Si Lavilliers était...

07/06 12:01

Dans un entretien réalisé par l'AFP pour l'EURO 2016, Bernard Lavilliers (grand supporter des Verts), répond notamment à une question toute simple : Si vous étiez un club (d'aujourd'hui ou d'hier) ?

 

"Saint-Etienne bien sûr. Très jeune, j'allais avec mon père et mon frère voir l'ASSE au Chaudron. C'était une vraie ambiance passionnelle dans le public, j'imagine que cela a dû changer un peu aujourd'hui quand on voit ce qu'est devenu le football. L'AS Saint-Etienne était le symbole de la ville. Maintenant, je ne suis pas beaucoup en France donc je n'y vais plus, au stade..."

 

Galtier vu par Galtier

07/06 10:30

Dans une interview accordée au Sud-Ouest, Christophe Galtier évoque son fils Jordan Galtier, qui comme lui va embrasser une nouvelle carrière en tant qu'entraîneur (Jordan, en présence de son père, a joué samedi dernier son dernier match avec l'US Lège-Cap-Ferret en tant que joueur. Il en sera le co-entraineur avec Mathieu Robin pour la saison 2016-2017).

 

Que ressentez-vous à l'instant où votre fils choisit de marcher dans vos pas ?

En réalité, j'aurais préféré qu'il continue à jouer, qu'il puisse continuer à éprouver du plaisir sur les pelouses des stades parce qu'à 27 ans, il est encore jeune. Ce qui me plaît le plus, c'est que, au-delà du fait de devenir entraîneur, il veut être un éducateur, au sens large. Je pense qu'il en a les capacités. Il démarre très jeune, il n'en aura encore que plus d'expérience quand il aura mon âge. Son choix ne me dérange pas mais je n'en éprouve aucune fierté. Il est libre.

 

Quelles qualités mais aussi quels défauts lui reconnaissez-vous ?

Jordan est un garçon très volontaire, qui sait ce qu'il veut. Il a une vraie force de caractère et toujours cette volonté de gagner. C'est un battant. À présent, je le trouve un peu trop introverti. Il faut qu'il s'ouvre davantage, qu'il laisse libre cours à son tempérament.

 

Lui donnerez-vous des conseils ?

Jordan est un garçon honnête, passionné qui voudra réussir seul. Mais je serai toujours là, prêt à l'aider dès qu'il me sollicitera, qu'il en éprouvera le besoin. Toutefois, avant tout, je veux qu'il existe en tant que Jordan Galtier.

 

À la faveur du partenariat noué avec l'AS Saint-Étienne, pourra-t-il compter sur le renfort de quelques joueurs en manque de temps de jeu chez vous ?

En effet, ce partenariat ne doit pas servir que les intérêts du club professionnel, il doit aussi servir ceux de Lège-Cap-Ferret. On reçoit leurs éducateurs qui s'enrichissent à notre contact. Maintenant, oui, il peut être envisageable de prêter des joueurs ou de permettre à de plus anciens d'apporter leur expérience ici sur le Bassin. Ce ne serait que profitable pour l'équipe fanion du club, entraînée par Jordan la saison prochaine.

 

Hasek fait le plein de projets

07/06 08:02

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Viré du club emirati Al Fujairah en mars dernier, l'ancien entraîneur des Verts Ivan Hasek (52 ans) a parlé de ses projets hier sur Radio Prague avant de glisser les noms de quelques jeunes joueurs tchèques prometteurs. De quoi donner quelques idées pour ce mercato estival ?

 

"La France et le Japon sont des pays qui possèdent quelques-unes des meilleures cuisines au monde. C’est pour cette raison que j’ai décidé d’ouvrir un restaurant japonais dans le centre-ville de Prague. J’ai des amis japonais qui peuvent nous aider et surtout toute ma famille qui adore le sushi et le sashimi. Je dirais même que c’est d’abord pour nous-mêmes que nous l’avons ouvert.

 

J’habite à Dubaï et c’est une région que j’aime bien. J’aime le football arabe et les Arabes adorent le football. Certes, c’est différent de ce que l’on connaît en Europe, mais travailler là-bas est un plaisir pour moi. En même temps, je n’entraînerai pas toute ma vie non plus là-bas. Je voudrais retourner en Europe. Ce ne sera probablement pas encore la saison prochaine, mais plutôt dans deux ans.

 

Ce qui me manque le plus, c’est l’ambiance et la pression qu’il y a autour des matchs. Jouer la Ligue des champions en Europe et entraîner une équipe aux Emirats, ce n’est pas tout à fait la même chose, même si quelques matchs sont aussi très chauds là-bas avec de l’adrénaline. Le professionnalisme des clubs européens me manque aussi. C’est pourquoi j’envisage de revenir.

 

La France m’intéresse bien entendu beaucoup. Travailler avec les joueurs français n’est pas toujours évident, mais je connais bien leur mentalité. Aujourd’hui, je n’ai aucune idée du club que je pourrais entraîner. Bien sûr, je suis attentivement les résultats de Strasbourg, qui monte de National en Ligue 2. Je rêve de jouer les premiers rôles dans le football français avec le Racing, mais c’est encore loin. Pour l’instant, je ne sais pas du tout où je serai dans deux ans.

 

Je ne sais pas encore si j'irai à l'Euro. Je crois vraiment qu’il est possible de faire un parallèle avec l’équipe de 1996. A l’époque, les joueurs n’étaient pas très connus non plus, mais ils sont tous partis dans des grands clubs européens après le championnat d’Europe. Je pense que nous avons quelques jeunes joueurs dans le groupe actuel pas très connus mais qui ont du potentiel eux aussi. Il y a le milieu défensif Pavel Pavelka, l’attaquant Tomas Necid, qui a marqué pas mal de buts avec son club en Turquie cette saison, ou Pavel Kaderabek qui, selon moi, est un des meilleurs jeunes latéraux droits en Europe."

