4 jours de repos
07/03 08:58
Il donne de la voix, Féret !
07/03 06:13
"Ce sera forcément un match particulier, un match assez regardé. Lequel donnera peut-être des indications pour la finale de la Coupe de la Ligue… mais on n'en est pas sûr non plus. Les équipes peuvent évoluer, les dynamiques également. Aujourd'hui, Saint-Etienne est dans une dynamique exceptionnelle, alors que nous sommes un peu moins bien. Ça peut encore changer d'ici le 20 avril.
Je pense que le match de vendredi est plus important pour nous que pour eux, par rapport au championnat. Eux ont pris des points et ont peut-être un peu moins de pression que nous. Si on veut rester dans la première partie de tableau, il nous faut les trois points. Accrocher le bon wagon devient pratiquement primordial. Nous avons plus à perdre qu'à eux. La finale, on y pense forcément chaque semaine, mais c'est encore loin. Ce qui compte, c'est le match de vendredi. Il faut gagner pour recoller aux équipes devant nous."
Florine derrière Méline
07/03 05:55
"Ça se passe bien pour moi ici. J'ai tout de même mis un peu de temps pour m'intégrer, mais d'être tous ensemble, en classe, fait qu'on est assez vite devenues copines" déclare l'ancienne joueuse d'Abbeville. "Chaque semaine, j'ai quatre entraînements avec le club et un entraînement spécifique avec Méline Gérard la gardienne de l'équipe senior qui joue en Division 1. Techniquement, c'est très enrichissant pour moi."
Florine Mihatsek va régulièrement encourager l'ASSE à Geoffroy-Guichard avec son père Franck, lui aussi atteint par la fièvre verte. "Je suis devenu supporter. Il y a vraiment une super ambiance dans le stade. On réside à la Fouillouse, dans la banlieue de Saint-Etienne. Ma femme et moi avons retrouvé du travail. Nous nous sommes bien intégrés ici et nous n'avons aucun regret. Nous ne remonterons pas dans le Nord."
Josuha et Jonathan à Saint-Joseph
07/03 05:30
Dans la poule B, l'ASSE affrontera Boavista, Ljubljana et Cannes. Auxerre, Copenhague, Legiao (Bésil) et une sélection de Saint-Joseph/Pays du Gier sont dans la poule A.
Ayant remporté neuf fois ce tournoi, les Verts n'avaient pas participé à sa dernière édition.
Ite Nissa Est (2)
06/03 14:30
En effet, les Rennais ont marqué dans les dix dernières minutes lors de la moitié des rencontres disputées depuis début 2013 ! Bilan : insuffisant pour éviter une élimination en coupe, mais 6 points gagnés en championnat contre Toulouse, Lorient, Sochaux et Marseille.
A l'aise, Blaise
06/03 13:56
"Je suis arrivé en juillet 2011 et à la fin de la saison, il ne me restera plus qu’un an de contrat au PSG. J’y pense, c’est sûr, mais ce n’est que dans un coin de ma tête. C’est la vie d’un footballeur. Je suis bien ici, j’y ai grandi ; si je peux continuer, je serai heureux. Sinon, j’irai ailleurs et j’avancerai.
(...)
Après, je m’occupe de mes filles et j’ai des petites choses à gérer en parallèle du football. Des sociétés... Ça fait déjà huit ans que je suis dans le monde professionnel et une carrière, c’est quinze ans en moyenne. Je suis à un âge où il faut que je commence à penser à l’après.
(...)
Je dis souvent que sur un terrain, je suis un ouvrier. C’est un très bon rôle : sans nous, il ne pourrait pas y avoir d’artistes. L’inverse aussi. A certains moments, avec de la chance, je me suis transformé en artiste mais c’est rare. "
Allez, quand même, pour se rappeler de Blaise en Vert, l'article inclut la vidéo d'une minasse de 30 mètres lancée en février 2009 face à Bordeaux...
