



Dans son autobiographie "Tous les chemins mènent à Rome" parue ce mois-ci aux éditions Hugo Sport, Rudi Garcia revient longuement sur ses vertes années. Cinquième extrait : "Toshack, comme un voleur !"
"Une fois Robert parti, Gérard prit l'équipe en main pour le match suivant, contre Rennes, à domicile. Un ratage complet, sanctionné par une nouvelle défaite (0-2) devant un public désabusé. Pour la première fois, les Verts étaient relégables. Il fallait se rendre à l'évidence : le métier d'entraîneur ne lui convenait pas. Loin de s'éteindre, le feu commençait à s'étendre. On cita alors les noms de Patrick Rémy, de Joël Muller, d'Osvaldo Piazza et même de Luis Fernandez mais, à la surprise générale, on vit surgir John Toshack ! Il avait été l'avant-centre de Liverpool qui avait éliminé les Verts, en 1977, en Coupe d'Europe. Il était devenu un entraîneur globe-trotter, son baluchon sur le dos : Sporting Portugal, Real Sociedad, Real Madrid, où il remporta la Liga à la tête de la fameuse "Quinta del Buitre", avec ce record de 107 buts marqués en une saison. La Corogne et Besiktas figuraient à son tableau de chasse. Je compris que le club avait besoin d'un nom : il fallait orchestrer un gros coup médiatique pour calmer les esprits et relancer la machine.
Je saisis rapidement ce que l'on attendait de moi : que je marche dans son sillage, pas à pas, à la fois comme adjoint mais aussi comme interprète. A part "Bonjouuuuur", Toshack ne prononçait aucun mot de français. Mon anglais et mon espagnol devaient lui servir de lien avec les joueurs. Ce n'était pas plus compliqué que ça. Curieux mode de fonctionnement que le sien. Alors que Robert accordait beaucoup d'importance à la relation humaine, si essentielle dans notre univers, Toshack n'y prêtait guère attention. Le matin, en arrivant, il lançait un "hello" à la cantonade, sans jamais saluer personnellement les joueurs présents dans le vestiaire. Il mettait de la distance entre eux et lui. Il ne se montrait pas désagréable mais je pressentais, à son attitude, qu'il ne ferait pas de vieux os parmi nous. Il arrivait au stade dix minutes avant l'entraînement, me prenait dans un coin pour me donner les consignes de base, et hardi petit "Rouuudi" ! Pour lui, je n'étais qu'un porteur de plots, doublé d'un traducteur. En fait, je n'étais rien. Je ne comptais pas.
John Toshack ne fonctionnait qu'avec un seul et unique système de jeu : trois joueurs derrière, deux autres dans les couloirs, trois milieux, une pointe et un soutien. Le travail tactique se résumait à travailler l'aspect défensif de son 5-3-1-1. Il n'avait que ce schéma en tête et aucune solution de rechange à proposer, encore moins à mettre en œuvre. A la trêve hivernale, après le derby perdu à Lyon, Saint-Etienne ne retrouvait scotché à la 13ème place, à 12 points du premier. Il n'y avait eu ni effondrement ni sursaut depuis sa prise de fonctions, comme souvent lorsqu'un entraîneur parachuté en cours de saison vient poser ses valises dans un club. Et puis l'impensable arriva. Alors que nous l'attendions dans le bus qui devait nous conduire à La Grande-Motte pour le stage de reprise, Soler nous pria de partir sans tarder. "Il ne sera plus votre entraîneur" nous informa-t-il la voix cassée, avant d'intimer l'ordre au chauffeur de démarrer. Certes, Toshack logeait dans un hôtel, refusant de s'installer dans une maison; certes, il ne participa pas à l'arbre de Noël des salariés du club; certes, je ne le voyais pas très impliqué dans son activité; certes, il paraissait détaché de la vie du groupe, mais de là à ce qu'il nous quitte du jour au lendemain sans même nous adresser le moindre mot d'adieu…
