Comme le rapporte Midi Libre, Jean-Louis Gasset a évoqué hier en conférence de presse ses imminentes retrouvailles avec le Chaudron.

"C’est un lieu magique du football, un stade, je vais le dire aux joueurs, où c’est un bonheur de jouer. Je n’ai vécu que 18 mois à Saint-Étienne mais je peux vous dire que j’ai des images, une aventure humaine avec des joueurs, un public… Magnifique ! Je ne dis pas qu’on était la meilleure équipe mais les hommes, on a vécu un truc… Quand on s’est séparé, tout le monde pleurait."

Depuis qu'il a quitté en 2012 Dijon, où son adjoint Olivier Dall'Oglio lui avait succédé, Patrice Carteron (54 ans) enchaîne les courtes expériences très loin de la France. Après avoir entraîné successivement les Aigles du Mali, le Tout Puissant Mazembe (RDC), Wadi-Degla (Egypte), Al Nasr (Arabie Saoudite), le Phoenix Rising (Etats-Unis), Al Ahly (Egypte), le Raja Casablanca (Maroc), Zamalek (Egypte), Al Taawoun (Arabie Saoudite), à nouveau Zamalek (Egypte), Al Ettifaq (Arabie Saoudite) et Umm Salal (Qatar), l'ancien latéral stéphanois a quitté Oussama Tannane pour s'engager cette semaine avec Sepahan, leader du championnat iranien devant le Persépolis FC d'Alexis Guendouz, gardien des Fennecs formé à l'ASSE.

Entraîneur de la lanterne rouge et de la plus mauvaise défense du championnat, Jean-Louis Gasset sera privé des milieux de terrain Jordan Ferri et Birama Touré (suspendus) mais aussi de ses attaquants Akor Adams et Othmane Maama (blessés comme le milieu Khalil Fayad). Cependant l'ancien entraîneur stéphanois, qui enregistre les retours de Becir Omeragic, Joris Chotard et Téji Savanier, caresse l'espoir d'accrocher les Verts samedi soir à Geoffroy-Guichard, comme il l'a expliqué ce jeudi lors d'une conférence de presse relayée par Midi Libre. Extraits.

"On récupère des joueurs importants, qui ne sont pas encore à 100 %, mais qui ont repris avec le groupe, qui ont bien travaillé cette semaine. Donc, plus il y a de bons joueurs, mieux je me porte. Sans Adams, on va devoir inventer devant. On va essayer de trouver la bonne formule pour faire un bon résultat. Ce n’est pas en 15 jours qu’on fait le plein d’essence, mais c’est vrai que ces 15 jours nous ont servis à bien travailler. L’explication au groupe qu’on ne peut pas jouer au football si on n’est pas bien travaillé physiquement, ça allait de pair, il fallait être aussi bien mentalement.

La victoire de Brest a été quand même une bonne chose. Le problème c’est nous, si on est dans l’esprit, on peut faire un résultat partout. Il faut qu’on ait la même envie, si on a ça, et que techniquement, on monte, et dans l’efficacité, on monte, et bien on va vivre des jours heureux. Je sais que ça va être un truc de longue durée, quoique qu'on fasse samedi. On va essayer d’engranger les points, de limiter un petit peu la casse jusqu’à la fin décembre.

Après il restera deux matchs de championnat encore à Lyon et contre Angers, et il y aura tout le parcours retour. Je n’ai rien inventé, le mental, le physique, la confiance, les petits mots qui font gagner un match, c’est toujours les mêmes méthodes. Je ne suis pas un magicien avec un livre pour chaque club, je pense connaître les joueurs, j’essaie de connaître les hommes. Ma question c’est comment tirer 100 % d’une personne, mais chaque joueur est différent."

A l’âge de 16 ans, 2 mois et 19 jours, Djylian N’Guessan est devenu ce début de semaine le joueur stéphanois le plus jeune à signer pro au 21^e siècle devant Allan Saint-Maximin (16 ans, 3 mois et 20 jours) et Kurt Zouma (16 ans, 5 mois et 5 jours).

On rappellera qu’au siècle dernier, deux joueurs ont fait leurs débuts en pro à un âge encore moins avancé sous le maillot vert : Laurent Paganelli (15 ans, 10 mois et 5 jours) et Laurent Roussey (16 ans, 1 mois et 30 jours).

