Trauma post-derby

10/12 10:43
Autant le dire de suite : une défaite à domicile lors d'un derby est annonciateur de série à l'envers.

Depuis la remontée, récapitulons :

- 2004/05, score 2-3 : 3 matches sans victoire (avant, ouf, 4 victoires de suite)

- 06/07, score 1-3 : défaite droit derrière, puis fin de saison pourrie (10 points pris en 10 matches)

- 08/09, score 0-1 : 2 défaites, 1 nul et 4 victoires (dont 2 en UEFA)

- 09/10, score 0-1 : réaction positive (victoire), puis 8 matches sans victoire

- 10/11, score 1-4 : 3 défaites de suite, avant une série meilleure de 2 victoires et 3 nuls

- 11/12, score 1-2 en Coupe de la Ligue : défaite droit derrière à Gerland (quelle semaine pourrie...) avant une très belle série de 6 matches sans défaite (4V, 2N)

- 11/12, score 0-1 en championnat : 2 défaites, puis 1 nul et réveil de 3 victoires avant l'effondrement de fin de saison

Pas de bon augure.

5 à la suite

10/12 10:11

On paye cher la victoire à Gerland d’il y a deux ans. Avec le résultat d’hier soir, nous en sommes à 5 défaites de suite en derbies, incluant une élimination en coupe de la Ligue. Le précédent record à l’envers est à cheval sur les saison sur les saisons 05/06, 06/07 et 07/08 : 4 défaites de suite dont un 4-0 à Gerbland et un 1-3 à GG.

Il va sans dire que c'est la pire série pour les Verts depuis que l'ASSE et LOL jouent l'un contre l'autre. Le déséquilibre en faveur des Vilains n’a jamais été aussi prononcé.

Vilaine fin de série

10/12 09:12
Le Galette Book Of Records s'enrichit, même si c'est au terme d'une prestation atone et d'une énième défaite en derby. Les Verts ont en effet égalé leur meilleure série d'invincibilité toutes compétitions confondues depuis la remontée : 13 matches sans défaite d'affilée - chiffre désormais maudit.

Elle est même un peu meilleure que celle qui s'était placée à cheval sur les saisons 04/05 et 05/06 : avec 5 victoires, 5 nuls, et 3 qualifs en coupe Moustache, les vilains nous font sortir d'un trimestre de rêve à 2 points de moyenne, avec un Stade de France à portée de vue.

Comme le dit le film, l'important, c'est pas la chute : c'est l'atterrissage. Après le non-match à Toulouse, les Verts ont su rebondir. Bis repetita ?

Ivan le terrible

10/12 06:31
Présent hier soir à Geoffroy-Guichard, Ivan Curkovic s'était brièvement confié dans la matinée à son ancien capitaine Jean-Michel Larqué sur RMC. "Je suis venu voir le derby. Et j’espère apporter de la chance aux Verts. Ruffier est plus fort que moi."

Voir Naples et claquer

09/12 23:18
Fredy Guarin a été ce soir le grand artisan de la victoire (2-1) de l'Inter de Milan contre Naples. Après avoir ouvert le score du pied droit suite à un corner, l'ancien milieu de terrain stéphanois a adressé une passe désicive à Diego Milito. Les Nerazzurri en profitent pour chiper à leurs visteurs du soir la deuxième place du classement de la Série A derrière la Juventus de Turin.

Encore un vilain derby !

09/12 23:01
Malgré des faits de match favorables (sortie sur blessure de Grenier dès la 12ème minute, expulsion du récidiviste badabeu Dabo à la 56ème pour un coup de boule sur Gradel), des Verts empruntés et inoffensifs se sont inclinés face aux vilains ce soir à Geoffroy-Guichard. Bastos a marqué sur coup franc l'unique but de la rencontre à la 65ème minute, le mur stéphanois et Stéphane Ruffier n'étant pas exempts de tout reproche sur cette action. Comme les banlieusards, les Verts ont fini ce derby à dix, Alonso réussissant l'exploit de prendre deux cartons jaunes en soixante secondes alors qu'il était entré en jeu huit minutes auparavant...

Le résumé vidéo : ASSE 0 - Vilains 1

Bergessio a redoublé

09/12 18:20
Auteur d'un doublé lundi en Coupe d'Italie, Gonzalo Bergessio a remis ça ce soir lors de la 16ème journée de Série A. Passeur décisif sur l'égalisation de Catane, il a ensuite claqué deux pions sur le terrain de Sienne.

Les U19 matent Lattes

09/12 17:26

Vous avez été nombreux à suivre la rencontre en direct sur notre forum : l'ASSE s'est imposée 1-0 cet après-midi sur le terrain de Lattes (Hérault) lors de la 13ème journée du championnat U19.

Après un premier quart d'heure équilibré, Sainté a pris l'ascendant sans parvenir à faire la différence avant la pause malgré les tirs de Florian Milla et les têtes de Romain Spano. Auteurs d'une excellente entame de seconde période, les Verts ont failli ouvrir le score dès la 48ème minute, Romain Spano tirant de peu à côté sur un excellent service de Florian Milla alors que le gardien lattois était battu.

Entreprenants mais parfois imprécis dans le dernier geste et peu aidé par un mauvais terrain, les Stéphanois ont été logiquement récompensés de leurs efforts à la 71ème minute. Sur un excellent service de Dylan Saint-Louis, Jonathan Bamba bien démarqué côté droit a fixé son défenseur avant de décocher une frappe croisée imparable à ras de terre. Fatigués et malmenés lors des dix dernières minutes, les Verts ont réussi à conserver leur court mais précieux avantage.

La compo : Vachoux - Kayaci, Thalamy, Chapuis, Nyemeck - Aktas, Vandamme, Milla (Elogo, 69') - Ejenavi, Spano (Saint-Louis, 69'), Bamba (Belkorchia, 85').

