aidé par sa catastrophique défense, Paul Bernardoni avait encaissé 40 pions en 22 matches disputés avec l'ASSE. Il avait réussi à garder sa verte cage inviolée seulement 3 fois : à... Angers, contre Metz et à Lille. Redevenu gardien n°1 au SCO, le natif d'Evry a été impérial hier contre Nantes et a réussi une clean sheet lors de cette 1ère journée de L1.

Auteur notamment de deux parades décisives face à Ludovic Blas, l'ancien portier de Pascal Dupraz a permis à son équipe de faire un match nul et vierge contre les Canaris. "Il faut féliciter les deux gardiens. Paul Bernardoni et Alban Lafont ont mis la barre très haute. Ils ont fait des arrêts impressionnants" a souligné Antoine Kombouaré en conférence de presse.

Dans Paris-Normandie, l'entraîneur du Paris FC Thierry Laurey revient sur la victoire (2-1) de ses protégés contre QRM, prochain adversaire des Verts (dans une semaine à Robert-Diochon).

"Il ne faut pas oublier le niveau de Quevilly-Rouen. Quand tu vois le profil de cette formation, elle va en embêter plus d'un. On fera les comptes à la fin, je ne suis pas devin, mais ils ont des joueurs de vitesse devant, des garçons virevoltants... ça trace quoi ! C'est pour ça qu'on ne peut pas dire qu'on a fait un mauvais match. Avec un peu plus de lucidité, ils auraient pu marquer en première mi-temps et ils ont eu la balle du 2-2 en fin de match."

Dans un entretien accordé à Objectif Gard juste avant le piètre match nul entre Sainté et Nîmes, l'ancien défenseur des Verts et des Crocodiles Daniel Sanlaville est revenu sur la fameuse rencontre qui avait opposé les deux clubs dans le Chaudron huit jours avant la finale de Coupe d'Europe des Clubs Champions à Glasgow. Extraits.

"Le Bayern Munich n'a pas payé les Crocodiles pour casser du Vert, comme une rumeur l’affirmait.  J’étais le capitaine de Nîmes ce jour-là. Il y a beaucoup de choses à expliquer sur ce match. D’abord Saint-Étienne n’avait pas l’habitude d’être mené au score et c’est nous qui marquons en premier. Ensuite, entre l’Argentin Piazza et notre Brésilien Luizinho ce n’était pas le grand amour. Le Nîmois faisait des misères aux défenseurs stéphanois, il y a eu quelques règlements de comptes entre eux mais pas plus.

Nous avons ouvert le score mais Patrick Revelli a obtenu un penalty imaginaire. Saint-Étienne marque un premier puis un deuxième but sur l’engagement. À partir de là, ils ont commencé à durcir le jeu. Je veux bien que l’on dise qu’à Nîmes nous étions des assassins mais c’est faux. Il y a eu plus de Nîmois blessés par les autres clubs que le contraire. Quant aux Stéphanois ce n’étaient pas des saints non plus. Piazza, Janvion il fallait se les faire, quant à Synaeghel et Santini, c’était toujours des coups en douce.

Après un match à Nantes, un journaliste avait écrit en parlant de nous : « Les voyous du football français ». Lui, il n’a jamais remis les pieds à Jean-Bouin. Robert Herbin, l’entraîneur de Saint-Étienne, nous avait traité d’assassins. C’est vrai que le geste de Mathieu sur Farison est incompréhensible. Quand on est footballeur professionnel, on peut aussi se tromper comme Luizinho sur Synaeghel. On ne voulait plus jouer de peur de blesser un troisième stéphanois.  Après la rencontre, notre bus a été accompagné par la police jusqu’à Saint-Chamond."

Patrick Guillou revient aujourd'hui dans Le Progrès sur le triste match nul des Verts contre les Crocodiles. Extraits.

