Une bonne opération, c'est Clerc !

24/02 06:58

Sainté a repris ce week-end deux points aux Dogues et aux vilains, qui se sont séparés sur un match nul et vierge hier soir en match de clôture de la 26ème journée. Dans la dernière édition du Progrès, François Clerc se félicite du bon match des Verts à Bastia.

 

"On est content pour Brandao, il travaille beaucoup, a toujours des mecs sur le dos, ce n’est pas évident de trouver des décalages. Il est important d’avoir un bon buteur pour être bien classé. Brandao a marqué deux buts très importants lors des deux derniers matches. Josuha a retrouvé le terrain. Cela fait plaisir, en plus sous le maillot vert, c’est un petit clin d’œil. Il va vite retrouver le rythme et on sait ce qu’il peut nous apporter. Il n’y a que des bonnes nouvelles. On va avoir un gros mois de mars face à des concurrents directs contre lesquels il faudra jouer comme nous l’avons fait contre Bastia."

Piatti claque contre le QAC

23/02 23:38

Après avoir remporté le championnat initial d'Argentine en décembre dernier, Ignacio Piatti (29 ans) s'est illustré ce soir lors de la 4ème journée du championnat final. L'ancien milieu de terrain stéphanois a en effet marqué de la tête l'unique but de la victoire de San Lorenzo contre le QAC (Quilmes Atletico Club).

Les Verts vus par les Vertes

23/02 23:20

A l'issue de leur derby perdu cet après-midi à Gerland, les filles de l'ASSE et leur entraîneur ont commenté le parcours des garçons sur le site du quotidien gratuit 20 minutes. Extraits.

 

Charlotte Gauvin : "J’assiste quasiment à tous les matchs dans le Chaudron. Cela fait trois saisons que ça tourne bien et le retour de Jérémy Clément comme les qualités de combattant de Brandao font vraiment plaisir. Je les vois bien embêter Lille et Maseille pour la troisième place.  Loïc Perrin est un des meilleurs défenseurs d’Europe qui irait peut-être au Mondial s’il avait cinq ans de moins. Le derby ? Quand on voit le match aller, on se dit qu’on est vraiment entré dans un cercle vicieux, avec souvent de la malchance contre l’OL. Mais cette fois, je sens bien l’ASSE venir gagner à Gerland. Je préfèrerais que l’ASSE gère sa quatrième place pour espérer faire un beau parcours en Ligue Europa, contrairement à cette saison, que de découvrir brutalement la Ligue des champions."

 

Candice Gherbi : "Le club n’a peut-être pas encore les moyens qu’il faut pour prétendre à la plus belle compétition européenne. Mais sur ce que les joueurs montrent cette année, ce serait une récompense méritée."

 

Barbara Bouchet et Anaïs Chareyron : "On suit les pros de loin. On préfère à la limite regarder à la télévision une rencontre du Barça ou du PSG."

 

Hervé Didier : "Il existe une vraie chance pour cette troisième place et c’est celle-ci qu’il faut viser. Après, si on n’atteint pas la lune, on aura au moins les étoiles. Il va y avoir une fin de saison haletante avec encore de gros matchs comme contre Monaco ou à Paris. Christophe Galtier se montre intéressé par nos résultats. On avait même émis l’idée d’un entraînement mélangé entre garçons et filles d’ici la fin de la saison. C'est selon moi le meilleur coach des quinze dernières années à l'ASSE." 

Machado à la fête en Crète

23/02 20:48

Paulo Machado a marqué hier du pied droit le premier but de la victoire 4-0 de l'Olympiakos sur le terrain de l'OFI Crète lors de la 26ème journée du championnat grec. C'est le troisième pion claqué cette saison par l'ancien milieu de terrain stéphanois.

Féfé et Ravet se régalent contre Saint-Gall

23/02 20:10

Lausanne Sport est revenu à quatre points de l'avant-dernier (Sion) grâce à sa victoire 3-0 contre Saint-Gall cet après-midi lors de la 22ème journée du championnat suisse. Alors que Pascal Faindouno a ouvert le score d'un plat du pied droit à ras du poteau, Yoric Ravet a marqué le deuxième but sur un magnifique exploit personnel.

 

La vidéo des buts : Lausanne Sport 3 - Saint-Gall 0

CFA2 : du travail de pro

23/02 19:16

Vous avez pu suivre en direct cette rencontre de la 17ème journée en direct sur notre forum grâce au potonaute lematru, envoyé spécial à l'Etrat : renforcée par la présence de six pros, l'équipe réserve de l'ASSE a battu Evian-Thonon-Gaillard su le score net et sans bavure de 3-0.

 

Servi par Eirik Birkelund, Florian Milla a ouvert le score à la demi-heure de jeu d'une belle frappe du gauche décochée à l'entrée de la surface de réparation avant de doubler la mise à la 42ème suite à une jolie combinaison entre Florentin Pogba et Max Gradel sur le côté gauche. De la tête, Mevlut Erding a corsé l'addition à la 59ème sur un centre côté droit de Max Gradel.

 

Vachoux - Brison, Mignot, Baysse, Nyemeck - Pogba (Thalamy, 86'), Birkelund (Injai, 76'), Milla - Aouacheria (Valente, 68'), Erding, Gradel.

 

Comptant un  match en retard (à Chambéry), l'équipe réserve de l'ASSE occupe la 4ème place du classement, à égalité de points avec le 3ème (Bourges), à 5 points du leader Andrézieux.

