"On fait honneur au maillot stéphanois. Je regrette que le public ait fait grève. Ils commettent des erreurs, ils sont sanctionnés et après ils font grève. Ils font ce qu’ils veulent. Nous, on a donné le maximum. De notre côté, on n’a rien à se reprocher. Pour eux, on verra plus tard" déclare Fabien Lemoine dans Le Progrès du jour.  

Josuha Guilavogui lui emboite le pas : "C’est dur, encore plus dans le sprint final et à la position qu’on occupe. On a ramené un trophée à Saint-Etienne. Tout le monde doit être derrière l’équipe, la pousser. Quand au bout de 20 minutes, vous vous apercevez que le public commence à siffler quand on fait une passe en arrière, c’est vraiment dommage."

Yohan Mollo tient un discours différent : "D’habitude, les supporters ont leur rôle à jouer. Vendredi, ils n’étaient pas trop là. Je respecte leur choix même si on avait besoin d’eux."

La Nouvelle République publie ce dimanche une interview du gardien manceau Jérémie Janot. Extraits.

"Les meilleurs gardiens français ? Lloris est le numéro un, indiscutablement. Derrière, Ruffier, Landreau et Mandanda. J'aime bien aussi Audard, trop méconnu. Sur le plan européen, j'aime bien Valdes et Casillas. Je trouve que Valdes devrait rester au Barça, il est très bon au pied, est bon dans les duels. C'est ce qu'il faut au Barça…

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Saint-Étienne ne m'a pas pris en traître et m'avait dit que soit Douchez, soit Ruffier viendrait. Quelques semaines plus tard, Ruffier est arrivé et je n'étais donc pas surpris. Galtier a été très clean. Difficile de trouver mieux  que Sainté : tu joues 19 fois à Geoffroy-Guichard dans un stade plein. Ensuite, quand tu te déplaces, c'est plein de monde partout. Enfin, ma femme est de Saint-Étienne. Ma mère est venue me rejoindre dans le Forez. Franchement, j'étais bien… J'ai eu deux offres de clubs européens, (West Ham et Fenerbahce) mais je suis finalement resté.

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Le joueur qui m'a le plus épaté, c'est Feindouno. C'était un magicien. Il était un des dix meilleurs joueurs au monde… En Ligue 2, aujourd'hui, j'aime bien Yatabaré, l'avant-centre de Guingamp, et Keserü, celui du SCO (...) Antonetti est très fort. Pour analyser l'adversaire et mettre en place une tactique. Sinon, Galtier est super pour manager un groupe.

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C'est vrai que l'on vit une saison compliquée avec Le Mans. J'ai dit récemment que je pouvais écrire un livre sur mes dix-neuf années à Saint-Étienne et que je pouvais en écrire un aussi sur mon année au Mans ! Mais je ne regrette pas ce choix : je voulais gagner du temps de jeu. A mon âge, 35 ans, il faut jouer. Je pense que je peux encore jouer une ou deux saisons. Ensuite, je vais passer tous mes diplômes : entraîneur d'équipes, entraîneur de gardien. Là, je passe un DUCOS (Diplome universitaire de gestion en organisation sportive) et je travaille sur mon mémoire." 

La JA Drancy nous apprend que Ryan Bouallak, gardien de but des U14 Elite du club s'est engagé aujourd'hui avec l'ASSE. Il rejoindra l'effectif de l'équipe U15 Elite dès le mois d'août prochain.

Repéré par Ludovic Paradinas (scout stéphanois de la région Ile-de-France), ce garçon a convaincu Gérard Fernandez (responsable du recrutement du centre de formation) et Bernard David (directeur du centre de formation).

Non retenu à la surprise générale dans la promotion 99 de l'INF Clairefontaine (stage final) au contraire de son futur coéquipier Lamine Ghezali, Ryan a continué à progresser au sein de la JA Drancy. Pisté notamment par le Stade Rennais et l'OL, c'est à l'Etrat que Ryan a choisi de poser ses valises.

Grand et élancé, Ryan est un gardien doté d'une très bonne technique au poste, notamment de superbes réflexes. Disposant d'un fort leadership naturel, il a souvent évolué en U15 DH cette saison (plus haut niveau francilien dans cette catégorie).

Premier joueur de la JAD à rejoindre les Verts, bravo et bienvenue Ryan !

Avant d'affronter Bordeaux, Aubame a accordé un entretien au Parisien. Extraits.