Le double effet Breizh cool
06/03 10:16
Voici les neuf derniers résultats de Rennes, toutes compétitions confondues (en premier, le chiffre breton), du plus récent au plus ancien :
0-2
2-2
0-2
2-0
2-2
2-2
2-0
2-0
0-2
Le derby vu par Lubo
06/03 09:50
Sage comme des images
06/03 09:47
Ainsi, Bayal est blanchi, sous réserve qu'on ne lui cherche pas trop de poux pour sa charge sur de Préville le 17/02. Cohade et Zouma n'ont plus qu'un match à faire attention pour être tranquilles - Bodmer et Lemoine ont eux bien plus de matches à se tenir à carreau.
Comme le rappelle le tableau mis à jour par ozzy, si l'un des quatre derniers cités est sanctionné vendredi, il ratera le déplacement à Troyes.
Sainté et Rennes font appel
06/03 08:01
Miss Blue devant les Green
06/03 06:27
Galette sans 6 à Rennes
05/03 22:09
"Nous sommes tous choqués par la blessure de Jérémy Clément, malheureusement il arrive des accidents dans notre métier. C'est malheureux, on perd à la fois un joueur pour la fin de saison et un partenaire, un leader de vestiaire. Mais je sais qu'il y reviendra très rapidement, même plâtré ou avec ses béquilles. Il va pousser le groupe à aller chercher les performances jusqu'à la fin de saison. C'est un élément très important dans le dispositif, Jérémy a la capacité de jouer devant la défense. Je ne sais pas si c'est un signe mais depuis quelques semaines, je fais travailler le jeune Josuha Guilavogui à ce poste-là, il a d'ailleurs joué dans ce registre contre Nancy. Il va devoir peut-être s'affirmer et remplacer au pied levé Jérémie, même si je travaille sur d'autres possibilités, ayant échangé hier dans mon bureau avec les quatre milieux de terrain confirmés qu'on a.
On est dans une bonne série, mais la saison dernière, on était 4ème et on avait 46 points. Par rapport à la saison dernière, je sais – avec beaucoup d'humilité – qu'on a un groupe qui est supérieur à celui de la saison dernière. On a des joueurs qui ont du vécu, une défense qui a une assise plus importante car c'est la deuxième du championnat. Offensivement, les arrivées de Yohan Mollo et même de Mathieu Bodmer, qui évolue dans un autre registre que les autres milieux de terrain, l'importance de Brandao, Aubameyang, Gradel, Hamouma donnent beaucoup de possibilités. Il me reste de faire en sorte que tout le monde soit en forme, que tous te le monde soit confirmé dans des temps de jeu et qu'il règne toujours le même état d'esprit dans le vestiaire.
On est au Stade de France. Quand on y est, il faut lever le trophée. On a fait des matches héroïques pour arriver en Coupe de la Ligue, il faudra tout faire, je ferai tout comme je l'ai fait en décembre dans ma réflexion pendant les vacances pour arriver en étant dans de bonnes dispositions pour la demi-finale. Il faudra tout faire pour être prêt pour la finale. Cette finale, évidemment, nous tient à cœur. Mais on est présent sur les autres compétitions. On ne sait pas ce qui peut se passer en championnat. En Coupe, on a quand même un tirage difficile car Lorient est une très bonne équipe de notre championnat, mais on a l'avantage de recevoir quatre ou cinq jours avant la finale. Si on n'a pas d'accident comme celui qu'on vient de vivre dans notre groupe, l'ASSE a un effectif qui peut permettre de croire qu'on peut passer en quart de finale.
Le match à Rennes va être difficile. Evidemment sur le plan médiatique il va y avoir cette confrontation qui arrive cinq semaines avant la finale. Est-ce que l'équipe qui va l'emporter va avoir un ascendant psychologique ? Non. J'ai vécu ça avec Sochaux. Trois semaines avant la finale de la Coupe de France, on en avait pris quatre à Marseille. On avait remporté la finale. Mais ce match-là a une importance dans le championnat qui est une autre compétition qui nous tient à cœur. On se doit d'être performant. On a des atouts, on va tout faire pour aller chercher une performance à Rennes. Après on verra ce qui va se passer avec la réception de Paris. Le match de Rennes n'est pas un tournant car il restera beaucoup de matches. On fera un point après les deux prochains matches. Si on a le bonheur d'en prendre beaucoup, bien évidemment, on va peut-être devenir plus ambitieux."
