

Faute d'avoir fourni l'extrait de casier judiciaire B3 requis pour siéger à la LFP, Nasser Al-Khelaïfi risque d'être éjecté le 5 octobre prochain du conseil d'administration de la Ligue qu'on adule. Proche du président du QSG, Nanard ne cache pas son embarras dans la Pravda du jour.
"J'estime que le PSG a sa place au conseil d'administration de la Ligue. Après, il y a un problème purement juridique. On verra ce que disent les juristes. Il faut aussi être prudent car il peut y avoir des recours contre l'élection qui pourraient prendre six mois à se dénouer. Et ensuite, des décisions importantes prises par le conseil d'administration pourraient être invalidées. Cette situation est embêtante."
En conférence de presse, François Ciccolini a montré hier qu'il n'avait toujours pas digéré la défaite de son équipe à Sainté.
"L’arbitrage a été bon contre Nancy, il n’y a rien à dire. Mais quand vous mettez un jeune arbitre pour Sainté-Bastia, c’est difficile. Après, à Saint-Étienne, c’est toujours difficile pour nous. C’est peut-être une coïncidence..."
Bizarrement, le coach corse semble avoir oublié le but égalisateur de Modesto en 2013, entâché d'un hors jeu flagrant !
Agacé par le topic du potonaute Ruffier42, Galette a fait parler la Jackie Quartz qui sommeille en lui hier lors d'une conférence de presse relayée aujourd'hui par Le Progrès. Extraits.
"Je vais faire une mise au point. Ce n’est pas le docteur ou les kinés qui blessent les joueurs. S’il y a un responsable, c’est moi qui fais les choix. On joue tous les trois jours, il est normal qu’il y ait plus de blessures. Pogba et Perrin avaient 95 % de temps de jeu, Lemoine plus de 85 %. Pour Nantes, j’ai arbitré entre Loïc et Kevin Malcuit mais en l’absence de Selnaes, je n’ai pas voulu enlever un joueur de plus dans la colonne vertébrale de l’équipe. Je lis ce qui est dit sur internet, mais ça fait 8 ans que je travaille avec Tarak et Thierry. J’ai une confiance aveugle dans leurs compétences.
Les joueurs connaissent le risque. Si un joueur ne veut pas être blessé, il ne faut pas qu’il joue. J'aurais souhaité que Kevin Malcuit s’échauffe plus longtemps, oui, mais il y avait deux joueurs de moins sur le terrain à ce moment. Bien sûr, on ne peut pas rester insensible à ce qui s’est passé. Si on se dit que c’est la faute à pas de chance, on va dans le mur et on est incompétent. Par contre, j’ai apprécié les propos de Robert Duverne qui a dit que quand on gagne à la 94e minute, qu’on égalise en fin de match, c’est aussi le résultat de la qualité du travail athlétique qui est fait."
En match d'ouverture de la 5e journée, Aubame a marqué son 5e but de la saison en Bundesliga ce soir contre Fribourg. Vainqueur 3-1, le Borussia rejoint provisoirement le Bayern en tête du championnat.
"J'ai fait mon premier reportage avec Nolan Roux à Lille et son papa vers Compiègne. C'était une sorte de test pour me permettre d’en refaire derrière. C'était pas mal" se rappelle Margot Dumont sur le site Au Premier Poteau. "L’interview que j'ai le plus aimée faire ? J’aime bien interviewer le coach des Verts Christophe Galtier. Il est super sympa, il aime chambrer, et est très intéressant dans ses analyses." Pour rappel, la journaliste de beIN Sport avait déjà complimenté Galette en janvier dernier.
La ligue qu'on adule vient de dévoiler sur son comtpe twitter une stat concernant notre gardien. Avec 12 matchs sans prendre de but, Stéphane Ruffier est le gardien ayant réussi le plus de clean-sheets en 2016 en Ligue 1. Il est devant Enyeama (11), Cardinale (10) et Trapp (10).
Cette saison 2016/2017, Stéphane Ruffier est déjà à 6 clean-sheets, 3 en Ligue 1 (Toulouse, Bastia et Nantes) et 3 en Europa League (AEK 2 fois et face au Beitar).
C'était ce matin la conférence de presse d'avant la réception des caniches, dimanche. Christophe Galtier a donné des nouvelles des blessés à la Beaujoire : Lemoine (lésion au mollet) et Pogba (ischio-jambier) rateront "plusieurs matches" ; Loïc Perrin est touché à la cuisse mais pourrait revenir contre Anderlecht. Quant à Malcuit, c'est surtout sa suspension qui a été évoquée.