Nelson demandé là

07/06 07:41


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Selon la dernière édition de la Pravda, le défenseur portugais Nelson Monte (20 ans) intéresse plusieurs clubs français. Saint-Etienne, Lille, Nice, Bordeaux et Rennes l'ont supervisé et ont déjà pris des renseignements sur cet international U20 lusitanien capable de jouer dans l'axe ou côté droit. Formé à Benfica, ce gaillard d'1m87 et 80kg a joué 12 matches de championnat cette saison avec Rio Ave, qui a fini comme l'ASSE a une sixième place synonyme de qualification pour le 3e tour préliminaire de l'Europa League.

 

Roro a de la réserve

07/06 06:49

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Préparant actuellement l'Ardéchoise, course de cyclotourisme où il s'était pété la clavicule il y a deux ans, Roland Romeyer montre encore qu'il a de la réserve dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

 

"La semaine dernière, on s’est revu avec Christophe Galtier pour concrétiser les engagements pris lors de la première réunion à Paris et ça s’est bien passé. On bosse sur le mercato mais c’est très compliqué. Il a fallu veiller à la préparation du match de la CFA 2, qui jouait sa survie à Cournon. J’ai vu les gars avant qu’ils ne partent. J’étais un peu en colère que l’on soit contraint de jouer notre peau sur ce dernier match car il y avait moyen de prendre des points avant. Les gamins ont été à l’écoute. Je leur ai dit de ne pas se faire marcher dessus, qu’ils étaient des hommes. Ils n’ont rien lâché. Je suis très content. Maintenant, on va voir ce qui a bien marché et ce qui n’a pas fonctionné pour ne pas revivre une saison comme celle-là. Cette semaine, des réunions sont prévues afin de redéfinir l’organigramme de la formation."

Mickey plus fort que Biolay

06/06 22:37


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En réponse à un lecteur du Progrès, Mickaël Furnon a commenté aujourd'hui la rivalité entre Lyon et Sainté.

 

"Benjamin Biolay ne veut pas venir jouer à Saint-Etienne parce qu'il est supporter lyonnais. Je trouve ça vraiment dommage. J'ai fait plein de concerts à Lyon, on se chambre avec le public. Souvent c'est mi-stéphanois, mi-lyonnais dans la salle. On se chambre, moi je les chambre sur le foot, ils me font "hou, hou" et moi j'aime bien, je trouve ça rigolo. La guéguerre du foot, il faut que ça reste dans cet esprit, une guéguerre saine. Il ne faut pas qu'il y ait de haine où quoi que ce soit. J'ai habité à Lyon, j'ai passé trois années supers. J'ai travaillé à la Part-Dieu.

 

J'avais des copains lyonnais qui eux étaient supporters de l'OL, ils voulaient m'emmener à Gerland mais je n'y suis pas allé. Je suis déjà allé au Parc, mais il n'y a qu'à Sainté où j'ai retrouvé cette ambiance où devant le stade tu vas t'acheter un kebab, tu t'achètes une bière, tu vois les gens qui arrivent avec leurs gamins, les maillots. T'as l'impression que tout le monde a laissé son cerveau et ses soucis à la maison et vient prendre du plaisir, manger un sandwich, passer un bon moment. A Gerland je ne pense pas qu'il y avait cette ambiance-là. La rivalité du foot, il faut que ça reste un truc rigolo."

 

 

Le retour de Florian Thalamy

06/06 22:29

Florian Thalamy sous le maillot du SO Chatellerault

 

Florian Thalamy faisait partie de l'équipe de CFA2 2013-2014 qui était remontée en CFA. Il avait quitté l'ASSE durant l'été 2014 et, en compagnie de Florian Milla, s'était engagé avec le FK Mlada Boleslav, club de République tchèque. Il avait rebondi, la saison dernière, au SO Chatellerault (CFA2) où il a disputé 20 matches et inscrit 1 but. Il va quitter le club de la Vienne, menacé de relégation administrative, et, selon le site Foot National, devrait s'engager avec l'ASF Andrézieux, promu en CFA.

Gattier bastiais (2)

06/06 18:53

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Le néo-bastiais Eliott Gattier s'est confié aujourd'hui au site Turchinita. Extraits.

 

"Je garde vraiment de nombreux bons souvenirs de mes sept années à l'ASSE. J’ai rencontré beaucoup de personnes qui ont joué un grand rôle dans ma vie, que ce soit dans le domaine privé, ou dans celui du football. Mon meilleur souvenir est de loin le titre de champion de France U17 en 2013, ce titre était une sacrée récompense avec tout le travail fourni par l’équipe.


Coach Sablé m’a beaucoup soutenu tout au long de la saison, notamment les huit premiers mois où j’étais victime d’une pubalgie. Je ne voyais pas le bout du tunnel, mais lui, il a continué de me pousser à garder la tête froide pour continuer de me battre. Au final j’ai réussi à revenir sur les terrains, et bien que je ne sois pas conservé à l'ASSE, il m’a fait confiance pour les derniers matchs en me faisant jouer à chaque fois alors que ces matchs étaient des matchs couperet avec un enjeu énorme pour la réserve de l’ASSE.


D’un point de vue mental, on peut dire que je ne lâche jamais rien, je suis un vrai compétiteur. Je fais passer l’intérêt de l’équipe avant le mien, comme le démontre ma fin de saison puisque, bien que je n’ai pas été conservé par le club de l’ASSE, je n’ai pas lâché mes coéquipiers pour le maintien. Pour ce qui est de l’aspect physique et footbalistique, je suis doté d’une bonne pointe de vitesse, je suis adroit devant le but, et difficile à bouger dans un duel. Je dois progresser dans l'endurance pour répéter les efforts.

Le directeur du centre de formation de Bastia Manu Giudicelli m’a contacté le jour même où j’ai su que je ne continuerai pas l’aventure avec l’ASSE afin d’effectuer un essai. Je l’ai senti très intéressé par mon profil, et je suis un joueur qui marche à l’affectif, comme beaucoup d’ailleurs. Cette confiance m'a à la fois intéressé et motivé pour venir faire l’essai. J'ai également reçu un très bon accueil en arrivant au club que ce soit des joueurs, coachs, jusqu’aux intendants du centre, ce qui m’a conforté dans mon choix de rejoindre ce club."