Hérita est vert !
05/03 20:11
Janot futur Rocheteau ?
05/03 16:01
L'idéal, ce serait d'encadrer les gardiens ici. Je pourrais par exemple faire mes trois ans en tant que titulaire, puis passer une ou deux saisons derrière sur le banc, pour transmettre mon expérience. En avril dernier, j'étais encore persuadé de faire toute ma carrière à Saint-Etienne. Résultat, je suis parti à Lorient, j'ai failli jouer dans le championnat américain et au final j'ai signé au Mans. Donc c'est impossible de savoir à l'avance ce qui va se passer. Malgré tout, j'ai trouvé ça flatteur qu'une grosse Ligue 1 comme Lille s'intéresse à moi, d'autant plus que je suis originaire de la région. Mais le président ne voulait de toute façon pas que je parte.
J'aimerais avoir un rôle de coordinateur sportif, un peu comme celui tenu par Dominique Rocheteau à Saint-Etienne. Pour cela, j'ai repris des études par correspondance afin
d'obtenir le Dugos (Diplôme universitaire de gestion des organisations
sportives) délivré par la faculté de Lyon. J'essaye d'avoir le bagage le plus complet possible. Mais l'important actuellement c'est notre maintien en Ligue
2. Ce qui nous importe tous, c'est le terrain, et d'y prendre le plus de
points. Personne n'est sauvé, il faudra rester prudent jusqu'au bout."
Saga poursuit sa saga
05/03 15:47
"Je crois fondamentalement qu'on reste fidèle aux équipes qui ont émerveillé notre enfance et notre adolescence. Parce qu'elles nous ont peut-être donné les plus beaux moments de notre vie et qu'à partir de là, on contracte envers elles une dette imprescriptible. C'est presque de l'amour maternel. On ne leur dira jamais assez merci. Alors oui, les Verts ont enchanté mon enfance. Et le Milan mon adolescence. C'est comme ça. Tu ne peux pas lutter contre ton enfance. Tu ne peux pas être contre ton enfance. C'est impossible. Ce serait la pire des trahisons. Après, tout découle de là. Si quelque part, j'ai survécu à l'ennui de mon enfance et au tourment de l'adolescence, c'est grâce à Rocheteau, Bathenay, Curkovic, van Basten, Baresi, Donadoni. Et c'est comme ça que tu te retrouves à 45 ans à être de méchante humeur quand tes Verts perdent et te sentir un peu plus léger quand ils gagnent. Et quand dans le même week-end le Milan et Sainté triomphent, alors là tu te mets à papoter avec les nuages !"
Voir triompher le(s) compte(s) ?
05/03 11:24
Si l'on s'intéresse au résultat net (tout compris, jusqu'à l'impôt sur les sociétés), l'ASSE affiche un excédent de 215 k€, ce qui la place en 9è position et surtout en bien meilleure posture que Lyon (presque -30 millions d€ !), Bordeaux (-15 millions) ou Marseille (-8 millions) - sans parler de l'AJA, qui en plus de la relégation, doit encaisser une ardoise de 16 millions de déficit. Parmi les "gros", seuls Lille et Montpellier sont excédentaires. Rennes n'est à l'équilibre que grâce à un abandon de créance par l'actionnaire principal.
En regardant de plus près les résultats liés aux transferts ("mutations"), l'ASSE a réalisé une excellente saison 2011-12, avec un excédent de près de 13 millions d'€. C'est certes très loin de Lille et de ses quasi 54 millions d'€ de solde, mais c'est comparable aux résultats de Sochaux et de Lyon. Ce dernier cas est cependant à prendre avec des pincettes: les comptes du club à Aulas sont rédigés différemments ; c'est donc l'EBE contrats joueurs qui a été pris en compte.
L'OM est donc le seul club à se permettre des pertes significatives en termes de transfert...car le PSG afficherait un solde positif ! On se demande par quelle opération comptable ; Paris est magique, n'est-ce pas.
