Dans la dernière édition de La Provence, Bernard Caïazzo explique que son ancien entraîneur Elie Baup n'est pas étranger à la venue de Brandao à Sainté.

"Je m'entends très bien avec Élie Baup. C'est un ami, je l'ai régulièrement au téléphone. Un jour, en discutant, il m'a dit : "Il y a un gars qui vient souvent à La Commanderie, c'est Brandao. Il est sans club". Moi, je pensais qu'il était retourné au Brésil. Élie m'a expliqué que l'OM n'avait pas les moyens de le prolonger, puis a rajouté : "Tu sais, pour vous, il serait pas mal." On peut lui dire merci ! Nous cherchions ce que Ferguson appelle "un ouvre-boîte", c'est-à-dire un gars puissant, comme Giroud à l'époque à Montpellier, ou Hoarau au PSG. Dans le football moderne, il faut avoir, devant, quelqu'un comme ça, qui va au feu, un guerrier. Christophe Galtier en souhaitait un car cela nous avait manqué la saison dernière. Tout le monde ne nous en a dit que du bien !

Il faut lui ériger une statue, lui donner une copie en or de ce trophée ! Il est fabuleux. C'est un garçon formidable. On dit qu'il n'est pas technique... Mais je l'ai vu marquer des buts que des joueurs dits "techniques" auraient loupés ! Il a été très affecté par les critiques qui lui ont été adressées, en particulier par celles de Pierre Ménès. C'est un garçon très sensible. Nous le faisons jouer dans une position axiale. Il ne peut pas évoluer sur un côté. On ne peut pas lui demander de travailler défensivement et d'être efficace devant. C'est devenu le grand frère d'Aubame."

En conférence de presse hier, André Ayew, notre bourreau du match aller a dit tout le bien qu'il pensait de Brandao : « J’ai toujours eu de bons rapports avec lui, j’aimais sa mentalité et sa façon d’être. Je ne suis pas surpris de ce qu’il fait à Saint-Etienne. C’est un bon mec, un bon joueur, un guerrier. Il avait tout pour réussir à l’OM. Il ne lâche rien, il avait l’amour du maillot. Il a vraiment contribué à la réussite de l’OM ces dernières années. Il a également contribué à
celle des Verts cette saison. »

Avant d'interviewer Nanard et Galette cet après-midi à partir de 16h00 sur RMC, Luis Fernandez commente la saison des Verts dans la dernière édition du Progrès.

"La saison de l'ASSE est exceptionnelle. Elle a été bien orchestrée avec un Christophe Galtier qui a su trouver les mots et le projet de jeu qui convenait bien à son équipe. Il y a eu des révélations comme Josuha Guilavogui que j’aime bien. J’ai toujours un faible pour Loïc Perrin. Si Didier Deschamps pouvait lui donner sa chance… À mes yeux, il est celui qui incarne le mieux Saint-Etienne et les vraies valeurs de l’ASSE."

Le capitaine de l'ASSE participera à un chat vidéo "Orange Ligue 1" ce jeudi à 12h30. Comme nous l'a signalé le potonaute julot, vous pouvez lui poser vos questions sur le site de la Pravda.

Selon la presse Anglaise, il ne fait aucun doute que Sako, considéré comme le meilleur joueur de Wolverhampton (où il a claqué 10 buts en championnat) n'accompagnera pas les Loups en League One (la d3 Anglaise). Trois pistes en Premier League sont évoquées : Fulham (actuellement 15ème), Aston Villa (16ème) et Norwich (12ème). Sauf catastrophe, aucun de ces trois clubs ne sera relégué à l'issue de la saison. Baky devrait donc découvrir l'an prochain les ambiances d'Old Trafford, Anfield...

Dans la dernière édition du Progrès, le Sphinx revient sur la défaite des Verts à Lorient.

"L’ASSE a été dépassée par les événements, le rythme, la précision du jeu lorientais. Décidément, cette équipe nous pose de gros problèmes. (...) Je reste sur ma faim. Les rôles doivent être mieux distribués parce qu’il y a eu des erreurs de marquage. Il manque sans doute un ou deux éléments, des patrons, des emmerdeurs même, qui, dans ce genre de circonstances, motivent, stimulent les autres. Je ne crois pas à une quelconque fatigue des Verts. Il s’agit plutôt d’un problème collectif sur la capacité à réagir au quotidien."

A deux pas du Stade de France où il a soulevé la Coupe de la Ligue le 20 avril dernier, Aubame s'est offert aujourd'hui une nouvelle coupe. Supporter des Verts, le politicien Houari Guermat a immortalisé la scène pour Le Journal de Saint-Denis.

Défait 3-1 lors de ses deux seuls matches en pro avec les Verts (à Toulouse puis à Lens), Boubacar Mansaly (25 ans) n'a pas laissé de souvenirs impérissables à l'ASSE, où il a souvent joué devant quelques dizaines de spectateurs dans l'anonymat du CFA.

Après avoir évolué à la Jeanne d'Arc de Drancy aux côtés de son compatriote Frédéric Mendy, il a su rebondir dans le foot pro sous le maillot du Dinamo de Bucarest. Le milieu défensif sénégalais a honoré vendredi soir sa 24ème titularisation avec les "chiens rouges" lors d'un derby explosif contre le Steaua Bucarest disputé devant près de 44 000 spectateurs .

Sacré champion pour la 24ème fois de son histoire le week-end précédent, l'ancien club de Banel Nicolita a remporté ce match 2-0 grâce à Bouba, auteur d'un but contre son camp dès la 12ème minute de jeu. Remplacé à vingt minutes de la fin de la rencontre, l'ancien stéphanois, 5ème du classement, reste malgré tout dans la course pour l'Europe.