La réaction d'Abdel Bouazama : "J'avais mis en garde les garçons car il nous est arrivé de faire des mauvais résultats contre les mal classés. Contrairement à ce qu'on avait vu à Arles, il y a eu un bon état d'esprit dès le départ. Les garçons se sont bien adapté aux conditions de jeu difficiles. On a joué un peu plus long, on a joué le deuxième ballon. Même si Lattes a montré de belles choses, je pense que notre victoire est méritée. On a eu plusieurs occasions avant le but de Jo. Les garçons sont fatigués mais ils ont répondu à mes attentes. On poursuit notre série d'invincibilité. Il  nous reste un dernier coup de collier à donner contre Cannes avant la trêve. On va essayer de terminer sur le podium en fin de saison et de refaire un bon parcours en Gambardella."

Les U17 perdent la tête

09/12 16:58
Battus 3-0 à Bastia cet après-midi, les U17 de l'ASSE ne sont plus en tête du championnat.

Dominés dans l'impact et en manque d'inspiration, les Verts ont concédé l'ouverture du score à la 19ème minute. Agressifs dans le bon sens du terme, les Bastais ont doublé la mise sur coup franc à la demi-heure de jeu avant de corser l'addition à cinq minutes du coup de sifflet final.

La compo : Guendouz - Boumali, Barthélémy, Kotoké (Pouyet, 65'), Dekoké - Dauphin, Chambost (Roussey, 46'), Hachani (Nadrani, 46')- Gattier, Saint-Maximin, Assaf.

La réaction de Gilles Rodriguez (co-entraîneur avec Lionel Vaillant) : "On a été laminés par une équipe qui en voulait plus que nous. On n'y était pas du tout, on était en dedans. Bastia a dominé de la tête et des épaules. Notre équipe est irrégulière, il va falloir encore travailler pour corriger ça."

Tefana avec les Stéphanois (2)

09/12 10:16
Dirigeant de Tefana, partenaire de l'ASSE depuis le 23 novembre, Laurent Heinis s'est confié sur les ondes de Radio1 (1ère chaîne FM de Tahiti).

"L'objectif sportif, c'est que nos jeunes aient cette passerelle pour aller dans le monde professionnel. Pour les garçons de 14 ans qui veulent partir dans un centre de formation en métropole, il y a cette passerelle. Ceux qui vont les accueillir savent d'où ils viennent, ils savent comment on travaille. Ce ne sera plus comme aujourd'hui. On a des garçons qui partent, on ne sait pas où ils vont, on ne sait pas avec qui. Quand ils reviennent on n'a aucun retour, on ne sait pas pourquoi ils sont revenus. On aura la possibilité chaque année au mois de juin d'amener une équipe de U11 ou de U13 de Tefana à l'ASSE. Saint-Etienne a vraiment l'objectif de travailler avec des clubs plus petits pour avoir un repérage plus important. Il n'y a que nous qui sommes à l'autre bout du monde par rapport à ce partenariat."

Piquionne abat les Lions

09/12 09:56
Le jour de ses 34 ans, l'ancien esclave stéphanois Frédéric Piquionne s'est illustré hier en marquant le but de la victoire de la Martinique contre les Lions de la Caraïbe (Cuba) de lors de la Digicel Cup. Un pion qui ne doit pas nous faire oublier sa mythique action du derby de 2009.

Malbranque joue la prolongation

09/12 09:20
Après avoir joué la démotivation à Sainté, Steed Malbranque joue la prolongation chez les vilains. Le club banlieusard a annoncé que le milieu de terrain jouera chez les gones "au moins jusqu'en juin 2014."

Plus belle la vie avec Galette !

09/12 09:00
Dans les vestiaires avant de rentrer, on les entend souvent rigoler. Avant le derby, la Pravda du jour met en exergue la bonne humeur des Verts, anecdotes à la clé.

En bon Marseillais, Christophe Galtier explique pourquoi il est écrit "Plus belle la vie" sur la porte de son bureau. "Si elle l'est pour nous, elle est plus difficile pour les gens en dehors du football. Je suis persuadé qu'un vestiaire qui vit bien et qui s'ouvre sur l'extérieur a plus de chances d'obtenir des résultats. Je veille à entretenir une certaine philosophie et à ce que tout le monde soit heureux en tant qu'homme et en tant que joueur."

On apprend que Jérémy Clément est le meilleur au tarot. "Il fait ses courses avec notre oseille. Moi je suis le pigeon dans l'affaire" peste Romain Hamouma, qui s'était fait chambrer lors de son bizutage. "Il nous a régalés. Avec un timbre de voix eceptionnel, il a chanté Sensualité d'Axel Red : "J'aime, j'aime tes yeux, ton odeur..." C'était énorme !" s'amuse Jessy Moulin.

Comme Nanard, Josuha Guilavogui est victime de son addictions aux textos. "La caisse des amendes ? Je suis son meilleur actionnaire. Je sais que les portables sont interdits, mais c'est plus fort que moi... J'adore les SMS. Dès que je reviens au vestiaire, j'ai besoin de voir si j'en ai reçu. Mais je me fais souvent attraper."

La Pravda dévoile également quelques surnoms de joueurs. Comme Fabien Boudarène, François Clerc est appelé "Bibi". "Tout le monde m'appelle comme ça, depuis l'époque où je jouais au baby-foot au centre de formation de Lyon" glisse l'ancien vilain. Max-Alain Gradel se surnomme "le petit poulet pimenté d'Abidjan". Renaud Cohade est "Jason Statham" en raison de sa ressemblance avec l'acteur anglais. Jean-Pascal Mignot est devenu "la jeep".

Une équipe lyonnaise très stéphanoise ?!

