Un sursis tombe en appel !
14/03 12:31
Ayant écopé le 30 janvier dernier de deux matchs à huis-clos partiel dont un avec sursis suite aux incidents à Nice, l'ASSE avait fait appel de cette décision de la commission de discipline de la Ligue qu'on adule. La commission supérieure d'appel de la FFF a décidé hier de faire tomber le sursis.
On notera notamment que les deux huis-clos partiels ne concernent finalement que la partie basse de la tribune Snella, soit le Kop Sud. L'OGC Nice, qui avait également fait appel pour son amende de 15000€, ne voit sa sanction que confirmée...
Passe-partout craque à Vertou
14/03 07:10
Geoffrey Dernis (33 ans) avait l'occasion de se dégourdir les jambes avec la réserve brestoise mardi soir à Vertou en match en retard de CFA2, lui qui n'est plus apparu en Ligue 2 depuis fin janvier. Las, Passe-partout a été expulsé au bout de 9 minutes après un tacle trop appuyé ! Dans le quotidien Ouest-France, Alex Dupont déplore ce mauvais geste de l'ancien milieu offensif stéphanois : "On avait envoyé les garçons en manque de temps de jeu. Geoffrey a fait deux heures et demi de bus pour jouer dix minutes. Ce n'est pas ce qu'on espérait. Le but, c'était qu'il dispute tout le match, car on a des rencontres rapprochées de Ligue 2 qui arrivent, et on ne sait jamais... Maintenant, il risque d'être suspendu un petit bout de temps."
Porto fait tourner la tête à Faouzi
14/03 06:42
Sans avoir disputé le moindre match de cette compétition avec l'ASSE en août et septembre derniers, Faouzi Ghoulam a été titularisé pour la deuxième fois en Europa League avec le Napoli en 8ème de finale aller. Dans un match largement dominé par les Dragons du FC Porto, les napolitains repartent du Portugal avec une défaite 1 à 0.
L'unique but de la rencontre a été inscrit par Jackson Martinez sur corner, après un malheureux dégagement de la tête de Faouzi, qui envoie directement le ballon dans les pieds de l'attaquant colombien. (le résumé de la rencontre, incluant la mauvaise tête de Ghoulam, est à voir ici)
Il faudra bien quelque larmes du Christ pour faire reprendre leur tête aux coéquipiers de Faouzi pour le match retour en Campanie jeudi prochain.
Ayew, out there in the cold
13/03 23:12
Expulsé à Monaco, Jordan Ayew a écopé ce soir de deux matches ferme de suspension. L'attaquant des Lionceaux ratera donc le Sainté-Sochaux programmé le dimanche 23 mars à 14h00.
La grosse commission a par ailleurs infligé quatre matches ferme de suspension à Fousseni Diawara suite à son altercation avec le Nancéien Jeff Louis le 10 février dernier.
Huard sort de sa réserve
13/03 22:18
Entraîneur de l'équipe réserve du Stade Rennais, qui évolue en CFA2 comme son homologue stéphanoise, l'ancien milieu de terrain des Verts Laurent Huard a accordé un intéressant entretien au site indépendant stade-rennais-online. Extraits.
"J'ai fait le choix d’apprendre avec la formation. J'en ai profité pour passer mes diplômes : après le diplôme de formateur, j’ai passé le diplôme d’entraîneur professionnel. Par expérience, certains entraîneurs, Christophe Galtier par exemple, m’avaient conseillé de passer directement les diplômes pour ne pas se retrouver dans la situation de devoir poursuivre la formation pendant la prise de poste dans un club. C’est bien car la Fédération exige une grosse charge de travail. Philippe Montanier aussi avait eu à gérer ça à Boulogne. J'ai donc validé le DEPF.
L’histoire d’une carrière de joueur ou d’entraîneur fait qu’il est difficile d’avoir des projets à long terme. L’idée c’est d’avoir les outils, de la formation. Je commence à avoir du vécu dans un club formateur avec de très bons jeunes, ce qui est encore plus valorisant. C’est encore un autre métier d’être entraîneur d’une équipe professionnelle. Ce n’est jamais trop tôt ou trop tard pour le devenir. Je ne me projette pas vraiment à long terme, plutôt à court terme sur ce qu’il y a à faire. Je m’éclate dans ce que je fais et j’ai l’impression que le club aussi est satisfait de ce que l’on fait du groupe Espoirs, donc tout le monde en ressort gagnant.
