Après cinq années sous le maillot vert, l'attaquante Sarah Palacin (8 pions en 19 matches cette saison) s'est engagée aujourd'hui pour une année avec le QSG, avec une option d'un an supplémentaire.

"C’est devenu un club majeur du football français et européen. Revêtir ce maillot rouge et bleu est une chance pour moi qui suis originaire de la région parisienne. Pouvoir côtoyer de grandes internationales va me faire progresser au quotidien" se réjouit la native de Longjumeau (Essonne) sur le site de son nouveau club.

Poussé vers la sortie pour d'obscures raisons, Lionel Vaillant (36 ans) tentera de boucler son aventure stéphanoise par un dernier trophée samedi à Saint-Flour.

Possédant le plus beau palmarès des formateurs stéphanois de l'ère Galtier, le natif d'Yssingeaux a été sacré deux fois champion de France à la tête des U13, en 2010 et en 2011.

Vainqueur du très relevé tournoi de Cahors et 4e à la Danone Nations Cup en Afrique du Sud (suite à deux séances malheureuses de tirs au but), il a été promu co-entraîneur des U17 l'été 2011.

Aux côtés de Gilles Rodriguez, il s'est incliné aux tirs au but en finale du prestigieux tournoi de Montaigu en 2012 avant d'être sacré champion de France le 8 juin 2013 avec la génération des Cabaton, Dekoké, Bamba et autres Saint-Maximin.

Battu en demi-finale par Lorient l'an dernier à Ploufragan, il rêve de finir en beauté demain en finale. Le QSG sera favori, mais à coeur Vaillant rien d'impossible !

Gardien du temple vert de 2009 à 2011, Vincent Planté ne sera plus le gardien du Red Star pour la saison prochaine. C'est dans un communiqué de ce jour, que le club audonien a officialisé la nouvelle :

Directeur du Master 1 Management du Sport à l’Université Paris-Saclay, Nicolas Chanavat a bossé pour l'ASSE en 2001-2002. Co-auteur du livre "Marketing du football" paru en novembre dernier aux éditions Economica, il cite les Verts en exemple dans un entretien paru aujourd'hui sur le site SportBusinessetmoi. Extraits. 

"L’évènementiel sportif s’est trouvé bouleversé par l’avènement du digital comme les autres entreprises bien sur mais encore plus dans la mesure où ces clubs de football, ne l’oublions pas, sont des petites PME mais à très forte notoriété. 90% des clubs sont des petites entreprises, citons par exemple Saint-Etienne avec un budget de 70 millions d’euros…et pour autant elles doivent se comporter comme de grosses multinationales qui elles-mêmes sont déjà bien souvent sous staffées par rapport aux attentes des consommateurs en terme de digital.

Avant le match, après le match, le supporter veut vivre au quotidien des joueurs, de l’entraineur, du club et ses composantes. Et le digital permet cette proximité, le spectacle sportif s’en trouve enrichi. Le club peut ainsi agir voir inter-agir. Le consommateur va d’ailleurs lui-même devenir un média, un ambassadeur du club en relayant des informations via les réseaux sociaux que sont Facebook, Instagram, Twitter et autres. C’est donc très important. Mais j’insiste vraiment en disant que les clubs sont réellement sous-staffés en matière digitale.

Il faut savoir jouer de ses atouts. Avoir un palmarès par exemple. Cette caractéristique aide assurément à mettre en place des innovations. Pour le PSG, L'OM, l'OL ou l'ASSE, c'est plus facile. Je pense par exemple au récent battage qui a eu lieu pour célébrer les 40 ans de la finale du 12 mai 1976 en Coupe d’Europe. Là tu peux mettre en place des choses intéressantes pour les partenaires économiques du club, les sponsors, etc. Tu peux faire vivre le club à travers cet évènement et d’autres d’où la création d’un musée par exemple.

Un musée au TFC c’est plus compliqué, qu’est-ce que tu vas mettre dedans ? Et pour autant,  justement c’est un club qui a trouvé un positionnement original à défaut de grandes stars, de grands joueurs donc du coup le TFC s’est opportunément tourné vers le digital en devenant quelque part les agitateurs de la Ligue 1.A Toulouse, ils sont très, très forts en digital.

L’Olympique Lyonnais c’est pas mal aussi. En investissant dans l’invisible, ils ont fait très fort, parce que l’OL voit loin et il faut voir loin. A Lyon, le marketing n’a pour une fois pas été oublié et ils ont bien fait de staffer leurs équipes alors peut-être au détriment du sportif bien que l’émergence de jeunes pousses a facilité la transition. C’est un Stéphanois qui te parle alors cela me fait mal mais bravo à eux !