Chaque joueur qui souhaite réussir se doit d’avoir beaucoup d’ambition, car c’est un moteur, mais avec la saison que je viens de vivre, perturbée par les blessures, mon ambition première est de m’imposer avec la réserve et de devenir indispensable. Je marche par étapes, et celle-là sera la première que j’espère franchir. La suite ne tient qu’à moi et à ce que je vais montrer quotidiennement sur le terrain."

Stat qui pleure (3)

06/06 12:14

Bonne ou mauvaise ? Les avis divergent sur notre saison de Ligue 1. Profitons de la trêve pour partager quelques chiffres qui alimenteront encore le débat.


Au rayon « stat qui pleure », les Verts ont beaucoup « fauté » et été rattrapés par la patrouille. Ainsi Sainté est 2ème derrière Nantes et devant le Gazelec Ajaccio au nombre de fautes commises par match (15,8 fautes / match en moyenne). Le pic a été atteint lors de notre déplacement en forme de purge à Lille (défaite 0-1) avec 26 fautes. Inversement, au nombre de fautes subies, Sainté se situe en queue de classement, à la 15ème place avec 11,7 faute subie par match.
Les mauvaises langues diront qu’on commet plus de fautes quand on n’a pas le ballon, et inversement qu’on subit moins de fautes, si on n’a pas le ballon. Une théorie qu’accrédite notre 13ème place au taux de possession du ballon dans le camp adverse.


L’impression visuelle d’appauvrissement de notre jeu semble donc bien trouver sa concrétisation dans les chiffres. Un axe de travail tout trouvé pour Galette et son nouveau staff !

Juju sort de sa réserve

06/06 07:12

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Dans la dernière édition du Progrès, le co-entraîneur de la réserve Julien Sablé revient sur la belle victoire de son équipe à Cournon synonyme de maintien en CFA2.

 

"C’était un grand match, formateur, pour moi comme pour les joueurs. Je leur ai dit qu’il y aurait un avant et un après Cournon dans leur carrière car ce match fut symbolique de ce qu’est le haut niveau. Ils ont fait un grand match mais c’est le genre de performance qu’il faut répéter chaque semaine en pro. Là, on a sauvé les meubles. On avait décidé d’être présent au combat, de leur laisser peu d’espaces et de profiter des contres. On a réussi notre coup mais il ne faut pas s’enflammer."

 

Un succès salutaire à revivre en intégralité grâce à la vidéo de Sports Auvergne !

 

Isma met les Panthères à terre

06/06 06:56
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Ponctuant une action initiée par Max Gradel, Ismaël Diomandé a marqué samedi soir le second but de la victoire (2-1) de la Côte d'Ivoire contre le Gabon (privé d'Aubame) lors de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2017.

 

Bonnes vacances Robert !

05/06 23:11

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Après avoir joué une heure lundi dernier à Malmö contre la Suède, Robert Beric a une nouvelle fois été titularisé ce soir à Ljubljana contre la Turquie. Défait 0-1, il s'est procuré deux occases de la tête avant ce céder sa place à la mi-temps.

 

 

Avant ces deux matches amicaux, l'avant-centre des Verts est revenu sur sa première saison stéphanoise sur le site slovène RTV. Extraits.

 

"Je suis content d'être revenu après ma grave blessure du 8 novembre lors du derby. J'ai passé six mois assez difficiles. J'ai travaillé seul pendant un certains temps avant de pouvoir reprendre les entraînements collectifs. J'ai rejoué un match avec l'équipe réserve avant de disputer les 25 dernières minutes de la dernière journée de Ligue 1. J'ai retrouvé mon rythme dans les courses et je suis bien dans ma tête. Je n'ai pas rejoué avec le frein à main, même si au début je craignais un peu les duels. Maintenant, je dois continuer de m'entraîner mon retrouver mon niveau. Cela passe par le fait de retrouver du temps de jeu, la sélection me donne l'occasion d'en avoir.

 

J'ai passé la partie principale de ma rééducation en France. J'étais bien soigné, quatre médecins et physiothérapeutes se sont occupés de moi. J'ai bénéficié de toutes les infrastructures médicales pour me remettre. Quand j'ai appris la nature de ma blessure, je savais ce qui m'attendait, j'ai accepté immédiatement la situation. J'étais mieux entouré pyschologiquement que la première fois je m'étais pété les croisés. Mn indisponibilité était estimé à six ou sept mois, mais nous avons bien travaillé, du coup j'ai pu revenir plus tôt que prévu. Je voulais retrouver la compétition en fin de saison, sans dépasser les limites.

 

A un moment donné, on était proche d'une qualification pour la Ligue des Champions. Le classement était serré, on n'a pas réussi à finir sur le podium. Mais on a quand même atteint notre objectif, qui était de se qualifier pour la Coupe d'Europe. On s'est qualifié grâce à la victoire du Paris-Saint-Germain en Coupe de France. Je souhaite que nous nous qualifions pour la phase de groupes de la Ligue Europa. L'éventuel départ de Christophe Galtier a été évoqué dans les médias. Je serais heureux qu'il reste. C'est lui qui m'a fait venir à l'ASSE, c'est un très bon entraîneur. S'il nous quitte, je vais devoir l'accepter. Dans tous les cas, je suis prêt au combat.

 

L'Euro va bientôt commencer, Saint-Etienne accueillera des matches, je sais que les Croates vont jouer à Geoffroy-Guichard. J'avais envisagé d'assister au match par curiosité, pour voir quel type de jeu est pratiqué par les sélections qui participent à cette compétition. Mais je n'irai probablement pas, je préfère partir en vacances avant de réattaquer la saison avec les Verts."

Houri a trouvé la Faye (2)

05/06 20:41

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A l'instar de l'équipe réserve de l'ASSE, le Limoges FC a dû attendre la dernière journée pour assurer son maintien en CFA2. Comme le 19 mars dernier, les anciens Verts Malick Faye et Samy Houri ont marqué deux des trois buts de leur équipe, victorieuse 3-2 contre l'équipe réserve de Toulouse.