Présent en conférence de presse, Louis Mouton a eu droit aux louanges de son coach, Olivier Dall'Oglio :

"Le prêt de Louis Mouton lui a été bénéfique. C’est un garçon intelligent, qui a su partir pour apprendre, et pour jouer. Pour nous c’est une bonne surprise, il a beaucoup progressé depuis le début de saison. Il s’est accroché car il n’était pas toujours dans le groupe. C’est un garçon qui est sérieux. Il écoute beaucoup, et met beaucoup d’intensité dans son travail. Il a progressé et il est surprenant dans son registre de récupérateur. Il est très attentif. Il a vraiment passé un cap et s’il reste sérieux, il est sur la bonne voie. C’est un garçon déterminé, qui va aller chercher quelque chose. Il amène un plus à l’équipe. On a beaucoup travaillé avec lui sur la prise d’information avant de recevoir. C’est ce qui lui a fait passer un cap. Les matchs vont encore le faire avancer. Il a une bonne frappe de balle, il faut qu’il l’aiguise encore. Il peut amener dans la finition, être déterminant sur les coups de pied arrêtés."

En conférence de presse, Olivier Dall'Oglio a répondu avec le sourire à une question sur le mercato :

"On commence à y réfléchir. Il y aura certainement une lettre qui sera faite, après c’est le Père Noël qui décide. Si on peut s’étoffer dans les 3 secteurs, ce sera bien. C’est une lettre importante, il faudra mettre un joli timbre. Je crois toujours au père Noël."

A 2 jours de la réception de Montpellier, Samedi 19heures à Geoffroy-Guichard, dans un stade bien garni (on attend une affluence supérieure à 30000 spectateurs), Olivier Dall'Oglio, le coach des Verts, actuellement classés 16èmes, a fait le point en conférence de presse d'avant-match sur les forces disponibles.

A l'absence connue de Mickaël Nadé "d'ici 3 à 4 semaines, ça devrait être bon", vient s'ajouter celle du latéral droit Yvann Maçon "suite à une douleur au genou opéré récemment".

On notera cependant que les Verts pourront compter sur Mathieu Cafaro, suspendu pour le derby et que les doutes sont levés sur la présence de Dylan Batubinsika, apte lui aussi.

La LFP et Decathlon lancent un ballon collector ce week-end, à l'occasion de la journée internationale des droits de l'enfant.

" Désireux de contribuer positivement au bien-être des enfants, Decathlon s’engage aux côtés des « Défenseurs de l’Enfance » pour la seconde année consécutive. Une action qui s’inscrit dans leur volonté de promouvoir des valeurs d'égalité, d'inclusion et de solidarité.

Comme en 2023, le design de ces ballons s'inspire des dessins d'enfants. Pensés pour renvoyer à la culture ultra personnalisable des enfants dans leur quotidien, ces ballons uniques se distinguent par des « coups de marqueurs » et l’ajout de stickers. Ces éléments graphiques originaux mettent en lumière l’engagement de Decathlon en faveur de la protection de l’enfance."

Sur les 720 ballons collectors alloués aux deux journées de championnat, 108 ballons seront dédicacés par les joueurs professionnels des clubs pour ensuite être mis aux enchères sur MatchWornShirt au coup d’envoi du premier match du week-end. Tous les fonds collectés iront à la CNAPE pour soutenir les enfants et jeunes en difficulté. "

On souhaite qu'il n'y ait pas que les ballons qui soient "collector" sur ce match, et que nos Verts puissent aussi inscrire une nouvelle victoire "mémorable", à la manière de celle réalisée le 16 Février 2000, où les coéquipiers du brésilien Aloisio (auteur d'un doublé) s'étaient imposés 5-4 au terme d'un match fou.

Défaits à la maison par le HAC le 27 octobre dernier lors de la première journée du Challenge Espoirs, les Verts lors des prochaines journées (le 2 décembre à domicile contre le QSG, le 3 février à Montpellier, le 3 mars à la maison contre Nantes et le 31 mars à Toulouse). Directeur du centre de formation de l'ASSE, Laurent Huard se réjouit que les Stéphanois disputent cette nouvelle compéition.

"Aujourd’hui, on est sur du démarrage.La saison du Challenge Espoirs va se résumer à cinq matches de groupe et, après, il peut y en avoir un ou deux de plus si on est dans les deux premiers. Mais ces cinq-là sont un petit truc supplémentaire pour des jeunes qui peuvent manquer de temps de jeu. L’avenir nous dira s’il faut en ajouter. On a attendu tellement d’années avant que ça débute qu’il ne faudra pas en espérer monts et merveilles, mais être patients. Les clubs croient en ce projet. On l’a vu lors des premières journées : ce sont des très bons matches à vivre pour ces jeunes joueurs. Il n’y a pas de match amical ! On est là pour faire avancer, grandir les jeunes, et on sait que, lors d’un match de très bon niveau, on a des exigences de contenu. Mais la finalité, c’est d’arriver à se donner les moyens de le gagner avec notre potentiel du jour."