Il fila comme un voleur rejoindre la Real Sociedad, qui lui faisait des appels du pied et les yeux doux. Ce fameux mardi 2 janvier 2001, j'en appris beaucoup sur les mœurs du football professionnel. Un milieu où tout est possible, où tout peut se défaire à une vitesse effrayante, où tout est remis en cause pour un mot malheureux, une décision hâtive ou un différend entre des hommes. En quelques jours, tout le travail élaboré avec patience pendant plusieurs années tombe à terre. Le football me fait parfois penser à un château de cartes. Si beau et si fragile. En août 2000, le vert portait tous les espoirs. En janvier 2001, l'ASSE entrait dans la nuit noire. Le déclenchement de l'affaire des faux passeports, dans le courant du mois de décembre, incita sûrement Toshack à organiser sa fuite. Car à la crise sportive s'ajoutait une débâcle morale. En cours de saison, Alex avait changé de nationalité : Brésilien en août, il se transforma en Portugais quatre mois plus tard. Pareil pour Levytsky : d'Ukrainien, il muta en Grec, par le même tour de passe-passe que s'autorisaient la plupart des clubs français. Mais Saint-Etienne, dénoncé par des rivaux peu scrupuleux, se fit rattraper par la patrouille. Et les sanctions commencèrent à poindre, jusqu'à aboutir à la suspension des deux joueurs incriminés, de Soler, jugé responsable et coupable, et au retrait de 7 points au classement. Touché en plein cœur, le club menaçait de couler."
Le compte twitter de L'ASSE vient d'annoncer que Benjamin Corgnet sera forfait pour le déplacement samedi à Bastia. Il a contracté contre les Marseillais une lésion à un adducteur. Présent avec ces coéquipiers à l'entrainement hier, Josuha Guilavogui devrait faire partie du groupe pour la première fois depuis son retour. François Clerc devrait également être apte pour ce déplacement.
Approché par l'ASSE en décembre dernier, le pivot Alexis Ajinça a préféré rejoindre les Pélicans de la Nouvelle-Orléans. Le champion d'Europe stéphanois continue malgré tout de suivre les Verts, qu'il espère voir sur le podium en fin de saison.
"Mon club favori de L1 ? Sainté ! Quand tu es natif de Saint-Etienne, tu te dois de supporter ta ville, c'est normal ! J'ai des voisins qui sont Magic fans, ils sont à fond dedans. J'ai suivi. J'ai côtoyé aussi tous les jeunes joueurs au centre de formation, dont Bafé Gomis. J'adore l'ASSE, je pense que c'est une équipe qui est assez homogène, qui se complète exactement sur tous les postes" explique le géant sur le site Topmercato. "Je suis aussi content pour Faouzi Ghoulam qui vient de signer en Italie, c'est assez promoteur. Ça veut dire que notre formation est assez bonne et que l'on intéresse des clubs européens. Je pense qu'il y a un coup à jouer pour la troisième place. Il ne faut pas lâcher et continuer à gagner des matches. Les matches qui sont importants, il ne faut pas se laisser faire et attraper ces points facilement."
Alors que les U19 stéphanois s'inclinaient 1-0 dimanche contre Cannes, leurs homologues monégasques ont déjà pu se mettre en configuration Gambadella en raison du mystérieux report du match de CFA Monaco-Le Pontet. Ils ont pu ainsi fesser le TFC 3-0 buts de Dylan Bahamboula (95), Aboubakar Kamara (95) et Tristan Muyumba (97). Avant le 16ème de finale ASM-ASSE programmé le dimanche 23 février à 15h00, le potonaute et supporter monégasque A13 nous présente les principaux atouts des prochains adversaires des Verts.
"Le gros gros point fort de l'équipe c'est la défense : Cissako (95) - Touré (96) - Diallo (96) - Daveiga (95). Quatre excellents défenseurs, avec sur les côtes Cissako, le capitaine, international, rapide, technique et Da Veiga, très costaud, homme du match de la dernière finale U19. Mais le meilleur reste la charnière Touré - Diallo, sans aucun doute la meilleure défense de France de la génération, avec Abdou Diallo, international, joueur très technique, capable de très belles percees, et Almamy Touré, exceptionnel, qui allie toutes les qualités du défenseur moderne : intelligence, physique, technique... Je ne me souviens pas d'avoir vu une charnière aussi prometteuse dans notre centre. Pour moi les 2 ont le potentiel pour être des Tops Européens, je dis bien potentiel.
