Veni, vidi mais pas Vichy !

09/07 20:28

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Geoffrey Malfleury a joué un mauvais tour aux Verts

 

Vous avez été très nombreux à suivre le deuxième match de préparation des Verts en direct sur notre forum grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial à Vichy : le Tours FC de Mohamed Maouche a créé la surprise en battant l'ASSE 1-0 en début de soirée au stade Darragon.

 

Après un premier quart d'heure encourageant marqué par des tentatives de Nolan Roux sur un centre de Pierre-Yves Polomat (2'), Romain Hamouma sur coup franc excentré (10') puis Kévin Monnet-Paquet sur un tir du droit (13'), les Verts n'ont pas su exploiter les nombreux corners qu'ils se sont procurés et ont manqué d'application dans les centres et dans les passes.

 

Lancé plein axe, Geoffrey Malfleury, qui n'avait pas réussi à cadrer sa frappe à la demi-heure de jeu, a ouvert le score à la 38e minute d'un superbe lob sur Stéphane Ruffier, la défense centrale composée de Loïc Perrin et Kévin Théophile-Catherine n'ayant malheureusement pas été exempte de tout reproche sur cette action.

 

Dominateurs mais toujours aussi approximatifs après la pause, les Verts se sont quand même procurés quelques occasions dans la douleur et dans la touffeur par Florentin Pogba (de la tête sur un corner de Fabien Lemoine à la 62e), Kévin Malcuit (tir au-dessus à la 69e), Neal Maupay (de la tête sur un centre côté droit de Jonathan Bamba à la 71e) et Arnaud Nordin (centre-tir à la 88e).

 

La compo : Ruffier - Pierre Gabriel (Malcuit, 65') - Théophile-Catherine (Karamoko, 65'), Perrin (Pogba, 46'), Polomat (Cabaton, 65') - Lemoine (Selnaes, 65'), Dabo (Clément, 65'), Hamouma (Bamba, 46'), Monnet-Paquet (Nordin, 65') - Roux (Maupay, 46' puis Saint-Louis, 85'), Beric (Corgnet, 65').

Girard ne nous envie pas

09/07 12:34

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Nouvel entraîneur des Canaris, René Girard fait allusion aux Verts dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

 

"Il y a des clubs qui ont un passé, il y a des terres de football. Nantes en est une. J’ai pu le constater en tant qu’adversaire quand j’étais à Nîmes et Bordeaux. Il y a eu de très grands entraîneurs et de très grandes équipes. Où mieux que dans un club comme Nantes je peux faire ce que j’aime, vivre une aventure sur une durée X ? J’ai l’ambition de m’éclater avec un groupe, que l’on fasse le meilleur championnat possible en prenant du plaisir et aider le club à revenir au niveau qui était le sien par le passé. Il n’y a pas beaucoup de clubs qui permettent ça. Saint-Etienne a été en difficulté mais est revenu. On n’a rien à envier à ces clubs, donc on va tout faire pour que ça se passe comme ça."

Garande évoque son mercato vert

09/07 12:02

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Dans la dernière édition de l'hebdomadaire normand Liberté - Le Bonhomme Libre, l'ancien attaquant stéphanois et actuel entraîneur du Stade Malherbe Patrice Garande évoque son mercato très vert.

 

"Mouhamadou Dabo et Steed Malbranque, ce sont des recrues qu’on a eues très tôt même si vous n’étiez pas dans le secret des Dieux. J’ai lu ce qui se dit sur les réseaux sociaux mais pour moi, ce ne sont pas des vieux. Ce qui est important, c’est la tête, l’envie et ce sont des joueurs compétitifs qui ont envie de participer à notre projet. Mouhamadou Dabo est un joueur d’expérience qu’Alain Caveglia connaît bien. On avait besoin de quelqu’un à ce poste de latéral droit. Steed Malbranque, c’est beaucoup d’expérience au milieu de terrain. Avec Julien Féret, cela nous fera deux très bons joueurs, ce qui devrait nous permettre d’avoir toute la saison un leader technique sur le terrain.

 

Pourquoi avoir choisi de lever l’option concernant Ismaël Diomandé alors qu’il a peu joué durant la seconde partie de saison ? Quand il est arrivé chez nous, il a joué de malchance, il s’est blessé. La qualité du joueur n’est pas remise en cause. On a estimé que c’est un garçon qui pouvait totalement s’intégrer dans le profil de joueur qui m’intéressait. Il ne faut pas oublier qu’il est international aussi. Je suis très content de l’avoir avec nous. Jérémy Clément fait partie des joueurs qu’on souhaiterait également avoir. On a besoin de joueurs d’expérience pour pérenniser le club en Ligue 1. On essaie d’avoir un bon équilibre entre les anciens et les jeunes."