Avant de recevoir ce samedi soir son précédent club qui l'avait viré l'automne 2022 moins de 15 mois après l'avoir engagé, Olivier Dall'Oglio s'est confié à Midi Libre. Extraits.

"La vente s'est faite à des propriétaires étrangers, qui arrivaient des Etats-Unis et du Canada. La mise en place s'est imposée à nous. Je bénéficiais d'une année de contrat de plus en cas de montée avec le staff. On n'a pas cherché de prolongation plus que ça. C'est une année pour voir, pour travailler ensemble. Voir s'il y a plus d'affinités. On verra bien. Je pense que c'était dans leur esprit aussi, voir comment fonctionnait le club. Ils amènent leur patte petit à petit. On s'est étoffé aussi avec d'anciens du club, comme Ilan et Hamouma, ou des analytes vidéo.

Il y a eu ce recrutement de jeunes joueurs. On est dans du football moderne avec beaucoup plus de datas, de chiffres, de choses écrites. Il faut arriver à trouver le juste milieu dans tout ça. On essaye de fédérer, de travailler ensemble. Ils amènent cette technologie, cette connaissance. Le président Ivan Gazidis a travaillé à Arsenal, au Milan AC, il amène cette expérience-là. Par contre, ils découvrent la Ligue 1, la France, avec ses codes et ses coutumes.

Comme on peut le voir à Toulouse, on a des joueurs qui arrivent de partout, il faut arriver à les faire jouer ensemble. C'est pour ça qu'on est certainement en difficulté, il faut que tout se mette en place, et ce n'est pas évident. Beaucoup de joueurs chez nous découvrent la L1, tous ne sont pas jeunes. L'idée, sans être vraiment exprimée, c'est qu'il y a beaucoup de trading. Avec des jeunes qu'il faut faire grandir dans le club. On est dans ce football-là aujourd'hui, moins familial. Il faut s'adapter à cette nouvelle mentalité.

Notre début de saison a été poussif. C'était difficile. Cette inexpérience fait qu'on s'est retrouvé en difficulté lors de certains matches. On n'est pas arrivé à trouver de stabilité défensive. Maintenant, on y est parvenu. Cela va un peu mieux depuis quelque temps. Le plus dur a été de se mettre au niveau de la L1 en termes d'impact physique puis d'expérience. On a commis beaucoup d'erreurs individuelles. On a payé cash assez violemment. Mais on reste sur un bon état d'esprit. Au niveau du groupe, c'est pas mal. Il faut qu'on arrive maintenant à confirmer ce qu'on fait depuis quelques semaines.

Mon passage à Montpellier a été bref, un peu court. Il fallait reconstruire et quand on reconstruit, il y a toujours une période de fragilité. J'aurais aimé rester un peu plus pour rebâtir. On s'est rapproché un peu plus du centre de formation avec un travail avec les jeunes. L'équilibre général était là mais il fallait trouver les bons cadres. On le voit ici à Saint-Etienne, on manque de cadres. Quand il n'y en a pas, ça prend un peu plus de temps pour travailler. Au MHSC, on ne m'a pas laissé beaucoup de temps alors qu'on n'était pas non plus en danger. Quand je suis parti, on était 11e. Je pense qu'aujourd'hui, ils seraient tous contents d'être à cette place...

Montpellier reste sur un très bon résultat contre Brest. On sent qu'il y a un petit renouveau. Je pense qu'ils vont arriver en essayant d'abord d'être solides. Nous aussi on a besoin d'être solides et de confirmer. On reste encore fragiles. L'avantage, c'est qu'on va jouer chez nous, que le stade sera plein. Il y a une vrai énergie qui descend des tribunes, qui nous porte. Cela nous aide beaucoup. On compte sur ce public-là, qui est extraordinaire. A la maison, on est plus à l'aise qu'à l'extérieur. Peut-être par manque de cette énergie-là. On ne s'attend jamais à aucun match facile cette saison."

Comme le rapporte Ouest-France, l'ancien milieu de terrain stéphanois Fredy Guarin (38 ans) s’est confié en début de semaine dans l’émission colombienne Los Informantes. Extraits.