09/12 07:51
Avant le 105ème derby, Jean-Michel Larqué se confie aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"J’ai le sentiment que les Lyonnais sont en train de refaire le coup des Stéphanois des années 70. En 1971, éclate la fameuse affaire Carnus-Bosquier. Leur départ pour l’OM coïncide avec celui des Polny et Mitoraj qui avaient gagné le championnat quatre années de suite. C’était une fin de cycle. La saison d’après, les dirigeants choisissent de faire confiance aux Santini, Merchadier, et autre Christian Lopez qui avaient gagné la Gambardella. Lyon est en train de répéter l’histoire avec des cadres de bon niveau et une jeune génération dont, peut-être, ni Jean-Michel Aulas ni Rémi Garde ne soupçonnaient une éclosion aussi rapide. Du coup, je me dis que cette nouvelle équipe lyonnaise est très stéphanoise.
(...)
Il n'y a pas de favori ce soir. L’ASSE a gagné au Parc, mais ce n’est pas une raison pour la donner favorite. Et de l’autre côté, les cinq points d’avance de l’OL au classement seront vite compensés par le fait que l’on joue à Geoffroy-Guichard. Les clés de ce derby ? Le face à face Ruffier-Gomis ; le derby ne réussit pas trop mal à l’attaquant lyonnais. Le retour d’Aubameyang ; à Ajaccio, sans lui, on a bien vu que c’était un peu plus difficile. On regardera aussi avec attention la lutte au milieu de terrain avec deux schémas tactiques très semblables et beaucoup de bons joueurs. Il va y avoir des oppositions tronche à tronche qui devraient être pas mal !"

Papé sert

09/12 07:41
Capitaine du XV de France, Pascal Papé donnera ce soir le coup d’envoi du derby. Comme nous le rappelle le potonaute Stéphanois, le deuxième ligne du Stade Français est originaire de Givors mais supporte les Verts !

Oan fait la une

09/12 07:24
Evoluant avec les U17 de l'ASSE,  Oan Djorkaeff (15 ans) partage la une de la Pravda Mag avec Enzo Zidane (Real Madrid) et Marcus Thuram (Sochaux). Comme le relève l'hebdomadaire, les trois fils de champions du monde sont des droitiers qui ont la même préférence sur le terrain : jouer milieu offensif gauche.

"Ils se connaissent, ils ont même déjà joué au foot ensemble quand on se retrouvait avec Zinédine et Lilian pour les matches de bienfaisance de France 98. Vous imaginez s'ils devenaient professionnels tous les trois ?" rêve Youri Djorkaeff.

Le magazine rappelle que le fils du Snake a fait ses classes au Manhattan Soccer Club, à New York, où son père s'est installé à la fin de sa carrière. Selon son ancien coach Ray Selvadurai, Oan fait partie des "trois meilleurs joueurs de sa catégorie à Manhattan." Ancien entraîneur des Verts, son grand père Jean ("Tchouki") explique que la transition avec la France a été délicate. "Il a eu peu de mal à se mettre dans le rythme, car il est passé de deux entraînements par semaine aux Etats-Unis à sept à Saint-Etienne."

Pour rappel, le protégé de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant a réussi ses débuts en marquant contre Grenoble. Il est entré en fin de match le 18 novembre dernier contre Monaco sous le regard bienveillant et fier de son père. "C'est bien qu'il soit dans le groupe. Ce n'est pas simple car il est en concurrence avec des gars de 16 ans. Il fait son trou petit à petit. Il doit être patient. Il a signé avec l'ASSE une convention de formation d'un an avec une option de deux saisons supplémentaires. On fera le bilan en juin."

Responsable du centre de formation de l'ASSE, Bernard David se défend d'avoir recruté Oan sur son nom. "On n'a pas choisi Oan pour faire un coup médiatique. On l'a mis à l'essai deux semaines et l'ensemble des éducateurs a jugé qu'il pouvait faire un bon professionnel. Et ce n'est pas parce que j'ai joué avec Youri à Grenoble que son fils est plus gâté. Il a une télé dans sa chambre, mais c'est le cas de tout le monde !"

Canal + de derbys ! (2)

09/12 07:08
Canal +, qui n'avait plus diffusé le derby depuis plus de quatre ans, retransmettra ce soir le choc de la 16ème journée de L1. Directeur des Sports de la chaîne, Cyril Linette s'en explique aujourd'hui dans Le Progrès.

"Depuis août 2008, nous étions privés de ce match. Le contrat que nous avions avec la Ligue nationale de football nous était moins favorable que celui en place aujourd’hui. Ces dernières saisons, nous devions partager les meilleures affiches avec Orange. Nous n’avions jamais choisi de ne pas diffuser ASSE-OL. C’est le contrat précédent qui ne nous le permettait pas. Durant quatre ans, à chaque derby, je recevais des centaines d’e-mails d’abonnés qui ne comprenaient pas pourquoi nous ne diffusions pas ce match (...) Ce dimanche, vingt caméras seront disposées autour du terrain et dans le stade. Une centaine de personnes sera mobilisée. Le Canal football club débutera à 16 h 40, pour une rencontre à 21 heures, suivie du debrief en plateau jusqu’à 23 h 15. Soit presque sept heures d’antenne."

Savigneux-Monbrison à fond la fo(u)rme !

08/12 22:04
De bon augure pour le derby de demain ? Ce soir, un club ligérien a battu un club rhodanien lors du 8ème tour de la Coupe de France. Evoluant en promotion d'honneur régional, Savigneux-Montbrison a réalisé un exploit en éliminant le FC Villefranche-Beaujolais (CFA) 2-1. Ancien réserviste de l'ASSE, Guillaume Bourrin a marqué le premier but de cette rencontre pour le plus grand bonheur de son coéquipier Hendry Munoz, qui a porté le maillot vert en U17 et en U19.