"La rencontre face à Nîmes ne reflète que le niveau général de l’équipe actuelle : faible ! Et c’est un doux euphémisme ! Jeu d’ultra-possession stérile. Touches de balle superflues empêchant de mettre du rythme, défenseurs qui ne remontent pas sur une passe en retrait de l’adversaire et manque de compacité du bloc. Joueurs trop souvent sur la pointe des pieds dans les duels et la prise de risque. Manque de justesse, déchets techniques colossaux, faiblesses dans l’intelligence de jeu et le placement (...) Les attaques placées sont souvent issues du même moule. Jeu de position, à toi à moi, passes latérales, zéro mouvement, zéro prise de risque et aucun changement de rythme dans la zone de vérité. Absence de créativité face à un adversaire positionné en bloc bas."

Selon Le Progrès, "Charles Abi intéresse Valenciennes et Arouca (Portugal) sous forme de prêt et ne rentre pas dans les plans de Laurent Batlles (...) Le board ligérien travaille avec une volonté : valider une à deux recrues offensives avant le déplacement à Quevilly. Yoann Touzghar pourrait être l’une d’elles, dans un rôle de remplaçant voire même de titulaire, malgré ses 35 ans, en fonction des opportunités. Concernant Gaëtan Charbonnier, la chose n’en serait qu’au stade de la rumeur. Une rumeur qui plairait toutefois au club stéphanois."

Alors que Yoann Touzghar est resté sur le banc lors de la défaite de l'Estac à la Mosson, Gaëtan Charbonnier était titulaire à Pierre-Mauroy. Il a d'ailleurs sauvé l'honneur d'Auxerre en fin de match.

Le LOSC n'a fait qu'une bouchée de l'AJA (4-1) ce dimanche grâce à un excellent Rémy Cabella, qui a délivré deux passes décisives. Jonathan Bamba a lui aussi fait un assit sur le 4e but des Dogues.

C'est ce qu'affime Tony Chapron dans une interview publiée ce matin par la Pravda :

"Le plus pénible ? Wahbi Khazri et Yannick Cahuzac, ex-aequo. Est-ce que ça m'incite à siffler plus ? Oui. Imaginez que votre voisin, tous les dimanches, à 6 heures, perce des trous, et qu'à 10 heures, il vous dise : Tu n'aurais pas du café ? Vous n'allez pas lui dire : Oui, viens, entre. C'est pareil sur le terrain. Le mec qui vous casse les pieds, vous êtes moins sympa avec lui."

Pour la première journée du championnat du Portugal, le Famalico de Zaydou Youssouf s'est incliné 0-2 à Estoril.

Remplaçant, le Z est rentré à la 76ème minute du match alors que le score était déja de 2-0. Malgré 9 minutes d'arrêt de jeu, Famalico n'a pas pu réduire l'écart.

Mohamed Ali Diadie (17 ans) vient de s'engager avec le Stade de Reims.
Ce nom n'évoque pas peut-être un grand souvenir car ce joueur, international U20 mauritanien, n'a fait qu'un passage très éphémère à l'ASSE.
Arrivé au centre de formation en juillet 2019 en provenance du SFC Neuilly sur Marne, il n'y est resté qu'une année puisque il en a été renvoyé un an après, en août 2020, suite à une lamentable affaire de bizutage à l'Etrat qui se serait déroulée le soir de la finale de la Coupe de France opposant le PSG à l'ASSE
. La Direction de l'ASSE n'avait pas démenti les faits dans le communiqué publié le 1er août 2020 : 
"L’AS Saint-Étienne a été informée de faits inacceptables qui se seraient produits au sein de son centre de formation la semaine dernière.
Quatrième meilleur centre de formation selon le dernier classement de la FFF, le club ne peut tolérer des actes inappropriés et contraires aux valeurs inscrites dans son projet sportif d’excellence permettant à de nombreux jeunes joueurs d’intégrer le groupe professionnel.
Deux pensionnaires ont ainsi été convoqués à un entretien préalable à une éventuelle sanction et mis à pied à titre conservatoire. Un troisième a fait l’objet d’une exclusion temporaire. Devant la gravité supposée des incidents qui lui ont été rapportés, l’ASSE a également déposé plainte. 
Le club est prêt à collaborer avec les autorités afin de déterminer précisément toutes les responsabilités."