La conclusion de tout ça ? C'est la grosse dépendance, désormais structurelle et de plus en plus marquée, des clubs de L1 à la vente de joueurs. A part le cas spécifique de Rennes, seuls trois clubs réussissent à équilibrer leurs comptes sans vendre : Ajaccio, ETG et le DFCO. Sans la ressource transferts, l'ASSE afficherait pour 2011-12 un résultat déficitaire de 12,5 millions d'€. Seuls (par ordre croissant) Auxerre, Bordeaux, Sochaux, Lyon et Lille font pire !
Le tableau complet en cliquant ici.
Les cuisses de Hérita en mauvais état
05/03 08:36
Eysseric s'explique
05/03 07:27
"Je suis mal dans ma tête et je culpabilise toujours énormément. Je n'avais pas le droit de tenter ce geste et je ne peux que m'excuser à nouveau de l'avoir blessé. Je suis profondément désolé même si je me sens un peu mieux depuis que j'ai pu avoir Jérémy Clément au téléphone. Il m'a dit que l'opération s'était bien passée, qu'il en aurait pour plusieurs mois mais qu'il rejouerait au football. A la limite, c'est lui qui m'a rassuré. J'ai trouvé ça très classe de sa part. Moi, s'il m'avait fait ça, je lui en voudrais. Il doit donc m'en vouloir, et c'est normal, mais il n'a rien laissé paraître. Il m'a même dit de ne pas m'inquiéter, que ce sont des choses qui arrivent, que c'était une erreur de jeunesse. J'ai parlé à son père, aussi, qui m'a dit de ne pas écouter ce qu'on allait dire sur moi.
J'ai subi une faute et l'arbitre a laissé l'avantage. Je savais qu'il allait siffler si je ne récupérais pas le ballon. Mais je ne sais pas pourquoi, j'ai taclé et j'y suis allé à fond. Malheureusement mon pied est passé au-dessus du ballon et j'ai touché sa jambe, qui était coincée dans le sol. J'ai compris que ça craquait et je me suis tout de suite senti très mal. J'ai fait un malaise vagal dans le vestiaire. J'étais choqué, ma tête a commencé à tourner et j'ai eu mal au cœur. J'ai revu les images de l'accident une fois pour essayer de comprendre et je n'ai pas trouvé d'explications. Mais c'est fini, je ne les regarderai plus, c'est trop dur. Les images me hantent. Depuis samedi j'ai des flashes où je vois la cheville de Clément en angle droit. J'ai reçu énormément de témoignages de sympathie mais si quelqu'un a besoin de réconfort aujourd'hui, ce n'est pas moi mais plutôt Jérémy Clément.
Je veux aller à la commission de discipline pour dire ce qui s'est passé, ce que je ressens depuis samedi et pour m'excuser à nouveau. Je n'ai pas taclé Clément pour lui faire mal, c'est évident. On commence à me connaitre un peu et on sait que je ne suis pas du genre à mettre des coups, à vouloir blesser quelqu'un. Je sais que je risque gros. Il y a quelques exemples, récemment, qui peuvent faire penser que je vais être durement sanctionné. Il reste onze matches à jouer en L1 et j'imagine que ma saison est déjà pratiquement terminée. Mais j'ai fait une erreur et je dois assumer ce qui s'est passé."
JPP revient sur la défaite à Pau
04/03 21:13
"Le but qu'on a encaissé avant la mi-temps m'a vraiment mis en colère. Sidy Sagna s'est fait tacler au milieu de terrain, il est resté au sol. Maxence Chapuis ne le voit pas et joue long, le ballon est intercepté mais Sidy était touché, il ne s'est pas relevé. On dit toujours que c'est à l'arbitre d'agir mais il n'a pas arrêté le jeu. Habituellement, les entraîneurs demandent à leurs joueurs de mettre le ballon en touche, quand les joueurs ne le font pas directement. Là ils ne l'ont pas fait. J'avais beau regarder l'entraîneur palois, il n'a rien dit à ses joueurs. Ça a duré deux minutes et à la fin on a pris un but, sur un ballon dans l'axe où Sidy aurait dû être. Le manque de fair-play de l'équipe et du staff technique m'a mis très en colère.