 

La réaction de Thierry Oleksiak : "Je craignais d'être un peu démuni par rapport à la priorité qui avait été donnée à la Gambardella, mais en fait on a eu la bonne surprise de voir arriver plusieurs joueurs professionnels qui n'avaient pas joué la veille à Bastia. On a fait un match sérieux. Les jeunes comme les pros ont fait ce qu'il fallait pour le gagner. L'amalgame s'est bien fait. On verra plus clair sur nos ambitions après nos trois prochains matches, qu'on va tous disputer à l'extérieur : à Feurs le 8 mars, à Clermont le 15 et à Chambéry en match en retard le 22."  

 

Les Gorgones sonnent les Amazones

23/02 17:47

Le site Foot d'Elles nous a permis de suivre en direct le derby féminin : les Gorgones ont battu les Amazones 4-1 cet après-midi à Gerland, score acquis dès la pause. La championne du monde U17 Candice Gherbi a marqué l'unique but (égalisateur) des Vertes à la 16ème minute suite à un coup franc dégagé par le mur des vilaines. 

Monaco par KO dans le dernier round

23/02 17:33

Vous avez pu suivre le match en direct sur le forum grâce à notre envoyé spécial Rafa : Monaco a éliminé Sainté en 16ème de finale de la Coupe Gambardella cet après-midi à la Turbie.

 

Equilibrée et relevée, la première période a vu les locaux se procurer deux franches occasions. Dangereux notamment sur les déboulés de Jonathan Bamba côté droit, les Verts ont un peu manqué de présence dans la zone de finition.

 

Alors que les Stéphanois ont été réduit à dix dès la 57ème minute de jeu suite à l'expulsion de leur attaquant Eliott Gattier, les Monégasques ont marqué à la 88ème l'unique but de la rencontre par Aboubakar Kamara, qui a pris de vitesse Clément Cabaton avant d'enrouler sa frappe de l'intérieur du pied droit dans le but d'Axel Kacou, auteur d'une parade décisive dix minutes auparavant.

 

La compo : Kacou - Massimi, Cabaton, Durieu (cap), Dekoké - Suljic, Elogo, Bamba - Gattier, Saint-Maximin, Traoré. 

 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Monaco avait mis une grosse équipe avec 5 pros. Ils avaient mis leur meilleure équipe, comme nous d'ailleurs ! J'ai trouvé que la première mi-temps avait vraiment été de haut niveau. Leurs occases ont été plus franches que les nôtres mais on a produit du jeu tout en restant discipliné défensivement. Dix grosses minutes après la pause, une décision arbitrale a pesé lourd dans la balance. Eliott Gattier s'est fait expulser de façon totalement injuste. Il fait une petite faute en tombant involontairement sur un défenseur qui sort sur blessure. L'arbitre n'avait même pas prévu de mettre un jaune, et quand il a vu que le Monégasque ne pouvait reprendre sa place, il a sorti un rouge direct. L'arbitre a craqué, il a été impressionné par le joueur qui criait et pleurait. A la fin du match, j'ai discuté avec lui, il a reconnu qu'il était dans le doute, qu'il ne savait pas s'il avait pris la bonne décision. C'est déjà bien qu'il le reconnaisse. Cette expulsion a un peu plombé notre deuxième mi-temps. Malgré tout, on s'est défendu bec et ongles. En infériorité numérique, on a concédé qu'une occase très nette avant d'encaisser ce but quelques minutes avant la séance de tirs au but. Je suis évidemment déçu du résultat mais je suis satisfait du comportement des joueurs et de l'équipe. On a fait le match qui fallait. Réduits à dix, on a fait preuve de solidarité, de courage. On n'a pas à rougir de cette défaite."

 

Le résumé vidéo de la rencontre : ASM 1 - ASSE 0

Les U15 perdent la tête

23/02 17:20

Alors qu'ils menaient 2-0 sur le terrain de Bourgoin-Jallieu, les U15 stéphanois se sont inclinés 3-2 à la mi-journée. Cette première défaite de la saison leur faire perdre la tête au profit de leurs vilains voisins, qui ont battu Annecy 2-1.

 

Sur un dégagement de Ryan Bouallak, Zinédine Touati a ouvert le score au quart d'heure de jeu après avoir dribblé la gardien berjallien. Sur une passe de Naïs Djouarha, Clément Etchebar a permis aux Verts de faire le break à la 19ème d'une jolie mine sous la barre. Les locaux ont réduit le score dès la 25ème minute sur un coup franc repoussé par la transversale dans les pieds d'un attaquant isérois.

 

Bourgoin a égalisé trois minutes avant la pause sur un pénalty concédé par Jordan Halaimia avant de marquer sur un nouveau coup franc le but victorieux à la 50ème. Dominateurs mais inefficaces, les Verts pensaient avoir égalisé à la 70ème mais l'arbitre a refusé de valider le but inscrit par Zinédine Touati pour un hors jeu très contestable.

 

La compo : Bouallak - Courault, Cali, Halaimia, Vieira - Etchebar, Thouez, Mouessek - Djouarha (Kahveci, 52), Allaigre (Meyer, 65'), Touati.

Bafé le Baranne

23/02 10:54

Bafé Gomis fait la couv' de la dernière édition de Onze Mondial. Dans l'entretien qu'il a accordé au magazine, l'ancien attaquant stéphanois fait plusieurs fois référence à l'ASSE. Extraits.

