C'est un Galtier fataliste qui s'est présenté en conférence d'après match après la défaite de son équipe. Le site asse.fr relaye ses propos qui laissent deviner un réel renoncement qui fait froid dans le dos:

"Que pouvions-nous espérer de plus ? Nous avons retardé l'échéance le plus longtemps possible grâce à notre solidarité, des gestes défensifs et la qualité de notre gardien. Mais notre jeu a été trop pauvre pour inquiéter Lorient. Nous avons très peu tiré au but. Nous leur avons donné la facilité de nous intercepter parce que nous nous sommes trop souvent retrouvés dos au jeu. Est-ce que j'ai le droit de me réfugier derrière la surface de jeu? Je ne crois pas, ou juste un peu. Je n'ai pas encore d'explications. J'ai croisé les doigts tout au long de la fin du match en me disant qu'on allait limiter les dégâts. Lorient mérite largement sa victoire. [...] La saison dernière, notre bonne série s'était déjà arrêtée à Lorient. C'est à croire que nous n'y arrivons pas ici. Pourtant nous avons essayé de combattre ça toute la semaine à travers des discussions, des entraînements."

Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à dix journées de la fin du championnat. Suite à leur défaite et aux victoires des Dogues et des vilains, les Verts n'ont plus que 28% de chance de finir sur le podium. Sainté a 67% de chance de terminer dans le big four cher à Jérôme et 86% de chance d'achever la saison dans les cinq.

Comme l'atteste l'incontournable tableau des cartons mis à jour par ozzy, cinq joueurs stéphanois devront se tenir à (pascal) carreau lors du déplacement à Paris, faute de quoi ils rateront le derby : Stéphane Ruffier, François Clerc, Benoît Trémoulinas, Renaud Cohade mais aussi Romain Hamouma, averti hier soir au Moustoir.

Naples a pris le dessus sur la Roma ce dimanche soir au Stadio San Paolo. L'unique but de la rencontre a été inscrit à la 81ème minute de jeu par Callejon de la tête, sur un superbe centre de Faouzi Ghoulam, qui a par ailleurs disputé l'intégralité de la rencontre. Comptant désormais 10 points d'avance sur le quatrième (la Fiorentina), Naples revient à trois points des hommes de Rudi Garcia, dauphins de la Juve.

Fautif sur le penalty sifflé contre les Verts cet après-midi, Josuha Guilavogui avait préalablement accordé une entrevue à Be In Sport. Il s'y réjouit d’avoir pu goûter une nouvelle fois à l’Equipe de France avant d’évoquer son transfert pour Madrid et son retour chez les verts.

"Le retour en Equipe de France ?

Pour moi cette sélection fut une surprise, mais je connais déjà le groupe et je suis très content. Surpris mais content d’avoir pu participer a ce mini stage.

T’a retrouvé facilement tes repères à Saint Etienne, tu connais la maison ?

C’était pas évident ! Quand vous êtes transféré et que vous revenez six mois après vous avez un peu la sensation d’un échec. J’ai eu la chance que le coach Galtier et le président Romeyer m’appellent. Je peux vous dire que si je suis à Saint Etienne c’est en grande partie grâce à eux. Quand vous ne jouez pas le joueur en prend un coup mais c’est l‘homme qui est blessé. Toute ma vie est axée autour du foot. Quand vous n’êtes pas heureux sur un terrain de foot,  vous ne pouvez pas l’être dans la vie, en tout cas pour moi.

Comment t’expliques que tu aies aussi peu joué ?

Là bas, il y a de très bons joueurs à ma place, notamment Tiago que j’apprécie énormément et qui m’a beaucoup parlé.On a eu des résultats extraordinaires avec seulement une défaite et que des victoires au bout de quinze journées. Les joueurs au milieu faisaient le boulot, ils ont toujours été bons. Donc je me voyais mal, dans ce cas, aller parler au coach pour lui demander pourquoi je ne joue pas. J’ai dû me montrer patient j’ai eu quelques opportunités. Je pense que j’ai bien saisi mes chances. J’ai livré des prestations plutôt correctes. Faut se rendre compte que c’était mon premier transfert. Ca s’est fait à la « va-vite », ce qui est dommageable mais je ne regrette pas car je suis convaincu que j’ai progressé.

Une fin de saison qui s’annonce excitante ?

Cette victoire à Monaco nous a donné de la confiance. Quand vous arrivez à faire une telle prestation face à un cador du championnat.  c’est toujours bon pour la suite. C’est un match de référence. Il faut nous appuyer sur nos forces : la combativité et la générosité. Après Lorient ne nous réussit pas trop, Paris nous réussit, donc je pense que nous y verrons plus clair à la fin du mois de mars."