(...)
Les différences entre le niveau CFA et le niveau CFA2 pour une réserve professionnelle ? Par expérience, parce qu’on l’a subi il y a quelques années, et parce qu’il y a eu une hécatombe parmi les réserves pros l’an dernier, ce n’est plus possible de jouer avec seulement des jeunes joueurs aujourd’hui en CFA. Lyon arrive encore à le faire, car ils ont chaque fois de très bonnes générations. Il y a Paris aussi, j’ai échangé avec leur entraîneur, ils ont des joueurs de 25 ans et même un arrière gauche de 29 ans. Les clubs pros qui y arrivent ont toujours deux ou trois joueurs de 25 ans pour encadrer les jeunes, et ici on ne le fera pas.
Le niveau en CFA a augmenté. Il y a de plus en plus de centres de formation, car la Fédération a obligé tous les clubs pros à avoir un centre de formation, du coup tous les joueurs ne passent pas au niveau professionnel, donc à 22-23 ans ils sont dans des clubs de CFA et il faut bien gagner son pain, et ils ont encore espoir d’aller vers le haut niveau en passant par un autre parcours... Ce n’était pas le cas quand on était en CFA il y a encore 6-7 ans, on rencontrait plutôt des anciens pros qui à 30 ans voulaient finir leur carrière tranquillement. Là on a de "jeunes anciens pros" qui ont encore faim et qui n’ont pas envie de se faire manger par des petits jeunes de 18 ans, d’autant qu’eux aussi sont passés par là. Du coup le rapport de force s’est un peu inversé."
Un Parc hippique
13/03 19:09
Selon le site Zone Turf, le coup d’envoi du match QSG-ASSE sera donné par Pierre Vercruysse, champion du monde des drivers 2013. Avant ce choc de la 29ème journée de L1, une course sera diffusée sur les écrans géants du Parc. Les spectateurs vivront ainsi l’émotion d’une course sur laquelle ils suivront leur cheval favori, attribué via des récépissés de jeu, distribués à leur arrivée au stade. Le PMU offrira à 5 gagnants la possibilité de vivre l’expérience des soirées « Courses Spectacle » à l’hippodrome de Vincennes pour découvrir l’émotion du milieu hippique.
Jaouen vise la transversale
13/03 17:32
Nommé directeur du développement commercial et marketing de l'ASSE il y a deux mois, Arnaud Jaouen s'est confié à l'hebdomdaire L'Essor. Extraits.
"Il y a un et demi, j’ai rencontré Bernard Caïazzo à Paris puis aussi Roland Romeyer à Saint-Etienne. Il ne s’agissait alors que d’échanger. Le poste que j'occupe à l'ASSE est nouveau : il s’agit de coordonner et développer billetterie, sponsoring, musée, merchandising, Cœur vert, nos médias… On travaille trop de manière isolée. Le but, c’est la transversalité. Ce poste est courant dans d’autres championnats, cela tend à devenir dans le foot français : PSG, l’OM, Lille, Nice…
Nous voulons mieux répondre aux besoins, attirer plus de familles, qu’elles passent ainsi que les supporters de toujours, plus de temps au stade. Avec la popularité des Verts en France, un stade modernisé, agrandi, avec plus de loges et le musée, le potentiel est énorme. Mais j’ai bien conscience du contexte local. Ici, c’est collectif, c’est populaire. Pas question de rendre Geoffroy-Guichard cher, de calquer un modèle. Il faut l’adapter. On travaille sur des pistes. Sur la billetterie par exemple, nous songeons à des packs places adultes-enfant et/ou liés à des activités (visite du musée, de l’Etrat) ou du merchandising ; à récompenser la fidélité : en faisant gagner des expériences à vivre, avec les joueurs par exemple. Réactivons le Kid’s club, appuyons nous sur les réseaux sociaux.
Au stade, on veut plus d’activités avant et après le match, que l’on y mange mieux, que les supporters puissent se retrouver après dans un lieu annexe. La ferveur doit se prolonger ! En levée de rideau sur ces idées, le 20 avril, l’ASSE reçoit Rennes pile un an après la finale de la Coupe de la Ligue. A cette occasion, les joueurs porteront le même maillot qu’en finale aux numéros composés de photos de supporters payées 10 €. Quant au sponsoring, là aussi, il y a du potentiel : à partir de nos couleurs par exemple, essayer de séduire des entreprises nationales."