Au milieu, Jonathan Mexique (95), venu du Mans, joueur au profil de Relayeur un peu à la manière de Joao Moutinho dans le style. Au niveau des autres forces , Dylan Bahamboula (95), n10, joueur longiligne au profil très technique, manque parfois de collectif, à gauche Tafsir Chérif, notre meilleur attaquant, rapide, technique, finisseur... À droite Derrick Appiah , joueur Ghanéen que je n'ai pas encore vu jouer. Et en pointe Aboubakar Kamara (95) ancien adepte de l'athlétisme , meilleur buteur de l'équipe en championnat et double buteur lors des deux premiers tours. Très costaud, rapide, manque de finition par contre. Pour être bref , gros point fort la défense évidemment, un très bon relayeur (Mexique) et des milieux offensifs très performants."
Sorti sur blessure il y a 15 jours à Toulouse, Clerc était supposé manquer l'école pendant 3 semaines. Ô miracle, le Progrès nous annonce qu'il va reprendre l'entrainement collectif ce matin et que son retour dans le groupe est envisageable pour le déplacement à Bastia samedi. Par ailleurs, le Guil' a finalement repris l'entrainement collectif hier et selon sa montée en puissance, sera -ou pas- de la virée à Furiani.
Selon le site de la Pravda, Moustapha Bayal Sall a prolongé son contrat avec l'ASSE de deux saisons supplémentaires. Le colosse est désormais lié avec les Verts jusqu'en juin 2017. Après avoir signé un premier contrat pro de trois ans en août 2006, l'international sénégalais avait prolongé une première fois en 2009. Pour rappel, l'ancien lofteur avait accepté en août 2012 de prolonger son bail avec Sainté moyennant une importante diminution de salaire.
Dans son autobiographie "Tous les chemins mènent à Rome" parue ce mois-ci aux éditions Hugo Sport, Rudi Garcia revient longuement sur ses vertes années. Quatrième extrait : "Joyeux anniversaire Robert !"
"Avec cette sixième place qui nous laissait aux portes de l'Europe, j'observais autour de moi des gens qui se regardaient pousser des ailes. La folie des grandeurs provoqua un dérèglement au sein du club, dans un contexte local où le moindre rappel du passé glorieux trouble les esprits les plus clairvoyants. Le danger guettait. Personne ne sut le prévenir. Ce fut le début de la fin. Le triumvirat Bompard-Soler-Nouzaret dont on vantait tant l'unité et la cohésion, commença à se lézarder. Le courant circulait de plus en plus sur le mode alternatif entre les hommes, je l'avais discerné à quelques petits signes qui ne trompent pas. Je n'ai jamais su exactement ce qui s'était tramé dans les coulisses, mais jouèrent tous les trois le remake de "Petits meurtres en famille" dont on connaît l'inéluctable fin.
Le triumvirat "historique" Rocher-Garonnaire-Herbin s'était fracassé sur l'affaire de la caisse noire. Celui-là en plein vol. Chacun croyait qu'il savait tout faire mieux que les deux autres. Triste réalité. Robert chercha bien à mettre la pédale douce mais Alain et Gérard, pris dans la spirale de la réussite, vivaient avant l'heure la grande campagne européenne dont ils rêvaient. Ils ne supportèrent pas une défaite à Strasbourg concédée à cinq minutes de la fin, sur un coup franc dévié par le mur, lors de la 9ème journée, qui nous reléguait en 14ème position, à 7 points du leader. Rien d'irrémédiable à ce stade de la saison mais, en proie à la panique, Gérard limogea Robert à trois jours de ses 57 ans. Tu parles d'un anniversaire !
Sur le bureau de Bompard trônait pourtant un dessin, copie conforme d'Astérix le Gaulois, avec en légende "Nouzarix et Solerix". Saint-Etienne avait perdu sa potion magique. Et le village de Geoffroy-Guichard explosa. C'est le risque qui menace tout triumvirat : dès que les résultats ne sont plus conformes aux attentes, celui qui occupe la position centrale entre le président et l'entraîneur pense être capable de faire mieux. Une sorte de sauveur. Et il n'entreprend rien pour sauver la tête de celui qu'il devrait soutenir !
