Sako n'a pas encore quitté la meute

02/06 10:11

A un an de la fin de son contrat avec les Loups de Wolverhampton, Baky Sako qui a largement contribué au titre de champion de d3 Anglaise avec ses 13 buts est convoité. Son éventuel départ ferait pleurer dans les chaumières : il apparaît, selon une étude réalisée par le Birmingham Mail avec 22% des votes au 2ème rang des joueurs de son club que les fans ne veulent pas voir partir cet été.


Son entraîneur, Kenny Jackett, tout en louant l'état d'esprit de Baky reconnaît qu'il fait l'objet de convoitises : "S'il n'avait pas joué très bien cette année, ça ne serait pas le cas". Revenant sur la relégation l'an dernier, il pense que Baky est "probablement le joueur du club qui s'en est sorti avec le crédit le moins entamé". Même si le club n'a pas entamé de discussions sur une éventuelle prolongation Jackett serait "très heureux qu'il reste. Il serait impliqué dès le premier jour. Ce serait une bonne chose pour le club".


Ca n'est pas gagné : "Ca va vraiment dépendre de qui est intéressé. Il a été honnête, il a dit : 'Ecoute, j'ai envie de jouer en Premier League' et chacun peut le comprendre. Donc si il y a un club de Premier League intéressé, alors on devra accepter la discussion. S'il n'y en a pas, il reste un joueur des Wolves et il continue. Je ne pense pas qu'il quitterait le club pour un autre club de Championship (ndp² = d2 Anglaise)."


Revenant sur les deux premières années de Sako Outre Manche Jackett souligne qu'il a plus impressionné les observateurs l'an dernier : "Il a eu une super première année. si on prend le Championship l'an dernier, il était au top sur les passes décisives. Il a marqué neuf buts dans ce championnat depuis son côté gauche et eté un des meilleurs en terme de passes décisives. Maintenant, la seconde saison ici, je dirais juste qu'il a montré qu'il avait une bonne attitude. Une très bonne attitude. Et sur cette deuxième année, il a gardé les bonnes choses et les a améliorées avec l'expérience."

 

Malgré un parcours rendu compliqué par le destin de son club, à 26 ans, Sako reste un joueur apprécié et en vue en Angleterre. Suffisant pour réaliser son rêve de fouler les pelouses de Premier League dès cette année ? Pas impossible du tout...

Les U17 dans le 17

02/06 06:17

Selon la dernière édition du quotidien Sud-Ouest, les U17 et les U19 de l'ASSE affronteront leurs homologues niortais (club partenaire) le 19 août au stade Guy Charré de Royan, où Dominique Rocheteau organisait des stages de foot avant d'être radié en octobre 2012.

Iyi tatiller Mevlut !

01/06 21:17

Les Etats-Unis ont battu la Turquie 2-1 ce soir à la Red Bull Arena. Titularisé au poste d'avant-centre, Erding a été moins en vue que face au Honduras. Bien pris par la défense américaine, l'attaquant stéphanois ne s'est procuré qu'une seule occasounette à la 57ème minute (centre tir du droit) avant de céder sa place à la 81ème. Bonnes vacances Mevlut !

Max et Isma dans les 23

01/06 18:27

Présélectionnés le 13 mai dernier et auteurs d'un bon match amical avant-hier contre la Bosnie, Max Gradel et Ismaël Diomandé font partie comme Didier Zokora des 23 joueurs ivoiriens retenus pour la Coupe du monde au Brésil. Sabri Lamouchi a divulgué aujourd'hui la liste des cinq Eléphants recalés : Ali Badra, Brice Dja Djédjé, Benjamin Angoua, Lacina Traoré et Seydou Doumbia.

Sarah s'arrache, les Vertes se maintiennent !

01/06 15:51

Menées 1-0 à la pause par les Louloutes de Montpellier suite à l'ouverture du score de l'ancienne stéphanoise Marina Makanza, les Vertes ont arraché cet après-midi un nul synonyme de maintien en D1 grâce à Sarah Palacin, bien lancée en profondeur par Charlotte Gauvin à la 66ème minute. Présent à Pomeys lors de cette ultime journée du championnat, Roro est soulagé : les Amazones ont gagné le droit de jouer une huitième saison consécutive dans l'élite du football féminin !

Zouma'l de mer

01/06 11:02

Avant d'affronter Singapour avec les Bleuets demain à La Réunion, Kurt Zouma s'exprime dans la dernière édition de la Pravda.

 

"On est entre les vacances et le travail. Le travail parce qu'il y a des entraînements et un match, et les vacances parce qu'on est sur une belle île et qu'on peut se reposer ou faire des activités. On est sorti pour pêcher, j'ai eu le mal de mer. J'ai pêché un poisson, j'ai vomi (rires). L'annonce du départ de Willy Sagnol nous a un peu déçus mais on est très content pour lui. On a l'habitude de changer, le groupe bougera pas beaucoup. Le coach nous avit dit à son arrivée qu'on était sur une autoroute jusqu'à l'Euro 2015. Il a choisi de prendre une sortie (rires), nous on y est encore !"

Ruffier, les Bleus avant les Verts

01/06 10:13

Interrogé sur son avenir, Stéphane Ruffier a déclaré dans Téléfoot qu'il attendrait la fin de la Coupe du monde et de ses vacances pour prendre une décision. "Tout est possible" a déclaré le gardien des Bleus, sous contrat avec les Verts jusqu'en juin 2015. Selon Le Progrès du 28 mai dernier, "l’ASSE aurait fixé la date butoir du 30 juin pour un éventuel départ qu’elle ne souhaite pas."