"Après avoir joué à Saint-Etienne et à Porto, j'ai rejoint l'Inter de Milan. j'ai commencé à me faire un nom en Italie et les choses ont commencé en dehors du terrain. Je me suis saoulé deux jours avant un match et ça a marché, puisque j’ai marqué un ou deux buts et qu’on a gagné.  Je buvais à la maison, au club, au restaurant. J’avais ma famille et je savais que j’avais tort, tant en termes de travail que de responsabilités familiales… En Chine, ils m’ont payé en cash, et j’ai complètement dégénéré dans l’alcoolisme. Je me levais, j’allais m’entraîner et après l’entraînement, je buvais de l’alcool. Je n’avais aucune idée de l’argent. Je vivais au-dessus des prix et cela m’a donné une vie de luxe.

Quand je suis revenu en Amérique du Sud, au Vasco de Gama, j’étais le plus heureux du monde pendant six mois. La pandémie est arrivée, il n’y avait pas d’entraînement, pas de football. J’allais à la favela, j’étais avec n’importe quelle fille et je m’abandonnais complètement. Je buvais 50, 60, 70 bières en une nuit et j’allais chercher le danger. Je ne mesurais pas le risque. J’ai été ivre pendant 10 jours. Je m’endormais d’épuisement, je me levais avec la bière à côté de moi et je me soûlais à nouveau. J’habitais au 17e étage, j’étais déconnecté de la vie. Il y avait un filet, j’ai sauté et il m’a rattrapé. À cette époque, on disait que le Covid tuait. J’avais la mort dans l’esprit. Moi, seul, avec mon problème d’addiction, c’était la mort ou la prison…"

Décalé au vendredi 13 décembre (21h), le Sainté-QSG de D1 doit se disputer à Geoffroy Guichard.

Laurent Mortel a exprimé il y a quelques jours son sentiment sur cette affiche :

« Je pense qu’il faut se donner les moyens de créer l’évènement pour attirer du monde… Ça appartient à d’autres services du club, mais aussi aux instances et à la fédération de créer les conditions pour faire venir dans les stades. »

Manifestement il n'a pas été entendu par la Ligue qui a programmé la rencontre des garçons à Toulouse le même soir à 20h45, et refusé dans la foulée de décaler celui des filles, ce qui garantit de ne pas battre le record d'affluence du club pour un match féminin établi l'an dernier lors du derby dans le Chaudron (4000 spectateurs).

Le prometteur milieu de terrain stéphanois, Mathis Amougou, 18 ans et déjà 10 matchs en ligue 1 cette saison, retrouvait l'équipe de France U19 pendant cette trêve internationale.

Après être resté sur le banc lors du 1er match gagné facilement face au Liechtensteil (7-0), il a intégralement disputé la seconde rencontre, gagnée face au Pays de Galle (2-1).

Ce mardi, le protégé du sélectionneur Jean-Luc Vannuchi a joué les 90 minutes du match nul (0-0) face à l'Ecosse, sa reprise étant captée par le gardien adverse à la 71ème.

Avec ce point, les Français sont qualifiés pour le tour Elite au printemps prochain qui déterminera les qualifiés pour la phase finale de L'Euro U19 (13 au 26 Juin 2025).

Alors qu'il n'a toujours pas ouvert son compteur buts sous le maillot vert en 363 minutes (hors temps additionnel), Lucas Stassin s'est une nouvelle fois exprimé sur ses qualités de buteur sur DAZN avant son barrage perdu avec les Diablotins contre la République tchèque, comme rapporte le site belge walfoot.

"Un vrai homme du rectangle, c'est ne pas être là de tout le match, puis passer le pied, le genou ou l'épaule quand un ballon traîne et faire gagner l'équipe comme cela. Il y a beaucoup de joueurs, quand je ne faisais que marquer, qui me disaient qu'ils ne comprenaient pas. Ils pensaient d'abord que c'était de la chance, puis ils se sont dit que ça ne l'était pas et ils m'ont demandé comment je faisais. Je ne savais pas quoi leur répondre, car c'est inné, au feeling. Je ne pense pas que ça se travaille, sauf le geste."

Comme le rapporte France Bleu, seuls 300 supporters montpelliérains sont autorisés à se rendre à Geoffroy-Guichard ce samedi soir.