J'eus du mal à encaisser le coup. Une vraie amitié s'était nouée avec Robert. J'adorais ce type franc, honnête, bosseur, au caractère bien trempé et aux idées arrêtées. Certes, plus d'une fois, il m'avait prié de rester à ma place et de ne pas trop la ramener. Mais il ne remplissait que son rôle de patron ! Lorsqu'il rallia Toulouse, j'avais voulu l'accompagner car je pensais que mon destin devait accompagner le sien. La direction des Verts m'opposa un refus ferme et définitif. Il n'y avait pas lieu de discuter. Je n'avais pas le choix : je m'inclinai."
Selon le Progrès de ce matin, Guilavogui, l'homme prêté, sera sans doute trop court pour la virée sur l'île de Beauté samedi. En effet il ne reprendra l'entraînement collectif que demain jeudi (les prévisions initiales faisaient état d'une reprise .. en début de semaine).
S'il rate Bastia, le Guil' n'aura potentiellement plus que 12 occasions de revêtir la mythique tunique verte.
Dans la dernière édition de Corse-Matin, l'ex-future recrue stéphanoise Wahbi Khazri revient sur la dernière défaite bastiaise avant d'évoquer la réception des Verts ce samedi à 20h00.
"Contre Monaco, j'ai surtout l'impression qu'on n'a pas assez causé de problèmes à leur défense. Ils étaient inquiétés au milieu, bousculés en attaque mais leur défense n'a jamais douté. Elle était beaucoup trop tranquille...On a tenu 45 minutes avant de prendre un coup sur la tête juste avant la mi-temps. Cela prouve qu'on a su les contenir. Face à ces équipes, soit vous marquez, soit vous êtes à la merci d'un exploit individuel. Et là, c'est James Rodriguez qui se l'est offert.
Ma dernière titularisation remonte à Marseille. Le coach a mis un système en place à Toulouse, c'est une organisation plus défensive. Il a fait ce pari pour trouver un équilibre. Je respecte son choix, un choix qui a été payant d'ailleurs. J'ai une totale confiance en Frédéric Hantz. Depuis quatre ans, il fait du super boulot au club. S'il estime que le 3-5-2 est le système adéquat, c'est qu'il le ressent. La victoire à Toulouse plaide en sa faveur. Chaque jour à l'entraînement, je dois montrer que je suis une arme pour l'équipe, pas un problème.
Avec la suspension de Romaric, je pourrais être appelé à évoluer un cran plus bas contre Saint-Etienne. J'ai déjà été aligné en numéro 6 la saison du National et même en Ligue 1. Cette fonction de relayeur n'est ni un souci, ni une appréhension pour moi. Peu importe le poste, vous pouvez me donner tous les systèmes du monde, le plus important c'est que je joue.Ça va être une soirée importante pour tout le monde. On a perdu contre Monaco devant notre public, il est hors de question d'enchaîner avec une nouvelle contre-performance. Depuis le début de saison, nos supporters ont parfaitement joué le rôle de 12e homme, on a envie de les rendre fiers en battant une équipe du Top 5."
Répondant aux critiques qui ont suivi son récent passage au Canal Football Club, Loïc Perrin évoque la petite musique de la Ligue des Champions dans la dernière édition du Progrès, comme il l'avait fait dans la Pravda du 25 mai dernier.
"Je n’ai jamais dit que je n’avais pas envie de jouer la Ligue des Champions. Quel joueur n’a pas envie d’entendre la petite musique avant les matches ? J’ai juste dit qu’il fallait que le club en ait envie aussi, que si c’était juste pour faire de la figuration, ça ne servait à rien. Si j’avais prétendu vouloir la disputer, je suis sûr que les mêmes journalistes m’auraient fait remarquer que l’on n’avait pas été capable de passer un premier tour de Ligue Europa contre Esbjerg. Que c’était insensé de prétendre à la Ligue des Champions ! Mais bien sûr que je suis ambitieux. Seulement, il faut des moyens. Avec l’équipe que l’on a aujourd’hui, c’est impossible. Il faut être lucide. Mais peut-être me suis-je mal fait comprendre…"
Le Bayer 04 n'a jamais aussi bien porté son nom ! C'est en effet sur ce score que Leverkusen s'est incliné dans son antre ce soir face au QSG de Laurent Blanc en huitième de finale aller de la Ligue des Champions. Après avoir ouvert le score dès la 3ème minute de jeu, Blaise Matuidi a délivré une passe décisive à Zlatan Ibrahimovic sur le 3ème pion claqué à la 42ème.