Alidor adore l'indoor

01/06 09:50

Ancien attaquant de l'équipe réserve de l'ASSE et demi-finaliste de la coupe de Fance avec Montceau-les-Mines en 2007, Christophe Alidor (30 ans) explique sur le site Mag5 pourquoi il adore le foot indoor.

 

"Un jour, je rentrais chez moi, sur Paris, et je voyais que mes frangins faisaient du foot en salle sur la région parisienne. J'ai alors fait quelques parties avec eux et cela m'a donné l'idée d'ouvrir un centre de Foot à 5 dans le Sud-Ouest, à Biarritz, à l'époque. Et après ma carrière, j'ai repris mes études et j'ai ouvert un très beau complexe sur Bayonne. Ça fait quatre ans que j'ai arrêté le foot à 11. C'était un véritable amour du jeu que j'avais. J'ai toujours fait cela. Depuis tout petit. J'aimais partager avec mes potes et jouer. La compétition me manque moins même si, dans le Foot à 5, j'ai retrouvé cela depuis. Dans notre centre, je donne ma priorité à la convivialité.

 

J'ai essayé le jorky mais je préfère le Foot à 5. Cette discipline a tous les avantages du foot sans les inconvénients. Quel que soit son niveau, on peut s'éclater. Quel que soit son degré de compétition, on peut jouer et y prendre du plaisir. Par exemple, dans notre centre, on trouve des gens de tout âge. C'est un sport loisir qui peut vite générer un esprit de compétition. C'est ce qui m'a séduit. Cette discipline est en évolution constante. On a commencé avec deux terrains. Depuis, on en a un troisième en février dernier, un quatrième. Ça ne désemplit pas. Il y a un engouement. Les gens en parlent de plus en plus. C'est parti pour durer quelques années."

Un Ange passe sur France Culture (3)

01/06 09:05

Du 9 au 13 juin, entre 20h00 et 20h30, la radio France Culture diffusera dans "A voix nue" un long entretien de Dominique Rocheteau. L'Ange Vert revient longuement sur ses vertes années, comme l'atteste ce troisième extrait.

 

"Quand j’étais stagiaire à Saint-Etienne, je regardais surtout du côté de l’Ajax, l’équipe de Johan Cruyff à la fin des années 1960, début des années 1970. Je m’identifiais à tous ces joueurs, Cruyff, Johnny Rep… Robert Herbin, mon entraîneur, m’a aussi beaucoup apporté et conseillé, comme mon père également. Il fallait travailler encore plus, c’était la philosophie de Robert Herbin. Sur ce point, nous étions en avance par rapport aux autres équipes, nous travaillions dur. Je me souviens des séances de ski de fond dans la montagne, près de Saint-Etienne. Le travail était dur, c’était la rigueur, la discipline que le football français n’avait pas forcément à cette époque-là et qui lui manquait par rapport à d’autres nations.

 

L’amitié n’était pas un vain mot ici. Il existait beaucoup d’affinités entre les joueurs et c’est ainsi que l’on a obtenu des résultats. Nous étions pour la plupart formés au club, arrivés à l’âge de 16 ou 17 ans. Il y avait plusieurs générations, certains étaient arrivés avant. Au moment du grand Saint-Etienne des années 1975, j’étais le petit jeune. Ils avaient tous la même histoire, la même culture, ils se connaissaient bien, c’est aussi ce qui a fait la force de ce club. A l’époque, nous avions droit à deux joueurs étrangers. Ivan Curkovic et Osvaldo Piazza ont marqué ce club. Ils m’ont beaucoup apporté à tous les niveaux. Osvaldo, l’Argentin, était très volubile, sympathique, convivial. Curko, le Serbe, était plutôt froid. Ils sont restés mes amis et ont été des exemples pour moi.

 

Il n’existait pas de sentiment de supériorité ici, je n’ai jamais connu cela. Au contraire, c’était un sentiment d’humilité qui faisait toute la valeur de Saint-Etienne. Si nous avions un sentiment de supériorité, on nous l’aurait fait savoir très vite. Ce ne sont pas les valeurs d’ici, des gens, des supporters. A force de gagner des matches, de dominer le football français, d’être champions de France plusieurs années de suite, de briller en Coupe d’Europe, nous nous sentions non pas invincibles, mais nous savions presqu’à l’avance que nous allions gagner. Saint-Etienne, c’est une force tranquille."

Banel en Albanie

01/06 08:20

En fin de contrat avec l'ASSE, Banel Nicolita a joué hier soir les 45 premières minutes de la victoire (1-0) de la Roumanie en Albanie. Averti dès la deuxième minute de jeu, l'ancien milieu de terrain stéphanois n'avait plus joué en sélection depuis le 14 août dernier.

Méline met le bleu de chauffe

01/06 08:07

Avant d'affronter les Louloutes de Montpellier cet après-midi à Pomeys (Rhône), Méline Gérard s'est confié au potonaute TIB dans Le Progrès. Extraits.

 

"On est toutes bien conscientes de l’enjeu qu’il y aura ce dimanche. Tout le monde a en tête ce maintien en D1. On est animé par une grande détermination et une grande envie. Il va falloir tout donner parce qu’on rencontre un "gros" du championnat. Ce sera un exploit si on obtient un match nul contre elles. Les seuls matches qu’elles ont perdus cette saison, c’était contre Lyon, Paris, Juvisy. Les statistiques ne jouent pas en notre faveur mais on y croit toutes à 100 %.

