Brandao fort et vert (2)

22/04 09:44

Enorme samedi soir, notre Brésilien a encore faim, comme l'atteste son interview parue aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

 

"Je suis content d’avoir marqué, mais le véritable héros, ce n’est pas moi. C’est l’équipe. Tout le monde a fait l’effort et a su rester concentré. Cette victoire est collective. Moi, j’ai juste fait mon boulot. Cela montre que quand tu crois en toi et que tu travailles bien tous les jours, tu finis toujours par être récompensé.

Je crois que cette victoire est plus forte que les deux précédentes avec l’OM. Quand j’ai vu tous ces supporters au Stade de France, ça m’a donné envie de faire des efforts pour eux et de les remercier après toutes les années difficiles qu’ils ont vécues en soutenant le club. C’est important que Saint-Etienne, qui avait déjà remporté beaucoup de titres, en gagne un de nouveau et se retrouve qualifié en Europa League.


Je suis resté très concentré sur mon match. Je n’ai pas beaucoup joué cette année. J’ai parfois été blessé ou suspendu. On a également dit tellement de mauvaises choses sur moi qu’à un moment j’ai pensé arrêter le football. Mais je n’ai pas lâché. Prolonger mon contrat à Sainté ? Il nous reste encore un mois de compétition, je ne pense pas à ça.

Je sais que ce ne sera pas facile et que tout se jouera sur les derniers matches. Mais si on continue comme ça, on va aller très loin. Jusqu’en Ligue des Champions, même si ce sera très compliqué de terminer dans les trois premières places. C’est normal d’y croire à chaque match, non ? Quand je suis arrivé ici, j’ai dit que je venais pour réussir de bonnes choses et gagner des titres. J’ai parlé. Et je l’ai fait sur le terrain.

 

Je suis vraiment content d’avoir offert ce premier titre aux Verts depuis plus de trente ans et de faire la fête avec tout le monde. Mais la fête est terminée. Maintenant la Coupe de la Ligue appartient au passé. Il faut vite se projeter sur notre prochain match, mercredi, face à Ajaccio, contre qui ce sera très difficile. Il y aura ensuite le derby dimanche. On ira à Lyon pour le gagner. Le groupe ne va pas lâcher, ni physiquement, ni mentalement."

Moravcik loue Loïc

22/04 07:53

Comme beaucoup d'anciens Verts, Lubomir Moravcik a assisté samedi soir au sacre des Verts au Stade de France. Revenant sur cette finale dans Le Progrès du jour, Lubo rend hommage au capitaine des Verts.

 

"C’était avant tout une finale. Ce n’était pas forcément beau à voir. Les Verts ont fait l’essentiel. Ils sont bien entrés dans le match, ont dominé. Les Rennais se sont réveillés trop tard, n’ont pas vraiment existé. J’ai été déçu de leur manque de réaction, à la fois après le but stéphanois et au retour des vestiaires. Si Saint-Etienne avait marqué le deuxième but, il n’y aurait plus eu de suspense du tout.

 

J’ai beaucoup aimé la façon de jouer de Perrin. Il a été très, très bon dans les duels. Il était bien placé.  Ruffier s’est aussi montré très sûr de lui. Le milieu a été solide, Aubameyang a parfois disparu du jeu et Brandao a pesé, a gagné des duels. Le but stéphanois est vraiment beau, il y a eu de la qualité technique dans l’action. Je n’ai pas vu de faiblesse et j’espère que ce titre va leur donner un bel élan pour la fin de saison. Je leur dis bonne continuation !"

42 000 SAINT-ETIENNE

22/04 07:43

Juchés sur un bus à impériale, les Verts ont défilé hier après-midi à Saint-Etienne au milieu de 42 000 personnes ivres de bonheur. Le site officiel a publié un reportage vidéo sur cette magnifique parade. 9 minutes 40 secondes de pur bonheur !

En arrière Guingamp !

21/04 22:06

Les clubs bretons ont décidément réussi à Sainté ce week-end ! Sur le terrain du club partenaire de l'ASSE Chasse-sur-Rhône (Isère), les Vertes ont écrasé aujourd'hui les Guingampaises 4-0 grâce à un doublé de Rose Lavaud et à des buts de Sarah Palacin et Maeva Clemaron. Sixèmes, les protégées de Hervé Didier ne comptent plus que quatre points de retard sur les Costarmoricaines.