La vidéo des buts : Bayer Leverkusen 0 - QSG 4
3ème titularisation et 3ème victoire consécutive avant-hier pour Faouzi Ghoulam. La bonne prestation de l'ancien latéral gauche des Verts sur le terrain de la lanterne rouge Sassuolo lui vaut de figurer aux côtés d'Andrea Pirlo dans le onze type de la 24ème journée de Série A concocté par le site de statistiques sportives Whoscored.
Dans son autobiographie "Tous les chemins mènent à Rome" parue ce mois-ci aux éditions Hugo Sport, Rudi Garcia revient longuement sur ses vertes années. Troisième extrait : "Alex, c'est la fête !"
"Retrouver l'élite nous insuffla une ambition décuplée et, si le mot maintien était le plus souvent prononcé en public, je sentais monter des envies bien supérieures en interne. Je devins le bras droit de Robert. Je n'avais pas intrigué pour écarter Yves mais il avait de plus en plus de mal à accrocher avec les joueurs. A l'inverse, j'étais constamment avec eux, en particulier avec les deux Brésiliens, Alex et Aloisio, que le club venait de recruter. Alex eut toutes les peines du monde à s'adapter, au point qu'il fut à deux doigts d'être renvoyé au pays. J'avais dû insister fortement auprès de Robert pour le convaincre de le mettre sur le banc, lors de la réception de Nancy, à la fin du mois d'août, alors qu'il envisageait de s'en séparer. Je m'entends encore argumenter avant qu'il ne donne sa liste de joueurs : "Qu'est-ce que ça te coûte de lui donner une dernière chance ? Ses dribbles pourraient nous servir face à une défense renforcée." Bien m'en avait pris : Alex entra en cours de jeu, égalisa, et offrit le but vainqueur à son compatriote.
Je pense que Robert apprécia ma ténacité. Grâce à nos deux artistes, une folie douce s'empara de Geoffroy-Guichard, jusqu'à ce fameux match contre Marseille au cours duquel Alex marqua quatre buts. Il les célébra en adoptant la marche de la panthère, toutes griffes dehors, les crocs prêts à mordre, dans une posture spectaculaire qui fit le tour des télévisions. Il n'était pas facile de le tenir, je sais de quoi je parle. Paresseux sur les bords, il avait une fâcheuse tendance à prendre du poids et il ne dédaignait pas la fréquentation, certains soirs, des lieux de fête. Ah, la fête, il savait le faire, et la faire partager ! Le public communiait avec l'équipe, il y avait une sorte de fusion dans le stade, c'était beau à vivre, c'était beau à voir, c'était presque trop beau pour être vrai. Sutout trop beau pour être durable..."
Certains disent qu'il a la gueule de l'emploi. Avec sa déclaration du jour: "L'ASSE est plus qu'un club de football", Roland Romeyer a en tout cas lancé aujourd'hui une campagne pour le favoriser au travers de deux projets initiés par l'association Cœur-Vert, nous apprend aujourd'hui le site d'information ligérien Zoomdici.
Le premier consistera, selon son président Lionel Potillon, à proposer "des urnes, dans lesquelles les demandeurs d'emploi ou les candidats à la création d'entreprises pourront mettre leur CV, ils seront par la suite étudiés par l'ADIE et Pôle Emploi" lors des matches contre Monaco et Sochaux, les 1er et 22 mars prochain.
Le second sera la tenue d'un forum pour l'emploi organisé le 27 mars à l'Etrat, organisé en partenariat avec le Pôle emploi Loire et l'ASSE bien sûr qui, outre les centaines d'offres disponibles, en proposera quelques unes, selon Roro. Popotte attend 1 500 visiteurs et espère atteindre 80% de retour vers l'emploi pour les postulants.
