"Gravement blessé lors de la rencontre de la 27e journée de Ligue 1 face Nice (4-0) ce samedi, le milieu de terrain stéphanois Jérémy Clément a été opéré dans la soirée et sera indisponible pour le reste de la saison. Le Paris Saint-Germain souhaite un prompt rétablissement à celui qui a porté ses couleurs entre 2006 et 2011."
Clément impressionne Roro
04/03 06:33
Roland Romeyer revient sur la blessure de Jérémy Clément dans la dernière édition du Progrès.
"J’ai été tenu au courant toute la nuit. J’étais dans le vestiaire avec
lui avant. C’était impressionnant. Jérémy souffre d’une fracture bimalléolaire
et va rester hospitalisé une semaine. Il ne pourra pas poser le pied
avant un mois et demi. Il sera indisponible quatre à six mois. Le chirurgien m’a dit qu’il était
costaud. C’est une force de la nature. Moi-même quand je l’ai vu
dimanche, je n’en revenais pas. C’était presque comme s’il sortait d’une
sieste."
Nanard nage dans le bonheur
04/03 06:12
Bernard Caïazzo était hier soir l'invité de Jacques Vendroux sur France Bleu. Après avoir reconnu qu'il avait mal tourné dans la première partie de l'entretien, Nanard nage dans le bonheur dans le second volet retranscrit pour les potonautes.
"Être président de Saint-Etienne, c'est un rêve structuré. Moi j'aime bien mener des missions. Mais le rêve c'est d'aller au bout de la mission. Pour moi, aujourd'hui, nous sommes dans une période de renaissance de l'ASSE. La mission, le rêve, c'est de la mener jusqu'au bout. C'est comme quand vous avez le bac. Le bac doit vous amener à d'autres études pour aller au bout, avoir un métier, une profession pour faire vivre sa famille et être heureux dans la vie. Moi j'ai toujours considéré que la finalité de l'ASSE, c'est de redonner le bonheur à tous ceux qui aiment les Verts. Le bonheur est déjà arrivé, c'est assez extraordinaire de vivre ça. Je dis souvent aux joueurs de football : citez-moi un métier, à part un grand chirurgien qui sauve des vies, un grand artiste de cinéma, qui offre la possibilité de donner du bonheur à des gens qui peuvent être en souffrance, en difficulté sociale, en difficulté matérielle. Ces gens aujourd'hui sont heureux. Quel pouvoir extraordinaire ont les joueurs et les gens qui travaillent autour de pouvoir donner du bonheur à tous ces gens-là !
Moi je suis né en 1954. Moi je dis sincèrement qu'à l'âge de 13 ans, mon père m'a interdit de jouer au football. Mon père était commandant dans la marine. Il était autoritaire et je le remercie d'ailleurs pour cette autorité. Mon père voulait privilégier les études, il estimait que le football n'était pas un sport harmonieux pour le développement physique. A l'époque on ne faisait pas tout le travail de gym pour le haut du corps. A 12 ans j'avais des jambes d'athlète. Je jouais au foot tous les jours. Mon père m'a interdit de jouer au foot, bien sûr j'ai continué de jouer en cachette. J'étais censé aller à l'église le dimanche matin mais j'allais jouer au football. Il ne l'a jamais su. Il me demandait comment ça s'était passé à l'église, je lui racontais la messe. Ce n'est pas trop difficile à raconter, c'est quand même la même pièce qui se déroule, enfin bon, peu importe ! Je jouais au lycée tous les jours à 6 contre 6, il y avait notamment Alain Weiss, qui allait devenir plus tard entraîneur de l'équipe de France de basket. J'en ai tiré une immense frustration. J'ai fait de bonnes études, mais mon rêve aurait été de participer à l'aventure de tous ceux qui ont joué avec Michel Platini. J'aurais joué au milieu de terrain, dans un registre technique et travailleur.
Moi j'ai toujours admiré les joueurs. J'admire le joueur quand il est partageur. Tout acte de joueur de football individualiste, qui n'est pas dans le partage de l'équipe, le gars qui montre son numéro derrière, qui fait le geste… moi je n'aime pas ça. Moi j'aime le joueur de football collectif. Moi je préfère le joueur de football qui donne la passe, et même celui qui crée le déséquilibre, le partageur. Je dis toujours au joueur qui marque un but, moi je préfère celui qui te passe le ballon. Je préfère le joueur qui met 10 passes et 8 buts plutôt qu'un joueur qui fait 20 buts et 0 passe. On dit de moi que je suis un inventeur du sport ? Tout à fait. C'est ce qu'on essaye de faire aujourd'hui à l'ASSE. Je l'ai fait avant. A l'époque, Roger Rocher et Robert Herbin avaient inventé beaucoup de choses nouvelles. L'ASSE a été un club innovateur extraordinaire, n'est pas arrivé par hasard. La progression de l'ASSE est importante. Mais l'ASSE qui se développerait dans un pays de football français qui serait en déclin par rapport aux autres pays, ce n'est pas quelque chose de souhaitable.
Pour être un club populaire, il faut avoir fait une finale. Jean-Michel Aulas l'a très bien compris. Pourquoi il joue à fond l'Europa ? Jean-Michel Aulas sait que même une finale d'Europa apporterait à l'OL quelque chose qu'il n'a pas aujourd'hui. L'année ou Lille fait le doublé, il laisse tomber l'Europa. Ils avaient cette possibilité d'aller en finale de l'Europa avec une équipe extraordinaire il y a deux ans. Pour moi ils ont commis une erreur. La finale d'une coupe européenne, c'est la fierté de tous les Français. Les Verts sont populaires, pas seulement à cause de la finale de 76. Mais ça a été le détonateur. Même les Verts d'aujourd'hui ne pourront jamais faire ce que les Verts de 76 ont fait. Il faudrait qu'on ait une période de disette de vingt ans pour avoir une équipe qui reparte et arrive à conquérir l'Europe pour avoir la même chose. Les Italiens ont connu le succès dans le football à partir des années 30 de façon continuelle. Les anglais à partie des années 60. Les Espagnols à partir des années 50. Même les Portugais, les Allemands, etc. En France, c'est venu à partir des années 1972-1973. Quand on est le premier, quand on est le détonateur de quelque chose, on devient quasiment irremplaçable.
A l'ASSE, nous sommes sur un projet qui s'appelle le projet 2014, avec Roland Romeyer, Dominique Rocheteau, Christophe Galtier. Ça porte notamment sur la rénovation de notre stade, qui comprendra 42000 places, et le rachat du centre d'entraînement. Le Stade de France le 20 avril, c'est un objectif mais simplement une étape. Ce n'est pas la finalité. C'est un objectif de gagner la Coupe à travers une étape. L'objectif, c'est de redevenir un club européen. Ça veut dire sur 5 ans, jouer 3 fois la Coupe d'Europe, être dans la régularité, être dans un stade rempli à 40000 personnes, être dans une équipe qui développe ces valeurs, être dans un modèle où l'on existe sur le plan européen. C'est ça l'objectif. Mais la victoire au Stade de France est un point de passage obligé."