 

"Bafétimbi était le prénom de mon grand-père maternel. Lors d'un séjour au Sénégal, je suis tombé sur un serveur qui était l'un de mes cousins : il s'appelait également Bafétimbi Gomis ! Mes amis m'appellent aussi Bafé, c'est plus facile. J'ai aussi quelques surnoms : la panthère, bien sûr, mais aussi le Baranne, la marque de cirage, en référence à mon teint de peau très noir.C'est Herita Ilunga, dans mes jeunes années à Saint-Etienne, qui m'a baptisé ainsi. Il m'avait pris sous son aile à mon arrivée dans le groupe professionnel.

 

J'ai reçu une bonne éducation à Saint-Etienne, et j'ai rencontré les bonnes personnes : Laurent Roussey, Roland Romeyer, Bernard Caïazzo. Frédéric Antonetti aussi. Il a été très dur avec moi et m'a vraiment donné la force et l'envie de me battre pour réussir. Quand j'ai inscrit mon premier but en Ligue 1, il m'a dit : "mon petit, maintenant, il faut que ça dure 15 ans !" J'en suis bientôt à 100 buts et je repense au chemin parcouru depuis le premier. Chez les Verts, c'était une famille. J'écoutais les anciens qui m'ont transmis des choses et aidé à grandir, à m'épanouir, comme Vincent Hognon ou Herita Ilunga.

 

Christophe Galtier m'a encouragé à reprendre mes études, arrêtées à 14 ans. Dans le vestiaire de Lyon, j'en ai parlé à Mouhamadou Dabo. Il a trouvé ma démarche courageuse. Des amis m'ont indiqué des professeurs dans la région lyonnaise et je me suis lancé. Je m'efforce de corriger mes lacunes. Des profs viennent deux à trois par semaine à la maison. Je révise les mathématiques, le français, l'anglais, etc. Je progresse et j'en suis fier. J'ai repris mes études afin d'accompagner mon fils dans sa scolarité. Je n'ai pas eu cette chance avec mes parents, originaires d'Afrique et qui n'ont pas étudié. J'ai souvent souffert d'un complexe d'infériorité par rapport aux copains qui pouvaient se faire aider par leurs parents. Je ne regrette rien, il n'y a pas d'âge pour apprendre."

Wauquiez refait surface

23/02 09:34

Ancien ministre des affaires européennes puis de l'enseignement supérieur et de la recherche, le maire du Puy Laurent Wauquiez (38 ans) parle des Verts dans la dernière édition du magazine Surface. Extraits.

 

"Quand j’ai été élu maire du Puy-en-Velay en mars 2008, j’ai compris surtout qu’ici, il existait une vraie culture foot qui était la fierté de tout un territoire. Contrairement à la région lyonnaise, considérée plus huppée, Le Forez est un bassin très modeste dans lequel les gens ne sont pas forcément riches, mais où le football fédère tout le monde. Donc, ma culture foot à moi, ce n’est pas uniquement la posture du politique classique, qu’il soit de droite ou gauche, et qui regarde un match en bouffant du pop-corn dans son canapé. J’aime aller au stade Geoffroy Guichard, parce que c’est là où ça se passe.

 

J'aime ce stade, et je m'y sens bien. C'est un monument de l'histoire du football français : il a ce côté à la fois grand et intime. On n'est pas perdu dedans, il a conservé ce lien entre spectateurs. Dans les tribunes de Geoffroy-Guichard, il y a des gens qui gagnent à peine le SMIC qui se retrouvent à côté des PDG de la région. Ici, on oublie les rivalités de classe, car quand on est dans le Chaudron, on soutient la même équipe avec la même écharpe. Hormis à Lens peut-être, il y a peu d'endroits en France où l'on peut vivre ce que signifie la culture foot au sens le plus populaire du terme.

 

Les ultras stéphanois, souvent jugés comme des supporters à risques, n'ont pas une très bonne réputation dans les stades de L1 ? C'est malheureux, mais c'est le fait d'une minorité qui se distingue par ses excès de violence. Ces gens-là n'ont rien à faire dans un stade de foot ! En règle générale, le football à Geoffroy-Guichard est surtout une belle fête populaire, l'un des derniers lieux de la République où le très riche et l'ouvrier vont communier ensemble, tous couverts de la même casquette verte.

 

Comparativement à la saison dernière, on voit bien qu'il y a sur le terrain un collectif qui se cherche un peu. On a eu les pépins physiques de Brandao au début de l'automne qui ne nous ont pas aidés, et on a manifestement un problème au milieu de terrain avec Cohade et Lemoine, qui souvent peinent à conserver le ballon. C'est une place stratégique, ce milieu de terrain, pas de planqués à ce poste-là ! Il faut monter et descendre sans cesse. Le milieu de terrain, c'est la base de contrôle incontournable, l'incarnation de ce que le football moderne est devenu aujourd'hui. En plus, on a un petit souci d'apports offensifs sur les couloirs avec Mollo qui est parfois un peu brouillon, contrairement à Hamouma et Tabanou que je trouve plus percutants. Bref, la machine stéphanoise fonctionne, mais il faut encore régler le carburateur pour que ça marche à plein régime. Pour cela, je fais entièrement confiance à Christophe Galtier.

 

Christophe est un grand monsieur. Il a une belle allure, une belle gueule, je le verrais bien jouer le rôle d'un bon flic dans un film ! (rires) Chez les entraîneurs français, il y a de grandes figures qui ont beaucoup de caractère, comme Deschamps, Puel ou Antonetti. Lui fait partie de ceux-là ! Quand vous l'observez sur le banc de touche, c'est exceptionnel, il vit le match à 100% avec les tripes. Et croyez-moi, quand il passe une branlée à ses joueurs pendant la mi-temps, personne ne bronche ! Ce que j'aime chez lui, c'est que dans toutes les circonstances, que ce soit après une victoire ou une défaite, il n'a jamais la parole de trop. J'aime sa façon de coacher l'ASSE, sa méthode colle bien à la région. 