En pleine campagne électorale pour les Municipales, le maire sortant Maurice Vincent a publié ce matin sur son site officiel un rapide bilan des actions entreprises par son administration sur la question de la pelouse de Geoffroy Guichard, difficilement pratiquable depuis l'épisode neigeux de Novembre 2013.
On peut y lire entre autres que les services de Saint-Etienne Métropole ont:
"- Amélioré le drainage,
- Procédé à un « replaquage » des 2 surfaces de réparation,
- Assuré un entretien renforcé de la pelouse entre les matchs,
- Expertisé toutes les solutions pouvant concrètement être mises en œuvre dans l’immédiat."
Mais tout ceci sans qu’un état totalement satisfaisant de la pelouse puisse cependant être assuré.
Le calendrier ne permettant pas de rénover la pelouse entièrement avant l'été 2014, une décision sera prise à ce moment-là: soit la pelouse pourra être refaite en totalité et en profondeur, avec intégration d’un système de mise "hors gel" dans le cadre des travaux lourds de rénovation du stade, soit la pelouse sera entièrement reprise pour une utilisation optimale durant la saison 2014-2015.
Malgré sa défaite samedi contre Monaco, Bastia ne plaisante pas à la maison : 8 victoires, 2 nuls (Marseille et Montpellier) et 2 défaites (Lyon et Monaco, donc), le bilan est propre et comparable à celui des Verts dans le Chaudron. Va pas falloir y aller en touristes, en Corse.
Fabien Lemoine étant le seul Vert mangeur de biscotte de dimanche, la mise à jour du tableau des cartons n'a pas nécessité beaucoup de travail au potonaute ozzy - et c'est tant mieux.
Cohade et Ruffier restent donc les seuls ligériens en sursis. Un carton en corse leur permettrait d'éviter la pelouse synthétique du Moustoir
Nouvelle version du tableau des suspensions après la réception de Marseille et avant le déplacement à Bastia:
.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici
quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure
So Foot a publié une interview 0 % foot de Julien Sablé. L’occasion pour notre ancien capitaine de placer un petit tacle au niveau de la carotide de notre Don Juan de président :
"Hollande, il attaque à tout va, là. À la fois il parle de politique, et à la fois il parle de vie privée. Aujourd’hui, on a des hommes politiques de gauche qui sont dans un pays en crise et qui sont très occupés par leur vie personnelle."
Bon, on y apprend aussi que Juju veut maraver les Coréens du Nord mais ça c’est une autre histoire…
Cette équipe, elle tourne. Et pourtant, Galtier rime très souvent avec Galilée tant l'ambiance semble parfois à l'inquisition et au grand procès : celui du (supposé ?) sâle jeu que produirait Sainté cette année.
A GG les chiffres sont pourtant éloquents, au sens positif du terme : l'ASSE est le seul club avec le PSG a voir marqué à chaque match à domicile.
Avec 27 points pris dans le Chaudron en 13 matchs, l'ASSE tourne à plus de 2pts par match et compte en moyenne près de 2 buts marqués (25 buts), soit la 2ème attaque à domicile devant les Vilains (22 buts), Marseille (21 buts) ou Monaco (20 buts).
A titre de comparaison, l'ASSE version PEA flamboyant avait marqué 2 buts de moins (23) et totalisait 4 points de moins l'an dernier après 13 matchs joués à GG.
Et si dans le marasme un peu surréaliste qui entoure les perfs de nos Verts, on se forçait à écouter ce que disent les chiffres ?
Dans son autobiographie "Tous les chemins mènent à Rome" parue ce mois-ci aux éditions Hugo Sport, Rudi Garcia revient longuement sur ses vertes années. Deuxième extrait : "Ici c'est le Chaudron !"