Des lauriers pour Lloris

09/07 09:30

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Deux anciens de la maison verte tressent des lauriers au capitaine des Bleus dans la dernière édition du Parisien.

 

Ivan Curkovic : "Je n'ai aucun problème pour le dire : Hugo Lloris est le gardien numéro un de l'Euro. Il a été décisif contre l'Allemagne, et surtout c'est le plus régulier de la compétition. Je ne suis pas surpris par sa performance. En équipe de France, il n'a jamais commis d'erreur grave. Et en Angleterre, il a su s'imposer. C'est l'un de ceux qui ont porté la France en finale."

 

Elie Baup : "En demi-finale, il a remporté son match face à Neuer, le meilleur gardien du monde, donc ça situe son niveau dans ce tournoi. De Gea, le gardien de l'Espagne, n'a pas tout réussi, contrairement à Buffon qui a été très bon. La place de meilleur gardien d el'Euro se joue entre le portier italien et Lloris mais je mets quand même Hugo devant. Et si la France gagne la finale demain, il n'y aura plus de débat."

 

 

Maouche toujours vert !

09/07 08:26

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Avant de retrouver Stéphane Ruffier qu'il avait trompé d'une panenka il y a 18 mois en Coupe de France, le vilain milieu de terrain tourangeau Bryan Bergougnoux rappelle au Progrès qu'il évolue désormais avec un joueur resté fidèle à ses vertes couleurs.

 

"Mohamed Maouche porte encore son bas de survet de l’ASSE à l’entraînement. Ce sera un plaisir de revoir Jérémy Clément car je me suis toujours bien entendu avec lui. On a débuté presque en même temps à l’OL et on a eu la chance de faire partie de la belle époque lyonnaise. Je reste un vrai supporter de l'OL. Chez les jeunes, une victoire dans le derby, c’est encore plus beau que chez les pros. C’est le plus beau derby de France. Il faut préserver cette rivalité entre deux grands clubs mais cela doit rester dans un esprit bon enfant, sans excès. Cela ne reste que du foot. Je n'aurais pas pu jouer à l’ASSE. Si vous demandez à Loïc Perrin s’il peut un jour jouer à Lyon, il vous ferait la même réponse."

Des retours contre Tours

09/07 08:06


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Contrairement à Vincent Pajot, Oussama Tannane et Alexander Söderlund, Ole Selnaes a été jugé apte à jouer aujourd'hui contre Tours. Comme le souligne Le ProgrèsStéphane Ruffier et Jérémy Clément feront également leur retour à l'occasion de ce match amical dont le coup d'envoi sera donné à 18h30 à Vichy.

Le petit déchirement de Coco

09/07 07:44

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Renaud Cohade commente son récent transfert à Metz dans la dernière édition du Républicain Lorrain. Extraits.

 

"J’ai d’abord senti une grande envie de me faire venir, une confiance. C’est aussi un club avec une belle ferveur des supporters et, après quatre ans à Saint-Etienne, j’ai eu une discussion avec (Christophe) Galtier et les dirigeants et nous étions d’accord pour tourner la page. À Metz, avec un groupe qui remonte, j’ai trouvé un bon projet, celui dont j’avais besoin. L'ASNL était aussi intéressée par on profil mais ma préférence est toujours allée vers Metz, qui ne joue pas sur un terrain synthétique. Surtout, je connais pas mal de monde ici, comme Yann Jouffre, depuis longtemps. J’ai aussi joué avec Mevlut à Saint-Étienne et avec le petit Opa Nguette à Valenciennes. Je connais même le jeune Sylvain Marchal. Il a toujours l’air d’avoir vingt ans…

 

Nous nous sommes quittés d’un commun accord avec les Verts. J’étais arrivé libre là-bas et les dirigeants savent ce que j’ai fait pour ce club. J’ai toujours été exemplaire et j’ai donné le meilleur de moi-même. J’étais un peu nostalgique quand même de quitter Saint-Etienne. J’ai acquis pas mal d’expérience là-bas, j’ai vécu la Coupe d’Europe… C’est un petit déchirement de partir mais, maintenant, j’ai envie de m’intégrer rapidement à ce nouvel effectif et je suis impatient de connaître le groupe. De l’extérieur, j’ai l’impression qu’il y a une super ambiance à Metz.