Galtier a par ailleurs réaffirmé sa confiance dans son staff, écarté la piste d'un joker médical et félicité Pierre-Gabriel qui "a donné satisfaction au poste d'arrière-gauche".
L'inconcevable quadruplé de blessures à Nantes interroge, et l'on est bien en peine de l'expliquer. On remarquera cependant que depuis le début de saison, ce sont surtout les déplacements qui portent la poisse :
- Dabo se blesse en Grèce
- MBengué se blesse à Bordeaux puis à Paris
- Söderlund rentre à Bordeaux, puis disparaît à nouveau de la circulation
- Hamouma se blesse en Israël
- Polomat se blesse juste après le déplacement en Israël
- Saivet se blesse juste après Mayence
- Le quadruplé Perrin/Pogba/Lemoine/Malcuit à Nantes
Autrement dit, cette saison les Verts ne sont jamais revenus d'un déplacement sans blessé dans les bagages. Attention au derby, prochain match à l'extérieur : on sait depuis l'année dernière qu'à Gerland, un vilain peut sans coup fer(r)ir casser du stéphanois en toute impunité.
Christophe Galtier donne son avis sur l'entraîneur du QSG Unai Emery dans Le Parisien du jour.
"Il a fait un travail extraordinaire à Séville. Quand on remporte trois fois d'affilée la Ligue Europa, c'est qu'on est un très grand entraîneur. Je n'ai aucun doute sur sa capacité à mener le PSG au haut niveau. Cette saison, Paris aura plus de verticalité que la saison dernière."
"Je souhaite le retour des ultras au Parc des Princes, parce que c'est génial de jouer dans un stade plein de ferveur ! On l'a vu à Geoffroy-Guichard, au Vélodrome. Paris a une grande équipe et se doit d'avoir de grands supporters. Si tout est réuni pour que ce soit le cas, ce serait fabuleux !" déclare Blaise Matuidi dans la dernière édition du Parisien.
L'entraîneur du Bayern Carlo Ancelotti complimente Christophe Galtier dans la dernière édition de la Pravda.
"Parmi les entraîneurs en poste, quels sont ceux qui me séduisent ? Il ya Thomas Tuchel, à Dortmund, qui a réussi à faire en sorte que son équipe joue avec une très bonne intensité. Il y a beaucoup de jeunes entraîneurs très bons en Bundesliga. Celui de Schalke 04 par exemple, Markus Weinzierl. En Italie, je pense que Vincenzo Montella a de bonnes idées au Milan AC. Eusebio Di FRancesco, à Sassuolo, me plaît aussi. Tactiquement, son équipe est en place. Même s'il n'est plus tout jeune, j'apprécie aussi Maurizio Sarri à Naples, qui pratique un beau football. Et en France, mon ami de Saint-Etienne, Christophe, que devient-il ? On a gagné le prix du meilleur entraîneur, en 2013. Il est bon, lui !"
Malgré son but refusé et les blessures de plusieurs de ses coéquipiers à Nantes, Vincent Pajot positive dans Le Progrès du jour. Extraits.
"L’essentiel est d’avoir montré de vraies valeurs. Dans ce genre de situation, il faut être solidaire, c’est évident. On a joué avec des joueurs qui n’évoluaient pas forcément à leur poste, il convenait dès lors de faire montre de plus de solidarité. Ces péripéties ont permis de resserrer encore plus les liens. C’était indispensable pour obtenir un bon résultat. Lorsqu’il y a des faits contraires, on essaie de se remobiliser. Il faut continuer à développer cet état d’esprit. On a su faire front. On a bien coulissé, on est resté bien en place. On a présenté un bloc assez bas et on n’a pas été forcément en danger. On aurait pu mieux gérer certains contres mais on ne va pas cracher sur ce point. On perd des joueurs, c’est dommage. Heureusement, notre groupe est assez étoffé. On va faire sans et essayer de bien faire le travail."
"On parle de cadences infernales du fait des blessures. On va relativiser. Saint-Etienne est une ville ouvrière, mon père fait les trois huit et nous, on est footballeurs. Il y a pire non ?" déclare Bryan Dabo dans la dernière édition du Progrès.
Anderlecht a battu Louvain (D2) hier soir en Coupe de Belgique, l'international tunisien Hamdi Harbaoui (photo) ayant marqué l'unique but de la rencontre à la 52e minute. Les Mauves, qui ont joué les 25 dernières en infériorité numérique suite à l'expulsion de Leander Dendoncker, recevront Westerlo ce dimanche à 20h00 avant de défier les Verts le jeudi 29 septembre à 21h05 dans le Chaudron. Le club le plus titré de Belgique a négocié avec le Ministère de l'Intérieur la présence de 600 supporters dans le parcage de GG selon Anderlecht-online.