Selnaes perd de justesse

05/06 20:29

Alors qu'elle menait 2-1 à vingt minutes de la fin de ce match amical disputé à Bruxelles, la Norvège s'est inclinée 3-2 en début de soirée face à la Belgique. Titulaire dans l'entrejeu, Ole Selnaes a réalisé une prestation correcte avant de céder sa placeà la 73e minute juste après le troisième but marqué par les Diables Rouges.

 

Les U14 en forme olympique

05/06 17:38

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Eros Mongelli, passeur et buteur

 

Aujourd'hui se déroulait à Eybens le Challenge Julien en l'honneur de Julien, un petit footballeur décédé d'une leucémie. Ce tournoi vise à récolter des fonds qui sont reversés à l'Association "Leucémie Espoir Julien 38", association qui oeuvre pour les enfants malades. Laurent Batlles et Roland Romeyer étaient présents, et le Président était particulièrement ravi de soutenir une telle oeuvre caritative.

 

Parallèlement au tournoi U13, s'est déroulé, sous une forte chaleur, entre 12 h et 15 h, une rencontre triangulaire entre les U14 de l'ASSE et leurs homologues olympiques , marseillais et lyonnais. Disons tout de suite qu'un superbe esprit a présidé à ces matches d'un bon niveau, matches disputés en 40 minutes.

La 1ère rencontre a vu les petits vilains battre l'OM sur le score de 2 à 0.

Ensuite, sous l'oeil vigilant de Philippe Guillemet, nos jeunes ont battu leurs homologues marseillais par 1 à 0, Ermias Hilaire inscrivant l'unique but, en coupant au 1er poteau, un centre de la gauche d'Eros Mongelli. Le ballon touchait le poteau avant de terminer sa course au fond des filets. Les Verts se sont créés beaucoup d'occasions sans pouvoir toutefois aggraver la marque.
Le dernier match contre la banlieue constituait donc une sorte de finale. Et comme ce qui est en passe de devenir une habitude chez les jeunes, l'ASSE s'est imposée par 2 à 1. Le 1er but stéphanois est venu d'un centre de la droite : Ermias Hilaire ratait la reprise, mais cela profitait à Eros Mongelli qui récupérait le ballon et, d'une belle frappe, ouvrait le score. Les jeunes vilains sont revenus au score grâce à un magnifique coup-franc, dans la lucarne de Clément Moulineau, le gardien du 2ème match. (Abderamane Abdallah avait joué le 1er). Mais les Verts ne s'en laissaient pas conter et, à 10 minutes de la fin, sur un corner frappé par Maxence Rivera, Marvin Tshibuabua, un transfuge du FC Lyon et auparavant de l'OL, s'élevait plus haut que tout le monde et catapultait de la tête le ballon sous la barre. Le score en restait là, témoignant de la qualité de la préformation stéphanoise, sous la houlette de Philippe Guillemet.

 

Pour être complet, outre Marvin Tshibuabua, signalons la présence des néo-verts, Mehdi Raymond (de l'Etrat) et Maxence Compagnon, venu de Chalon sur Saône,  qui n'a cependant pu participer aux rencontres, se rétablissant juste d'une fracture de la clavicule, mais qui avait tenu à être présent auprès de ses futurs coéquipiers.  

L'avide Adel

05/06 13:03

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Avide de projets plus structurés, l'ancien milieu offensif stéphanois Adel Chedli (39 ans) a annoncé qu'il quittait son poste d'entraîneur d'Istres Rassuen (PHB) dans un entretien paru hier sur le site Actufoot13.

 

"J'avais une mission, sauver l'équipe de la relégation et je l'ai fait. On était quasiment condamné et j'étais d'ailleurs le seul à être optimiste avant de prendre l'équipe. On a pris 18 points sur les 24 derniers points possibles. J'aurais aimé continuer mais malheureusement il y a des choses qui se passent en interne qui me déplaisent.

 

Je cherche un nouveau challenge et je suis sur le marché... Je veux continuer à être coach et à apporter mon expérience. Mon objectif est de trouver un club qui me fera confiance car cela fait deux ans que j'ai le BEF mais j'avais moins de mal à trouver un club en tant que joueur professionnel qu'un club à entraîner en amateur.

 

Ce qui m'importe le plus, c'est d'aider les jeunes comme les anciens à progresser. Mais pour le moment, on ne me laisse pas l'opportunité de prouver ce que je vaux. Pourtant, j'ai moi-même été entraîné par des coachs comme Roger Lemerre ou Guy Lacombe. Je pense pouvoir apporter mon expérience et mon aide à une équipe."

 

Les dires d'Idir

05/06 08:25

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Recruté par l'ASSE il y a deux mois, l'attaquant de Virton Idir Boutrif (16 ans) s'est confié hier à DZfoot, site de référence sur le foot algérien. Extraits.

 

"Je suis né le 6 février 2000, j’évolue au poste d’attaquant axial et j’ai joué en U17 nationaux à l’Excelsior Virton cette saison. La saison s’est très bien passée, j’ai fini meilleur buteur avec 22 buts et 10 passes décisives en 24 matchs. Lors de mon essai d’une semaine à Saint-Etienne tout le monde m’avait bien accueilli et je me suis tout de suite senti à l’aise. De plus le club m’a proposé un très bon projet sur tous les plans, ce qui a fait la différence. Ailleurs, les propositions étaient aussi intéressantes les unes que les autres mais j’ai dû faire un choix. Beaucoup de détails ont joué dans ma décision. Je suis très heureux et fier d’avoir signé à Saint-Etienne.

 

Les dirigeants stéphanois ont beaucoup aimé mon profil de jeu. Ils ont confiance en moi et selon ma progression et mes performances, je pourrais peut-être jouer dans les catégories supérieures, à moi de montrer ce que je sais faire. Tout peut aller très vite, mais il faut être patient et ne pas brûler les étapes. Il est difficile d’être loin de sa famille mais c’est un sacrifice à faire si je veux un jour réaliser mon rêve : être footballeur professionnel. J’ai déjà vécu cela à Metz donc je sais comment ça se passe, ça ne me fait pas peur. C’est une source de motivation pour moi, je veux rendre fiers mes parents car ils m’ont toujours soutenu et ont fait beaucoup de sacrifices pour que je puisse arriver là où j’en suis.