Dans le jeu, la première mi-temps a été très équilibrée, on a eu quand même deux belles occasions, avec notamment un penalty non sifflé sur Ibrahima Diouara. C'est un fait de jeu qui prouve qu'on a été dangereux. Pau aussi a eu des occases. On a fait des erreurs techniques sur un terrain pourri sur lequel joue les rugbymen de la pro D2. Certains joueurs n'ont pas assez défendu à mon goût. L'ouverture du score juste avant la mi-temps dans le contexte que je viens de rappeler a été un tournant du match. En début de seconde période, les Palois ont exploité une erreur de relance de Pierre-Yves Polomat pour doubler la mise. A 2-0, on n'a pas lâché mais ça devenait compliqué, forcément… On a vraiment manqué de justesse technique dans la dernière passe. On n'arrivait plus trop à construire car l'état du terrain se dégradait. On a joué long mais on n'a pas bien dosé nos ballons. On s'est exposé à des contre-attaques. Certaines performances individuelles ont encore été en-deçà de ce que j'attendais. Collectivement, ça a été moyen. Pau de son côté a fait son match, les Palois n'ont pas volé leur victoire.
Je suis déçu car on n'a pas retrouvé l'esprit qui nous avait permis de gagner à Bayonne et à Marignane. L'équipe change d'un match sur l'autre, il y a à chaque fois des petites cassures au niveau de la dynamique. La stabilité au niveau du groupe et de l'équipe avait payé à un moment. Mais depuis on change souvent d'équipe et je ne retrouve pas cette cohésion. On a divers objectifs. Quand il y a la Gambardella, les joueurs évoluant habituellement en CFA disputent cette compétition. Cette dispersion ne facilite pas la cohésion mais c'est comme ça. Il faut s'adapter à cette situation, qui va se reproduire le week-end prochain. On reçoit Colomiers qui est deuxième, à un point du premier et en Gambard' on reçoit Montpellier. Je suis quand même inquiet. Certes il reste 15 matches mais on a des adversaires coriaces. J'aimerais qu'on retrouve cette dynamique et qu'on ne lâche plus."
Ite Nissa est
04/03 14:04
La large victoire du week-end aura permis à nombre de commentateurs, supporters ou simples spectateurs d’employer l’expression traditionnelle : « la messe est dite ». Est-ce grâce à l’apport de Clerc et Lemoine ? Toujours est-il que les Verts sont devenus des spécialistes du tuage de match.
Ainsi, sur les 16 victoires obtenues dans le jeu cette saison :
- 3 ont été obtenues avec 4 buts d’écart
- 5 avec 3 buts d’écart
- 2 avec 2 buts d’écart
De plus, lors de 3 des victoires obtenues avec un but d’écart,
les Verts ont compté deux buts d’avance.
Au final, il n’y a donc que 3 victoires sur les 16 où les Verts n’ont pas été capables de prendre un avantage quasi-systématiquement décisif en cours de jeu : à Brest, contre VA et à Sochaux en L1.
Seule exception à ce tableau magnifique : le match à Annecy. Les hauts-savoyards ont alors réussi à remonter les deux buts de retard qu’ils comptaient à la mi-temps.
Le petit Nicolas est las
04/03 14:00
Jérémy Pied pense au pied de Jérémy
04/03 12:36
"Bien sûr un énorme soutien à Jérémy, qui, heureusement est un vrai guerrier. Il reviendra encore plus fort qu'il ne l'est déjà... Courage. Mais aussi un soutien inconditionnel à Valentin, qui est vraiment très touché par cette erreur. Ce mec-là à un grand coeur."
Brandao, bête noire de Nice
04/03 10:18
Principal fait d'armes : le but de la qualification sardinale en demi-finale de la Coupe de la Ligue 2011/12. Mais cette saison 2012/13 avec le maillot Vert le transforme en véritable bête noire sur la promenade des Anglais : le but du nul à l'aller, deux buts sur quatre au retour.