Mené 0-1 à Brême contre le Werder jusqu'à la 87e minute, le FSV Mainz s'est finalement imposé 2-1 chez la lanterne rouge ! Après que Yunus Malli a égalisé sur une passe de Jhon Cordoba, Pablo de Blasis (photo) a inscrit le but victorieux dans le temps additionnel grâce à une offrande du jeune Gerrit Holtmann. Mayence remonte à la 7e place, à deux petits points du podium.
L'équipe de France U17 a été tenue en échec par les Tchèques cet après-midi à Auch (Gers). Si le gardien stéphanois Nathan Crémillieux n'a pas eu de véritables arrêts à faire, il a été performant dans son jeu au pied.
En match en retard de la 3e journée du championnat azéri, Qabala s'est imposé 2-0 cet après-midi sur le terrain de Sumqayit grâce à un doublé de l'ancien attaquant cristollien Bagaliy Dabo (photo) dans les cinq dernières minutes.
Grâce à ce succès, le futur adversaire européen des Verts (le 20 octobre à GG et le 3 novembre en Azerbaïdjan) prend la tête après cinq journées avec un petit point d'avance sur Qarabag, qui avait tenu en échec l'ASSE à deux reprises il y a deux ans.
Sans club depuis que l'ETG s'est fait jeter, Romain Revelli se confie aujourd'hui dans Le Dauphiné Libéré. Extraits.
"Je ne m’y attendais pas, forcément. Quand je suis arrivé dans ce club qui descendait de L1, je ne pensais pas être au repos forcé un an plus tard. Heureusement que j’ai eu ma femme et mes enfants car c’est quelque chose de terrible. J’ai un gros manque d’autant que je n’ai pas eu le temps de m’y préparer. J’étais sûr qu’on repartirait au moins en National, je pensais qu’un arrangement serait trouvé.
Je fais tout ce que je n’avais plus fait avec ma famille depuis un an ou deux. Tu prépares mieux la rentrée scolaire avec les enfants par exemple. Je fais beaucoup de sport, je regarde les matches mais tu tournes vite en rond. En plus, tu vois tout le monde reprendre alors que toi-même tu avais repris. Ce n’est pas comme quand tu es viré en fin d’année, que tu es un peu cramé. J’étais ressourcé.
J’ai eu des propositions en mai-juin pour d’autres clubs de National mais je ne me voyais nul part ailleurs qu’à l’ETG en National. Il y avait un super cadre de travail, on allait remonter (sic). C’est dur car, au final, je me retrouve peut-être sans rien pour un an. Je ne regrette pas d’être venu à l’ETG mais, à l’avenir, il faudra que j’étudie mieux la situation du club où j’irai et avec qui je vais travailler si c’est pour un poste d’adjoint. C’est ce que je garde de cette expérience.
Dès le premier jour où je suis arrivé à l’ETG, j’ai été choqué par beaucoup de choses. J’ai rapidement dit qu’il fallait qu’on atteigne rapidement les 42 points pour assurer le maintien mais personne ne voulait me croire. Je n’étais que l’adjoint et certains me considéraient comme ça même quand je suis devenu n°1. J’étais celui qui gueulait tout le temps, même aux yeux des cadres. Il manquait aussi quelqu’un au club pour mettre des coups de serpe de temps en temps. En tout cas, j’ai pris énormément d’expérience en étant n°1 pour la première fois. Je crois en moi et je n’ai pas de regrets. J’aime trop le haut-niveau. Je sais que je vais y arriver."
Antépénultième et relégable en Premier League après cinq journées, West Ham s'est qualifié hier dans la douleur pour le prochain tour de la League Cup aux dépens d'Accrington, modeste formation évoluant en D4. Sur coup franc, Dimitri Payet a marqué l'unique but de la rencontre à la 96e minute.
Si les Verts ne sont pas rentrés bredouilles de leur déplacement à Nantes, ils le doivent avant tout à leur bravoure, mais aussi à la maladresse d'Emiliano Sala. "Je ressens de la frustration. Louper un penalty, deux occasions. Vraiment, c'est un match raté de ma part, je ne sais pas comment je vais faire pour trouver le sommeil. Je n'ai pas donné satisfaction à mon équipe et au public, j'en suis navré" s'excuse l'attaquant argentin dans la dernière édition de Presse Océan.