A Ring of Fire

21/04 21:23

Sans surprise, Sainté a également remporté le match des tribunes hier soir. Une grecque de folie, une chorégraphie entraînante sur la reprise du tube de Johnny Cash, du bon vieux craquage de fumi : les Verts ont transformé le stade de France en anneau de feu comme l'atteste cette vidéo qui donne des frissons !

Les U13 avaient montré la voie

21/04 20:12

Quelques heures avant que les pros soulèvent la Coupe de la Ligue, les U13 de l'ASSE ont remporté à Saint-Egrève (Isère) la finale régionale de la 15ème Coupe nationale U13 Pitch.

 

Vainqueurs de la finale départementale le 2 avril dernier, les p'tits Verts avaient pourtant commencé leur journée par une défaite (3-1) contre les vilains. Mais ils ont ensuite enchaîné les succès contre Valence (1-0), Pringy (7-0), Grenoble (1-0) et Annecy (4-1).

 

Devançant les banlieusards (accrochés pas Annecy puis battus par Grenoble), les Stéphanois ont terminé avec le même nombre de points que Bourgoin. C'est grâce à leur meilleure adresse à la jonglerie que les joueurs entraînés par Mickaël Dumas et encadrés par Bruno Viviani ont remporté cette finale. L'ASSE représentera donc la région Rhône-Alpes lors de la finale nationale qui se déroulera à Capbreton (Landes) les 1er et 2 juin.

Sainté bute sur les Biterrois

21/04 17:57

Invités par le club à faire la fête au Stade de France plutôt qu'à se battre pour un très hypothétique maintien de l'équipe réserve en CFA, Pierre-Yves Polomat, Willy Aubameyang, Andreas Laudrup, Danijel Aleksic et Kevin Mayi n'ont pas participé au match nul (1-1) concédé cet après-midi à l'Etrat par l'équipe B de l'ASSE face à Béziers.

 

Sur un excellent coup franc tiré côté gauche par Bilel Aouacheria, Ibrahima Diouara a ouvert le score en lobant de la tête le gardien biterrois à la 28ème minute. Les visiteurs ont égalisé à un quart d'heure de la fin suite à une sortie ratée de Jérémy Vachoux sur corner. En fin de rencontre, Kamel Chergui a eu la malchance de voir son centre-tir repoussé par le poteau puis écarté sur sa ligne par un défenseur à la lutte avec Dylan Saint-Louis.

 

La compo : Vachoux - Nyemeck, Chapuis, Thalamy, Aguilar - Vandamme, Milla, Chergui - Aouacheria (Elogo, 83'), Valente (Saint-Louis, 70'), Diouara.

 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'est une déception car on a mené et on a eu une occasion très nette de reprendre un avantage définitif en fin de match. On aurait bien aimé avoir cette victoire qui nous fuit depuis trois mois. On a manqué de réussite, mais ce n'est pas la première fois qu'on encaisse un but en fin de match. Nos jeunes sont tellement à 100% dans le combat qu'ils craquent parfois sur la fin. Et on n'arrive pas à concrétiser nos occases. Ce match résume un peu notre saison. On a encore joué avec une équipe très jeune, ça permet de préparer la saison prochaine et d'emmagasiner de l'expérience sur ces derniers matches de CFA. On a une fin de championnat costaud qui nous attend contre des équipes de haut de tableau comme Hyères, Lyon, Martigues et Cannes. On va aussi recevoir Bayonne. Il reste cinq matches, on va essayer de gratter le maximum de points. Mais au-delà du classement, c'est la formation de nos jeunes qui importe." 

Qui veut faire partir Aubame ?

21/04 17:16
Avant et après la finale, Aubame a confirmé que tout bien considéré, rester une saison de plus à l'ASSE n'est pas impensable. Bien entendu, nous l'encourageons même à penser que c'est indispensable.

En revanche, le Progrès rapporte que de dangereux énergumènes ont profité de la finale pour cambrioler le domicile de notre meilleur buteur. On voudrait le faire quitter le Forez qu'on ne s'y prendrait pas autrement !