Vous avez été très nombreux à suivre sur le forum notre live réalisé depuis la plaine des jeux de Gerland cet après-midi : comme au match aller, les U19 stéphanois ont battu les vilains.

Disputé sous le soleil devant plus de 500 spectateurs, le derby avait pourtant mal démarré. Dominateurs, les vilains se sont procurés plusieurs occasions avant la pause sans parvenir à tromper un Axel Kacou encore impérial aujourd'hui. Timorés et parfois dépassés, les Verts ont failli ouvrir le score contre le cours du jeu à la 35ème minute sur un joli déboulé côté gauche de Glodi Malumandsoko mais le tir d'Alexandre Assaf a été repoussé in extremis par un vilain pied.

Ayant repris leur domination dès le retour des vestaires, les banlieusards ont logiquement ouvert le score peu avant l'heure de jeu par leur numéro 6 Maxime d'Arpino, idéalement servi sur une passe en retrait venue de la droite. Deux minutes plus tard, le latéral gauche stéphanois Jean-Baptiste Massimi a été obligé de céder sa place sur blessure (le staff craint une rupture des croisés). 

Alors que les vilains ont gâché deux balles de break, les Verts ont égalisé à la 66ème minute sur un pénalty obtenu par Adrien Valente (lancé par Alexandre Assaf) et transformé sans trembler par Arsène Elogo, auteur d'un contrepied parfait. Alors que les banlieusards ont eu plusieurs occases de reprendre l'avantage, les Verts les ont crucifiés à la 84ème minute au terme d'une magnifique action : sur une lumineuse ouverture de Kévin Lebon, Adrien Valente a centré côté gauche pour Alexandre Assaf, auteur d'un plat du pied imparable. Dans le temps additionnel, sur une action initiée par Alexandre Assaf, Adrien Valente a profité d'un centre de Kevin Lebon relâché par le gardien pour sonner le glas des espoirs banlieusards.

Consolidant leur statut de leaders, les Verts ont désormais 6 points d'avance sur le deuxième (Ajaccio), 7 sur le troisième (Toulouse) et 8 sur les vilains (qui comptent un match en retard).

La compo : Kacou - Mendy, Durieu, Cabaton, Massimi (Boumali, 60') - Suljic, Assaf, Elogo - Injaï (Saint-Louis, 60'), Valente, Malumandsoko (Lebon, 75').

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'est un super résultat, même s'il faut reconnaître qu'on revient de très loin ! On a fait une première mi-temps assez catastrophique sur le plan du jeu. Même dans l'impact, on avait vraiment du mal à avoir le ballon. Les Lyonnais l'avaient souvent et nous mettaient en difficulté. On s'est accroché. On n'a pas lâché, on n'a pas sombré. A la pause, j'ai dit aux garçons qu'il fallait tenir le plus longtemps possible en sachant qu'on aurait forcément des bonnes situations en contre. On a fini par prendre un but qui nous pendait au nez. J'ai fait des changements qui ont apporté un peu de fraîcheur et qui ont donné lieu à un replacement tactique. Là on a commencé à mieux ressortir les ballons. Notre victoire est un peu heureuse mais on est allé la chercher. On l'a acquise dans notre style, en souffrant, en s'accrochant. L'état d'esprit a primé sur le jeu aujourd'hui. C'est toujours bon de gagner un derby. On l'avait déjà gagné à l'aller. Les deux fois on a été dominé mais on joue avec nos armes. C'est une bonne opération sur le plan comptable. On ne peut pas dire qu'on ne regarde pas le classement, mais il reste six matches. on sait que dans cette poule, tout le monde peut battre tout le monde. On aura des matches difficiles, à Ajaccio et à Montpellier notamment. Gagner contre Lyon, c'est toujours intéressant mais je me rends bien compte qu'on a des progrès à faire dans le jeu. La satisfaction, c'est notre réaction après le but encaissé. On aurait pu sombre, on aurait pu en prendre trois. Mais on a fait les efforts pour l'emporter, on a réalisé une bonne fin de match. On s'est lâché sur les 25 dernières minutes. Mais il faudrait être capable de le faire plus tôt. On a quand même mis le temps avant de réagir !"

Vous aviez préparé vos mouchoirs, vous pouvez les sortir ! Complètement à l'Ouest, les Verts se sont logiquement inclinés cet après-midi 1-0 sur le terrain synthétique du Moustoir.

Inoffensifs et approximatifs, sauvés à plusieurs reprises par  Bayal, Ruffier et son poteau, les Verts ont fini par craquer sur un pénalty concédé par Josuha Guilavogui et transformé par Jérémie Aliadière à la 89ème minute.