 

A bientôt 32 ans, ce contrat de trois ans est une belle marque de confiance d’abord et il faudra que je renvoie l’ascenseur sur le terrain comme au quotidien. Je sais bien qu’en France, on nous dit vieux dès que l’on passe 30 ans mais, honnêtement, je me sens très bien. J’ai des jambes. Alors on va travailler. Il y a une préparation pour ça. On a repris depuis le 23 juin à Saint-Etienne, alors ça va. Je suis opérationnel. Avec les Verts, j’ai joué à peu près sur tous les postes du milieu de terrain, mais je suis surtout un milieu relayeur axial. Je me sens plus à l’aise quand j’ai le jeu en face de moi. J’étais devenu un cadre à Saint-Etienne. Pour devenir un leader, il faut surtout être exemplaire sur le terrain."

Comolli flairait le bon coup de Grizou

08/07 22:59

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Ces dernières 24 heures, de nombreux journaux allemands et anglais ont rappelé qu'Antoine Griezmann avait passé un essai infructueux au centre de formation de l'ASSE quand il avait entre 13 et 14 ans. Exhumant un article paru en 2010 dans The Daily Mail, le site irlandais Sports Joe nous apprend que Damien Comolli avait tenté en 2009 de faire signer à Sainté le nouveau héros de l'équipe de France.

Clément parti pour rester ?

08/07 21:32
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Alors que l'ASSE est OK pour le libérer, que Caen et le joueur semblaient quasiment d’accord sur les termes d’un contrat de 3 ans, Jérémy Clément ne serait plus très chaud pour partir en Normandie. Selon une brève parue ce soir sur le site du quotidien Ouest-France, le numéro 6 des Verts serait finalement décidé à tenter de gagner sa place à Saint-Etienne.

Les Verts rouleront en Volvo

08/07 21:11

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Selon Le Journal de l'Automobile, le groupe Vulcain, par l'intermédiaire de sa filiale Félix Faure Automobiles, a signé un partenariat de trois ans avec l'ASSE pour mettre en avant Volvo. Des modèles de la marque suédoise seront exposés à l'entrée de GG et seront également mis en valeur à l'intérieur du stade grâce à la diffusion de films publicitaires. Le club a commandé 20 véhicules qui seront mis à disposition des équipes d'ASSE Promotion et ASSE Groupe, dont Roro et Galette. Les joueurs seront aussi mis à contribution pour des opérations de communication du distributeur.

Inoxydable Jean-Mimi

08/07 16:58

District des Pyrénées Atlantique

 

La République des Pyrénées nous apprend que Jean-Michel Larqué conserve sa casquette de Président du District des Pyrénées-Atlantiques à la suite de la dernière assemblée générale : l'ancien Vert attaque ainsi son 4è mandat.

Le bac d'Anthony (2)

08/07 16:50

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Anthony Maisonnial a annoncé sa éussite su le web dès l'annonce des ésultats, mais plusieus autes pensionnaies de l'ASSE - côté gaçons, comme côté filles - ont passé l'épeuve, pour une éussite quasi maximale : 22 eçus su 25 candidats, nous append en effet le site officiel.

 

 

Nanard met la pression sur la formation

08/07 13:13

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Invité par le site Peuple Vert à commenter la piètre 21e place de l'ASSE au classement des centres de formation, Nanard met la pression sur les formateurs.

 

"Le classement DTN n’est pas toujours significatif. Il ne prend pas en compte les jeunes qui jouent a l’étranger. Mais Roland et moi ne sommes pas satisfaits car depuis les Ghoulam, Guillavogui et Zouma, le centre ne sort guère de joueurs performants. Il va falloir que cela change ! C’est pourquoi les éducateurs du centre n’ont qu’un an de contrat. Ce qui est important pour nous c’est combien de jeunes sont dans les 24 pros de Christophe Galtier. Pour viser le podium, il en faudrait au moins six sur vingt-quatre…"

Platoche, gloire et déboires (10)

08/07 08:53

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Dans sa biographie "Platoche, gloire et déboires d'un héros français" parue le 18 mai dernier aux éditions Flammarion, Jean-Philippe Leclaire revient sur les vertes années de Michel Platini. Dixième extrait.