"Être président de Saint-Etienne, c'est un rêve structuré. Moi j'aime bien mener des missions. Mais le rêve c'est d'aller au bout de la mission. Pour moi, aujourd'hui, nous sommes dans une période de renaissance de l'ASSE. La mission, le rêve, c'est de la mener jusqu'au bout. C'est comme quand vous avez le bac. Le bac doit vous amener à d'autres études pour aller au bout, avoir un métier, une profession pour faire vivre sa famille et être heureux dans la vie. Moi j'ai toujours considéré que la finalité de l'ASSE, c'est de redonner le bonheur à tous ceux qui aiment les Verts. Le bonheur est déjà arrivé, c'est assez extraordinaire de vivre ça. Je dis souvent aux joueurs de football : citez-moi un métier, à part un grand chirurgien qui sauve des vies, un grand artiste de cinéma, qui offre la possibilité de donner du bonheur à des gens qui peuvent être en souffrance, en difficulté sociale, en difficulté matérielle. Ces gens aujourd'hui sont heureux. Quel pouvoir extraordinaire ont les joueurs et les gens qui travaillent autour de pouvoir donner du bonheur à tous ces gens-là !
Moi je suis né en 1954. Moi je dis sincèrement qu'à l'âge de 13 ans, mon père m'a interdit de jouer au football. Mon père était commandant dans la marine. Il était autoritaire et je le remercie d'ailleurs pour cette autorité. Mon père voulait privilégier les études, il estimait que le football n'était pas un sport harmonieux pour le développement physique. A l'époque on ne faisait pas tout le travail de gym pour le haut du corps. A 12 ans j'avais des jambes d'athlète. Je jouais au foot tous les jours. Mon père m'a interdit de jouer au foot, bien sûr j'ai continué de jouer en cachette. J'étais censé aller à l'église le dimanche matin mais j'allais jouer au football. Il ne l'a jamais su. Il me demandait comment ça s'était passé à l'église, je lui racontais la messe. Ce n'est pas trop difficile à raconter, c'est quand même la même pièce qui se déroule, enfin bon, peu importe ! Je jouais au lycée tous les jours à 6 contre 6, il y avait notamment Alain Weiss, qui allait devenir plus tard entraîneur de l'équipe de France de basket. J'en ai tiré une immense frustration. J'ai fait de bonnes études, mais mon rêve aurait été de participer à l'aventure de tous ceux qui ont joué avec Michel Platini. J'aurais joué au milieu de terrain, dans un registre technique et travailleur.
Moi j'ai toujours admiré les joueurs. J'admire le joueur quand il est partageur. Tout acte de joueur de football individualiste, qui n'est pas dans le partage de l'équipe, le gars qui montre son numéro derrière, qui fait le geste… moi je n'aime pas ça. Moi j'aime le joueur de football collectif. Moi je préfère le joueur de football qui donne la passe, et même celui qui crée le déséquilibre, le partageur. Je dis toujours au joueur qui marque un but, moi je préfère celui qui te passe le ballon. Je préfère le joueur qui met 10 passes et 8 buts plutôt qu'un joueur qui fait 20 buts et 0 passe. On dit de moi que je suis un inventeur du sport ? Tout à fait. C'est ce qu'on essaye de faire aujourd'hui à l'ASSE. Je l'ai fait avant. A l'époque, Roger Rocher et Robert Herbin avaient inventé beaucoup de choses nouvelles. L'ASSE a été un club innovateur extraordinaire, n'est pas arrivé par hasard. La progression de l'ASSE est importante. Mais l'ASSE qui se développerait dans un pays de football français qui serait en déclin par rapport aux autres pays, ce n'est pas quelque chose de souhaitable.
Pour être un club populaire, il faut avoir fait une finale. Jean-Michel Aulas l'a très bien compris. Pourquoi il joue à fond l'Europa ? Jean-Michel Aulas sait que même une finale d'Europa apporterait à l'OL quelque chose qu'il n'a pas aujourd'hui. L'année ou Lille fait le doublé, il laisse tomber l'Europa. Ils avaient cette possibilité d'aller en finale de l'Europa avec une équipe extraordinaire il y a deux ans. Pour moi ils ont commis une erreur. La finale d'une coupe européenne, c'est la fierté de tous les Français. Les Verts sont populaires, pas seulement à cause de la finale de 76. Mais ça a été le détonateur. Même les Verts d'aujourd'hui ne pourront jamais faire ce que les Verts de 76 ont fait. Il faudrait qu'on ait une période de disette de vingt ans pour avoir une équipe qui reparte et arrive à conquérir l'Europe pour avoir la même chose. Les Italiens ont connu le succès dans le football à partir des années 30 de façon continuelle. Les anglais à partie des années 60. Les Espagnols à partir des années 50. Même les Portugais, les Allemands, etc. En France, c'est venu à partir des années 1972-1973. Quand on est le premier, quand on est le détonateur de quelque chose, on devient quasiment irremplaçable.
A l'ASSE, nous sommes sur un projet qui s'appelle le projet 2014, avec Roland Romeyer, Dominique Rocheteau, Christophe Galtier. Ça porte notamment sur la rénovation de notre stade, qui comprendra 42000 places, et le rachat du centre d'entraînement. Le Stade de France le 20 avril, c'est un objectif mais simplement une étape. Ce n'est pas la finalité. C'est un objectif de gagner la Coupe à travers une étape. L'objectif, c'est de redevenir un club européen. Ça veut dire sur 5 ans, jouer 3 fois la Coupe d'Europe, être dans la régularité, être dans un stade rempli à 40000 personnes, être dans une équipe qui développe ces valeurs, être dans un modèle où l'on existe sur le plan européen. C'est ça l'objectif. Mais la victoire au Stade de France est un point de passage obligé."
Robby tire son chapeau à Jérémy
03/03 23:03
Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin commente à son tour le tacle de Valentin Eysseric sur Jérémy Clément.