Le résumé vidéo de la rencontre : FC Lorient 1 - ASSE 0

L'ASSE compte désormais 4 points de retard sur le troisième lillois (vainqueur 2-0 face à Montpellier) et n'a plus que 3 points d'avance sur le vilain cinquième (vainqueur 2-1 à Bordeaux).

Les compos pour le match de Lorient sont tombées:

Les mineurs de fond

16 Stéphane RUFFIER
02 Benoît TREMOULINAS
20 Jonathan BRISON
24 Loïc PERRIN (c)
26 Moustapha SALL
10 Renaud COHADE
15 Josuha GUILAVOGUI
18 Fabien LEMOINE
27 Franck TABANOU
09 BRANDAO
21 Romain HAMOUMA

Les dragueurs de fond

16 Fabien AUDARD
05 Bruno ECUELE MANGA (c)
17 Maxime BACA
24 Wesley LAUTOA
25 Lamine GASSAMA
06 Grégory BOURILLON
08 Yann JOUFFRE
21 Alain TRAORE
09 Vincent ABOUBAKAR
11 Jérémie ALIADIERE
22 Kévin MONNET-PAQUET

Fort de ses 100 matches sous le maillot vert, Papy Lemoine s'est confié au Parisien avant de partir à la pêche aux merlus. Extraits.

"Je n'ai qu'un seul rein, ça c'est sûr. Trois poumons, ce n'est pas vrai, mais ça me va comme expression. Je suis vaillant, même si je n'aime pas trop ce mot. Quand on dit ça, on a l'impression que le mec s'arrache, mais qu'à côté de ça, il est bidon. Je ne suis pas physique, je ne suis pas rapide, même si je me débrouille sur les premiers mètres. Je suis entre les deux lignes, j'essaye de faire jouer les autres. Je suis bien dans ma peau mais je n'ai que 26 ans, je veux aller plus haut. J'assume mes cheveux blancs. A la télé c'est plus facile de me trouver. Certains ont les chaussures jaunes, d'autres une crête bleue. Moi ce sont les cheveux blancs ! Mon seul petit regret, c'est que je n'ai pas beaucoup de matches européens. C'est quelque chose que j'ai envie de goûter et de croquer."

L'ancien merlu Benjamin Corgnet s'est confié au Progrès avant de faire son retour sur le synthétique du Moustoir. Extraits.

"Au bout d’un moment, la pelouse synthétique peut engendrer plus de blessures, plus de petits pépins physiques. En période hivernale, il est plus agréable de s’entraîner sur le synthétique si on veut produire du jeu. Christian Gourcuff veut quelque chose de propre et le synthétique permet d’avoir moins de déchets. À domicile, Lorient est dur à battre. Le synthétique les avantage, forcément. Cette année, Lorient a un nouveau terrain d’entraînement synthétique alors que jusque-là, les séances se déroulaient au Moustoir. Le jour de match, on était comme à l’entraînement, on trouvait rapidement nos repères. Lorsqu’on s’entraîne sur des pelouses grasses partout en France ce n’est pas évident d’évoluer sur un terrain synthétique en match. Les appuis ne sont pas les mêmes. Le jeu est différent, cela va plus vite. Dans les appuis, les déplacements, ce n’est pas la même chose. Cette équipe de Lorient a fait une bonne première partie de saison, elle possède de bons joueurs. Nous pouvons les mettre en danger. Elle est difficile à contrer sur sa pelouse mais elle a des failles. Il va falloir imposer notre rythme et ne pas leur laisser trop le ballon sinon ce sera difficile. C’est une équipe qui a beaucoup de mal à l’extérieur et dans l’impact. Il va vraiment falloir insister dans l’impact."

De la tête, Gonzalo Bergessio a marqué hier soir le but égalisateur de Catane contre Cagliari lors de la 27ème journée de Série A. Malgré son 5ème pion de la saison, Lavandina reste avant-dernier du championnat suite à ce nul concédé à domicile.

Avant de les recevoir ce dimanche à 17h00, Christian Gourcuff donne son avis sur les Verts dans la dernière édition du Progrès. 

"Saint-Etienne est une équipe pleine de dynamisme. Cette équipe stéphanoise est dans la continuité avec plus de dynamisme et de constance que la saison dernière, où elle était capable de faire de bons matches et d'être moins bien dans d’autres. Elle conserve son dynamisme sur la saison, ce qui m’étonne. Mis à part à Bordeaux, dans des circonstances particulières, elle est rarement passée à côté dans l’engagement. Elle est vraiment très dynamique, ce qui explique aussi qu'elle encaisse peu de buts. Elle a conservé ses caractéristiques du passé. Le milieu de terrain est très actif. Il est utile dans la récupération car il impose un pressing et possède la capacité à mettre du rythme dans le jeu. En attaque, elle a de la vitesse sur les côtés, de la puissance dans l’axe avec Brandao. Tout cela est très complémentaire."