"La capacité de mobilisation et de ferveur du public stéphanois me frappa d'entrée. Je me souviens d'une semaine où le calendrier nous imposa de jouer trois fois d'affilée à domicile pour deux matches de championnat (Gueugnon et Valence) et un de Coupe de la Ligue (Gueugnon). En huit jours, il y eut trois fois 33 000 spectateurs au stade ! 100 000 personnes, en deuxième division ! Il ne me fallut pas longtemps pour saisir que j'avais mis les pieds dans un lieu à nul autre pareil. Robert, dont la force et le talent consistaient à s'imprégner de la culture du club, eut une idée géniale. A la sortie du couloir des vestiaires, juste avant de pénétrer sur le terrain, il fit inscrire "Ici, c'est le Chaudron" sur un énorme panneau qui rappelait le "This is Anfield" de Liverpool. Comme une marque de fabrique. Un formidable encouragement à se dépasser pour les porteurs de la tunique verte, un facteur d'appréhension et de retenue pour leurs adversaires.
Très vite, j'avais trouvé ma place dans le dispositif conçu par Robert, avec qui il était facile de travailler. Préparer physiquement l'équipe ne me rebutait pas : je l'avais d'ailleurs déjà fait à Corbeil au niveau amateur et j'appliquais une méthode assez proche, revue et corrigée par la lecture des cours fournis par la fédération. Mon rôle évolua avec le temps car Robert déléguait certaines responsabilités à ceux qui l'entouraient. Il nous disait souvent : "Je ne veux pas de béni-oui-oui !" Il nous recommandait même de le mettre en difficulté. Il avait beau être issu de la "vieille école" où l'entraîneur marchait seul, il cherchait à nous impliquer et à créer un vrai collectif. Il me demanda d'étudier le jeu des équipes adverses, une tâche qui me passionna et à laquelle je m'étais attelé avec envie, en lui élaborant des rapports techniques et en lui préparant des montages vidéo.
Robert m'incita à me rapprocher des joueurs, dont certains n'étaient pas loin d'avoir le même âge que moi [ndp2 : Rudi Garcia avait 34 ans à son arrivée à l'ASSE en 1998]. Il y avait de bons gars dans l'effectif : Jérôme Alonzo, Lionel Potillon, Gilles Leclerc, Nestor Subiat, Jérémie Janot, Julien Sablé ou Christophe Robert, pour ne citer qu'eux. Sans oublier Claude Fichaux, qui est aujourd'hui mon adjoint. J'étais sur mon petit nuage, à l'image du club, qui termina premier au classement et assura, un an avant les prévisions les plus optimistes, sa remontée en première division. Le Chaudron bouillait. Tous les feux étaient au vert."
Yohan Benalouane, qui n'avait marqué qu'un seul but pour Parme (contre Pescara), a réussi l'exploit de mettre le second hier... un mois et demi après avoir quitté les Gialloblù ! D'une forte poitrine, l'ancien défenseur stéphanois a marqué contre son camp le deuxième pion de la large victoire (4-0) des Parmesans à Bergame lors de la 24ème journée de Série A.
Vous avez pu suivre la rencontre en direct hier après-midi sur notre forum : les Amazones ont écrasé les filles d'Yzeure 4-0 à Chasse-sur-Rhône (Isère) en 16ème de finale de Coupe de France.
A la limite du hors jeu, Audrey Chaumette a ouvert le score dès la 11ème minute de jeu. Sur un coup franc obtenu par Julie Morel qui a valu à la fautive d'être exclu, Rose Lavaud a fait le break d'une belle frappe enroulée dans le petit filet à la 27ème avant de tuer le match cinq minutes plus tard d'un tir poteau rentrant. Méline Gérard a été sauvé par sa barre transversale juste avant la mi-temps. Dominatrices en seconde période, les Amazones ont corsé l'addition à la dernière minute sur un coup franc d'Alexandra Atamaniuk repris de la tête par Julie Debiever.
Si les U17 (battus par les vilains) et les U19 (défaits par ces maudits Cannois) ont déçu, les U15 ont fait honneur à leur statut de leader hier à Terrenoire en écrasant 5-1 l'Olympique de Saint-Etienne.
Réduits à dix (comme leurs adversaires) dès la 10ème minute, les Verts ont concédé l'ouverture du score à la 32ème sur un pénalty peu évident signalé par l'arbitre assistant. Lancé par Lilian Courault, Elias Achouri a égalisé d'une magnifique frappe croisée à la 37ème avant de réaliser un doublé juste avant la mi-temps d'une mine du gauche sous la barre suite à un long dégagement de Ryan Bouallak.