Le bon équilibre, le « good balance » entre marketing et sportif est essentiel pour réussir. En cela, l’A.S. Saint-Etienne est exemplaire. Son directeur marketing me confiait que son job à lui était de générer chaque année 6 millions d’euros supplémentaire afin de justement les mettre au service du sportif pour en profiter à son tour. D’où des innovations marketing en tout genre comme un musée et autres activations de « money can't buy » qui vont doper à leur tour l’ensemble.

Aujourd’hui un club peut piloter des campagnes via le digital. Comme l’avait fait par exemple l’As Saint-Etienne qui avait fait gagner avec Orange une nuit sur sa pelouse à l’un de ses fans avec des joueurs qui venaient apporter des croissants par exemple. C’était une belle initiative car tous s’y retrouvent : fans, club, sponsors."

Mensuel de référence sur la communication, le marketing et les médias, CB News a annoncé hier soir la nomination de Jérémy Minucelli au poste de sponsorship manager d'ASSE Promotion, entité du groupe Lagardère Sports et régie commerciale des Verts. Basée à Saint-Etienne, la structure de 10 personnes est dirigée par Nicolas Jacq et développe également les produits d'hospitalité et l'ensemble des produits BtoB des Verts.

Jérémy Minucelli était auparavant commercial sales manager pour le compte de l'Olympique de Marseille. Au sein de Lagardère Sport, en Italie, il a également collaboré au sein de trois clubs de football différents : la Fiorentina en tant que sales executive, la Sampdoria en tant que team leader et la Juventus de Turin en tant que director market and sales operations.

Co-entraîneur des U17 nationaux avec Lionel Vaillant, Gilles Rodriguez évoque dans Le Progrès du jour la finale que jouera son équipe samedi à 16h00 contre le QSG.

"Les points forts des Parisiens résident dans la qualité de leurs différentes individualités, mais c’est aussi un point faible sur le plan collectif. L’objectif est de les faire douter le plus longtemps possible. Lorsque l’on joue de manière individuelle et que l’on encaisse un but rapidement, c’est compliqué de le remonter. Ce sont de très bons joueurs, rapides et puissants, nous allons chercher à bien défendre ensemble dans un premier temps avant d’exploiter nos opportunités. Nous allons peaufiner quelques derniers points lors des séances vidéos, mais aussi travailler la gestion de la possession de balle, qui est à la fois une question de technique et de confiance."

Privé de Rayan Souici (suspendu), Nathan Dekoké et Erin Pinheiro (blessé), Bernard David évoque dans la dernière édition du Progrès le match vital que jouera la réserve samedi soir à Cournon, deux heures après la finale des U17 nationaux à Saint-Flour.

"C’est une journée auvergnate très importante et excitante. Ce match pour le maintien en CFA2, c’est une finale, pour eux comme pour nous. Un match de coupe où il faudra avoir l’esprit adéquat. J’avais imaginé une douzaine de scénarios. On voulait s’épargner celui-là. Le week-end dernier, on a pris un coup de bambou mais on va faire face. On jouera contre une équipe mature mais on imagine pas une descente en Honneur. On a bien travaillé cette semaine."

Aux Auvergnats de faire honneur à leur légendaire générosité pour nous offrir le maintien au stade Joseph et Michel Gardet.

Vous avez raté l'intervention de Galette ce soir à Luis Attaque ? On vous l'a retranscrite !

"Je reste à Saint-Etienne, oui, mais il n'y avait pas de doute sur ce qui allait se passer après le championnat. Il y a eu simplement certes un papier qui est sorti sûrement au mauvais moment et fait dans des conditions, dans une période où le moral n'était pas au beau fixe par rapport à une saison longue et éprouvante. Après une semaine de repos, après des discussions et des échanges avec Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, chacun a pu s'exprimer sur la saison passée, la saison longue, qui a mal fini, avec seulement un point sur les trois derniers matches. On est en course pour aller chercher une quatrième place à un certain moment. Les choses se sont mal finies, et peut-être qu'à ce moment-là, il y a eu un peu de spleen quelque part.

Il a fallu un peu aplanir tout ça et repartir avec une grande détermination et une grande envie pour faire encore une saison avec beaucoup, beaucoup de matches. Je n'aime pas trop le terme de garanties mais je souhaitais modifier, améliorer, amener de l'expérience et du vécu dans mon staff technique. J'en avais fait part à mes dirigeants, mes dirigeants m'ont suivi. Il faut qu'on améliore notre fonctionnement pour progresser encore. Chaque année, les saisons sont longues, sont difficiles. On nous demande d'être en haut du tableau. Cette année, avec une saison très longue, beaucoup de matches joués, on arrive à être européen, même si ce n'est que la sixième place.

