Le Raja Casablanca a conforté ce week-end son statut de leader du championnat marocain grâce à une frappe somptueuse de l'ancien milieu de terarin stéphanois Adel Chedli (36 ans).

Auteur d'un joli triplé il y a deux semaines contre Krivina, Marek Heinz (35 ans) a encore marqué en deux temps ce week-end contre les Bohemians 1905, permettant ainsi à Znojmo de prendre la tête du championnat de D2 tchèque.

A la veille du match des Bleus contre la Roja, La Voix du Nord rend hommage à "Felipe Montanier, nouveau roi d'Espagne". Sur la sellette lorsque la Real Sociedad était 17ème de Liga en novembre 2011, l'ancien gardien de l'ASSE (lors de la spectaculaire saison 1999-2000) brille cette saison à la tête d'une formation occupant actuellement la 4ème place du championnat synonyme de qualification pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions.

Vainqueur 5-2 à Valence (5ème) et 2-1 à Malaga (6ème), l'ancienne doublure de Jérémie Janot s'est récemment imposée 1-0 chez le 3ème, l'Atlético Madrid, qui était invaincu sur sa pelouse depuis un an. L'ex-entraîneur de Valenciennes a également mis fin à l'invincibilité du Barça le 19 janvier dernier.

"En ville, les gens ont toujours été sympas, même dans les moments difficiles, car je représente le club qui est une institution. Mais maintenant, dans la rue, tout le monde me regarde et ma femme me demande si je n'ai pas un bouton sur le front" s'amuse l'ancien portier stéphanois.  "Dans les bars, ça devient même difficile de payer. Ici, le foot est une religion. Tout le monde va au stade, les grands-mères, les enfants, c'est festif. On boit de la bière sans jeter la bouteille sur le terrain."

Dans la dernière édition du Progrès, Pierre Aubameyang parle avec fierté de son fils Pierre-Emerick. Extraits.

"Christophe Galtier a perçu les qualités du garçon, tout en s’appuyant sur le papa. Je lui dis un grand merci d’avoir compris cela très vite. Sa progression s’est faite doucement, comme sa carrière. Il ne fait pas de feu de paille. Pierre-Emerick franchit les paliers dans le bon timing. Quand il est arrivé, il n’a pas tout de suite marqué les esprits. Mais ça, Galtier le savait déjà. Il a été le détonateur, il a fait exploser la bombe ! Il y a eu quelques doutes au club mais aujourd’hui tout le monde est au garde à vous. Même lorsqu’il a marqué 16 buts la saison dernière, j’ai senti qu’il y avait tout de même deux ou trois personnes qui doutaient de sa capacité à rééditer cette performance. Ces gens-là reconnaîtront qu’il a franchi des paliers, sans brûler les étapes.

C’est un joueur qui va aller très haut. Jusqu’où ? Je ne sais pas mais il peut devenir très bon. Tant qu’il aura cette joie de jouer, il aura une marge de progression et prendra une autre dimension. Je l’incite à aller dans ce sens tout en respectant son travail. Il ne faut pas négliger tout ce qu’il a fait depuis qu’il est à Saint-Etienne. L’avenir de mon fils ne s’inscrit pas à Saint-Etienne. Je vais être direct, tout le monde le sait : présidents, entraîneurs, coéquipiers et supporters. Personne n’est dupe. Dans ce club, l’esprit est sain, il faut le souligner."

Selon l'AFP le président du Mans FC, Henri Legarda, a évoqué dans un courrier adressé au maire du Mans la possible fin d'activité de son club dès fin mars : "Je considère de ma responsabilité d'attirer votre attention sur l'urgence de la situation puisque la situation de blocage (...) ne permet pas au club de poursuivre son exploitation au-delà du mois de mars 2013". Plombé par un déficit de 7,5M€, le club n'avait déja pu verser qu'en partie les salaires de février aux 60 salariés du club...