 

Au printemps 1982, personne ne parle encore de la caisse noire de l'ASSE mais tout le monde pressent qu'une page est en train de se tourner. Le 1er l'avril, une première tentative de prise de pouvoir menée par les avocats André Buffard et Henri Fieloux dénonce "la gestion catastrophique et le comportement mégalomaniaque" du président Rocher. Le 5 avril, au cours d'un conseil d'administration qui dure jusqu'à 1h15 du matin, le patron de l'ASSE depuis 1961 sauve sa tête au terme d'un ultime compromis.

 

Les Verts disputent leur fin de saison dans un climat épouvantable. Malgré leur incroyable victoire 9-2 face à Metz, ils doivent abandonner leur titre de champion de France au profit des Monégasques qui les ont devancés d'un seul point. Eliminés en Coupe d'Europe dès le tour préliminaire par les Allemands de l'Est du Dynamo Berlin, les joueurs de Robert Herbin ne possèdent désormais plus qu'un objectif : la finale de la Coupe de France face au Paris-Saint-Germain.

 

Pour ce qui sera son dernier match sous le maillot vert, Michel Platini évolue au poste d'avant-centre. Cette finale de la Coupe de France, la troisième de sa carrière, s'inscrit dans le droit fil de ses prestations tout au long de la saison. Efficace et inspiré, le numéro 10 au sommet de son art inscrit d'une demi-volée et d'une frappe bien placée les deux buts qui auraient dû permettre aux Stéphanois de remporter la septième Coupe de France de leur histoire.

 

Mais à la dernière minute de la prolongation, un fantôme bouclé a surgi de nulle part, ou plutôt des oubliettes d'un glorieux passé. Dominique Rocheteau, l'Ange vert des belles années Glasgow, transféré deux saisons plus tôt sans regret par Roger Rocher au PSG, reprend de volée le ballon qui permet à son nouveau club de revenir au score.

 

Il faut finalement recourir à l'éprouvante séance des tirs au but, pour la première fois depuis 1918. Après que Michel Platini a tiré et transformé le cinquième pénalty de son équipe, Christian Lopez rate le sien. D'un ultime contre-pied sur la gauche, Jean-Marc Pilorget offre la Coupe de France au PSG. Francis Borelli embrasse la pelouse du Parc et les Stéphanois quittent la capitale encore plus abattus et déprimés qu'à leur arrivée.

 

Le lendemain, dans le TGV qui ramène toute la troupe à Saint-Etienne, des petits groupes de forment à chaque extrémité du compartiment. Partisans d'André Buffard d'un côté, "rochéristes" de l'autre, et le bon président à la pipe qui s'approche du groupe des jeunes constitués d'Oleksiak, Lestage, Paganelli et Roussey. "A partir d'aujourd'hui, ce club est à vous !" lance solennel celui qui 24 heures plus tard devait démissionner.

 

Dans ce TGV qui emmène à grande vitesse les Stéphanois vers la ruine,  Michel Platini se trouve assis seul, à l'écart. Insouciant à Joeuf, devenu méfiant à Nancy, le personnage public va s'enfermer dans une carapace dont il ne sortira jamais vraiment. Dix jours plus tôt, la "v'dette" devenue peu à peu "l'arbre qui cachait la forêt" dixit Rocher avait annoncé son départ officiel pour la Juventus de Turin. Après la Coupe du Monde en Espagne, il rejoindra la capitale du Piémont, à 60 km de Conturbia, loin, très loin de cette usine verte au bord d'une incroyable faillite qui n'a pourtant pas fini de lui procurer des soucis.

La défaite des Teutons ravit Battiston

08/07 07:54

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Ancien défenseur des Verts et des Bleus et actuel entraîneur de l'équipe réserve des Girondins, Patrick Battiston savoure la victoire de la France contre l'Allemagne dans la dernière édition du Parisien.

 

"Les Bleus méritent leur victoire après cette deuxième mi-temps exceptionnelle. C'est formidable ! Maintenant l'équipe de France est armée pour aller au bout. Elle est efficace en attaque et solide en défense. Je trouve d'ailleurs qu'on a été trops durs avec elle. La sélection est montée crescendo, car c'est compliqué de disputer un Euro à domicile. En 1984, l'attente était forte, mais la pression n'avait rien à voir avec aujourd'hui. Cette demi-finale contre l'Allemagne m'a rappelé des souvenirs. Je pense bien sûr à Séville en 1982. Cette rencontre nous a tous marqués, moi le premier. Car l'Allemagne a toujours été notre bête noire. Plus maintenant !"

Au moins six forfaits contre Tours !