"J'ai évacué les occasions ratées à Lyon, même si j'ai revu les images. J'ai manqué de lucidité, c'est sûr. C'est embêtant car on aurait pu prendre deux points de plus. Mais je passe à un autre match. Forécement, ça me donne encore plus envie de me surpasser pour accrocher cette troisième place. Si on échouait au pied du podium, il y aurait de la déception car on n' est pas loin. On est ambitieux. On a de gros matches à disputer mais on n'a pas peur. On va jouer notre football. Saint-Etienne en Ligue des champions, au niveau de l'engouement, ce serait un truc de malade ! Recevoir des gros clubs à Geoffroy-Guichard serait magnifique. Même en déplacement, ce serait fou, j'en suis persuadé !

(...)

Est-ce que je resterai à Saint-Etienne en cas de qualification en Ligue des champions ? Rien n'est fixé. Il y aura des propositions de différents clubs. Il faudra discuter avec les dirigeants pour savoir s'ils veulent me vendre ou pas et pour voir ce qu'ils peuvent faire si on joue la Ligue des champions. Depuis que je joue au foot, j'ai toujours aimé la Liga. Mais je n'ai pas de préférence pour mon futur. Tout le monde connaît le foot anglais. La Bundesliga pourrait se révéler une belle destination. Il y a déjà eu un contact avec le PSG, Paris est sur un gros projet. En faire partie ? Peut-être un jour. Mais je pense que ce ne sera pas pour maintenant."

Avant de disputer ce dimanche à Anfield le derby contre Liverpool, Kevin Mirallas (Everton) s'est confié à la chaîne belge RTBF. Extraits.

"J'ai commencé en Ligue 1, j'avais 16 ans et lorsque je l'ai quittée j'en avais 22. J'étais encore jeune. Cela ne s'est pas bien passé à Saint-Etienne mais je garde de bons souvenirs. J'aurais voulu réussir dans ce club mythique en France. Mon départ à l'Olympiakos a été un tournant. Soit je restais en Ligue 1 en prêt dans un club ou je rentrais en Belgique et j'ai fait finalement fait le choix de partir en Grèce. C'était un gros pari. Je savais que c'était une grosse pression d'aller là-bas mais finalement cela a été une réussite.  J'ai beaucoup mûri dans ce club et j'ai voulu montré à tout le monde que j'avais des qualités.

(...)

 Je suis content d'être à Everton. C'est un club qui me permettra certainement d'aller plus haut plus tard. Quand je vois le peu de matches joués, j'ai tout de même inscrit 7 buts et effectué plus d'une dizaine de passes décisives. je me dis que j'ai fait de belles choses. J'ai progressé au niveau mental car ce n'est pas évident de s'adapter à un nouveau championnat et d'intégrer une équipe avec de grandes ambitions. Ce n'était pas gagné d'avance en jouant à un poste (milieu droit), comme tout le monde le sait même le coach, qui n'est pas celui que je préfère.

(...)

Tout va plus vite et les contacts sont plus rugueux en Premier League. D'un autre côté, il y a parfois plus d'espace et on a l'impression qu'on peut marquer à chaque action. C'est ce qui fait la beauté de ce championnat. Mon objectif est évidemment d'aller plus haut. J'ai signé un contrat de 5 ans à Everton. Je ne me suis pas fixé d'objectif sur le nombre d'années que je vais rester ici. Tout dépend de mon niveau de jeu. Je souhaiterais faire une saison pleine et puis aller au mondial si on se qualifie et ensuite on visera un gros transfert."

Auteur d'un remarquable parcours cette saison en Coupe de France (élimination au 7ème tour après un match épique contre Guingamp) le petit club de Courseulles (DH) s'est qualifié hier pour la finale de la coupe de Basse-Normandie grâce à son entraîneur-joueur Sébastien Mazure, auteur d'une passe décisive et d'un but exceptionnel. L'ancien attaquant des Verts a craqué en interview d'après-match comme l'atteste une touchante vidéo mise en ligne par la radio caennaise Tendance Ouest.

Comme le souligne l'agence de statistiques sportives Opta, Bordeaux a réalisé 15 matchs nuls, davantage que n’importe quelle autre équipe dans les 5 grands championnats européens cette saison. 7 de ces nuls n’ont produit aucun but, également un record en Europe en 2012/13.