 

Mais c’est vrai que sera l’un des matches le plus important pour l’image du club, pour toutes les filles qui sont derrière. Que ce soit pour les plus jeunes de l’école de foot, les dirigeants, les sponsors et pour tous ceux qui croient en nous et qui nous soutiennent. Après, nous les joueuses, nous sommes toutes des compétitrices et on n’a aucune envie de descendre en D2. Ce serait un énorme gâchis de descendre, surtout quand on voit le potentiel des filles sur le plan individuel…"

 

 

Mazure assure le maintien

31/05 22:09

Courseulles a arraché dimanche dernier à Cherbourg son maintien en DH grâce au but victorieux de son entraîneur-joueur Sébastien Mazure. Agé de 35 ans, l'ancien attaquant des Verts (lors de la saison 2005-2006) a confié sa réaction au quotidien La Renaissance - Le Bessin

 

"On a fait un match catastrophique. On a manqué d’ambition dans notre jeu. On a fait trop de jeu long. Tous les garçons n’ont pas pu s’entraîner cette semaine. Mais l’essentiel est fait. C’est rare pour moi un but de la tête et c’est celui qui offre le maintien. Il suffit à notre bonheur, nous n’allons pas faire la fine bouche. Cette saison était très compliquée, nous avons connu un gros relâchement avec une série de neuf défaites consécutives. Et là nous n’avons perdu qu’une seule fois sur les sept derniers matches. "

Tefana avec les Stéphanois (13)

31/05 15:06

Avant de participer ce soir à Papeete à un dîner-débat avec le club partenaire Tefana et les supporters tahitiens des Verts, le directeur, le responsable du recrutement et le préparateur physique du centre de formation de l'ASSE se sont confiés à La Dépêche de Tahiti.

 

Bernard David : "Nous souhaitons que l'AS Tefana soit nos yeux et nos oreilles sur l'île de Tahiti, aussi bien pour les jeunes de Tefana que des clubs voisins, qu'elle donne l'opportunité à un jeune de jouer chez nous, à l'instar des deux Vahirua venus en métropole. Nous essayons d'apporter notre savoir-faire, car nous avons une expérience dans la formation, en donnant des conseils et des méthodes d'entraînement identiques à ceux du centre de formation de l'ASSE. Nous souhaitons aussi développer l'image de Saint-Etienne ici et partout, sans prétention."

 

Gérard Fernandez : "C'est la seconde fois que je viens à Tahiti dans le cadre du partenariat avec Tefana. J'étais venu pour la signature de la convention l'an dernier, et la visite de cette année s'inscrit dans la continuité du développement du partenariat. Il s'agit de poursuivre la formation des éducateurs du club voire avec d'autres puisque nous souhaitons partager avec un maximum de personnes qui s'y intéressent. Je pense qu’il n’y aura pas énormément de joueurs qui peuvent rejoindre notre centre de formation, mais sur le plan de la relation et des échanges avec les éducateurs, on avance."

 

Sébastien Sangnier : "L'idée est de donner ici ou ailleurs, au Burkina Faso ou encore au Rwanda comme on l'a déjà fait, les plans de développement que l'on peut faire dans un centre de formation en matière professionnelle. Cela afin que les éducateurs soient en mesure de faire ce que l'on fait en Europe, pour qu'ils puissent s'étalonner et donner la chance aux jeunes joueurs de pouvoir ensuite partir en Europe et particulièrement chez nous."  

Un Ange passe sur France Culture (2)

31/05 13:34

Du 9 au 13 juin prochain, entre 20h00 et 20h30, la radio France Culture diffusera dans "A voix nue" un long entretien de Dominique Rocheteau. L'Ange Vert revient longuement sur ses vertes années, comme l'atteste ce deuxième extrait.

 

"J’ai pris conscience que j’avais une certaine faculté quand j’étais gamin, parce que je marquais beaucoup de buts. Pour moi, le foot consistait à marquer des buts, jouer avec les copains, bien sûr, mais surtout à marquer. Quand je suis arrivé à Saint-Etienne, j’ai compris que le football était aussi autre chose. Ce club m’a apporté le sens du collectif, le plaisir de jouer avec ses partenaires, de faire une passe pour son copain. L’ASSE, c’était le meilleur club français à l’époque, déjà champion de France, ayant réalisé des exploits en coupe d’Europe dans les années 1960. Le club avait déjà accueilli beaucoup de grands joueurs comme Keita, Herbin, Jacquet, et de grands entraîneurs passionnés (Snella, Batteux) qui ont apporté des valeurs telle que la rigueur qui manquait peut-être au football français à l’époque. C’est aussi pour cela que l’ASSE était en avance sur d’autres clubs.

 

Ce sont les hommes qui font un club. La ville de Saint-Etienne était une ville de mineurs, de gens qui s’identifiaient à leur équipe, aux joueurs, avec des valeurs de dureté, de travail, de solidarité. Ce ne sont pas des vains mots : à Saint-Etienne, nous parlons encore de ces valeurs et nous essayons de les conserver. On intègre facilement ces valeurs en regardant les autres, en voyant comment les choses se passent, en allant voir les matches, les supporters, les gens qui vivent pour le club. Cette ville vit à l’heure du football, il se joue vraiment une identification forte entre les supporters et les joueurs, un courant passe. Les supporters veulent des joueurs qui mouillent le maillot, qui donnent tout pour le club.