Mais bien évidemment il faudra qu'on améliore notre jeu. Et pour améliorer notre jeu, il faudra sûrement mieux travailler et sûrement modifier notre effectif. En ce qui me concerne, je n'ai reçu aucune offre. Comme je l'ai dit à mes dirigeants, des clubs ont voulu échanger avec moi avant la fin du championnat, mais je m'y suis interdit. Un, par respect du contrat que j'ai avec le club et les dirigeants. Et deux parce que j'étais aussi dans la saison. A partir de ce moment-là, aucun club n'est venu derrière.

Cela fait quatre ans d'affilée qu'on arrive à se qualifier en Coupe d'Europe. On a ramené un trophée. C'est le travail d'un collectif, et surtout le travail d'un groupe de joueurs exceptionnel. Je pense qu'on arrive au bout du bout de cette aventure-là de cinq ou six ans. Pour que les choses continuent à s'améliorer, à mes yeux il y avait deux options : soit le club devait changer d'entraîneur, soit, si je devais rester, il fallait que je modifie de manière importante et passer à autre chose, amener de la fraîcheur pour que mon discours puisse continuer à passer, pour que j'ai du sang nouveau, des têtes nouvelles. On est dans cette réflexion-là avec la direction.

Bien évidemment, à un certain moment, le discours peut se diluer, on peut être moins écouté. Quand ça fait cinq, six ou sept ans qu'on travaille avec les mêmes personnes, on n'a plus le même regard, on n'y voit peut-être après plus que des défauts, on ne voit plus les qualités. A un certain moment, il en va de l'avenir de l'ASSE de modifier et changer les hommes en cherchant à amener de la fraîcheur, mais toujours avoir une ligne de conduite sur ce que l'on fait depuis sept ans.

En quantité, il va y avoir je pense cinq ou six départs de joueurs pour cinq ou six arrivées. C'est assez conséquent. René Lobello va m'amener un vécu des saisons chargées. René a eu l'habitude de vivre des aventures européennes, que ce soit du côté de Sochaux ou de Bordeaux avec Francis Gillot, avec qui j'étais au téléphone toute à l'heure. Il a aussi beaucoup travaillé à l'étranger, il a une culture du football et une maîtrise de la fonction. C'est ce dont j'avais besoin pour enchaîner des semaines à trois matches.

Avec 55 matches, on a la tête dans le guidon. J'avais besoin d'un adjoint expérimenté. Ça se fait au détriment de Laurent Battles qui est venu me rejoindre sur la base d'un accord d'une année. Il est encore sous contrat, je souhaite qu'il reste au club. Mais j'ai senti le besoin d'avoir un autre staff pour être au contact de nos joueurs et supporter cette charge émotionnelle d'une saison très chargée quelqu'un qui  a l'habitude de ces expériences-là.

La saison a  été très éprouvante. Elle a été sur un plan humain riche en émotions, et là je souris. C'est une saison, où on est sous pression. On attend beaucoup de nous. A un certain moment, les choses  n'allaient pas trop bien. D'un coup, ça s'est mis à mieux tourner. On a même cru qu'on allait pouvoir arriver à faire quelque chose de magnifique, et finalement ça s'est dilué à trois journées de la fin. On a eu de la fatigue, des absences. On était moins bien aussi dans le jeu.

Des remarques ont été faites me concernant, je les ai acceptées avec beaucoup de respect et d'humilité parce que c'était la réalité des choses. Il n'en reste pas moins qu'on a des circonstances atténuantes. On a très peu joué avec notre animation offensive puisque beaucoup de joueurs ont été blessés, les uns après les autres, et que je n'ai jamais eus à ma disposition. J'en suis aussi l'un des responsables. On a eu rarement notre onze type sur le terrain.

Notre animation offensive a bien évidemment été un gros point faible. Mais malheureusement, Robert a été blessé toute la saison. Romain, le seul match plein qu'il ait fait, c'était 70 minutes contre Nantes au mois de janvier. Derrière, il a été très contrarié par des blessures. Tannane, en qui je fondais beaucoup d'espoir, a été deux fois plâtré en plus du décès de son papa. On a eu aussi ce genre de problème à gérer. Mais l'animation offensive est un axe de travail important que j'ai. J'ai une réflexion importante sur la manière dont on va se réorganiser. J'en ai fait part encore hier à ma direction puisque nous étions en réunion pendant 48 heures pour faire en sorte d'avoir je l'espère un jeu plus offensif et plus agréable à voir pour nos supporters."

L'ASSE sera hélas privée de trois joueurs cadres pour la finale du championnat de France U17 contre le QSG : le milieu relayeur Adrien Fleury, blessé, le milieu offensif capverdien Kenny Rocha-Santos, suspendu, et Lamine Ghezali, retenu pour le match crucial que jouera la réserve à Cournon pour se maintenir en CFA2. 

Pour rappel, la finale sera à suivre ce samedi à 16h00 en direct sur la chaîne dailymotion de la FFF. Mais venez nombreux encourager les Verts au stade René Jarlier de Saint-Flour !