Dans le même quotidien, son coéquipier Guillaume Gillet rend hommage aux Verts. "On a tout essayé mais ce n'est pas rentré. On est tombé sur un grand gardien et une équipe de Saint-Etienne héroïque."
Deux joueurs stéphanois figurent dans l'équipe type de la 6e journée concoctée par la Pravda : évidemment Stéphane Ruffier, récompensé pour ses 6 arrêts et sa nouvelle clean sheet, mais aussi Bryan Dabo (9 dégagements défensifs, 8 ballons récupérés, record du match).
Dans Le Progrès, Léo Lacroix revient sur le but refusé à Vincent Pajot hier à la Beaujoire.
"Notre état d’esprit est remarquable. Sur le but refusé à Vincent Pajot, l’arbitre siffle une faute contre moi alors que je suis au duel avec Vizcarrondo. Pour moi, il n’y a pas faute. C’est la décision de l’arbitre, c’est comme cela. L’expulsion de Kévin est très sévère mais on a continué à bien défendre. Ce nul, c’est comme une victoire."
L'infortuné milieu de terrain stéphanois a livré sa réaction en zone mixte. "Je suis un chat noir. On m'a jeté un sort. Quand je marque il n'y a jamais but mais ça fait partie du jeu."
Bafé Gomis a réalisé un doublé hier au Roazhon Park. Mais le Rennes est plus fort que la panthère...
Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer revient sur le match nul des Verts à Nantes. Extraits.
"C’est épuisant de suivre un tel match, j’ai encore le palpitant qui tape fort. C’est la première fois que je vois un tel scénario, quatre joueurs quitter la pelouse en un quart d’heure : trois blessés, un carton rouge. On a fait preuve d’une très grande solidarité. Je félicite l’ensemble des joueurs et du staff. Ce n’était pas évident. Il y a eu un très grand gardien et on a été solidaire. Je ne sais pour quelles raisons on nous refuse ce but. Je n’ai pas compris. Si on refuse un tel but, beaucoup doivent être refusés. Compte tenu de l’énergie développée, on méritait mieux. Cela m’a foutu un coup. Beaucoup de matches se profilent à l’horizon, c’est inquiétant car on a des joueurs blessés."
L'ASSE a effectué hier soir ses 3 remplacements lors des 21 premières minutes, une première dans la riche histoire de la Ligue 1 ! Malgré cette guigne, Galette a joué la gagne.
"À la pause, j’ai songé aux sept arrêts qu’avait effectué Stéphane contre Toulouse et j’ai dit : "Ce match, on ne peut pas le perdre". J’ai demandé aux joueurs de croire en ce qu’on allait mettre en place, croire en Kevin Monnet-Paquet qui a fait une prestation extraordinaire en latéral, croire en Bryan Dabo en défense, croire au travail du milieu et croire qu’on pouvait gagner et qu’on allait jouer pour gagner en essayant de ne pas perdre le ballon trop rapidement. Je me disais alors qu’il ne pouvait pas nous arriver quelque chose de plus mais si : on ne nous a pas accordé un but valable. C’est dommage pour mes joueurs qui ont tous joué avec une détermination incroyable et beaucoup de lucidité. Si ce but avait été validé cela aurait été plus compliqué encore pour Nantes."
En conférence de presse, Christophe Galtier a annoncé que Loïc Perrin, Florentin Pogba, Fabien Lemoine et Kévin Malcuit souffrent de "blessures musculaires importantes". Galette a laissé entendre que ces quatre joueurs risquent de manquer au moins les trois prochains matches. Henri Saivet se sentira moins seul à l'infirmerie...
Nice a pris la tête de la L1 grâce son écrasante voctoire 4-0 face à Monaco. En bon capitaine, l'ancien défenseur stéphanois Paul Baysse a marqué de la tête le premier but de ce derby azuréen.
Ce soir, tout le peuple vert et l'ASSE ont sans doute vécu l'une des plus incroyables soirées de ce début de saison. Pas de victoire au programme face au FC Nantes, mais un 0-0 à la Beaujoire qui vaut bien les 3 points... On ne va pas refaire le match mais dans l'ordre :
- Blessure de Papy Lemoine au genou (8ème minute).
- Blessure de Flo Pogba (9ème minute).
- Faute de Kevin Malcuit, penalty et expulsion (l'ASSE se retrouve à 10 au bout de 20 minutes).
- La Ruff commence son festival, penalty de Sala arrêté dans la foulée.
- Loïc Perrin sort, blessé... nos 3 changements sont effectués après 21 minutes de match.