Contrairement à Laurent Jalabert, le RC Lens n'a pas chuté à Armentières (DH). Emmenés par un bon Firas Mugrabi, les Sang et Or ont mis une roue de bicyclette à leurs hôtes, Alaeddine Yahia ayant marqué le but du break.

Malgré l'expulsion de son défenseur Damien Bridonneau en fin de première mi-temps, Chauray (DH) s'est également qualifié en s'imposant 1-0 sur le terrain d'Agde (CFA2).

Aubame, le coût de pompes

08/12 20:29
Lors d'un entretien publié aujourd'hui dans Le Progrès, Aubame annonçait une surprise et nous invitait à mater ses pompes demain soir à l'échauffement. La Pravda Mag a vendu la mèche en publiant une photo des crampons que portera le meilleur buteur des Verts. On apprend que "Pierre et Maheva, d'Orravan Design, ont passé plus de 50 heures à concrétiser les envies de PEA, collant à la main quelque 4000 cristaux Swarowski". Le coût de la paire de pompes avoisine 3 000 €. Roland Dumas peut aller se rhabiller. Et se rechausser.

La Bible ne fait pas Lemoine

08/12 18:59
Comme on pouvait s'y attendre, les Verts font la couverture de la dernière édition de France Football. A défaut d'interviewer Fabien Lemoine, l'autoproclamée bible du football diffuse la bonne parole de quatre personnages importants de l'ASSE. Extraits.

Roland Romeyer : "On peut parler de réussite pour le moment, mais cette réussite est due à un collectif. Notamment à ce directoire constitué en janvier 2010. A la demande de Bernard Caïazzo, mon associé depuis neuf ans, j'ai accepté d'en prendre la présidence à condition qu'on change notre mode de gouvernance. De la cohésion ! Personne ne vient interférer dans le processus décisionnel ! Fin 2009, j'ai proposé à Bernard que Stéphane Tessier travaille à mes côtés pour un essai de six mois, afin de se connaître mieux, en attendant de trouver le troisième homme, qui allait s'occuper du sportif : Dominique Rocheteau. Nos trois axes : 1. Retrouver une organisation claire. 2. Créer un état d'esprit d'entreprise, avec une gestion financière rigoureuse, des salaires plafonnés fondés sur la solidarité, un respect des règles et des récompenses au mérite. 3. Respecter l'ASSE, remettre l'ADN des Verts au goût du jour, car nous avions perdu ces valeurs. Il faut rappeler que la construction du sportif se fait en parallèle avec deux outils de travail : l'acquisition du centre de formation et la fin des travaux à Geoffroy-Guichard dans la perspective de l'Euro 2016. Pour que Saint-Etienne soit européen chaque saison, et à terme, vise une place dans le premier quart de L1, il faut un budget prévisionnel serré. Je ne veux pas qu'il soit dépassé. Mais Bernard et moi pouvons choisir de prendre un risque, comme nous l'avons fait avec Hamouma. Il n'aurait pas été enrôlé s'il avait refusé les conditions salariales du club. On ne peut dépenser que l'argent qu'on a. J'ai été élevé comme ça. Saint-Etienne a une histoire, Saint-Etienne a des valeurs. Comme dans une entreprise. Si le club gagne de l'argent, il est normal que ses salariés en gagnent. Lyon n'est pas loin. Il nous faut être novateurs, capables de porter notre projet sur les rails de la stabilité, condition essentielle à la bonne marche du club. Une fois rénové notre stade, on se doit d'être européens chaque année. Etre ne serait-ce que dans les dix premiers chaque saison, rien que ça, peu de clubs en sont capables. On travaille beaucoup auprès de nos partenaires et de nos 220 associations réparties dans toute la France. On s'efforce de ne pas avoir à vendre pour équilibrer nos comptes."

Dominique Rocheteau : "L'objectif est clair, c'est de s'installer dans le top 5 régulièrement. Ça veut dire l'Europe. Mais en misant sur une forme d'équilibre qu'on cherche depuis plusieurs années. Stabilité des effectifs, stabilité au niveau de l'entraîneur, de son staff et de l'équipe dirigeante. Voilà, c'est un point primordial pour la réussite du club. Ça passe par pas mal de choses… Une politique sportive bien arrêtée, fondée sur la formation, sur la pré et la post-formation, ce qu'on faisait moins autrefois. Les 18, 19, 20 et 21 ans. Et puis un effectif professionnel reposant sur un recrutement intelligent. Le talent n'est pas le seul vecteur recherché chez un joueur. Ce qui compte aussi beaucoup, c'est son état d'esprit, très important pour tout le groupe. C'est un peu bateau de dire ça, mais c'est vrai : on doit trouver une complémentarité entre expérience et jeunesse. La formation, c'est un budget ! L'idée, c'est de sortir au moins deux joueurs par saison. Il existe une vraie proximité avec tout le monde et beaucoup d'échanges. Tout le monde se rencontre, se parle, sans forcément que la réunionnite soit nécessaire. Une cellule de supervision a été créée avec à sa tête Laurent Batlles et Thierry Oleksiak, qui s'occupent de la France et de l'étranger. On a aussi sept scouts sur toute la France et les pays frontaliers. Il y a quand même des endroits où l'on peut se rencontrer, comme la salle du déjeuner. C'est d'ailleurs voulu. Les jeunes de la formation y croisent les pros. Celan n'existait pas auparavant, il y a moins de barrières. Les maîtres mots pour réussir : stabilité, sérénité, humilité. Ne pas s'enflammer. Il y a tellement d'attente autour de ce club qu'il faut avoir un peu de recul. Il ne faut pas que ce soit éphémère. Mais le mot le plus important pour moi, c'est "partage". A tous les niveaux. Les échanges. Et le symbole de cette valeur, c'est Christophe Galtier, qui est complètement dans cette philosophie. Il était déjà là quand je suis arrivé. C'est un très bon choix. C'est un entraîneur né. Il a la bonne balance entre son relationnel avec les joueurs et son côté travailleur. On ne le dit pas assez, mais il bosse énormément ! Tactique, organisation, vidéo… Pour recruter malin, on a beaucoup échangé. Alors, il n'y a pas beaucoup de place pour le hasard. Ce partage veut dire aussi l'absence d'ego."