 

Je suis un attaquant polyvalent qui peut jouer en pivot comme dans le dos de la défense, je suis rapide et généreux dans les déplacements, j’ai un bon jeu de tête et une bonne finition devant le but. Mais je dois encore améliorer mon pied gauche et tirer plus de loin. Mon joueur préféré est Sergio Agüero, c’est un attaquant très efficace. Mon club modèle est le FC Barcelone, j’adore leur style de jeu, ils jouent très vite et font de très belles phases de jeu. Je suis originaire de Bouira par ma mère et de Béjaïa par mon père mais nous habitons à Sétif. Mes joueurs préférés de l sélection sont Islam Slimani et Sofiane Feghouli. Ce serait une fierté de représenter l’Algérie dans les catégories de jeunes."

Maisonnial est Vaillant

05/06 07:36


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Sur son compte facebook, le jeune gardien professionnel des Verts Anthony Maisonnial a rendu un vibrant hommage à son ancien entraîneur (en U13 puis en U17) Lionel Vaillant.

 

"Un homme que je veux remercier devant tous le monde. Cet homme mérite beaucoup. Je le remercie pour ce qu'il a fait pour moi et surtout pour ce CLUB. Tu es un excellent entraîneur, tu as fait ton dernier match aujourd'hui. Toi qui es l'entraîneur le plus titré de la formation de l'ASSE, tu n'as pas été conservé par le club, c'est pour ça que je te dis merci, MERCI ET ENCORE MERCI. Bon vent COACH VAILLANT qui a toujours tout fait pour le club."

Gattier bastiais

05/06 07:22

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Décisif puis buteur hier lors du sauvetage de l'équipe réserve en CFA2, Eliott Gattier (20 ans) a été invité à quitter le club après sept ans passés sous le maillot vert. Auteur d'un triplé victorieux il y a trois ans lors de la finale remportée par les U17 nationaux contre Guingamp, le natif de Clermont-Ferrand s'est engagé pour un an avec le Sporting Club de Bastia.

Sarra s'arrête

05/06 07:09


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Selon la dernière édition du quotidien Ouest-France, Christian Sarramagna (64 ans) a décidé de prendre sa retraite à l'issue du match remporté hier par son club Cholet contre Vitré lors de la dernière journée de CFA. Pour rappel, le mythique ailier gauche de l'épopée des Verts avait rejoint le Maine-et-Loire il y a deux ans.

La première gorgée de Verts

05/06 06:56

Dans la dernière édition de l'hedomadaire Le Point, l'écrivain Philippe Delerm évoque ses vertes années.

 

"Pour les gens comme moi qui sont nés dans les années 50, il faut rendre grâce au premier club français à s'être illustré après une période de disette incroyable. Quand j'étais jeune, en France on ne gagnait rien du tout, mais rien de rien de rien de rien! Tout à coup, en 1976, Saint-Etienne a battu Kiev en quart de finale de C1 (ndlr: 3-0 après prolongation, après une défaite 2-0 à l'aller, en Coupe des clubs champions, l'ancêtre de la Ligue des champions) et ce match a tout changé. Ce soir-là, je me souviens très fort, c'était le premier soir où on se disait: 'Ah tiens, c'est possible de gagner!"

CFA2 : l'Honneur est loin, l'honneur est sauf !

04/06 19:51
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Ouf ! L'équipe réserve de l'ASSE n'évoluera pas en Division d'Honneur la saison prochaine ! Les Verts ont en effet assuré leur maintien en CFA2 grâce à leur victoire 3-1 acquise ce soir à Cournon d'Auvergne.

 

Vous avez été très nombreux à suivre ce dénouement en direct sur notre forum grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial au stade Joseph et Michel Gardet : les Verts n'ont mis que quatre petites minutes pour ouvrir le score ! Sur un centre d'Arnaud Nordin, Eliott Gattier a vu son tir repoussé par le portier auvergnat mais Hugo Roussey avait bien suivi l'action pour mettre le ballon au fond.

 

 

De la tête, Clément Cabaton puis Eliott Gattier ont failli doubler la mise aux 24e et 29e minutes. C'est finalement Arnaud Nordin qui a inscrit le but du break à la 40e d'une frappe en pivot contrée qui a lobé le gardien.

 

Ayant résisté aux assauts des locaux lors de la première moitié de la seconde période, les Verts ont tué le match à l'entame du dernier quart d'heure sur un péno obtenu par Benjamin Aulagnier et transformé par Eliott Gattier, auteur de son dernier match sous le maillot vert.

 

 

Si les Cournonnais ont sauvé l'honneur dans la foulée, les Stéphanois ont maîtrisé la fin de match sans trembler. Mission commando réussie sous les yeux d'un Georges Bereta soulagé et heureux ! Mention spéciale aux joueurs non conservés par le club qui se sont dépouillés pour le sauver des affres d'une relégation. Merci Cazim, Jérémy et Eliott !

 

La compo : Guendouz - Pierre-Gabriel, Cabaton (Pétrot, 87'), Nadrani, Nyemeck - Suljic, Camara, Mellot - Gattier, Roussey (Aulagnier, 71'), Nordin (Ghezali, 84').

 

La réaction de Bernard David, co-entraîneur avec Julien Sablé : "On avait encore une équipe très jeune compte tenu des nombreuses absences. Mais les joueurs que j'avais à ma disposition ont répondu présent et on est très content. C'est le soulagement qui domine, sachant que rien ne nous a été épargné cette saison. On a souffert avec une équipe très, très jeune. On a le sentiment du devoir accompli. Bien sûr pour ne pas revivre cette saison éprouvante l'année prochaine, il faut qu'on en tire les enseignements. Le maintien a été assuré grâce à des jeunes qui ont été exemplaires de chez exemplaires. Ils ont joué ce match à fond, même les jeunes qui vont quitter le club. Les Gattier, Mellot, Suljic ont été exceptionnels."

U17 : finalement c'est Paris !

04/06 17:49


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 La feuille de match transmise par le potonaute Stéphanois, envoyé spécial à Saint-Flour

 

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur la chaîne dailymotion de la FFF : le QSG a battu l'ASSE 4-2 en finale du championnat de France U17 cet après-midi à Saint-Flour au terme d'un match disputé et fertile en rebondissements.