Leyton Orient ayant été tenu en échec, Wolverhampton est désormais seul en tête de la League One après avoir gagné 3-0 à Walsall cet après-midi lors de la 35ème journée. Auteur de son 9ème pion de la saison, le néo-international malien Bakary Sako a marqué le dernier but de son équipe sur coup franc. Une réalisation immortalisée par un fan des Wolves présent dans le parcage de The Banks's Stadium : attention, ça secoue !

Près de sept mois après son dernier pion, Boubacar Sanogo (Energie Cottbus) a enfin retrouvé le chemin des filets hier soir sur le terrain de Cologne. Auteur de son septième pion de la saison, l'ancien attaquant stéphanois a ouvert le score d'un coup de tête. Mais son équipe a conforté son statut de lanterne rouge en concédant sa 15ème défaite en 24 journées de D2 allemande. 

Vous avez pu suivre le derby du Forez en direct sur notre forum grâce aux nombreux envoyés spéciaux potonautes (lematru, baba-42, Thomas99, Tom04 et Sylvain) : l'équipe réserve de l'ASSE s'est imposée 3-0 cet après-midi sur le terrain de la lanterne rouge Feurs lors de la 18ème journée de CFA2. Un score acquis dès la pause !

Les Verts ont ouvert le score à la 12ème minute grâce au percutant Jonathan Bamba suite à une chandelle déviée de la tête par Romain Spano. Ce dernier a doublé la mise à la 20ème sur un centre du premier avant de réaliser un doublé d'un tir dévié en pivot à la 42ème sur une passe de son capitaine Maxence Chapuis. Cette rencontre a été marquée par les parades décisives (à 1-0 puis 2-0) de Jérémy Vachoux et par le retour d'Ismaël Diomandé, qui n'avait plus joué en match officiel depuis le 4 décembre dernier.

La compo : Vachoux - Thalamy, Chapuis (cap), Mignot, Nyemeck - Diomandé (Injai, 67'), Birkelund, Milla (Aouacheria, 46)- Bamba, Spano (Valente, 76'), Traoré.

Poursuivant leur folle remontée, les réservistes stéphanois profitent de cette victoire pour grimper à la 4ème place, avec le même nombre de points que le 3ème (Bourges), à deux petits points des leaders (Clermont et Andrézieux). Un classement d'autant plus intéressant que les Verts comptent un match de moins (à Chambéry) que leurs devanciers !

La réaction de Thierry Oleksiak : "On a joué sur un terrain très difficile, extrêmement bosselé et très sec. Forcément, ça a eu une influence sur la possession de balle car c'était compliqué de jouer court là-dessus. Notre première mi-temps a été correcte. Le score de 3-0 dès la pause est un peu flatteur pour nous. On n'a pas été transcendant, sur le plan défensif on a été un peu timide, un peu spectateur. Jérémy Vachoux a fait de bons arrêts et on a été très réaliste offensivement. En deuximène mi-temps, on a bien géré. On a fait un match sérieux. On n'a plus été mis en danger et on a eu deux belles occases d'alourdir le score. Notre belle série continue mais il faut rester vigilant sur le contenu. On a su trouver la faille assez vite mais paradoxalement notre début de match a été très moyen. Mais on ne va pas se flageller, on a quand même battu Feurs 3-0. C'est une équipe de bas de tableau mais accrocheuse, elle a souvent perdu par un but d'écart. Lors de nos prochains matches contre des équipes de haut de tableau, on jouera sur d'autres terrains et il faudra exprimer d'autres choses. Je pense qu'on en a les moyens." 

Bonus Track : Tom04 nous propose la vidéo des deux premiers buts !

Feurs 0 - ASSE 1 (Bamba)

Feurs 0 - ASSE 2 (Spano)

Franck Tabanou étant encore incertain, Galette a retenu 19 joueurs pour le match à Lorient arbitré demain à 17h00 par Nicolas Rainville. On notera le retour de l'ancien merlu Benjamin Corgnet et le forfait de François Clerc.

Ruffier, Moulin - Brison, Perrin, Bayal, Zouma, Trémoulinas, Pogba - Clément, Guilavogui, Lemoine, Cohade, Corgnet - Tabanou, Hamouma, Erding, Brandao, Mollo, Gradel.