 

Christophe est certainement l'un des meilleurs entraîneurs qu'a connu le club. Avec l'ASSE, il s'est révélé comme l'un des meilleurs techniciens du football français actuel. Avec son discours, il a su réveiller l'équipe et lui transmettre ce message : "Les gars, on est une très bonne équipe, mais il faut arrêter de se regarder les yeux dans le rétroviseur avec le maillot Manufrance dans toutes les têtes. Maintenant on se réveille, on va de l'avant et on ramène des coupes à la maison !" Avant qu'il soit le coach de l'ASSE, Christophe a été l'adjoint Perrin. Ce type était un bon technicien mais son coaching n'a pas marché, de façon peut-être un peu injuste...

 

La nostalgie de la grande époque des Verts reste encore très ancrée dans la tête de tous les Français qui s'intéressent au football ? C'est normal, les Verts ont marqué l'histoire du foot français avec les Rocheteau, Piazza, Curkovic, Larqué... Leurs exploits sportifs resteront gravés à vie dans le coeur des supporters français, qu'ils soient originaires de Lyon ou de Saint-Etienne. La saga des Verts est ancrée dans l'histoire française. C'est bien. Il faut être fier de ses racines, il faut être fier de là où on vient. Mais il faut avoir le courage de se projeter vers l'avant, de ne pas rester enfermé dans ses acquis. On ne peut pas se le cacher, c'est l'un des travers de la France d'aujourd'hui : on vit trop dans le passé, du coup ça sent un peu la naphtaline et on n'a plus le courage de rien.

 

Succéder à un tel phénomène que Pierre-Emerick Aubameyang n'est pas à la portée de tous les avant-centres. On a dans cette équipe un problème endémique : une profondeur de banc un peu faible. Aussitôt qu'il y a un pépin physique dans l'effectif, ça devient compliqué. L'alchimie entre Mollo, Gradel et Erding est en train de se faire, mais c'est effectivement moins efficace qu'avec Aubame à la finition. Parfois c'est rageant, j'ai l'impression qu'on s'auto-bride. Mais Sainté, c'est la rage du petit face au fauve lyonnais ! (rires) C'est celui qui donne tout parce que lui, il joue sa vie sur le terrain. Quand vous jouez à l'ASSE, il n'y a pas de marge sur le confort et pas de place pour les planqués. Terminer la saison dans les cinq premiers serait une belle satisfaction.

 

J'irai visiter le musée de l'ASSE avec mon fils qui est un supporter assidu des Verts. L'A.S. Saint-Etienne a été fondée en 1933, c'est la mémoire vive du foot français, c'est tout à fait normal qu'on lui consacre un musée. Cette mémoire a du sens, elle doit être transmise à ses enfants. L'ASSE a une identité et ce musée dédié aux 80 ans des Verts est simplement justifié." 

Vincent a démonté les Montois

22/02 23:37

Sur un centre au second poteau, Stephen Vincent a marqué ce soir le deuxième but de la large victoire de Martigues contre Mont-de-Marsan (3-0). C'est le septième pion claqué cette saison par l'ancien attaquant stéphanois en CFA. Les Martégaux montent à la deuxième place du classement, à égalité de points avec les nouveaux leaders cannois, qui ont battu les réservistes monégasques 3-0.

Et on fait tourner contre Servette

22/02 22:57

Les U17 stéphanois ont été tenus en échec 2-2 par le Servette de Genève cet après-midi à l'Etrat. Ce match amical a permis aux entraîneurs Lionel Vaillant et Gilles Rodriguez de tester un jeune défenseur central francilien et de donner du temps de jeu à des garçons qui en manquent cruellement en championnat. 

 

Auteurs d'un bon match, les jeunes Verts se sont fait surpendre par deux fois sur des contres mais ils ont eu le mérite de recoller au score deux fois en seconde période, grâce à Thomas Vogel puis Dylan Chambost.

 

La compo : Colin - Barthélémy, Gomis, joueur à l'essai, Rahmani - Souici (Chambost), Bon, Aguir (Djorkaeff) - Vogel, Bangoura (Nordin), Lubino (Giudicelli). 

La passion Farison

22/02 22:41

Le site Actufoot a publié aujourd'hui une interview de Gérard Farison, mythique arrière gauche de l'épopée des Verts qui fêtera dans trois semaines ses 70 ans. Extraits.

 

"On a su faire rebondir le football en France mais surtout, sur la scène européenne. Et c'est ça qui a plu aux gens. On a tous été formés au club et on a vécu ensemble pendant près de dix ans. On se connaissait par cœur et d'ailleurs, c'est ce qui a fait notre force. Et naturellement, sur le terrain, les automatismes suivaient. On avait cette mentalité de compétiteur dans l'âme. L'envie, la vraie ! On était là pour gagner tous les matches, sans exception. En Championnat comme en Coupe. A domicile comme à l'extérieur. On a goûté au succès et on ne s'en est plus jamais passé ! Même Marseille, qui a gagné la Coupe d'Europe pourtant, n'a pas connu le même engouement. Ils n'ont jamais été autant aimés que nous !