08/07 07:17


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Selon la dernière édition du Progrès, Alexander Söderlund souffre toujours du talon d'Achille. Comme son compatriote Ole Selnaes, Oussama Tannane et Vincent Pajot, l'attaquant norvégien sera donc forfait pour le match amical que les Verts joueront à Vichy contre Tours à 18h30. Le quotidien régional nous apprend qu'Erin Pinheiro et Moustapha Bayal Sall sont portés disparus et n'ont toujours pas donné signe de vie. Ce dernier souhaite quitter le club mais n'aurait pas reçu de propositions dignes de ce nom.

 

Adieu Coco

07/07 14:33

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Selon Le Progrès, le départ au FC Metz de Renaud Cohade, absent ce matin de l'entrainement, est désormais acté. Le numéro 10 de l'ASSE va s'engager ce soir pour trois ans avec les Grenats.

Coco, pilier de notre historique trident du milieu (Clément Cohade Lemoine), c'est 4 saisons à l'ASSE, 107 matchs de Ligue 1 pour 6 buts en Vert.

 

 

 

Platoche, gloire et déboires (9)

07/07 07:17
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Dans sa biographie "Platoche, gloire et déboires d'un héros français" parue le 18 mai dernier aux éditions Flammarion, Jean-Philippe Leclaire revient sur les vertes années de Michel Platini. Neuvième extrait.

 

Une enfance "sans vrai chagrin", une femme dévouée et un homme d'affaires à tout faire qui le maintiennent dans l'illusion qu'il aura toujours dix ans, que ses caprices, ses vœux ne peuvent qu'être exaucés : Michel Platini n'est absolument pas préparé au conflit qui l'oppose à Jean-François Larios durant l'hiver 1981-1982. Une rivalité que les deux hommes s'efforceront de ne jamais étaler sur la place publique, montrant ainsi beaucoup de maîtrise et de dignité.

 

Entre l'hiver 1981 et le printemps 1982, il fallait en effet écouter aux portes des vestiaires pour percevoir les échos feutrés du malaise. Sur le terrain, jamais rien ne transparaît. Le 6 mai, pour la dernière journée du championnat de France, Saint-Etienne écrase Metz 9-2. A la 19e minute de jeu, Jean-François Larios profite d'un une-deux avec Michel Platini pour marquer le deuxième but stéphanois. A la 81e, c'est Michel Platini qui clôt le score sur un joli service de Jean-François Larios.

 

Ce jour-là, les deux milieux de terrain stéphanois marquent à eux deux quatre des neufs buts de leur équipe. En six mois, ils ont disputé ensemble 23 matches avec les Verts ou les Bleus. Sur la pelouse, jamais le moindre incident, jamais le début d'un accrochage. Malgré ce contexte plus que tendu, le meneur de jeu stéphanois  réalise une saison époustouflante. Il marque 22 buts en championnat, son meilleur total depuis cinq ans. Son jeu s'est apuré, sa condition physique n'est plus un problème. Lui-même le confiera d'ailleurs plus tard : "C'est à Saint-Etienne, en 1982, que je me suis retrouvé à mon sommet."

 

Sur le banc de touche, Robert Herbin ne cherche même plus à masquer son admiration. "Son passage à l'ASSE lui a appris la rigueur physique et l'endurance. Au niveau technique, il avait déjà tout compris. En trois ans ici, je ne l'ai jamais vu faire un geste de trop, amuser la galerie." Au milieu du conflit larvé qui oppose ses deux meilleurs joueurs, Robert Herbin s'est efforcé de sauver ce qui pouvait l'être. Il passe des heures et des heures à discuter avec l'un et l'autre.

 

Surtout, il s'oppose à Roger Rocher qui réclame la mise à l'écart de Jean-François Larios. Malgré les pressions, Robert Herbin ne cède pas. "Se priver de l'un des deux aurait remis en cause tout l'équilibre du groupe. Sans les autres, on n'est rien, mais quand on est une star, on est tout seul. Je tire donc mon chapeau à Michel. Nous l'avions connu très gamin, et il a eu le mérite de réagir en homme."

 

A l'entraînement, seuls les observateurs les plus attentifs remarquent un bien étrange ballet. A la fin de chaque séance, Jean-François Larios quitte toujours le terrain quelques minutes avant les autres joueurs. Le temps que ses coéquipiers regagnent le vestiaire et le grand Jeff est déjà parti. Même chose les jours de match : Jean-François Larios ne traîne jamais sous la douche. Il est le premier rhabillé et le premier à quitter le stade, évitant ainsi au maximum le risque de conflits. Michel Platini trouve souvent refuge dans la villa de son copain dentiste Roland Goujon. Le pool-house qui jouxte la piscine devient une annexe où la star toujours courtisée reçoit les journalistes. Micros coupés, les interviews se transforment en émouvantes confidences.