Fils de qui vous savez, le potonaute Galette89 a été promu hier co-entraîneur de l'équipe fanion de l'US Lège Cap-Ferret, club partenaire de l'ASSE évoluant en CFA2. Félicitations Jordan !

Fabien Boudarène, qui a côtoyé René Lobello chez les Lionceaux il y a quinze ans, nous parle du nouvel adjoint de Galette.

"J'ai côtoyé René à Sochaux après avoir quitté l'ASSE, la saison 2001-2002, quand il était l'adjoint de Jean Fernandez. Je pense que c'est une très bonne pioche pour Sainté, pour moi sa complémentarité avec Galtier sera bénéfique. René Lobello, c'est un mec qui travaille énormément. Il a le souci du détail et aime la perfection. C'est aussi quelqu'un de très proche de ses joueurs. C'est un mec super agréable. Pour moi il est juste extraordinaire. C'est un personnage ! Il est passionné. Franchement, ça ne m'étonne pas qu'il arrive à Saint-Etienne car il le mérite. C'est ce qui pouvait se faire de mieux à Sainté. René est un mec ouvert, c'est un gars du sud. Il sera à l'écoute de Christophe Galtier, je pense qu'il lui soumettra aussi ses analyses. Il est très à l'écoute des joueurs, il arrive à déceler tout de suite si un gars est bien, pas bien, en forme ou pas. Il n'a pas l'ambition de devenir numéro un, il va se mettre pleinement au service du club. Il va se plier en 19 pour Saint-Etienne. Je me permets d'utiliser cette expression qui n'existe pas ! (rires) Et ça c'est génial !

René est toujours là pour l'équipe, pour le groupe. Cette notion de groupe est très importante à ses yeux. Ça colle parfaitement avec ce que représente Saint-Etienne. Les mecs vont être ravis d'avoir un mec comme ça à leurs côtés. René a beaucoup de valeurs humaines, que ce soit en tant qu'homme ou en tant qu'entraîneur adjoint.  Je l'ai connu une saison seule saison à Sochaux mais on est resté ensuite en contacts. On s'est souvent téléphoné, on s'est revu plein de fois à Sochaux, on a plein d'amis et de choses en commun. On a régulièrement échangé pendant cinq ou six ans. Même quand j'étais en Bulgarie il m'a appelé, moi je lui ai demandé des conseils. René, ça a toujours été quelqu'un sur lequel on peut compter nuit et jour. Des anecdotes sur René ? J'en ai plein mais je ne peux pas les dire à Poteaux Carrés, sinon ça va encore être repris un partout sur les sites et dans les journaux! (rires) A l'époque où on était à Sochaux on aurait pu en parler mais maintenant qu'il rentre dans un grand club on ne peut pas parler de ça ! (rires)"

Bonne ou mauvaise ? Les avis divergent sur notre saison de Ligue 1. Profitons de la trêve pour partager quelques chiffres qui alimenteront encore le débat.

Au rayon « stat qui pleure », l’incapacité (maladresse ? manque de talent ?) de nos joueurs à cadrer leurs frappes fut patente cette saison.

Ainsi, si Sainté est la 6ème équipe de Ligue 1 au nombre de tirs par match (11,9 en moyenne), elle n’est que la 15ème en nombre de tirs cadrés (3,7) soit un faible pourcentage de 31,5% de tirs exécutés qui étaient cadrés. Seuls Nantes (30,9%) et le Gazélec (29,2%) ont un pourcentage moins élevé que le nôtre.

Ce qui ressort collectivement se décline aussi individuellement puisqu’aucun ne nos joueurs ne figure dans les 10 premiers au nombre ou au pourcentage de tirs cadrés cette saison. Roux (17ème avec 25 tirs cadrés) et Monnet Paquet (20 tirs cadrés) sont nos meilleurs représentants, très loin du lauréat du classement, Ibrahimovic (84) et de son dauphin (Delort, 60).

Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue le 19 mai aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Quatorzième extrait.

"J'ai vécu une période faste avec les Verts l'été 2010. C'était génial de pouvoir cumuler mon bonheur d'entrer dans le costume d'un international et celui d'enchaîner les succès sous les couleurs de l'ASSE. La méthode Galtier portait ses fruits et moi je me sentais pousser des ailes. Gonflé à bloc, j'étais prêt à renverser des montagnes ! J'avais de l'énergie à revendre, c'était jouissif ! Franchement, lors de cette période où tout me réussissait, j'ai ressenti une forme d'extase qui a rejailli autant sur ma vie pro que dans le domaine privé.