Christophe Galtier ne tarit pas d'éloges sur Fabien Lemoine dans un article de l'AFP paru aujourd'hui sur le site de la FIFA.

"Il a un profil de joueur espagnol avec une grosse qualité technique, toujours en mouvement et clairvoyant dans les passes. Il aime faire vivre le ballon. Il ajoute cette envie de défendre collectivement. Son petit gabarit ne l"empêche pas de se mettre dans des duels incroyables. C'est un courageux. Il couvre énormément de terrain avec près de 13 kilomètres parcourus par match. Il y a peu de déchet dans son jeu même si en ce moment, il en a un peu plus car je lui demande de prendre plus de risques, d'être plus haut. Beaucoup d'entraîneurs aiment avoir ce type de garçon dans un groupe. C'est un très bon joueur de Ligue 1 pour vraiment figurer dans le premier tiers du classement. Si désormais il commence à marquer, comme il doit le faire à son poste, et qu'il prend conscience d'avoir une bonne frappe, qu'il travaille spécifiquement, et qu'il peut être dangereux..."

Rayonnant, le numéro 18 des Verts compte bien poursuivre sur sa lancée.

"Je suis arrivé à Sainté sur la pointe des pieds. J'ai pris mes marques rapidement dans un groupe sain. La saison dernière, nous avons tous progressé avec la 5e place et la coupe de la Ligue. Cette année encore, nous continuons à avancer. J'estime que cette saison est la plus aboutie de ma carrière Je travaille un peu dans l'ombre des buteurs ou des gardiens, décisifs et vers qui les regards sont portés. Dans le vestiaire, je suis facile à vivre, simple, bon vivant, convivial à l'image du club. Avec la confiance, l'expérience ou l'âge, je m'exprime de plus en plus dans l'équipe à travers le jeu mais aussi la parole. 

Nous sommes sur le devant de la scène et j'ai retrouvé un bon niveau, du plaisir avec du temps de jeu. Venir jouer à Sainté est une grosse réussite pour moi. Quand j'étais jeune, j'étais supporteur de Sainté. Cela a donné un sens plus fort à mon engagement. Je connaissais la ferveur autour du club et j'adore jouer dans de grosses ambiances. Il faudra énormément de volonté, d'abnégation et de courage, être ambitieux dans le jeu comme face à Monaco pour continuer à gagner et aller chercher le meilleur classement possible. A Lorient, nous irons forcément pour nous imposer."

En cette journée de la femme, Sonia Souid fait la couverture d'Aujourd'hui en France. On apprend que cette jeune et jolie Miss Auvergne, agent depuis 2010, gère via Essentially France les intérêts de 35 joueurs et joueuses de L1, L2 et des jeunes prometteurs dont Eliott Gattier, le talenteux attaquant des U19 stéphanois. 

Dans la Pravda d'hier, Christophe Galtier a évoqué le meilleur et le pire de son expérience d'entraîneur, en comptétition comme en dehors.

Le meilleur moment dans le travail

"Les séances d'entraînement. Le match, on ne le prépare pas la veille, mais dès la première séance. Le plus agréable, c'est d'être tous les jours sur le terrain. Tout ce que je présente, ça a une forte relation avec le match. La moindre recherche d'association, le moindre placement, la moindre forme jouée, sur la largeur, sur la profondeur, sur la densité, ça a trait au match. Je n'explique pas toujours tout aux joueurs. Je sais où je vais aller, mais je fais en sorte que les joueurs déduisent ce que je recherche dans le travail que l'on fait."

Le match le plus abouti

"Notre victoire à Paris la saison dernière. Il y avait un plan de jeu précis, qui a fonctionné parce que j'avais des joueurs intelligents pour jouer contre ce Paris-là et oser faire ce qu'on a fait. Sur le plan du management, il avait fallu dire à Aubame qu'il n'allait pas démarrer, pour des raisons médicales. Je savais combien de places il avait achetées pour ses proches. J'avais prévu de le faire entrer assez tôt en seconde période, ça a payé."

Le pire moment dans le travail

"Le moment du choix. On sanctionne alors que ce n'est pas une sanction. On sait qu'on fait un malheureux. Quand on a fait le choix, on est convaincu qu'on a fait le bon choix. Avant la finale de la Coupe de la Ligue, personne ne sait qui va jouer. Vers 16h30, quand j'annonce à Mouss qu'il ne joue pas, dès que j'entre dans sa chambre, je vais vers un homme qui va être malheureux. Quand je tape à la porte et qu'il ouvre, il sait. Je n'explique pas tout, ça ne dure pas longtemps. Quand je sors de la chambre, c'est douloureux pour moi parce que, d'une certaine manière, il ne le mérite pas. Par rapport aux entraîneurs que j'ai eus, qui n'avaient pas forcément besoin d'expliquer, je crois que c'est le moment où on se rend le plus compte que le management a changé. Je ne pouvais pas annoncer lors de la causerie qu'il ne jouerait pas. Ce moment le plus difficile, je me l'impose. Je ne suis plus devant un joueur mais devant un homme, qui va être meurtri. Les joueurs n'existent que quand ils jouent."