Coupet redevient vilain (3)

07/07 07:06

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Grégory Coupet a annoncé sur son compte twitter qu'il avait signé hier un contrat de trois ans pour entraîner les gardiens des vilains.

Jessy investi

07/07 06:53

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Entamant sa 18e saison à l'ASSE, Jessy Moulin évoque son avenir dans la dernière édition du Progrès.

 

"Je ne partirai pas pour partir. Il me reste deux ans de contrat, j’ai 30 ans. Je ne vois pas ce que je peux avoir de mieux. Bien sûr, c’est toujours bien de jouer. Je suis là pour ça. C’est ce qui me motive. S’il y avait eu quelque chose en Ligue 1, je serais parti. Mais au niveau en dessous, on n’est jamais sûr de ce qui peut se passer. À Saint-Etienne, je sais ce que j’ai. On vit ici avec ma femme depuis quelques années. J’ai deux enfants. On ne va pas tout bousculer parce que j’ai envie de jouer à tout prix. Il faut être logique et encore patient. On va jouer une Coupe d’Europe. Je connais la maison, les gens savent comment je suis. C’est déjà pas mal. Je suis second gardien mais je serai toujours autant investi."

 

 

Aloisio n'oublie pas Monaco

06/07 22:00

 

Invité cet après-midi de l'émission "Bate-Bola Debate" diffusée sur ESPN Brésil, José Aloisio s'est remémoré son premier but sous le maillot vert marqué au Stade Louis II lors de la première journée de la spectaculaire saison 1999-2000.

 

"Toute la Principauté de Monaco était présente au stade, l'attente était énorme. Lancé en profondeur par le défenseur central Lucien Mettomo, j'ai battu à la course Rafa Marques [ndp2 : Julien Rodriguez en fait] avant de piquer mon ballon face à Barthez. J'ai été applaudi et beaucoup de journaux ont dit que c'est ce qui avait manqué au Brésil lors de la Coupe du Monde 1998."

La formation en régression

06/07 19:45

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Validé par la Commission Nationale Paritaire de la Convention Collective Nationale des Métiers du Football (CCNMF), le classement des centres de formation pour la saison 2015-2016 a été dévoilé par la FFF. En chute depuis trois ans, l'ASSE rétrograde à la 21ème place (sur 35) d'un classement dominé pour la quatrième année consécutive par les banlieusards :

 

1. Vilains

2. QSG (+1)

3. Toulouse (+11)

4. Bordeaux (+6)

5. Monaco

6. Auxerre (+3)

7. Rennes (-1)

8. Metz (-4)

9. Lens (-7)

10. FC Nantes (+1)

11. Nancy (-3)

12. Sochaux (+7)

13. Nice (+2)

14. Valenciennes (+3)

15. Troyes (+3)

16. Le Havre

17. Montpellier (-10)

18. Lille (-5)

19. Lorient (+2)

20. Châteauroux (12) -8

21. Saint-Étienne (-1)

22. Marseille (+1)

23. Guingamp (+3)

24. Reims (+4)

25. SM Caen (-3)

26. Laval (-2)

27. Nîmes (+2)

28. Bastia (-1)

29. Tours FC (-4)

30. Niort

31. Evian (+3)

32. AC Ajaccio (+1)

33. Dijon (-2)

34. Brest (+2)

35. Angers (63)

 

Pour rappel, le classement est établi en fonction de cinq critères :
- le nombre de joueurs de moins de 25 ans ayant signé un contrat professionnel
- le nombre de matches joués avec l’équipe professionnelle du club par les joueurs formés au club
- le nombre de matches officiels joués en sélection nationale par les joueurs du centre de formation
- le nombre de diplômes scolaires obtenus par les joueurs du centre de formation
- le nombre, la qualification et l’ancienneté des éducateurs sous contrat au centre de formation

 

Le classement de l'ASSE sur les 9 dernières années :

2008 : 19ème

2009 : 6ème

2010 : 14ème

2011 : 20ème

2012 : 18ème

2013 : 15ème

2014 : 18ème

2015 : 20ème

2016 : 21ème

Francky goes to Wales !

06/07 10:12

Dans un entretien paru ce jour sur le site de 20minutes.fr, Franck Tabanou (ancien stéphanois et joueur du Swansea City AFC) nous parle de l'engouement des gallois pour l'Euro 2016, extraits.