Venditelli tacle Civelli
04/03 09:54
Clément impressionne Roro
04/03 06:33
Nanard nage dans le bonheur
04/03 06:12
"Être président de Saint-Etienne, c'est un rêve structuré. Moi j'aime bien mener des missions. Mais le rêve c'est d'aller au bout de la mission. Pour moi, aujourd'hui, nous sommes dans une période de renaissance de l'ASSE. La mission, le rêve, c'est de la mener jusqu'au bout. C'est comme quand vous avez le bac. Le bac doit vous amener à d'autres études pour aller au bout, avoir un métier, une profession pour faire vivre sa famille et être heureux dans la vie. Moi j'ai toujours considéré que la finalité de l'ASSE, c'est de redonner le bonheur à tous ceux qui aiment les Verts. Le bonheur est déjà arrivé, c'est assez extraordinaire de vivre ça. Je dis souvent aux joueurs de football : citez-moi un métier, à part un grand chirurgien qui sauve des vies, un grand artiste de cinéma, qui offre la possibilité de donner du bonheur à des gens qui peuvent être en souffrance, en difficulté sociale, en difficulté matérielle. Ces gens aujourd'hui sont heureux. Quel pouvoir extraordinaire ont les joueurs et les gens qui travaillent autour de pouvoir donner du bonheur à tous ces gens-là !
Moi je suis né en 1954. Moi je dis sincèrement qu'à l'âge de 13 ans, mon père m'a interdit de jouer au football. Mon père était commandant dans la marine. Il était autoritaire et je le remercie d'ailleurs pour cette autorité. Mon père voulait privilégier les études, il estimait que le football n'était pas un sport harmonieux pour le développement physique. A l'époque on ne faisait pas tout le travail de gym pour le haut du corps. A 12 ans j'avais des jambes d'athlète. Je jouais au foot tous les jours. Mon père m'a interdit de jouer au foot, bien sûr j'ai continué de jouer en cachette. J'étais censé aller à l'église le dimanche matin mais j'allais jouer au football. Il ne l'a jamais su. Il me demandait comment ça s'était passé à l'église, je lui racontais la messe. Ce n'est pas trop difficile à raconter, c'est quand même la même pièce qui se déroule, enfin bon, peu importe ! Je jouais au lycée tous les jours à 6 contre 6, il y avait notamment Alain Weiss, qui allait devenir plus tard entraîneur de l'équipe de France de basket. J'en ai tiré une immense frustration. J'ai fait de bonnes études, mais mon rêve aurait été de participer à l'aventure de tous ceux qui ont joué avec Michel Platini. J'aurais joué au milieu de terrain, dans un registre technique et travailleur.
Moi j'ai toujours admiré les joueurs. J'admire le joueur quand il est partageur. Tout acte de joueur de football individualiste, qui n'est pas dans le partage de l'équipe, le gars qui montre son numéro derrière, qui fait le geste… moi je n'aime pas ça. Moi j'aime le joueur de football collectif. Moi je préfère le joueur de football qui donne la passe, et même celui qui crée le déséquilibre, le partageur. Je dis toujours au joueur qui marque un but, moi je préfère celui qui te passe le ballon. Je préfère le joueur qui met 10 passes et 8 buts plutôt qu'un joueur qui fait 20 buts et 0 passe. On dit de moi que je suis un inventeur du sport ? Tout à fait. C'est ce qu'on essaye de faire aujourd'hui à l'ASSE. Je l'ai fait avant. A l'époque, Roger Rocher et Robert Herbin avaient inventé beaucoup de choses nouvelles. L'ASSE a été un club innovateur extraordinaire, n'est pas arrivé par hasard. La progression de l'ASSE est importante. Mais l'ASSE qui se développerait dans un pays de football français qui serait en déclin par rapport aux autres pays, ce n'est pas quelque chose de souhaitable.
Pour être un club populaire, il faut avoir fait une finale. Jean-Michel Aulas l'a très bien compris. Pourquoi il joue à fond l'Europa ? Jean-Michel Aulas sait que même une finale d'Europa apporterait à l'OL quelque chose qu'il n'a pas aujourd'hui. L'année ou Lille fait le doublé, il laisse tomber l'Europa. Ils avaient cette possibilité d'aller en finale de l'Europa avec une équipe extraordinaire il y a deux ans. Pour moi ils ont commis une erreur. La finale d'une coupe européenne, c'est la fierté de tous les Français. Les Verts sont populaires, pas seulement à cause de la finale de 76. Mais ça a été le détonateur. Même les Verts d'aujourd'hui ne pourront jamais faire ce que les Verts de 76 ont fait. Il faudrait qu'on ait une période de disette de vingt ans pour avoir une équipe qui reparte et arrive à conquérir l'Europe pour avoir la même chose. Les Italiens ont connu le succès dans le football à partir des années 30 de façon continuelle. Les anglais à partie des années 60. Les Espagnols à partir des années 50. Même les Portugais, les Allemands, etc. En France, c'est venu à partir des années 1972-1973. Quand on est le premier, quand on est le détonateur de quelque chose, on devient quasiment irremplaçable.