Borger à l'essai
13/03 13:57
L’Asse continue de prospecter pour renforcer son effectif de post-formation. But! nous apprend qu’à ce titre, le club va mettre à l’essai Mickaël Borger qui a été recommandé par David Fanzel, le coach d’Amneville actuellement 7ème de CFA2. Cette saison, il a déjà joué 14 matchs (11 titularisations) pour 3 buts et 2 cartons jaunes. Si ce jeune défenseur latéral droit de 18 ans (1,82m, 74kg) passe avec succès sa mise à l’épreuve, il ne devrait pas être trop perturbé par ses nouvelles couleurs puisque Amneville évolue aussi en vert.
Baky voit double
13/03 12:07
Wolverhampton a consolidé son statut de leader de League One (D3 anglaise) après avoir gagné 4-1 hier soir lors sur le terrain de Swindon Town. Auteur de deux buts et de deux passes décisives, Bakary Sako a été le grand artisan du succès des Wolves.
Delaplace est dans la place
13/03 10:55
Titulaire lors du dernier match LOSC, Jonathan Delaplace évoque son parcours atypique dans 20 Minutes. Découvrant la L1 cette saison à 27 ans, le milieu de terrain formé à Lens revient sur le moment le plus douloureux de sa carrière, survenu juste après un match contre les Verts le 30 août 2008.
"Après un match disputé avec Fréjus contre la réserve de Saint-Etienne, Guy David est sorti des vestiaires et on l’a vu s’effondrer dans le couloir, victime d’une crise cardiaque. Ça m’a bouleversé car Guy David est celui qui m’a fait comprendre que j’avais les qualités pour être pro."
Popote vote Blanc
13/03 09:19
Dans la dernière édition du Progrès, Lionel Potillon replonge dans ses souvenirs parisiens avant de donner son avis sur le QSG. Extraits.
"J’étais en fin de contrat à Saint-Etienne où j’avais fait le tour de la question. J’avais envie et besoin de changer de cadre de vie, de franchir un palier supplémentaire. Même si l’ASSE n’était pas descendue en Ligue 2, je serais parti. A Paris on avait un groupe exceptionnel. On passait des heures ensemble entre joueurs à discuter. J’ai jamais connu une telle ambiance dans un autre club. Là-bas j'ai retrouvé Alex, Aloisio, Alonzo, et Pédron mais il n’y avait pas de clans d’anciens Verts. Le Parc, c'est un stade magnifique. Y jouer, c’était jouissif. Le fait que ce soit un stade fermé contribue à l’ambiance extraordinaire. Quand ce sera le cas à Geoffroy-Guichard, les joueurs vont se régaler.
Le PSG version qatari, c’est incomparable avec mon époque. Nous on luttait avec Lyon, Lens ou Monaco. Eux, c’est avec les plus grands clubs d’Europe. C’est une équipe agréable à voir jouer. Je pense notamment à leur milieu de terrain avec Motta, Verratti et Matuidi. Je ne suis pas surpris de voir Laurent Blanc réussir sur le banc parisien. C'était un joueur qui n’était pas dans le star-system malgré son statut. J’ai progressé à ses côtés, il donnait déjà beaucoup de conseils. Son association avec Jean-Louis Gasset, que j’ai connu quand il était l’adjoint de Luis Fernandez, c’est l’alliance parfaite."
Verra-t-on Verratti ?
13/03 09:02
Forfait hier lors du 8ème de finale retour de la Ligue des Champions remporté par le QSG contre le Bayer Leverkusen, Marco Verratti sera-t-il rétabli pour affronter les Verts dimanche soir ? C'est très probable selon Laurent Blanc. "Il était absent sur blessure. Il s'est blessé à l'adducteur jeudi. On est optimiste pour l'avoir contre Saint-Etienne" a déclaré l'ancien libéro stéphanois.
La prétérition de Sidibé
12/03 20:37
"On ne se focalise pas sur cette troisième place. L’ASSE est programmée pour terminer à priori devant nous. Alors on va continuer notre bonhomme de chemin, sans se soucier des Stéphanois. Ça va être serré jusqu’au bout. On ne se met pas de pression inutile. Simplement, nous occupons le podium depuis septembre et nous espérons y figurer à la fin. On sait qu’on a un groupe composé de bons professionnels qui ne vont rien lâcher" a déclaré René Girard dimanche sur le site officiel du LOSC.