"Un fait n’a pas été assez souligné. Pourquoi le but de Civelli est-il refusé ? J’ai vu deux ou trois ralentis et je ne vois pas où est la faute. Ruffier dispute la balle et l’autre met la tête. Si le gardien veut de la sécurité, il doit boxer le ballon. Je suis beaucoup de rencontres du championnat d’Angleterre et là… Sur ce genre d’action, les coups de coude, je suis assez exigeant mais je ne vois pas de faute. C’est ce qui me dérange parce que ce fait de jeu a envenimé le match, l’a pourri. Les Niçois ont manifesté une certaine rancœur et de l’agressivité. Je me demande si ça ne vient pas de l’arbitrage, mais attention, le joueur est impardonnable et le geste est anormal. C’est un tacle meurtrier, c’est fou. J’espère que la sanction sera exemplaire. On n’a pas le droit d’agir comme ça. Il a beau dire qu’il ne veut pas faire mal, ça me fait rigoler. Cela m’a rappelé une situation que j’ai vécue avec la fracture dont a été victime Michel Tylinski. Il avait eu la jambe brisée. Ça m’avait vraiment marqué. Là, je tire mon chapeau à Jérémy Clément. Il est resté sans bouger alors que ce doit être très douloureux. J’ai admiré son courage."
Nanard a mal tourné
03/03 22:39
Bernard Caïazzo aime bien parler. Ça tombe bien, Jacques Vendroux lui a offert une demi-heure d'antenne ce soir sur France Bleu. Vous avez raté cette émission pourtant annoncée hier dans les potins? Pas de panique, on vous l'a retranscrite ! Dans ce premier extrait, Nanard avoue qu'il a mal tourné.
"Les Verts sont éternels. On dit que la Juventus est la fiancée de tous les Italiens. Saint-Etienne est un petit peu aussi la fiancée de tous les Français. Moi quand j'étais gosse, je n'étais pas fier de notre football. Les premiers qui nous ont apporté notre fierté par leurs résultats, et la façon dont les résultats se faisaient, c'était les Verts. Présents sur la scène européenne, les Verts nous ont permis de parler avec des jeunes d'autres pays quand on allait en vacances en Espagne ou ailleurs. Avant, on avait honte de notre football, Nantes se faisait éliminer par Reykjavik et le Dukla Prague. [ndp2 : Nanard s'emmêle les pinceaux, les Canaris ont éliminé ces deux clubs]. On ne peut pas aimer, être passionné d'un sport si on n'en a pas la fierté. Les Verts nous ont rendus fiers. Moi, dès l'âge de six ou sept ans, j'ai appris la géographie dans France Football. Je savais où était Kilmarnock, je savais où était Plovdic, je savais où était Dniepropetrovsk, je savais où était Djurgarden. C'est dans mon ADN. J'ai un fils de cinq ans. Il commence à jouer au football, il commence à être passionné. Moi mon père n'aimait pas spécialement le football. Mais le meilleur ami de mon oncle était gardien de but à Nîmes. Il m'a emmené voir un match. A l'époque j'habitais la banlieue de Marseille. Je pouvais lire n'importe quoi sur le football, je le retenais avec une facilité… comme on boit de l'eau !
C'est avec Bernard Brochant que j'ai eu mes premiers contacts avec le monde du football professionnel. Ça se sait peu mais c'était à l'époque le vrai patron du PSG. Francis Borelli était le président mais la tête pensante, c'était Bernard Brochant, qui est maintenant le maire de Cannes. C'est un homme qui a fait HEC, qui a gagné la Gambardella. C'est un type extraordinaire qui a 72 ans aujourd'hui. Il a été dans le football, il a été l'un des plus grands patrons des agences de publicité au monde, il a été patron du PSG, député, conseiller de Chirac… C'est un type fabuleux, un homme de parole extraordinaire, d'ailleurs samedi dernier j'ai déjeuné avec lui à Cannes. En 1983, il me dit : "qu'est-ce que tu penses de l'idée de loges comme à Anderlecht, est-ce qu'on pourrait faire ça au PSG ?" Je lui ai dit que c'était une excellente idée. On a fait le PSG. Ensuite j'ai été contacté par Jean-Claude Darmon, on a fait Strasbourg. On a fait Nantes, on a fait Nice, on a fait Toulouse. On a fait l'équipe de France, c'est là que j'ai rencontré pour la première fois Michel Platini, mon idole. Pour moi c'est le plus grand joueur français de tous les temps. Je le mets devant tous les autres.
Je suis quelqu'un qui est très famille et je n'ai pas de vice. Si le football est un vice, je préfère celui-là que les autres. Les passions, c'est la vie. J'incite toujours les jeunes à multiplier les passions. Plus vous multipliez les passions, plus vous avez de chances d'être heureux dans la vie. Ma passion c'est le foot mais je ne peux pas dire que j'ai d'autres passions. Quand vous êtes président d'un club professionnel, vous êtes tellement accaparé… Moi je regarde tout dans le football. Moi j'ai eu des moments extraordinaires. Ma fille était joueuse professionnelle de tennis. Je me souviens que quand elle avait 16 ou 18 ans elle faisait un tournoi en Italie. A côté, il y avait des gamins de 8 ou 10 ans qui jouaient au foot à 5 contre 5 sur un petit terrain. Moi j'ai lâché le tournoi professionnel de tennis et j'allais tous les jours voir les gamins jouer au foot. Moi je trouve ça magnifique de voir des gosses qui apprennent. Le deuxième jour je suis entré sur le terrain, j'ai joué avec eux, je leur montrais des trucs et des petites choses. J'ai passé une semaine fabuleuse. Je me suis dit : "est-ce que parfois on n'est pas plus heureux en étant éducateur de football entraînant des garçons de 8 à 10 ans qu'en étant un homme d'affaires président d'un club professionnel de football ?" Est-ce que le grand plaisir de la vie ce n'est pas ces enfants, leur apprendre sa propre passion ?