 

Globalement, les Gallois s’occupent plutôt de leur équipe. Après, en tant que Français, avec Bafé (Bafé Gomis) on aimerait bien une finale France-Pays de Galles. On sera en stage aux États-Unis à ce moment-là, donc on n’a encore rien de prévu si ça se produit. Mais s’il y a cette finale… oh putain (sic)… ce serait beau !

 

Ça va être un match relativement compliqué pour les Gallois. Je pense qu’ils n’auront pas le monopole du ballon. Sans gagner un match [du moins, dans le temps réglementaire], le Portugal est quand même en demie. Pour moi, c’est aussi fort, voire moins fort que la Belgique, même si les Portugais peuvent afficher un tout autre visage que jusqu’à maintenant. Que le meilleur gagne… mais j’espère que le pays de Galles va l’emporter quand même.

 

Mekhloufi, historique !

06/07 09:21

 

Le qualificatif "historique" est tellement usé en matière de football, qu'il en est comme raboté et ne percute guère plus que Steed Malbranque. Néanmoins, cette fois, il retrouve a minima son sens académique.

 

L'universitaire Paul Dietschy, professeur d'Histoire contemporaine, concède en effet à Rachid Mekhloufi une place suffisamment marquante dans l'histoire du football pour lui consacrer une vidéo de "L'Histoire du football en 3 minutes"... à l'instar (entre autres) du Roi Pelé, de l'arrêt Bosman et de l'apparition du hooliganisme.

 

On ne peut ici résister à l'envie de vous renvoyer vers l'interview en deux parties (la première, et la seconde) que Rachid Mekhloufi avait accordée à P², il y a de cela bientôt 10 ans...

Gomis à Marseille ?

06/07 07:36


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Selon la dernière édition de la Pravda, Swansea est d'accord pour prêter gratuitement Bafé Gomis à l'OM et financer son très gros salaire (5 M€ par an) à hauteur de 40%. C'est encore trop pour le club phocéen, qui espère 70% d'après le quotidien sportif.

Platoche, gloire et déboires (8)

06/07 07:19

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Dans sa biographie "Platoche, gloire et déboires d'un héros français" parue le 18 mai dernier aux éditions Flammarion, Jean-Philippe Leclaire revient sur les vertes années de Michel Platini. Huitième extrait.

 

Si les nouveaux Verts des années 1980 retrouvent en partie leur lustre d'antan, ils le doivent à un duo de créateurs uniquement complémentaires sur le terrain. En dehors, tout oppose Michel Platini et Jean-François Larios. Difficile de trouver deux personnalités plus opposées, deux talents à ce point différents. Avec ses cheveux longs, sa carrure de Rahan moderne et son franc-parler pied noir, Larios la tornade a toujours constitué un personnage bien à part dans la riche galerie des favoris du stade Geoffroy-Guichard. "Il crève le terrain comme on dit de certains acteurs qu'ils crèvent l'écran. Il a la tête de Bonaparte au Pont d'Arcole et la prestance un peu insolente du lieutenant Saganne aux confins du Sahara. C'est lui qui a pris la place de Piazza dans le cœur des dames seules" écrit l'animateur d'Apostrophes Bernard Pivot, grand supporter de l'ASSE, dans son ouvrage "Le Football en vert."

 

A l'opposé, Michel Platini fait figure d'enfant gâté. Comme l'explique encore aujourd'hui Claude Cuny, le grand môme de 24 ans avait grandi à Nancy dans un double cocon : "le cocon du club, des copains et de moi-même dans le rôle du père abusif. Et puis le cocon familial de ses vrais parents qui l'adoraient et lui passaient presque tout." Roger Lemerre, le précepteur des années agitées du lycée Papillon, n'a pas oublié une discussion qu'il avait eue avec Anna Platini à propos des mauvais résultats scolaire de son fils : "Pour elle, même une colle ce n'était pas très grave. Du moment que Michel, son petit poussin, était heureux, tout allait toujours bien." Surprotégé par des parents de rêve, ayant reçu à la naissance un don hors du commun pour le football, la vedette de l'ASNL puis de l'ASSE découvre ensuite le monde facile et factice du sport professionnel.