Galette ferme la parenthèse

21/04 17:06
Christophe Galtier est heureux. Il le dit lui-même, et ça s'est vu en conférence de presse. Le successeur de Robert Herbin (certes le Nouz et Anto ont ramené chacun un titre, mais pas de même catégorie...) a notamment déclaré :
"La symbolique des Verts existe. On a vu ce soir en arrivant, avant l'échauffement et jusqu'au coup d'envoi l'engouement qu'il y a autour de ce maillot, autour de ce club. Cet engouement, il est dû à ce qu'ont pu faire nos aînés ; mais il fallait être à la hauteur du rendez-vous, et dans ce sens-là, on l'a été. (..) Il fallait être présent au rendez-vous, jouer cette finale avec beaucoup de générosité, avec ce qui nous caractérise cette saison. (...) On est allés au bout, on a ajouté une ligne au palmarès, on va ouvrir une vitrine et on va déposer ce beau trophée que le club n'a jamais gagné. Et on rentre dans l'Histoire."

Tout est dit : le témoin porté jadis par de glorieux anciens qu'il serait trop long d'énumérer est passé... Allez Galette, prochain défi : faire en sorte que ce trophée ne soit pas qu'un arbre esseulé dans le désert !

Roro évite les barreaux

21/04 16:20
Si Ro-meyer succède à Ro-cher dans la (courte) liste des présidents de l'ASSE à avoir gagné un titre majeur, Ro-land peut, si l'on en croit le Progrès, savourer en plus son blanchiment dans l'affaire Carvalho.

Une bonne nouvelle de plus.

The Voice perd des voix

21/04 11:43

L'émission de TF1 The Voice a attiré près d'un million de téléspectateurs de moins que la semaine dernière car la finale de la Coupe de la Ligue a fait un carton sur France 2. En effet, 4 640 000 téléspectateurs (soit 20,2%) ont préféré les chants des supporters stéphanois.

Stéphane excelle

21/04 09:38

Et dire qu'il n'est toujours pas appelé en équipe de France... Indignez-vous ! Décisif dès la première minute de la rencontre, Stéphane Ruffier a encore excellé hier soir au Stade de France. Comme le souligne la Pravda du jour, le gardien des Verts n'aura encaissé qu'un seul but en Coupe de la Ligue cette saison (à Lorient où il fut monstrueux lors de la séance de tirs au but). Sa cage est inviolée dans cette compétition depuis 513 minutes !

La nuit des héros

21/04 09:03

La nuit des vainqueurs de la Coupe de la Ligue a été très courte ! Selon Le Parisien, l'avion des Verts s'est posé vers 5 h 10 à Bouthéon, avec un gros retard dû notamment au malaise d’un passager. Le décrassage prévu ce matin a été annulé. Reste à savoir si le duplex annoncé par Téléfoot sera maintenu.  "J'invite la population stéphanoise a venir fêter les vainqueurs, cet après midi à 16 h00 lors d'une grande parade entre les places Carnot et Jean-Jaurès" a annoncé hier soir le maire de Sainté Maurice Vincent.

Brandao fort et vert

21/04 01:42

Invaincu en 13 matches de Coupe de la Ligue, Brandao a marqué au Stade de France son 13ème but de la saison sous le maillot vert. Très efficace l'ancien joueur du 13 !

Putain, 32 ans !

21/04 01:21

32 ans après son dernier titre majeur, l'ASSE a remporté la Coupe de la Ligue en battant Rennes 1-0. Idéalement servi par Aubame, Brandao a marqué l'unique but de la finale dès la 18ème minute de jeu. Merci les Verts !

Allez les gars, remettez ça !

20/04 11:18

Avant la finale de la coupe de la Ligue, retour en images sur la victoire des Verts au Stade de France en 1999 contre le Red Star.

Mignon tout plein

20/04 10:32

Sociologue spécialiste du sport auteur d'un livre référence sur "La Passion du football", Patrick Mignon commente la fièvre verte dans la dernière édition du Parisien.

 

"La France a une relation particulière avec le sport, car peu de villes ont vraiment une culture sportive profonde. Tout simplement parce que dans notre pays, les clubs de football obtiennent une audience nationale dès qu'ils performent au niveau européen. En Angleterre ou en Italie, on ne connaît pas ce type de phénomène, car un supporter du Milan AC ou de Liverpool ne supporte personne d'autre. Dans cet ordre d'idées, les Verts ne représentent pas que Saint-Etienne mais la France.