J'ai quatre enfants, j'ai une fille qui a été une très bonne joueuse de tennis. J'ai élevé mes enfants dans le sport, bien sûr. Le plus beau jour de ma vie, de mon adolescence, c'est quand je suis monté à Paris pour une émission qui s'appelait Visa Olympique où j'avais été qualifié en province. C'était en octobre 1971, j'avais 15 ans [ndp2 : Nanard se rajeunit de deux ans] Les questions portaient sur les Jeux Olympiques. Je me retrouve avec Raymond Marcillac. J'étais contre une autre région. Je suis passé en 16ème de finale, en 8ème de finale mais manque de chance l'émission s'est arrêtée parce que Marcillac a été viré de la télévision. Les questions étaient du style : "qui a été 3ème du 110 mètres des JO de 1924 ?" Il fallait être une encyclopédie. Je rêvais de devenir journaliste sportif. Je rencontre Loys Van Lee, je lui ai demandé quelle école de journalisme je devais faire. Il m'a dit que je n'avais pas besoin de faire d'école, que je pouvais apprendre sur le tas car c'était ma passion. Et puis j'ai mal tourné, j'ai fait une prépa HEC, j'ai pris d'autres voies…"
"Les Verts sont éternels. On dit que la Juventus est la fiancée de tous les Italiens. Saint-Etienne est un petit peu aussi la fiancée de tous les Français. Moi quand j'étais gosse, je n'étais pas fier de notre football. Les premiers qui nous ont apporté notre fierté par leurs résultats, et la façon dont les résultats se faisaient, c'était les Verts. Présents sur la scène européenne, les Verts nous ont permis de parler avec des jeunes d'autres pays quand on allait en vacances en Espagne ou ailleurs. Avant, on avait honte de notre football, Nantes se faisait éliminer par Reykjavik et le Dukla Prague. [ndp2 : Nanard s'emmêle les pinceaux, les Canaris ont éliminé ces deux clubs]. On ne peut pas aimer, être passionné d'un sport si on n'en a pas la fierté. Les Verts nous ont rendus fiers. Moi, dès l'âge de six ou sept ans, j'ai appris la géographie dans France Football. Je savais où était Kilmarnock, je savais où était Plovdic, je savais où était Dniepropetrovsk, je savais où était Djurgarden. C'est dans mon ADN. J'ai un fils de cinq ans. Il commence à jouer au football, il commence à être passionné. Moi mon père n'aimait pas spécialement le football. Mais le meilleur ami de mon oncle était gardien de but à Nîmes. Il m'a emmené voir un match. A l'époque j'habitais la banlieue de Marseille. Je pouvais lire n'importe quoi sur le football, je le retenais avec une facilité… comme on boit de l'eau !
C'est avec Bernard Brochant que j'ai eu mes premiers contacts avec le monde du football professionnel. Ça se sait peu mais c'était à l'époque le vrai patron du PSG. Francis Borelli était le président mais la tête pensante, c'était Bernard Brochant, qui est maintenant le maire de Cannes. C'est un homme qui a fait HEC, qui a gagné la Gambardella. C'est un type extraordinaire qui a 72 ans aujourd'hui. Il a été dans le football, il a été l'un des plus grands patrons des agences de publicité au monde, il a été patron du PSG, député, conseiller de Chirac… C'est un type fabuleux, un homme de parole extraordinaire, d'ailleurs samedi dernier j'ai déjeuné avec lui à Cannes. En 1983, il me dit : "qu'est-ce que tu penses de l'idée de loges comme à Anderlecht, est-ce qu'on pourrait faire ça au PSG ?" Je lui ai dit que c'était une excellente idée. On a fait le PSG. Ensuite j'ai été contacté par Jean-Claude Darmon, on a fait Strasbourg. On a fait Nantes, on a fait Nice, on a fait Toulouse. On a fait l'équipe de France, c'est là que j'ai rencontré pour la première fois Michel Platini, mon idole. Pour moi c'est le plus grand joueur français de tous les temps. Je le mets devant tous les autres.
Je suis quelqu'un qui est très famille et je n'ai pas de vice. Si le football est un vice, je préfère celui-là que les autres. Les passions, c'est la vie. J'incite toujours les jeunes à multiplier les passions. Plus vous multipliez les passions, plus vous avez de chances d'être heureux dans la vie. Ma passion c'est le foot mais je ne peux pas dire que j'ai d'autres passions. Quand vous êtes président d'un club professionnel, vous êtes tellement accaparé… Moi je regarde tout dans le football. Moi j'ai eu des moments extraordinaires. Ma fille était joueuse professionnelle de tennis. Je me souviens que quand elle avait 16 ou 18 ans elle faisait un tournoi en Italie. A côté, il y avait des gamins de 8 ou 10 ans qui jouaient au foot à 5 contre 5 sur un petit terrain. Moi j'ai lâché le tournoi professionnel de tennis et j'allais tous les jours voir les gamins jouer au foot. Moi je trouve ça magnifique de voir des gosses qui apprennent. Le deuxième jour je suis entré sur le terrain, j'ai joué avec eux, je leur montrais des trucs et des petites choses. J'ai passé une semaine fabuleuse. Je me suis dit : "est-ce que parfois on n'est pas plus heureux en étant éducateur de football entraînant des garçons de 8 à 10 ans qu'en étant un homme d'affaires président d'un club professionnel de football ?" Est-ce que le grand plaisir de la vie ce n'est pas ces enfants, leur apprendre sa propre passion ?
J'ai quatre enfants, j'ai une fille qui a été une très bonne joueuse de tennis. J'ai élevé mes enfants dans le sport, bien sûr. Le plus beau jour de ma vie, de mon adolescence, c'est quand je suis monté à Paris pour une émission qui s'appelait Visa Olympique où j'avais été qualifié en province. C'était en octobre 1971, j'avais 15 ans [ndp2 : Nanard se rajeunit de deux ans] Les questions portaient sur les Jeux Olympiques. Je me retrouve avec Raymond Marcillac. J'étais contre une autre région. Je suis passé en 16ème de finale, en 8ème de finale mais manque de chance l'émission s'est arrêtée parce que Marcillac a été viré de la télévision. Les questions étaient du style : "qui a été 3ème du 110 mètres des JO de 1924 ?" Il fallait être une encyclopédie. Je rêvais de devenir journaliste sportif. Je rencontre Loys Van Lee, je lui ai demandé quelle école de journalisme je devais faire. Il m'a dit que je n'avais pas besoin de faire d'école, que je pouvais apprendre sur le tas car c'était ma passion. Et puis j'ai mal tourné, j'ai fait une prépa HEC, j'ai pris d'autres voies…"
Jérémy clément avec son agresseur
03/03 19:42
Indisponible "entre 5 et 6 mois sauf complications" selon le site officiel, "Jérémy Clément sait que Valentin Eysseric n'a pas voulu le blesser
volontairement et espère qu'il ne sera pas sanctionné trop sévèrement" selon un tweet de David Venditelli, agent du milieu de terrain stéphanois.
Larqué clément avec Eysseric
03/03 19:29
Sur RMC, Jean-Michel Larqué est revenu aujourd'hui sur le fait marquant de Sainté/Nice.
"C’est terrible pour Clément, qui est un garçon adorable et attachant. Mais ça ne ressemble pas à
Eysseric. C’est compliqué, mais on peut lui pardonner parce que c’est
tout sauf un tueur, vraiment. Il a fait une énorme bêtise mais il ne
faut pas remuer le couteau dans la plaie. Il faut qu’il soit sanctionné,
même s’il a des circonstances atténuantes. Mais il ne faut pas aligner
sa suspension sur la durée d’indisponibilité de Clément. Depuis le début
de saison, il s’est d’avantage fait remarquer pour ses buts que pour
ses tacles par derrière."
Heureusement y'a Morlino !