Son latéral droit Djibril Sidibé lui emboite le pas aujourd'hui dans 20 Minutes : "On ne regarde pas les autres mais Saint-Etienne se déplace à Paris ce week-end et de notre côté, on reçoit une équipe de Nantes qui n'est pas au mieux. À nous d'en profiter. On veut montrer qu'on est là et que le Losc est une grande équipe. On croit en nous, on a des valeurs et on veut le démontrer sur le terrain."
Anto voit rouge (et noir)
12/03 19:02
La charte du football français prévoit qu'un entraîneur ayant passé quatre ans dans un club perçoive, après son départ, quatre mois de son dernier salaire si son employeur ne lui a pas proposé de prolongation. N'ayant pas touché son dû, Frédéric Antonetti réclame aux dirigeants du Stade Rennais 480 000 € (4 x 120 000 €) selon la dernière édition du Parisien. Le quotidien précise que le litige a été étudié par la commission juridique de la LFP sans qu'une solution amiable ait été trouvée. L'ancien entraîneur des Verts a donc décidé de saisir les prud'hommes.
Adieu René
12/03 18:24
Le site officiel nous apprend que René Llense, doyen des anciens Verts, vient de décéder à l'âge canonique de 100 ans.
Le plus vieil international français encore vivant, gardien de but des Verts dès 1938, projetait notamment de visiter le Musée des Verts sous peu et avait reçu un maillot commémoratif des mains de Geaorges Bereta le 14 Juillet dernier.
Poteaux-Carrés lui avait également consacré un éphéméride, celui du 14 Juillet...
Clément joue cartes sur table
12/03 17:58
A quelques jours de son retour au Parc de Princes, Jérémy Clément a évoqué sa passion des cartes sur le site Poker Listings. Extraits.
"Ca fait maintenant pas mal d'années que je me suis mis au poker, à l'époque où c'était la mode. On a alors commencé à faire quelques parties entre potes. J'aime bien le côté convivial surtout. Je n'aime pas trop les parties sérieuses. J'ai gagné lors de la précédente édition de l'ASSE Poker Live, mais je ne sais pas comment je me débrouillerais dans un "vrai" tournoi, si l'ambiance était un peu pesante. Je préfère vraiment me faire plaisir, rigoler entre amis. Moi je baigne dans les jeux de cartes depuis tout petit. C'est sympa de se retrouver entre potes pour jouer aux cartes, ça contribue à la bonne ambiance.
On joue énormément au tarot dans le vestiaire, mais en dehors des opérations entre Winamax et l'ASSE, je ne joue pas vraiment. Moi je suis quelqu'un d'impatient, donc je n'ai vraiment pas les qualités requises pour être un bon joueur de poker. Si ça durait plus longtemps par exemple je ne pourrais pas. Comme je suis impatient j'ai tendance à jouer de manière assez agressive, surtout si je n'ai pas de jeu pendant un moment. Pour le coup, moi qui suis plutôt un joueur défensif, ça ne correspond pas vraiment, au poker c'est l'inverse ! Mon meilleur atout au poker ? Pas la patience, ça c'est sûr ! Le bluff peut-être. Moi j'ai connu un bon joueur de poker quand j'étais au PSG, c'était Jérôme Alonzo !"
Le PSG ou la glorieuse certitude du fric
12/03 08:58
C'est le titre de la dernière chronique du potonaute sagender (l'écrivain Laurent Sagalovitsch), à lire sur son blog You'll never hate alone. Extraits.
"Je le dis sans détour je ne voudrais pas qu’un jour Saint-Etienne devienne l’un de ces jouets capitalistiques dont raffolent les magnats du gaz ou les princes du pétrole. Ça ne m’intéresse pas. Si demain les Verts devaient triompher sur les pelouses nationales et européennes juste parce qu’un mécène désœuvré aurait consenti à débourser quelques sommes inconsidérées pour attirer quelques pépites footballistiques à des prix dépassant l’entendement, je ne m’en réjouirais pas. Je couperais nette toute relation avec l’histoire de ce club qui m’accompagne pourtant depuis mon enfance. Je préfère mille fois soutenir une équipe qui malgré un effectif réduit, malgré des lacunes évidentes, malgré des défaillances criantes, s’essaye à triompher en tentant de combler leurs réels manques par un surplus de qualité d’âme, plutôt que d’assister à la victoire d’une équipe qui ne doit l’excellence de ses résultats qu’à l’afflux parfois obscène de capitaux étrangers.