"Dans son arrêté, la Préfecture de la Loire estime qu'un "antagonisme ancien existe entre les supporters stéphanois et montpelliérains avec des heurts et des tentatives de heurts". Elle rappelle que le 20 février 2010 des supporters de Montpellier munis d'armes par destination ont été interpellés à la gare de Saint-Étienne Bellevue alors qu'ils tentaient de contourner le dispositif de sécurité des forces de l'ordre. Le 9 février 2020, les vitres des bus des supporters stéphanois ont été brisées par des jets de projectiles alors qu'ils quittaient le stade de la Mosson. Enfin le 12 septembre 2021, au stade de la Mosson, des effets personnels et notamment des vêtements à l'effigie des Magic Fans ont été dérobés dans un bus pendant le match. "Au départ des bus des Stéphanois, des supporters montpelliérains ont exhibé un des vêtements entrainant un arrêt du cortège et une volonté d'affrontement nécessitant l'intervention des forces de l'ordre".

Dans le quotidien algérien L'Expression, Rabah Madjer rend hommage à son ancien sélectionneur Rachid Mekhloufi.

"C'est avec une immense tristesse que j'ai appris le décès de notre Cheikh Rachid Mekhloufi. Je suis vraiment très peiné car pour moi c'était plus qu'un entraîneur de football. Je n'oubliera jamais que c'est grâce à lui que j'ai eu ma première convocation en Équipe nationale A. C'était lui qui m'avait offert cette opportunité de représenter mon pays alors que j'avais tout juste 18 ans. Rachid Mekhloufi n'était pas seulement un immense joueur, mais aussi un éducateur très compétent qui a contribué grandement à la réussite du sport algérien et du football en particulier. Il nous a inculqué les valeurs du travail et de l'entraînement dur pour arriver au sommet. Nous ne l'oublierons jamais, car il a marqué notre jeunesse et notre carrière par ses conseils et ses consignes qui nous ont été très utiles dans notre parcours. C'est dire que nous avons perdu un grand homme. Qu'il repose en paix."

Midi Libre a fait le point ce mardi après-midi sur l'état des troupes pallaidines à 4 jours du match qui oopposera l'ASSE (antépénultième) au MHSC (lanterne rouge) dans le Chaudron. Extraits.

"Montpellier sera privé de ses milieux de terrain défensifs, Jordan Ferri et Birama Touré, suspendus. À l’inverse, il récupère le meneur de jeu Téji Savanier et le jeune Dzodic, exclus respectivement devant Toulouse et Marseille.

Le milieu de terrain Chotard et le défenseur central suisse Omeragic s’étaient blessés le 20 octobre devant Marseille (0-5). L’un et l’autre sont rétablis d’une déchirure à une cuisse. Le vice-champion olympique a repris l’entraînement collectif et retrouvera sa place de titulaire. Omeragic poursuit en ce début de semaine un entraînement individualisé avant d’intégrer sous peu le groupe.

Enfin, Fayad, qui traîne une déchirure au quadriceps depuis le 20 mai et le déplacement à Lens, a interrompu la séance, tout comme le jeune attaquant Issoufou, victime d’une grave déchirure à une cuisse pour sa première titularisation le 23 septembre devant Auxerre. Au rayon des latéraux gauches, Sainte-Luce, touché à une cuisse lors d’un entraînement, est également opérationnel à la différence de Lucas Mincarelli.

Le jeune ailier Othmane Maamma a passé mardi une IRM après avoir ressenti une douleur musculaire. L’international marocain U20, qui a disputé deux matches avec sa sélection au cours de la trêve internationale, est pour l’heure incertain. Le milieu de terrain Rabby Nzingoula, appelé en équipe de France U20, a également joué deux rencontres en trois jours mais est opérationnel pour jouer face aux Verts. Les quatre autres sélectionnés : l’ailier jordanien Mousa Tamari, le latéral guinéen Issiaga Sylla, le gardien franco-congolais Dimitry Bertaud et l’international espoir serbe Stefan Dzodic rejoindront Montpellier dans les prochains jours après avoir joué mardi.

Pendant plusieurs semaines, peut-être jusqu’à la trêve hivernale, Montpellier va devoir apprendre à jouer sans son avant-centre Akor Adams, blessé à la cuisse droite lors du succès face à Brest. Pour remplacer l’athlétique attaquant, auteur de trois buts et deux passes, l’entraîneur Jean-Louis Gasset ne dispose pas de 1000 solutions. Wahbi Khazri devrait à nouveau enchaîner à la pointe de l’attaque héraultaise."

La Géorgie, qui pouvait accéder en Ligue A ce soir en cas de victoire, devra jouer les barrages pour rester en Ligue B de cette peu emballante compétition qu'est la Ligue des Nations. Les protégés de Willy Sagnol se sont en effet inclinés 2-1 ce soir en République Tchèque face aux hommes d'Ivan Hasek. Entré en jeu dès la 36e minute alors que son équipe était déjà menée de deux buts, Zuriko Davitashvili a été peu en vue. Il a quand même été l'avant-dernier passeur sur la belle réduction du score du vilain Georges Mikautadze.