Tombeur de Toulouse puis de Montpellier, Sainté s'est hissé en tête du championnat dès la 6^e journée. Un fauteuil de leader sur lequel le club du Forez ne s'était pas assis depuis 28 ans ! Enfin, on s'éclatait à nouveau sur le terrain, et tout Saint-Etienne vibrait derrière nous. La journée suivante, le 100^e derby de l'histoire entre l'OL et l'ASSE est entré dans la légende pour les Stéphanois. Alors que les Verts attendaient un succès contre Lyon depuis 16 ans, nous sommes allés l'emporter 1-0 à Gerland grâce à un coup franc magistral de Dimitri.

Dimitri est devenu le symbole du renouveau des Verts. Et un nouveau Bleu, puisqu'il a lui aussi découvert la sélection à cette époque. C'est drôle parce que, ce derby-là, le seul que j'ai remporté en quatre ans à Sainté, on ne méritait vraiment pas de le gagner. Mais au coup de sifflet final, qu'est-ce qu'on s'en foutait ! La série noire s'arrêtait nette. On pouvait quitter Gerland la tête haute. De retour au centre d'entraînement de l'Etrat, bien après minuit, des milliers de supporters nous attendaient. Et cette fois, ce n'était pas pour nous rentrer dedans… Franchement, c'était magique !

Ensuite, on a reçu l'OM juste avant la trêve internationale. Quelle ambiance dans le Chaudron ! Nous avons tout fait pour continuer sur notre lancée après quatre succès d'affilée en Ligue 1. Alors que nous avons dominé Marseille, nous avons dû nous contenter du nul. J'ai offert le but de l'égalisation à Laurent Batlles sur un bon centre. Même si nous n'avons pas été hyperréalistes offensivement et que la première place du classement nous a échappé, notre public s'est montré très fier de nous.

Puis, sans savoir pourquoi, nous avons connu un trou d'air, en ne remportant aucune victoire lors des huit journées suivantes, retombant à a la sixième place à la mi-championnat. En fait, nous étions partis en surrégime. Il nous fallait reprendre notre souffle, tout simplement. L'objectif du club étant de finir la saison parmi les dix premiers, nous n'étions pas inquiets. Nous avions fini de manger notre pain noir et le plaisir était de retour, à l'entraînement comme en match.

Un peu de sérénité après deux ans sous tension, ça faisait sacrément du bien. Au quotidien, la notion de groupe retrouvait tout son sens. Même si nous ne faisions pas toujours de mise au vert, nous mangions tous ensemble la veille des matches, à la demande du coach. Christophe Galtier avait instauré plein de nouvelles petites choses, qui nous ont permis de tisser davantage de liens et d'améliorer l'ensemble du collectif.

Par ailleurs, pour améliorer nos performances, Thierry Cotte a introduit un suivi statistique individualisé. Grâce à un GPS que nous portions désormais régulièrement, nous avions des comptes rendus détaillés et particulièrement instructifs. Ainsi, nous savions exactement ce sur quoi nous devions travailler pour nous rapprocher de la condition physique optimale. Tout était en place pour relancer l'équipe et nous surfions sur cette nouvelle dynamique."

Battue 3-0 la semaine dernière contre le Portugal, la Norvège a dominé hier soir l'Islande 3-2 dans le cadre des matchs de préparation à l'Euro 2016. A noter que notre brindille norvégienne, Ole Selnaes a joué l'intégralité de la rencontre. Son compère stéphanois, Alex Soderlund, n'était pas présent pour ce match.

La Pravda du jour évoque le mercato stéphanois. Extraits.

"Assou-Ekotto pourrait être prolongé. Pogba et Malcuit sont donnés restants, mais le second veut s'en aller. Quant à Bayal, il bénéficie d'un bon de sortie estimé entre 500 000 et 1M€. L'ASSE a avancé sur deux dossiers pour le remplacer.

Pisté par l'ASSE, Sankharé, qui possède un bon de sortie à un an de la fin de son contrat avec Guingamp, serait tombé d'accord avec Lille. Au milieu, Cohade aurait des touches avec Strasbourg et Metz, Clément et Corgnet sont également annoncés partants.

Après réflexion, l'ASSE ne devrait pas lever l'option d'achat d'Eysseric. Bahebeck retourne au PSG après son prêt raté. Mollo et Saint-Louis reprendront l'entraînement le 23 juin pour mieux repartir. Il pourrait en aller de même de Jonathan Bamba, qui refuse de prolonger à un an de la fin de son contrat.

Galtier veut cibler son recrutement sur quatre postes : un défenseur central, un latéral gauche, un milieu offensif capable de jouer box to box et un ou deux excentrés. Les profils recherchés ? Des francophones qui ne seraient pas concernés par la Coupe d'Afrique des Nations qui se déroulera l'hiver prochain au Gabon."

A la demande de Galette et avec la bénédiction de Roro selon la Pravda du jour, Eric Blondel (51 ans) devrait se rapprocher du terrain dans un rôle proche d'un coordinateur sportif mais sous une dénomination qui reste à préciser, puisque que le titre est déjà celui de Dominique Rocheteau. Ancien champion du monde de kick-boxing et ex-entraîneur adjoint de Luis Fernandez au PSG, le natif de Boulogne-Billancourt était jusque-là secrétaire particulier de Nanard et membre du conseil de surveillance du club.