 

Quand je suis arrivé à Sainté, j’aimais bien Salif Keita, un grand joueur, j’aimais surtout les attaquants. Mais mes idoles étaient plutôt des musiciens de groupes de rock et non pas des joueurs de foot. J’ai très tôt été nourri par la musique anglo-saxonne, californienne en particulier. J’ai joué de la guitare, de la batterie à un rythme effréné. J’ai essayé mais je n’étais pas un musicien au sent total, j’étais plus mélomane que musicien. Mes idoles étaient Robert Plant, Keith Richards, John Bonham, Jimmy Page. J’ai quand même fait un jingle au début de Canal Plus. J’étais fier car Gainsbourg en avait fait un pour les enfants. Il fallait un jingle pour le sport et c’est à moi qu’ils ont fait appel. J’ai fait un petit enregistrement de batterie et de percussions qui est resté quelques temps sur Canal.

 

Quand j’étais stagiaire à l’ASSE, le doute s’est installé au moment de mes blessures. Pendant ces trois années, j’ai été blessé souvent. J’étais attaquant, donc un joueur à risque, très près de l’adversaire. J’ai eu quelques opérations. C’était difficile et j’ai plusieurs fois eu envie de repartir chez moi, dans ma région, pour reprendre le métier de mon père, ostréiculteur. Après, je me suis battu. L’année charnière a été celle passée au Bataillon de Joinville où j’ai beaucoup travaillé, et tout s’est enchaîné. J’ai joué rapidement en équipe de France, appelé par le sélectionneur Stefan Kovacs. Ma carrière a vraiment démarré à l’âge de dix-neuf ans." 

Garcia joue la prolongation... et l'augmentation !

31/05 08:07

A l'instar de son fidèle adjoint et ancien Vert Claude Fichaux, Rudi Garcia a prolongé jusqu'en 2018 son contrat avec l'AS Roma. Comme le rappelle RFI, il a battu dès sa première saison le record de points du club, terminant deuxième de Serie A derrière l'intouchable Juventus de Turin. Selon le réputé quotidien italien La Repubblica, le salaire de l'ancien co-entraîneur des Verts sera quasiment doublé, passant de 1,3 à 2,5 millions d'euros nets par saison. 

 

L'appel du 18 juin

31/05 07:38

La troisième tentative a été la bonne, Moustache a fini par répondre à l'appel de Roro. Le Progrès nous apprend en effet que des représentants de la Ligue qu'on adule se rendront à Sainté le 18 juin prochain pour rencontrer les responsables des groupes de supporters et les dirigeants stéphanois. 

Isma et Max mis KO par Dzeko

31/05 07:25

Grâce à un doublé de son attaquant vedette Edin Dzeko (Manchester City), la Bosnie a battu la Côté d'Ivoire (2-1) à Saint-Louis (Etats-Unis) lors d'un match de préparation diffusé la nuit dernière sur beIN Sport Max 4. Pour sa première apparition avec les Eléphants, Ismaël Diomandé, actif dans l'entrejeu, a disputé l'intégralité de la rencontre. Titularisé en soutien d'attaque et remplacé à la 70ème minute, Max Gradel a réalisé une bonne prestation contrairement à Didier Zokora, à la peine en défense centrale.

 

Gelson, le retour

30/05 23:25

Quatre ans après son fameux but contre le futur champion, Gelson Fernandes va participer avec la Nati à sa deuxième Coupe du monde où il affrontera notamment l'équipe de France de Stéphane Ruffier le vendredi 20 juin à 21h00. 

 

Fort de ses 30 matches (dont 26 titularisations) joués cette saison en Bundesliga avec Fribourg (14ème) et malgré ses faibles stats offensives (un seul pion et aucune passe décisive), l'ancien milieu de terrain stéphanois se réjouit dans Le Matin d'être de l'aventure au Brésil.

 

"Je ne suis peut-être pas un grand joueur, mais je suis toujours là. Je suis un homme de groupe, le coéquipier parfait, quoi ! Je ne pouvais pas être sûr d'être retenu, j'ai pleuré quand j'ai appris la nouvelle. Mais attention, je ne pourrai jouer qu'avec mes qualités. Si je dois entrer en position de demi gauche offensif, je ne serai pas le gars qui va te faire des dribblings et des assists. Je ne suis pas Shaqiri ou Stocker ! Mais si on me demande de boucler le couloir gauche, alors là OK, et je vous garantis que personne ne passera !"

 

A 27 ans, l'ancien joueur du FC Sion a honoré ce soir sa 47ème sélection. Entré en jeu à la 72ème minute au poste de milieu gauche, il a battu la Jamaïque 1-0 en match de préparation. S'il n'a pas claqué son 3ème pion en sélection, Gelson était esseulé au second poteau sur l'unique but de la rencontre.

 

Un Ange passe sur France Culture (1)

30/05 22:16

Du 9 au 13 juin prochain, entre 20h00 et 20h30, la radio France Culture diffusera dans "A voix nue" un long entretien de Dominique Rocheteau. L'Ange Vert revient longuement sur ses vertes années, comme l'atteste ce premier extrait.

 

"Je suis parti très tôt à Saint-Etienne. J’ai fait le choix du foot et je le dois d’ailleurs beaucoup à mes parents. Le père d’un joueur de Saint-Etienne, Thierry Oleksiak, m’a remarqué lors d’un match de jeunes. Il en a parlé à Pierre Garonnaire qui est venu me voir à la finale du concours de jeuens footballeurs, à Paris, et il m’a proposé de faire un stage à Saint-Etienne. J’ai donc fait ce stage en compagnie de toutes les stars : Bereta, Keita, Bosquier. Mais j’étais à cent lieues de penser que je ferai une carrière professionnelle. J’habitais alors à Etaules, un petit village charentais loin du football professionnel. Il était inimaginable, à l’époque, de partir de la région pour jouer au football. Lorsque Pierre Garonnaire est venu à la maison pour me faire signer un contrat, j’avais quinze ans et demi. Je jouais dans le club de La Rochelle. Le président du club a su que le recruteur de l’ASSE était chez nous et il est venu également. Cette rencontre organisée, en présence de mes parents évidemment, s’est très mal passée. Les deux hommes se sont insultés. Le président du club de La Rochelle m’avait pris sous sa coupe et il a réagi comme quelqu’un qui ne comprenait pas que l’on vienne me « kidnapper ». Pour lui, il y avait le football amateur et le foot professionnel était un autre monde. A ce moment, j’ai décidé, seul, de partir de Saint-Etienne.