A l'ASSE, nous sommes sur un projet qui s'appelle le projet 2014, avec Roland Romeyer, Dominique Rocheteau, Christophe Galtier. Ça porte notamment sur la rénovation de notre stade, qui comprendra 42000 places, et le rachat du centre d'entraînement. Le Stade de France le 20 avril, c'est un objectif mais simplement une étape. Ce n'est pas la finalité. C'est un objectif de gagner la Coupe à travers une étape. L'objectif, c'est de redevenir un club européen. Ça veut dire sur 5 ans, jouer 3 fois la Coupe d'Europe, être dans la régularité, être dans un stade rempli à 40000 personnes, être dans une équipe qui développe ces valeurs, être dans un modèle où l'on existe sur le plan européen. C'est ça l'objectif. Mais la victoire au Stade de France est un point de passage obligé."
Robby tire son chapeau à Jérémy
03/03 23:03
"Un fait n’a pas été assez souligné. Pourquoi le but de Civelli est-il refusé ? J’ai vu deux ou trois ralentis et je ne vois pas où est la faute. Ruffier dispute la balle et l’autre met la tête. Si le gardien veut de la sécurité, il doit boxer le ballon. Je suis beaucoup de rencontres du championnat d’Angleterre et là… Sur ce genre d’action, les coups de coude, je suis assez exigeant mais je ne vois pas de faute. C’est ce qui me dérange parce que ce fait de jeu a envenimé le match, l’a pourri. Les Niçois ont manifesté une certaine rancœur et de l’agressivité. Je me demande si ça ne vient pas de l’arbitrage, mais attention, le joueur est impardonnable et le geste est anormal. C’est un tacle meurtrier, c’est fou. J’espère que la sanction sera exemplaire. On n’a pas le droit d’agir comme ça. Il a beau dire qu’il ne veut pas faire mal, ça me fait rigoler. Cela m’a rappelé une situation que j’ai vécue avec la fracture dont a été victime Michel Tylinski. Il avait eu la jambe brisée. Ça m’avait vraiment marqué. Là, je tire mon chapeau à Jérémy Clément. Il est resté sans bouger alors que ce doit être très douloureux. J’ai admiré son courage."
Nanard a mal tourné
03/03 22:39
"Les Verts sont éternels. On dit que la Juventus est la fiancée de tous les Italiens. Saint-Etienne est un petit peu aussi la fiancée de tous les Français. Moi quand j'étais gosse, je n'étais pas fier de notre football. Les premiers qui nous ont apporté notre fierté par leurs résultats, et la façon dont les résultats se faisaient, c'était les Verts. Présents sur la scène européenne, les Verts nous ont permis de parler avec des jeunes d'autres pays quand on allait en vacances en Espagne ou ailleurs. Avant, on avait honte de notre football, Nantes se faisait éliminer par Reykjavik et le Dukla Prague. [ndp2 : Nanard s'emmêle les pinceaux, les Canaris ont éliminé ces deux clubs]. On ne peut pas aimer, être passionné d'un sport si on n'en a pas la fierté. Les Verts nous ont rendus fiers. Moi, dès l'âge de six ou sept ans, j'ai appris la géographie dans France Football. Je savais où était Kilmarnock, je savais où était Plovdic, je savais où était Dniepropetrovsk, je savais où était Djurgarden. C'est dans mon ADN. J'ai un fils de cinq ans. Il commence à jouer au football, il commence à être passionné. Moi mon père n'aimait pas spécialement le football. Mais le meilleur ami de mon oncle était gardien de but à Nîmes. Il m'a emmené voir un match. A l'époque j'habitais la banlieue de Marseille. Je pouvais lire n'importe quoi sur le football, je le retenais avec une facilité… comme on boit de l'eau !