 

Bien en place et seulement mis en danger sur une tête non cadrée à la 19e minute, les Verts ont eu deux grosses occasions d'ouvrir le score. Idéalement décalé côté gauche, l'avant-centre franco-guinéen Gérard Bangoura a tiré à côté à la 22e. A la demi-heure de jeu, Antoine Baumel a eu la malchance de voir sa frappe enroulée du gauche mourir sur le poteau. Plus réalistes, les Parisiens ont ouvert la marque à la 39e minute sur une tête de Théo Epailly.

 

Profitant d'une grosse boulette du portier parigot Thomas Chesneau, le latéral gauche Clément Etchebar a égalisé 42 secondes après le retour des vestiaires. Mais le QSG a repris l'avantage à la 51e minute grâce à Timothy Weah, le fils de George (Ballon d'Or 1995). Alexandre Valbon a eu l'opportunité d'égaliser à la 53e mais son coup franc est passé de peu à côté du poteau. D'une frappe lourde, il a retenté sa chance dix minutes plus tard mais son pétard a été difficilement arrêté en deux temps par le gardien parisien.

 

Cinq minutes après son entrée en jeu, Francis Ménétrieux a égalisé à la 69e devant les Green Angels qui ont craqué quelques fumis pour fêter ça. Las, les Parisiens ont repris l'avantage dès la minute suivante grâce à Antoine Bernede sur une action entâchée d'une faute non sifflée sur le défenseur central Jordan Halaimia. A la 73e, Ryan Bouallak a sorti une parade décisive sur un trois contre un parisien avant d'être sauvé par sa barre transversale à la 85e. Alexandre Valbon n'a pas réussi un bon coup franc obtenu par Clément Etchebar à la 87e. Boubakary Soumary a scellé le succès parisien sur un contre à la 91e.

 

La compo : Bouallak - Allaigre, Halaimia, Nadé, Etchebar - Baumel, Fofana (Moueffek, 80'), Djouahra (Ménétrieux, 64')- Valbon, Bangoura, Abi (Mezaber, 84').

 

La réaction de Lionel Vaillant, co-entraîneur avec Gilles Rodriguez : "Les garçons sont déçus mais ils ont perdu la tête haute, en ayant produit du jeu et en ayant fait un bon match. On ne peut rien leur reprocher. On est fier de ce qu'ils ont fait. Aujourd'hui on a perdu mais ça ne remet pas en cause la belle saison qu'on a faite. Vu la physionomie du match, on ne méritait pas de rentrer aux vestiaires à la à la mi-temps avec un but de retard. je suis content des garçons, ils ont montré une belle image du club. On en a discuté avec les Green Angels, que je remercie encore d'être venus pour nous encourager. Ils ont été satisfaits de voir que les gamins ont mouillé le maillot. Le troisième but parisien nous fait mal, d'autant plus que l'arbitre n'a pas sifflé la faute sur Jordan. Les garçons m'ont dit qu'ils étaint déçus pour moi car ils savaient que c'était mon dernier macth à l'ASSE. Je leur ai dit que je n'avais rien à leur reprocher. Ils me laissent une belle image, c'est le plus important. Pour finir je tiens à remercier Gilles, avec qui j'ai eu le plaisir de bosser pendant cinq ans. J'ai beaucoup appris à ses côtés, humainement c'est un super mec."

Matuidi a tout dit (16)

04/06 12:58

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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue le 19 mai aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Seizième et dernier extrait.

 

"En juin 2011, mon agent Etienne Mendy m'a appelé : "Antoine Kombouaré est à côté de moi, je te le passe. Les propos qui ont suivi étaient exactement ceux que j'espérais entendre : "Blaise, je vais te faire venir à Paris. On va trouver un accord avec Sainté, ne t'inquiète pas !" C'était l'entraîneur lui-même qui parlait ! A partir de là, tout était limpide dans mon esprit : mon futur devait s'écrire au PSG !

 

Après cette discussion, je n'ai plus eu aucune nouvelle pendant plusieurs semaines, jusqu'à l'annonce de l'arrivée Léonardo aux commandes du club de la capitale. Entretemps, même si j'étais parti en vacances, je harcelais Etienne au téléphone afin qu'il m'en dise plus sur l'avancée des discussions avec Paris. A force de n'obtenir que des réponses assez floues de sa part, j'ai fini par me lasser. Je me disais qu'il n'avait peut-être pas les épaules assez larges pour boucler un tel transfert et ça me minait.

 

Durant cette période délicate, j'ai été contacté par Jean-Pierre Bernès, l'un des agents les plus influents du football français. C'est Christophe Galtier, sous contrat avec lui, qui m'avait prévenu que ce dernier souhaitait me proposer ses services. Et d'entrée, Bernès m'a affirmé que, lui, il pouvait très vite trouver les solutions pour me faire partir de Saint-Etienne. Devant une telle assurance, et sachant désormais que j'étais prêt à m'en aller par n'importe quel moyen, j'ai été séduit par le personnage.

 

La deuxième fois que Bernès m'a appelé, c'était pour me passer Didier Deschamps, alors entraîneur de l'OM, qui m'a tenu le discours suivant : "Blaise, je te suis depuis quelques années et j'aime beaucoup ton profil. J'ai l'intention de convaincre les dirigeants marseillais de te faire venir, je suis sûr que tu pourras faire de très belles choses ici." J'ai écouté attentivement mais je me suis bien gardé de donner un quelconque début de réponse. Moi, c'est à paris que je voulais aller, pas à Marseille !

 

Quand j'ai de nouveau eu Jean-Pierre au bout du fil, je lui ai très clairement fait comprendre qu'il n'y avait que le PSG qui m'intéressait. "OK, je vais voir ce qu'il en est" m'a-t-il répondu très sereinement, avant de me rappeler quelques jours plus tard pour m'expliquer la situation : "C'est un gros bordel à Paris, le club est en train de se faire racheter. Alain Roche et Antoine Kombouaré ne décident plus du recrutement, c'est désormais Léonardo qui est aux manettes. Mais ne t'inquiète pas, il devrait chercher à te joindre rapidement."