Le match raté

"Un 0-0 à Auxerre. Un match pathétique. Je suis fatigué. Je n'ai pas d'énergie. L'équipe non plus. Je ne suis pas bon à la mi-temps. Je fais une causerie que je ne sens pas du tout. Les joueurs le sentent. Je ne suis pas inspiré car j'ai d'autres problèmes en tête. Je dois faire court mais je n'ose pas. Je fais une causerie catastrophique. L'équipe est à l'image de ce que j'ai été dans la préparation du match. A la mi-temps, je n'accepte pas qu'on ne soit pas bons. Je m'énerve contre l'équipe mais je suis en colère contre moi. Je sais que des joueurs ont dit : "Le coach, aujourd'hui, il n'est pas bien. Alors on laisse passer." Cela, je l'ai su après. Et j'ai apprécié."

En contacts avancés avec Sainté il y a deux ans, le latéral gauche roumain Iasmin Latovlevici a été une nouvelle fois sollicité par les dirigeants stéphanois lors du dernier mercato hivernal selon le site roumain Sport, qui précise que le Steaua Bucarest a décliné l'offre formulée par l'ASSE.

Une victoire, trois nuls et trois défaites : c'est le bilan des sept matches que l'ASSE a joué sur synthétique (quatre à Lorient, trois à Nancy). Christophe Galtier a évoqué cette surface hier en conférence de presse.

"Ce samedi on s'entraîne sur le terrain synthétique du club de l’Etrat et pas à huis clos, puisqu’on ne peut pas. On travaillera le plan de jeu, un peu. Je n’ai voulu qu’une séance sur synthétique parce que cette surface sollicite beaucoup les organismes. Je sais que j’aurais des bobos après Lorient. Ça change les appuis, la vitesse du ballon, les déplacements. Le problème, c’est qu’on ne possède pas tous la même surface de jeu et je suis convaincu que ceux qui sont habitués au synthétique s’en sortent mieux. C’est ce qui explique le peu de réussite de l’ASSE à Lorient ? Me concernant, c’est sûr… On n’y a jamais gagné, n’est-ce pas ? Mais ce ne sera pas le thème de ma causerie. Lorient, c’est une équipe difficile à manœuvrer qui joue très bien au football. La surface m'influence dans le choix des joueurs alignés, pas le style de l’équipe. J’ai une réflexion, dans la globalité, sur les séquelles que peut entraîner un synthétique. Les petits gabarits y sont plus à l’aise."

Comme il l'avait déjà fait le 22 décembre dernier, Jean-Michel Larqué a milité pour la sélection de Loïc Perrin en équipe de France ce soir sur RMC.

"Je ne désespère pas de le voir chez les Bleus. Quand je dis ça, ce n’est pas une bataille perdue d’avance. On l’a bien vu, Deschamps a été obligé de mettre Varane et Mangala, ce qui n’était pas prévu au programme. Sakho est blessé depuis pas mal de temps, Varane revient. J’espère qu’ils seront aptes. Je parle de Perrin. On a bien rappelé Eric Abidal. Pourquoi n’appellerait-on pas un garçon comme Perrin qui peut joueur milieu, latéral et en défense centrale ? C’est un garçon au comportement exemplaire, il fait deux saisons magnifiques. En France, à ce poste, citez-moi quelqu’un de meilleur que lui !"

Comme le souligne l'agence de statistiques sportives Opta, Lorient est la seule équipe, avec Guingamp, à n’avoir gagné aucun match en L1 cette saison contre les clubs de l’actuelle première moitié du classement (5 nuls, 10 défaites). On aura noté par ailleurs que les Merlus n'ont pas la pêche ces derniers temps : ils n'ont gagné aucun de leurs 6 derniers matches de L1 (3 nuls, 3 défaites), ne réussissant pas à garder leur cage inviolée lors de cette série. Seul Nantes fait pire actuellement. Aux Verts d'en profiter pour changer le cours de leur histoire au Moustoir !