Bernard David : "Je savais que le club s'était renseigné sur moi et je m'étais renseigné sur le club. Je n'ai pas hésité une seule seconde. Les valeurs prônées par Romeyer et Caïazzo sont des valeurs humaines et d'état d'esprit, de respect, d'éducation, de travail. Je m'y retrouve totalement. Je ne regrette pas une seconde d'être venu ici ! Je me suis aperçu que le club travaillait bien. On va dire qu'il était à 14 sur 20 et on veut l'amener jusqu'à l'excellence à 18 sur 20. Ma devise : former des hommes avant de former des joueurs. Je ne conçois pas un joueur de haut niveau sans valeurs humaines. C'est un cheval de bataille que je partage avec Roland Romeyer et Bernard Caïazzo. Du coup la mayonnaise a bien pris. Notre équipe première qui gagne en produisant du beau jeu, c'est une belle image dans le milieu pro pour nos jeunes qui ont la chance de les côtoyer chaque jour au petit déjeuner avant l'entraînement. Les joueurs ont tous des qualités. Mais c'est surtout leur état d'esprit qui apporte le plus et permet aux qualités de mieux s'exprimer encore. Le meilleur exemple de comportement sportif, c'est quand Ibra met le pied sous le nez de Ruffier. Aucun joueur de Saint-Etienne ne lève le bras pour réclamer faute ! On veut que toutes les équipes de notre centre de formation jouent en 4-3-3. Ça se met en place progressivement, car on en parle beaucoup, avec Christophe Galtier et les autres. On veut donner une identité de jeu très forte à l'ASSE. Quand on a besoin d'un arrière droit, il n'y aura pas à lui réapprendre le poste. On en revient aux fondamentaux de la formation, et on veut les fortifier. En pourcentage, on sait qu'un jeune réussit mieux en restant sur place. C'est pour ça que, vu mon réseau, je dois faire progresser le recrutement dans la région. C'est une des choses pour lesquelles j'ai été choisi. Depuis que je suis là, on a fait Tahiti, Saint-Chamond, l'Etrat, La Côte-Saint-André, Geugnon, Drancy, Domtac et Chasse-sur-Rhône. Je veux que les éducateurs s'investissent davantage en dehors de leurs séances d'entraînement. J'ai appris ça à Auxerre en côtoyant les plus jeunes en dehors des terrains. On fait la surveillance à tour de rôle. Je suis là dès 6h30 du matin, on pointe les garçons au petit déjeuner puis plus tard. On reste jusqu'à 22h00, on est dans leur chambre. On sait quel est leur état d'esprit. J'ai voulu un investissement total des éducateurs. On demande beaucoup aux jeunes en matière de comportement. Nous devons être irréprochables et vigilants."

Loïc Perrin : "L'entraîneur met sa patte sur la façon de jouer de l'équipe. Chaque entraîneur a ses directives, sa tactique. Aujourd'hui, je pense que le coach veut qu'on ait le ballon, donc qu'on joue. Parce qu'il pense – et je le rejoins là-dessus- que c'est comme ça qu'on est les meilleurs. En fonction des joueurs qu'on a aussi, et là, c'est lui qui les a plus ou moins choisis, donc c'est plus facile. Il nous fait jouer en 4-3-3, et ça n'a pas toujours été le cas, même avec lui. Mais là, ça y est, je pense qu'il a trouvé sa façon de jouer. Je ne pense pas qu'on changera forcément cette année ou à l'avenir. La plupart des grandes équipes européennes jouent maintenant comme ça. Je pense que c'est aussi pour densifier le milieu de terrain. C'est là où se gagnent les matches, ou pas loin ! Après, ce qui est bien, c'est que quand on a l'habitude de travailler dans un certain schéma, c'est important de le garder toute la saison pour avoir des repères. Et peu importe les joueurs qui sont sur le terrain. Il nous demande de conserver le ballon, qu'on ne le jette pas autant que possible. Par des petites passes. J'ai la chance de pouvoir comparer, compte tenu de mes dix ans ici. Rien que nous, sur le terrain, nous prenons beaucoup de plaisir. Quand on essaie de jouer, qu'on fait du beau jeu, on se crée forcément des occasions. Avant il y avait beaucoup plus de déchet, c'était moins huilé. On essaye de toujours faire le jeu, mais on est aussi capables de jouer le contre car on a des joueurs qui vont très vite devant. On peut jouer de différentes façons. Brandao, quand il est sur le terrain, est un point d'appui quand on a plus de mal à ressortir. Il ne prend pas la profondeur comme Aubame. C'est ça qui est intéressant : on a un groupe étoffé, avec des qualités de joueurs différentes. Quand on s'était qualifiés pour la Coupe d'Europe, on avait fait une très belle saison avec Laurent Roussey, on n'avait encaissé que quatre buts à domicile sur toute la saison. C'est encore un record aujourd'hui. Et je jouais arrière-droit ! J'ai vécu de bons débuts de saison, mais cette fois il existe une stabilité que je n'avais jamais connue depuis que je suis au club. Le coach est là depuis un petit moment et j'ai l'impression que c'est en train de payer. De tous les entraîneurs que j'ai eus, c'est peut-être le plus proche de ses joueurs. Même au quotidien, dans le vestiaire, il sait mettre ses joueurs en confiance. Je pense qu'on a un groupe intelligent. C'est important. Les mecs ont été recrutés pour ça aussi. Ce sont des joueurs simples, sains.