 

Enfin, je commençais à comprendre ce qu'il se passait. Et j'en voulais énormément à Etienne de ne m'avoir rien dit pendant tout ce temps alors que j'étais dans l'expectative la plus totale. Enervé, j'ai pris la décision de tout arrêter avec lui et la société Mondial Promotion. Ça me faisait mal d'en finir comme ça avec Etienne car il a beaucoup compté pour moi. Bienveillant, il m'a toujours accompagné avec beaucoup d'attention et notre relation était excellente.

 

Mais à ce moment-là, j'étais convaincu que Jean-Pierre Bernès était plus à-même de m'emmener au plus haut niveau. Très déçu, mais aussi très fier, Etienne n'a pas cherché à me faire changer d'avis. C'est un homme droit et à partir du moment où j'avais rompu le lien de confiance qui nous unissait, c'était terminé. On ne s'est plus reparlé pendant des années.

 

Aujourd'hui, je peux le dire sans détour : je me suis trompé dans mon jugement. Avec le temps, je me suis rendu compte que j'aurais dû continuer avec lui. Sur le coup, dans l'empressement, je n'ai pensé qu'à moi. Et ça, encore maintenant, je le regrette profondément. Ainsi, Jean-Pierre a récupéré dans la foulée mon dossier et les choses se sont accélérées.

 

Très vite, j'ai reçu un coup de fil de Léo. Il m'a assuré que le club était toujours intéressé par ma venue et qu'il comptait rapidement se rapprocher des dirigeants stéphanois pour conclure mon transfert. Peu de temps après, Jean-Pierre m'a prévenu que les négociations entre les deux clubs avaient été entamées. L'ASSE étant assez gourmande, leurs discussions ont mis pas mal de temps avant d'aboutir. A cette période, j'avais repris avec Sainté et j'attendais patiemment que la situation se décante.

 

Concernant mon futur contrat, nous étions vite parvenus  à un accord qui me satisfaisait pleinement. J'allais m'engager pour trois ans avec un salaire mensuel brut de 215 000 euros la première année, puis 240 000 euros les deux suivantes. Alors que la fin juillet approchait, mon transfert a enfin été officialisé. Je rejoignais le PSG pour environ huit millions d'euros, tandis que Jérémy Clément faisait le chemin inverse. C'est Jean-Pierre Bernès qui me l'a annoncé, en prenant soin de préciser que, si j'étais à Paris, je le devais avant tout à son intervention."

Avec René ça va marcher selon Marchal

04/06 08:43


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Continuant de passer ses diplômes d'entraîneur après avoir coaché cette saison les U17 régionaux du FC Metz, Sylvain Marchal nous a donné hier soir son avis sur l'arrivée de René Lobello dans le staff de Galette.

 

"J'ai eu René Lobello au FC Metz la première partie de la saison 2002-2003. Il était l'adjoint de Jean Fernandez mais il était parti en cours de saison. Je l'ai recroisé depuis, à l'époque où il était dans le staff de Francis Gillot, avec qui il a bossé à Sochaux puis à Bordeaux. René est humainement très agréable. Au niveau football, c'est un meneur d'hommes. Il est dans l'encouragement, assez proche des joueurs. C'est quelqu'un que j'ai apprécié car il est compétent, il maîtrise bien son travail. Je crois qu'il a eu également une brève expérience de numéro un en Tunisie et en Suisse [ndp2 : à l'Etoile Sportive du Sahel et à Neuchâtel Xamax].

 

René a maintenant une grosse expérience, il a de la bouteille et connaît bien le milieu. A mon avis il va forcément apporter un plus dans le staff de l'ASSE. Je pense qu'il formera un bon binôme avec Christophe Galtier. Ce sont deux personnalités assez dynamiques, enthousiastes, vivantes. Je pense qu'en termes de caractère ils sont assez proches. Ils aiment bien mettre de l'énergie et de la vie dans les séances d'entraînement. A Metz, Jean Fernandez était présent et directif à l'entraînement. René assistait bien sûr aux séances mais il était quand même un peu en retrait. Après, est-ce que c'est ça qui fait qu'à un moment donné, il est parti, je ne sais pas...

 

A mon avis René va vite prendre ses marques à Sainté. Personnellement, je continue de suivre attentivement le parcours des Verts, forcément ! Il n'a pas manqué grand chose pour accrocher la troisième place. L'ASSE a mal fini le championnat mais ça reste quand même une saison plus que correcte, ponctuée d'une nouvelle qualification en Coupe d'Europe. On est quand même dans le premiers tiers du classement depuis quatre ou cinq saisons. Maintenant il faut arriver à passer un cap supplémentaire, c'est la difficulté qu'a le club. L'objectif c'est de gratter encore des places pour finir sur le podium, ce n'est pas simple..."

Roro et Lolo pour la bonne cause

04/06 08:07


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Sur le site isérois Métro Sports, Eric Farrugia rend hommage à Laurent Batlles et Roland Romeyer, qui participeront ce dimanche à la 7e édition du Challenge Julien à Eybens (commune située au sud de Grenoble).

 

"C'est l'OC Eybens qui a lancé la première édition de ce Challenge en l'honneur de Julien, mon fils décédé des suites d'une leucémie et alors joueur du club. Je me suis depuis associé au club pour leur donner un coup de main à la fois financier mais aussi en terme de réseau. C'est un tournoi qui est bien sûr pour la bonne cause puisque l'intégralité des bénéfices sera reversée à mon association "Leucémie Espoir Julien 38" qui oeuvre pour les enfants malades.

 

Laurent Batlles est devenu un ami, il a été très touché par notre histoire. C'est un parrain qui est très investi, au courant de tout de ce qui se passe. Il nous aide beaucoup, notamment de par sa notoriété... Roland Romeyer sera également présent. Je l'ai rencontré lors du premier tournoi, quel cœur il a ! Ce n'est pas un tournoi international, il est en plein mercato et pourtant le président de l'ASSE sera là, en toute simplicité et avec ses formidables valeurs.