 

Le terme de mystique verte est sans doute un peu fort, je crois plus à des souvenirs réactivés, comme pour Dominique Rocheteau que le grand public redécouvre trente ans plus tard en dirigeant et père de famille. Pour les plus de 40 ans, c'était un joueur de foot qui parlait dans le magazine Rock & Folk. A l'époque, ça lui conférait un statut à part.

 

La cote d'amour de Saint-Etienne tient aussi à son histoire industrielle et populaire. Saint-Etienne, c'est les mines, Manufrance, le symbole du bastion industriel qui déjà battait de l'aile à l'époque, comme d'autres cités marquées par la crise du choc pétrolier. C'est un symbole et il est détaché de la réalité, on l'embellit. Mais c'est aussi la France ouvrière, celle des régions en crise par opposition avec la riche capitale. En cela, les matches de foot gardent une dimension à part, car ils permettent d'entrer dans la culture locale de notre pays, dans ses particularismes sociologiques, historiques et culturels."

Poteaux carrés... et copiés !

20/04 09:19

Comme beaucoup d'infos du site éponyme, les poteaux carrés seront copiés. C'est ce que révèle dans Le Progrès du jour l'historien de l'ASSE et futur responsable du musée des Verts Philippe Gastal.

 

"Les Écossais les ont achetés 8 000 €, et nous leur avons proposé 10 000 €. Ils demandent 37 000 €. Par rapport à ce que ça vaut, c’est exagéré. Nous ne les achèterons pas à ce prix-là. On a fait un fac-similé pour indiquer notre refus. C’est en stand-by. compte tenu des montants avancés très élevés concernant l’achat et le rapatriement des poteaux carrés de Glasgow à Saint-Etienne, le département n’a pas, à ce jour, mis en œuvre d’actions particulières. L’histoire de l’ASSE est intimement liée à ses poteaux, c'est désolant qu'ils soient objet à marchandage, d’autant plus que les Écossais sont finalement très peu reliés à ces poteaux.   On va faire une copie conforme de ces poteaux que nous présenterons avec une belle scénographie. Le musée sera un espace érigé pour le respect des anciens et de l’histoire du club. On va tout faire pour l’ouvrir avant Noël sur une surface livrée au 1er novembre. Pour ce qui est de la collection, on veut conserver l’effet de surprise. Mais je peux vous assurer qu’on a de très beaux et très rares objets."

Aubame s'enflamme

20/04 08:29

Avant de défier le Stade Rennais ce soir en finale de Coupe de la Ligue, Aubame s'est confié à la Pravda. Extraits.

 

"Je m'apprête à vivre un moment rare dans une vie de footballeur. Je suis content d'être là et je dois gagner cette finale. Le scénario rêvé, c'est marquer de suite. En général, ça t'offre une grande chance de l'emporter. J'ai rêvé de cette finale. Brandao met un doublé, je marque aussi. Je vous donne un petit pronostic : 3-0. Ce serait magnifique. (...) J'ai confiance en moi. Un attaquant doit s'enlever le doute de la tête. Parfois, je m'épate un peu quand même.

 

Dans ma tête, je ne suis pas parti. Pas encore. Jouer la Ligue des Champions avec les Verts, ça m'amènerait à réfléchir. C'est déjà le cas d'ailleurs. En début d'année, j'avais annoncé que je disputais mes six derniers mois à l'ASSE. Je suis revenu sur mes déclarations en mars car l'éventualité de jouer la Ligue des Champions est apparue. Mon départ ne dépend pas forcément que de moi (...) Aujourd'hui, la seule chose que j'ai en tête, c'est de soulever cette coupe de la Ligue. Si c'est le cas, croyez-moi, je vais kiffer !"

Le Buquet final

19/04 23:40

Désigné pour arbitrer la finale de la Coupe de la Ligue, l'Amiénois Ruddy Buquet s'est confié au Courrier Picard.

 

"C'est un réel plaisir et une fierté. J'ai déjà vécu une finale mais en tant que quatrième arbitre, en 2011 lors de Lille - PSG. Tous les matches m'ont servi à acquérir de l'expérience que ce soit durant l'Euro 2012, en Ligue des Champions, Ligue Europa, Ligue 1, Ligue 2 ou même en allant voir des matches de championnat régional ou de district.