Sociologue à l’Ecole Centrale de Lyon et coauteur d'un "Livre vert du supporteurisme", Nicolas Hourcade s'interroge dans La Voix du Nord sur la préparation à l'Euro des forces de l'ordre. Extraits.

"Depuis l’Euro 2004 au Portugal, une méthode de gestion policière des supporters s’est imposée en Europe. Elle se résume par l’idée du "Low Profile" : pour être efficace, la police doit se montrer la plus discrète possible. Or, autour des matches de football en France, les forces de l’ordre sont plus dans une attitude de visibilité, d’encadrement étroit des supporters. Elles n’ont pas l’habitude d’être dans le mode "Low Profile" qui va être attendu d’elles pendant l’Euro. Et puis, la politique française de ces derniers mois a été d’interdire de nombreux déplacements de supporters. Cela ne rend pas service aux policiers. En interdisant les déplacements de fans dès qu’un risque était annoncé, on n’a pas permis aux policiers de s’entraîner et de se forger des routines de travail. 

La mission de la police sera ardue. Il aurait été judicieux de plus l’entraîner en conditions réelles. Le meilleur exemple, à mes yeux, demeure l’interdiction de déplacement prononcée contre les supporters de Bâle à Saint-Etienne alors que les Stéphanois ont pu, eux, aller en Suisse. Saint-Etienne est une ville qui accueillera l’Euro, les fans suisses vont venir en France et une partie des supporters bâlois se revendique de la mouvance hooligan. Il est dommage de ne pas avoir saisi cette opportunité pour placer les policiers stéphanois en situation. Interdire les déplacements de supporters peut parfois être justifié. Mais comme c’est devenu une mesure récurrente, ça n’a pas donné l’occasion à la police d’appréhender les situations qu’elle rencontrera lors de l’Euro."

Sans club depuis son limogeage du Red Star en octobre 2013, Laurent Fournier va s'engager avec l'US Créteil Lusitanos (National) selon Le Parisien. Il succèdera à Laurent Roussey sur le banc des Béliers, qu'il avait déjà coachés lors de la saison 2009-2010.

Alain Bénédet, qui nous avait vanté les mérites de Benoît Trémoulinas et Landry Nguemo, a botté en touche au moment de nous présenter le nouvel adjoint de Galette René Lobello, qu'il a côtoyé ces 8 dernières années dans le staff de Francis Gillot à Sochaux, Bordeaux puis Shanghai.

"Il m'a fait des entourloupes lorsque nous étions en Chine. Je ne répondrai donc à aucune question le concernant. Cela ne veut pas dire qu'il n'a pas de qualités, mais vu ce qu'il m'a fait, je ne tiens pas trop à le mettre en avant, désolé" s'est excusé l'ancien attaquant des Verts.

Bonne ou mauvaise ? Les avis divergent sur notre saison de Ligue 1. Profitons de la trêve pour partager quelques chiffres qui alimenteront encore le débat.

Au rayon « stat qui rit », les Verts ont renouvelé avec une habitude ancestrale, l’enchainement comme qui rigole de 5 victoires de suite. Et plutôt deux fois qu’une : entre la 3e et la 7e journée d’abord puis entre la 31ème et la 35ème journée.

Un exploit que les Verts n’avaient plus accompli depuis la saison 1981/82. Un exploit d’autant plus étonnant qu’avec 17 victoires cette saison, Sainté était en retrait par rapport à 2014 (20 victoires) et 2015 (19 victoires).

Pierre-Emerick Aubameyang vient d'être élu - mais est-ce surprenant ? - joueur de la saison en Bundesliga. Auteur de 39 buts et 12 passes décisives en 49 matches disputés toutes compétitions confondues, l'ancien chouchou du Chaudron a fait péter les compteurs autant que les défenses adverses.

Le site officiel confirme en grande partie les annonces de la Pravda du jour : Lolo Batlles quitte le staff technique de Christophe Galtier, enrichi par l'arrivée de René Lobello.

Entraîneur depuis 20 ans, Lobello a enchaîné quelques expériences de n°1 à l'étranger (Etoile sportive du Sahel, Neuchâtel Xamax, USM Alger) mais surtout d'adjoint de Jean Fernandez, de Gernot Rohr et enfin de Francis Gillot, dans des contextes très variés (Sochaux, Bordeaux, la Suisse et la Chine).

Quant à Oleksiak, il semble confirmé dans ses fonctions, malgré les affirmations de la Pravda.

Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue le 19 mai aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Treizième extrait.