Bordeaux n’a gagné aucun de ses 5 derniers déplacements en Ligue 1 (2 nuls, 3 défaites), son dernier succès hors de ses bases remontant au 27 janvier (contre Nice). C’est la pire série des Girondins à l’extérieur depuis mars-août 2011 (7 matchs sans succès).

Bordeaux n’a marqué qu’un seul but depuis l’extérieur de la surface en L1 cette saison (Obraniak contre Evian TG le 11 août). Depuis, les Girondins ont tenté leur chance 222 fois hors des 16 mètres adverses, sans succès.

A la fin du dernier derby, Christophe Galtier avait feinté le vilain Yohan Gourcuff en évitant de lui serrer la main. Une scène cocasse mise en exergue par RMC sur laquelle Galette est revenu aujourd'hui dans Le Progrès.

"Je me demandais s’il y avait penalty ou non sur notre dernière action. J’avais cela en tête. J’aurais dû laisser passer le ballon mais je l’ai pris, je ne sais pourquoi, et il ne fallait pas le rendre rapidement afin que notre bloc défensif ait le temps de se repositionner. Je n’ai vu que plus tard, en visionnant les images, que Yohan m’avait tendu la main. Il n’y avait rien de déplacé dans ce geste. Je m’en excuse auprès de lui."

C'est un groupe sans surprise qu'a retenu Galette pour affronter les Girondins demain soir à Geoffroy-Guichard : Moulin, Ruffier - Clerc, Zouma, Sall, Mignot, Ghoulam, Polomat - Lemoine, Guilavogui, Bodmer, Diomandé, Cohade, Nicolita - Hamouma, Mollo, Aubameyang, Brandao.

Le groupe :
Carrasso, Olimpa – Faubert, Planus, Poundjé, Henrique, Sané, Mariano, Marange – Traoré, Ben Khalfallah, Biyogo-Poko, Obraniak, Plasil – Rolan, Bellion, Saivet, Sacko.

Les suspendus :
Néant.

Réathlétisation :
Nguemo, Trémoulinas, Sertic, Maurice-Belay et Diabaté.

Entraînement (vendredi) et match (samedi) en CFA :
Keita et Chevalier.

Sur le blog footloose, le gardien de Guingamp Vincent Planté revient aujourd'hui sur ses nombreux plantages. Extraits.

"Déjà gamin, on me disait : "quand Planté s’est planté". Ce sont des trucs qui te suivent à vie.  La première fois que tu t’es planté, c’était dès mon premier match en pro avec Cannes en 1998. Je sors, l’attaquant me passe devant, me prend le ballon et marque. Un mauvais souvenir.

(...)

Le choix de club où je me suis vraiment planté, c'est quand j’ai quitté Caen pour Saint-Etienne au sens où là-bas, je n’ai pas joué. Voilà, ça fait partie d’une carrière. A l’époque, j’avais aussi des contacts bien avancés avec Grenoble. On s’était mis d’accord sur le montant du contrat, la durée, et au dernier moment, ils ont fait volte-face en prenant Jody Viviani. Voilà… Après, Saint-Etienne, ça reste une bonne expérience. J’ai connu un grand club dans ma carrière.

(...)

La dernière fois que je me suis planté, c'était en janvier dernier contre Monaco. A la 89ème, on menait 2-1, et sur un ballon aérien loin de mon but, je décide d’y aller, et là, c’est le drame. Mon défenseur me passe devant, je le chope… Sur ce coup-là, j’ai tout perdu : j’ai failli blesser mon défenseur et je prends le but derrière…"

L'ASSE n'est pas assurée de jouer une Coupe d'Europe la saison prochaine si l'on en croit l'entraîneur girondin Francis Gillot, interrogé hier en conférence de presse.

"Au classement, les Verts ne sont que deux ou trois places plus haut. Il n’y a pas un gros écart. C’est vrai qu’avant, Bordeaux était bien au-dessus de Saint-Etienne. Aujourd’hui, Saint-Etienne a rattrapé son retard. C’est vrai qu’on a quand même perdu deux joueurs. En janvier, je ne pouvais pas tenir un discours en disant qu’on était mort pour le championnat. C’était mon devoir de rebooster les troupes et de vouloir bien figurer sur les 25 - 30 derniers matches. C’est vrai que nous avons perdu en efficacité depuis la trêve alors que Saint-Etienne a gagné. La différence se fait sur le dernier mercato. Si on avait gardé les deux, on serait à peu près à égalité. Après, ils n’ont pas fait la coupe d’Europe. S’ils la font l’année prochaine on verra, on en reparlera."