Il y a là quelque chose de profondément triste et de désespérant de s’apercevoir que même dans le plus incertain des sports, l’argent parvient à effacer et à ridiculiser la glorieuse incertitude de ce dernier, cette petite palpitation d’hésitation qui permettait jusqu’alors de rendre possible l’impossible rêve de s’illustrer sur le pré carré en imposant ses propres valeurs d’humilité, de travail et de générosité dans l’effort.Le PSG est un beau champion. Ce sera peut-être dès demain un grand d’Europe. Mais sans joueurs formés au club, uniquement composé de vedettes déjà éprouvées hormis Verratti, il incarne aussi la morale des temps modernes qui, en couronnant le triomphe de l’argent-roi, assassine une certaine idée du football et donc de l’esprit humain, de celle qui autorise le moins fortuné et le plus démuni à parvenir malgré tout à se hisser tout en haut du classement de l’espérance."
U19 : Saint-Etienne à Saint-Joseph
12/03 07:27
Absente des trois précédentes éditions, l'ASSE participera du 19 au 21 avril au tournoi international U19 de Saint-Joseph, parrainé cette année par Brandao et Aude Moreau. L'attaquant brésilien et la capitaine des Vertes ont procédé jeudi dernier au tirage au sort en présence de Roland Romeyer et Georges Bereta.
Dans la poule A, les protégés de Jean-Philippe Primard affronteront Southampton, le Standard de Liège et Dijon, tenant du titre. Dans le groupe B, l'équipe de Saint-Joseph/Pays du Gier devra défier Fluminense, l'Espérance de Tunis et le Tours FC.
Allez Jibé, tes supporters sont là !
11/03 19:18
Sorti à l'heure de jeu avant-hier lors du derby remporté par les U19 à Gerland, Jean-Baptiste Massimi souffre d'une rupture complète du ligament croisé antérieur du genou droit ainsi que d'une grosse lésion au ménique externe. Buteur sur le Rocher en septembre dernier, le latéral stéphanois sera donc éloigné des terrains pendant six mois. Allez, Jibé, tes supporters sont là !
Alain Perrin s'échine (2)
11/03 18:46
Nommé sélectionneur de l'équipe de Chine il y a deux semaines, l'ancien entraîneur stéphanois Alain Perrin évoque cette nouvelle expérience dans la dernière édition du Parisien. Extraits.
"Je m'installe en Chine, c'est ici que tout se passe. Cette signature est avant tout un projet personnel. J'avais envie de découvrir ce pays. La chance de ce métier, c'est qu'on a des vies différentes. Quand ont fait du tourisme, en quinze jours, on n'a qu'une vision très parcellaire d'un pays. Mon temps professionnel est compté. J'ai eu l'occasion de rentrer en France, j'ai décliné. Voyager permet de faire des rencontres, de découvrir des cultures. Ce sont des défis. On ne sait pas de quoi demain sera fait. J'entraînerai peut-être un jour en Afrique, c'est quelque chose qui m'attire. La Chine est un pays en pleine mutation, c'est très intéressant à vivre. La politique de l'enfant unique a aussi des inconvénients pour le football. Le pourcentage de licenciés est faible par rapport aux autres pays. J'ai envie de participer au développement du football dans ce pays. Mais est-ce qu'on m'en laissera le temps ? Si j'ai de la réussite à court terme, je gagnerai du temps pour la suite. Si ça ne marche pas, je reprendrai ma valise… Ce n'est pas un problème du tout, c'est notre vie."
Ruffier peine aux pénos
11/03 15:45
Après la défaite stéphanoise au Moustoir et le pénalty transformé par Jérémie Aliadière, l'agence de statistiques Opta nous informe que Stéphane Ruffier n'a arrêté qu'un seul pénalty sur 21 en Ligue 1.
C'était avec l'ASSE lors la 2e journée de la saison 2012-13 face à Capoue et ca n'avait pas servi à grand chose puisque Toulouse s'était imposé 2-1.