03/03 18:12
Non, les Niçois ne sont pas tous des bouchers ou des assassins ! Et leurs supporters n'excusent pas tous l'attentat de Valentin Eysseric sur Jérémie Clément. Réputé autant pour ses saillies anti-stéphanoises que pour ses biographies de Philippe Soupault et Emmanuel Berl, l'écrivain nissart Bernard Morlino a publié aujourd'hui un article très digne sur son blog. Extraits.
"Le football ne m’intéresse dès lors que je vois un joueur faire un geste qu’il n’aimerait pas qu’on fasse sur lui. Chez les professionnels on doit être maître de ses faits et gestes. En amateurs aussi. J’ai vu déjà beaucoup d’attentats commis sur Fontaine, sur Metzler, sur Rocheteau, sur Ricort ou sur D. Cissé. Ou commis par Keane et Irvin. INADMISSIBLE.
Je suis pour que celui qui blesse- volontairement ou involontairement- soit écarté des terrains le temps que le blessé revienne à la compétition. L’excuse “je ne l’ai pas fait exprès” est irrecevable. Prompt rétablissement à Jérémy Clément, de tout coeur ! Quant à Christophe Galtier, ses mots ont été très bons à entendre. Le coach des Verts a tout dit et bien dit.
J’ai passé l’après-midi à pester contre les joueurs de Norwich qui avaient des gestes non maîtrisés sur les joueurs de Man United. J’ai eu peur qu’on me blesse, entre autres, Rooney ou van Persie. Ce n’est pas pour voir le soir un Niçois envoyer à l’hôpital un adversaire. La pression doit être maîtrisée, et on ne doit jamais confondre agressivité avec agression."
"Le football ne m’intéresse dès lors que je vois un joueur faire un geste qu’il n’aimerait pas qu’on fasse sur lui. Chez les professionnels on doit être maître de ses faits et gestes. En amateurs aussi. J’ai vu déjà beaucoup d’attentats commis sur Fontaine, sur Metzler, sur Rocheteau, sur Ricort ou sur D. Cissé. Ou commis par Keane et Irvin. INADMISSIBLE.
Je suis pour que celui qui blesse- volontairement ou involontairement- soit écarté des terrains le temps que le blessé revienne à la compétition. L’excuse “je ne l’ai pas fait exprès” est irrecevable. Prompt rétablissement à Jérémy Clément, de tout coeur ! Quant à Christophe Galtier, ses mots ont été très bons à entendre. Le coach des Verts a tout dit et bien dit.
J’ai passé l’après-midi à pester contre les joueurs de Norwich qui avaient des gestes non maîtrisés sur les joueurs de Man United. J’ai eu peur qu’on me blesse, entre autres, Rooney ou van Persie. Ce n’est pas pour voir le soir un Niçois envoyer à l’hôpital un adversaire. La pression doit être maîtrisée, et on ne doit jamais confondre agressivité avec agression."
Palacio répond à Bergessio
03/03 16:05
Mené 2-0 à la pause, l'Inter de Milan de Fredy Guarin (remplacé à la 77ème minute) s'est imposé 3-2 sur le terrain de Catane cet après-midi. Auteur de son 8ème pion de la saison en Série A, Gonzalo Bergessio avait pourtant ouvert le score dès la 7ème minute de jeu. Mais son compatriote Rodrigo Palacio lui a volé la vedette en réalisant un doublé victorieux dans les arrêts de jeu.
La vidéo des buts : Catane 2 - Inter Milan 3
La vidéo des buts : Catane 2 - Inter Milan 3
Paris n'oublie pas Jérémy
03/03 15:07
Alors que l'ASSE tarde à confirmer les nouvelles post-opératoires de Jérémy Clément données par RMC, le QSG a publié ce matin sur son site un communiqué d'encouragement à son ancien joueur.
La perte d'un joueur clé
03/03 10:22
Comme nous le rappelle l'agence de statistiques sportives Opta, Jérémy Clément était le joueur de champ le
plus utilisé par Christophe Galtier en Ligue 1 cette saison (2194
minutes jouées) avant le triste Sainté-Nice d'hier soir.
Prompt rétablissement Jérémy Clément !
03/03 09:46
RMC nous a donné ce matin des nouvelles de Jérémy Clément, victime hier soir d'un tacle assassin de Valentin Eysseric.
"Indisponible entre quatre et six mois, il a été opéré de 22h15 à 1h du matin. Il souffre d’une fracture ouverte tibia-péroné, nécessitant la mise en place d’une plaque et de vis. Il va rester 8 jours à l’hôpital. Christophe Galtier, qui n’a pas pu dormir, lui a rendu visite ce dimanche matin à 8h, pendant une bonne heure. Le moral du joueur au réveil était bon et il a évoqué les matches de la fin de saison et tous les objectifs. Pas de visite du groupe professionnel aujourd’hui, Clément veut rester au calme et avec sa famille."
De tout coeur avec toi Jérémy ! Prompt rétablissement !
"Indisponible entre quatre et six mois, il a été opéré de 22h15 à 1h du matin. Il souffre d’une fracture ouverte tibia-péroné, nécessitant la mise en place d’une plaque et de vis. Il va rester 8 jours à l’hôpital. Christophe Galtier, qui n’a pas pu dormir, lui a rendu visite ce dimanche matin à 8h, pendant une bonne heure. Le moral du joueur au réveil était bon et il a évoqué les matches de la fin de saison et tous les objectifs. Pas de visite du groupe professionnel aujourd’hui, Clément veut rester au calme et avec sa famille."
De tout coeur avec toi Jérémy ! Prompt rétablissement !
Galette sans Clément ni clémence
03/03 09:16
Privé de Jérémy Clément, Christophe Galtier a dénoncé l'attitude des Niçois en conférence de presse à l'issue de la rencontre. "Je ne vous cache pas que j’aurais préféré
perdre le match que Jérémy. Je n’ai pas grand-chose à dire sur le match.
Je tiens seulement à féliciter le groupe d’être resté, lui, dans une
partie de football, parce que ce que j’ai vu en face, ce n’était pas une
partie de football. Je suis marqué parce que les accidents peuvent
arriver, c’est arrivé ce soir mais, en dehors des accidents, ce que j’ai
vu dans l’entame du match avec tout le respect que j’ai pour tout le
monde, ce n’est pas une équipe qui ressemblait à un quatrième que j’ai
vue. Ce n’était pas du football, à l’image du coup de coude qu’a pris
Ruffier, à l’image de beaucoup de choses. Ce n’est pas une équipe qui a
joué au football."
Claude Puel n'a pas tardé à répliquer. "Il ne faut pas tout mélanger. Il y a eu un accident très regrettable, j’ai de la peine pour Jérémy Clément, je comprends leur colère mais il faut rester mesuré. Le match n’a pas été un match de voyous, loin de là. Il n’y a pas eu beaucoup de fautes, celle-ci a été faite par un joueur offensif qui n’a pas mesuré son engagement, n’a pas l’habitude de réaliser ce genre de geste. C’est un fait de match important, regrettable."