"Ayant prolongé mon contrat avec Saint-Etienne en octobre 2009, il était évident pour moi que j'allais défendre les couleurs des Verts lors de la saison 2010-2011. J'ai donc passé des vacances tranquilles en famille, j'avais tellement besoin de me ressourcer après une nouvelle année chaotique à Sainté… De retour à L'Etrat début juillet, j'ai appris avec mes coéquipiers que Christophe Galtier était confirmé au poste d'entraîneur.  Pour nous tous, c'était une bonne nouvelle. Après avoir stabilisé l'équipe à partir de janvier 2010, il était clairement l'homme de la situation.

Cela s'est confirmé durant l'été, puisque la préparation s'est parfaitement déroulée, dans un très bon état d'esprit. Après avoir terriblement manqué au groupe durant des périodes difficiles, Loïc était à nouveau sur pied et récupérait logiquement son brassard de capitaine. Par ailleurs, le club avait cette fois-ci opéré un recrutement judicieux. Conscients de la nécessité d'apporter de l'expérience au groupe, la direction et le coach avaient misé sur des valeurs sures de la L1 avec Laurent Batlles, Sylvain Marchal, Albin Ebondo et Carlos Bocanegra.

Nous avons tout de suite ressenti les bienfaits de cette stratégie, avec un effectif mieux équilibré et bien plus serein. Celui qui a eu le plus d'impact, c'est indéniablement Laurent Batlles. A 35 ans, fort de son expérience à  Toulouse, Bordeaux, Rennes, Bastia ou encore Marseille, il connaissait par cœur le championnat et s'est très vite imposé comme l'un des principaux leaders de l'équipe. Aussi réfléchi sur le terrain que dans la vie, il savait comment motiver les troupes et créer de la solidarité. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'il a intégré le staff des Verts depuis sa retraite sportive.

Au registre des départs, après celui de Bafé un an plus tôt, j'ai vu mes deux autres grands potes quitter le club : Mouhamadou est parti à Séville et Yohan a rejoint Cesena. Pour dire la vérité, ça m'a fait mal au cœur de les voir partir, car nous avions partagé énormément de choses. Je me suis ainsi aussi retrouvé un peu plus seul, même si je m'entendais bien avec tout le monde. Il y avait toujours Baky et Gelson, avec lesquels j'avais bien sympathisé durant la saison précédente.

Alors que notre premier match de la saison allait se dérouler au Parc face au PSG, un évènement extraordinaire est venu bouleverser ma vie de footballeur. Laurent Blanc, qui venait tout juste de prendre la succession de Raymond Domenech, m'a retenu dans sa première liste de 22 joueurs. A la lutte avec Sainté depuis deux ans pour ne pas descendre en L2, il me semblait évident que le nouveau sélectionneur ne me convoquerait pas. Mais la destinée a voulu que les choses se passent autrement.

Ce jeudi 5 août 2010, mon rêve devenait réalité. Surpris, je n'osais pas y croire. Après avoir vérifié l'information sur le Net, j'ai fini par réaliser ce qui venait de se passer. Moi, le petit Blaise de Saint-Etienne, j'étais appelé à rejoindre la grande équipe de France. A 23 ans, j'atteignais le Graal. J'ai crié comme un fou ! Puis on s'est mis à sauter dans tous les sens avec ma femme Isabelle. J'étais en transe, incapable de maitriser mes émotions. Un moment unique, d'une rare intensité."

La Ligue qu'on adule a dévoilé ce matin le calendrier de la saison. Les Verts débuteront la saison à Bordeaux le week-end du 13 août et la conclueront également par un déplacement à Nancy le 20 mai 2017.

Très attendues, les dates des derbys seront le dimanche 2 octobre (en banlieue) et le 4 ou 5 février (à GG). À noter que les Verts se déplaceront chez le champion parisien lors de la 4ème journée, après une trêve internationale. On remarque aussi une piégeuse série en novembre-décembre (en pleine période de Coupe d'Europe, espérons-le) : Nice (D), Angers (E), OM (D - un mercredi), Rennes (E). Et une copieuse fin de saison : Monaco (E - J31), Nantes (D), OM (E), Rennes (D), Guingamp (E), Bordeaux (D), Paris (D), Nancy (E).