 

A l'époque, avant chaque match, on s'échauffait sur un petit terrain juste à côté du stade. Et pour aller jouer, on devait traverser le public. La foule était là, avec nous. Les joueurs communiquaient directement avec les spectateurs. Et c'est comme ça que les gens ont ressenti, ont même partagé notre amour du maillot, notre passion. On méritait de gagner cette finale, franchement ! Mais ça ne voulait pas rentrer. C'était notre destin. Il faut dire que j'ai quand même eu une carrière formidable. Même si j'aurais peut-être aimé percer plus tôt, ce qui a toujours été mon seul et plus grand regret. Mais je ne regrette rien, et encore moins de ne pas être parti dans un autre club. J'aurais pu, mais à quoi bon ? Qu'est-ce qu'ils auraient pu m'offrir de plus ?"

Brandao se refait une Beauté

22/02 21:50

Il avait été le seul buteur stéphanois lors du dernier déplacement des Verts sur l'Ile de Beauté le 11 août dernier. Brandao a remis ça ce soir à Furiani sur un corner joliment obtenu par Franck Tabanou et tiré par Yohan Mollo à la 33ème minute. D'un magnifique but contre son camp, Fehti Harek a assuré la victoire des Verts à la dernière minute du temps réglementaire d'un match marqué aussi par l'entrée en jeu du revenant Josuha Guilavogui à la 69ème. 5ème au coup d'envoi, Sainté monte sur le podium grâce à sa meilleure différence de buts que le LOSC, qui accueillera les vilains demain soir en match de clôture de la 26ème journée.

 

La vidéo des buts : SCB 0 - ASSE 2 

Payet remporte le pisciculto

22/02 19:51

Les sardines ont battu les Merlus 1-0 en début de soirée lors du pisciculto. Comme contre Sainté dimanche dernier, Dimitri Payet a encore été décisif pour l'OM, qui passe devant Sainté. S'ils veulent repasser devant Marseille et même monter sur le podium, les Verts sont obligés de s'imposer à Bastia.

Le fils caché de Larqué

22/02 15:06

Dans la dernière édition du magazine Onze Mondial, le maire de Troyes François Baroin évoque ses vertes années. 

 

"Je suis un enfant de Larqué, mais aussi de Piazza, de Curkovic, de Janvion, des frères Revelli, de Sarramagna, de Repellini, de Triantafilos. Bizarrement, je conserve encore de la tendresse pour l'ASSE. J'aime l'idée du revival avec la restauration de l'hymne, l'ouverture d'un musée. Tout ce qui est identitaire va dans le sens d'une passion sincère. Platini, c'était mon héros. Il m'a fait vivre mes plus belles émotions. Quand je l'ai rencontré, j'avais des étoiles dans les yeux. Même président de l'UEFA, il reste pour moi Platoche, le numéro 10, ses coups francs enveloppés, ses feuilles mortes, ses buts décisifs à l'Euro 84. A Saint-Etienne, contre la Yougoslavie, il marque du gauche, de la tête et d'un coup franc du droit. Ce jour-là, j'ai compris que ce type était un génie."

Brison se livre

22/02 11:43

Dans la dernière édition de la Pravda, Jonathan Brison parle de sa passion pour les livres. Extraits.

 

"Ma mère, qui était institutrice, et mon père, photographe puis employé dans un magasin Leclerc, nous ont mis très tôt un livre entre les mains, mon frère, de onze mois mon cadet, et moi. Je me souviens de mon père nous lisant les aventures du Hobbit pendant les vaçances, cela nous avait enchantés. Cette lecture m'a marqué. J'ai continué à aimer lire pendant l'adolescence, où je jouais pour le plaisir dans mon club de copains du Sporting Club de Trinqueux, près de Reims. La lecture t'apporte une forme d'enrichissement personnel. J'ai été marqué par "La mort est mon métier", de Robert Merle. Il s'agit des mémoires du commandant du camp d'Auschwitz, de sa jeunesse jusqu'à son exécution. Ce livre est très intéressant, car il permet de comprendre comment un homme banal peut se transformer en monstre. 

 

Lire me permet de faire travailler mon imagination. On se fabrique son propre monde dans la tête. C'est peut-être pour ça que j'aime bien les univers un peu fantastiques de Stepehn King, notamment "Dôme", et de Justin Cronin, dans "Le Passage", le premier tome de sa trilogie. Je me suis ainsi rendu compte qu'entre l'imaginaire et la réalité, il existe un monde. Celui que l'on nous montre n'est plus pareil, et donc décevant. Dans "La bête contre les murs", d'Edward Bunker, un livre racontant la vie d'un Américain de 17 ans dans la prison d'Etat de Saint Quentin, en Californie, une des région les plus dangereuses des Etats-Unis, il ya  des milliers de détenus qui se battent. Mais dans son adaptation cinématographique "Animal Factory", on nous montre une petite querelle. C'est moins impressionnant. Le film m'a déçu.

 

Je ne me sens pas attiré par l'idée de lire sur une tablette numérique. J'ai besoin d'avoir un rapport physique avec un livre : le toucher, le sentir. On ne me fera pas lire autre chose, à part les journaux. Etre footballeur professionnel suscite beaucoup de stress. Lire m'apaise. Plus que de regarder la télévision, car il y a toujours un fond sonore. Et moi, j'aime le calme. Je lisais pendant les mises au vert. Mais c'est moins vrai depuis que je suis à Sainté. Comme je suis rentré dans le "chantier" des cartes, j'y joue beaucoup plus avec mes collègues de travail. J'aime lire l'après-midi sur ma terrasse, quand il fait beau à Saint-Etienne.