🇨🇿 - 🇬🇪

Georges Mikautadze redonne de l'espoir à la Géorgie à l'heure de jeu !

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— L'ÉQUIPE (@lequipe) November 19, 2024

Sans surprise, Lucas Stassin ne jouera pas l'Euro Espoirs en Slovaquie en juin prochain. Battu 2-0 par les Tchèques lors du barrage aller vendredi dernier en Belgique, le Diablotin des Verts n'a pu faire mieux qu'un match nul 1-1 ce soir lors du match retour à Olomouc (ville natale de Marek Heinz). Une nouvelle fois titulaire, l'attaquant stéphanois, qui n'a pas réussi à se procurer d'occasion, a été remplacé à la 83e minute.

Forfait en raison d'une gêne musculaire il y a 3 jours lors de la défaite de la RDC (déjà qualifiée) en Guinée et resté sur le banc les 4 matches précédents, Dylan Batubinsika a enfin rejoué avec les Léopards lors de la 6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN.

Sébastien Desabre a en effet décidé de titulariser bon nombre des ses habituels coiffeurs pour cette rencontre sans enjeu à Kinshasa contre la faible sélection de l'Ethiopie, qui n'avait pris qu'un petit point lors des 5 premières journées.

Auteur d'une prestation moyenne, le défenseur central stéphanois a été dépassé sur l'ouverture du score par les visiteurs à la 36e minute. Alors que Nathanaël Mbuku a été remplacé dès la mi-temps, le numéro 21 de l'ASSE a joué l'intégralité du match.

C'est lui qui a égalisé de la tête à la 93e minute mais l'Ethiopie a arraché une surprenante victoire à la 97e minute au nez et à la barbe d'un Batu un brin passif sur cette action !

GOAL | 🇨🇩 DR Congo 1-1 Ethiopia 🇪🇹 | Dylan Batubinsika pic.twitter.com/Sk7oayklg7

— Kevin Highlights. (@abongo_jr) November 19, 2024

Onze jours après la disparition de Rachid Mekhloufi, les potonautes Danish et Yvanmamamia ont publié ce mardi sur leur chaîne ASSE Memories une vidéo de sept minutes sur le légendaire meneur de jeu des Verts. L'ASSE lui rendra hommage à l'occasion de la réception de Montpellier programmée ce samedi 23 novembre à 19h00.

Stéphane Diarra (0 but, 0 passe décisive en 12 matches officiels avec l'ASSE dont 9 en tant que titulaire), qui s'était fait les croisés le 6 janvier dernier lors d'un match amical remporté 3-0 par les Verts contre Grenoble (buts de Maxence Rivera, Gaëtan Charbonnier et Darling Bladi), aura mis 10 mois à s'en remettre. L'attaquant ivoirien de 25 ans a enfin rejoué il y a 3 jours lors d'un match de Coupe de France remporté 2-0 par Lorient contre Ruffiac Malestroit à Ploërmel.

Convoité par de nombreux clubs européens (notamment le Milan AC et l'AS Monaco) bien avant d'avoir fêté ses 16 ans le 30 août dernier, Djylian N'Guessan a finalement signé aujourd'hui son premier contrat pro de 3 ans avec les Verts, qu'il a rejoint dès l'âge de 7 ans.

"L'avant-centre a déjà fait trembler le filet en National 3 cette saison avec seulement trois apparitions dont une titularisation. Une efficacité qui confirme le potentiel entrevu lors de la saison 2023-2024, marquée par plus de 20 réalisations en 20 rencontres jouées en U17, U19 et Coupe Gambardella" rappelle le site officiel. "Ses qualités offensives lui ont, aussi, ouvert les portes des Équipes de France U16 et U17 où il compte actuellement plus de buts (14) que de titularisations (10) et avec lesquelles il a déjà soulevé, en mars dernier, le prestigieux trophée du Tournoi mondial de Montaigu."

Deux jours après avoir concédé le nul (1-1) contre le Danemark, l'Aikipe de France U20 a perdu 2-1 en fin d'après-midi à Marbella. Décisif et excellent avant-hier, Ayman est entré en jeu seulement à la 86e. Son ancien coéquipier stéphanois Darnell Bile a joué le dernier quart d'heure et mangé une biscotte pour un tacle mal maîtrisé.