 

Je suis ouvert, j'essaie de discuter avec les joueurs. Je pense avoir de bonnes relations avec eux et je me montre préventif avant de sanctionner. C'est du donnant donnant. Il doit y avoir un respect mutuel. Je ne ressens de pression particulière dans aucun stade, où que ce soit en France.

 

J'ai préparé la finale. Il y a une mise au vert avec la FFF. Et il y aura une séance physique au Stade de France vendredi. Samedi, j'aurai une pensée particulière pour ma famille qui sera en tribune. Je vais rentrer sur le terrain pour prendre du plaisir, respecter les équipes et faire mon job. On est là pour vivre des moments comme ça."

Loïc veut s'offrir une nouvelle coupe !

19/04 22:49

La Pravda a publié aujourd'hui une interview de Loïc Perrin. Extraits.

 

"Moi, je n’ai soulevé que la Coupe de la Loire, en moins de 13 ans. Mais ça ne compte pas. Quoique… Je m’en souviens encore. Soulever une coupe en pro, ça doit être extraordinaire, procurer des sensations encore plus énormes. On rentrera de suite après la finale car les matches s’enchaîneront très vite derrière. Pensons déjà à gagner cette finale. Si on a ce bonheur, on trouvera bien un moment pour la fêter. Mais je ne retournerai pas à Saint-Etienne en vélo !

Laurent Roussey m’a donné le brassard quand j’avais 22 ans. J’étais le seul joueur de la région. C’était un peu compliqué au départ, car il y avait des joueurs d’expérience, comme Vincent Hognon. Plus confirmés que moi. Au fil des années, c’est devenu plus facile et évident d’être capitaine. Je porte le brassard sans forcer ma nature ni changer ma façon d’être. Ce sera pareil avant la finale. Personnellement, mon rôle de capitaine, avec tout ce que cela implique, ne me pompe pas trop d’énergie. Si ça ne me stresse pas, j’ai quand même conscience que je peux devenir le premier capitaine des Verts à soulever une coupe, 36 ans après Ivan Curkovic. Ce serait encore plus particulier pour moi qui suis né à Saint-Etienne.

Les titres, c’est ce qui reste et permet de marquer l’histoire. C’est la récompense d’un joueur. Ce serait bien de gagner la finale pour le club. Depuis que je suis né, à part deux titres de champions de D2, Saint-Etienne n’a plus rien gagné. Ça fait bien trop longtemps et ça lui manque. On sent le club plombé par ça.


Comme il s’est écoulé plus de trois mois entre la demie et la finale, on l’a vite mise de côté. Quoi qu’il arrive au Stade de France, ça ne marquera pas un point final. Il nous restera une fin de saison passionnante à vivre. On doit être capables de tout jouer cette année. Mais une finale, ça reste le rêve de tout le monde. Euh, une victoire. J’espère qu’on imitera Lyon et Marseille. Gagner la Coupe de la Ligue a enclenché un cycle victorieux dans ces clubs.

Je sens le club plus apaisé. Je ne pense pas qu’une défaite au Stade de France fera ressortir les vieux démons. Avant, j’avais l’impression que tout le monde ne tirait pas dans le même sens. Il y a désormais une certaine continuité. Jusque-là, je n’avais jamais le même entraîneur pendant plus d’un an et demi. On s’aperçoit que ça paye. Mais tout cela reste fragile. Surtout à Saint-Etienne.

L’héritage des anciens est une chance. Les Verts ne seraient rien sans leurs exploits. Même si je parle de ma ville, de mon seul club, ce maillot est à part. Quand j’ai attaqué ma carrière, en L2, j’ai joué dans pas mal de stades où l’engouement n’avait rien de comparable avec celui de Geoffroy-Guichard. Ce n’est pas une pression de porter ce maillot. C’est un plaisir."

Saadi Adieu à la Ligue 2

19/04 21:56
Avec 16pts de retard sur le 17ème Clermont, le Gazelec Ajaccio -qui s'est incliné ce soir 0-1 contre Tours- est désormais sûr de descendre en National à 5 journées de championnat.
A nouveau titulaire ce soir, Idriss Saadi a joué son 27ème match de la saison (22 titularisations, 6 buts). A 21 ans, celui qui appartient encore à Sainté, s'il n'a pas totalement convaincu, a néanmoins effectué sa première saison pleine en Pro et est le meilleur buteur de son club.