 

Les publicitaires lui trouvent toutes les qualités, les dirigeants de club font monter les enchères, et son homme d'affaires Bernard Genestar s'occupe de tout le reste. Michel Platini le reconnaît d'ailleurs lui-même : "Moi je me contente de signer. Mais je suis incapable de vous dire ce que cela me rapporte. Je ne fais même pas la déclaration de mes revenus. C'est Bernard qui s'en charge. " Dans la sphère privée, même topo : "l'enfant gâté" est un assisté permanent. Sa femme Christèle choisit tous ses vêtements, prépare les pâtes al dente et subit, stoïque, les tempêtes d'après-défaite. "Quand je perds un match, comme nous ne connaissons pas grand monde à Saint-Etienne, tout se passe à la maison, et c'est ma femme qui prend", avoue le mari, non pas violent, mais à l'obsession envahissante. En voyage de noces en Grèce, la jeune épouse allait chercher L'Equipe pour son mari, chaque jour, tôt le matin au kiosque du coin…

Les Verts à l'heure suisse (2)

06/07 07:07

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Selon Matchworld Group, l'ASSE participera au Festival de football des Alpes qui démarre aujourd'hui et s'achèvera le 19 juillet.  Basés à Yverdon-les-Bains dans le canton de Vaud, les Verts affronteront le PSV Eindhoven le mercredi 13 juillet (lieu et horaire à définir) et Lausanne Sport le samedi 16 juillet à 19 heures à Lausanne.

Du Bordeaux au goûter !

05/07 18:26

La Ligue qu'on adule a fixé les horaires de la première journée de Ligue 1.

Les Verts iront jouer à Bordeaux samedi 13 août à 17h (match diffusé sur Canal Plus sport).

 

Alle Franzosen wurden Fan dieser Mannschaft !

05/07 15:15

 

Source : Ina.fr

 

À quelques jours de la demi-finale entre la France et l'Allemagne, les analyses du jeu offensif français de la part de nos voisins outre-Rhin n'en finissent pas, comme nous l'indique Le Monde. Effrayés notamment par l'ex Stéphanois Dimitri Payet, le quotidien berlinois Die Tageszeitung préfère se rassurer avec la mythique victoire du Bayern München au détriment des Verts de 76 en finale de la Coupe des Clubs Champions, avec un petit clin d'oeil pour les potonautes :

 

Revenant longuement sur la légendaire défaite de Saint-Etienne en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions, la TAZ relève que, quarante ans plus tard, "des restaurants et fan-clubs stéphanois s’appellent encore Les Poteaux carrés."

Galette n'y va pas Mollo

05/07 14:36

 

 

Envoyés spéciaux à l'Etrat, les potonautes titigrænfæn et Thomi nous relatent un entraînement matinal riche en enseignements.



Côté effectif, Jérémy Clément et Renaud Cohade ont encore participé à cet entraînement avec le groupe. Le revenant Yohan Mollo a effectué des tours de terrain avec Oussama Tannane. À noter les absences de Kévin Constant, à priori non conservé, et de Bayal Sall.

 

Un atelier était consitué d'un duo Théophile-Catherine - Perrin, s'appuyant sur Selnaes avant d'écarter sur les couloirs vers Malcuit et Pogba, placé latéral gauche pour l'occasion. Hormis peut-être ce dernier, on peut imaginer que cet exercice a servi à travailler les automatismes entre les futurs titulaires dans ce secteur de jeu.

Côté tactique, Christophe Galtier semble bien vouloir adopter le 4-4-2 comme système principal pour la saison à venir, si on en croit les propos recueillis par titigrænfæn sur les bords du terrain : "J'ai opté pour un système à deux attaquants, mais pour ça il faut que les deux attaquants et les deux excentrés fassent le boulot". Ces propos concernaient le deuxième atelier : une configuration de relance depuis le gardien avec pressing adverse, le but étant de relancer au sol derrière et de sortir d'un pressing déclenché sur commande. Galette a été particulièrement exigeant avec ses joueurs, notamment les attaquants donc, réclamant aussi plus de duels.


L'entraînement s'est terminé par une opposition, verts contre oranges. Côté vert ont joué Ruffier, Malcuit, KTC, Perrin, Pogba, Clément, Cohade, Corgnet, Bamba, Maupay et Nordin. Côté orange, Moulin, Pierre-Gabriel, Cabaton, Karamoko, Polomat, Lemoine, Dabo, Roux, Hamouma, Beric, Monnet-Paquet. Ce petit match s'est achevé sur un score de parité, les deux seuls buteurs étant Clément et Polomat. Malgré des percées de Roux et Bamba, la prestation offensive globale semble avoir été plutôt médiocre. Galtier a encore été assez exigeant lors de cet atelier, incitant notamment RPG à gagner plus de ballons.

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