 

Quand j'ai commencé "Le poète" de Michael Connelly, je lisais très vite. L'histoire était si prenante que je voulais savoir qui était le tueur. Je lis de tout, de préférence des romans policiers, et seulement en français. J'aime la musique des mots. Il existe tellement de livres que j'ai parfois du mal à choisir. Mon père m'en apporte. Je vais aussi les dénicher sur internet et au supermarché d'Andrézieux, près de chez moi, où il n'y a que des nouveautés.

 

J'ai près de 500 bouquins dans ma bibliothèque, bandes dessinées comprises. Josuha me chambre en m'appelant "l'intellectuel". Ce n'est pas parce que je lis que j'en suis un. Mon frère possède un bac + 5 en urbanisme. Il est donc plus intelligent que moi, qui n'est passé que le bac pour faire plaisir à ma mère. Pourtant, mon frère lit moins que moi. Je nourris d'autres passions qui correspondent au joueur lambda que je suis, comme jouer aux cartes ou à la console. Je suis de la génération PlayStation. J'y jouais plutôt au centre de formation, aujourd'hui je suis plus dans les livres et les séries télé comme "Breaking Bad".

 

Je ne suis pas le seul joueur stéphanois à apprécier les livres. Renaud Cohade m'a demandé de lui dresser une petite liste de bouquins il y a huit mois. Mais il ne m'en a pas reparlé depuis ! (rires) Loïc Perrin lit aussi un peu du Harlan Coben. Tous les deux , on est les parrains du Prix littéraire PEPE 42 ASSE - Coeur Vert. Chaque élève lit cinq livres durant l'année dans lesquels des sujets de société  sont abordés, puis ils élisent celui qui leur a le plus plu. Le but consiste à faire passer un message de tolérance. Avec Loïc, on joeu pour l'occasion le rôle d'instituteurs. On va à la rencontre des enfants pour débattre avec eux de ces sujets sensibles. Cette démarche me plaît.

 

Tenir une librairie après ma carrière pourrait me plaire, même si je ne pense pas avoir encore une connaissance de tous les genres littéraires. Ecrire, c'est autre chose. C'est un art. Il faut avoir du talent pour écrire. Pas pour lire. De plus, j'étais plus un "matheux" qu'un littéraire à l'école. Je n'ai pas trop d'imagination. Je me sers de celle des autres. Mais ce serait sympa de continuer à bosser dans un milieu qui m'intéresse. Cela me permettrait de partager ma passion pour les livres."

Furiani c'est comme GG selon Juju

22/02 09:02

Avant de retrouver les Verts ce soir en Corse, Julien Sablé s'est confié au Progrès. Extraits.

 

"Bastia compte dix points de plus que la saison dernière à la même époque, c’est un signe de progression. Nous avons une grosse marge de progression car nous avons remporté notre premier succès à l’extérieur il y a dix jours. Furiani, c’est comme Geoffroy-Guichard. Il y a la pression populaire, une ambiance bouillante, la volonté de ne pas décevoir. On a perdu contre Lyon, mais le résultat ne reflétait pas le match, et la semaine dernière contre Monaco qui, avec Paris, est vraiment au-dessus. Toulalan est la poutre de cette équipe très solide. James Rodriguez est un joueur de classe mondiale. Nous n’avons pas à rougir de cette défaite. 

 

On a beaucoup de respect pour Saint-Etienne qui fait une belle saison. Ils ont des certitudes dans leur jeu. Nous avons envie de rebondir mais il faudra mettre les ingrédients. Notre nul à l'aller, sur la physionomie du match, c’était un peu inespéré. On aurait joué dix fois ce match, on le perdait neuf fois. C’est une caractéristique de Bastia de ne jamais lâcher, de ne pas fermer le jeu, d’aller de l’avant. Les Verts ont surpris beaucoup de monde la saison dernière par leur capacité collective à fournir du jeu. Cette année, ils sont craints, attendus. Je trouve qu’ils répondent présents. À part à Rennes, je les ai trouvés consistants dans le jeu. Après, un résultat tient à peu de chose."

Popote coeur vert

22/02 08:42

Invité par So Foot à donner ses pronos pour la 26ème journée de L1, Lionel Potillon confirme qu'il a le coeur vert.

 

Bastia - Sainté : 2


"Si on veut être à l'arrivée dans les bonnes places et dans le sprint final, ça passe par ce genre de match où il faut aller chercher les points. Même si on a arraché un nul chez nous contre l'OM, ça fait 2 points en moins. Maintenant, il faut aller les glaner pour avoir un rythme d'européen. Mais ça va être difficile en Corse. Je dis 2-1." 


Lille - Lyon : N

"Si j'écoutais mon cœur, je dirais un gros 5-0, une belle manita quoi. Mais si je fais parler la raison, je dis match nul, parce que si on gagne à Bastia, Lyon perd des points sur nous et on fond sur Lille. Comme d'habitude à Gerland, un bon 0-0 et on va se faire chier... Ah c'est à Lille ? Bon ben 3-3 alors !"

Des stats de toute Beauté

21/02 21:03

Opta nous bombarde de stats plutôt favorables aux Verts avant leur déplacement à Furiani.

 

- Sainté est invaincu lors de ses 7 derniers matchs de L1 face à Bastia (5 victoires, 2 nuls). Le dernier succès du SCB remonte au 5 février 2000 (4-0).

 

- L'ASSE s’est imposée sur le score de 3-0 lors de ses 2 derniers déplacements à Bastia en L1.

 

- Sainté reste sur 4 matchs sans défaite en Corse en L1 (2 victoires, 2 nuls), son dernier revers remontant au 13 mai 2006 à Ajaccio (1-3).