 

Les U15 de l'ASSE affonteront leurs homologues de l'OL et de l'OM. Cette triangulaire sera un peu l'attraction du Challenge."

Chergui imite Vincent

04/06 07:33


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Comme Stephen Vincent, buteur la semaine dernière contre la lanterne rouge varoise, Kamel Chergui aura claqué trois pions cette saison en National grâce à sa tête victorieuse contre Fréjus Saint-Raphaël hier lors de la dernière journée. Ce succès de la Berrichonne est insuffisant pour remonter en L2, Strasbourg, Orléans et Amiens étant les heureux promus.

La mission commando de la réserve

04/06 07:06


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Sans Maisonnial, Dekoké, Pinheiro, Karamoko (blessés) et Souici (suspendu), l'équipe réserve joue son maintien en CFA2 ce soir à Cournon lors de la dernière journée.

 

"Nous avons un groupe qui veut en découdre, et ceux qui partent veulent finir sur une bonne note. Lancée dans une mission commando, l’équipe se déplace dans l’optique de jouer pour gagner. Nous jouons la saison sur un match" déclare Bernard David dans la dernière édition du Progrès.

 

Le quotidien régional annonce le groupe suivant : Vermot, Guendouz - Pétrot, Nadrani, Nyemeck, Pierre-Gabriel, Cabaton - Camara, Suljic, Maïga, Mellot - Ghezali, Nordin, Aulagnier, Gattier, Roussey.

 

 

Une amende moins salée

03/06 19:09


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Dans un communiqué publié aujourd'hui sur le site officiel, le club nous informe que l'amende infligée par les instances suite aux banderoles anti-qataris sera finalement moins salée qu'en première instance.

 

"L'ASSE a pris acte de la décision de la commission supérieure d'appel de la FFF de ramener à 5000 € l'amende infligée par la LFP pour le déploiement de banderoles au stade Geoffroy-Guichard lors du match face au PSG comptant pour la 23e journée du championnat. Le 3 mars dernier, la commission de discipline de la LFP avait sanctionné le club d'une amende de 25 000 euros.

 

Soucieuse d'organiser avec professionnalisme chaque rencontre jouée dans son stade, l'ASSE avait diligenté une enquête interne, laquelle avait révélé des défaillances dans les dispositifs de contrôle mis en oeuvre par l'une des sociétés de sécurité prestataires du club mais aussi des manquements de certains cadres de cette société à leurs obligations."

Matuidi a tout dit (15)

03/06 18:51


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Dans son autobiographie "Au bout de mes rêves" parue le 19 mai aux éditions Solar, Blaise Matuidi revient longuement sur son expérience stéphanoise. Quinzième extrait.

 

"Pour pallier l'absence d'un attaquant de pointe, Pierre-Emerick Aubameyang est arrivé en provenance de Monaco fin janvier 2011. Agé de 21 ans seulement, il lui a fallu un peu de temps pour s'adapter au contexte stéphanois, même si nous sentions déjà son immense potentiel. Pas encore tueur devant la cage adverse et en manque de confiance, il ne nous a pas apporté les buts dont nous avions besoin pour concrétiser en points nos progrès dans le jeu. Résultat, cette phase retour a été moyenne avec de longs passages à vide lors desquels nous avons avancé au ralenti.

 

Alors qu'on avait gagné à Gerland le centième derby de l'histoire grâce à Dimitri, l'OL est venu prendre sa revanche au match retour à Geoffroy-Guichard. La logique était respectée, les Lyonnais étaient clairement plus forts que nous. Nous avons enchaîné trois nouvelles défaites contre Marseille, Nice et Caen, ce qui nous a installés définitivement dans le ventre mou du championnat. Après ce gros coup d'arrêt, nous n'avions plus grand-chose à craindre ou à espérer.

 

Nous devions juste faire le nécessaire pour ne pas dégringoler davantage au classement et rester dans la première moitié de tableau. Malgré une fin de parcours un peu chaotique, on a fini à la dixième place, après un dernier nul 1-1 à domicile contre le PSG. Je savais déjà que c'était mon dernier match sous le maillot vert. Après quatre ans à Sainté, j'arrivais à la fin d'un cycle et le temps était venu pour moi de me fixer de nouveaux objectifs.

 

Après avoir honoré ma deuxième sélection en équipe de France fin mars contre la Croatie, il était clair pour moi que je devais franchir un cap supplémentaire en club pour m'affirmer davantage sous le maillot bleu. En revanche, ma future destination n'était pas encore actée, loin de là. Certes, des contacts entre Alain Roche, Antoine Kombouaré et mon agent Etienne Mendy avaient été établis depuis quelques temps. Mais pour autant, mon avenir demeurait encore très flou.

 

Avant de partir en vacances, j'ai pris soin de prévenir Christophe Galtier avant de partir en vacances. "Moi, je compte sur toi pour la saison prochaine, mais sache que je ne te bloquerai pas" m'a-t-il répondu avec la sincérité qui le caractérise. Puis j'ai appelé Bernard Caïazzo pour lui signifier ma position, à la fois réfléchie et définitive. Il comprenait mes ambitions, mais, en même temps, il m'a tenu le discours logique d'un président.

 

Il souhaitait faire rentrer un maximum d'argent dans les caisses de son club en vendant un jeune international de 23 ans. OK pour ne pas être sous-évalué, c'était normal. Mais je redoutais qu'il fasse trop monter les enchères et que les négociations finissent par capoter. Début juin, j'ai rejoint les Bleus à Clairefontaine tout en restant en contact quasi permanent avec mon agent. C'est là qu'il m'a appris que le PSG était prêt à passer à l'action.

 

D'autres clubs souhaitaient également m'accueillir, dont les Gunners.  Deux options différentes mais tout aussi excitantes l'une que l'autre. Le PSG, c'était clairement le choix du cœur et de la passion. Arsenal, c'était le choix de la raison.  Dans l'optique de l'Euro 2012, le club londonien semblait m'offrir plus de visibilité, lui qui jouait chaque année la Champions League. A ce moment-là, ni moi ni personne n'avait la moindre idée de ce qu'allait devenir le PSG après son rachat par le fonds d'investissement qatarien QSI."

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