Avec une équipe complétement désorganisée, l'ASSE tient bon, cravache, s'arrache, RPG à gauche fait LE match de sa jeune vie de footballeur, KMP se découvre en AR droit, la charnière Lacroix/Dabo donne mal à la tête aux attaquants canaris, et Stéphane Ruffier joue au dernier rempart telle une barbacane aux temps des chevaliers.
Et comment ne pas souligner l'insupportable arbitrage du dénommé Amaury Delerue... qui non content d'avoir réduit les Verts au nombre de dix, refusera à Vincent Pajot, le but de la victoire sur corner...
Décidement, sale soirée ? Oui... des blessés, un expulsé, une victoire refusée... Mais d'un côté, un match fondateur pour cette bande de guerriers Verts, pour cette saison qui s'annonce "royale".
Ancien directeur sportif et éphémère entraîneur de l'ASSE lors de la saison 1995-1996, l'ex-défenseur des Canaris Maxime Bossis nous rappelle aujourd'hui dans Ouest-France l'importance des Nantes-Sainté quand il était joueur. Extraits.
"Le stade Marcel-Saupin devait contenir un peu plus de 20 000 personnes, mais il y en avait 23 ou 24 000 qui s’entassaient. Il y avait une ambiance de folie. C’était LE match de l’année car, la plupart du temps, les deux équipes jouaient pour le titre.
Celui contre lequel je détestais jouer, c’est un ami, c’est Dominique Rocheteau. A l’époque, les latéraux étaient tout le temps en duel avec ce qu’on appelait les ailiers et lui était ailier droit. Il avait une capacité de dribble ! J’avais contre lui une petite retenue. On se connaissait, on se retrouvait en équipe de France et je n’aimais pas jouer contre lui.
On s’est tous retrouvé à de nombreuses reprises, y compris pour les coupes du monde. On s’appréciait vraiment en dehors du terrain. La rivalité était plus du côté des supporters que du côté des joueurs. On était tous très, très copains. Après, chacun jouait évidemment pour son club. Mais il y avait une vraie rivalité sportive et une vraie amitié en dehors, contrairement à ce que beaucoup de gens pensaient, voire une partie de la presse.
Je n’ai pas de mauvais souvenir à Saupin car je ne pense pas qu’on ait souvent perdu. On est resté, je crois, en championnat cinq ans et demi sans défaite. On jouait toujours des matches de fous. Mais, au début de ma carrière, on a gagné 3-0 en championnat, et j’ai marqué le premier but d’un tir lointain à Curkovic. C’est l’un de mes plus beaux souvenirs, comme le match aller de Coupe de France. On savait que ça allait être difficile au retour, mais avec trois buts d’avance, on pensait quand même qu’on était capable de passer. La déception était tellement grande de ne pas faire la finale, que c’est resté dans les mémoires. Et puis, au match retour, cela a été un peu compliqué à tous les niveaux, y compris au niveau de l’ambiance générale et de l’arbitrage.
Les maillots, j’en ai tellement distribué que je ne sais plus si j’en ai un de Saint-Etienne. Peut-être quelque part, au fond d’une valise ou d’un placard. J’ai sûrement celui de Dominique Rocheteau, pour qui j’avais une sympathie particulière. Mais je m’entendais aussi vraiment bien avec Gérard Janvion, Dominique Bathenay, que j’ai retrouvé à Saint-Etienne l’année où j’étais dirigeant. J’aimais bien ce joueur qui était très très sobre, bon milieu de terrain qui est devenu un excellent libéro, qui n’en rajoutait pas. J’aimais aussi Gérard Janvion, avec cette folie douce des Antilles ; Christian Lopez, qui avait son caractère.
Il ne reste pas grand-chose en définitive de cette rivalité aujourd'hui! Pour ceux qui n’ont pas connu cette génération, ce n’est pas plus important de rencontrer Saint-Etienne ou Lille, ou moins important que de rencontrer Rennes. Il n’y a plus une rivalité sportive aussi évidente qu’elle l’était dans les années 70 ou 80, où à chaque fois, on jouait le titre. La rivalité n’est plus tout à fait la même, à part peut-être pour les supporters nostalgiques."
Fessé par un Mevlut en rut lors de son dernier match à la Beaujoire, le FC Nantes compte se racheter ce soir contre l'ASSE.
"Nos supporters ne sont pas content et ils ont raison. Contre Saint-Etienne il faut se bouger et leur donner satisfaction" déclare l'attaquant des Canaris Emiliano Emiliano Sala dans la dernière édition de Presse-Océan. "On est la seule équipe de Ligue 1 à ne pas avoir marqué le moindre but à domicile depuis le début de saison. Les buts, la joie, la victoire, ça me manque !"