17 Verts à la chasse au Lyon

08/12 17:24

Galette a retenu 17 joueurs pour battre les vilains demain soir à Geoffroy-Guichard. Sans surprise, Kurt Zouma fait son retour dans le groupe, tandis que Jean-Pascal Mignot, sévèrement touché à la cheville à l'entraînement, rejoint Banel Nicolita et Brandao à l'infirmerie :


Ruffier, Moulin - Clerc, Perrin, Bayal Sall, Zouma, Ghoulam, Brison - Clément, Lemoine, Guilavogui, Cohade, Alonso -  Aleksic, Hamouma, Gradel, Aubameyang.

Faouzi n'aime pas les vilains

08/12 14:43
Ce n'est pas un scoop, Faouzi Ghoulam ne porte pas les vilains dans son coeur. Il s'en explique aujourd'hui dans la Pravda. Extraits.

"Un derby, ça représente ce que l'on m'a inculqué à l'école de foot des Verts : une rivalité ancestrale. Je ne suis pas un anti-OL. Mais c'est vrai, je n'aime pas Lyon. Un joueur formé à Saint-Etienne a du mal à l'aimer. A un moment donné, ça rentre dans la tête : Lyon, c'est l'ennemi à battre. Le derby, c'est le match le plus important de l'année, même en jeunes. Mon premier souvenir de derby remonte à la finale de la Coupe Rhône-Alpes en benjamins, à Aix-les-Bains. On l'avait perdue aux jongles contre l'équipe d'Alexandre Lacazette.

Mon plus mauvais souvenir, c'est une défaite 1-3 en U15 sur le synthétique de l'Etivallière. Grenier et Lacazette étaient sur le banc. On menait 1-0 quand leur entraîneur les a fait rentrer à trente minutes de la fin. Lacazette a mis un doublé et l'entraîneur s'était même permis de les faire ressortir. A l'époque, on misait beaucoup sur l'agressivité pour compenser notre moins grande qualité technique. Je me souviens aussi d'un match haché en U19. A 0-0, un joueur de l'OL tacle un des mes coéquipiers. Les deux entraîneurs se sont insultés. Tout le monde s'est embrouillé. Loris, Stéphanois comme moi, a mis un coup de tête au capitaine. Et c'est parti en sucette, il y a eu une bagarre générale. Un derby en jeunes, ça n'a jamais été tranquille. Comme il n'y avait pas de caméras, beaucoup de gestes, de gifles partaient. C'était comme si les supporters stéphanois jouaient contre les supporters lyonnais.

Mon premier derby en tant que professionnel, je l'ai vécu sur le banc à Geoffroy-Guichard en Coupe de la Ligue. Ce soir-là, Bastos a provoqué nos supporters. Je l'ai mal vécu. Ce qu'il a fait, les narguer après avoir marqué le penalty vainqueur, ça ne se fait pas en pros, où tu as un devoir d'exemplarité. J'étais fou, je voulais entrer sur le terrain ! Ensuite, pour ma première titularisation, on a perdu à cause de Bafé. C'est dans ces matches qu'on voit les grands joueurs. Bafé le prouve. J'espère que ce ne sera pas le cas dimanche.

Parfois, je chambre un peu Jérémy Clément, François Clerc et Renaud Cohade sur leur passé lyonnais. Mais ce que j'ai aimé chez eux, c'est qu'ils ont vraiment pris les valeurs des Verts dès leur arrivée. Ce n'est pas un hasard s'ils sont là. Ils ont aussi été recrutés sur leur mentalité. Jérémy par exemple nous dit tous les jours : "Il faut être prêt ! Il ne faut pas rater le derby !"

Sainté peut gagner demain. Je sens que c'est différent cette année. On produit plus de jeu, on reste sur une série de 13 matches sans défaite. Avant, on ne jouait pas dans la même cour. On zoomait moins sur le derby car on se focalisait plus sur notre lutte pour le maintien. Lion possédait également de très grands joueurs comme Juninho et Benzema. Une accélération, un coup franc, et c'était terminé. La tension était souvent de notre côté. Aujourd'hui, elle est un peu partout. On comble le fossé comme Lyon l'a comblé à une époque. La rivalité n'est plus seulement locale, elle est aussi sportive. Désormais, Lyon a plus peur de Saint-Etienne."

Grille-pain ou sex-toy ? L'ASSE a choisi ! (2)

08/12 10:38
Comme l'an dernier sur le site Rue89, le directeur du marketing de l'ASSE Nicolas Verney-Carron mise sur le grille-pain et s'oppose aux sex-toys dans un entretien paru ce jour dans Le Progrès.

"En volume, le top de la vente est réalisé sur les porte-clés, les écharpes, les fanions, les ballons et les mugs. Après, bien sûr, ce sont les maillots qui représentent le gros du chiffre d’affaires. D’une manière globale, le textile représente 65 % du chiffre dont 40 % sont générés par la vente maillots (...) En moyenne, le panier moyen se situe environ à 45 euros. Le chiffre d'affaires varie en fonction de la présence ou non en Coupe d’Europe, entre 2,5 et 4 millions d’euros par saison. La tendance générale en France n’est pas excellente en raison de la crise, mais ici à Saint-Etienne, nous sommes dans une progression très correcte. On cherche toujours à innover, même si nous tournons déjà sur 300 à 400 produits. Nous ne faisons pas n’importe quoi non plus. Nous avons refusé une proposition de sex-toys par exemple, dont la vente pourtant marche très bien dans d’autres clubs."


Dans la dernière édition du quotidien helvétique Le Temps, le responsable de la boutique des Verts constate que le grille-pain reste une valeur sure. "Les pyjamas viennent de sortir et on n’arrête pas d’en vendre. Ils marchent presque aussi bien que les toasters à 19 euros 90" se réjouit Rodney Ruiz.