Ayant récemment prolongé son contrat avec l'Asteras Tripolis (L1 grecque) jusqu'en 2027, le vainqueur du dernier Tournoi U21 de Ploufragan  (lors de son essai non transformé à Guingamp) n'avait plus porté le maillot bleu depuis son coup de boule donné à un Polonais lors d'un match disputé avec l'équipe de France U18 le 25 septembre 2022.

Florentin Pogba, 34 ans, défenseur vert de 2013 à 2018 (94 matchs, 2 buts) évolue depuis l'été sous les ordres de Brandao (67 matchs, 23 buts, saisons 2012-2014), entraineur adjoint du Royal Excelsior Virton, en D3 Belge.

En déplacement ce week-end au Royal racing club de Stockay-Warfusée, le frère de Paul a marqué le 1er but de son équipe, victorieuse 3 à 2. C'est le troisième pion claqué par l'international guinéen pour son équipe actuellement 3ème de sa division.

Pour la 12e fois de sa carrière, Florent Batta arbitrera un match des Verts ce samedi à 19h00. Il a déjà dirigé un match de l'ASSE dans le Chaudron cette saison contre un actuel relégable et ça s'était mal terminé (2-0 pour Le Havre). Le bilan stéphanois de ce Marseillais de 44 ans reste malgré tout légèrement positif pour Sainté (6 victoires, 1 nul, 4 défaites).

Avant le vilain derby d'avant-hier soir, Amel Majri avait exprimé sa rage de vaincre les Vertes lors d'une conférence de presse relayée par Le Progrès.

"J’ai grandi dans le derby. Je baigne dedans depuis la catégorie des U14. On nous apprend à détester le vert et c’est un match toujours particulier. On est toujours heureuses de le jouer et on a envie de le gagner avec la manière, et avec cette rage de montrer que l’on est Lyonnaises. On essaie d’inculquer ces valeurs à nos coéquipières, notamment les étrangères, et c’est un devoir de le faire en tant que joueuse lyonnaise."

A l'issue du 11-0, celle qui a marqué le 4e but de son équipe a exprimé sa satisfaction d'avoir atomisé les Azones sur le site officiel de son club.

"On a pris beaucoup de plaisir sur le terrain. C'est particulier de gagner de la sorte dans la derby car on sait que c'est un match ancré dans l'histoire du club. C'est plaisant parce qu'on marque beaucoup de buts et on n'en encaisse pas."

Au rythme où les places partent, Geoffroy Guichard ne sera pas loin d’être à guichets fermés samedi pour la réception de Montpellier (19h).

Plus de 30 000 places étaient vendues hier, et ce sera donc la 4^ème fois de suite, après Auxerre, Lens et Strasbourg que le Chaudron accueille plus de 30 000 supporters.

On ne battra probablement pas le record de la saison (36 832 spectateurs contre Lens) car le parcage visiteurs sera limité à 300 billets samedi.

Mais on peut néanmoins se réjouir de constater qu’en dehors des deux matchs avec huis clos partiel du début de saison contre Le Havre et Lille, ça fera après Montpellier 11 matchs consécutifs à plus de 30 000 supporters (dont 8 à plus de 35 000) dans des conditions de commercialisation normales. Probablement une série jamais connue à GG.

Moralité, il est grand temps que les dirigeants nous donnent des nouvelles rassurantes du projet de ré-ouverture des deux balcons en Snella et Paret.

L'Algérie a bouclé hier ses éliminatoires de la CAN par une écrasante victoire 5-1 contre le Liberia au stade Hocine Aït Ahmed de Tizi Ouzou, l'antre de la JSK de Ryad Boudebouz. Avant cette rencontre, une minute de silence a été observée en la mémoire de l'ancien meneur de jeu stéphanois et ex-sélectionneur des Fennecs Rachid Mekhloufi, qui a eu droit également à un tifo.

Titulaire, le gardien formé à l'ASSE Alexis Guendouz (champion de France U17 aux côtés de Léo Pétrot sous la houlette de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant) nous a livré sa réaction à l'issue de cette rencontre.

"J’ai été très fier de l’hommage rendu au grand Rachid Mekhloufi, paix à son âme, une légende en Algérie et à Saint-Étienne, un exemple qui a fait le choix de rejoindre l’Algérie pour l’indépendance. Monsieur Mekhloufi, j’en ai entendu parler très jeune lorsque à l’ASSE on nous a appris l’histoire du club. C’était un hommage poignant, c’était très important pour le groupe de terminer les éliminatoires par une victoire.