 

Mes parents ne connaissaient pas le monde du football professionnel et ils avaient certainement un peu d’appréhension. Ils ont demandé à ce que je continue mes études normalement. C’est ce que j’ai fait en arrivant à Saint-Etienne, je suis allé au lycée. Il n’existait pas de centre de formation intégré au club à cette époque. Le club de Saint-Etienne, comme celui de Nantes, allait chercher des jeunes mais il n’y avait pas encore de centre de formation, si bien que nous étions livrés à nous-mêmes dans des appartements en ville, à quinze ans et demi. Lorsque j’ai signé, je me disais que ce serait une expérience, mais je ne pensais pas faire carrière professionnelle. Le soir, après l’entraînement avec les amateurs, je prenais le tramway pour rentrer. J’ai fait ma première et ma terminale dans ces conditions. Je ne sais pas si vous vous rendez compte du changement de vie, d’endroit. Je vivais près de l’Atlantique, en bord de mer, près de la plage, et je suis retrouvé à Saint-Etienne. C’est à l’âge de dix-huit ans, en passant mon bac, que j’ai pris la décision. Je suis parti à l’armée, au Bataillon de Joinville réservé aux sportifs de haut niveau, et à ce moment-là j’ai décidé de devenir footballeur professionnel.  Mon ami et futur capitaine de l’équipe, Jean-Michel Larqué, a fait son professorat d’éducation physique tout en étant footballeur, mais je voyais aussi d’autres jeunes à côté de moi qui arrêtaient leurs études ou qui les poursuivaient par correspondance. Il  fallait donc faire un choix. J’ai fait ce choix avant de passer le bac. J’y suis allé les mains dans les poches car je savais que je ne l’aurais pas et je ne l’ai pas eu.

 

Signer un contrat de stagiaire à Saint-Etienne, c’était un peu le rêve quand même. Je côtoyais quelquefois les professionnels  mais je ne m’entraînais pas souvent avec eux.Je rêvais un peu car j’allais voir les matches de Coupe d’Europe où jouait Salif Keita par exemple. Je me disais en le regardant évoluer que le fossé était grand. Ce n’est pas parce que j’étais à Saint-Etienne, en formation, que j’allais réussir, et puis je faisais mes études à côté. J’ai joué mon premier match à dix-sept ans. J’allais au lycée, je ne m’entraînais pas encore avec les pros et un jour Robert Herbin m’a convoqué pour me dire que j’allais m’entraîner avec eux pour jouer le dimanche suivant. Mais je ne pouvais pas m’entraîner avec eux puisque j’étais au lycée. Il m’a fait faire un ou deux entraînements individuels et j’ai joué le week-end. Je n’ai pas un très bon souvenir de ce match parce que physiquement je n’étais pas prêt à jouer à ce niveau-là. Je ne m’entraînais pas comme les professionnels. Tous mes copains d’école sont venus voir le match pour m’encourager. Je me suis dit qu’il existait vraiment un fossé et que les choses allaient être dures. J’ai de nouveau joué avec les pros un an après et cela allait déjà mieux.

 

Je partageais un appartement avec deux autres footballeurs qui n’ont pas fait carrière. A l’âge de dix-huit ans, ils n’ont pas pu jouer à Saint-Etienne et ils sont repartis chez eux. Dans ce milieu, les élus sont peu nombreux. J’étais livré à moi-même dès l’âge de quinze ans et demi et cela forge le caractère. L’esprit de compétition, on l’a ou on ne l’a pas. Je crois que je l’avais déjà quand je jouais au football à trois ou quatre ans. Ensuite, mon père me l’a sûrement inculqué quand on jouait dans le jardin, mais je crois qu’on l’a au départ. Mon père m’a inculqué le plaisir de jouer, notamment en le regardant évoluer puisque je le suivais tous les dimanches dans les compétitions locales. Il était pour moi un exemple. Son comportement sur le terrain m’a beaucoup apporté. Le plaisir de jouer, c’est avoir un grand respect pour ce que tu fais, pratiquer un sport sans arrière-pensée. Même quand je suis passé professionnel, il n’y avait pas de différence par rapport aux moments où je jouais étant gamin. Le plaisir de jouer était intact, je jouais au football pour m’amuser. Pour faire le spectacle aussi, mais pour me faire plaisir avant tout. Quand tu te fais plaisir, tu peux alors faire plaisir aux autres."

Mémé porte-bonheur

30/05 15:34

Interrogé par le Parisien, Didier Deschamps ne lésine pas sur le dithyrambe à propos d'Aimé Jacquet : "C'est Dieu. Disons plutôt qu'il y a Dieu, et Aimé".

 

On a beau considérer que Dieu est en réalité Loïc Perrin, c'est bien Aimé Jacquet qui a fait un saut à Clairefontaine aujourd'hui, comme le rapporte la Pravda. Selon Lucas Digne et Karim Benzéma, l'illustre ex-Vert a prôné la solidarité dans le groupe et le plaisir dans le jeu.