Claude Puel n'a pas tardé à répliquer. "Il ne faut pas tout mélanger. Il y a eu un accident très regrettable, j’ai de la peine pour Jérémy Clément, je comprends leur colère mais il faut rester mesuré. Le match n’a pas été un match de voyous, loin de là. Il n’y a pas eu beaucoup de fautes, celle-ci a été faite par un joueur offensif qui n’a pas mesuré son engagement, n’a pas l’habitude de réaliser ce genre de geste. C’est un fait de match important, regrettable."
La dissolution n'est pas la solution
03/03 08:58
Alors que leur dissolution a été évoquée par le patron de la division nationale de lutte contre
le hooliganisme (selon Le Parisien de mardi dernier), les Magic Fans ont réagi dans "La Voix de la Nord" distribuée hier soir avant la victoire des Verts contre Nice et relayée aujourd'hui sur le site de So Foot.
"Le virage sud lyonnais a également connu la dissolution de son groupe principal. Force est de constater que cette politique fut un échec, puisque depuis, les supporters lyonnais sont souvent montrés du doigt. De nombreuses franges indépendantes se retrouvent renforcées, et moins contrôlables que lorsqu’il y a des structures. Que ce soit Nice ou Metz, le même constat d’échec est à tirer, avec comme meilleur exemple, la rencontre de Coupe de France entre ces deux équipes. On envisage l’avenir avec une certaine sérénité car la mentalité et la passion ne peuvent se dissoudre, ni même se suspendre. En cas de suspension ou de dissolution, l’organisation serait bien différente, nous passerions d’une association structurée avec des leaders reconnus à un mouvement beaucoup plus indépendant et chaotique. Il serait donc surprenant que les autorités commettent une telle erreur."
"Le virage sud lyonnais a également connu la dissolution de son groupe principal. Force est de constater que cette politique fut un échec, puisque depuis, les supporters lyonnais sont souvent montrés du doigt. De nombreuses franges indépendantes se retrouvent renforcées, et moins contrôlables que lorsqu’il y a des structures. Que ce soit Nice ou Metz, le même constat d’échec est à tirer, avec comme meilleur exemple, la rencontre de Coupe de France entre ces deux équipes. On envisage l’avenir avec une certaine sérénité car la mentalité et la passion ne peuvent se dissoudre, ni même se suspendre. En cas de suspension ou de dissolution, l’organisation serait bien différente, nous passerions d’une association structurée avec des leaders reconnus à un mouvement beaucoup plus indépendant et chaotique. Il serait donc surprenant que les autorités commettent une telle erreur."
Perrin voit double
03/03 08:00
Comme Loïc, Julien Perrin a gagné 4-0 hier soir. Auteur d'un doublé contre Villefranche lors de la 22ème journée de CFA, l'ancien attaquant stéphanois (une apparition contre Nice) reste dans la course à la montée avec Strasbourg.
Un attentat et un carton
02/03 21:54
L'ASSE a cartonné Nice 4-0 ce soir grâce à un doublé de Brandao, un péno d'Aubame et un pion de Mollo. Mais on retiendra avant tout de ce match le terrible attentat de Valentin Eysseric sur Jérémy Clément. Victime d'une fracture ouverte à la cheville droite, le milieu défensif des Verts est opéré ce soir et ne rejouera plus cette saison. On lui souhaite de revenir plus fort la saison prochaine en Coupe d'Europe !
Le résumé vidéo de la rencontre : ASSE 4 - Nice 0.
Le résumé vidéo de la rencontre : ASSE 4 - Nice 0.
Les Palois font la loi
02/03 21:47
Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce à notre envoyé spécial Gilles : l'équipe réserve de l'ASSE s'est inclinée 2-0 à Pau en début de soirée.
Les Palois ont ouvert le score à la 39ème minute avant de faire le break à la 50ème.
Vachoux - Karamoko, Chapuis, Thalamy, Polomat - Sagna, Chergui (Tack, 87'), Birkelund (Milla, 58') - Laudrup (Aouacheria, 73'), Diouara, Aleksic
Les Palois ont ouvert le score à la 39ème minute avant de faire le break à la 50ème.
Vachoux - Karamoko, Chapuis, Thalamy, Polomat - Sagna, Chergui (Tack, 87'), Birkelund (Milla, 58') - Laudrup (Aouacheria, 73'), Diouara, Aleksic
Mirallas règle la mire (2)
02/03 18:40
Kevin Mirallas a marqué aujourd'hui son deuxième but en quatre jours sous le maillot des Blues. Après avoir claqué le premier pion de la qualification d'Everton pour les quarts de finale de Cup mardi soir, l'ancien attaquant stéphanois a inscrit cet après-midi d'un plat du pied droit le troisième but de la victoire (3-1) contre Reading lors de la 28ème journée de Premier League.
Les escrocs ont les crocs
02/03 15:56
Bourreau des Verts avec Monaco il y a deux ans en finale de la Coupe Gambardella, le milieu offensif niçois Valentin Eysseric s'est confié à l'AFP avant de défier l'ASSE ce soir à Geoffroy-Guichard.
"Le Chaudron ? Ce sera une première excitante, attendue avec impatience. Mon père et mes deux frères seront là. Je ne m'imaginais pas à avoir autant de temps de jeu, ni participer à un tel parcours. Dans le vestiaire, on en rigole. On se considère plus comme une bande d'escrocs qu'un prétendant à l'Europe. Attention, on ne vole rien sur le terrain. On gagne avec nos qualités et beaucoup de caractère."
"Le Chaudron ? Ce sera une première excitante, attendue avec impatience. Mon père et mes deux frères seront là. Je ne m'imaginais pas à avoir autant de temps de jeu, ni participer à un tel parcours. Dans le vestiaire, on en rigole. On se considère plus comme une bande d'escrocs qu'un prétendant à l'Europe. Attention, on ne vole rien sur le terrain. On gagne avec nos qualités et beaucoup de caractère."
Une amende à la noix
02/03 15:25
L'amende de 50.000 € infligée à l'ASSE suite à l'envahissement du terrain après la qualification pour la finale de la Coupe de la Ligue fait réagir Galette dans Le Progrès. "Je ne juge pas mais je suis surpris parce qu’on a tout fait pour que ce
match soit une fête, sans violence et dans une bonne ambiance."