All you need is love !

19/04 14:37

Evoquant pour le site internet de So Foot la finale de demain et la saison des Verts, Bernard Caïazzo, fait dans le tartinage de bons sentiments. Et avec la truelle ! Extraits :


"Autour de moi, c'est la cohue. On a reçu près de 200 000 demandes de billets pour le Stade de France. J'ai même dû reprendre l’invitation que j'avais offerte à un ami pour la donner à Johnny Rep, qui n'avait pas de billet. C'est fou. (...) Ce match est important sur le plan des valeurs que l'on veut montrer. On a la possibilité, via cette grande fête, d'amener tout le peuple vert à Paris. C'est avant tout une fête du football. Note but ultime, c'est quand même de donner du plaisir aux gens. Ce sport vous chope sans prévenir. Si la finale peut servir de déclic pour des mômes que l'on fait rêver, tant mieux. Il faut avoir conscience des enfants qui regardent le match. On se doit de donner une image positive du club. Une finale, ça sert à ça. Pour le moment, c'est le match le plus important de la saison, oui. Mais si à la 37e journée, on joue un match pour finir en Ligue des Champions, ça sera celui-là le plus important. Mais avec le recul, je suis quand même touché par le malheur de certains. Je préfère ne pas être en finale de la Coupe de la Ligue et garder Alejandro Alonso. C'est un drame humain. Ce n'est pas comme Clément qui reviendra. Alonso, il a dû arrêter sa carrière à 30 ans. C'est un vrai coup dur pour nous. Pour lui. Pour le joueur mais surtout pour l'homme (...)

Saint-Étienne est un club où réside une fraternité permanente et à tous les niveaux. Que ce soient les joueurs, le staff, le médical ou le sportif. Tout le monde est en osmose. Il y a aussi des éléments sportifs qui font que nous marchons sur l'eau. Christophe Galtier a mis en place des fondamentaux tactiques, des repères, des principes de jeu qui font que, lorsque l'on est moins bien comme ce fut le cas à Valenciennes, on a une assise qui nous permet de faire du bon boulot. On joue alors sur nos fondamentaux. Quand nous avons perdu Brandao pour deux matches, on nous donnait pour morts. Au final, on prend 4 points sans lui. Il y a une fraîcheur dans ce club. Il ne faut surtout pas la perdre. On réalise la meilleure saison du club depuis trente ans. La fin de saison sera du bonus, quoi qu'il arrive.

(...)

Brandao a une âme. Un état d'esprit unique. A Valenciennes, il a tenu à faire le voyage avec nous alors qu'il était suspendu. Ça montre l'importance qu'il a dans le groupe. Avant de le recruter, on a longuement parlé avec Didier Deschamps, qui l'avait eu à Marseille. Il nous a dit et redit que sa vraie place, c'est en numéro 9. Quand il est mis dans de bonnes conditions, notamment psychologiques, c'est un phénomène. Ce n'est pas un garçon technique, ça, tout le monde le sait. Mais il apporte quelque chose d'irrationnel. Le club lui convient et il nous le rend. Il est venu à Sainté pour un salaire trois fois inférieur qu'à Marseille. C'est important pour nous car chez nous, l'argent ne rentre jamais en compte. On ne fonctionne pas comme ça."

 

Au dela de la finale, Bozzo revient sur les objectifs du club, à court et long terme : "Faire mieux que l'année précédente. On avait terminé septièmes. Si on m'avait dit qu'au 15 avril, on serait en finale de Coupe de la Ligue, en quart de Coupe de France et en course pour le podium, je signais tout de suite. On continue notre apprentissage. On ne veut pas faire comme Auxerre ou Montpellier et se griller trop vite en Europe. On veut faire du club un club européen, c'est-à-dire, être au moins en Ligue Europa trois années sur cinq. Un club comme Rennes, mine de rien, c'est une moyenne de 4e ou 5e place depuis cinq ans. Faut qu'on arrive à se stabiliser comme ça. Continuons d'avancer. 