La vie en vert

08/12 09:53
Dans son long et joli reportage intitulé "La vie en vert", le grand quotidien suisse Le Temps a rencontré l'historien de l'ASSE et l'Ange Vert.  Extraits.

Philippe Gastal : "On va dire qu’il y a un frémissement, qui demande à perdurer. On a vécu tellement de moments rudes que personne ne veut s’emballer, mais c’est vrai que là, beaucoup d’ingrédients sont réunis. Il y a une équipe qui va de l’avant, une stabilité autour du trio Galtier-Romeyer-Rocheteau. Il faut rester humble, mais il n’y aurait rien de tel qu’une victoire dimanche pour entretenir l’euphorie. Un stade, un public, une équipe… Jamais la trilogie n’aura été aussi forte. C’est une terre de foot comme il y en a peu en France. Dans le nord, il y a Lens; dans le sud, il y a Marseille; et au centre, il y a Saint-Etienne. Ici, le football est roi, mais il reste à proximité des gens, de 7 à 77 ans. Ce club, c’est une histoire d’amour perpétuée à travers les générations – on en est à la troisième. Le «chaudron», je suis tombé dedans quand j’étais petit. C’est la passion. Tout ce que vous vivez enfant ou adolescent est encore plus fort. Comme dit Aimé Jacquet, quand on est Vert, c’est pour la vie. Aucun joueur, même s’il n’est resté ici qu’une année, ne peut demeurer indifférent à l’âme de l’ASSE. L’année charnière, c’est 1974. Reims avait fait sa dernière finale de Coupe d’Europe en 1959 et depuis, c’était la traversée du désert, d’autant que l’équipe de France ne faisait rien de bon. Et puis, tout à coup, le 6 novembre 1974, l’AS Saint-Etienne, qui avait sombré 4-1 dans le bourbier de Split contre l’Hajduk, l’emporte 5-1 au retour. Ce jour-là, les Verts ont décomplexé le football et le sport français en général. Ce sont eux qui ont jeté les bases de la victoire des Bleus en Coupe du monde, le 12 juillet 1998. L'an prochain on ouvrira le Musée des Verts. Les gens doivent pouvoir se retrouver dans un lieu où la riche histoire de l’ASSE sera contée, de 1933 à nos jours. Ce sera comme un monument qui rend hommage au football et à tous les anciens qui ont porté le maillot vert."

Dominique Rocheteau : "On sent que les gens s’identifient à cette équipe, parce qu’il y a une âme. On a retrouvé des valeurs. Tout le monde parle de Saint-Etienne en ce moment grâce à ça, pas seulement pour les résultats. On donne beaucoup de solidarité, de générosité sur le terrain. A l’époque, c’étaient déjà ces valeurs-là qu’on montrait. Il y a aussi Christophe Galtier à la baguette, qui apporte beaucoup, avec son caractère, bien sûr, son ouverture et son talent. Je me reconnais complètement dans l'équipe actuelle. On dit toujours que, le football, ce n’est plus pareil… Moi, je dis que non. On a réussi à construire ce groupe, dans un contexte où personne ne tire la couverture à soi. C’est un facteur de réussite, avec une certaine stabilité aussi. Quand on change souvent d’entraîneur ou de dirigeants, ce n’est jamais bon. Ce n’est pas comme ça qu’on obtient des résultats. Il faut du temps, que les personnes apprennent à bien se connaître. J’ai toujours défendu ces valeurs. Mais Christophe aussi, le président aussi. On est en osmose. Je rêve de battre Lyon. Faire en sorte que Saint-Etienne retrouve les soirées européennes. Que Saint-Etienne se stabilise, ce qui n’est pas évident dans le football moderne. Il y a l’aspect économique et, nous, nous essayons de suivre une politique un peu différente, avec environ 50 millions d’euros de budget. Il faut qu’on forme et qu’on vende bien. Saint-Etienne, c’est un retour aux sources, dans le club où je suis arrivé à 16 ans. S’il y avait un club dans lequel j’avais envie de retourner, c’était ici. C’était à la fois un grand bonheur et un challenge difficile, parce qu’il y a beaucoup d’attentes."

Aubame veut marquer le derby

08/12 07:56
Dans la dernière édition du Progrès, Aubame veut bouffer du Lyon.

"Le derby est attendu avec impatience. J’aime ça. On sent que ça va être un peu comme une guerre. Même si on ne va pas au front (sic). Ça reste un beau match, un match important parce qu’on est en haut du tableau avec Lyon. On va essayer de continuer sur notre lancée, de jouer notre football. On a beaucoup envie de gagner ce match. On est bien dans notre peau car tout le groupe adhère à ce que le staff nous propose. Donner et prendre du plaisir, c’est notre mot d’ordre. On fonce, on ne calcule pas. Je suis très joueur. J’ai envie de gagner des matches, des titres. Ça passe par le jeu. J’ai marqué contre Lyon la saison dernière, en coupe de la Ligue. On a perdu 2-1. J’espère marquer dimanche. Cette saison, je me suis donné un objectif de le faire contre les gros. Ça m’a manqué la saison passée. Ça va changer, en tout cas, je l’espère. On a conscience de nos erreurs passées. Nous avons été trop timides lors des derbys. Désormais, on sait ce qu’on veut. On l’a fait contre Paris. Pourquoi ne pas le refaire contre Lyon. Notre fil conducteur, ce sera jouer, comme d’habitude. Il y aura une petite surprise pour le derby. Des chaussures… Ouvrez-bien l’œil à l’échauffement et vous verrez !"

Loïc parti pour rester

08/12 07:38
Dans un entretien publié aujourd'hui dans Le ParisienLoïc Perrin envisage de faire toute sa carrière à Sainté. Extraits.