Président de la commission de discipline de la Ligue, Pascal Garibian justifie la sanction dans la Pravda du jour. "C'est strictement interdit et dangereux d'envahir le terrain. Si on s'était abstenu de sanctionner, on créait un précédent et légitimait pour le futur l'envahissement du terrain. La commission ne veut pas devoir s'expliquer un jour devant un tribunal s'il y a un accident. Mais nous avons tenu compte du caractère festif de ces envahissements, qui ont été tacitement autorisés et accompagnés par les deux clubs et n'ont provoqué aucun incident, malgré la part de risques."
Président de la commission de discipline de la Ligue, Pascal Garibian justifie la sanction dans la Pravda du jour. "C'est strictement interdit et dangereux d'envahir le terrain. Si on s'était abstenu de sanctionner, on créait un précédent et légitimait pour le futur l'envahissement du terrain. La commission ne veut pas devoir s'expliquer un jour devant un tribunal s'il y a un accident. Mais nous avons tenu compte du caractère festif de ces envahissements, qui ont été tacitement autorisés et accompagnés par les deux clubs et n'ont provoqué aucun incident, malgré la part de risques."
Sainté dans la cour des grands invaincus
02/03 09:44
Comme le relève Eurosport tableau à l'appui, seuls trois clubs des cinq grands championnats européens sont invaincus cette année toutes compétitions confondues: l'ASSE, Manchester United et le Bayern de Munich.
Galette tacle Gourcuff
02/03 09:12
"Je pense que certains coaches ne travaillent pas assez ou pas bien.
C’est pour cela qu’il y a trop de mauvais matchs" a déclaré l'entraîneur des Merlus dans France Football de mardi dernier.
Galette réagit aujourd'hui dans Le Progrès. "J’ai été choqué par ces propos de la part d’un entraîneur qui a une telle expérience. Ils jettent le discrédit sur les entraîneurs français. Ils sont bons et on a une bonne formation. Le spectacle est de plus en plus de qualité. Je connais la difficulté de ce métier. Je sais que l’ASSE a fait des matches bidon, sous ma direction, dans certaines conditions. Mais on s’améliore, je m’améliore."
Galette réagit aujourd'hui dans Le Progrès. "J’ai été choqué par ces propos de la part d’un entraîneur qui a une telle expérience. Ils jettent le discrédit sur les entraîneurs français. Ils sont bons et on a une bonne formation. Le spectacle est de plus en plus de qualité. Je connais la difficulté de ce métier. Je sais que l’ASSE a fait des matches bidon, sous ma direction, dans certaines conditions. Mais on s’améliore, je m’améliore."
Nanard a rendez-vous avec Vendroux
02/03 08:55
Bernard Caïazzo est l'invité de l'émission Stade Bleu animée par Jacques Vendroux sur France Bleue ce dimanche de 19h30 à 20h00.
Ça plaît à Sablé
02/03 08:40
Dans la Pravda du jour, le milieu de terrain bastiais Julien Sablé se réjouit de voir ses deux précédents clubs se tirer la bourre pour une place sur le podium de la L1.
"Les Verts ont tellement marqué des générations entières qu'ils restent plus populaires que les Niçois. Mais j'ai été surpris de constater une intensité comparable dans ces villes les jours de match. Nice compte beaucoup de retraités et ses aficionados sont aussi chauds que ceux de Saint-Etienne.
Ces dernières années, les amoureux du Gym n'ont pas eux grand chose à se mettre sous la dent avec notre équipe de courageux. Ils sont mal assis, ils prennent le vent et il y a beaucoup plus à faire en ville à Nice qu'à Sainté. Je n'ai vu qu'une fois le Ray en ébullition, en demi-finale de Coupe de France contre Lille. Ce jour-là, je me suis dit qu'il devait être impressionnant à la grande époque. Le Chaudron l'est, lui, toujours resté. Même quand on a failli descendre en National, il y avait 12 000 spectateurs en moyenne.
Le futur stade de Nice va redonner un élan, mais il faudra que l'équipe tourne. A Saint-Etienne, le renouvellement du public a été réalisé. Il est fidélisé et l'amour pour les Verts se lègue de génération en génération. J'ai retrouvé ça dans la tribune sud du Ray. Les deux clubs peuvent redevenir des places fortes du foot français. On est en train de tourner le dos au foot business, et ils incarnent les valeurs de cohésion et de popularité que les gens attendent en temps de crise. Les joueurs sont généreux, simples et talentueux.
La logique voudrait que Sainté finisse devant Nice. Mais les Niçois ont la chance du débutant, comme Montpellier l'an passé, et des joueurs de haut niveau comme Digard et Civelli. Le Gym a tellement souffert qu'il ne veut plus lâcher son os. Nice a déjà réussi une grande saison, alors que pour Saint-Etienne ça dépendra de la finale de la Coupe de la Ligue. S'ils la gagnent, les Verts peuvent terminer en boulet de canon. Pour moi, l'un des deux finira sur le podium."
"Les Verts ont tellement marqué des générations entières qu'ils restent plus populaires que les Niçois. Mais j'ai été surpris de constater une intensité comparable dans ces villes les jours de match. Nice compte beaucoup de retraités et ses aficionados sont aussi chauds que ceux de Saint-Etienne.
Ces dernières années, les amoureux du Gym n'ont pas eux grand chose à se mettre sous la dent avec notre équipe de courageux. Ils sont mal assis, ils prennent le vent et il y a beaucoup plus à faire en ville à Nice qu'à Sainté. Je n'ai vu qu'une fois le Ray en ébullition, en demi-finale de Coupe de France contre Lille. Ce jour-là, je me suis dit qu'il devait être impressionnant à la grande époque. Le Chaudron l'est, lui, toujours resté. Même quand on a failli descendre en National, il y avait 12 000 spectateurs en moyenne.
Le futur stade de Nice va redonner un élan, mais il faudra que l'équipe tourne. A Saint-Etienne, le renouvellement du public a été réalisé. Il est fidélisé et l'amour pour les Verts se lègue de génération en génération. J'ai retrouvé ça dans la tribune sud du Ray. Les deux clubs peuvent redevenir des places fortes du foot français. On est en train de tourner le dos au foot business, et ils incarnent les valeurs de cohésion et de popularité que les gens attendent en temps de crise. Les joueurs sont généreux, simples et talentueux.
La logique voudrait que Sainté finisse devant Nice. Mais les Niçois ont la chance du débutant, comme Montpellier l'an passé, et des joueurs de haut niveau comme Digard et Civelli. Le Gym a tellement souffert qu'il ne veut plus lâcher son os. Nice a déjà réussi une grande saison, alors que pour Saint-Etienne ça dépendra de la finale de la Coupe de la Ligue. S'ils la gagnent, les Verts peuvent terminer en boulet de canon. Pour moi, l'un des deux finira sur le podium."
Galtier prêt à jouer la prolongation ?