(...) On n'a pas encore de réflexion sur les transferts car on est encore dans notre sprint final. On a déjà laissé partir des cadres comme Payet ou Matuidi et pourtant, on est encore meilleurs. Pour les négociations, c'est Roland Romeyer qui gère ça. Avec Galtier, ils font de l'excellent boulot. Avant, on restait dix ans dans un club, aujourd'hui c'est infaisable, alors on s'adapte. Il faut que les intérêts du joueur et ceux du clubs aillent dans le même sens.


Roland gère la direction opérationnelle du club au quotidien. Moi, je suis plus dans la projection, dans le projet du club, notamment vis-à-vis de l'extérieur. Je vais voir ailleurs comment ça s'organise. Voir comment on doit faire évoluer le club dans les deux années qui viennent. Je suis plus en recul mais on a une relation de confiance extrêmement forte. Je peux lui donner mon portefeuille. Sans souci. Roland est d'une humanité rare. Au stade, il est capable de ressortir cinq minutes avant le début du match car un de ses amis n'arrive pas à rentrer ou trouver sa place. Nos zones de décision ne sont pas les mêmes. Je ne m'occupe absolument pas des transferts par exemple. Notre duo est une force. Le Bayern fonctionne comme ça, avec Rummenigge et Hoeness. Au Paris SG par exemple, Nasser fonctionne avec Jean-Claude Blanc. Quand je regarde Martel, Lagarda ou Urano en difficulté, on s’aperçoit d'un point commun : ils sont seuls. Ce n'est plus la tendance dans le football moderne. C'est con à dire, mais le football moderne est allemand. Que ce soit dans l'organisation du club ou la formation des joueurs. C'est un exemple sur lequel il faut se pencher. Ce modèle à deux têtes correspond à notre mode de fonctionnement. J'aime bien le partage car le plaisir solitaire n'est pas le truc le plus sympa. Dans toute aventure humaine, il faut partager. C'est la force de Saint-Étienne aujourd'hui. C'est sain et ça reflète notre état d'esprit."

Vendredi entre amis !

19/04 12:30

Bordeaux, c'est, au moins pour les MF 91, un club ami. Ca reste surtout le club qui est venu gagner chez nous lors de la 38ème journée la saison dernière, tuant nos espoirs européens. Cette saison, nous les recevons pour la 35ème journée. Le match a été avancé au vendredi 3 mai, à 20h30. Bordeaux jouera 3 ou 4 jours après sa demi-finale de la Coupe de France.

Bagad élargi

19/04 08:51
C'est en effet un groupe de 21 joueurs qu'Antonetti a décidé d'emmener à Saint-Denis.  Au rayon absence, Théophile-Catherine s'ajoute à Alessandrini et Ilunga. Danzé, forfait lors de la dernière journée, est bien convoqué.

Le groupe complet :

Gardiens : Costil, A. Diallo, Ndiaye 

Défenseurs : Mavinga, Apam, Kana-Biyik, Mensah, Foulquier, Boye, Danzé 

Milieux : A. Diarra, Féret, S. Diallo, Makoun, Konradsen, Pajot

Attaquants : Pitroipa, Erding, F. Diarra, Montaño, Sané.



Blessés : Alessandrini (genou), Théophile Catherine (pied), Hérita Ilunga (cuisse)

Choix de l’entraîneur : N’Gando, Uzoenyi, Doucouré

Galette prêt à jouer la prolongation ?

19/04 06:27

Sous contrat jusqu'en 2014 avec l'ASSE, Christophe Galtier évoque son avenir dans un entretien paru aujourd'hui dans Le Progrès.

 

"Cela fait déjà quatre ans et demi que je suis là, trois et demi à la tête de l’équipe. J’avais dit que durer dans un club tel l’AS Saint-Etienne c’est un objectif en soi. Après, pour parler sans tabou, la question, c’est "Est-ce que tu arrives au bout ou est-ce que tu t’inscris dans le projet du stade rénové ?" C’est sur tout cela que doit porter ma réflexion, et celle des dirigeants. Mais je sais qu’il y a beaucoup d’entraîneurs qui voudraient être à ma place. Et moi, je l’ai cette place. Alors, pourquoi je la lâcherais ?"