Durant la seule saison 2019-2020, arrêtée au bout de 18 journées pour cause de confinement. qu'il avait effectuée à l'ASSE, Mohamed Ali Diadie avait participé à 14 rencontres avec les U18 régionaux de Sylvain Gibert. 
Après son renvoi de l'ASSE, il avait effectué la saison 2020-2021 au Torcy PVMF (Torcy Paris Vallée de la Marne Football US) en U17 nationaux.
Il avait en août 2021 signé à l'US Dunkerque avant donc de rebondir au Stade de Reims et de justifier peut-être les louanges que Wandifa Diadiou, son entraîneur, en U13 à Neuilly-sur-Marne,  lui adressait en juin 2016.

Mohamed Ali Diadie s'était illustré au tournoi de Plomelin 2017, disputé avec l'ASSE, au cours duquel il avait inscrit 6 buts et délivré 3 passes décisives. 

Midi Libre a recueilli la réaction de l'entraîneur nîmois Nicolas Usaï suite au match nul entre les Verts et les Crocos.

"Il faut voir le verre à moitié plein. On a été solide défensivement et on ouvre notre compteur. Ce nul est mérité. L'idée, c'était d'aspirer les Stéphanois. On savait très bien qu'ils auraient la maîtrise du ballon et on voulait utiliser les espaces dans leur dos. On l'a fait quelquefois mais pas assez. On a penché à droite et trop rarement renversé le jeu pour exploiter côté gauche la vitesse et la percussion d'Eliasson, qui a été sevré de ballons et bloqué de la bonne façon. On aurait dû avoir plus de maîtrise dans nos projections, notamment dans les 25 dernières minutes, pour se créer plus de situations. J'aurais aimé plus de justesse dans les remises et dans le jeu intérieur pour mettre les pistons sur orbite."

Promu capitaine en l'absence d'Anthony Briançon, Jimmy Giraudon a livré ses impressions sur beIN Sports à l'issue du match nul concédé par les Verts face aux Crocos.

"Je pense que dans l’ensemble, on a fait un bon match. On a eu beaucoup de ballons, on a tiré beaucoup plus qu’eux. Après, en première mi-temps, il manquait peut-être de vitesse dans notre jeu pour les mettre plus en difficulté. Sur une occasion, ils ont ouvert le score mais on a su bien réagir. On aurait pu espérer l’emporter. Par rapport au match à Dijon, il n’y a pas eu photo quand même. Il y a eu plus d’engagement, un bon état d’esprit, on a plus tiré, on a plus eu la possession du ballon, mais ça ne suffit pas. Il faut être un peu plus des tueurs devant et finir nos occasions. En Ligue 2, on le sait, que ça soit en bas du tableau ou en haut, c’est compliqué de gagner. On va être attendus partout, quand les clubs viendront jouer ici, il voudront faire le match de la saison. C’est à nous de nous adapter, ça va venir petit à petit."

Pour le plus grand bonheur de son nouvel entraîneur Niko Kovac, qui l'a fait entrer en jeu juste après la mi-temps, Josuha Guilavogui a marqué hier à la 84e minute le but égalisateur de Wolfsburg contre le Werder lors de la première journée de la nouvelle saison de Bundesliga.

Adil Aouchiche, qui a joué ce samedi son 77e match officiel sous le maillot vert (le 36e en tant que titulaire), a encore affiché de grosses lacunes dans ses frappes de balle. Son compteur buts reste toujours bloqué à deux depuis sa réduction du score contre Nice d'octobre 2020... En attendant désespérément de claquer un 3e pion, le numéro 70 de l'ASSE a commenté le nul de son équipe contre Nîmes comme le rapporte Le Progrès.

"Il y a encore une petite phase d’adaptation à la Ligue 2, c’est logique. Il va falloir encore s’acclimater. Franchement, le groupe vit bien même s’il va y avoir sans doute des départs et des arrivées, et deux/trois trucs encore à régler. Pour l’instant, je suis à Saint-Étienne et je travaille à fond depuis la reprise. Tant que je serai joueur de l’ASSE, je me donnerai à 100 % pour l’équipe. Le plus important, c’est de se focaliser sur nous. Ça ne sert à rien de commencer à compter. Il nous a manqué de la présence sur les seconds ballons, mais il y a du positif. Un point, c’est bon à prendre."