Dans un long et instructif entretien accordé au site officiel de l'ESTAC, l'entraineur Troyen Jean Marc Furlan évoque la montée en régime de son groupe appelé à affronter les Verts samedi : "La Ligue 1, c'est le sommet. Depuis des années, j'entends les gens dire que la Ligue 2 ressemble à la Ligue 1 et que son niveau s'en rapproche. Non, ça n'est pas vrai : c'est le jour et la nuit ! La Ligue 2 est très difficile. Parce que ce sont des matches accrochés, à chaque fois des batailles, intéressantes d'ailleurs, mais l'expertise du football, du rythme, de la gestion de l'espace, du talent, c'est la Ligue 1. Ce qu'a réussi à faire le groupe, au bout de quatre à cinq mois, toute la première partie, c'est à dire apprendre la Ligue 1, a fait qu'aujourd'hui, on est une équipe de Ligue 1, compétitive pour la Ligue 1. Moi, je redoutais durant la période estivale qu'il en soit ainsi en début de saison. Quand j'ai vu que Drouin et Enza-Yamissi étaient blessés, que Thiago était hors de forme, et que Grax s'est blessé, c'était toute notre colonne vertébrale qui n'était pas opérationnelle pour débuter la saison. C'était le pire. Si Bastia et Reims sont devant nous, alors que l'année dernière on les talonnait, c'est parce qu'ils ont pu repartir avec l'équipe de la saison passée. Nous, on a débuté diminués par rapport à la saison précédente, moins forts. Ce n'est pas logique, mais c'est comme ça, c'est le destin. Qui plus est, on a dû rapidement utiliser les nouveaux. Pour remplacer Drouin dans l'axe défensif, on a pris Bréchet qui se blesse pendant quarante jours. Là, c'est une catastrophe. On n'était pas au niveau. Et puis les joueurs ont pu s'appuyer là-dessus par la force des choses, et notamment, ceux qui venaient d'arriver, Nivet, Camus, Darbion, Yattara, Bahebeck, puis Jean qui est entré plus tard dans le groupe, un nouveau qui n'en est pas vraiment un puisqu'il a le tatouage Estac sur la poitrine. Mais c'était la première fois qu'il s'entraînait avec nous, au même titre que Matuidi en 2005. Cette équipe aurait pu tout-de-même ne pas franchir le palier. Sa grande force, c'est d'y être parvenue sur la seconde partie. C'est pour ça que c'est une certaine fierté. Bien-sûr, on ne roule pas les mécaniques, mais c'est une fierté, pour le public, pour les supporters. En plus, elle y est arrivée par son football et son style particulier. C'est pour ça que l'équipe de Troyes a une bonne image sur le plan national, une très bonne image. Maintenant, il faut regarder en face. Il est possible qu'en fin de saison on dise aux supporters : voilà, notre p... de début de saison, excusez-moi, nous a foutu le chantier par terre ! C'est possible."
Au delà du temps nécessaire à l'acclimatation à la L1, Furlan justifie aussi les difficultés de son équipe par un arbitrage défavorable : "Sans vouloir jeter la pierre au corps arbitral, c'est impressionnat le nombre de décisions qui nous ont été défavorables ! On n'a eu qu'un pénalty en notre faveur cette saison. Le nombre de ceux qui auraient pu être sifflés, je n'ai pas dit dû être sifflés, mais pu être sifflés, nous auraient permis de vivre certains matches dans d'autres circonstances. On termine à 9 à Bastia, c'est incroyable ! Non, on ne peut pas vraiment dire que cette saison est une saison pleine de réussite." Néanmoins il reste plein d'espoir et loue l'état d'esprit de son groupe : "Pourtant, en plus, c'est un groupe qui a plaisir à vivre ensemble. Je les quitte à l'instant. Ils sont là, dans le vestiaire avant l'entraînement, à débattre de football. Il faut venir les séparer, les départager. Ils demandent l'arbitrage du coach pour savoir qui est le meilleur joueur à Manchester United. Ils n'arrêtent pas de parler foot (rires). Vraiment, ça nous ferait chaud au coeur, à tous, de faire une deuxième saison en Ligue 1 avec ce groupe là. Evidemment. Le public ne s'y est d'ailleurs pas trompé. On a beau être 19es ou 20es, on a toujours le soutien du public. Ça fait plaisir. De tous temps, on peut être critique par rapport aux encouragements dont on bénéfie au Stade de l'Aube. N'empêche, il y avait longtemps, des années, que les gens n'avaient pas été derrière leur équipe comme ils le sont maintenant, alors qu'on est 19es ou 20es. Moi, c'est ce que je ressens au fond de mes tripes. C'est un groupe qui en vaut la peine. Si on imaginait une seconde saison en Ligue 1, j'aimerais bien la voir cette équipe faire un bon début de saison et avoir des points comme nos concurrents en ont eus cette année, comme Reims ou comme Bastia. Un bon matelas de points.  Compte-tenu de son fond de jeu, je pense que ça pourrait être quelque chose de très sympa..."

Les Verts sont rentrés dans la dernière ligne droite de ce qui s'annonce comme la plus belle des 30 dernières saisons. Oh oh vertiges (de l'amour) ! Si on met de côté (oui, c'est difficile) les coupes, il reste 9 matchs en championnat pour conclure en beauté. 9 matchs dont 5 ALEX térieur contrairement à Marseille ou Lille qui ne se déplaceront que 4 fois.
Pas forcément un handicap si on zieute de près le bilan des Verts sur les 14 matchs disputés loin du Chaudron. En effet, avec seulement 2 défaites (à Toulouse et Marseille), l'ASSE est l'équipe qui s'est inclinée le moins souvent hors de ses bases (devant le PSG, 3 défaites). Une stat réellement impressionnante, qui pourrait bien constituer un record si elle se prolongeait à l'issue des cinq derniers voyages programmés à Troyes, Valenciennes, Lorient, Lyon et Lille.