Une défaite sinon rien

19/04 05:57

C'est le titre de la dernière chronique du potonaute sagender (l'écrivain Laurent Sagalovitsch) à lire sur son blog You'll never hate alone.

Schuler amer

18/04 21:52

Dans la dernière édition du Monde, le président de la Fédération des associés supporters Jean-Charles Schuler regrette que l'ASSE ait attribué de nombreuses places à ses partenaires au détriment des fans des Verts membres des 220 sections.

 

"Notre pic d'adhérents a été de 12 000 en 1999, à la remontée dans l'élite. Malgré l'absence de titre, les galères, nous en sommes toujours à 5 500. Désormais, ce sont les grands-parents qui amènent la nouvelle génération au stade. Dans tous les villages, on réclamait des places. Lors de la finale, 115 sections seront représentées. Ceux qui se sont caillés les fesses lorsque les temps étaient durs n'ont obtenu que la moitié des places. Les partenaires ont été bien servis. Cela montre la dualité d'approche du club, parfois."

Alonzo en pleine lucarne

18/04 20:23

Jérôme Alonzo commentera après-demain sa première finale de Coupe de la Ligue pour le compte de France Télévisions où il est consultant depuis le début de la saison. Avant de parler de Lemoine et de Clerc avec Lévêque, l'ancien gardien stéphanois s'est confié au site En Pleine Lucarne.

 

"On a beaucoup regardé les matchs de Saint-Etienne et de Rennes. Pour moi, suivre Saint-Etienne, où j’ai passé quatre ans de ma vie, c’est un petit plus facile car j’en connais les moindres rouages et méandres. Ce serait totalement démagogique de dire que mon cœur ne va pas battre pour un club en particulier. Evidemment, si j’étais un spectateur lambda, mon cœur battrait pour les Verts. Maintenant, si les gens pensent que pendant deux heures je vais être pro-stéphanois ce sont des gens qui ne comprennent rien à mon travail. Je vais évidemment être totalement impartial. Si Saint-Etienne fait un match pourri, je le dirai, je l’analyserai et je dirai pourquoi…si Saint-Etienne met une raclée à Rennes, la même chose.

 

Je serais très heureux pour les Rennais et en particulier pour Fred Antonetti, que j’admire, que les Rennais gagnent. Maintenant, qu’une frange de supporters Rennais dise que je serais partial, je peux le comprendre…mais que les gens soient bien certains que durant deux heures, en tant que journaliste, je n’aurai aucune préférence. En dehors de ça, personne ne pourra m’empêcher d’avoir des clubs de cœur. Et c’est comme ça.  L’appartenance du cœur ne change rien à la qualité du travail. C’est donc un faux débat que je démine avec beaucoup de facilité et d’humour car c’est de la connerie profonde. J’aime Saint-Etienne, je respecte profondément Rennes. Et basta. Point à la ligne."

C'est moche, Cartoche !

18/04 17:34

Patrice Carteron a révélé au quotidien Ouest-France qu'il supportera les Rouge et Noir samedi soir.

 

"Les deux clubs ont beaucoup compté dans ma carrière. Du Stade Rennais, en tant que Breton, je garde la fierté d'avoir porté ce maillot. D'avoir participé à stabiliser le club en L1 et d'avoir croisé le chemin d'Yves Colleu et Michel Le Milinaire. Michel, c'est un entraîneur qui a beaucoup compté pour moi. Et qui compte encore. A Saint-Etienne, tout n'avait pas été facile au départ. Être un ancien joueur de l'Olympique Lyonnais et s'imposer dans le Chaudron, ce n'était pas simple. Un dirigeant m'a dit qu'il n'avait jamais vu un joueur bénéficier d'une telle reconnaissance de la part des supporters et du club. C'était énorme. Samedi je suis pour Rennes. Clairement. Saint-Etienne va réussir à accrocher l'Europe par le championnat. Pour le Stade Rennais, il reste cette finale. Le club le mérite. Son entraîneur, Frédéric Antonetti, aussi. J'ai eu une relation privilégiée avec lui à Saint-Etienne. C'est quelqu'un de très différent de l'image qu'il donne au bord du terrain ou dans les médias. C'est un excellent entraîneur qui effectue un travail pointilleux, précis, en particulier avec les jeunes. Lui aussi mérite un titre. Comme Rennes."

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