Ce dimanche j'ai honoré ma 3e sélection avec une 3eme victoire à la clef, une première place obtenue avec la manière. Sur les 6 matches des éliminatoires, on en a gagné 5 et on a fait un match nul. C’est une immense fierté vraiment, et une grande joie. C’est une immense fierté pour moi et aussi pour ma famille et mes proches. Représenter son pays c’est quelque chose d’exceptionnel que je souhaite à tout le monde de découvrir.

J’ai été bercé par Geoffroy-Guichard donc j’ai l’habitude des grosses ambiances chaudes mais en Algérie, lorsque tu remplis des stade de 55 000 places comme aujourd’hui ou de 70 000 places voire 80 000 selon le stade ou tu joues, c’est encore plus impressionnant. Il faut venir voir un match pour comprendre. Le Chaudron, c’est exceptionnel mais là c’est encore pire, on ne s’entend pas à 2 mètres l’un de l’autre. Ce sont vraiment des souvenirs que je vais garder dans ma mémoire à jamais."

Après les Verts d'Algérie, aux Verts de Saint-Etienne de rendre hommage à Rachid Mekhloufi en battant Montpellier ce samedi dans un stade Geoffroy-Guichard que le natif de Sétif aura éclaboussé de sa classe !

Président du MHSC, dernier de L1 attendu samedi prochain à GG, Laurent Nicollin a rappelé hier dans Midi Libre que les Verts auront marqué l'histoire de la Mosson. Extraits.

"Ça sentait les années 80, je veux dire le football de papa, à l’ancienne, qui avait beaucoup de valeurs mais qui n’est plus le football de maintenant. Mon père, ma mère, tout le monde courait à droite, à gauche, pour trouver un franc. Je ne me souviens plus de la Butte en terre, je n’ai connu que celle en dur, une tribune avec un grand panneau et, hors du stade, des arbres sur lesquels les gens s’agglutinaient, notamment quand on a reçu Saint-Étienne en quart de finale de la Coupe de France. La Paillade s’est créée avec Bernard Gasset [le père de Jean-Louis, ndp2] et des gens qui avaient une certaine idée du football.

Et puis, on faisait les poubelles, donc qui dit poubelles dit qu’on était déjà spéciaux. On avait des employés dans l’entourage des vestiaires qui pouvaient faire comprendre certaines choses et se montrer impressionnants. C’était l’esprit du club. L’époque était différente, disons qu’on ne baissait pas le pantalon et qu’on savait se faire respecter chez nous. On pouvait faire des choses que, bien sûr, on ne peut plus faire. Une année, quand on a reçu l’OL en Coupe, trois voitures de gitans ont débarqué à l’entraînement pour leur dire de dégager. Eh bien, ils sont rentrés à l’hôtel. C’était de l’intimidation.

J’ai 51 ans, la Mosson représente une vie. Mais pour moi, il y a aussi le quartier la Paillade, ma jeunesse, les matches de Coupe de France, de Ligue des champions, la D2… Le club a évolué en même temps que le stade, l’un est allé avec l’autre. J’espère que le club continuera à perdurer, parce qu’il ne faudrait pas qu’il décline en même temps que le stade. On va tout faire pour que la passation avec un nouveau stade se passe du mieux possible, avec un club toujours en Ligue 1, fier de ses résultats et de ses supporters.  On peut dire qu’on a vu du beau monde à la Mosson. La plus grande star, c’est Michel Platini."

L'occasion de rappeler que Platoche est venu 2 fois à la Mosson, lors de ses vertes années, pour disputer 2 quarts de finale de Coupe de France. Le 9 mai 1980, les Verts avaient été tenus en échec 0-0 à Montpellier avant de se faire éliminer par les hommes de Robert Nouzaret 4 jours plus tard à Geoffroy-Guichard. Michel Platini avait pourtant ouvert le score mais Jacky Vergnes avait arraché l'égalisation à la 84e minute pour le plus grand bonheur de ses coéquipiers Jean-Louis Gasset et Christian Sarramagna.

Ces derniers ont retrouvé les Verts au même stade de la compétition l'année suivante. Cette fois le match aller a eu lieu dans le Chaudron et les protégés de Robert Herbin ont battu ceux de Kader Firoud 2-1 grâce à des pions de Jean-Louis Zanon et du regretté Jacques Zimako. Au match retour, les Verts ont fait match nul 1-1 grâce à Michel Platini, qui allait offrir moins d'un mois plus tard un 10e titre de champion de France à l'ASSE. Reste à savoir si on verra le 11e de notre vivant...