 

- Bastia n’a gagné aucun de ses 7 matchs contre l’actuel Top 5 de L1 (2 nuls, 5 défaites).

 

- Le SCB a encaissé 4 buts lors de ses 2 derniers matchs de L1 à Furiani, soit autant que lors de ses 8 matchs précédents sur ses terres.

 

- Bastia a gagné 46.7% de ses duels en 2014, le ratio le plus bas de la L1 en cette nouvelle année.

 

P'tits Verts, percez les Corses !

21/02 20:46

Christophe Galtier a retenu un groupe de 18 joueurs pour percer les Corses à Furiani demain soir à 20h00. Comme prévu, Josuha Guilavogui et François Clerc seront du déplacement contrairement à Benjamin Corgnet.

 

Ruffier, Moulin - Clerc, Zouma, Bayal, Perrin, Trémoulinas, Brison - Clément, Guilavogui, Lemoine, Cohade - Tabanou, Hamouma, Erding, Brandao, Mollo, Gradel.

Rudi, c'est dit ! (6)

21/02 19:01

Dans son autobiographie "Tous les chemins mènent à Rome" parue ce mois-ci aux éditions Hugo Sport, Rudi Garcia revient longuement sur ses vertes années. Sixième et dernier extrait : "Une cohabitation impossible."

 

"Dans une ambiance devenue irrespirable, il fallut garder la tête froide et les idées claires. Pas évident. A La Grande Motte, Soler me sollicita pour prendre l'équipe, ce que j'étais prêt à accepter, puis il se ravisa. Bompard avait été sensible à la pression de Jean-Guy Wallemme qui souhaitait devenir entraîneur-joueur. Capitaine de l'équipe, il prétendait être soutenu par la plupart de ses partenaires et l'argument fit mouche auprès du président. Et au lieu d'opérer un choix, le duo Bompard-Soler préféra ne pas choisir : il nous proposa co-entraîneurs dans une formule inédite et "autogestionnaire", Soler assurant un rôle hybride de coordination. Celle-ci n'avait pas ma faveur. J'étais convaincu qu'elle ne fonctionnerait pas et nous mènerait dans une impasse. Mais je ne pouvais pas la refuser, dans l'intérêt supérieur d'un club en danger que je voulais continuer à servir.

 

Pour achever de me convaincre, Gérard apporta des modifications à mon contrat et m'assura qu'un salaire mensuel de 100 000 francs de l'époque, soit 15 000 euros, me serait versé à compter de janvier. Je n'avais jamais gagné une telle somme de ma vie, et je mesurais le changement puisque, deux ans auparavant, j'émergeais au SMIC avec mes piges à Canal +, et ma collaboration sur le banc de Corbeil ! J'essayais bien de "gratter" un peu plus d'argent dans une revendication improvisée mais il me repoussa avec cette phrase qui mit fin à toute vélléité de ma part : "Rudi, 100 000 francs, dis-toi bien que tu ne toucherais plus jamais moins de ta vie."  Une preuve de l'estime qu'il me portait. Je l'aimais bien, Gérard, mais il était peut-être trop gentil et trop influençable pour durer dans la fonction. Car à force de flirter avec la ligne blanche, on sort parfois de la route.

 

Jean-Guy n'avait aucune notion de préparation et de direction d'un entraînement. Il l'admettait. Il affichait de plus des options plutôt défensives, à l'opposé des miennes.  La cohabitation n'allait donc pas de soi.  Entre lui qui souhaitait mettre le frein à main et moi qui voulais aller de l'avant, le point d'équilibre était difficile à trouver, voire impossible. Je pensais que le football d'attaque nous avait permis d'obtenir la sixième place la saison précédente et qu'il fallait poursuivre dans cette voie pour espérer nous en sortir par le haut. Il ne partageait pas cet avis. Il n'y eut pas de heurts notables entre nous mais, un jour, ce fut plus fort que moi.  Je lui avais reproché de vouloir insister avec son plan de jeu étriqué alors que je savais qu'il envisageait de partir à Lens quelques semaines plus tard pour reprendre en main l'équipe. Je me souviens lui avoir dit : "On va mourir avec tes idées plutôt qu'avec les miennes alors que tu ne seras plus là en juillet ! "

 

Les trois derniers matches, il lâcha prise, me demanda de me débrouiller seul et de gérer l'équipe. Mais il était trop tard, un mal terrible rongeait le club : la grande dégringolade des faux passeports provoqua une telle effervescence, il y avait tant de micros et de caméras  partout dans les couloirs, tant d'agitation et d'émoi, que j'avais l'impression d'être inutile dans ce bateau ivre qui prenait l'eau de toutes parts. A chaque étage, la panique s'emparait du personnel, tout le monde courait dans tous les sens et plus personne n'était efficace. Un désastre. Sanctionné par une descente en deuxième division que la perte de points, décidée par les instances nationales, rendait fatale. Cette période très agitée fut très utile pour la suite de ma carrière. J'en tirais au moins deux conclusions, pour ne pas dire deux convictions : il faut savoir rester lucide dans la tempête, même la plus déchaînée, pouvoir s'arrêter deux minutes pour tenter de comprendre la situation et l'analyser; mieux vaut ne pas composer avec les idées des autres, il est préférable de mettre en musique ses propres croyances plutôt que celles auxquelles on n'adhère pas.