Comme annoncé dans nos potins du 9 août dernier, l'entraîneur, son staff et les remplaçants ne seront plus sur un banc au ras du terrain mais en tribune, dans un espace aménagé de la tribune Pierre-Faurand. Le site Geoffroy-Guichard 2016 a diffusé aujourd'hui un visuel dudit espace. En cours de construction depuis le début de la semaine, il sera livré au cours du 3ème trimestre 2014.

Christophe Galtier donne quelques une de ses recettes d'entraîneur dans la Pravda du jour. Extraits.

"A Saint-Etienne, au sein du directoire, l'entraîneur donne l'orientation technique. Je ne fais pas partie de ceux qui disent : "Je veux ce joueur, il me le faut à tout prix." Il y a une réalité économique qu'il faut admettre. En aucun cas, un joueur n'intègrera l'effectif sans mon aval, mais je ne serai jamais dans un rapport de force avec la direction du club. Quand l'entraîneur intègre un club, il en accepte le mode de fonctionnement.

(…)

Je ne pense pas jouer sur l'affectif, c'est trop risqué. C'est plutôt sur l'humain que je joue. La question, c'est : comment faire en sorte que l'homme qu'est le joueur soit prêt psychologiquement à donner ce qu'il a à donner. Ce n'est pas être gentil, loin de là. Tu donnes une idée directrice, tu la fais respecter. Tu acceptes aussi qu'il puisse y avoir une sortie de route. Tu excuses, tu sanctionnes, tu convaincs. J'essaye de faire en sorte que le joueur me donne sa confiance. S'il me l'accorde, il va, lui, gagner en confiance. Prenons l'exemple de Brandao. Je ne vais pas prétendre que c'est moi qui lui ai fait marquer ses 14 buts la saison dernière. Notre rôle, à mon staff et à moi, a été de tout faire pour le mettre dans les meilleures conditions psychologiques pour être performant.

(…)

Il faut aimer ses joueurs. Même quand ils sont cons. On peut s'égarer et on peut toujours se rattraper. Quand on y arrive, c'est une vraie réussite. Je crois y être arrivé avec Mouss Bayal. J'ai attendu longtemps. La relation a été dure entre lui et moi, mais aujourd'hui il enchaîne les performances. On ne doit pas condamner, mais il faut faire comprendre qu'on a besoin de joueurs performants. Le métier du joueur, c'est cela. S'il ne veut pas comprendre, il s'écarte tout seul. A l'inverse, il faut être capable de faire comme José Mourinho, à l'Inter, quand il dit à Sneijder, qui n'est pas bien : "Après le match, tu prends l'avion, tu vas voir ta famille à Madrid et tu reviens deux jours avant le prochain match." Quand il revient, il est décisif. Là, il n'était pas question de technique, de physique. C'est la tête !

(…=

J'ai connu un joueur qui ne faisait aucune mise au vert. Il allait dormir ailleurs. L'entraîneur avait compris qu'il avait besoin de ça. Certains joueurs cadres étaient au courant. J'avais trouvé cela très intelligent. Quand Brandao va au Brésil, je sais qu'il va rentrer plus tard. Je n'attends pas qu'il vienne me demander s'il peut partir. J'anticipe, je réunis mes cadres, je leur explique, je leur demande s'ils valident ma décision. Il est important de peser le pour et le contre d'une décision, comme me le disait Gérard Gili. Il est donc important d'avoir l'opinion de l'environnement du staff.

(…)

A la mi-temps, je pose trois ou quatre questions à mes adjoints. J'ai besoin de savoir si ce que ja'i vu, ils l'ont vu aussi. Je leur demande de me donner une réponse. Je leur dis : "Vous n'avez pas le droit de me laisser aller dans le mur !" Je veux qu'ils me disent : moi, j'ai vu ça, ça, ça… ce qui ne signifie pas tu devrais faire ça. Un jour, à Lens, je dis à mes adjoints ce que je vais faire, plusieurs minutes avant. Je m'oriente vers un changement. Je mets du temps à le faire parce que je sens qu'il y a quelque chose qui ne va pas, qui me retient. Je sens confusément que je fais une connerie mais je la fais. J'en suis le seul responsable, mais j'ai dit à mon staff qu'ils auraient dû m'empêcher de faire ce changement.

(…)

Autrefois, l'entraîneur avait une gestion des joueurs assez égalitaire. C'était souvent : tout le monde à la même enseigne. Aujourd'hui, je ne pourrais pas agir avec un tel principe. Je ne pourrais pas dire à mon groupe : le premier qui fait le con, il est dehors. Et celui qui fait le con, c'est aussi celui qui fait gagner les matches ? Il faut accepter qu'il fasse des bêtises. En revanche, si le meilleur joueur de l'effectif pourrit l'ambiance de travail, pourrit le groupe, là, oui, il est dehors. Parce que lui, plus qu'un autre, n'a pas le droit de nuire au groupe. Il faut être capable de s'en priver.