L'a pas changé, le Mémé.

Déjà décalés...!

30/05 15:25

Alors que le calendrier de L1 pour la saison prochaine vient à peine d'être dévoilé, C+ a déjà mis une option sur 7 matches, d'ores et déjà décalés, dont...le derby aller. ASSE-LOL se jouera donc le dimanche 30 novembre à 21h.

Calendar-dare (2)

30/05 14:50

Ca y est, après les infos au compte-gouttes, on connaît le calendrier complet de la L1 l'an prochain ! On notera :

- comme annoncé, la saison commence au Roudourou le WE du 9/08 et se terminera dans le Chaudron le 23/05

- pour les estivants : prévoir deux matches à domicile consécutifs contre Reims et Rennes, avant une visite de la capitale

- les deux derbies sont fixés pour les WE du 29/11 (Sainté) et du 18/04 (BLL)

- on remarquera un bel enchaînement Lille/Monaco/Nantes/LOL (J12 à J15 et J30 à J33), histoire de se tester un peu

- la possibilité de griller tout le monde sur la ligne en finissant la saison par une succession Montpellier/Bastia/Nice/ETG/Guingamp

 

Le calendrier complet ici ; le calendrier de l'ASSE là :

 

J1, 09.08, Guingamp-ASSE

J2, 16.08, ASSE-Reims

J3, 23.08, ASSE-Rennes

J4, 30.08, PSG-ASSE

J5, 13.09, ASSE-Caen

J6, 20.09, Lens-ASSE

J7, 24.09, ASSE-Bordeaux

J8, 27.09, OM-ASSE

J9, 4.10, ASSE-TFC

J10, 10.10, Lorient-ASSE

J11, 25.10, ASSE-Metz

J12, 01.11, LOSC-ASSE

J13, 08.11, ASSE-Monaco

J14, 22.11, Nantes-ASSE

J15, 29.11, ASSE-LOL

J16, 03.12, MHSC-ASSE

J17, 06.12, ASSE-Bastia

J18, 13.12, Nice-ASSE

J19, 20.12, ASSE-ETG

 

Noël, 25.12, Dinde-Bûche

 

J20, 10.01, Reims-ASSE

J21, 17.01, Rennes-ASSE

J22, 24.01, ASSE-PSG

J23, 31.01, Caen-ASSE

J24, 07.02, ASSE-Lens

J25, 14.02, Bordeaux-ASSE

J26, 21.02, ASSE-OM

J27, 28.02, TFC-ASSE

J28, 07.03, ASSE-Lorient

J29, 14.03, Metz-ASSE

J30, 21.03, ASSE-LOSC

J31, 04.04, Monaco-ASSE

J32, 12.04, ASSE-Nantes

J33, 18.04, LOL-ASSE

J34, 25.04, ASSE-MHSC

J35, 02.05, Bastia-ASSE

J36, 09.05, ASSE-OGCN

J37, 16.05, ETG-ASSE

J38, 23.05, ASSE-EAG

 

Maestro fort

30/05 14:27

Avant d'affronter la nuit prochaine la Bosnie avec les Eléphants à Saint-Louis (Etats-Unis), Didier Zokora s'est exprimé hier en conférence de presse.  

 

"C’est vrai que je n’ai pas terminé la saison avec mon ex-club [ndp2 : il a résilié son contrat avec Trabzonspor en avril dernier] mais je pense avoir répondu aux attentes du sélectionneur en assurant pendant le stage à Dallas. Je continuerai à fournir les efforts nécessaires pour mériter sa confiance. Le match contre la Bosnie est un vrai test pour mes coéquipiers et moi-même."

 

Sabri Lamouchi a rassuré les journalistes sur la forme physique et l’état d’esprit de Maestro. "J’ai choisi ce joueur cadre pour l’exemple. Zokora est le joueur le plus capé de la sélection et il bat tous les records." L'ancien milieu de terrain défensif des Verts compte en effets 150 sélections. De quoi forcer l'admiration de ses jeunes coéquipiers Max Gradel (29 sélections) et Ismaël Diomandé (0 sélection).

A Pomeys, ne paumez pas !

30/05 09:22

C'est à Pomeys (Rhône) que les Vertes tenteront d'arracher leur maintien face aux Louloutes de Montpellier dimanche après-midi lors de la dernière journée du championnat. Confiant, Hervé Didier pense qu'un match nul devrait suffire pour rester dans l'élite.

 

"Je ne vois pas comment Hénin peut accrocher l’OL à Gerland, ça me paraît impossible" a confié l'entraîneur des Amazones au potoanute TIB dans Le Progrès. "A Soyaux, on était au pied du mur mais les filles n’ont pas été inhibées par l’enjeu elles ont su se surpasser. Si on a le même état d’esprit qu’à Soyaux, ça va passer. Il faudra se mettre minables, se sortir les tripes et ne pas calculer. Il va falloir se bagarrer mais on ne jouera pas pour défendre à tout prix parce qu’on ne sait pas le faire. On va essayer de positionner un bloc médian."

 

Mevlut terrasse le Honduras

30/05 06:31

Entré en jeu juste après la pause lors de ce match amical disputé la nuit dernière à Washington, Mevlut Erding a d'abord raté l'immanquable à la 55ème minute. Mais l'attaquant stéphanois s'est ensuite rattrapé en ouvrant le score du pied gauche avant de délivrer une passe décisive sur le second but de la victoire (2-0) de la Turquie contre le Honduras, prochain adversaire des Bleus en Coupe du Monde.