C'est avec Bernard Brochant que j'ai eu mes premiers contacts avec le monde du football professionnel. Ça se sait peu mais c'était à l'époque le vrai patron du PSG. Francis Borelli était le président mais la tête pensante, c'était Bernard Brochant, qui est maintenant le maire de Cannes. C'est un homme qui a fait HEC, qui a gagné la Gambardella. C'est un type extraordinaire qui a 72 ans aujourd'hui. Il a été dans le football, il a été l'un des plus grands patrons des agences de publicité au monde, il a été patron du PSG, député, conseiller de Chirac… C'est un type fabuleux, un homme de parole extraordinaire, d'ailleurs samedi dernier j'ai déjeuné avec lui à Cannes. En 1983, il me dit : "qu'est-ce que tu penses de l'idée de loges comme à Anderlecht, est-ce qu'on pourrait faire ça au PSG ?" Je lui ai dit que c'était une excellente idée. On a fait le PSG. Ensuite j'ai été contacté par Jean-Claude Darmon, on a fait Strasbourg. On a fait Nantes, on a fait Nice, on a fait Toulouse. On a fait l'équipe de France, c'est là que j'ai rencontré pour la première fois Michel Platini, mon idole. Pour moi c'est le plus grand joueur français de tous les temps. Je le mets devant tous les autres.
Je suis quelqu'un qui est très famille et je n'ai pas de vice. Si le football est un vice, je préfère celui-là que les autres. Les passions, c'est la vie. J'incite toujours les jeunes à multiplier les passions. Plus vous multipliez les passions, plus vous avez de chances d'être heureux dans la vie. Ma passion c'est le foot mais je ne peux pas dire que j'ai d'autres passions. Quand vous êtes président d'un club professionnel, vous êtes tellement accaparé… Moi je regarde tout dans le football. Moi j'ai eu des moments extraordinaires. Ma fille était joueuse professionnelle de tennis. Je me souviens que quand elle avait 16 ou 18 ans elle faisait un tournoi en Italie. A côté, il y avait des gamins de 8 ou 10 ans qui jouaient au foot à 5 contre 5 sur un petit terrain. Moi j'ai lâché le tournoi professionnel de tennis et j'allais tous les jours voir les gamins jouer au foot. Moi je trouve ça magnifique de voir des gosses qui apprennent. Le deuxième jour je suis entré sur le terrain, j'ai joué avec eux, je leur montrais des trucs et des petites choses. J'ai passé une semaine fabuleuse. Je me suis dit : "est-ce que parfois on n'est pas plus heureux en étant éducateur de football entraînant des garçons de 8 à 10 ans qu'en étant un homme d'affaires président d'un club professionnel de football ?" Est-ce que le grand plaisir de la vie ce n'est pas ces enfants, leur apprendre sa propre passion ?
J'ai quatre enfants, j'ai une fille qui a été une très bonne joueuse de tennis. J'ai élevé mes enfants dans le sport, bien sûr. Le plus beau jour de ma vie, de mon adolescence, c'est quand je suis monté à Paris pour une émission qui s'appelait Visa Olympique où j'avais été qualifié en province. C'était en octobre 1971, j'avais 15 ans [ndp2 : Nanard se rajeunit de deux ans] Les questions portaient sur les Jeux Olympiques. Je me retrouve avec Raymond Marcillac. J'étais contre une autre région. Je suis passé en 16ème de finale, en 8ème de finale mais manque de chance l'émission s'est arrêtée parce que Marcillac a été viré de la télévision. Les questions étaient du style : "qui a été 3ème du 110 mètres des JO de 1924 ?" Il fallait être une encyclopédie. Je rêvais de devenir journaliste sportif. Je rencontre Loys Van Lee, je lui ai demandé quelle école de journalisme je devais faire. Il m'a dit que je n'avais pas besoin de faire d'école, que je pouvais apprendre sur le tas car c'était ma passion. Et puis j'ai mal tourné, j'ai fait une prépa HEC, j'ai pris d'autres voies…"