Néanmoins, cette stat n'est pas sans nous rappeler les 3 séances de tirs au buts en Coupe de la Ligue la saison dernière. Au total, le portier stéphanois avait arrêté 3 tirs aux buts adverses pour 9 encaissés et 3 hors du cadre. En effet, si tout le monde se souvient du drop de Gueye et poteau de Balmont lors de la demi-finale contre le LOSC, il convient de rappeler que Stéphane avait également bloqué les tirs de Thiago Silva contre Paris en quarts, et ceux de Aliadière, justement, et de Benjamin Corgnet qui évoluait alors au… FC Lorient ! (8èmes de finale)
Pour se souvenir que Ruffier a lui aussi grandement participé à la conquête du premier titre vert depuis plus de 30 ans, ces 3 séances, désormais légendaires, sont à revoir (dans l'ordre) ici, ici et ici.
Pour Jo, c'est moins intense en France
11/03 13:50
L'autoproclamée "bible du football" publie aujourd'hui une interview de Josuha Guilavogui. Extraits.
"A Sainté, franchement, on a un bon rythme. Mais à l'Atletico, ça n'a rien à voir. Lors des premiers entraînements en Espagne, j'étais en dedans mais j'ai su redresser la barre. On dit souvent qu'on joue comme on s'entraîne, mais en France, le plus important, c'est d'être frais le jour du match. A l'Atletico, on s'entraîne vraiment comme on joue. En France, par exemple, à deux jours du match, on va être dans la récupération, la gestion. A l'Atletico, au contraire, on met encore plus d'intensité à J-2. Cette différence dans les entraînements est flagrante, il n'y a pas photo. Il y a énormément d'intensité à chaque entraînement, d'autant qu'à l'Atletico je suis tombé sur un coach qui met particulièrement l'accent là-dessus, car cela fait partie de la mentalité du foot sud-américain. J'ai choisi Simeone pour cela et je n'ai pas été déçu ! C'est un très grand coach qui m'a appris l'intensité, l'agressivité. Il ne lâche rien et sait tirer le meilleur de chacun, extraire ce que l'on a tout au fond de nous. Il demande beaucoup d'efforts à haute intensité pour qu'on puisse les reproduire en match durant 90 minutes.
Mes amis sont venus voir les entraînements, ils ont constaté une énorme différence. Même dans les petits jeux et les toros, il y a énormément d'engagement. Franchement, au début, j'ai été surpris, mais ça n'a pas duré. Je me suis mis au diapason. Je restais plus longtemps après l'entraînement pour me remettre en forme, je faisais des séances de courses supplémentaires. A Sainté aussi on a des préparations individuelles. On travaille bien avec le coach Galtier. Mais en Espagne, il y a beaucoup plus de monde dans le staff qu'en France ! Ici, tu as un préparateur physique pour 24 ou 25 joueurs. Là-bas, ils sont au moins deux, plus un qui s'occupe des blessés. Forcément, c'est plus facile pour eux d'établir un programme pour chaque joueur, ils ont plus le temps.
A l'Atletico, quand j'arrivais le matin, je voyais des gars comme Juanfran et Gabi qui étaient là depuis très tôt, à faire de la muscu. C'est qu'ils en ressentaient le besoin. En France, on n'aime pas trop la muscu. On a une autre approche, plus technique. En Espagne, ils en font avant l'entraînement, c'est systématique, alors que c'est plus à la carte en France. Chaque pays, chaque championnat a sa manière de faire. En Espagne, on pousse ses limites très loin, c'est moins le cas en France. Pousser les limites, ça permet de se dépasser en match. Mais ça ne veut pas dire qu'on ne travaille pas ici. La notion de dépassement de soi est simplement plus forte en Espagne."
Et surgit Suljic
11/03 13:13
Champion de France avec les U17 et vainqueur chez les vilains avant-hier lors du derby des U19, le milieu défensif Cazim Suljic a été sélectionné en équipe de Bosnie Herzégovine U18 pour affronter la Serbie selon Radio Glas Drine.