 

Tous fiers de Ruffier

30/05 06:22

Nanard, l'Ange Vert et Galette commentent dans Le Progrès du jour la récente et convaincante prestation de Stéphane Ruffier contre la Norvège. Extraits.

 

Bernard Caïazzo :"Stéphane a réussi quelques arrêts réflexes assez extraordinaires. Il était très impliqué. Donner des instructions à des Sakho, des Cabaye, il faut le faire… Il a en perspective de participer plus tard à l’Euro 2016. Stéphane est un beau représentant stéphanois, il fera honneur aux couleurs vertes. Car ce n’est pas un homme d’argent. En club, il doit être sûr de jouer tous les matches titulaire. Quel autre club que Saint-Etienne peut lui donner aujourd’hui cette garantie absolue ? On est très confiant dans ce dossier."

 

Dominique Rocheteau : "Je suis content qu’il ait réussi sa sortie devant la Norvège. Lloris reste le numéro un mais qui sait, peut-être Stéphane aura-t-il sa chance lors de cette Coupe du monde. Il dégage une impression de grande sûreté, de grande sérénité. Il sort d’une grande saison. De plus, c’est un bosseur. C’est une priorité de le garder."

 

Christophe Galtier : "Stéphane a fait un bon match dans l’ensemble. Il a été à la fois sobre et efficace. Il était très concentré mais dégageait beaucoup de sérénité. Il s’est bien engagé sur le plan aérien. Il a réussi de bonnes prises de balle. Ça ne m’a pas surpris mais j’étais heureux pour lui."

 

 

Les U13 en patrons au tournoi des présidents

29/05 21:02

Les U13 stéphanois ont remporté aujourd'hui sous les yeux de Roro le Tournoi des Présidents organisé par l'Etrat la Tour Sportif, club partenaire de l'ASSE.

 

Alors que les petits vilains et les petits loulous de Loulou ont été piteusement éliminés dès les poules, les Verts se sont baladés contre le FC Lyon (3-0), Crolles-Bernin (7-1) et Ain Foot Sud (10-0). En quart de finale, les protégés de Razik Nedder ont atomisé Chalon-sur-Saône (6-1).

 

En demi-finale (contre Grenoble) et en finale (contre Valence), les p'tits Verts ont été accrochés 1-1 mais ils ont su s'imposer aux tirs au but. De bon augure avant la phase finale de la Coupe nationale U13 qui se déroulera à Capbreton le week-end de la Pentecôte.

 

Le groupe vainqueur du Tournoi des Présidents : Stefan Bajic, Anis Haouchet, Jules Bardez, Hugo Boutheyrand, Maez Yazid, Aimen Moueffek, Axel Gueton, Yoann Greco, Etienne Labruyère, Fazli Kahveci, Hazkan Kiran, Dylan Durivaux.

 

On redémarre au Roudourou

29/05 20:25

Le Progrès a annoncé ce soir que l'ASSE allait jouer la première journée à Guingamp le week-end des 9 et 10 août. C'est la seconde fois que les Verts attaquent leur saison au Roudourou. Le 29 juillet 2000, les protégés de Robert Nouzaret avaient arraché le nul (2-2) grâce à José et Jozwiak.

La vilaine vanne de Roro

29/05 19:16

C'est Yves Leroy qui nous narre cette anecdote dans la dernière édition du Parisien. "Je vous ai réuni pour vous annoncer le prêt de Stéphane Ruffier à Lyon" a lancé Roro aux journalistes hier avant la conférence de presse annonçant que Galette restait à Sainté.

De la petite bière pour Nanard !

29/05 16:08

Vous avez raté l'intervention de Bernard Caïazzo hier sur Onzéo ? Pas de panique, Poteaux Carrés a retranscrit les propos de Nanard !

 

"On termine avec une dizaine de points d’avance devant de beaux clubs, de grands clubs qui ont des budgets deux ou trois fois supérieurs au nôtre comme l’OM et l’OL. C’est une grande satisfaction d’être devant ces clubs qui sont européens depuis 10 ans et 18 ans. On est en train de constituer un club européen mais il faudra encore le confirmer et le prouver sur le terrain lors des prochaines saisons. C’est une réalité, l’ASSE a franchi un palier. On a fini quand même avec 20 points d’avance sur le 8ème. Le championnat a battu des records de points sur les première et deuxième places, mais je ne crois pas me souvenir d’une 8ème place à 49 points. Je ne crois pas qu’on soit excité par une qualification en Coupe d’Europe. Ce qui est important, c’est d’être vivant jusqu’au bout. L’objectif est d’être le plus longtemps possible avec des choses intéressantes à jouer. L’aspect sportif reste une dominante forte de notre football.

 

L’année dernière l’OM était 2ème et a dépensé 35 millions d’euros. Ils ont perdu tous leurs matches de Champions League et ont fini 6èmes cette année en n’étant pas européens. A l’ASSE, on a terminé à deux points du 3ème. Sans deux grosses bourdes du gardien de Lorient Audard, on aurait peut-être terminé en Champions League. Notre équipe a quand même prouvé quelque chose. Pourquoi voudrait-on d’un coup changer, modifier, ne plus faire confiance à des garçons qui nous ont amenés à être largement devant de grosses cylindrées ? Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’il n’y a pas de loyauté, qu’on ne fait pas confiance à ces garçons, qu’ils sont devenus d’un coup mauvais ? Le coach veut consolider son groupe et l’améliorer par petites touches.