 

Je pensais demeurer en poste et permettre à Saint-Etienne d'assurer une remontée immédiate. Et suivre ainsi l'exemple de Robert Nouzaret, qui m'avait mis le pied à l'étrier. Mais le club s'orienta vers un choix extérieur et engagea Alain Michel, débauché de Grenoble, pour reprendre l'équipe professionnelle. Il n'était pas question, dans mon esprit, que je devienne son adjoint, comme on m'y invita en tentant de me persuader qu'aucune autre solution ne s'offrait à moi. J'étais en possession d'un contrat d'entraîneur en titre depuis le départ de Toshack et j'entendais qu'il soit respecté. On m'opposa pourtant un refus sec et définitif. Sans soutien, sans réseau, sans agent, je me suis retrouvé à la rue, presque du jour au lendemain. Le combat fut âpre et douloureux. Débouté aux prud'hommes, j'allais finalement l'emporter en appel puis en cassation, quelques années plus tard. Sans en tirer une gloire particulière. Je n'étais pas venu à Saint-Etienne pour mener la guerre contre les Verts mais pour la faire avec eux, et de préférence à leur tête. Parfois, le fil de votre propre histoire suit un drôle de cours."

Bastia a les ailes coupées

21/02 10:37

A Bastia, après les forfaits déja acquis de Landreau (blessé à Marseille), Romaric (20 titularisations, 4 buts, suspendu), et du latéral Cioni (8 titularisations, blessé à Marseille), les infos filtrant cette semaine font état de problèmes musculaires pour le milieu Ba (6 titularisations, 3 buts) et du latéral Palmieri (21 titularisations).
La confirmation du forfait de Palmieri obligerait sans doute Hantz à innover sur les ailes de sa défense. L'occasion pour Hamouma, Tabanou et Mollo de briller un peu ?


Le groupe de Bastia :
Leca, Samuel - Squillaci, Modesto, Diakité, Harek, Achilli, Keita, Cahuzac - Yatabaré, Sablé, Krasic, Boudebouz, Khazri - Ilan, Maoulida, Bruno, Cissé

En attendant Gaudin

21/02 08:56

Le groupe ultra Brigade Loire fêtera ce week-end ses 15 ans lors de la réception de Rennes. Interrogé par 20 Minutes, son capo Romain Gaudin se projette déjà sur l'avant-dernière journée.

 

"On était dans la contestation pure et dure depuis deux ans et demi. Il y a eu à ce moment-là des départs de parasites comme Larièpe, Praud ou Favard. On a décidé de mettre de l'eau dans notre vin et de tirer l'équipe vers le haut en reprenant nos encouragements. Dimanche, ça reste un derby contre une équipe proche géographiquement. Mais les vrais rendez-vous sont contre Bordeaux ou Saint-Etienne. Historiquement et sportivement, ces duels évoquent plus de choses que des matchs contre Rennes. De plus, les tribunes ont plus de répondant à Bordeaux ou Saint-Etienne qu'à Rennes…"

Ici c'est le potager ! (4)

21/02 06:54

Agacé par les critiques sur le jeu de son équipe contre Marseille, Christophe Galtier a encore fustige l'état du terrain hier en conférence de presse.

 

"Si j’ai joué défensif contre Marseille, comment a joué l’OM ? Je n’ai jamais vu jouer une équipe avec trois attaquants. Je joue avec trois attaquants plus un milieu en soutien. Puisque le débat tout au long de la semaine, partout et même chez nous, a été la qualité du jeu et bien on va en parler. C’est une longue réflexion et mes nuits ont été courtes : que l’on propose un bon terrain et on aura des matches de qualité. Pour ressortir un ballon, les défenseurs doivent regarder leurs partenaires, leurs adversaires et le nombre de rebonds avant de recevoir le ballon. On peut me reprocher la qualité de notre jeu mais nos adversaires n’en ont pas davantage lorsqu’ils évoluent sur notre pelouse. Parce que c’est injouable. On joue sur un terrain pourri, point à la ligne. Je le constate mais tout le monde se voile la face."

Alain devra prendre ça avec philosophie

20/02 20:49

Alain Traoré, l'homme qui a claqué le 2ème pion de la victoire de Lorient à Geoffroy lors de la 18ème journée du dernier championnat sera suspendu pour la prochaine réception des Verts le dimanche 9 mars à 17h. Suite à son expulsion samedi contre Toulouse il a en effet pris 3 matchs fermes.

Benjamin reste aux soins

20/02 17:11

Benjamin Corgnet, qui se ressent des adducteurs, sera absent trois semaines selon le Progrès. Espérons que comme pour François Clerc, la reprise soit plus rapide que prévue...

...Et pour un derby de plus

20/02 15:11

Décidément, les Amazones n'ont pas fini de croiser les gorgones. Alors que les Vertes doivent se rendre dimanche en banlieue pour le compte du championnat, elles y retourneront à nouveau le 16 mars pour y disputer leur 1/8è de finale de Coupe de France.

 

Il n'y a pas beaucoup de suspens : on se souvient que même lorsqu'elles sont en difficulté, les vilaines ont une réussite qui frôle l'inconcevable...

 

La fin du trauma post-derby ?

20/02 14:53

Nous avions noté fin 2012 que défaite dans le Chaudron contre Lyon = au fond du trou sur les matches qui suivent. La série, qui date au moins de la remontée, s'est encore vérifiée la saison passée : deux défaites et un nul avant, ouf !, la trêve.

 

Grosse nouveauté : cette année, les Verts ne se sont jamais aussi bien portés que depuis la défaite injuste face à de chanceux vilains. Depuis la maudite 13è journée, la bande a Galette a en effet remporté 7 des 12 matches disputés en L1, et ramené 3 fois le nul. Avec 27 points, les stéphanois sont sur cette période premier du championnat des non-milliardaires.

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