Aulas à la rescousse
11/03 11:38
Le Figaro.fr a relayé ce lundi les étranges propos du vilain président qui semble prendre à coeur le fait que nous puissions être interdits de séjour outre-Rhône pour le derby dont on connait enfin la date, le dimanche 31 mars à 21 heures :
"Il n'y avait pas eu de supporters lyonnais à Geoffroy-Guichard, et cela avait été une erreur. Je vais demander au ministère de l'intérieur, à ce que les supporters stéphanois se déplacent à Gerland. J'ai alerté le préfet de région. Je considère que le derby est toujours un évènement. Je prends moi-même la responsabilité d'organiser ce match avec un Gerland plein et des supporters de Saint-Etienne dans les travées. Car on a toutes les capacités pour organiser ce match avec des conditions de sécurité garanties."
Fournier et Larqué élogieux sur les milieux
11/03 09:28
Dans la dernière édition de France Football, Laurent Fournier et Jean-Michel Larqué ne tarissent pas d'éloges sur le milieu de terrain stéphanois.
Laurent Fournier
"Je pense que derrière celui du PSG, le milieu des Verts est ce qui se fait de mieux en L1. C'est mieux que Monaco et largement aussi bien que Lille ou Lyon. On sent que c'est quelque chose de pensé, construit, qui obéit à une idée précise. Il faut saluer le travail de Christophe Galtier. Les Verts ont quand même perdu Guilavogui l'été dernier, qui était la pierre angulaire de l'entrejeu l'an passé, même s'il est revenu en prêt. Sans recrutement spectaculaire, Sainté a su compenser et personne n'a vu la différence avec la saison dernière dans ce secteur. Ça veut dire que le système est au point.
C'est un milieu qui fait presque D1 à l'ancienne. Et ça n'a rien de péjoratif. Mais il n'y a pas de gabarits extraordinaires, pas de joueurs qui franchissent régulièrement les lignes balle au pied. Il y a une sorte de sobriété d'une grande efficacité. Il y a le souci d'être extrêmement présent dans la récupération du ballon. Ils font très mal dans le pressing car c'est toujours très bien coordonné, avec de bonnes zones d'intervention en fonction des caractéristiques adverses. Cette agressivité est dure à contourner pour l'équipe d'en face car il y a une grande intelligence dans l'occupation du terrain.
Il y a les qualités individuelles et il y a les complémentarités entre les trois milieux, mais aussi le reste de l'équipe. Prenons le cas de Renaud Cohade. C'est un joueur plutôt créatif à la base. A Valenciennes, il était régulièrement meneur. Mais à Sainté, il s'inscrit très bien dans une fonction de relayeur sur le côté gauche. Grâce à son abnégation, mais aussi grâce à l'articulation autour de lui. Il continue à monter régulièrement pour faire parler sa qualité de passe dans les derniers mètres. Et ça, c'est possible pour deux raisons : Clément qui garde la boutique derrière lui, et Tabanou, dans le couloir gauche, qui possède l'abattage pour percuter et revenir en couverture.
Regardez Lemoine, il est moins naturellement offensif que Cohade. Mais il est capable aussi de jouer long avec précision et de faire parler sa frappe de loin, comme récemment face à Monaco. On peut aussi parler de Corgnet, qui me plaît beaucoup car il a un jeu très intuitif. Ça se voit dans ses déplacements très malins entre les lignes où il exprime une vraie finesse technique et apporte un soutien intelligent à la présence athlétique de Brandao. Là encore, on en revient aux complémentarités."
Jean-Michel Larqué
"Ça ressemble au milieu que je formais avec Dominique Bathenay et Christian Synaeghel dans els années 70. Comme quoi, quarante ans plus tard, ça peut encore marcher. Il y a une vraie humilité dans leur jeu. Ils sont très concentrés sur ce qu'ils savent faire, ils le font au maximum. Mais jamais on ne les surprend à sortir de leur savoir-faire. Vous ne verrez pas Clément essayer d'enrouler une frappe pleine lucarne des vingt-cinq mètres. On entend toujours parler de dépassement de fonction, ce qui signifie faire à 120% ce que l'on a pour mission de faire. Mais eux ont l'intelligence de ne pas confondre avec le dépassement de compétence, qui implique d'aller dans des domaines où ils ne sont pas certains de réussir.
C'est un milieu qui table sur le rythme. Non seulement les trois sont efficaces quand ils jouent à très haute intensité, mais ils ont besoin de cette intensité maximale pour être performants. On l'a bien vu face à Marseille où ils étaient un peu en dedans, ils jouaient un peu à contretemps. Ce n'est pas un milieu qui joue sur le changement de rythme, comme peut le faire l'entrejeu de Paris. Cette activité incessante les nourrit, mais finit aussi par faire craquer l'adversaire. Et comme autour du trio stéphanois ça se projette très vite, ça peut faire mal. Pour parler trivialement, ce sont des chiens qui mordent les mollets adverses.