 

La France a un déficit de 2 000 milliards d’euros, la France est en déficit depuis 30 ans ! Combien de médias sont en déficit depuis des années et des années ? Beaucoup de journalistes, beaucoup de supporters pensent que l’on peut vivre un déficit pendant très longtemps sans que rien ne se passe. Mais un déficit, c’est comme si vous perdez votre sang. Vous pouvez le perdre peu, mais dans le temps vous finissez par crever. Le Mans, Strasbourg, Sedan, peut-être Valenciennes bientôt… On voit très bien qu’à un moment donné il y a des problèmes ! Les supporters, il faut leur expliquer que si on veut recruter des joueurs, il faut multiplier le prix des places par quatre.

 

On connaît la situation où, poussés par les médias, les supporters, on a connu des joueurs à 300 000 euros par mois. On a vu à un moment donné où ça pouvait nous amener. On voit très bien que les clubs qui ont de très lourds déficits en France ont des salaires outranciers, beaucoup trop importants par rapport à leurs moyens ! Parmi les sept premiers clubs de L1, on est le seul assuré d’être en équilibre financier cette saison. Ça ne veut pas dire qu’on est un club riche, mais ça veut dire qu’on est un club bien géré. Ce qui est dramatique, c’est de considérer que c’est presque un défaut de ne pas être en déficit, de dire qu’on est trop frileux.

 

Il faut revenir à une vision très germanique du football qu’on n’a pas ici. Le foot c’est un spectacle. C’est quoi un spectacle ? Est-ce que Saint-Etienne peut être champion de France ou gagner la Champions League ? Non, non, non ! Aujourd’hui, pour gagner la Champions League, il faut avoir un budget de 400 ou 500 millions d’euros. On peut être très heureux dans une entreprise à Saint-Etienne sans être obligatoirement le numéro un mondial.  Mais on peut produire du spectacle, bien jouer au football, rendre ses supporters heureux, créer du bonheur aux familles et aux enfants. La mission première du football n’est-elle pas de créer du bonheur ?

 

Comme le rappelle Jean-Pierre Louvel on n’a pas le droit de vendre de bière dans nos stades à cause de la loi Evin. En Allemagne, ça rapporte 40 millions d’euros par an, pratiquement le déficit de nos clubs français. En France c’est interdit alors que le bar d’en face vend autant de bières qu’il veut. C’est la raison pour laquelle à l’ASSE nous venons d’acheter le Chaudron vert, qui est en fait un hôtel-restaurant bodega. Dans le Chaudron vert on pourra vendre autant de bières qu’on veut. Cinq minutes après le supporter n’aura plus le droit à la bière car il sera à l’intérieur du stade. Il y a là quelque chose qui est tout à fait contradictoire ! On est dans une grande hypocrisie.

 

Aucun investisseur étranger ne va venir à Saint-Etienne et je vais vous dire pourquoi : il vient dans un système politique français où il y a une taxe de 75% qui est un non-sens total ! J’ai récemment déjeuné à Roland-Garros avec nos amis qataris. Si ce n’est pas Paris, combien leur a coûté en plus, en charges, en taxes, en impôts divers le fait d’être en France et de ne pas être en Espagne ou en Angleterre ? Mais c’est au moins 150 millions d’euros par an ! Avec cet argent ils auraient pu améliorer leur équipe, faire des choses intéressantes, se structurer plus… Parce que c’est Paris, ils s’accrochent à cette image, ils sont motivés, passionnés. Moi aussi je suis passionné. Il faut être terriblement passionné aux tripes, aimer le football aux tripes pour rester là !

 

Avec les autres présidents de club, on a beaucoup d’intérêts communs. Souvent on nous oppose à Jean-Michel Aulas. Mais moi je le dis publiquement et clairement : Jean-Michel Aulas serait venu à Saint-Etienne il y a vingt ans, les Verts auraient été plusieurs fois champions. Je reconnais ses qualités. Mais ce qui ne me plaît pas, c’est cette rivalité exacerbée au moment des derbies. On a l’impression qu’on a affaire à des animaux sauvages et que nous on est des pestiférés. Les sanctions ne sont pas assez sévères, il faut des sanctions très sévères. Lorsque vous aurez quatre matches sur un joueur qui aura critiqué, qui aura émis des propos négatifs pas seulement contre l’arbitrage mais contre l’image du football... Cela ne sert à rien de suspendre les dirigeants de club, mais si vous mettez 50 000 euros d’amendes ou 100 000 euros en cas de récidive, vous verrez que ça va se calmer. C’est quelque chose qu’il faut éradiquer car ça donne un mauvais exemple aux enfants. Moi j’ai un fils de six ans et demi. L’autre fois on jouait au foot, j’étais dix mètres derrière lui. Avant de marquer son but, il a baissé la tête pour rentrer le ballon comme Ntep l’a fait. Il l’avait vu à la télé. Cela ne m'a pas plu.

 

L’objectif principal de cet été, c’est de passer les barrages de l’Europa League et d’aller en phase de poules. Il faut vivre. Il y a des étapes à passer. L’étage supérieur de l’ASSE, c’est de vivre une aventure européenne qui ne soit pas une aventure de deux matches, mais qui soit une aventure d’un certain nombre de matches qui permettront de faire grandir le club. L’objectif est de devenir un club européen. Comment on devient un club européen si on ne vit pas une épopée européenne ? Dire qu’on n’a pas les moyens de jouer sur les deux tableaux et laisser tomber l’Europa League en phase de poule ? C’est impossible, vu le passé européen de l’ASSE, que le moindre joueur, que le moindre entraîneur que le moindre dirigeant ait ce type de raisonnement. Ce n’est pas pour faire plaisir aux supporters que je dis ça, c’est qu’à l’intérieur de lui-même, le club a l’Europe au fond des tripes, c’est une certitude !"

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