"Je suis né à Saint-Etienne et je n’ai connu que cette ville. Aujourd’hui, j’habite dans un petit village à un quart d’heure du centre. J’aime le calme, je préfère la campagne. On entend souvent dire que Saint-Etienne n’est pas une belle ville, mais il faut y aller pour la connaître vraiment. Elle s’est embellie, des travaux ont été faits et le centre-ville est joli. J’aime y sortir pour manger, il y a de très bons restaurants. On se retrouve vite dans la campagne, qui est très belle, et c’est idéal pour faire du VTT ou du quad. C’est ma ville, forcément, je l’aime. Toutes mes attaches sont ici.

A Saint-Etienne, les gens sont accueillants et chaleureux. Les joueurs se sentent bien et aiment la ville malgré ce qu’on en dit, c’est un signe. Sainté est une ville ouvrière, une ville de mineurs. Comparé à Lyon, c’est presque le jour et la nuit. La ville a gardé cette histoire. Je connais des patrons d’entreprise qui me disent que les résultats jouent beaucoup sur le moral des ouvriers. Malgré la crise, il y a toujours du monde au stade, ça prouve que certains ne vivent que pour le foot. Les Stéphanois s’identifient à notre équipe actuelle parce qu’on a beaucoup de mecs simples.

Je suis arrivé à l’ASSE en 1997, à 12 ans. A l’Etrat, je connais tout le monde, des jardiniers aux cuisiniers. Ici, je suis chez moi. Ça ne me gêne pas du tout de n’avoir connu que ça. L’ambiance est bonne cette année au club. On a connu des moments plus compliqués, où les gens se tiraient un peu dans les pattes. Là, tout le monde a envie qu’on réussisse. J’ai l’impression qu’à une époque ce n’était pas le cas. En 2010, j’ai failli partir à Monaco, mais le club a fait le forcing pour que je reste. Au final, ça ne me manquera pas si je ne connais pas d’autre club. Je suis plus proche de faire toute ma carrière ici que de partir. On sait ce qu’on laisse, pas ce qu’on trouve."

Un Galtier primesautier

08/12 07:11
 Comme l'atteste sa conférence de presse d'hier relayée aujourd'hui dans Le Progrès, Christophe Galtier a changé son approche du derby.

"Il n’y a aucune pression et il n’y a pas à en avoir. Cette fois, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un match comme, un autre, parce que c’est un derby, mais il y a longtemps que nous n’avons pas été dans d’aussi bonnes dispositions pour l’aborder et aussi bien placés (...) Il faut rester ambitieux, savoir qu’on peut gagner. Ce n’est pas plus compliqué que cela. Si on en est là au classement, c’est qu’on a des forces. Cela doit nous permettre d’être bien sûr le plan psychologique et il ne faut ne pas se focaliser sur les dix-huit dernières années. On reçoit le leader, le rival et il faudra n’avoir aucun regret, donc être nous-mêmes, tout donner, ne pas jouer différemment de ce que nous savons faire. Ce serait une erreur de jouer différemment.

Je n’ai pas besoin d’insister sur le fait que nous avons les armes et le potentiel pour gagner. Les joueurs en sont tous convaincus. Si on a marqué vingt-quatre buts, c’est qu’on s’est créé des occasions. Non, je n’ai surtout pas à durcir mon discours avec ce groupe. On ne regarde pas le classement. Il y a le grand rival qui arrive et on jouera contre les Lyonnais (...) Avec le recul et l’expérience, c’était peut-être une erreur la saison dernière, d’avoir fermé les entraînements. Cette fois, j’ai voulu en faire profiter tout le monde, la presse, les supporters et les joueurs qui reçoivent des messages de soutien.

Le public réservera à Malbranque l’accueil qu’il souhaite lui réserver. Je sais que les supporters seront présents et tout cela fait partie des histoires d’un derby, chamailler l’adversaire. Ce n’est pas mal non ? La petite phrase de Roland Romeyer comparant Ruffier à une Ferrari et Vercoutre à une 2 CV, ça fait partie du folklore. Ce que je retiens, c’est qu’il y a moins d’agressivité. Cela fait partie du jeu dans un derby, il ne faut pas aller chercher plus loin, les journalistes sont contents, le public aussi. Tout le monde est content, c’est l’essentiel. Et je suis sûr que les prochaines petites phrases arriveront d’en face. Mais je ne vais pas me servir de l’histoire du chant anti-stéphanois. Je n’irai pas sur ce terrain."

Caïazzo roi du texto (3)

07/12 23:37
Après s'être illustré en marge de l'élection à la FFF, Nanard met la pression sur l'arbitre du prochain derby dans un texto reçu par plusieurs journalistes et relayé par Eurosport.

"Nous sommes impatients d'être au derby. Les médias détestent tellement le PSG qu'ils font de Lyon le favori de la Ligue 1. Nous respectons l'OL mais nous n'avons jamais été aussi proches d'eux et nous jouons chez nous. Ma seule crainte est l'arbitrage de Chapron : pour être franc, l'OL a bénéficié de cinq penalties en quinze journées et d'une grande clémence de la commission d'arbitrage comme le prouve le récent tacle de Malbranque non sanctionné. Le plus fou dans l'histoire, c'est qu'en battant deux fois le PSG, l'ASSE a mis indirectement Lyon en lumière."

Tefana avec les Stéphanois

07/12 23:22
Selon la dernière édition de La Dépêche de Tahiti, l'ASSE a signé le 23 novembre dernier une convention de partenariat avec l'AS Tefana, club tahitiuen  basé à Puurai.

Dutil quitte les crocodiles

07/12 23:14
Grégory Dutil (32 ans) a résilié aujourd'hui le contrat qui le liait au Nîmes Olympique. Alors qu'il avait contribué à la montée des Gardois en L2 la saison passée, l'ancien attaquant de l'équipe réserve n'a pas joué la moindre minute en match officiel cette saison avec les Crocodiles.

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