Ce qui les aide, c'est d'avoir une rampe de lancement comme Loïc Perrin. On n'en parle pas assez, mais c'est lui qui impulse le jeu. Clément n'en est pas vraiment capable, au contraire d'un Thiago Motta au PSG. Donc heureusement que Perrin assure de bons lancements de jeu et dans le bon temps. Est-ce suffisant pour finir sur le podium ? Peut-être. D'autant que le retour de Guilavogui va leur offrir une dimension supplémentaire, en termes d'impact et de capacité à franchir les lignes, ce qui a parfois manqué depuis son départ l'été dernier."
La Brise dans le vent
11/03 07:28
Dans la dernière édition du Télégramme, le Merlu Kévin Monnet-Paquet revient sur ses nombreux duels gagnés face à Jonathan Brison. "En deuxième mi-temps, j'ai essayé de provoquer mon vis-à-vis et je suis passé presqu'à chaque fois. Je voyais que mon adversaire n'était pas très bien. J'ai essayé d'en profiter un maximum et ça n'a pas trop mal fonctionné."
Loïc sur synthé tique
11/03 07:11
Loïc Perrin revient sur la défaite des Verts à Lorient dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Nous avons perdu trop de ballons facilement, nous n’avons pas été à la hauteur et pour tout dire nous avons été mauvais (...) Là-bas, c’est plus compliqué de rester sur ses appuis et s’ils prennent de la vitesse, tu risques à chaque fois de faire faute. Sur une surface comme celle-ci, l’équipe qui défend souffre. À chaque attaque notre défense était déséquilibrée. Mais le synthétique n’explique pas tout. Nous nous sommes mis en danger nous-mêmes en ne proposant rien de concret (...) On a perdu trop de ballons, on ne parvenait pas à aligner deux passes d’affilée. On a été mauvais, incapables d’assurer les relances (...) Quand on vient ici, on a l’habitude de se faire bousculer. Ils ont un jeu direct, se projettent rapidement vers l’avant et leur force de percussion nous a déstabilisés. On le savait avant le match. On ne pouvait pas espérer plus que le match nul mais à force de subir… Il doit y avoir un syndrome Lorient. Ici on n’y arrive pas."
Le Tallec buteur contre les Verts !
10/03 21:41
Eloigné des terrains depuis trois mois en raison de douleurs aux adducteurs, Anthony Le Tallec a réussi son retour à la compétition ce week-end. Buteur puis passeur décisif contre les Verts de Feignies, l'ancien attaquant stéphanois a permis à l'équipe réserve de Valenciennes de s'imposer 3-1 lors de la 18ème journée de CFA2.
Le Chaudron, entre mythe et vitrine
10/03 16:53
Le site spécialisé Géoconfluences publie un article fort sérieux dressant la comparaison entre ASSE et OL, par le prisme du traitement de la problématique "stade" à l'approche de l'Euro 2016.
L'article dresse le constat suivant : en termes d'aménagement sportif, deux logiques diamètralement opposées sont à l'oeuvre à quelques dizaines de kilomètres distance, l'une se basant sur la puissance publique, des moyens limités et la mise en valeur d'un patrimoine hérité de l'histoire ; l'autre faisant la part belle aux intérêts privés et à la table rase (stade créé ex nihilo).
Et sinon, ça permet de revenir rapidement sur l'histoire du Chaudron et de son importance dans l'histoire de l'ASSE. Parce qu'on peut le dire : les banlieusards, on s'en cague, en fait.
Boumal se fait bien voir chez les Grecs
10/03 16:43
Olivier Boumal, ancien pensionnaire du centre de formation de 2006 à 2009, s'est distingué ce week-end en inscrivant le 2e but de son équipe, Iraklis Psachna, contre Asteras Magoula, en Bêta Ethnikí (D2 grecque). Psachna, 3e de la poule Sud, s'est imposé 4-0.
Ce but, inscrit à la 25e minute, est le 4e de l'ancien attaquant de la réserve stéphanoise cette saison, après son but contre Glyfadas en novembre et son doublé contre Vyzas en février dernier.