Le calendrier complet (en italiques, les matchs en semaine) :

J1 - 13/08/16 : Bordeaux - ASSE

J2 - 20/08/16 : ASSE - Montpellier

J3 - 27/08/16 : ASSE - Toulouse

J4 - 10/09/16 : PSG - ASSE

J5 - 17/09/16 : ASSE - Bastia

J6 - 21/09/16 : Nantes - ASSE

J7 - 24/09/16 : ASSE - Lille

J8 - 01/10/16 : Vilains - ASSE

J9 - 15/10/16 : ASSE - Dijon

J10 - 22/10/16 : Caen - ASSE

J11 - 29/10/16 : ASSE - Monaco

J12 - 05/11/16 : Metz - ASSE

J13 - 19/11/16 : ASSE - Nice

J14 - 26/11/16 : Angers - ASSE

J15 - 30/11/16 : ASSE - OM

J16 - 03/12/16 : Rennes - ASSE

J17 - 10/12/16 : ASSE - Guingamp

J18 - 17/12/16 : Lorient - ASSE

J19 - 21/12/16 : ASSE - Nancy

J20 - 14/01/17 : Lille - ASSE

J21 - 21/01/17 : ASSE - Angers

J22 - 28/01/17 : Toulouse - ASSE

J23 - 04/02/17 : ASSE - Vilains

J24 - 08/02/17 : Nice - ASSE

J25 - 11/02/17 : ASSE - Lorient

J26 - 18/02/17 : Montpellier - ASSE

J27 - 25/02/17 : ASSE - Caen

J28 - 04/03/17 : Bastia - ASSE

J29 - 11/03/17 : ASSE - Metz

J30 - 18/03/17 : Dijon - ASSE

J31 - 02/04/17 : Monaco - ASSE

J32 - 08/04/17 : ASSE - Nantes

J33 - 15/04/17 : OM - ASSE

J34 - 22/04/17 : ASSE - Rennes

J35 - 29/04/17 : Guingamp - ASSE

J36 - 06/05/17 : ASSE - Bordeaux

J37 - 13/05/17 : ASSE - PSG

J38 - 20/05/17 : Nancy - ASSE

Alors que le calendrier de la prochaine saison de L1 sera dévoilé ce matin, la Pravda nous apprend que la première manche du derby aura lieu lors de la 8e journée le dimanche 2 octobre à Geoffroy-Guichard.

Selon la Pravda du jour, Laurent Batlles a rendez-vous ce matin avec Dominique Rocheteau et David Wantier, pour se voir signifier la fin de s mission de second adjoint de Christophe Galtier, débutée il y a un an. Comme il est sous contrat jusqu'en 2017, Lolo devrait être réaffecté à la formation. Thierry Oleksiak, l'adjoint numéro un, devrait lui aussi quitter son poste. Après avoir essuyé le refus d'Eric Blahic (resté fidèle à Jocelyn Gourvennec), Galette penserait à s'entourer de René Lobello (53 ans), qui a secondé de Francis Gillot ces huit dernières années. L'entraîneur des Verts souhaite aussi la nomination d'un manager sportif. Une solution interne aurait été trouvée mais pas encore acceptée par tous d'après le quotidien sportif.

Nés en 2004, et évoluant depuis l'âge de 6 ans à Firminy (club partenaire dont le président d'honneur est Roro), les frères jumeaux Chris et Alpha NGongar vont rejoindre le centre de formation de l'ASSE en septembre prochain.

"Ce sont deux garçons réceptifs, relativement discrets et travailleurs" souligne leur éducateur Cyril Chaupitre dans la dernière édition du Progrès. "Ils possèdent de grosses qualités physiques, et sont complémentaires en défense même si Alpha est un peu plus porté vers l’offensive. Chris lui est un véritable leader d’équipe."

Enfin presque... Jean-Philippe Séchet, natif de la Tronche (Isère) sera l'an prochain l'entraîneur de l'US Montélimar (DH). Celui qui avait commencé sa carrière à Grenoble, et qui avait par la suite joué pour Gueugnon, Nancy, Metz, PSG, fut Vert durant la saison 1995-1996.

Il avait entraîné Raon-l'Etape (on se souvient de son épopée en Coupe de France) dont il fut évincé en mars 2015 après une défaite contre la réserve de l'ASSE.

La Fédération Française de Football a annoncé que la finale du championnat de France U17 qui opposera l'ASSE au QSG à Saint-Flour (Cantal) sera diffusée en direct sur la chaîne dailymotion FFF TV Foot Amateur samedi dès 15h45 (coup d'envoi à 16h00).

Que cela n'empêche pas les supporters des Verts de venir en nombre au stade René Jarlier ! Présents contre Villefranche-sur-Saône, Nantes et Rennes, les ultras stéphanois ont prévu de faire le déplacement pour encourager à nouveau les protégés de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant.

Alors qu'il avait été présélectionné pour l'Euro, Mevlut Erding ne fait pas partie des 23 Turcs retenus pour la compétition qui verra sa sélection affronter dans le groupe D l'Espagne, la Croatie et la République tchèque. Flop à Hanovre (0 but en 13 matches), l'ancien attaquant stéphanois a claqué 4 pions en 16 rencontres disputées sous les couleurs guingampaises. A moins que le réserviste Kévin Mirallas soit rappelé au dernier moment par Marc Wilmots, Gelson Fernandes sera donc le seul joueur étranger passé par Sainté à jouer cet Euro 2016.