(…)

L'entraîneur assoit son autorité en agissant ainsi et, en plus, il montre aux autres qu'eux aussi sont importants. Si tu ne te prives pas du fautif, tu te prends le groupe dans la figure. Mais si tu n'essaies pas de rattraper le coupable, tu te prends aussi le groupe dans la tête. Il faut dire au groupe : "Je ne pouvais pas le laisser passer. Maintenant, il faut le faire revenir. Les gars, je suis là et je suis d'accord pour qu'il revienne. Mais c'est à vous de le faire revenir. "Voilà, c'est comme ça que je fonctionne. Je ne dis pas que je suis dans le vrai, mais je ne pourrais pas fonctionner autrement."

Christian Gourcuff a communiqué un groupe de 19 joueurs pour recevoir les Verts ce week-end. Dans la lignée de l'EECN de la semaine, rappelons :

- les incertitudes sur le poste de gardien : le titulaire Audard revient à peine de blessure, le n°2 putatif Reynet n'est pas au niveau, le n°3 initial Chaigneau a pris du grade...et les 3 sont dans le groupe.

- l'hécatombe défensive (Koné, Guerreiro et Barthelmé out) laisse le flanc gauche de la défense orphelin. Gourcuff n'ayant pas intégré de jeune dans son groupe, il a trois choix face à lui : relancer Pedrinho ; aligner Gassama ou Baca en latéral inversé ; décaler Lautoa.

Cette dernière possibilité (Lautoa arrière gauche et non pas central) aurait comme conséquence d'obliger Gourcuff à faire reculer Bourillon, et donc à déshabiller son milieu. Peu probable cependant car Coutadeur, trop juste, est à la disposition de la CFA2.

Le groupe complet :

Gardiens : Reynet, Chaigneau, Audard

Défenseurs : Baca, Lautoa, Ecuele Manga, Gassama, Pedrinho

Milieux : Pelé, Sunu, Abdullah, Monnet-Paquet, Doukouré, Bourillon, Jouffre, Traoré

Attaquants : Diallo, Aboubakar, Aliadière
 

Même si le rythme de visite a logiquement baissé après l'effet "nouveauté", l'affluence du Musée des Verts se porte bien : le Progrès annonce que plus de 20 000 amateurs ont déambulé entre les vitrines depuis l'ouverture, le record sur une journée ayant été battu pour la réception des tsarévitchs.

Le violettin Uros Spajic nous a causé une grande frayeur il y a un mois, en découpant Benoît Trémoulinas. Heureusement : pas de casse. La Commission de discipline de la LFP a donc décidé qu'il n'y avait pas besoin de sanctionner le serbe au delà de la biscotte mangée sur le moment.  On connait pourtant des Brandao ou des Brison punis pour moins que ça...

Il faut dire que la grosse Commission n'a pas relevé les fumis craqués à la toute fin de match contre Monaco. Peut-être qu'avec le printemps qui point, la Ligue (qu'on adule) confirme que "tout Paris se change en baisers" - on ne s'en plaindra pas.

C'est le constat qui ressort de l'enquête réalisée par Ipsos du 19 novembre au 23 décembre dernier et relayée aujourd'hui dans Le Progrès. 35 % des sondés disent ne soutenir que l'ASSE alors qu'ils sont seulement 28 % pour l’OM, 19 % pour le QSG et 18 % pour le club de la banlieue du football. En Rhône-Alpes, 59 % des sondés disent ne supporter que les Stéphanois et 20 % les vilains. À la question "Êtes-vous supporter d’un club ?", l’ASSE est citée dans le top trois sur presque une moitié du pays, dans les six partout ailleurs sauf en Bretagne et Champagne-Ardenne.

Pisté par l'ASSE il y a deux ans, l'attaquant nancéien Benjamin Moukandjo kiffe GG, comme l'atteste son interview parue aujourd'hui sur le site Maxifoot.

"Le stade qui me fait le plus vibrer, c'est le Chaudron ! Le stade Geoffroy-Guichard est celui qui me procure le plus de frissons. Il symbolise vraiment le foot, avec un public chaud, toujours derrière son équipe. Il y a une ambiance extraordinaire. En plus, quand j'étais gamin, je ne sais pas pourquoi, je rêvais de jouer dans ce stade. La première fois que j'y suis allé, c'était avec Monaco. Je me souviens, j'avais pris des photos et j'en ai gardées. Les Verts ont les meilleurs supporters. Saint-Etienne possède vraiment un super public !"