02/03 08:19
Comme le rappelle Le Parisien du jour, Roro projette de prolonger Christophe Galtier, dont le contrat court actuellement jusqu'en juin 2014.
Galette est parti pour rester un bon moment en vert selon son fils Jordan. "Il aimerait voir le Chaudron plein après sa rénovation. Je le vois construire quelque chose ici. Je pense qu’il aimerait aussi entraîner à l’étranger."
Son adjoint Alain Blachon espère collaborer encore longtemps avec lui à l'ASSE. "Un de ses atouts, c’est d’être à l’écoute et très proche des gens. Il veut que son vestiaire soit heureux. Il n’est pas dans n’importe quel club et il le sait. Quand vous partez de Saint-Etienne, où pouvez-vous trouver mieux au niveau de la popularité et de la pression? Paris? Marseille? Ici, il peut atteindre ses objectifs."
Galette est parti pour rester un bon moment en vert selon son fils Jordan. "Il aimerait voir le Chaudron plein après sa rénovation. Je le vois construire quelque chose ici. Je pense qu’il aimerait aussi entraîner à l’étranger."
Son adjoint Alain Blachon espère collaborer encore longtemps avec lui à l'ASSE. "Un de ses atouts, c’est d’être à l’écoute et très proche des gens. Il veut que son vestiaire soit heureux. Il n’est pas dans n’importe quel club et il le sait. Quand vous partez de Saint-Etienne, où pouvez-vous trouver mieux au niveau de la popularité et de la pression? Paris? Marseille? Ici, il peut atteindre ses objectifs."
Stats en stock
02/03 07:55
Consacrant ses trois premières pages au Sainté-Nice de ce soir, la Pravda relaye plusieurs stats d'Opta pour présenter ce choc entre prétendants européens.
On apprend ainsi que l'ASSE est sur le podium au classement des clean sheets. Les Verts n'ont pas encaissé de but lors de 12 matches de L1 cette saison. Seuls le QSG (17) et Bordeaux (13) ont fait mieux.
Cette saison en L1, les Stéphanois ont marqué 85% de leurs buts (34 sur 40) dans le jeu. Seul Montpellier (87,8%) fait mieux.
Nice marque cette saison un but tous les 7,7 tirs en moyenne. Seuls les vilains (7,1) et le QSG (7,4) sont plus efficaces.
Les Aiglons ont la 4ème possession de balle (54,8 %) juste devant... Sainté (54,3%) mais derrière les vilains (58%), les Dogues (57,5%) et le QSG (56,2%).
Cette saison en L1, les Stéphanois ont marqué 85% de leurs buts (34 sur 40) dans le jeu. Seul Montpellier (87,8%) fait mieux.
Nice marque cette saison un but tous les 7,7 tirs en moyenne. Seuls les vilains (7,1) et le QSG (7,4) sont plus efficaces.
Les Aiglons ont la 4ème possession de balle (54,8 %) juste devant... Sainté (54,3%) mais derrière les vilains (58%), les Dogues (57,5%) et le QSG (56,2%).
Du neuf pour Sako
02/03 00:34
Wolverhampton a arraché dans le temps additionnel le point du nul contre Watford ce vendredi soir grâce à une frappe du droit de Bakary Sako, déjà buteur au match aller. Malgré le 9ème pion claqué cette saison en Championship (D2 anglaise) par l'ancien ailier gauche stéphanois, les Wolves restent antépénultièmes et relégables.
Sanogo refait le plein d'énergie
02/03 00:07
Plus de trois mois après sa dernière victoire, l'Energie Cottbus a enfin renoué avec le succès ce soir lors de la 24ème journée de D2 allemande. Boubacar Sanogo a marqué de la tête l'unique but de la rencontre sur le terrain de Padersborn. C'est le 11ème pion claqué cette saison par l'ancien attaquant stéphanois en 21 rencontres de championnat.
Cétout bon !
01/03 22:56
Ancien international U16 de l'ASSE, le défenseur tourangeau Julien Cétout (25 ans) aura attendu son 137ème match en pro pour ouvrir son compteur but ce soir d'une frappe croisée contre le Stade Malherbe de Caen de Patrice Garande (score final 1-1).
Cette 27ème journée de L2 a également été marquée par la défaite (0-1) du GFC Ajaccio de Thierry Laurey face à Monaco, Idriss Saadi ayant raté un péno suite à une faute de Carl Medjani.
Comme au match aller, Angers a remporté le derby contre Le Mans. Remplacé à la 72ème minute, Yoric Ravet n'a pas réussi a tromper Jérémie Janot.
Cette 27ème journée de L2 a également été marquée par la défaite (0-1) du GFC Ajaccio de Thierry Laurey face à Monaco, Idriss Saadi ayant raté un péno suite à une faute de Carl Medjani.
Comme au match aller, Angers a remporté le derby contre Le Mans. Remplacé à la 72ème minute, Yoric Ravet n'a pas réussi a tromper Jérémie Janot.
Dréossi se dresse aussi contre l'amende
01/03 17:59
Alors que l'amende de 50.000 € infligée par la LFP à Sainté et à Rennes suite aux
envahissements de terrains survenus lors des demi-finales de la Coupe de
la Ligue provoque la colère des potonautes , le manager général rennais Pierre Dréossi a tenu à réagir sur le site officiel du club breton :
"Quelle que soit la somme de l’amende, comment sanctionner l’image
si positive d’un public qui vient faire la fête avec son équipe ? Il y a
surement un règlement mais on est en train de casser un élan populaire
dans le football. Qui en a pourtant besoin. C’était un beau moment pour
le Stade Rennais F.C., les supporters et les joueurs. En aucun cas, on
ne le regrette. Si on poursuit dans ce sens, on va continuer à vider les stades. J’ai
eu Frédéric de Saint-Sernin et Bernard Caïazzo de Saint-Étienne. On va
se réunir lundi avec le club de l’ASSE pour voir comment réagir. C’est
absurde. On ne va pas en rester là. Nous sommes dans l’incompréhension."
Un bon vingt pour accompagner la salade niçoise
01/03 17:14
Galette n'a pas tranché. Tout le monde est sur le pont, tout le monde le restera au moins jusqu'à demain après-midi puisqu'il a convoqué 20 joueurs pour le Sainté-Nice de demain, 20h :
30 MOULIN ; 16 RUFFIER
20 BRISON ; 29 CLERC ; 13 GHOULAM ; 12 MIGNOT ; 24 PERRIN ; 26 SALL ; 4 ZOUMA
27 BODMER ; 6 CLEMENT ; 10 COHADE ; 19 GUILAVOGUI ; 18 LEMOINE ; 25 NICOLITA
7 AUBAMEYANG ; 14 BRANDAO ; 9 GRADEL ; 21 HAMOUMA ; 11 MOLLO