Médiocres dans le jeu en première période, les Verts ont été beaucoup plus convaincants après la pause. Frédéric Thouez a tué le match dès la 43ème sur un corner d'Elias Achouri. A la 50ème, Steven Cali a enfoncé le clou sur un corner de Nadjim Bensalem. Sur une passe d'Elias Achouri, Gabay Allaigre a claqué le dernier pion sept minutes plus tard.
La compo : Bouallak - Courault, Halaimia, Cali (cap), Vieira - Fezjo, Thouez, Bensalem (Kahveci, 60') - Djouarha (Dalbin, 69'), Allaigre, Achouri (Messaoud, 65').
Les protégés de Philippe Guillemet et Laurent Batlles comptent toujours un petit point d'avance sur leurs vilains dauphins, qu'ils affronteront à Gerland le dimanche 6 avril.
Le but de Brandao hier soir est une première : en effet, cette saison, les Verts avaient jusqu'alors toujours perdu après avoir été menés au score. Il faut remonter au dernier match de la saison passée, et le match nul à Lille, pour retrouver trace d'un score à moitié retourné par les Verts.
Un sursaut de caractère qui rassure, quand on se rappelle les points perdus et les éliminations après que les Verts aient mené. Il reste maintenant à revoir un vrai renversement de situation, avec trois points au bout : ça ne nous est plus arrivé depuis la victoire 4-2 contre Ajaccio, quatre jours après la finale de la Coupe de la Ligue. Une éternité.
Alan Mermillod évoque pour Foot-national sa situation de remplaçant au Poiré-sur-Vie (13è de National) :
"C'est dur d'être numéro 2. Surtout après une saison quasi-pleine à Rouen. En signant ici je savais que je partais numéro 2. Après, j'aurais pensé avoir ma chance quand les résultats n'allaient pas. Ça n'a, malheureusement, pas été le cas. La saison prochaine j'espère retrouver un challenge intéressant et montrer que j'ai ma place comme titulaire."
Comme à Toulouse, Benoît Trémoulinas a été très actif hier soir pour sa deuxième titularisation sous le maillot vert. La Provence souligne que le latéral gauche stéphanois a touché 81 ballons, plus que tout autre joueur de ce match de clôture de la 25ème journée de L1. Le quotiden précise que le numéro 2 de l'ASSE est le joueur qui a perdu le plus de ballons (30). Mais c'est en bonne partie grâce au Réunionnais que Sainté a écrasé Marseille au nombre de centres (38 contre 15).
Toujours prompt à nous proposer de jolis clichés, Philippe Masseguin a immortalisé la scène : Bayal Sall aurait dû bénéficier d'un penalty hier soir pour avoir été ceinturé dans la surface de répération par Nicolas N'Koulou, le Serge Betsen de l'OM.
Sur l'antenne de RMC, Jean-Michel Larqué a livré ses impressions après le match nul des Verts arraché hier soir face à Marseille.
"Marseille peut être déçu pour le scénario du match, pour les occasions de but. La tête de vainqueur, ce sont les Stéphanois qui l’ont. La tête des perdants est pour les Marseillais. Quand ils réfléchiront les uns et les autres, ils considèreront que cette soirée, ils l’ont gâchée pour eux et pour nous parce que ce match opposait le 4ème au 5ème du championnat et on était pourtant loin d’atteindre des sommets. Des frappes non cadrées, des contrôles américains, des passes à contre-sens, peu d’inspiration et aussi le minimum de risques pris par les uns et les autres. On avait l’impression que les deux équipes jouaient la descente alors qu’elles n’ont rien à perdre et tout à gagner."
Menés 1-0 par l'OM suite à un coup franc de Dimitri Payet repris par N'Koulou, les Verts ont arraché l'égalisation dans le temps additionnel grâce à Brandao, auteur d'un magistral coup de tête comme l'an dernier contre la même équipe. L'attaquant brésilien des Verts a marqué ce soir son 31ème but en L1, le 13ème de la caboche ! Ce pion permet aux Verts de conserver leur quatrième place, trois points derrière le Lille Olympique Sporting Club et deux points devant les deux autres Olympiques.
Le résumé vidéo : ASSE 1 - OM 1
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